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Nicolas Werth

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Nicolas Werth
Nicolas Werth en 2025.
Fonction
Directeur de recherche au CNRS
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Attaché culturel(-),historienVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Autres informations
A travaillé pour
Centre national de la recherche scientifique
Ambassade de France en Union des républiques socialistes soviétiques(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Œuvres principales
  • Être communiste en URSS sous Staline (1981)
  • La vie quotidienne des paysans russes de la Révolution à la collectivisation (1917-1939) (1984)
  • La Terreur et le désarroi : Staline et son système (2007)
  • Histoire de l'Union soviétique : de l'Empire russe à la Communauté des États indépendants, 1900-1991 (2008)

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Nicolas Werth, né en1950, est unhistorienfrançais spécialiste de l’histoire de l’Union soviétique. Il est directeur de recherche à l’Institut d'histoire du temps présent, affilié auCNRS.

Biographie

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Famille

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Le père de Nicolas Werth est le journaliste britanniqueAlexander Werth, d'ascendance russe, qui a passé enURSS les années de guerre[1].

Formation

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Ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud (L SC 1970),agrégé d'histoire, il commence par enseigner dans lesecondaire et à l’étranger (Minsk,New York,Moscou,Shanghaï). Il occupe ensuite le poste d’attaché culturel auprès de l’ambassade de France à Moscou durant laperestroïka (1985-1989).

Carrière universitaire

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Entré auCNRS en 1989, il se consacre depuis son premier livre (Être communiste en URSS sous Staline, 1981) à l'histoire soviétique. C'est particulièrement l'histoire sociale des années 1920-1930 qui l'intéresse, notamment les rapports entre le pouvoir et la société (violence étatique, résistances sociales…).

Son histoire de l'Union soviétique parue en 1992, un de ses livres à vocation synthétique sur la période allant de la fin de l'Empire russe à laCommunauté des États indépendants, est systématiquement cité à sa sortie et dans les années qui suivent dans les bibliographies desclasses préparatoire aux grandes écoles et dans les universités[2].

Nicolas Werth participe depuis 1997 au séminaire « Histoire soviétique : sources et méthodes », placé sous la direction deWladimir Berelowitch[3], du Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC) de l'EHESS. Il est par ailleurs membre des comités de rédaction deVingtième Siècle. Revue d'histoire et desCahiers du monde russe.

Apport à l'histoire de l'Union soviétique

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Nourrissant sa réflexion et ses travaux, non seulement des acquis de lasoviétologie occidentale, mais aussi des travaux de ses collègues russes (lerusse étant sa langue maternelle), il place ses recherches dans la perspective d'un dépassement du clivage entre « école dutotalitarisme » et « écolerévisionniste », le considérant comme obsolète après l'effondrement de l'URSS et l'ouverture au moins partielle des archives[4]. Pourtant, par son attachement à l'histoire sociale,«  longtemps restée la parente pauvre d'une soviétologie axée exclusivement sur le politique »[5], il se place plutôt dans la perspective des travaux des historiens « révisionnistes ».

Il explique d'ailleurs, à l'opposé de certains soviétologues qui pensaient que le contrôle totalitaire de la société soviétique avait été effectif, que les rapports de la police politique« dévoilent souvent la distorsion existant entre une réalité voulue et la réalité des faits »[6].

Auteur de la partie duLivre noir du communisme consacrée à laRussie soviétique et à l'URSS, il s’est publiquement démarqué de l’idée contenue dans la préface deStéphane Courtois selon laquelle lecommunisme serait par essence criminogène[7]. Il a également dénoncé, concernant cette préface, un bilan biaisé du total des victimes du communisme (selon Werth, le bilan serait de 65 à 93 millions)[7], et« une dérive de l'histoire exclusivement policière »[8]. Il affirme :« [...] le Livre noir n'est pas une somme définitive, encore moins une Bible. Etape d'une indispensable réflexion, il aura rempli son but s'il stimule de nouvelles recherches, sans tabous, mais aussi sans préjugés »[7].

Il contribue àL’Histoire du Goulag stalinien, travail de recherche en sept volumes initié par les Archives d’État de la fédération de Russie et laFondation Hoover, dont il co-rédige le premier volume, Les politiques répressives en URSS de la fin des années 1920 au milieu des années 1950[9]. Il est, en 2007, conseiller historique du documentaireStaline, le tyran rouge, diffusé surM6 ainsi que pour le filmMoissons sanglantes - 1933, la famine en Ukraine (2022) deGuillaume Ribot relatant les observations dujournalistegalloisGareth Jones qui, à partir de mars 1933, a parcouru clandestinement les campagnes ukrainiennes durant lafamine connue sous l'appellation d'Holodomor.

Nicolas Werth préside l'association Mémorial-France, la branche française de l'association russeMemorial[10],[11].

Publications

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En collaboration

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  • Avec Gaël Moullec,Rapports secrets soviétiques : la société russe dans les rapports confidentiels, 1921-1991, Paris, Gallimard, 1995
  • Avec Marc Grosset,Les Années Staline, éditions du Chêne, 2007(ISBN 9782842775476)
  • Avec AlexisBerelowitch,L'État soviétique contre les paysans : rapport secrets de la police politique (Tcheka, GPU, NKVD), 1918-1939, Paris,Tallandier, (1re éd. 2011), 793 p.(ISBN 978-2-84734-575-9)

Ouvrages collectifs

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CD

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  • La Grande Famine en Ukraine, 1932-1933. Le plus grand crime de masse du stalinisme, De vive voix, 2009(ISBN 9782846840880)

Notes et références

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  1. Il en a tiré l'ouvrageLa Russie en guerre, Paris, Stock, 1964, 2 vol.
  2. Il n'est pas rare à l'époque de l'entendre désigné sous la forme « le Nicolas Werth », tant il fait figure de référence (voir Publications).
  3. Notice de Wladimir Berelowitch (université de Genève).
  4. Nicolas Werth,La Terreur et le Désarroi, préface,p. XII.
  5. N. Werth, « Une source inédite : lessvodki de la Tchéka - OGPU »Revue des études slaves, vol. 66,no 1, 1994,p. 26.
  6. Ibid.,p. 25.
  7. ab etc« « Le Livre noir du communisme » : retour à l’histoire »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  8. Dans un entretien accordé au journalLe Monde, paru le 21 septembre 2000,p. 32.
  9. Werth Nicolas, site de l'Institut d'Histoire du temps présent
  10. « Le témoin du vendredi : Nicolas Werth, l’association Memorial et la mémoire interdite du goulag du 13 février 2015 - France Inter », surwww.franceinter.fr(consulté le)
  11. « À propos de Mémorial France », surAssociation Mémorial France(consulté le)
  12. Remis le parOlivier Barrot, président du jury composé de 21 téléspectateurs.
  13. Suryoutube.

Liens externes

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