Pour les articles homonymes, voirNoisy.
Noisy-Rudignon | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Montereau | ||||
Maire Mandat | Gilles Zeigneur 2020-2026 | ||||
Code postal | 77940 | ||||
Code commune | 77338 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noisy-Rudignonais | ||||
Population municipale | 592 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 142 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 20′ 10″ nord, 2° 55′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 55 m Max. 126 m | ||||
Superficie | 4,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nemours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Seine-et-Marne Géolocalisation sur la carte :Île-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | noisy-rudignon.fr | ||||
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Noisy-Rudignon est unecommune française située dans ledépartement deSeine-et-Marne, enrégionÎle-de-France.
Noisy-Rudignon est situé à 6,5 km au sud deMontereau-Fault-Yonne.
Ville-Saint-Jacques | Varennes-sur-Seine | Esmans |
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Dormelles | Flagy | Thoury-Férottes |
La commune est classée en zone desismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul ouvrage : l'aqueduc de la Vanne, qui achemine de l’eau potable vers Paris.
Sa longueur totale sur la commune est de 2,53 km[2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat de Seine-et-Marne.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueNord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deLa Brosse-Montceaux à 7 km àvol d'oiseau[5], est de12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[9],[10].
Deux espaces protégés sont présents dans la commune :
Au, Noisy-Rudignon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[15]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].
La commune compte33lieux-dits administratifs[Note 2] répertoriés consultables ici[18] (source : le fichierFantoir) dontle Village,les Têtes,Champfou,Jérusalem,Les Griottes.
La commune de Noisy Rudignon est à l'origine formée par le bourg deNoisy-Le-Sec, auquel a été rattaché en 1832 le hameau deRudignon, qui faisait initialement partie de la commune de Flagy[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (90,5% ), zones urbanisées (9,5 %)[20].
Parallèlement,L'Institut Paris Région,agence d'urbanisme de la régionÎle-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[21],[22],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Laloi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’unSCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le, porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois44 communes et trois communautés de communes[23].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'unplan local d'urbanisme[24].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 248 dont 99,6 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme,pavillons, etc.) et 0,4 % d'appartements[Note 3].
Parmi ces logements, 89,9 % étaient des résidences principales, 3,8 % des résidences secondaires et 6,3 % deslogements vacants.
La part desménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89,4 % contre 9,6 % de locataires[25] dont, 5,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 4] et, 0,9 % logés gratuitement.
La commune est desservie par la ligne d’autocarsNo 19 du réseauréseau de bus Pays de Montereau.
Noisy : est mentionné sous les formesNosiacum en 1164[26] ;Decima de Nusiaco en 1203[27] ;Noysi en 1265[28] ;Nesy en 1586[29] ;Noisy en l'an IX ;Noisy-le-Sec auXIXe siècle[30].
Du latinNocetu(m) « lieu planté de noyers » si l'on se réfère aux formes beaucoup plus anciennes d'autresNoisy de l'Île-de-France, les formes en-iacum (-iaco) seraient alors de mauvaises latinisations[31].
Lacommune est créée lors de laRévolution française sous le nom deNoisy le Sec en 1793[32]. En 1832, les communes deNoisy-le-Sec et de Flagy ont changé leurs limites territoriales : le hameau de Rudignon a été détaché deFlagy pour être réuni à Noisy-le-Sec. Il faudra attendre le décret du pour queNoisy-le-Sec prenne le nom de Noisy-Rudignon.
Rudignon : est mentionné sous les formesArdrignon en 1400[33] ; « La ferme et métairie de Rudignon en la parroisse de Flagy » en 1785[34].
Du nom de personne germaniqueArdrignon dehart, « dur » etwin, « ami »[35].
Le territoire de Noisy-Rudignon a longtemps appartenu à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. L'église était une succursale de laparoisse deDormelles[19].
La commune se trouve dans le département deSeine-et-Marne.
Lors de sa création par laRévolution française, elle était rattachée à l'arrondissement de Fontainebleau, puis en 1926 à celui deMelun, et à nouveau, en 1988, à celui de Fontainebleau[32]. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles desintercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Provins[36].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de ladeuxième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1801 ducanton de Lorrez-le-Bocage-Préaux[32]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre lecanton de Nemours.
La commune a adhéré en 2012 à la petitecommunauté de communes du Bocage Gâtinais.
Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité éclate, et certaines de ses communes, dont Biennes, sont rattachées le à lacommunauté de communes des Deux Fleuves (CC2F)[37], qui prend, lors de cette extension, la dénomination decommunauté de communes du Pays de Montereau, dont est membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1900 | 1912 | Germain Constant Désiré Desmeaux | Cultivateur | |
1912 | 1919 | Léon Belliot | Cultivateur | |
1919 | 1925 | Camille Genillier | Cultivateur | |
1925 | 1929 | Léon Belliot | Propriétaire | |
1929 | 1934 | Léon Belliot | rentier | |
1934 | 1937 | Jacques Barbe | Cultivateur | |
1937 | 1947 | Camille Genillier | Rentier | |
1947 | 1953 | Gérard Masure | ||
1953 | 1965 | Marcel Genillier | ||
1965 | 1983 | André Mereuze | ||
1983 | 1989 | Gilbert Delbaere | Agriculteur | |
1989 | ? | Serge Gobault | ||
novembre 2005[38] | mars 2014 | Philippe Louguet | SE | |
mars 2014[39] | En cours | Gilles Zeigneur[40] | Fonctionnaire |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au[41],[42].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Noisy-Rudignon est assurée par lacommunauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le[43],[44],[45].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[46]. Lacommunauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à laSAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[43],[47].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par lacommunauté de communes Pays de Montereau (CCPM) qui en a délégué la gestion à l'entrepriseVeolia, dont le contrat expire le[43],[48].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Lechangement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[49].
Les habitantssont appelés lesNoisy-Rudignonais[50].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].
En 2022, la commune comptait 592 habitants[Note 5], en évolution de −3,9 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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167 | 169 | 204 | 201 | 216 | 288 | 327 | 325 | 330 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
298 | 303 | 289 | 298 | 293 | 306 | 319 | 302 | 306 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
302 | 274 | 253 | 231 | 213 | 215 | 214 | 222 | 208 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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232 | 239 | 244 | 341 | 467 | 460 | 522 | 564 | 586 |
2014 | 2019 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
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620 | 597 | 592 | - | - | - | - | - | - |
En 2017, le nombre deménagesfiscaux de la commune était de216, représentant619 personnes et lamédiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 960 euros[54].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 32, occupant277 actifs résidants.Le taux d'activité de lapopulation (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à64 ans s'élevait à 69,5 % contre un taux de chômage de 5,7 %. Les 24,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,2 % de retraités ou préretraités et 6,2 % pour les autres inactifs[55].
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de21 dont1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres,5 dans la construction,5 dans lecommerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration,2 dans l’Information et communication,1 dans lesactivités immobilières,4 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien,2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et1 était relatif aux autres activités de services[56].
En 2019,6 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont4individuelles.
Au1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[57].
Noisy-Rudignon est dans lapetite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est la culture decéréales et d'oléoprotéagineux (COP)[58].
Si la productivité agricole de laSeine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de2 000 ha par an dans lesannées 1980, moins dans lesannées 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans lesannées 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de96 ha en 1988 à191 ha en 2010[58].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Noisy-Rudignon, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[58],[Note 7] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 7 | 5 | 4 |
Travail (UTA) | 14 | 9 | 7 |
Surface agricole utilisée (ha) | 669 | 680 | 765 |
Cultures[60] | |||
Terres labourables (ha) | 663 | 668 | 761 |
Céréales (ha) | 428 | 414 | 507 |
dontblé tendre (ha) | 286 | 283 | 297 |
dontmaïs-grain et maïs-semence (ha) | 52 | s | s |
Tournesol (ha) | 79 | 36 | s |
Colza etnavette (ha) | 53 | 59 | 126 |
Élevage[58] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 30 | 0 | 0 |
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