Causes | Nocardia abscessus(d),Nocardia farcinica,Nocardia asteroides, Nocardia cyriacigeorgica(d), Nocardia brasiliensis(en), Nocardia brevicatena(d), Nocardia paucivorans(d),Nocardia nova ou Nocardia transvalensis(en)![]() |
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Transmission | Transmission par contact(d)![]() |
Symptômes | Fièvre légère(d), malaise(en),toux,abcès du poumon,abcès cérébral,méningite,mycétome etkératite![]() |
Médicament | Sulfadiazine,sulfaméthoxazole, sulfafurazol(en), sulfamethoxazole / trimethoprim(d) ettriméthoprime![]() |
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Spécialité | Infectiologie![]() |
CIM-9 | 039.9![]() |
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DiseasesDB | 9058 |
eMedicine | 224123 |
MeSH | D009617 |
Lanocardiose est unemaladie infectieuse,bactériose due à desbactéries du genreNocardia (bactéries àGram positif,aérobies strictes)[1] qui chez l'Homme peut gravement affecter lespoumons, lecerveau, lapeau ou tout l'organisme (forme « disséminée »). Cette bactérie est aussi trouvée chez l'animal. La bactérie en cause peut avoir une croissance lente, et elle infecte rarement l'homme, faisant que son diagnostic est souvent retardé[2].
Cetteinfection opportuniste, exceptionnellementnosocomiale ou post-opératoire[2], affecte essentiellement des personnesimmunodéprimées chroniques ou utilisant unmédicament immunosuppresseur (c'est alors une complications infectieuses, degreffe d'organe, de transplantation decellules souches hématopoïétiques de certaines maladies systémiques ou decancers solides), mais 10 à 20% des cas restent non expliqués, apparaissant chez des individusa priori sains[1],[3].
C'est une« infection granulomateuse et suppurative, localisée ou disséminée, qui résulte généralement de l’inhalation d'une aérosolisation degermes (a priori issus du sol)[4] et, plus rarement, de la contamination d’uneplaie »[5] ;
Autrefois très rare, la nocardiose, nocardiose pulmonaire notamment, est en pleine expansion depuis la fin duXXe siècle[5], en raison notamment de la diffusion duVIH/SIDA[6] et d'une utilisation croissante demédicaments déprimant l'immunité.
La bactérie peut contaminer l'organisme en étantinhalée ou via uneplaie (traumatisme cutané, intrabuccal, oculaire...) ;
Outre l'infection opportuniste (facile à concevoir puisque les bactéries du genre Nocardia sont trèsubiquitaires, retrouvées dans le sol, l’eau, l’air, lespoussières et chez divers animaux), un lien a été suggéré entre plusieurs souches deNocardia et des cas demaladie de Parkinson[5] ;
La maladie peut aussi survenir quand un patient doit arrêter la prise d'un immunosuppresseur pour cause d'intolérance à la molécule[6] ou plus rarement rarement, en cas de déficits constitutionnels de l'immunité (ex. :granulomatose septique chronique[7].
L’épidémiologie de cette maladie a récemment évolué, pour sa prévalence mais aussi concernant la connaissance des souches et espèces responsables. Labiologie moléculaire permettrait de la mieux comprendre[5].
En2008, 80 à 90 % des cas de nocardiose étaient dus àNocardia abscessusetN. cyriacigeorgica (précédemment associées sous le nom deNocardia asteroides type VI),Nocardia farcinica,Nocardia nova et plus rarement,Nocardia brasiliensis,Nocardia otitidiscaviarum, etNocardia veterana,Nocardia paucivorans, etc. plus récemment découvertes[5].
La maladie n'esta priori pascontagieuse, sauf entre personnes immunodéprimées.
Il est souvent tardif, rendu difficile par dessignes cliniques polymorphes et peu spécifiques, parfois réalisé face à unnodule pulmonaire ou unabcès cérébral[2] ; les premières manifestations clinique sont essentiellement de nature pulmonaires[1], mais la bactérie attaque parfois aussi lesystème nerveux central et/ou développe des symptômes cutanées, sous-cutanées et lymphocutanées[1]. Au début des années 2000, les tests nécessitaient plusieurs dizaines de jours d’incubation çar la bactérie croît lentement. Les techniques moléculaires de PCR-RFLP ont ensuite permis des résultats beaucoup plus rapides. Selon F Laurent & al. (2008) :« La technique deRAPD assure un typage moléculaire performant permettant une meilleure connaissance des modes de transmission, des niches écologiques et des réservoirs épidémiques »[1].
Le genreNocardia présentant une forte hétérogénéitéphénotypique, se traduisant par des profils variés d'antibiorésistance, le diagnostic nécessite de préciser l'espèce ou les espèces en cause[1].
La maladie estchronique ou subaigüe, traitée par desantibiotiques (ex :cotrimoxazole ou associationimipénème +amikacine enintraveineuse en première intention, associée ou non aucotrimoxazole en relaisper os durant plusieurs mois (3 mois au moins pour les formes cutanées primaires), en général 6 mois pour la nocardiose pulmonaire et au moins 12 mois voire à vie pour les formes disséminées touchant les immunodéprimés)[5].Nota : Des nocardiose ont été observées chez des patients recevant déjà du cotrimoxazole (enprophylaxie d'infections opportunistes (pneumocystose/toxoplasmose)[4].
L'incidence de cettepneumopathie augmente[5]. Par exemple en cas desarcoïdose (qui n'est pas en tant que telle un facteur de risque infectieux), le traitement parcorticoïdes et lafibrose pulmonaire peuvent (rarement) conduire à une nocardiose.
Son tableau clinique passe par des cycles de poussées et rémissions, pouvant être aiguës, subaiguës ou chronique. Lalymphopénie (courante en cas de sarcoïdose), n’est pas dans ce cas un facteur déterminant.
Lediagnostic se base sur l'analyse d'un prélèvement endobronchique.