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Nioro-du-Sahel

15° 13′ 55″ nord, 9° 35′ 37″ ouest
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Nioro-du-Sahel
Nioro-du-Sahel
Vue de la ville en 2014.
Administration
PaysDrapeau du MaliMali
RégionNioros

(chef-lieu)

CercleNioros

(chef-lieu)

MaireMouctar Dicko (ADP)
Code11010103
Démographie
GentiléNioroens, Nioroennes
Population51 697 hab.(estim. 2023en augmentation)
Densité568 hab./km2
Population précédent recensement22 266 hab.
Géographie
Coordonnées15° 13′ 55″ nord, 9° 35′ 37″ ouest
Altitude236 m
Superficie9 100 ha = 91 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Mali
Voir sur la carte topographique du Mali
Nioro-du-Sahel
Géolocalisation sur la carte :Mali
Voir sur la carte administrative du Mali
Nioro-du-Sahel
Liens
Site webNioros.Mab
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Nioro-du-Sahel est une ville et unecommune urbaine malienne, située dans lepays de laKinguis,chef-lieu ducercle de larégion de Nioro-du-Sahel. qui porte sont nom. Elle est la capitale historiques duroyaume de Kinguis, En 2023, la population de la commune de Nioro-du-Sahel est estimée à 51 697 habitants[1], appelés lesNioroens etNioroennes.

Géographie

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Carte communale.

Elle se situe à proximité de lafrontière mauritanienne sur la route nationale RN 25 à 442 km au nord-ouest de la capitaleBamako, et à 241 km au nord-est deKayes, sur l'axe routier (RR5) à85 km au nord-ouest deDiangounté-Kita[2].

Communes limitrophes deNioro du Sahel
Nioro Tougoumé Rangabé
Nioro Tougoumé RangabéNioro du SahelYéréré
Kadiaba KadielGuétéma

Histoire

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Selon la légende, la ville a été fondée vers 1240 par Beydari Koba[3] (ou Beydari Tamboura),Peul de la lignéeDiawando, et ses compagnons venus duDjolof (actuel Sénégal)[réf. souhaitée]. Elle prend de l’ampleur avec l’arrivée desBambara qui se substituent auxsonghaï et dont le dirigeant Massa fonde vers 1851, le long du fleuveNiger, leroyaume de Kaarta[4] qu'il dirige jusque 1710[5]. Les Massassi se sédentarisent à partir de 1760 et établissent une première capitale à Diangounté[4].

À l'apogée de la dynastie des Massassi, Nioro est établie en capitale par le roi Bodian Moriba (1818-1832)[4], avant d’être conquise par les troupes d’El-Hadj Oumar Tall en 1855, qui élimine la dynastie des Massassi[4], instaure uncalifat musulman de l'Empire toucouleur[6] et y fait construire une grande mosquée en 1856[7]. Une importantecommunauté musulmane vient s’y installer.

Le, la ville de Nioro, dernière forteresse d'Ahmadou Tall est enlevée par l’armée coloniale française dirigée par le lieutenant-colonelArchinard, face aux troupes de l'Empire toucouleur[8]. La cité devient un des premiers chefs-lieux decercle duSoudan français[9][réf. à confirmer],[10].

Nioro devient à partir de 1910 le fief duhamallisme, mouvementsoufi issu de laTijaniyya, initié parcheikh Hamallah. Les adeptes du hamallisme sont activement hostiles à la présence coloniale et subissent une violente répression des autorités dont le paroxysme est atteint en 1940-1941[11].

Lors des luttes pour l’indépendance qui aboutit à la création de laRépublique soudanaise en 1960, Nioro est un bastion politique de l’Union Soudanaise-Rassemblement Démocratique Africain[7].

Démographie

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Le recensement général de la population réalisé en 2009, relève une population urbaine de 33 691 habitants pour la ville et la commune urbaine de Nioro[7].

Évolution démographique
19761987199820092023
11 71717 66022 26633 69151 697
(Sources :[12],[13],[14])

Quartiers

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En 2023, la loi 2023-007 attribue à la commune14 villages, fractions ou quartiers[15] :

  • Diaka
  • Diawely Counda
  • Diawely Rangabë
  • Kabala
  • Kamandapé
  • Madonga
  • Maguiraga Counda
  • Mali-Counda
  • Madina Allahéry
  • Sylla-Counda
  • Tichitt
  • Loumbougana
  • Sinfhiou Abdoul Kawel
  • Awoiny

Éducation

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La première école a été ouverte à Nioro dès le début de la colonisation[9][réf. à confirmer]. L'académie de Nioro a été créée en[16][source insuffisante].

  • Lycée public Fodié Maguiraga de Nioro (LFMN)

Cultes

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La mosquée de Nioro, construite dans le style traditionnel en briques debanco vers 1864 à la demande d'El Hadj Omar Tall, souverain etérudit musulman dirigeant de lacongrégation soufie de laTijaniyya, constitue un lieu de culte en activité et un édifice remarquable par son architecture et son histoire[17].

Culture

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LeIsmu, ou plus exactementIsmuan-Nabi, probablement organisé depuis au moins les années 1960 par la Hamawiyya de Nioro, célèbre le cheikh Mohamed Ould Hamahoullah, dit « Bouyé Haïdara », fils aîné de Hamahoullah Haïdara, le fondateur du mouvement[7]. Cette manifestation est devenue massivement populaire au tournant des années 1970[7].

Depuis 1985, la ville accueille également chaque année un autre événement lié à la Tijaniyya, à savoir le grandZiyara, de son nom completZyar Shayk Umar al-Futiyu (littéralement visite commémorative pour le Cheick Oumar du Fouta), qui honore la mémoire d’El-Hadj Oumarou[7]. La fête dure sept jours, de lundi à dimanche, précédant ou suivant les célébrations duMaouloud[7].

Économie

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Une des caractéristiques essentielles de la ville de Nioro est la succession tour à tour, sans interruption de deux vies : une vie agricole en saison des pluies et une vie commerciale en saison sèche. Le commerce occupe une place très importante dans la vie de Nioro. La ville est devenue un carrefour où s’effectuent d’importants échanges à cause de la rencontre de routes internationales et nationales (1 et 3) et de la route régionale 5 et aussi sa position géographique (frontière avec laMauritanie). Avant la colonisation, le commerce avec les Maures concernait le sel, la gomme, les plumes et œufs d’autruche et les animaux vivants. Nioro alimentait en grande partie le marché deTombouctou en tissus. Jusqu'à une époque récente, Nioro portait le nom de grenier àmil ; elle est aussi une ville d'élevage, une bergerie a été créée à Nioro depuis 1925. Lemaraîchage est aussi une tradition à Nioro. Chaque famille y a son jardin. Les jardins maraîchers occupaient les bords, parfois même le lit du marigot. Nioro est aussi une zone de collecte et de cueillette de lagomme arabique et dukapok[9][réf. à confirmer].

Personnalités

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  • Cheikh Mohamed Ould Hamahoullah, dit « Bouyé Haïdara », chef et guide du courant soufi Tijaniyya
  • Modibo Diarra, homme politique et astrophysicien, né à Nioro en 1952
  • Bouillé Siby, homme politique, membre du BEC-UDPM jusqu'en 1991
  • Détéba Kamissoko, ancienne ministre
  • Sy Kadiatou Sow (1955-), femme politique
  • Tiéblé Drame, ancien député et ministre
  • Hamet Diane Semega, ancien ministre
  • Rokia Maguiraga, ministre
  • Thierno H. Diallo, ministre
  • Abdoulaye Daffé, banquier, est né à Nioro en 1954
  • Mamou Daffé, entrepreneur culturel
  • Sadio Bathily, ingénieur et député, est né à Nioro en 1937
  • Bouh Diakite, ancien député
  • Bakary Dembo Diagouraga, ancien député
  • Demba Diallo, ancien député
  • Ousmane Bathly, ancien député
  • Cheickné Dibassy, ancien maire
  • Amadou Diaga, ancien maire
  • Drissa Tiémoko Coulibaly, ancien maire
  • Abbas Sylla, maire de 2004 à 2009
  • Kalilou Diakite, maire de 2009 à 2016

Liens externes

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Notes et références

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  1. « 2023_Répartition-POPULATION-SEXE_REGIONS_CERCLES_COMMUNES_MaliVF_DNP », lien de téléchargementAccès limité[PDF], surDirection Nationale de la Population,(consulté le)
  2. Distances, coordonnées sont mesurées à l'aide deOpenStreetMap.
  3. Robert Pageard (es), « Note sur les Diawambé ou Diokoramé »,Journal des Africanistes,no tome 29 - fascicule 2,‎,p. 244(lire en ligne, consulté le).
  4. abc etd(en)« Kaarta », dans Willie F. Page (éd.),Encyclopedia of African History and Culture,vol. III :From conquest to colonialization (1500-1850), facts on File,(ISBN 0-8160-5271-9),p. 124.
  5. (en) Andrea L.Stanton, EdwardRamsamy, Peter J.Seybolt et Carolyn M.Elliott,Cultural Sociology of the Middle East, Asia, and Africa : An Encyclopedia, SAGE Publications,(ISBN 978-1-4522-6662-6),p. 109.
  6. (en)« Massa », dans Willie F. Page (éd.),Encyclopedia of African History and Culture,vol. III :From conquest to colonialization (1500-1850), facts on File,(ISBN 0-8160-5271-9),p. 172.
  7. abcdef etgMoussaSow,« Une ville, deux pèlerinages : islam et mémoire à Nioro du Sahel, à travers Ismu et Ziyara », dansLe Mali contemporain, IRD Éditions,coll. « Hors collection »,(ISBN 978-2-7099-2617-1,lire en ligne),p. 243–261.
  8. Lieutenant-Colonel Mordacq,Les Spahis soudanaisp. 53,Éditions Charles Lavauzelle, 1912.
  9. ab etcYoubaBathily,« Ville religieuse, artistique et d'enseignement », dansNioro du Sahel, La ville promise, Kati, Sawa,(ISBN 978-99952-924-5-4),p. 101–106.
  10. Archives nationales d'Outre-mer,Nioro (Mali), consulté en 2024.
  11. Le Monde Afrique,Nioro du Sahel, berceau d’une influente branche de l’islam soufi en Afrique de l’Ouest, 28 septembre 2020.
  12. « Mali », surCity Population(consulté le)
  13. « Recensement général de la population et de l'habitat - Population Urbaine (Résultats Provisoires) - 1987 »[PDF],(consulté le),p. 7
  14. « Recensement général de la population et de l'habitat - 1987 »[PDF],(consulté le),p. 152
  15. MATD,Annexe de la loi 2023-007 du, portant création des collectivités territorialesp. 237
  16. Le Conseil des ministres a adopté le 17 mars 2010 le projet de décret portant création des académies de Nioro et Bougouni. Communiqué du conseil des ministres du 17 mars 2010.
  17. Plateforme Fuga,Région de Nioro, consulté en 2024.

Bibliographie

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v ·m
Cercle de Nioros
Cercle de Diéma
Cercle de Diangounté
Cercle de Sandaré
Cercle de Trougoumbé
Cercle de Béma
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