Géographiquement, le territoire de la commune de Noyarey est bordé par l'Isère sur sa limite orientale et par les falaises dumassif du Vercors sur sa partie occidentale. Une grande partie du territoire de la commune est d'ailleurs située en zone de montagne.
Le territoire communal est situé en partie sur les premiers contreforts des falaises duMassif du Vercors et dans la vallée de l'Isère. La commune se place également au nord-ouest deGrenoble et au sud-est deVoiron. La commune est partiellement intégrée auparc Naturel Régional du Vercors depuis 2008.
L'ensemble des habitations originelles s'étaient établies sur des élévations afin d'éviter les crues saisonnières dévastatrices de l'Isère, rivière dont le lit est situé plus à l'est. Cependant, au fil du temps, avec l'urbanisation qui s'est développée au cours des deux derniers siècles et l'endiguement de l'Isère, la commune présente de chaque côté de la route de Grenoble à Valence (RD 532), située au pied des falaises, l'aspect d'une agglomération unique. Il existe cependant encore quelques hameaux épars séparés de ce noyau urbain, notamment au niveau du secteur montagneux.
Le territoire de Noyarey est situé, pour sa partie orientale, dans la plaine alluviale occupée par le lit de l'Isère, au débouché d'une petite vallée encaissée dont le fond suit sensiblement la limite entre les calcaires duJurassique terminal,étage duTithonien, avec desalternances marno-calcaires datant duCrétacé.
Entre le secteur du bourg ancien et l'ancien bourg (ou faubourg) de Saint-Jean, la plaine alluviale s'appuie sur le rebord oriental d'un plateau en partie boisé qui s'avance vers le lit de la rivière. Cette éminence est organisée en une alternance de marnes, de calcaires argileux et de calcaires bioclastiques. Trois éperons rocheux s'en détachent, formant ainsi des faisceaux de bancs nettement plus calcaires.
Au niveau occidental de son territoire, la commune se situe sur le flanc oriental de l'anticlinal du Sornin (dénommé localement la "Dent du Loup") appartenant aumassif du Vercors et que latrouée de l'Isère tranche ici en biseau et en occupant une bonne partie du flanc de la vallée[11].
Le territoire communal est sillonné de plusieurscours d'eau : unerivière et quelques rus etruisseaux qui sont ses affluents ou sous-affluents, dont on peut découvrir la liste, ci-dessous :
L'Isère
Cette rivière se situe sur la bordure occidentale du territoire communal et reste donc relativement éloignée du centre du village, ce qui s'explique pour des raisons historiques en raison des risques de crues saisonnières.
L’autoroute A48 est uneautoroute permettant la liaison deLyon àGrenoble. Elle est connectée avec l'A480 à Sassenage et avec l'A49 à Voreppe, non loin de Veurey-Voroize. Cette autoroute est gérée par la sociétéAREA.
La bretelle de sortie n°12 permet de rejoindre l'entrée nord de la commune de Noyarey, après la traversée deVeurey-Voroize par la route départementale 1532. La sortie n°13 nécessite l'usage d'une rond-point avant Voreppe.
La bretelle de sortie n°14 permet de rejoindre l'entrée sud de la commune de Noyarey, après le premier rond-point situé sur la route départementale 1532.
L'exroute départementale 1532, devenue voie métropolitaine deGrenoble-Alpes Métropole le 1er janvier 2015, dessert la commune dans le sens Nord-Sud et relieSaint-Péray (Ardèche) àGrenoble (Isère). Avant2006, elle était appelée « route nationale 532 » ou « RN 532 ». Elle traverse le territoire de Noyarey sous la dénomination « avenue Saint Jean », alors qu'elle est dénommée « avenue de Valence » plus aunord sur la commune deVeurey-Voroize et plus ausud sur la commune deSassenage.
L'exroute départementale 74, devenue voie métropolitaine le 1er janvier 2015, relie le centre-village de Noyarey aux hameaux de montagne de la commune (Trucherelle et Ézy)
L'exroute départementale 105F inaugurée en décembre 2010, devenue voie métropolitaine le 1er janvier 2015, relie lemassif du Vercors et lemassif de la Chartreuse, via l'ex « RD 1532 », l’autoroute A48 et l'ex « RD 1075 » située à Saint-Égrève. Elle n'est pas dénommée à ce jour.
La commune de Noyarey qui fut, en1895, reliée à Grenoble par une ligne de tramway dupremier réseau de Grenoble, est toujours reliée au réseau de transports en commun de l'agglomération de Grenoble (réseauTAG), notamment par deux lignes de bus.
Les différentes lignes de bus desservant la commune sont :
Au, Noyarey est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant38 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), prairies (9,2 %),terres arables (6,4 %), zones urbanisées (4,3 %), eaux continentales[Note 5] (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Noyarey, présentés selon les références toponymiques fournies par le sitegéoportail de l'Institut géographique national[13]. Les principaux hameaux et lieux-dits sont indiqués en caractères gras.
Autrefois orthographié sous le nom d'Hayzi[Note 6], ce petit hameau de montagne est situé sur les hauteurs boisées du Vercors et sur lequel se développe une agriculture d'élevage de montagne composée essentiellement d'ovins et de bovins, formant une vaste clairière, visible depuis la vallée.
En 1870, un archéologue, Villot, fit des fouilles dans lagrotte des fées située sur la route qui mène au hameau d'Ezy avant d'arriver au second hameau de montagne de Noyarey appelé Trucherelle. Il y découvrit entre autres : ungrattoir frontal sur éclat épais, un éclat retouché sur les deux faces et trois tessons de céramique dont un bouton et un téton foré. Dans les réserves duMusée dauphinois se trouvent un fragment de bord de vase trouvé dans cette grotte ainsi que le fragment d’un objet indéterminé.
Les Glairons
Ce hameau est situé entre Saint-Jean et les Chaulnes, terme voulant indiquer que le domaine se situe à proximité d'un terrain sablonneux[20] ce qui est avéré par la présence du bassin limoneux de l'ancien lit de l'Isère qui jouxte les hauteurs de l'ancien village de Saint-Jean.
Chaulnes
Ce lieu-dit, très proche de l'ancien hameau de Saint-Jean, correspond à l'ancien domaine du seigneur de la région, le Baron deSassenage puis du Marquis de Chaulnes qui rachètera le domaine auXVIIe siècle et dont lechâteau peut aujourd'hui encore être observé à l'entrée Sud de l'agglomération de Noyarey (route de Sassenage).
Pra Paris
Ce petit hameau, hors agglomération, dont la situation est partagée avec la commune de Sassenage, est traversé par la RD 105F qui relie la route de Sassenage au barrage de Saint-Égrève. Ce hameau comprend quelques lotissements et il se situe entre la route de Valence et l'Isère, à l'extrême sud du territoire communal.
L'un des deux centres anciens de Noyarey, au pied de la Buffe.
De 2009 à 2013, la commune de Noyarey a élaboré son premier Plan Local d'Urbanisme, projet dirigé par l'urbaniste de la commune et le bureau d'études « les pressés de la cité ».
Ce document de planification a été reconnu pour sa qualité et a obtenu le Premier prix régional Rhône-Alpes 2012 sur « l'éco-responsabilité et le développement durable »[21] organisé par le Réseau Régional sur l’Eco-responsabilité et le Développement Durable (RREDD). Le RREDD est composé notamment de l'Agence régionale de l'environnement de la région Rhône-Alpes (Rhône-Alpes Énergie Environnement - RAEE), qui a publié un communiqué de presse relatif aux lauréats de ce concours[22].
De nombreuses communes utilisent désormais ce document comme exemple pour une bonne intégration des questions de développement durable dans leur PLU, et notamment, une bonne intégration de latrame verte et bleue française.
La collectivité deGrenoble Alpes Métropole détient la gestion du cycle de l’eau sur l'ensemble des 49 communes de son territoire ,assurant la protection des ressources, la production d’eau potable, la distribution aux usagers, ainsi que la collecte et le traitement des eaux usées[23].
L'ensemble du territoire de Noyarey est situé enzone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des territoires des communes de l'agglomération grenobloise[24].
Le village est nomméNuceretum auXe siècle. L'origine du nom de la commune est probablement liée à la culture de lanoix, répandue autrefois dans cette région, et dont la culture, après avoir totalement disparu, a été relancée au milieu des années 2010. Une autre explication de l'origine du nomNoyarey proviendrait des terres noyées par les eaux capricieuses de l’Isère, sinon lié à la découverte de corps de personnes noyées rejetés par la rivière[27].
L'histoire de Noyarey et dudomaine de Chaulnes a été relatée dans un seul ouvrage littéraire. Celui-ci a été écrit par le chanoine Cyrille Thelliez et se dénommeNoyarey village fleuri édité par l'imprimerie Eymond en 1961 et qui sert de source principale à une grande partie de cet historique[28]. Les autres sources sont cependant indiquées.
Les premiers habitants furent lesVoconces, tribu gaulois originaire du Sud de la Gaule et une autre tribu qui leur est associée, lesVertamocores et qui donneront leur nom aumassif du Vercors. Ces tribus se seraient installées sur les plateaux dominant la vallée de l'Isère qui surplombe le village actuel. Ils se sont ensuite regroupés sur les buttes dominant la rivière l'Isère.
Le site de Noyarey, proche d'une grande courbe de l'Isère située un peu plus au nord (commune deVeurey-Voroize), correspond également à la limite méridionale du territoire desAllobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienneSavoie, le nord et le centre duDauphiné.
Hannibal traversant les Alpes en218 av. J.-C. (Münchener Bilderbogen).
Professeur émérite d’histoire ancienne à l’Université deNewcastle auRoyaume-Uni, John Francis Lazenby, auteur d’un ouvrage spécialisé sur legénéralcarthaginoisHannibal Barca, narre dans celui-ci toute l’épopée du célèbre conquérant et émet une théorie à propos de la traversée des Alpes, en ce qui concerne la première attaque des Allobroges.
Ce professeur d'histoire suggère en effet qu’Hannibal n’aurait pas voulu traverser l’Isère et aurait donc cheminé sur la rive gauche, mais qu'au-delà deSaint-Nazaire-en-Royans la poursuite de cet itinéraire était impossible et qu'il aurait donc été contraint de traverser les gorges de la Bourne. Le camp d’Hannibal se serait alors situé à proximité du village actuel de Choranche. Le chemin suivi par Hannibal passerait ensuite sur la route jouxtant l'Isère qui rejoint Grenoble par une route située entre Sassenage et Noyarey[29].
D'autres historiens, dont l'académicien et historien militairePaul Azan ou Marc Antoine de Lavis-Trafford, évoquent la possibilité que ce grand général et stratège carthaginois ait pu passer parMontaud pour ensuite longer l'Isère depuis les territoires actuels de Veurey-Voroize, Noyarey et Sassenage avant de remonter le Grésivaudan et de traverser les Alpes. Aucune source archéologique (armes, ossements) n'ayant encore été découverte à Montaud et dans ses environs immédiats, rien ne peut étayer cette hypothèse séduisante - ni l'infirmer d'ailleurs. La thèse reste donc jusqu'à présent recevable[30].
La présence de l'Isère a permis le commerce de la pêche et la batellerie.
Initialement, lesbarons de Sassenage étaient les seigneur des lieux et ceux-ci possédaient un modeste édifice situé sur le secteur des Glairons. Anne de Montaud, mère de Philibert de Sassenage vendit durant l'année1531, les lieux de « Veurey et de Noyaray » à François Vachon.
En1613, Antoine de Chaulnes, président du bureau des finances de Grenoble et seigneur de la Bâtie-Meylan, achète les terres de Noyarey à Marc de Vachon. Après quelques avatars liés à des cessions de terres et de ventes successives, le domaine de Noyarey redevient possession de la famille de Chaulnes par l’intermédiaire de Marguerite de Cissé, épouse de Claude de Chaulnes.
Guinetière de Chaulnes, dernier descendant de cette branche de la famille et sans héritier direct, lègue à sa mort aux « pauvres de l’hôpital général de Grenoble » en1741, les terres de Noyarey et de Veurey. En1743, l’hôpital, endetté, vend ces mêmes terres àJean de Caulet, évêque deGrenoble de1727 à1771, membre d'une grande famille d'origine toulousaine, qui l'utilise comme résidence d'été.
Durant laRévolution, les terres de Noyarey sont démembrées et les parcelles de l'ancien domaine sont vendues à plusieurs paysans du lieu.
Le château de Chaulnes passera ensuite de main en main depuis la famille du Baron Joseph-Marie Thomas, né en1771 et qui participera à de nombreux aménagements au sein de la communauté nucérétaine.
De1895 à1938, la commune fut desservie par une ligne de tramway qui la reliait à Grenoble via Sassenage et Fontaine. La gare de tramway, située au pied du "maupas" (intersection de la rue du Maupas et de la RD1532) est devenue aujourd'hui un hôtel.
Leconseil municipal est composé de 19 élus dont un maire, cinq adjoints, neuf conseillers délégués et quatre conseillers d'opposition.
En 2017, le maire de la commune est le vice-président du syndicat intercommunal de la rive gauche du DracConseiller métropolitain, président de la commission « Développement et Attractivité » de la Métro. la première adjointe est également Conseillère métropolitaine.
La mairie, la bibliothèque municipale, le poste de police municipale et l'agence postale sont situés dans le même bâtiment, au centre géographique du village formant l'agglomération de Noyarey, à proximité de la route de Grenoble à Valence (ex RD 1532).
En 2020, les Nucérétains votaient pour désigner leurs 19 conseillers municipaux. En réunissant 69,23 % des suffrages exprimés, la liste de Nelly Janin Quercia termine en tête à Noyarey et se voit attribuer 16 sièges lors du premier tour. Grâce à 30,76 % des votes, la liste d'Aldo Carbonari remporte trois sièges.
On comptabilise 0,57 % de votes blancs et 0,91 % de votes nuls parmi les suffrages de Noyarey.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2022, la commune comptait 2 321 habitants[Note 7], en évolution de +3,62 % par rapport à 2016 (Isère : +3,07 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La commune héberge sur son territoire une maison de retraite dénomméeRésidence Les Vergers. Il s'agit d'un Établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) privé à but non lucratif qui présente une capacité totale d'accueil de 80 places. Cet établissement dispose d'une unité pour les personnes atteintes de lamaladie d'Alzheimer[44].
La commune gère deux établissement à vocation culturelle : la bibliothèque municipale qui est située dans le bâtiment de la mairie[45] et la salle de spectacles Poly'Sons, pouvant accueillir environ 500 spectateurs, qui est située à proximité des établissements scolaires.
La mairie publie un journal local destiné aux habitants de la commune. Ce bulletin municipal est distribué de façon trimestrielle dans les boîtes aux lettres des résidents de la commune, les anciennes éditions de ce journal sont consultables sur le site internet de la mairie[46]
Un grand organe de laPresse écrite régionale, dont le siège se situe dans la commune voisine de Veurey-Voroize, est distribué sur le territoire de la commune de Sassenage et de Noyarey, est en vente chez les marchands de journaux locaux. Historiquement, le quotidien à grand tirage régionalLe Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris ledimanche, dans son édition deGrenoble-Vercors, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Laparoisse dont dépendent les membres de la communauté catholique de Noyarey est dénommée « Paroisse Saint Michel du Drac », son siège (secrétariat paroissial) étant situé dans la commune deFontaine. Un site internet présentant cette activité cultuelle permet de connaître toutes les informations sur ce sujet[47]
Le territoire communal présente encore de nombreuses surfaces agricoles, notamment à proximité de l'Isère, mais également en montagne sur le secteur du hameau d'Ézy qui héberge quelques fermes et une bergerie[48] :
la ferme du Souillet comprenant trente-cinq hectares de terrain dont dix hectares de forêt et une élevage de 150 agneaux en 2005[49].
la ferme d'Hadrien
la bergerie d'Ézy
La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la premièreAOC de la filière Bois en France[50].
Il n'y a pas de centre commercial ni d'enseignes isolées appartenant à une chaîne de grande distribution, la proximité des villes plus importantes (Saint-Égrève,Fontaine) drainant la population locale vers des hypermarchés et des enseignes spécialisées.
Voici, ci-dessous, le nom des principales entreprises dont le siège est installé sur le territoire de la ville de Noyarey :
Isea France est une société spécialisée dans la production et la distribution de rideaux et de grilles ainsi que de portes de garage[51].
Isère Froid Développement est spécialisée dans la réparation de machines et équipements mécaniques[52].
Cybel Process est une société spécialisée dans le commerce de gros, ainsi que dans les fournitures et équipements industriels divers[53].
Balthazard & Cotte est une carrière située au sud du territoire communal. Cette société française est une filiale du groupe Lhoist, sociétébelge spécialisée dans la production et la vente dechaux etdolomie, et dans larecherche et développement d'applications de ces produits.
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Le château de Chaulnes, situé au Sud du quartier Diday-Meney, fut une demeure du Seigneur de Sassenage construite auXVIIe siècle[55], puis celle de la Maison dauphinoise de Chaulnes, et conserve notamment un beau parquet de cette époque.
En1839, le château compte 30 fenêtres. Dans le courant de la décennie de 1840, le baron Thomas qui a racheté le château à la famille de Caulet fait ajouter les tours qui déplacent la façade, autrefois tournée vers Sassenage, face à l'Isère. Des travaux d’agrandissement sont entrepris entre 1851 et 1869 : en 1858, on compte 36 fenêtres, en 1869, on en compte 52. Présence d'une belle terrasse avec orangerie.
La famille de Chaulnes, originaire de Picardie mais venant de Tonnerre en Bourgogne[56], avait acquis ce domaine auXVIIe siècle, et donna un temps son nom au village. L’évêque et Marquis du lieu,Paul de Chaulnes, en avait fait sa résidence d’été jusqu'à sa mort en 1725. Puis le château fut la propriété des pauvres de l’hôpital général de Grenoble de 1741 à 1743, année du rachat du domaine par Jean de Caulet, également évêque de Grenoble jusqu'en 1771. À l’époque des premiers cadastres (1839) le château - également désigné sous le nom de château des Glairons[57] - fut acquis par le Baron Joseph-Marie Thomas, né en1771. Cet ancien militaire, devenu maire de Noyarey y résidera jusqu’à sa mort.
Le château est de nos jours réaménagé en site d'accueil de mariages, de séminaires et autres événements privés et publics[58].
Cet édifice, connu également sous le nom de Villa Eyrard est situé rue abbé Cuchet et construit autour de 1850. Son parc est aujourd'hui appelé "Parc des Biches". Des travaux de réhabilitation du château ont été effectués en 2017[59].
Cette ancienne maison bourgeoise, située au 180, Chemin des Noyers, a été construite autour de 1845, à la suite de la démolition d’une maison de seize fenêtres laissant la place à cette nouvelle construction. En 1858, la maison de maître comprend 24 portes et fenêtres. En 1923 la maison compte dix-huit fenêtres et une nouvelle construction est mentionnée.
La maison de ce domaine a été construite vers 1730 par un notaire royal comme « résidence vivrière », c’est-à-dire une grosse ferme qui à l’origine avait un toit de tuiles. La source d'eau privée était captée en haut du chemin du Diday, et canalisée avec des droits de passage aux riverains depuis 1750. En 1806 est construite la fontaine que l'on peut voir à l'entrée du domaine. L’habitation principale a été surélevée d’un second étage en 1855 (29 fenêtres déclarées). De cette époque (Second Empire) datent le papier peint de la salle à manger et le toit couvert en ardoises. Les anciens communs sont aménagés pour loger le personnel et un petit établissement thermal est créé. La maison bourgeoise compte 41 fenêtres en 1861.
Chapelle du château de Chaulnes : petite chapelle dont la date de construction est inconnue et que l'on peut découvrir dans un état très dégradée, sur une hauteur en face du château.
Elle compte par ailleurs l'une des dernières forêts d'origine alluviale du département de l'Isère, classée en ZNIEFF de type I : le Bois du Gélinot[61] (parfois appelé "Bois du Mollard des Iles" par l'administration).
Noyarey possède de nombreux corridors écologiques et biologiques qui permettent notamment à la faune locale de circuler entre les deux massifs du Vercors et de la Chartreuse, via la limite entre Voreppe et le Fontanil-Cornillon.
Paul de Chaulnes (1650 - 1725), Évêque catholique français duGrenoble de 1721 à 1725, il fut le dernier représentant de la famille de Chaulnes à avoir été le Seigneur des terres de Noyarey.
Jean de Caulet, (1693 - 1771), Évêque catholique français, évêque deGrenoble de 1727 à 1771, après avoir racheté les terres à l'hôpital de Grenoble, héritier de Paul de Chaulnes, il fut également le Seigneur des terres de Noyarey.
Vincent Rivier (1771 - 1838), ce maire de Grenoble de 1831 à 1835 est inhumé au cimetière de Noyarey. Plusieurs de ses descendants deviendront par la suite maires de Noyarey : Vincent Rivier (entre 1898 et 1922) puis Augustin Rivier (entre 1929 et 1946) et enfin Vincent Rivier (pour un court mandat entre 1989 et 1990).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Grenoble, il y a une ville-centre et37 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Répertoriée aux Archives départementales de l'Isère, sous ce nom jusqu'en 1849
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑"Les Belles demeures de Noyarey", travail réalisé par la Commission Patrimoine de la commune de Noyarey en septembre 2008.
↑ab etcEric Tasset,Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne,, 741 p.(ISBN2-911148-66-5), pp. 379-380.