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Ninja

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Dessin du ninja archétypal, à partir d'une série de croquis (Hokusai manga) parHokusai (1817).

Ninja(忍者?) est un termejaponais moderne (XXe siècle) servant à désigner une certaine catégorie d'espions ou demercenaires, actifs jusqu'à lapériode d'Edo (XVIIe siècle), traditionnellement appelésshinobi(忍び?,littéralement « se faufiler »).

Les fonctions du ninja comprenaient l'espionnage, lesabotage, l'infiltration, l'assassinat et laguérilla[1]. Leurs méthodes cachées deguerre non conventionnelles ont été jugées déshonorantes pour la caste desamouraï qui observait des règles strictes concernant l'honneur et le combat mais, pour autant, qui ne rechignait pas à acheter leur service contre leurs rivaux[2]. Leshinobi proprement dit, un groupe spécialement formé d'espions et de mercenaires, est apparu auXVe siècle pendant lapériode de Sengoku[3], mais des antécédents peuvent exister auXIVe siècle[4] et peut-être auXIIe siècle (Heian ou début de l'ère Kamakura)[5],[6].

Dans les troubles de la période de Sengoku (XVe et XVIe siècles), louer les services de mercenaires et d'espions était devenu courant dans laprovince d'Iga et dans la zone adjacente autour du village de Kōga[7] et c'est à partir des clans de ces régions que provient la majorité de notre connaissance du ninja. Après l'unification du Japon sous leshogunat Tokugawa (XVIIe siècle), le ninja s'est évanoui dans l'obscurité[8]. Un certain nombre de manuelsshinobi, qui s'appuient souvent sur la philosophie militaire chinoise, ont été écrits auxXVIIe et XVIIIe siècles, notamment leBansenshukai (1676)[9].

Au moment de larestauration de Meiji (1868), la tradition dushinobi est devenue un sujet d'imagination et de mystère populaire au Japon. Le ninja figurait en bonne place dans la légende et lefolklore, où il était associé à des capacités légendaires telles que l'invisibilité, la marche sur l'eau et le contrôle des éléments naturels. En conséquence, leur perception dans la culture populaire repose souvent davantage sur une légende et un folklore que sur ce qu'ont été réellement les mercenaires de la période Sengoku.

Étymologie

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Kanji du mot « ninja ».

Autrefoisshinobi, voirekancho,sekko, oukagimono-hiki, « ninja » vient denin =furtif etja ousha =individu, spécialiste[10]. Cette lecture est une lectureon'yomi des deux kanjis et. Dans la lecture nativekun'yomi, il est prononcéshinobi, une forme raccourcie de la transcriptionshinobi-no-mono(忍の者?), combattant de l'ombre[11].

Le motshinobi apparaît dans les écrits jusqu'à la fin duVIIIe siècle dans des poèmes dans leMan'yōshū[12],[13]. La connotation sous-jacente deshinobi(?) signifie « furtif », « cacher », « secret », d'où son association avec la perspicacité et l'invisibilité.Mono(?) signifie « individu ». Dans les documents historiques, le termeshinobi est presque toujours utilisé.

Historiquement, le mot ninja n'était pas d'usage courant mais les occidentaux l'utilisent aujourd'hui pour décrire ce que son image renvoie dans l'inconscient populaire. Cette image romantique, et le terme même de « ninja », sont relativement récents (vers1780). On connaissait également : lesshinshu (de Nagano) que l'on appelaitsuppa(素破/水破/出抜?,vagues de cristal), leskoshu (de Yamanashi), appelésnozaru (singes des montagnes), lesrikuzen (de Sendai), appeléskuro-nagi (cheveux noirs), lesjoshu (de Tochigi) appelésrappa(乱破?,échevelés)[14].Kusa(?,« les herbes ») est une appellation n'étant attribuée qu'à une certaine catégorie d'espions infiltrés dans les provinces pour des années, voire des générations, y prenant véritablement racine. Au Japon, le mot « ninja » est devenu usuel dans les années 1950, à travers le succès de romans historiques, de mangas et de films de cinéma[15].

En Occident, le mot ninja est devenu plus répandu que leshinobi dans la culture après la Seconde Guerre mondiale, peut-être parce qu'il était plus confortable pour les locuteurs occidentaux[2].

Un autre terme,kunoichi(くノ一?) existe, et est, à l'origine, de l'argot qui signifie « femme »[16], supposément venu des caractères, et (prononcé ku, no et ichi), qui forment les trois traits qui forment le kanji pour « femme » ()[17]. Une autre explication du termekunoichi vient du fait que les humains mâles ont neuf trous ou fentes dans leurs corps (yeux, narines, bouche…) mais que les femmes en ont unichi de plus (la vulve). De fait, l'entraînement deskunoichi s'axait pour beaucoup sur la manipulation et la séduction. Dans les fictions écrites à l'ère moderne,kunoichi signifie « ninja féminin », bien que l'existence de ninja féminin ne soit quasiment jamais référencée dans les écrits.

Origine

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En raison de leur origine géographique probable, les ninjas sont aussi parfois nommés hommes d'Iga (Iga no mono) ou deKōga, ou encore troupe d'Iga (Iga shu) ou de Kōga. Mais anciennement, plusieurs clans étaient disséminés sur tout le territoire nippon.

Les ninjas les plus réputés étaient en effet probablement issus de ces deux provinces voisines situées à côté deKyōto. Ces provinces étant indépendantes, ils n'étaient redevables d'aucune taxe et jouissaient d'une liberté de mouvement que n'avaient pas lesbushi (ousamouraïs), qui étaient, eux, inféodés auxdaimyos (seigneurs féodaux) ; ils n'étaient pas non plus soumis aubushidō(武士道?,code de l'honneur dubushi), et pouvaient donc pratiquer des techniques de guerre non-orthodoxe (espionnage,guérilla,embuscades,assassinats). N'étant pas subordonnés aux grandes familles, celles-ci les utilisaient pour leurs basses besognes (pillages, assassinats). Une de leurs grandes spécialités était de s'introduire de nuit dans les châteaux et camps militaires et d'allumer un incendie, afin de faciliter l'assaut par des troupes classiques ; en général, ils se déguisaient pour porter la même tenue que leurs victimes (ils n'étaient donc pas forcément vêtus de noir) afin de semer la confusion.

Par ailleurs, les familles nobles commencèrent à faire appel à desmercenaires dès le règne du premierempereur du Japon :Jinmu Tennō (sans doute des ninjas). Mais c'est lors de lapériode Kamakura (1192-1333), période marquée par de nombreux conflits et assassinats entre familles, que ces pratiques, même si elles ne correspondaient pas au code dubushido, ont été le plus utilisées par le pouvoir et les seigneurs féodaux. Ceux qui devinrent par la suite les ninjas avaient établi leurs demeures souvent dans les montagnes où ils côtoyaient les pratiquants deshugendō : lesyamabushi qui souvent furent leurs maîtres d'armes. On voit souvent des documents anciens montrant des guerriers aux prises avec destengu, dieux de la montagne, en réalité desyamabushi.

La séparation entre samouraï et ninja est difficile à établir comme le montre la vie du célèbre guerrierJūbei Mitsuyoshi Yagyū qui fut un samouraï et un ninja hors pair. Il rédigea des traités de stratégie militaire, nommés les Carnets de la Lune(月の諸,Tsuki-no-shō?).

Aux yeux de la population, les ninjas, par leur activité criminelle et leurs méthodes peu orthodoxes, faisaient partie des classes socialeseta(穢多?,« paria ») ouhinin(非人?,« non-humain »). Ces castes comprenaient lescriminels,mendiants,vagabonds ettanneurs, activités et états indésirables de la société japonaise, aujourd'hui regroupés sous le termeburakumin.

Histoire

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Jiraiya, un personnage du conte japonaisJiraiya Goketsu Monogatari, d'abord chef de clan puis ninja.
Estampe d'Utagawa Kuniyoshi.

Les ninjas proviennenta priori à l'origine de troupes formées entre leVIIIe et leIXe siècle, et debushi vaincus sans seigneurs (rōnin), qui se sont réfugiés dans les provinces d'Iga et deKōga (maintenant lespréfectures deMie et deShiga, du côté dulac Biwa). Ayant en commun le déracinement et la défaite, ils développèrent destechniques de survie dans ces contrées sauvages, ainsi que des techniques de combat pragmatiques provenant d'origines diverses. Ils subirent sans doute l'influence :

  • despirates(海賊,kaizoku?) de larégion de Kumano, à qui ils doivent les techniques d'utilisation des grappins,
  • desyamabushi, ascètes vivant dans la montagne et adeptes dushugendō (pratiques mystiques),
  • des moinesbouddhistes de la région, notamment des bouddhistes ésotériquesshingon,
  • et deshinin, personnes de basse condition sociale utilisées pour les tâches jugées impures, notamment en relation avec le sang et le cuir.

Les ninjas étaient sans doute à l'origine des troupes de guerriers similaires à des milices civiles au service de propriétaires terriens (jizamurai) dont le but était la défense de la province ; ils n'étaient probablement pas uniquement des guerriers mais exerçaient un autre métier (paysan ougoshi : soldat-paysan).

À cette époque,Kibi no Makibi, ambassadeur japonais en Chine, amena auJapon les doctrines militaires chinoises, dontL'Art de la guerre deSun Tzu (appeléSon Shi auJapon). Une autre hypothèse probable est qu'à cette période les futurs ninjas aient subi l'influence de sociétés secrètes chinoises, déjà formées à ce genre d'activités depuis des siècles, dans les guerres incessantes dans l'Empire du milieu, et qui auraient pu avoir quelques membres expatriés dans l'archipel nippon.

Une chose est sûre, nombreux ont été leurs emprunts et améliorations dus aux échanges commerciaux et de populations, comme dans l'île d'Okinawa, berceau de certains types d'arts martiaux, qui ont pu se mélanger.

Dans le cas du développement des traditions purement japonaises qui s'ensuivirent et aboutirent à la perfection de ces troupes, il est incontestable que l'établissement dans ces contrées sauvages et entourées de montagnes, sans grand intérêt économique et protégées des invasions des seigneurs voisins, a sans doute contribué à développer un esprit d'indépendance, et notamment l'absence d'attachement à un seigneur, et aucune réticence morale à se retourner contre d'anciens alliés. Cela a aussi contribué au secret, et donc à l'aura de mystère qui les entoure.

Il est difficile de donner une date exacte de l'apparition des ninjas, il s'agit sans doute d'une évolution progressive. Le premier recours documenté daté à l'utilisation de ces troupes d'Iga et de Kōga (lesIga shû et lesKōga shû) est sans doute l'attaque du château du seigneur Rokkaku à Magari par le seigneur Ashikaga vers1487.Ieyasu Tokugawa, qui futdaimyo (seigneur féodal) puisshogun auXVIe siècle eut fréquemment recours à ces agents de renseignement. Mais les ninjas étaient aussi parfois des guerriers inféodés à leur seigneur et n'ayant aucun rapport avec les familles d'Iga et Kōga, comme ceux utilisés parShingen Takeda à la même période : il existait plus de soixante-dix familles de ninjas à travers l'ensemble du Japon à cette époque, moins réputées que celles des deux provinces phares certes, mais tout aussi dévouées à cet usage.

L'événement le plus marquant fut sans doute la sanglante soumission de la province d'Iga (la province actuelle de Mie, à l'est de la ville de Nara) par les troupes deNobunaga Oda entre1579 et1581. Nobunaga était le régent (bien qu'il ne fût pas nommé shogun par l'empereur), et l'indépendance d'Iga représentait un défi à son autorité. Les deux premières tentatives de soumission se soldèrent par un échec. Pour la troisième, il envahit la province avec six armées venant de six endroits différents. Devant le nombre écrasant d'adversaires, les techniques de guérilla se révélèrent insuffisantes et les familles d'Iga et Kōga furent massacrées. Quelques survivants allèrent se réfugier chez les daimyos voisins (dontIeyasu Tokugawa) et se mirent à leur service.

À partir de là, certains ninjas, nommésonmitsu, employés par le shogun pour espionner les daimyos, et d'autres, lesoniwaban, étaient utilisés pour assurer la sécurité rapprochée du shogun et la surveillance de son château, ainsi que, dans une certaine mesure, la police dans la capitaleEdo. En effet, lapériode Edo se caractérise par une relative paix entre les clans, les techniques de maîtrise non armées ou avec des armes non tranchantes développées par les ninjas étaient particulièrement intéressantes dans ce contexte.

LeNinjutsu, les techniques des ninjas

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La « mission » d'un ninja est une mission de renseignement, ce qui implique d'éviter le combat à tout prix pour revenir vivant. L'entraînement se concentre donc sur les techniques de défense et d'esquive, de façon à échapper à l’ennemi[15].

Le termeninjutsu(忍術?), oushinobi jutsu, désigne l'ensemble des techniques des ninjas. Cela comprend des techniques de combat, et notamment l'utilisation des armes classiques, le combat à mains nues (tai jutsu), mais aussi des techniques decamouflage (hensō jutsu,doton no jutsu), d'utilisation d'explosifs, depoisons, laprestidigitation (gen jutsu), lanatation, l'équitationetc.

Mais leninjutsu comporte aussi des connaissances enmétéorologie,astronomie,médecine, psychologie, chimie etmathématiques qui ne sont plus enseignées de nos jours. Ainsi, certains ninjas ont conçu des digues ou exploité des mines, ils étaient ce que l'on appellerait maintenant des « ingénieurs ».

Équipement spécifique

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Unjitte avec sonfourreau (koshirae).
Une paire dekusarigama.
Costume de ninjakuro shozoku et deswaraji (sandales). L'image du costume de ninja noir est forte ; cependant, en réalité les ninjas portaient des vêtements de travail de fermiers teints en bleu marine, qui étaient également censés repousser les vipères.

Les ninjas utilisaient des armes et du matériel spécifiques, principalement des outils de paysans modifiés[18] :

  • Jitte (oujutte ou jatte) : sorte dedague non tranchante et non perforante munie d'une garde courbée vers l'avant (à la différence dusai, il n'y a qu'une branche à la garde), servant à bloquer les sabres ;
  • Leninjatō(忍者刀?), sabre court (~50 cm) à lame droite.
  • Kaginawa :grappin ;
  • Kamayari :lance à crochet ;
  • Kusarigama :faucille reliée à une chaîne ;
  • Metsubushi : fumée, en général produite par un mélange de cendres et de verre pilé contenu dans un œuf évidé servant à aveugler l'adversaire ;
  • Mizu gumo : chaussures flottantes munies de vessies gonflées et permettant de se tenir debout sur l'eau, pour espionner ou se défendre ;
  • Otzu tsu : arme à feu, sorte demortier fait dans un tronc évidé[réf. nécessaire] ;
  • Ashiko : griffes de pieds, situées sous la semelle, servant à l'escalade, à marcher sur un terrain glissant ou bien comme arme ;
  • Tegaki oushuko : sorte de griffes portées sur la paume, servant à transporter des billots sur le dos par les montagnards (et surtout pas à escalader, tout bon alpiniste fera la différence) à frapper en combat à mains nues ou bien pour bloquer les sabres, comme lejitte ;
  • Kunaï : couteau de lancer avec un anneau au bout du manche.
  • Shuriken : armes de jet dont lesshaken, étoiles métalliques tranchantes pouvant avoir plusieurs formes différentes (trois ou quatre branches, carrées, rondes…) et lesbo-shuriken, sorte de tige de métal, effilées à une extrémité. Cependant, contrairement à ce que croient la plupart des gens, leshuriken n'est pas une arme d'attaque directe et doit être manié conjointement à l'art du sabre. Les dommages causés n'étant que de l'ordre d'une coupure ou pouvant être complètement stoppés par l'armure d'unbushi si les yeux ou les points vitaux accessibles n'étaient pas touchés. De plus, sa trajectoire est assez aléatoire dans les mains d'une personne non experte. C'est une arme souvent empoisonnée, pour faire peur et plus particulièrement pour désorienter l'ennemi. Elle servait également à faire diversion pour attirer l'attention d'une sentinelle ;
  • Makibishi outetsubishi : appelé aussi chausse-trappe, petits clous à quatre pointes utilisés pour couvrir une fuite ; ceux-ci traversaient les sandales des poursuivants ;
  •  : bâton de quatre pieds et d'environ un pouce et demi de diamètre. Servant autrefois de canne, il devint une arme redoutable que même les vieillards pouvaient manier très efficacement ;
  • Fukumibari :fléchettes plates cachées dans la bouche et destinées à être crachées au visage.
  • Nunchaku : détournement dufléau agricole, où les deux bâtons sont reliés par une chaîne plutôt que par une corde (cette dernière étant facilement coupée par un sabre). Cette arme peut être utilisée alternativement par les deux mains.
  • Kyoketsu shoge : arme à poignée simple et double pointe, constituée d'une lame avec un prolongement en lame droite d'estoc (environ 30 cm) ainsi que d'un second prolongement en lame courbe, voire en crochet, pour l'escalade, le fauchage aux articulations tant antérieures que postérieures. De l'autre côté de la poignée vient se greffer une chaine longue (plus longue que lekusarigama), qui est terminée par un anneau en métal servant tant pour l'escalade que pour des manipulations type « nœuds coulissants » pour étranglement, soumission ou retrait d'arme de l'opposant.
  • Nekote : bague à épine, souvent enduite de poison, avec laquelle les ninjas frappaient à la manière des osselets.
  • Sokko : chaussures dotées de griffes servant pour l'escalade.

Dresser ici une liste exhaustive des armes duninpō relèverait de la gageure et, évidemment, il ne saurait être question de parler d'autre chose que des bases et des premiers échelons de connaissance.

  • Tekko-kagi.
    Tekko-kagi.
  • Ashiko.
    Ashiko.
  • Shikomizue.
    Shikomizue.
  • Manriki.
    Manriki.
  • Makibishi.
    Makibishi.
  • Kaginawa.
    Kaginawa.
  • Shuriken.
    Shuriken.
  • Kusarigama.
    Kusarigama.
  • Manriki.
    Manriki.
  • Shuriken.
    Shuriken.
  • Kusari katabira.
    Kusari katabira.
  • Chigriki.
    Chigriki.
  • Ashiko.
    Ashiko.

Ninja et ninjutsu aujourd'hui

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Le ninja, tel qu'il est perçu à l'époque moderne.

Le ninjutsu a été très médiatisé et fortement déformé par lecinéma, dans la continuité de la vague ducinéma d'arts martiaux après la mort deBruce Lee. Mais les ninjas sont aussi beaucoup présents dans les mangas (comme dansNaruto) ou autres livres, bandes dessinées, etc.

Contrairement auxbujutsu qui ont subi une transformation pacificatrice enbudō duXVIIIe au XXe siècle et ont subi un enseignement de masse dès la fin duXIXe siècle, le ninjutsu moderne du cinéma est souvent un amalgame récent de différentes pratiques sportives.

Au début duXXIe siècle, l'école moderne duBujinkan, fondée parMasaaki Hatsumi, diffuse un enseignement martial qu'il a nomméninpô. Masaaki Hatsumi étudia divers arts martiaux dans sa jeunesse auprès d'Iwata Manzo, Nawa Yumio et de Toshitsugu Takamatsu qui lui légua les écoles qui sont réunies aujourd'hui sous l'association du Bujinkan.

La dernière personne connue à avoir été formée selon la tradition du ninjutsu estJinichi Kawakami[19]. Directeur honorifique du musée ninja de la région d'Iga depuis plusieurs années, M. Kawakami est également un proche collaborateur de l'université japonaise de Mie sur les recherches concernant la tradition du ninjutsu.

Il existe encore quelques écoles dans le monde, en particulier dans le Bujinkan, le Genbukan et le Jinenkan. Ces trois écoles ont la même source : Toshitsugu Takamatsu, tronc commun aux trois écoles. Elles sont constituées du savoir provenant des anciennes écoles Gyokko Ryû, Togakure Ryû, Shinden Fudô Ryû, Kukishinden Ryû, Kotô Ryû Koppô et TakagiYôshin Ryû. Cependant, ces bases communes ne sont pas rigoureusement identiques d'un style à l'autre, du fait que chaque technique possède une multitude de variations, et que leur approche varie souvent légèrement, d'undojo à l'autre[20].

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé« Ninja »(voir la liste des auteurs).
  1. (en) Oscar Ratti et Adele Westbrook,Secrets of the samurai: a survey of the martial arts of feudal Japan, Tuttle Publishing, 1991.(ISBN 978-0-8048-1684-7).
  2. a etb(en) StephenTurnbull,Ninja AD 1460–1650, Osprey Publishing,(ISBN 978-1-84176-525-9).
  3. Turnbull 2003,p. 5.
  4. (en) Terry Crowdy,The enemy within: a history of espionage, Osprey Publishing, 2006.(ISBN 978-1-84176-933-2)
  5. (en) L. Frederic,Japan Encyclopedia, Belknap Harvard, 2002.(ISBN 0-674-01753-6)
  6. (en) T. Moriyama,Weekend Adventures Outside of Tokyo, Shufunotomo Co. Ltd., Tokyo, 1998.(ISBN 4-07-975049-8)
  7. (en) Illuminati Disclosure,« Ancient Warfare : Shinobi Ninjas and Kung Fu Shaolin Monks », surYouTube, 20 avril 2015.
  8. (en) Thomas A. Green,Martial arts of the world: an encyclopedia, Volume 2 : « Ninjutsu », ABC-CLIO, 2001.(ISBN 978-1-57607-150-2)
  9. Green 2001, p. 358 ; basé sur différentes lectures, Ninpiden est également connu comme Shinobi Hiden, et Bansenshukai peut également être Mansenshukai.
  10. GabrielleHabersetzer et RolandHabersetzer,Encyclopédie des Arts Martiaux de l'extrême Orient, Emphora,, p.515.
  11. Habersetzer et Habersetzer 2004,p. 641.
  12. Takagi, Gomi & Ōno 1962, p. 191; le poème complet est : 万代に / 心は解けて / 我が背子が / 捻みし手見つつ / 忍びかねつも "Yorozu yo ni / Kokoro ha tokete / Waga seko ga / Tsumishi te mitsutsu / Shinobi kanetsumo" (c'est le poème 3940, qui se trouve dans le vol. 17 duMan'yōshū).
  13. Satake et al. 2003, p. 108; the Man'yōgana used for "shinobi" is 志乃備, its meaning and characters are unrelated to the later mercenary shinobi.
  14. Habersetzer et Habersetzer 2004,p. 516.
  15. a etbÀ l'approche des vrais ninjas, Nippon.com, le 27 septembre 2017
  16. 吉丸雄哉(associate professor of Mie University) (April 2017). "くのいちとは何か". In 吉丸雄哉、山田雄司 編. 忍者の誕生. 勉誠出版.(ISBN 978-4-585-22151-7): p168.
  17. 吉丸雄哉(associate professor of Mie University) (April 2017). "くのいちとは何か". In 吉丸雄哉、山田雄司 編. 忍者の誕生. 勉誠出版.(ISBN 978-4-585-22151-7), : p168.
  18. LaurentEstornel, « Histoire : Ninja et Shinobi, entre fantasme et réalité »,(consulté le)
  19. KaratéBushido, « Jinichi Kawakami, le dernier ninja au monde »,(consulté le)
  20. « Le Ninjutsu aujourd'hui », bujinkan-kanji.com, 10 août 2014.

Voir aussi

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Bibliographie

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Ressource radiophonique

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Articles connexes

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Liens externes

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