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Nom de règne des papes

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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?
En latin : laliste des papes enterrés sous labasilique Saint-Pierre àRome (Saint-Siège).

Unnom de règne est adoptépar lepape nouvellement élu à l’issue duconclave lorsque ledoyen du Collège des cardinaux[note 1] lui demande« Acceptez-vous votre élection canonique comme souverain pontife ? » (en latinAcceptasne electionem de te canonice factam in Summum Pontificem ?). Le conclave prend fin une fois que le souverain pontife a répondu favorablement à cette question du doyen puis a choisi sonnom de règne à la suite de la question« De quel nom voulez-vous être appelé ? » (en latinQuo nomine vis vocari ?)

Le nom du nouveaupape est proclamé à la fouleromaine par lecardinal protodiacre depuis lebalcon central de labasilique Saint-Pierre auVatican, selon la locutionHabemus papam :

« Annuntio vobis gaudium magnum :habemus Papam, eminentissimum ac reverendissimum Dominum, Dominum[nom de baptême de l’élu], Sanctae Romanae Ecclesiae Cardinalem[nom de famille de l’élu], qui sibi nomen imposuit[nom et éventuellement numéro de règne de l’élu]. »

« Je vous annonce une grande joie : nous avons un Pape, le très éminent et très révérend Seigneur, Monseigneur[nom de baptême de l’élu],cardinal de la sainte Église romaine[nom de famille de l’élu], qui s’est donné le nom de[nom et éventuellement numéro de règne de l’élu]. »

Ce nom de règne est désormais le seul nom sous lequel sera désigné le nouveau pape pendant toute la durée de son pontificat, c’est-à-dire en principe, jusqu’à la fin de sa vie. La coutume de changer de nom en montant sur le trône pontifical ne date pas des origines de la fonction pontificale, mais, en accordant les noms des papes modernes avec les anciens, en respectant une unité de style dans lanomenclature de tous les papes depuis les origines, elle contribue à sa manière à la pérennité de cette institution.

Sens religieux des changements de nom

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Dans l'Ancien Testament comme dans le Nouveau, les changements de nom sont des signes de conversion, d'élection par Dieu et d'attribution d'une mission nouvelle. Dans la Bible, Abram devientAbraham (Genèse 17:5),Jacob devientIsraël, Hoshea devient Yehoshua (Josué), Simon devientPierre et Saul devientPaul.

L'usage des changements de nom se développe à partir duIIIe siècle dans la tradition monastique. C'est à l'occasion de laprofession des vœux monastiques que lepostulant reçoit de son supérieur un nouveau nom.

En Orient, chaque évêque reçoit un nouveau nom, différent de son nom de baptême. Cette réception a lieu généralement lors de la prise d'habit monastique. Le changement de nom des papes est une survivance en Occident de cette pratique qui est générale en Orient. Mais pour les papes, le nom ne peut pas être reçu d'un supérieur puisque, de par son élection, il n'a plus de supérieur parmi ses contemporains.

Formes et variantes des noms des papes

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Les noms des papes varient d’une langue à l’autre. Il est d’usage de « traduire » ces noms par leur équivalent dans les langues vernaculaires. Ainsi, un pape appeléIoannes enlatin ouΙωάννης /Ioánnis engrec est appeléJean enfrançais,John enanglais,Giovanni enitalien,Johannes enallemand,János enhongrois,Juan enespagnol...

Des noms et des langues

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De telles « traductions » ne sont pas toujours possibles. Certains prénoms gardent en français leur forme latine ou grecque, faute d’équivalent :Lucius,Hormisdas,Honorius,Donus,Sisinnius, etc.

Dans les langues des cultures non catholiques, les noms utilisés pour désigner les papes sont souvent empruntés à d’autres langues. Enturc, il est d’usage de désigner les papes par leur nom français précédé du numéro etJean-PaulII etBenoîtXVI sont appelés généralementikinci Jean-Paul etonaltıncı Benoît ; cependant l’anglais gagne du terrain, et on trouve de plus en plus souvent les formesikinci John Paul etonaltıncı Benedict. On peut même trouver des formes en latin ou en italien. De plus, ces formes sont parfois écrites en respectant l’orthographe d’origine, parfois écrites phonétiquementJan Pol,Benedikt...[réf. souhaitée]

La domination culturelle d’un État sur un autre influe sur les noms. Enazéri, langue très proche du turc, on utilise les nomsrusses etJean-PaulII s'appelleikinci İoann Pavel, à comparer avec la forme russeИоанн Павел второй (Ioann Pavel vtoroï). Entagalog ouphilippin, langue officielle desPhilippines, les noms des papes sont identiques aux nomsespagnols. Dans les pays du nord de l’Europe de traditionprotestante, les noms latins des papes sont le plus souvent repris tels quels, même si des équivalents existent dans la langue locale.

Le christianisme étant implanté de longue date dans certains pays arabes, les noms des saints orthodoxes et catholiques, et donc ceux des papes, existent en languearabe. Ces noms sont parfois différents de leur équivalent dans la tradition musulmane : « Jean » se traduit en arabe parيوحنّا,yūḥannā si c’est le nom d’un chrétien, donc d'un pape, mais les musulmans, seuls, appellerontيحيیyaḥyā le prophètesaint Jean-Baptiste.

Ambiguïté de certains noms

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Même dans les listes « officielles » en latin il peut arriver que certains noms différents mais de consonance ou de sens voisins aient été confondusa posteriori, occasionnant des simplifications ou des erreurs. Ainsi, les trois premiers papesSixte de l’Antiquité semblent avoir porté le nom grec deXystos qui signifie étymologiquement « lisse », ou peut-être leprænomen (prénom latin)Sextus signifiant « sixième (né) ». Les deux ont été confondus en un nom unique,Sixtus, et ce nom a ensuite été repris par deux autres papes durant laRenaissance.

Le même « mélange » s’est produit pour des raisons de consonance pour les « Martin » et les « Marin » (voirplus bas). Cette confusion est cependant perçue aujourd’hui comme une erreur et les deux noms, maintenant considérés comme distincts, suivent chacun leur numérotation propre.

De615 à618 a régné un pape nommé en latinDeusdedit, ce qui signifie exactement « Dieu a donné ». De672 à675 a régné un autre pape dont le nom latinAdeodatus signifie sensiblement la même chose. On a pris l’habitude depuis de considérer ces deux noms comme des variantes du même, et d’appeler ces deux papes dans les listes en latinAdeodatus primus etAdeodatus secundus. Ces noms sont le plus souvent francisés enAdéodatIer etAdéodatII, mais dans certaines listes, le premier est parfois appelé « Dieudonné » et le second « Adéodat ». On trouve aussi parfois les formes « DieudonnéIer » et « DieudonnéII ».

Le cas du troisième pape, appelé « Clet » ou « Anaclet » selon les sources, est détaillé à l’articleAnaclet.

Histoire

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Noms des premiers papes

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SimonPierre, apôtre et premier pape, peint parRubens.

On ne sait pas grand-chose des premiers papes, et le peu qu’on en sait se réduit bien souvent à leur nom.

On pense généralement que les premiers papes nous sont connus sous leur vrai nom. Rien ne permet de l’affirmer, vu la pauvreté des sources. D'après l’Évangile selon Matthieu, l’apôtrePierre était nommé « Simon fils de Jonas » avant que leChrist ne le renomme par une phrase qui, pour les catholiques, fonde également l’institution de la papauté qui lui est confiée :

« σὺ εἶ Πέτρος, καὶ ἐπὶ ταύτῃ τῇ πέτρᾳ οἰκοδομήσω μου τὴν ἐκκλησίαν. »
« Tu es Petrus, et super hanc petram aedificabo Ecclesiam meam. » (Vulgate)
« Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. »

De ses successeurs immédiats, on ne sait pas grand-chose. Il y a un certain flou dans la liste des premiers papes, selon les sources, en particulier sur les dates de leur règne et sur le nom et la place chronologique du papeAnaclet que d’autres appellent « Clet ».

Les premiers papes pouvaient être d’originejuive, latine, grecque, ou originaires duMoyen-Orient, d’Afrique du Nord ou de toute autre partie de l’Empire romain ; pourtant, les noms qui nous sont parvenus d’eux sont presque toujourslatins ougrecs, langues officielles de l’Empire. On peut penser que ces noms sont des traductions de leur nom originel, ou bien que ces personnes étant des citoyens romains sans être forcément ethniquement des latins avaient un nom usuel dans leur langue et un nom officiel en grec ou latin. Certains d’entre eux avaient peut-être même déjà eu l’occasion de changer de nom en entrant en religion bien avant de devenir pape. Les noms latins qui nous sont restés sont indifféremment desprænomina, desnomina ou descognomina, c’est-à-dire des prénoms, des noms de famille ou des surnoms, sans qu’on en sache la raison.

Seuls deux noms de papes sont d’origine hébraïque, mais ils sont tirés duNouveau Testament et ils apparaissent très tardivement, à une époque où le christianisme est déjà tout à fait séparé du judaïsme. Ces noms sont « Jean » (en523, du prophètesaint Jean-Baptiste) et « Zacharie » (en741, de saintZacharie, père du précédent). Enfin, seuls deux papes semblent avoir porté un nom germanique :Landon, auXe siècle etFrançois en 2013, bien que ce dernier ait choisi un prénom qui possède une origine partagée germanique et latine. Par ailleurs Landon est également le dernier pape avant François également (si on excepteJean-PaulIer dont le nom de règne rend hommage à ses deux prédécesseurs immédiats) à porter un nom inédit ; après lui, les papes porteront toujours un nom porté par au moins un de leurs prédécesseurs et bien vite apparaîtra l’habitude du changement systématique de nom.

Les premiers papes furent presque tous considérés commesaints jusqu’auVIe siècle. De ce fait, les noms sous lesquels ils sont connus devinrent par la suite des prénoms de baptême pour les générations suivantes, et beaucoup sont encore donnés de nos jours.

Origine du changement de nom des papes

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Le premier cas attesté de changement de nom est un dénomméMercurius, élu pape en533, qui, pour ne pas règner sous le nom d’un dieu païen, a pris le nom deJeanII[1]. Cela s’est reproduit lorsqu’un homme portant le nom d’un dieu ou d’un empereurpaïen était élu : en955, un dénommé Octavien est devenu pape sous le nom deJeanXII[2].

En983, Pierre Campanora devint pape sous le nom deJeanXIV. La raison cette fois-ci était qu’il ne voulait pas qu’il y eût un autre pape Pierre que saintPierre l’apôtre et premier pape. Les quelques autresPierre qui accéderont à la papauté changeront toujours de nom pour cette raison.

Peu après, dès996, fut élu le premier pape d’origine germanique, Bruno de Carinthie. Lui succéda en999 le premier pape français, Gerbert d’Aurillac. Tous deux portaient des prénoms germaniques tout à fait étrangers à la tradition papale (malgré un précédent,Landon qui portait aussi un prénom germanique bien qu’étant originaire d’Italie). Ils en changèrent donc et devinrent respectivementGrégoireV etSylvestreII. À cette époque, les prénoms germaniques étaient déjà très répandus, et pas seulement en pays germaniques. Désormais, tous ceux qui en portaient changèrent de nom en devenant pape. Les seules exceptions ne concernent que desantipapes duXIe siècle qui ne nous sont connus que sous leur nom germanique d’origine :Thierry etAlbert.

Pour toutes ces raisons, la nécessité de changer de nom concernait déjà la plupart des papes à la fin duXe siècle, mais cette coutume s’établit dès lors pour tous les papes, quel que soit leur nom d’origine. On y trouva une signification symbolique : le nouveau pape n’est plus le même homme qu’avant son avènement et son nom ne saurait être le même. C’était donner une importance nouvelle à cet avènement, bien qu’il n’ait jamais été reconnu comme unsacrement au même titre que l’ordination d’unprêtre ou la consécration d’unévêque.

Jusqu’à la fin duXIIe siècle approximativement, on était considéré comme pape non pas dès l’instant de l’élection comme c’est le cas aujourd’hui, mais à partir de l’intronisation (appelée plus tard « couronnement »). Celle-ci était indispensable pour plusieurs raisons, en particulier parce qu’il fallait attendre l’assentiment de l’empereur, mais aussi parce que de nombreux élus n’étaient pasévêques, ni mêmeprêtres et devaient donc être ordonnés avant toute prise de fonction. Le papeGrégoireVII élu en1073 insistait encore sur le fait que c’est l’intronisation qui fait le pape. En raison de situations politiques souvent chaotiques, certains papes élus mirent beaucoup de temps avant d’être intronisés, parfois plus d’un an. L’évêqueGuibert de Ravenne, désigné pape (mais aujourd’hui considéré comme antipape) par l’empereur en1080, ne put être intronisé à Rome qu’en1084 : pendant ces quatre années, il ne se considéra lui-même que comme un « pape élu » et non un pape en exercice. Il ne choisit son nom de règne,ClémentIII, qu’au moment de son intronisation. On peut donc supposer que si ses deux successeurs immédiats, les antipapes Thierry et Albert, n’ont pas changé de nom, c’est tout simplement parce qu’ils n’ont pas été intronisés, ou bien que leur intronisation clandestine n’a pas laissé de trace historique du nom qu’ils choisirent.

Depuis996, seuls deux papes ont conservé leur prénom d’origine : Adrian Florensz Dedal est devenuAdrienVI en1522 et Marcello Cervini est devenuMarcelII en1555. Giuliano della Rovere aurait peut-être souhaité en faire autant en1503, mais le nom deJulien n’avait jamais été porté par un pape avant lui. Il se contenta donc deJules, nom déjà porté une fois, et devint le papeJulesII. À l’époque de Landon, la papauté était confisquée par quelques familles romaines, dont celle desThéophylactes, et les noms qui en sortaient étaient bien peu variés. Quand peu après le changement de nom devint un usage, tous les papes respectèrent le principe de reprendre un nom déjà porté avant eux par au moins un pape, jusqu’àFrançois en 2013 (le cas deJean-PaulIer en1978 est particulier, car il choisit ce prénom pour se placer dans la continuité de ses deux prédécesseurs, les papesJeanXXIII etPaulVI. Il fut de ce fait le premier pape à porter un nom double)[2].

Signification du nom de règne

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Le nom de règne choisi par un nouveau pape peut avoir mille significations, et la raison du choix de beaucoup d’entre eux nous est inconnue. Le nouveau pape peut choisir de rendre hommage à unsaint en particulier, à un parent ou à un prédécesseur, voire à une église où il a officié. Et, pourquoi pas, à plusieurs personnes à la fois portant le même prénom.

Lorsque Gerbert d’Aurillac devint le pape de l’an1000, il choisit le nom deSylvestreII en référence àSylvestreIer, pape sous l’empereurConstantinIer qui reconnut le christianisme comme religion de l’Empire romain. De nombreux papes choisirent en référence un lointain et glorieux prédécesseur, par exempleGrégoireIer ouLéonIer, au détriment des noms de prédécesseurs plus immédiats, parfois avec la volonté de redorer la fonction papale victime des règnes précédents. En particulier, après la période de grande décadence de la papauté duXe siècle à la première moitié duXIe siècle, où les noms les plus portés étaientJean,Benoît,Léon etÉtienne, vint une période de réforme appelée généralementréforme grégorienne en référence àGrégoireVII, bien qu’elle s’amorçât avant le règne de celui-ci. En réaction avec les papes de la période précédente, de nombreux prénoms d’anciens papes furent exhumés, et la liste des papes de1046 à1145 montre un nombre impressionnant de noms suivis du numéralII. Ces prénoms (ainsi que celui deGrégoire) furent réemployés au siècle suivant, puis encore ensuite, d’où une nouvelle série des mêmes noms suivis du numéralIII, puisIV, avant que ce système se délite de lui-même à la « générationV ». Les turpitudes de la période desThéophylactes étant oubliées, les prénomsJean etBenoît revinrent à la mode. En revanche,Léon dut attendre encore quelques siècles avant de réapparaître, etÉtienne ne fut jamais réutilisé, peut-être en raison du problème de numérotation lié à ce nom.

Durant la période duGrand Schisme d’Occident, les papes de Rome, d’Avignon et dePise choisirent des prénoms bien distincts. Après la réunification de la papauté, les papes choisirent dans un premier temps d’exclure les noms des papes des trois anciennes obédiences et exhumèrent des noms tombés en désuétude, le premier d’entre eux choisissant son nom en seule référence au saint du calendrier au, jour de son élection : saintMartin de Tours. Il devint le papeMartinV.

À la période de laRenaissance, de nombreux prénoms différents furent employés, certains habituels, d’autres anciens et tombés en désuétude, sans autre limite que de choisir toujours un prénom déjà porté au moins une fois. Certains allèrent jusqu’à conserver leur prénom de baptême :AdrienVI,MarcelII et, avec une altération minime,JulesII. Un autre abrégea son nom de famille : le cardinal Piccolomini devint le papePieII. Rodrigo Borgia choisit de s’appelerAlexandreVI en référence avouée àAlexandre le Grand deMacédoine ; la Renaissance permettant les références à l’Antiquité païenne.

Certains élus reprirent tout simplement le nom d’un précédent pape membre de leur famille. SiPieIII était le neveu dePieII,HonoriusIV était le petit-neveu d’HonoriusIII etLéonXI le petit-neveu deLéonX.

Les écarts de plus de 500 ans entre deux noms de règne consécutifs

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Noms des papesÉcartFin du précédent pontificatDébut du pontificat suivant
PieIer etPieIIenv. 1 303 ansenv.1551458
MarcelIer etMarcelII1 246 ans3091555
JulesIer etJulesII1 151 ans3521503
SixteIII etSixteIV1 031 ans4401471
ClémentIer etClémentIIenv. 949 ansenv.971046
AlexandreIer etAlexandreIIenv. 946 ansenv.1151061
CalixteIer etCalixteIIenv. 897 ansenv.2221119
LuciusIer etLuciusII890 ans2541144
UrbainIer etUrbainIIenv. 858 ansenv.2301088
VictorIer etVictorIIenv. 856 ansenv.1991055
InnocentIer etInnocentII713 ans4171130
CélestinIer etCélestinII711 ans4321143
PaulIer etPaulII697 ans7671464
SylvestreIer etSylvestreII664 ans335999
DamaseIer etDamaseII633 ans3841047
JeanXXII etJeanXXIII624 ans13341958
GélaseIer etGélaseII622 ans4961118

Ce tableau montre les écarts de plus de 500 ans entre deux noms de règne consécutifs. La plupart du temps, ces écarts sont entre le premier pape qui choisit un nouveau nom et le second qui choisit le même. Sur un écart de plus de 500 ans, il n'y a que les Sixte et les Jean qui ne sont pas premier et deuxième porteur du nom.

Lapietas

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Mais depuis que les papes changent de nom au moment de leur accession au pontificat, la raison la plus souvent invoquée pour un changement de nom est une référence à un prédécesseur pas trop lointain envers lequel le nouvel élu entend exprimer sa gratitude pour des raisons personnelles. On a appelé cette coutumepietas, ce qui signifiela piété en latin[2].

De plus en plus souvent, des papes nouvellement élus choisirent le nom du pape qui les avait fait cardinaux, ou grâce auquel ils étaient montés en grade dans la hiérarchie. AinsiClémentXIV avait été nommé cardinal parClémentXIII, lui-même fait cardinal parClémentXII, lui-même fait cardinal parClémentXI.ClémentX avait déjà été créé cardinal par son prédécesseur immédiatClémentIX.

D’autres hommages sont plus subtils, certains élus honorant la mémoire d’un pape ayant aidé leur famille ou, dans l’autre sens, dont la famille avait permis leur élection.AlexandreVIII fut élu grâce à l’influence déterminante du cardinal Flavio Chigi, neveu du papeAlexandreVII (les deux Alexandre avaient par ailleurs été nommés cardinaux le même jour). La systématisation de ce système à partir duXVIe siècle a conduit à un grand appauvrissement des noms de papes et, de fait, les quatorze papes qui se sont succédé de1644 à1774 n’ont porté que quatre prénoms différents.

La basilique Saints-Jean-et-Paul de Venise est-elle à l’origine du nom des deux papes Jean-Paul ?

Les papes contemporains

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  • JeanXXIII. Élu à la succession dePieXII le, Angelo Roncalli choisit le nom deJeanXXIII, exhumant ainsi un nom qui n’avait plus été porté depuis des siècles.
  • PaulVI. Giovanni Battista Montini est élu pape le.

Les papes suivants ont pris l’habitude de rendre hommage à leurs prédécesseurs récents :

Numérotation des papes

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Origine

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Le sceau du papeGrégoireVII (10731085) porte son numéro.

Lorsque tous les papes portaient des noms différents, il n’y avait pas de problème de confusion dans leslistes. En l’an257, Sixte, qu’on appelle aujourd’huiSixteII, était le premier pape à porter un nom déjà utilisé. Cela se reproduisit de plus en plus souvent, jusqu’en913Landon fut le dernier pape à porter un nom inédit jusqu'àJean-PaulIer.

À partir dePélageII (579590), pour distinguer deux papes du même nom ayant régné l’un peu après l’autre, on adjoignit le motjunior au second. Puis, lorsqu’il y eut trois papes du même nom, on ajoutasecundus junior... Pour éviter les confusions occasionnées par ce système compliqué, on commença occasionnellement, dèsGrégoireIII (731741), à ajouter un numéro au nom du pape, mais cette coutume ne fut la règle sur les documents officiels qu’à partir duXe siècle[2]. Cette coutume est donc à peu près contemporaine du changement systématique de nom des papes. À partir deLéonIX (10491054), le numéro apparaît aussi sur lesbulles pontificales (sceaux) et sur l’Anneau du pêcheur.

Les papes ayant régné avant l’adoption de cette numérotation ont été numérotésa posteriori, par commodité. Les papes portant un nom jamais réutilisé depuis n’ont pas été numérotés puisque c’est inutile ; cependant, quand en1978 Albino Luciani, devenu pape, a choisi de porter un prénom inédit, le premier depuisLandon (913914), il a porté le numéroIer de son vivant[3], suivant en cela l’usage moderne des rois européens (voir par exempleLouis-PhilippeIer,MichelIer ouJuanCarlosIer) : il est devenu le papeJean-PaulIer avant même qu’il y ait eu un papeJean-PaulII.François est ostensiblement revenu à l'usage ancien[4].

Lesantipapes antérieurs à l’adoption de cette coutume n’ont généralement pas été numérotésa posteriori, exceptions faites deFélixII — qui, bien que n’étant pas considéré comme pape légitime, a longtemps été pris par erreur pour un saint et, à ce titre, est longtemps resté sur les listes — et des antipapesBonifaceVII etJeanXVI, ce qui a provoqué des erreurs dans la numérotation des papes postérieurs portant les mêmes noms... à moins que leur numérotationa posteriori n’ait été faite que pour justifier ces erreurs.

Les antipapes postérieurs à l’adoption de la numérotation ont adopté en tout point cette coutume puisqu’ils se considéraient comme des papes légitimes. Mais n’étant pas reconnus par l’Église, leur nom et numéro ont été considérés comme toujours disponibles et, quand un pape légitime plus récent reprenait le même nom, il reprenait le numéro avec. Pendant leGrand Schisme d’Occident, par exemple, des antipapes appelésClémentVII,BenoîtXIII,JeanXXIII,ClémentVIII ont régné, ce qui n’a pas empêché plus tard les papes légitimesClémentVII,ClémentVIII,BenoîtXIII etJeanXXIII de porter à leur tour les mêmes noms et numéros.

Anomalies de numérotation

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Si l’on observe laliste des papes la plus admise, on constate quelques anomalies dans la numérotation de certains noms. La plupart sont dues à desantipapes un temps considérés comme légitimes, mais d’autres sont de simples erreurs.

L’antipapeJeanXXIII (14101415).

Tableau synoptique des noms de papes utilisés

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DePierre àLéon XIV, laliste de l’Annuario pontificio compte 267 papes. Toutefois, elle compte trois foisBenoîtIX qui a été élu pape une première fois à l’âge de 12 ou 20 ans selon les sources, puis a été détrôné, est redevenu pape, a vendu sa charge àGrégoireVI, est redevenu encore pape, a une nouvelle fois été chassé, puis a été excommunié et, selon une légende sans fondement historique, se serait fait moine pour expier ses fautes.

De même, la liste compte comme légitimes à la foisLéonVIII etBenoîtV qui ont pourtant régné en même temps et étaient rivaux. Elle exclut en revanche lespapes d’Avignon et les papes dePise qui, durant leGrand Schisme d’Occident étaient rivaux des papes de Rome.

Liste actuelle

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En prenant en compte ces bizarreries, il y a 267 papes légitimes, dont les noms se répartissent de la façon suivante :

JeanIerIIIIIIVVVIVIIVIIIIXXXIXIIXIIIXIVXVXVIIXVIIIXIXXXIXXIIXXIII
GrégoireIerIIIIIIVVVIVIIVIIIIXXXIXIIXIIIXIVXVXVI
BenoîtIerIIIIIIVVVIVIIVIIIIXXIXIIXIIIXIVXVXVI
ClémentIerIIIIIIVVVIVIIVIIIIXXXIXIIXIIIXIV
LéonIerIIIIIIVVVIVIIVIIIIXXXIXIIXIIIXIV
InnocentIerIIIIIIVVVIVIIVIIIIXXXIXIIXIII
PieIerIIIIIIVVVIVIIVIIIIXXXIXII
ÉtienneIerIIIIIIVVVIVIIVIIIIX
BonifaceIerIIIIIIVVVIVIIIIX
UrbainIerIIIIIIVVVIVIIVIII
AlexandreIerIIIIIIVVIVIIVIII
AdrienIerIIIIIIVVVI
PaulIerIIIIIIVVVI
CélestinIerIIIIIIVV
MartinIerIVV
NicolasIerIIIIIIVV
Sixte(ou Xyste)IerIIIIIIVV
FélixIerIIIIV
SergeIerIIIIIIV
AnastaseIerIIIIIIV
HonoriusIerIIIIIIV
EugèneIerIIIIIIV
SylvestreIerIIIII
VictorIerIIIII
LuciusIerIIIII
CalixteIerIIIII
JulesIerIIIII
PélageIerII
Adéodat(ou Dieudonné)IerII
ThéodoreIerII
MarinIerII
AgapetIerII
DamaseIerII
PascalIerII
GélaseIerII
MarcelIerII
Jean-PaulIerII
Pierre
Lin
Anaclet(ou Clet)
Évariste
Télesphore
Hygin
Anicet
Sôter
Éleuthère
Zéphyrin
Pontien
Antère
Fabien
Corneille
Denys
Eutychien
Caïus(ou Gaïus)
Marcellin
Eusèbe
Miltiade
Marc
Libère
Sirice
Zosime
Hilaire
Simplice
Symmaque
Hormisdas
Silvère
Vigile
Sabinien
Séverin
Vitalien
Donus
Agathon
Conon
Sisinnius
Constantin
Zacharie
Valentin
Formose
Romain
Landon
François

Liste en 1500

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À titre de comparaison, voici ce que donnait le même tableau en 1500...
Jean Ier II III IV V VI VII VIII IX X XI XII XIII XIV XV — XVII XVIII XIX — XXI XXII
Grégoire Ier II III IV V VI VII VIII IX X XI XII
Benoît Ier II III IV V VI VII VIII IX — XI XII
Léon Ier II III IV V VI VII VIII IX
Étienne Ier II III IV V VI VII VIII IX
Boniface Ier II III IV V VI — VIII IX
Innocent Ier II III IV V VI VII VIII
Clément Ier II III IV V VI
Urbain Ier II III IV V VI
Alexandre Ier II III IV — VI
Adrien Ier II III IV V
Célestin Ier II III IV V
Martin Ier — — IV V
Nicolas Ier II III IV V
Félix Ier — III IV
Serge Ier II III IV
Anastase Ier II III IV
Honorius Ier II III IV
Eugène Ier II III IV
Sixte(ou Xyste) Ier II III IV
Sylvestre Ier II III
Victor Ier II III
Lucius Ier II III
Calixte Ier II III
Pélage Ier II
Adéodat(ou Dieudonné) Ier II
Théodore Ier II
Marin Ier II
Agapet Ier II
Damase Ier II
Pascal Ier II
Gélase Ier II
Pie Ier II
Paul Ier II
Pierre
Lin
Anaclet(ou Clet)
Évariste
Télesphore
Hygin
Anicet
Sôter
Éleuthère
Zéphyrin
Pontien
Antère
Fabien
Corneille
Denys
Eutychien
Caïus(ou Gaïus)
Marcellin
Marcel
Eusèbe
Miltiade
Marc
Jules
Libère
Sirice
Zosime
Hilaire
Simplice
Symmaque
Hormisdas
Silvère
Vigile
Sabinien
Séverin
Vitalien
Donus
Agathon
Conon
Sisinnius
Constantin
Zacharie
Valentin
Formose
Romain
Landon

Liste en 1000

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... en l’an 1000...
Jean Ier II III IV V VI VII VIII IX X XI XII XIII XIV XV
Étienne Ier II III IV V VI VII VIII
Léon Ier II III IV V VI VII VIII
Benoît Ier II III IV V VI VII
Boniface Ier II III IV V VI
Grégoire Ier II III IV V
Félix Ier — III IV
Sixte Ier II III
Adrien Ier II III
Serge Ier II III
Anastase Ier II III
Pélage Ier II
Adéodat(ou Dieudonné) Ier II
Eugène Ier II
Théodore Ier II
Marin Ier II
Agapet Ier II
Sylvestre Ier II
Pierre
Lin
Anaclet(ou Clet)
Clément
Évariste
Alexandre
Télesphore
Hygin
Pie
Anicet
Sôter
Éleuthère
Victor
Zéphyrin
Calixte
Urbain
Pontien
Antère
Fabien
Corneille
Lucius
Denys
Eutychien
Caïus(ou Gaïus)
Marcellin
Marcel
Eusèbe
Miltiade
Marc
Jules
Libère
Damase
Sirice
Innocent
Zosime
Célestin
Hilaire
Simplice
Gélase
Symmaque
Hormisdas
Silvère
Vigile
Sabinien
Honorius
Séverin
Martin
Vitalien
Donus
Agathon
Conon
Sisinnius
Constantin
Zacharie
Paul
Pascal
Valentin
Nicolas
Formose
Romain
Landon

Liste en l’an 500

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... et en l’an 500.
Sixte(ou Xyste) Ier II III
Félix Ier — III
Anastase Ier II
Pierre
Lin
Anaclet(ou Clet)
Clément
Évariste
Alexandre
Télesphore
Hygin
Pie
Anicet
Sôter
Éleuthère
Victor
Zéphyrin
Calixte
Urbain
Pontien
Antère
Fabien
Corneille
Lucius
Étienne
Denys
Eutychien
Caïus(ou Gaïus)
Marcellin
Marcel}
Eusèbe
Miltiade
Sylvestre
Marc
Jules
Libère
Damase
Sirice
Innocent
Zosime
Boniface
Célestin
Léon
Hilaire
Simplice
Gélase
Symmaque

Durées par nom de pape

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À ce jour, le nom représentant la durée la plus longue de pontificats est Pie avec 158 années suivi par Grégoire avec 22 ans de moins. Le tableau ci-après indique le nombre et la durée totale des pontificats pour les principaux noms de papes :

#NomPontificatsDuréeMoyenne
1Pie12158 années13 années
2Grégoire16136 années8 années
3Jean21126 années6 années
4Innocent13114 années8 années
5Benoît15107 années7 années
6Léon14100 années7 années
7Clément1493 années6 années

Choix des noms depuis leXe siècle

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Le papeAdrien VI.

Chaque pape est théoriquement tout à fait libre de choisir n’importe quel nom de règne. Toutefois, depuis913 et l'élection deLandon, les élus avaient pris l'habitude de choisir les noms parmi ceux déjà utilisés par leurs prédécesseurs. Le premier pape élu à avoir rompu cette tradition en optant pour un nom inédit futJean-PaulIer en1978, il opta cependant pour un composé de deux noms précédemment employés (ce qui fut également une innovation en la matière). 35 ans plus tard, en2013,François rompit également avec cette tradition en optant aussi pour un nom inédit.

Un pape qui décide de choisir un nom encore jamais porté n'est théoriquement désigné avec l’adjectifIer que pour éviter toute confusion, lorsque l'un de ses successeurs utilise le même nom que lui. Cette règle ne fut pas respectée lors de l'élection deJean-PaulIer, en effet lecardinal protodiacre le présenta à la foule sous le nom deIoannesPaulusI (Ioannes Paulus Primi) et non sous celuiIoannes Paulus[3]. Ce ne fut pas le cas, par exemple, pour l'élection de François.

Depuis996, seuls deux papes élus ont choisi de conserver leurprénom debaptême : ainsi,Adriaan Florensz est devenuAdrienVI en1522 etMarcello Cervini est devenuMarcelII en1555[5].

Une rumeur prétend que le jour de son élection,Karol Wojtyła aurait voulu choisir le nom deStanislasIer en souvenir deStanislas de Szczepanów,saint patron protecteur de son pays natal, laPologne. Mais, les cardinaux l’en dissuadèrent car ce nom était inédit et étranger aux traditions du nom de règne. On ne sait si cette histoire est véridique ou une simple légende.

Noms portés depuis leXIVe siècle

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Depuis leXIVe siècle, période qui connut legrand schisme d'Occident, les 74 souverains pontifes qui se sont succédé, depuis la mort deBonifaceVIII en1303 jusqu’à l’avènement deLéon XIV, ont seulement opté pour 21 noms différents, qui sont par ordre alphabétique :

Les noms portés jusqu'auXIIIe siècle

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Noms utilisés plusieurs fois par ordre alphabétique:

Aux 37 noms cités précédemment qui furent utilisés au moins deux fois, plusieurs d'entre eux ont également été adoptés par desantipapes ou des papes « autoproclamés »[note 3] y compris parmi les 43 autres noms utilisés une seule fois jusqu'auXIIIe siècle, comme :

À ces noms, on peut ajouter ceux portés chacun une seule fois par des antipapes :Albert,Christophe (ou Christophore),Dioscore,Eulalien,Hippolyte,Laurent,Novatien,Philippe,Thierry (ou Théodoric) etUrsin.

Les sédévacantistes, minorité coupée de l'Église au sein du couranttraditionaliste, ont également utilisé« Emmanuel » et« Michael ».

Notes

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  1. Ou le sous-doyen lorsque le doyen estélu pape en 2005, ou le plus ancien cardinal, quand le doyen et le sous-doyen ne sont plus autorisés à participer au conclave en raison de leur âge.
  2. abcdefghijklmnopqrs ettCes noms ont déjà été portés dans le passé par des antipapes. Les noms et numéros ont été réutilisés par des papes légitimes, à l’exception de ceux de Félix II, Jean XVI, Boniface VII, Benoît X et Alexandre V dont on a discuté plus haut.
  3. a etbCes derniers n’étant reconnus par aucun État

Références

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  1. Michel Dubost et Stanislas Lalanne,Théo,Fleurus,,p. 91.
  2. abcd eteDelphine de Mallevoüe, « Pourquoi les papes changent-ils de nom ? », surlefigaro.fr,.
  3. a etbVidéo de l'élection deJean-PaulIer en 1978 surYou Tube.
  4. « Ce sera pape François, tout court », surliberation.fr,(consulté le).
  5. Pourquoi les papes changent-ils de nom ? - Article duFigaro du 13 février 2013.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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  • « Papocryphes »(consulté le),archivé sur Wikiwix Un site sarcastique mais très documenté sur les noms des antipapes modernes, des papes imaginaires ou des papes d'œuvres de fiction.
v ·m
IerIVe siècles
VeVIIIe siècles
IXeXIIe siècles
XIIIeXVIe siècles
XVIIeXXe siècles
Depuis leXXIe siècle
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