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North American Sabreliner

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North AmericanSabreliner

Description de cette image, également commentée ci-après
Un T-39N du Training Air Wing SIX de l'US Navy.
Données clés
RôleAvion d'affaires
Avion d'entraînement
ConstructeurNorth American Aviation
Équipage4 à 5 personnes
Premier vol[1].
Mise en service1962
Production+ de 800

Dimensions

Description de l'image North American T-39 Sabreliner 3-view.png.
Données clés
Longueur13,41 m
Envergure13,56 m
Hauteur4,88 m
Aire alaire31,79 m2
Masse et capacité d'emport
Max. à vide4,2 t
Max. au décollage8,06 t
Motorisation
Moteur(s)2turboréacteursPratt & Whitney J60-P-3
Poussée unitaire13,3 kN
Poussée totale26,6 kN
Performances
Vitesse de croisière maximale800 km/h
Vitesse maximale885 km/h
Distance franchissable4 020 km
PlafondPlus de 12 200 m
Rapportpoussée/poids0,338

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LeNorth AmericanSabreliner (appelé plus tardRockwellSabreliner, etT-39 pour ladésignation militaire) est un petitavion de transport à réaction, qui a fait son premier vol en 1958. Il est produit parNorth American Aviation (et constitue, sur le marché civil, le seul succès de cet avionneur essentiellement militaire) puis parRockwell International, qui rachète NAA en 1973. Plus de800 exemplaires sont produits, les derniers sont livrés en 1981. Les trois quarts des avions sont vendus à des clients civils, le quart restant aux militaires.

Dans le monde civil, c'est un des tout premiersjets d'affaires, et parfois un avion-cargo léger pour le transport de colis. Les militaires, principalement américains, l'utilisent comme avion de transport léger et d'entraînement. Il est aussi souvent utilisé comme plate-forme pour des essais en vol de nature variée. Sa conception est basée sur celle du chasseurNorth American F-86 Sabre : la voilure, le train d'atterrissage, l'empennage, les commandes de vol sont dérivés de ceux du Sabre. Le nom commercial de l'avion reflète cette parenté.

Produit pendant plus de vingt ans, il a connu plusieurs versions, avec des évolutions touchant à la fois lefuselage, les moteurs, l'aérodynamique et l'électronique. De nombreux appareils militaires déclassés ont été repris par des utilisateurs civils. Avion robuste, de conception assez rustique, simple à piloter et à entretenir, le Sabreliner connait une longue carrière, et des dizaines d'exemplaires volent encore en 2022.

Historique

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North American Aviation

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De 1938 à 1944,North Americain Aviation (NAA), contrôlé à cette époque parGeneral Motors, produit 40 000 avions, plus que n'importe quel autre avionneur américain, grâce à l'immense succès de trois modèles : l'avion d'entraînementT-6 Texan, le chasseurP-51 Mustang et le bombardierB-25 Mitchell, qui ont joué un rôle capital durant laSeconde Guerre mondiale[2]. Le siège de l'entreprise, son bureau d'étude et son usine principale se trouvent àLos Angeles. D'autres usines sont ouvertes pendant le conflit dans l'Ohio, auTexas et auKansas. À la fin de la guerre, les commandes chutent de façon spectaculaire[3]. NAA développe dans lesannées 1940 leF-86 Sabre, qui n'est pas le premier chasseur à réaction américain en service, puisque leRepublic F-84 Thunderjet l'a précédé, mais a des performances très supérieures, grâce à sonaile en flèche notamment. Le Sabre entre en service en 1949 et joue un rôle très important pendant laguerre de Corée[4]. North American produit encore leF-100 Super Sabre, évolution supersonique du Sabre, le Sabreliner (son seul succès dans le domaine civil), leT-2 Buckeye d'entraînement, et de nombreux avions restés à l'état de prototype, dont le plus spectaculaire est leXB-70 Valkyrie. Dans le domaine spatial, NAA est lemaître d'œuvre dumodule de commande et de service Apollo[5].

Premiers projets

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chasseur en vol, dans une présentation d'avions anciens.
Le chasseur F-86 Sabre.

North American commence le développement du Sabreliner sur fonds privés, l'ingénieur en chef est Fred Pill qui a travaillé sur le P-51 Mustang puis a été ingénieur en chef sur leF-86 Sabre[6]. L'idée est de développer un petit avion de transport à réaction en construisant un fuselagepressurisé, sur lequel seraient installés une voilure, un empennage et un train d'atterrissage directement dérivés de ceux du chasseur F-86. Le nomSabreliner est d'ailleurs choisi pour revendiquer cette filiation[7]. Dans ce premier projet, les réacteurs sont installés à la base des ailes, à la manière d'unTupolev Tu-104. La réutilisation d'éléments d'avions militaires n'est pas une démarche incongrue à l'époque. Le Tu-104 a lui-même repris la voilure, l'empennage et la motorisation du bombardierTu-16[8]. De même, le jet d'affairesLearjet 23 a repris la voilure d'un projet abandonné de chasseur suisse, leFFA P-16[9].

Les spécifications UTC/UTX

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En, l'US Air Force (USAF) publie des spécifications pour deux petits avions destinés à l'entraînement et au transport léger, et propulsés parturboréacteurs. À cette date, ce mode de propulsion s'est déjà généralisé pour leschasseurs puis lesbombardiers, mais les avions de soutien sont encore des modèles à hélices. L'US Air Force spécifie, dans son document, deux types d'avions[10] :

Il ne s'agit pas d'unappel d'offres. L'USAF ne finance pas le développement de ces avions, elle formule simplement son intérêt pour acheter des appareils répondant à ces critères s'ils sont disponibles[11]. NAA, en réponse à la demande UTX, reprend son projet et le modifie. D'autres constructeurs, notammentFairchild, s'intéressent aussi au marché, mais sans aller jusqu'à construire un prototype[12]. Parallèlement, deux avionneurs s'intéressent à la spécification UCX :Lockheed, avec sonJetStar (produit à environ200 exemplaires), etMcDonnell avec sonModel 119 qui reste un prototype[13].

Évolution de l'avion

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Le prototype de la version civile, qui porte la référence NA-265, effectue son premier vol le. Il est motorisé par deuxturboréacteursGeneral ElectricYJ85. Lecertificat de type de laFederal Aviation Administration (FAA) est obtenu en. La version destinée au programme UTX, désignée T-39A, a une configuration identique au NA-265, mais quand le contrat est signé et que le T-39A entre en production, l'avion est motorisé avec desPratt & Whitney JT12A8[12].

La version civile de série, ouSabreliner 40, est légèrement améliorée par rapport au prototype, avec une vitesse plus élevée et une cabine plus spacieuse. Sur le marché civil, le Sabreliner se vend bien pendant les premières années de sa présence sur le marché, avec31 appareils livrés sur la seuleannée 1966. Néanmoins, les ventes retombent assez rapidement[14], sur un marché devenu très concurrentiel avec l'introduction de nombreux jets d'affaires (Dassault Mystère 20,IAI Westwind notamment)[15]. Pour tenter de relancer les ventes, North American allonge l'appareil de 96 cm, offrant ainsi une cabine plus spacieuse. Cette modification donna naissance à laVersion 60 qui est certifiée enavril1967. Une version dotée d'une meilleure aérodynamique donna naissance auSabreliner 60A et une cabine plus haute à laSérie 75[12].

En1973, North American fusionne avecRockwell International, et la compagnie met à jour le Sabreliner, désormais commercialisé sous le nom Rockwell Sabreliner, en l'équipant de réacteurs GarrettAiResearch TFE731 sur lasérie 60, qui devient alorssérie 65A, et deGeneral Electric CF700 pour lasérie 75A. Ce sont les deux dernières versions de l'appareil, la production du Sabreliner s'arrêtant en1981[1]. D'autres versions sont proposées à la fin desannées 1970 sans aboutir à un prototype, notamment un « Sabre X » qui aurait été triréacteur, avec troisPratt & Whitney Canada JT15D dont un monté dans la queue[16].

Ces améliorations successives ont notamment réduit la consommation de l'appareil. LeSabreliner 40 avait une consommation très élevée pour un avion de cette catégorie, à1 360 litres par heure[17]. Sur unSabreliner 65, avec les réacteurs à double flux et les améliorations aérodynamiques, la consommation est descendue à950 litres par heure, bien que la capacité d'emport et le volume de cabine soient supérieurs[18].

Au total, plus de800 Sabreliner sont produits dont 200 sont des T-39[12]. Fin 2008,56 appareils avaient été détruits lors d'accidents[19].

Fin du programme

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En 1983, deux ans après la sortie d'usine du dernier Sabreliner, Rockwell se sépare de cette activité. La société Sabreliner Corp. est créée, avec les fonds de la banque d'investissement Wosley & Co.[20], avec pour mission d'assurer la maintenance des quelque600 Sabreliner en circulation à cette époque. Elle devient aussi propriétaire des droits de production et de la liasse de certification. Cette société tente, au cours desannées 1980, de relancer la production de nouvelles versions de l'avion. Comme elle ne possède pas d'usine d'assemblage aéronautique, un projet est monté avec l'hélicoptériste italienAgusta, pour procéder à l'assemblage chez ce dernier. Ensuite, c'est une coopération avecMcDonnell Douglas qui est envisagée, puis une reprise de l'ancienne chaîne Rockwell. Aucun de ces projets n'aboutit et la production n'est jamais relancée. La société Sabreliner Corp se diversifie en offrant des services de maintenance, conversion et modernisation sur d'autres avions[21],[22].

Caractéristiques

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Motorisation

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Le Sabreliner possède deux réacteurs montés de part et d'autre du fuselage, à l'arrière. Cette disposition a aussi été rencontrée sur quelques avions de ligne (Caravelle,One-eleven, par exemple). Sur les jets d'affaires, elle est presque universelle. La première génération n'est pas équipée d'inverseurs de poussée, cet équipement fait son apparition sur la versionSabreliner 60[23].

J60

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Réacteur d'avion gris en exposition.
Le J60 : un réacteur léger, de conception simple.

Les premiers Sabreliner de série utilisent des moteursPratt & Whitney J60, un réacteur simple flux monocorps, très léger. C'est, notamment, le moteur duT-2B Buckeye, également produit par North American. Ce réacteur devient rapidement obsolète, du fait de son niveau de bruit et de sa consommation[24].

TFE731

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Vue d'un moteur découpé. La soufflante a un diamètre presque double de celui du cœur du moteur.
Écorché du moteur TFE731.

Le TFE731, un petitturbofandoté d'une réduction mécanique, reprend les parties internes de la turbineTSCP700, développée commegroupe auxiliaire de puissance pour leMcDonnell Douglas DC-10[25]. Ce réacteur, commercialisé en 1972, connaît un très grand succès commercial pendant plus de trente ans : plus de 13 000 exemplaires sont vendus, équipant des avions d'affaires et des avions militaires légers (comme leCASA C-101 Aviojet par exemple)[26]. Ce moteur est apparu sur certaines versions du Sabreliner (voir liste détaillée) dans lesannées 1970. En outre, les exemplaires existants à moteurs J60 peuvent être rééquipés en TFE731, avec une réduction de consommation (et donc un accroissement de l'autonomie) à la clé[23].

CF700

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LeCF700 est un petit réacteur à double flux àtaux de dilution moyen (2.0 pour 1), conçu sur la base duGeneral Electric J85. Le J85 est un réacteur monocorps simple flux, très simple, qui avait initialement été conçu pour équiper un engin-leurre (donc ne servir qu'une fois), leMcDonnell ADM-20 Quail. Il a ensuite été utilisé sur le chasseurNorthrop F-5 Freedom Fighter, et sur le prototype du Sabreliner. Le CF700 est réalisé en ajoutant, à l'arrière du J85, un étage de turbine libre dont le diamètre est agrandi pour se prolonger ensoufflante. La soufflante est donc placée à l'arrière du moteur, une disposition peu commune. Les Sabreliner à moteurs CF700 se reconnaissent à la nacelle : son diamètre a été augmenté, et le moteur est entouré par un conduit qui alimente la soufflante[27].

Voilure

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Les premières versions du Sabreliner ont une voilure dont la conception est basée sur celle du F-86, mais elle n'est pas identique. La différence la plus évidente est l'angle de flèche plus faible (28° contre 35). De par son origine militaire, l'aile du Sabreliner supporte des charges importantes et est étonnamment solide, la contrepartie est une structure relativement lourde[23]. Le Sabreliner est d'ailleurs le seul avion d'affaires certifié pour effectuer de lavoltige aérienne[28],[29].

À partir du Sabreliner 60A, l'aile connaît une évolution majeure en recevant unprofil supercritique. Sa conception a été sous-traitée par NAA à Raisbeck Engineering, entreprise dirigée par l'aérodynamicienJames David Raisbeck (en). La nouvelle voilure est également plus grande, l'envergure de l'avion augmente de presque deux mètres[30],[31].

Parties mobiles

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Lescommandes de vol du Sabreliner sont entièrement mécaniques, actionnées par des systèmes decâbles, de poulies, etc.[32] Lescompensateurs, en revanche, sont actionnés électriquement. Lesbecs de bord d'attaque, qui s'étendent sur presque toute l'envergure, ne sont pas pilotés. Leur déploiement et leur retrait sont automatiques, au sens qu'ils sont contrôlés par les forces aérodynamiques, en fonction de l'incidence[33]. Lesvolets hypersustentateurs sont actionnés par des moteurs électriques[22]. Il y a unaérofrein sous le fuselage, juste derrière le train avant. Il est actionné par un vérin hydraulique[22].

L'adoption de l'aile « Raisbeck » sur le Sabreliner 60A s'accompagne d'un changement de la mécanisation, il n'y a plus de bec basculant de bord d'attaque[34].

Fuselage et cabine

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intérieur de la cabine. Une couchette, une banquette, un meuble en ronce de noyer.
Cabine d'unSabreliner 60.

Le Sabreliner, suivant la configuration de la cabine, peut emporter de sept (NA-265 à NA-265-40) à dix passagers (NA-265-60 et modèles supérieurs)[12]. Le diamètre de fuselage est de 180 cm[35]. La cabine passager mesure 487 cm de long sur unSabreliner 40[36], 580 cm sur les versions à fuselage rallongé (à partir du 60). Laversion 75 offre une hauteur sous plafond légèrement améliorée. À l'arrière de la cabine, on trouve les toilettes et un emplacement pour les bagages[37]. La pressurisation est assurée par unprélèvement d'air moteur[38].

Empennage

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L'empennage, lui aussi dérivé de celui du F-86, est reconnaissable : le plan horizontal est attaché directement sur le fuselage, alors que sur tous les autres avions dotés de moteurs à l'arrière, on trouve un empennage soit cruciforme, soit en T, donc un plan horizontal fixé sur ladérive. C'est un moyen de reconnaître le Sabreliner par rapport à tout autre avion d'affaires[31].

Système électrique

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Chaque réacteur est associé à unemachine à courant continu réversible, qui sert de moteur pour le démarrer, puis de génératrice pour alimenter le réseau électrique principal, qui fonctionne encourant continu38 volts. La plupart des systèmes de l'avion fonctionnent en38 volts, notamment les pompes de carburant, l'essentiel de l'électronique, les équipements radio, les feux de navigation et l'éclairage intérieur. Lorsqu'une seule des deux génératrices fonctionne, certaines parties du réseau sont désactivées, sacrifiant l'alimentation des systèmes non-vitaux. Il y a aussi un réseau115 volts triphasé, alimenté depuis le réseau CC par deux onduleurs redondants. Les systèmes qui fonctionnent en courant alternatif sont notamment la climatisation, l'ordinateur de navigation, et les jauges qui mesurent la quantité de carburant. Enfin, quelques équipements fonctionnent en courant alternatif à des tensions plus basses (5 et26 volts), et sont alimentés via des transformateurs depuis le réseau115 volts. Le démarrage des moteurs peut être alimenté soit depuis le sol (prise extérieure), soit par deux batteries qui se trouvent juste derrière la cabine[39].

Cockpit, pilotage et électronique

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cockpit biplace. À l'ancienne, sans écrans.
Cockpit d'un Sabreliner 60.

Le Sabreliner requiert un équipage de deux personnes. Le cockpit est de type côte à côte, avec le pilote assis à gauche et le copilote à droite. Contrairement aux avions plus grands de la même époque (comme leBoeing 707 par exemple), le Sabreliner se passe d'unmécanicien navigant. Le copilote doit donc prendre en charge des tâches traditionnellement attribuées à ce dernier. L'instrumentation d'unSabreliner 40 est relativement minimaliste. Les commandes des systèmes électriques sont regroupées dans les panneaux au-dessus des vitres. Un journaliste aéronautique qui teste l'avion en 1999 le décrit comme un avion nerveux mais facile à maîtriser[17].

Réseau hydraulique

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Les commandes étant purement mécaniques, le réseau hydraulique a un rôle assez limité : il active la sortie et la rentrée du train d’atterrissage, les freins du train principal, les trappes des compartiments du train principal, la direction du train avant, et l'aérofrein. Il est maintenu sous pression par une seule pompe électrique. La pompe est commandée par une interrupteur actionné par la pression, ainsi elle se met en route si la pression tombe sous les18 MPa et s'arrête une fois qu'elle dépasse21 MPa. Le réservoir d'huile est maintenu sous pression par de l'air comprimé provenant du moteur. Desaccumulateurs hydrauliques permettent, en cas de panne de la pompe, de disposer d'une réserve pour l'atterrissage[40].

Système de carburant

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Sur un T-39A, la capacité de carburant est de4 095 litres. Il y a deux réservoirs principaux de1 743 litres chacun, qui occupent les ailes et le caisson central de voilure. Ils sont structurels, c'est-à-dire que leur cloison n'est autre que la surface extérieure de l'avion. Chacun est divisé en cinq sections par des cloisons, qui laissent s'écouler le carburant des ailes vers la partie centrale par gravité. Desvalves anti-retour s'assurent que le carburant ne reflue jamais vers les ailes. À l'arrière du fuselage se trouve un réservoir de carburant qui n'est pas, contrairement aux réservoirs principaux, structurel, mais de type « vessie » (réservoir souple). Son contenu s'écoule vers les réservoirs principaux via deux tubes, par gravité. Dans le bas des réservoirs principaux se trouvent lespompes centrifuges, électriques qui alimentent les moteurs. Des pompes supplémentaires permettent au besoin une alimentation croisée des moteurs (pour garder une répartition symétrique des masses en cas de panne d'un moteur ou de fuite), et le délestage de carburant[41].

Train d'atterrissage

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Letrain d'atterrissage est tricycle. Les deux jambes principales comportent une seule roue chacune, et se replient dans le fuselage. Le train, comme les trappes qui le protègent une fois replié, est actionné par le circuit hydraulique. En cas de panne du système hydraulique, le train peut sortir et se verrouiller par gravité. Le train avant (qui possède deux roues) est orientable pour les manœuvres au sol. La commande est assurée par lemanche (et non lepalonnier), qui, une fois le dispositif allumé, actionne hydrauliquement un vérin qui oriente le train. Sur les roues du train principal se trouvent desfreins à disque[42].

Liste des versions

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Prototypes

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  • Sabreliner (NA265 ou NA246) : Prototype motorisé par deux turboréacteursGeneral Electric J85-GE-X, un exemplaire construit parfois appelé de façon non officielle XT-39.
  • Sabreliner 50 (NA265-50 ou NA287) : Un exemplaire construit en 1964 comme unModèle 60 avec des moteursJT12A, utilisé comme plate-forme expérimentale pour le système de refroidissement duradôme de nez.

Versions civiles

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Liste des versions vendues aux clients civils[43],[16] :

  • Sabreliner 40 (NA265-40 ou NA282) : appareil civil de série pour11 passagers motorisé par deux Pratt & Whitney JT12A-6A ou -8, deux hublots de cabine de chaque côté,65 exemplaires construits ;
  • Sabreliner 40A (NA265-40A ou NA285) :version 40 avec une voiluremodèle 75, systèmes améliorés et deuxturbofansGeneral Electric CF700, trois hublots de cabine de chaque côté ;
  • Sabreliner 60 (NA265-60 ou NA306) :version 40 allongée pour douze passagers motorisée par deux moteurs JT12-A-8 avec inverseurs de poussée, cinq hublots de cabine de chaque côté,130 exemplaires construits de 1967 à 1978 ;
  • Sabreliner 60A :version 60 avec des améliorations aérodynamiques ;
  • Sabreliner 65 (NA265-65 ou NA465) : dérivé d'uneversion 60, avec une voilure super-critique et motorisé par deuxGarrett AiResearch TFE731-3R-1D,76 exemplaires construits ;
  • Sabreliner 75 (NA265-70 ou NA370) :version 60A avec un plafond de cabine plus haut motorisée par deux JT12A-8, neuf exemplaires construits ;
  • Sabreliner 75A (NA265-80 ou NA380), renommé ensuiteSabreliner 80 :Sabreliner 75 avec de nombreuses mises à jour de l'aérodynamique et des systèmes, motorisé par deux General Electric CF700,66 exemplaires construits ;
  • Sabreliner 80A : identique au 75A/80, sauf la voilure supercritique qui est celle du 65.
Versions civiles
Deux hublots par coté.
Sabreliner 40.
Sabreliner 40. 
Sabreliner 40A (noter le hublot supplémentaire).
Sabreliner 40A (noter le hublot supplémentaire). 
Sabreliner 60 (fuselage rallongé).
Sabreliner 60 (fuselage rallongé). 
Sabreliner 80A. Noter les hublots rectangulaires.
Sabreliner 80A. Noter les hublots rectangulaires. 

Militaires

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Versions militaires, avec leurdésignation du Département de la Défense, et entre parenthèses la désignation constructeur le cas échéant[44],[45] :

  • T-39A (NA265) : version de série initiale pour l'entraînement au pilotage dans l'United States Air Force, fondée sur le prototype du Sabreliner mais dotée d'un nez plus long et d'équipements militaires. Elle est motorisée par deux Pratt & Whitney J60-P3,143 exemplaires construits ;
  • CT-39A : T-39A modifié en transport de passagers ou de fret. Elle est motorisée par deux P&W J60-P-3/-3A ;
  • NT-39A : un T-39A modifié pour tester les systèmes électroniques ;
  • T-39B (NA270 ou NA265-20) : version destinée à l'entraînement au système radar pour l'US Air Force. Elle est équipée d'unradar doppler, six exemplaires construits ;
  • T-39D (NA265-20 ou NA277) : version destinée à l'entraînement au système radar pour l'United States Navy. Elle est équipée d'un radar AN/APQ-94 pour l'entraînement des navigateurs à l'interception par radar et d'un radar AN/APQ-126 pour l'entraînement des navigateurs-bombardiers. La version était désignée T3J-1 avant 1962,42 appareils construits ;
  • CT-39E : version de transport de l'US Navy, motorisée par deux JT12A-8 (désigné VT-39E avant 1962), sept appareils modifiés ;
  • T-39F : version d'entraînement d'équipages à laguerre électronique, conversion de T-39A pour l'US Air Force ;
  • CT-39G : version de transport de l'US Navy fondé sur la version à fuselage allongéSabreliner 60. Elle est motorisée par deux réacteurs JT12 équipés d'inverseurs de poussée, treize exemplaires construits ;
  • T-39G : CT-39G modifiés pour l'entraînement des navigateurs ;
  • T-39N : avions d'entraînement de l'US Navy pour les navigateurs.

Carrière dans les forces armées américaines

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l'avion est peint de culeurs kaki-brun, dans un motif évoquant les véhicules militaires terrestres.
Sabreliner avec une peinture de camouflage

Le Sabreliner est largement utilisé jusqu'auxannées 1980 dans les forces armées américaines, USAF mais aussiUS Navy. L'USAF signifie la première commande de série à NAA en, au total, elle prend livraison de143 T-39A et6 T-39B. Leur vocation prioritaire est la formation (d'où le préfixe T pourtrainer), mais ils ont aussi un rôle de transport de personnel (notamment pour les officiers) et de cargo léger. Beaucoup de ces appareils sont ensuite modifiés en configurations plus spécialisées. La Navy, de son côté, prend livraison de62 appareils, qui jouent des rôles similaires dans l'aéronavale. Tous les Sabreliner militaires sont proches duSabreliner 40 civil, à l'exception des CT-39G, qui sont les treize derniers exemplaires livrés à l'US Navy (dans la première moitié desannées 1970) et sont dérivés duSabreliner 60[45],[46].

Une troisième branche des forces armées américaines s'est intéressée au modèle. En 1971, laUnited States Coast Guard lance un programme pour l'achat d'avions de surveillance. NAA propose un dérivé du Sabreliner et remporte le contrat. Cependant, lecongrès casse l'accord jugé anticoncurrentiel et, finalement, c'estDassault qui remporte le marché avec41Falcon 20 livrés à partir de 1982[47].

Pendant laGuerre du Viêt Nam, les T-39 de l'USAF sont beaucoup utilisés comme appareils de liaison. Ils relientSaigon aux bases avancées, servant aussi bien au transport des officiers, que de matériel dont les films photographiques venant desappareils de reconnaissance[48].

avion en exposition. Son nez est très différent de celui des autres Sabreliner, bien plus long et pointu
T-39D avec un nez de F/A-18.

Des T-39 sont modifiés pour des essais dans le cadre de différents programmes de développement. Par exemple, un avion de la Navy est affecté au développement duMcDonnell Douglas F/A-18 Hornet, et reçoit le nez et le radar de ce chasseur, il est utilisé en support pendant tout le programme de développement, puis comme appareil de formation[49].

La plupart des T-39 de l'USAF sont retirés dans lesannées 1980 : 135 figurent à l'inventaire en 1983, et seulement 22 en 1985. Les derniers appareils ne sont retirés que très graduellement, jusqu'en 2002[50]. Beaucoup de T-39 de l'USAF et la Navy sont revendus sur le marché civil après leur retrait du service, en général à des prix très bas, du fait de leur nombre d'heures de vol[51].

Carrière militaire dans d'autres pays

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cabine d'un sabreliner, deux hommes en apesanteur.
Expérience zero-g dans un Sabreliner équatorien.

LaForce aérienne équatorienne fait l'acquisition de Sabreliner de plusieurs versions. UnSabreliner 40 est utilisé, en 2008, par l'EXA (Agence Spatiale Civile Équatorienne) pour une campagne devols paraboliques pour des essais enmicrogravité[52].

LaForce aérienne bolivienne prend livraison d'unSabreliner 65 en 1976, immatriculéFAB 001, cet appareil sert d'avion présidentiel jusqu'au début desannées 2010[53].

L'armée de l'air suédoise a utilisé deux Sabreliner, achetés d'occasion, reçus en 1980 et 1982 et désignés localement Tp86. Ces deux appareils ont principalement été utilisés dans des essais en vol de radars, systèmes d'armes, etc., y compris dans le cadre du programmeGripen[54].

Des Sabreliner sont aussi utilisés par les forces armées de l'Argentine[55] et duMexique[56].

Carrière civile

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Le Sabreliner s'est révélé être un appareil d'une très bonne longévité : en 2013,232 exemplaires sont encore en service[57].

Transport à la demande

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Les Sabreliner sont utilisés par de nombreuses compagnies d'avion-taxi et de transport à la demande. Beaucoup s'en séparent au cours des années, mais trois compagnies de ce type utilisent encore des Sabreliner en 2022 : deux aux États-Unis (American Air Charter et My Corporate Jet) et une au Mexique (Vigo Jet)[58].

Comme avion d'affaires utilisé en interne

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De nombreuses multinationales, principalement américaines, possèdent, dans lesannées 1970 et 1980, un Sabreliner utilisé pour les déplacements de leur direction, notamment[45] :

Compagnies cargo

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Sabreliner utilisé pour le transport de colis, Mexique, 2013.

Les Sabreliner sont aussi utilisés, avec une porte cargo, comme avion de transport léger pour le fret à haute valeur ajoutée, notamment le transport express de colis, particulièrement auMexique. Ainsi, la compagnie mexicaine de transport de colis Jett Paqueteria a possédé toute une flotte, la plupart étant des T-39 provenant des forces armées américaines. Six de ses appareils sont détruits dans l'effondrement d'un hangar en 2003[59].

Autres entreprises et administrations

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UnSabreliner 50, après avoir été utilisé pendant vingt ans par des opérateurs privés, revient dans le groupe Rockwell au milieu desannées 1980. Cet avion sert pour les essais en vol d'équipements électroniques, capteurs, antennes, radars, etc., développés par le groupe. Il est utilisé jusqu'en 2013[60].

La National Test Pilot School, enCalifornie, est la seule institution privée au monde qui forme despilotes d'essais. Son parc d'avions comporte encore, en 2022, un Sabreliner[61]. Lapatrouille acrobatique privée Patriot Jet Teams, basée àByron en Californie, utilise deux Sabreliner, aussi bien comme participants aux démonstrations (l'avion étant homologué pour la voltige) que comme avion de soutien logistique[62].

Le pasteur Carlos Luna, dirigeant d'une Églisenéo-pentecôtisteguatémaltèque, utilise encore en 2018 unSabreliner 65[63].

Un autre utilisateur civil important du modèle est laFederal Aviation Administration. L'agence de régulation du transport américaine possède en effet jusqu'à vingt Sabreliner. Ils sont utilisés pour les missions d'inspection par des équipes de la FAA, pour s'assurer de la conformité aux normes des aides à la navigation et ducontrôle aérien, aux États-Unis, mais aussi sur les lignes internationales empruntées par des compagnies américaines. Ces avions sont utilisés desannées 1960 auxannées 1980[64].

Le pilote italien Riccardo Mortara (connu pour avoir été le pilote d'Alfred Sirven puis le responsable de l'aviation du colonelKhalifa Haftar en Libye) et son équipage ont établi aux commandes d'unSabreliner 65 un record mondial de tour du monde avec escales dans la catégorie des avions civils de neuf à douze tonnes. Ce record, à67 heures, a été réalisé en, au départ et à l'arrivée deGenève[65].

Organisations clandestines

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L'organisation terroristeAl-Qaïda a aussi fait usage d'un Sabreliner. Cet appareil est un T-39A réformé par l'USAF et acheté légalement aux enchères, en 1992, par Essam al-Ridi, pilote égyptien agissant comme prête-nom d'Oussama ben Laden. Après une longue période de stationnement auSoudan, cet avion est gravement endommagé dans un accident au décollage, et n'a jamais été réparé. Al-Qaïda comptait s'en servir pour transporter des missilesStinger[66].

Dans le registre des utilisateurs illégaux, l'avion a aussi trouvé usage chez lescartels de la drogue.Amado Carrillo Fuentes en a par exemple possédé deux[67].

Accidents

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Seuls les accidents mortels sont reportés ici.

Acte de guerre

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stèle, gerbe de fleurs.
Mémorial près de Vogelsberg, là où l'avion a été abattu en 1964.

Le, un T-39 de l'USAF menant un vol d'entraînement a été abattu au-dessus d'Erfurt (alors enRDA) par unMiG-19 soviétique ; les trois membres d'équipage ont été tués[68],[69].

Article détaillé :Incident du T-39 de 1964.

Accidents au décollage ou à l'atterrissage

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  • Le, à l'aéroport du Paine Field, un Sabreliner de l'USAF, victime d'une panne hydraulique, sort de piste à l'atterrissage, tuant ses deux occupants[70].
  • Le, un CT-39A de l'USAF s'écrase dans une forêt, à l'approche deLangley Air Force Base, dans des conditions météo difficiles. Pas de survivant parmi ses six occupants[71].
  • Le, unSabreliner 60 appartenant àContinental Airlines s'écrase après le décollage d'un petit aéroport du Colorado, Montrose Regional Airport, à la suite d'un déploiement inopiné de l'inverseur de poussée gauche, tuant ses deux pilotes[72].
  • Le, unSabreliner 75A appartenant àGeneral Motors s'écrase à l'approche de l'aéroport de Pontiac, tuant un de ses deux pilotes[73].
  • Le, à l'aéroport international de Wilkes-Barre/Scranton, un Sabreliner de l'USAF sort de piste à l'atterrissage, il prend feu, il n'y a aucun survivant parmi les cinq personnes à bord[74].
  • Le, unSabreliner 75A de l'armée de l'air équatorienne s'écrase sur une zone résidentielle à l'approche de l'aéroport international Mariscal Sucre de Quito, tuant ses dix occupants et trois personnes au sol[75].
  • Le, un Sabreliner transportant des colis percute le sol pendant l'approche de l'aéroport international de Culiacán, tuant les deux pilotes[76].
  • Le, un Sabreliner cargo (ex CT-39A militaire racheté par un opérateur civil) sort de piste au décollage de l'aéroport international de Culiacán (Mexique), tuant ses trois occupants. L'accident est dû à une mauvaise préparation du décollage, précipité par la fermeture de l'aéroport en raison d'une visite présidentielle[77].
  • Le, les autorités du Guatemala découvrent l'épave d'un avion qui s'est écrasé dans une région isolée, au cours d'un vol clandestin, apparemment en approchant un aérodrome illégal. Un corps est retrouvé à bord, ainsi qu'une importantequantité de drogue[78].

Collisions aériennes

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  • Le, un Sabreliner et unC-47, tous deux avions de l'USAF, sont détruits dans unecollision aérienne au-dessus desPhilippines, tuant tous leurs occupants (respectivement deux et cinq)[79].
  • Le, un T-39A de l'US Air Force et unSkyhawk de la Navy sont détruits dans une collision au-dessus de laCaroline du Nord[80].
  • Le, au-dessus duColorado, un T-39A de l'US Air Force percute la queue d'un ravitailleurBoeing KC-135 Stratotanker et s'écrase, tuant ses sept occupants. Le KC-135, qui n'a pas subi de dommages vitaux, peut se poser[81].
  • Le, deux T-39N de la Navy entrent en collision pendant une mission d’entraînement, tuant tous leurs occupants (respectivement trois et quatre), au-dessus duGolfe du Mexique[82].

Autres accidents en vol

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  • Le, près deMadrid, un instructeur de l'USAF se tue à bord d'un T-39 qu'il avait pris pour un vol non-autorisé[83].
  • Le, un avion de la Navy est perdu avec ses cinq occupants pendant un vol d'exercice en Californie, pour des raisons inconnues[84].
  • Le, unSabreliner 40 de laForce aérienne équatoriennepercute une montagne près deQuito, tuant ses onze occupants[85].
  • Le, unSabreliner 60 d'un opérateur privé mexicain percute une montagne pendant la phase de descente vers l'aéroport de Chihuahua, tuant ses onze occupants[86].
  • Le, lors d'uneapproche nocturne de l'aéroport de Molokai (Kaunakakai,Hawaï), unSabreliner 65 d'une petite compagnie d'avion-taxi percute une montagne, tuant ses six occupants[87].
  • Le, un T-39N de l'US Navy s'écrase enGéorgie, quatre morts[88].
  • Le, unSabreliner 60 affrété pour le compte de l'US Navy est détruit dans une collision en vol contre unCessna 172[89].
  • Le, unSabreliner 65 d'une compagnie d'avion-taxi s'écrase dans le Mississippi, tuant ses deux pilotes et son passager, apparemment à la suite d'une défaillance électrique[90].
  • Le, unSabreliner 75A survole le Venezuela sans être en règle (pas d'indicatif radio, pas de plan de vol). Il est intercepté, mais pendant sa descente, le pilote perd le contrôle et l'avion s'écrase sur une place, les deux occupants meurent. Il s'agissait d'un vol clandestin, probablement lié autrafic de stupéfiants[91].

Appareils exposés

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De nombreux Sabreliner ayant appartenu à l'USAF et à l'US Navy sont exposés dans des musées américains à qui ils ont été donnés une fois réformés[92],[93]. Quelques appareils sont également exposés dans d'autres pays :

Carte
Sabreliner en exposition

Notes et références

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Bibliographie

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Voir aussi

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Avions comparables

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Liens externes

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