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Nicolas Dupont-Aignan

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Pour les articles homonymes, voirNicolas Dupont,Dupont ou Dupond,Aignan etNDA.

Nicolas Dupont-Aignan
Illustration.
Nicolas Dupont-Aignan en 2019.
Fonctions
Président deDebout la France[a]
En fonction depuis le
(17 ans et 3 jours)
PrédécesseurParti créé[b]
Député français

(26 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection1er juin 1997
Réélection9 juin 2002
10 juin 2007
17 juin 2012
18 juin 2017
19 juin 2022
Circonscription8e de l'Essonne
LégislatureXIe,XIIe,XIIIe,XIVe,XVe etXVIe(Cinquième République)
Groupe politiqueRPR(1997-1999)
NI(1999-2002)
UMP(2002-2007)
NI(2007-2024)
PrédécesseurMichel Berson
SuccesseurBérenger Cernon
Conseiller municipal d'Yerres
En fonction depuis le
(30 ans et 5 mois)
Élection18 juin 1995
Réélection18 mars 2001
16 mars 2008
30 mars 2014
15 mars 2020
MaireLui-même
Olivier Clodong
Président de lacommunauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine

(1 an, 4 mois et 16 jours)
PrédécesseurFonction créée
SuccesseurFrançois Durovray
Maire d'Yerres

(22 ans et 28 jours)
Élection18 juin 1995
Réélection18 mars 2001
16 mars 2008
30 mars 2014
PrédécesseurMarc Lucas
SuccesseurOlivier Clodong
Président de lacommunauté d'agglomération du Val d'Yerres

(13 ans, 9 mois et 9 jours)
PrédécesseurFonction créée
SuccesseurFonction supprimée
Biographie
Nom de naissanceNicolas Jean-Marc Dupont[1]
SurnomNDA[c]
Date de naissance(64 ans)
Lieu de naissanceParis 15e (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueRPR(1976-1999)
RPF(1999-2000)
UMP(2002-2007)
DLR/DLF(depuis 2008)
Diplômé deIEP de Paris
Université Paris-Dauphine
ENA
ProfessionAdministrateur civil
ReligionAgnostiquechrétien[2],[3],[4]

Image illustrative de l’article Nicolas Dupont-Aignan
Maires d'Yerres
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Nicolas Dupont-AignanÉcouter, né le àParis est unhomme politiquefrançais.

Énarque, il est successivement membre duRassemblement pour la République (RPR), duRassemblement pour la France (RPF) et de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), avant de fonder en parallèle et de prendre la présidence deDebout la France (DLF) — anciennement Debout la République (DLR) —, courant politique qu’il transforme en un parti se réclamant dugaullisme et dusouverainisme.

Il estmaire d'Yerres de 1995 à 2017 etdéputé de l'Essonne de 1997 à 2024.

Candidat auxélections présidentielles de 2012 et de2017, il recueille respectivement 1,79 et 4,70 % des suffrages exprimés. Dans l’entre-deux-tours de l'élection de 2017, il conclut une alliance de gouvernement avecMarine Le Pen, qui devient caduque après l'élection d'Emmanuel Macron. Tête de liste DLF, il se présente sans succès auxélections européennes de 2019. Candidat une troisième fois à l'élection présidentielle en 2022, il reçoit 2,06 % des suffrages exprimés. Il échoue ensuite à se faire réélire auxélections législatives anticipées de 2024.

Situation personnelle

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Origines et formation

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Nicolas Dupont, c'est à partir ducours préparatoire qu'il est connu sous son nom actuel : du fait de la présence d'un second Nicolas Dupont dans la même classe, « Dupont-Aignan » devient sonnom d'usage par adjonction du nom de sa mère[5] dont la famille devignerons vient deChâlons-en-Champagne.

Nicolas Jean-Marc Dupont-Aignan[1] est le petit-fils d'André Aignan, aviateur[d] de laPremière Guerre mondiale dont l'avion a été abattu dans la région deMetz, s'en sortant indemne et mort en 1974 à 86 ans àNeuilly-sur-Seine.

Son père, Jean-Louis Dupont,courtier envin, futchasseur alpin durant laSeconde Guerre mondiale[6]et participa à labataille de Narvik ; prisonnier en Allemagne il s'en évada[réf. nécessaire].

Il est le benjamin d'une fratrie de trois enfants.

Avec sa femme Valérie Vecchierini, avocate, il a eu deux filles, Victoire et Sixtine[7]. Son épouse, sonassistante parlementaire à partir de 1997, quitte son emploi début 2018 en raison de l'entrée en vigueur de laloi pour « la confiance dans la vie politique » interdisant les emplois familiaux au Parlement. Elle est ensuite embauchée comme directrice municipale de lapropriété Caillebotte par la mairie deYerres, dont son mari est l'ancien maire, ce qui suscite un soupçon de favoritisme[8], que la préfecture de l'Essonne rejette[9].

Il est diplômé, en 1982, de l’Institut d'études politiques de Paris (section « service public ») et obtient en 1984 unelicence dedroit[10]. En 1985, il obtient undiplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en gestion de l'entreprise etmarché financier à l'université Paris-Dauphine[10].

De 1987 à 1989, il est élève de l'École nationale d'administration (promotion Liberté-Égalité-Fraternité)[10].

Carrière civile et cabinets ministériels

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Il commence sa carrière professionnelle en tant qu'administrateur civil avant d'être adjoint au chef de bureau des élections à la direction générale de l'administration duministère de l'Intérieur en 1988-1989. En 1990, il est nommé chef de cabinet dupréfet de la régionÎle-de-France (Olivier Philip), avec rang desous-préfet.

De 1992 à 1993, il est directeur adjoint du cabinet du préfet de la région Île-de-FranceChristian Sautter, puis chef de cabinet, puis conseiller technique du ministre de l'Éducation nationaleFrançois Bayrou (1993-1994), avant d'être nommé conseiller technique pour l'emploi, l'écologie urbaine et le bruit, au sein du cabinet du ministre de l'EnvironnementMichel Barnier de 1994 à 1995.

Patrimoine

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En 2013, Nicolas Dupont-Aignan a déclaré que son patrimoine est constitué d'une maison àYerres achetée 130 000 €, d'un appartement à Paris acheté 420 000 € et qu'il ne possédait aucune valeur mobilière ni assurance-vie[11].

Il déclare, lors de la campagne présidentielle de 2017, un patrimoine supérieur à deux millions d'euros, composé de sept biens immobiliers en nue-proprieté, tous acquis avant 2013[12].

Parcours politique

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Débuts

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Dans son adolescence, Nicolas Dupont-Aignan est un partisan du candidat dugaullisme socialJacques Chaban-Delmas, collant des affiches pour le candidat lors de laprésidentielle de 1974[13]. Il est ensuite membre duRassemblement pour la République (RPR).

Le journaliste Franck Johannès indique qu'il a été proche des clubs « Convaincre » deMichel Rocard et qu'il aurait envisagé de solliciter le soutien deJacques Guyard, maire socialiste d'Évry, pour être candidat àCorbeil-Essonnes[14].

À partir de 1993, il est successivement chef de cabinet puis conseiller technique deFrançois Bayrou (UDF). Avant l'échec d'Édouard Balladur à l'élection présidentielle de 1995, il entre en comme conseiller technique pour l’emploi, l’écologie urbaine et le bruit, au cabinet deMichel Barnier alors Ministre de l'Environnement[15]. Toutefois, à la différence de son dirigeant, il choisit de ne soutenir aucun des deux candidats issus duRPR[réf. nécessaire].

Invoquant sa période passée, dans les années 1990, auprès de personnalitéseurophiles telles queFrançois Bayrou puisMichel Barnier,Le Parisien indique :« l’engagement gaulliste [de Nicolas Dupont-Aignan] n’est donc assuré, ou assumé, qu’à partir de 1997, date de la fondation duRPF, le parti de Charles Pasqua et Philippe Séguin[16] ».

Philippe Séguin, homme politique auquel Nicolas Dupont-Aignan s'est associé pour ses idées gaullistes[17].

Il est désigné directeur des études au sein duRPR par son président,Alain Juppé, en[réf. nécessaire].

En février 1998, le nouveau président duRPR,Philippe Séguin, dont il s'était rapproché dès avant ladissolution de l'Assemblée nationale l'année précédente, le nomme secrétaire aux fédérations. En, après s'être prononcé contre la ratification dutraité d'Amsterdam, il est remplacé dans ses fonctions de secrétaire aux fédérations, et amorce un rapprochement avec lessouverainistes, notammentCharles Pasqua.

Le, il fonde le groupeDebout la République, au sein duRPR, et, pour lesélections européennes du 13 juin 1999, appelle à voter pour la liste dite souverainiste conduite par Charles Pasqua etPhilippe de Villiers. Il quitte alors leRPR, le 15 juin, pour devenir dans la foulée le secrétaire général adjoint duRassemblement pour la France (RPF), nouvelle formation lancée par Charles Pasqua, dans laquelle il est plus particulièrement chargé des fédérations. Toutefois, avant la rupture entre Charles Pasqua et Philippe de Villiers il choisit de démissionner du RPF en.

S'ensuit une période de rapprochement d'abord avec Philippe Séguin (à cette époque candidat à la succession deJean Tiberi,maire de Paris, puis, à l'automne 2001, avecJean-Pierre Chevènement, alors qualifié de troisième homme par certains médias français, dans la perspective de l'élection présidentielle de 2002. Il publie même, avec ce dernier, dans les colonnes duFigaro, le, une tribune libre intitulée « La République est morte, vive la République »[18].

La victoire du président sortant,Jacques Chirac, face àJean-Marie Le Pen, lors de laprésidentielle de 2002, le voit revenir dans l'orbite de la majorité présidentielle. Il est réélu député de lahuitième circonscription de l'Essonne dès le premier tour deslégislatives de 2002.

Implantation dans l'Essonne

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Lors des élections municipales de 1995 àYerres, la listeRPR l'emporte avec le soutien de l’Union pour la démocratie française (UDF) et deGénération écologie[16], avec 51,85 % des suffrages, contre la liste conduite par le maire sortantsocialiste et trois autres listes. Nicolas Dupont-Aignan est élu maire par le conseil municipal de la ville.

Il prend alors les rênes d'une ville surendettée qui est tombé sous la tutelle du préfet en 1991[19]. Au début des années 1990, la ville d'Yerres a fait la une de l'actualité pour le "Triton"[20], un centre aquatique qui a fermé quelques mois après son ouverture et qui a laissé à la ville une dette de20 millions d'euros.

Nicolas Dupont-Aignan redresse les finances de la ville en renégociant notamment les intérêts de la dette auprès des banques, et fait chuter l'endettement de 45 à 34 millions d'euros[21]. Il annule les projets immobiliers de ses prédécesseurs et lance une promenade le long des berges de l'Yerres[22].

Malgré la défaite de la majorité présidentielle auxélections législatives de 1997, il est élu député de l'Essonne.

En 2008, il est réélu maire d'Yerres, sa liste ayant recueilli 79,70 % des voix au premier tour, ce qui fait de lui l'un des maires les mieux élus de France[23],[24]. Il est réélu député de la8e circonscription de l'Essonne avec 61,39 % des suffrages au second tour face à la candidate socialiste lors desélections législatives de 2012.

Engagements à l'UMP

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Nicolas Dupont-Aignan en 2005.

Nicolas Dupont-Aignan adhère à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) lors de sa création en 2002. Au congrès constitutif de la nouvelle formation, qui est renommée à cette occasion « Union pour un mouvement populaire », il se porte candidat à sa présidence : il obtient un score jugé honorable avec 14,9 %, derrière les 79,4 % d’Alain Juppé, mais loin devantRachid Kaci, Brigitte Freytag etMourad Ghazli[25]. Il brigue à nouveau la tête de l'UMP aucongrès de 2004, obtenant 9,1 % des suffrages exprimés face àNicolas Sarkozy (85,1 %) etChristine Boutin (5,8 %)[26].

En 2005, avecPhilippe de Villiers, il est le principal tenant à droite du « non » auréférendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe[27],[28]. Il s'oppose également aucontrat première embauche et à laprivatisation deGaz de France[29],[30].

Il ne parvient pas à rassembler les500 signatures d'élus nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle de 2007[15] et il appelle à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle, un choix qu'il dit par la suite regretter[31].

Transformation de Debout la République en parti

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En désaccord avecNicolas Sarkozy dont il estime qu'il ne le laisse pas s'exprimer dans le parti pour l'investiture à la candidature à l'élection présidentielle[32], Nicolas Dupont-Aignan quitte l'UMP le[32].

Le, Nicolas Dupont-Aignan est réélu dans la huitième circonscription de l'Essonne au premier tour des élections législatives, avec 57,38 % des suffrages exprimés, face à neuf autres candidats, dont aucunUMP. À l’Assemblée nationale, il décide de siéger à nouveau sur les bancs desnon-inscrits.

À partir du 9 septembre 2007, Debout la République ne se situe plus dans la majorité présidentielle[33]. En effet, en raison de désaccords avec la politique menée par le président Nicolas Sarkozy (traité de Lisbonne,paquet fiscal, politique étrangère pro-américaine), Nicolas Dupont-Aignan a décidé de rompre les derniers liens de son mouvement avec l'UMP[34]. Il vote même lamotion de censure déposée par le groupe socialiste de l'Assemblée nationale le 8 avril 2008[35],[36].

Il crée le 23 novembre 2008 le parti politiqueDebout la République, avec pour ambition de concurrencer les deux partis gouvernementaux, l'UMP et lePS, qu'il estime être en réalité sur la même ligne politique même s'ils « feignent de s'opposer »[37]. Le parti prône une vision « gaulliste » et « républicaine ».

Debout la République présente des listes dans toute la France auxélections européennes de 2009. Le député gaulliste est lui-même troisième sur la listeDLR de la circonscription d'Île-de-France. Debout la République obtient 2,04 % en métropole.

Nicolas Dupont-Aignan est tête de liste deDLR lors desélections régionales de 2010 en Île-de-France : celle-ci recueille 4,15 % des suffrages au soir du premier tour.

Élection présidentielle de 2012

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Article connexe :Élection présidentielle française de 2012.
Nicolas Dupont-Aignan en 2011.

Le, Nicolas Dupont-Aignan annonce qu'il est candidat à l'élection présidentielle de 2012, pendant le congrès annuel de son parti Debout la République[38], se présentant comme le candidat de la sortie de l'euro[39] comme monnaie unique, et pour un retour aufranc mais qui serait intégré au sein d'un euro transformé enmonnaie commune. Afin d'illustrer son combat contre l'euro, il tient un faux billet géant de 10 € après l'avoir pointé comme la cause de la « misère », des « délocalisations », du « chômage » et de la « pauvreté »[40].

Totalisant 643 907 voix au premier tour[41], soit 1,79 % des suffrages exprimés, Nicolas Dupont-Aignan termine septième de cette élection présidentielle. Il arrive en tête à Yerres, dont il est maire (24,88 %)[42]. Il ne donne pas de consigne de vote en vue du second tour[43].

Élection présidentielle de 2017

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Article connexe :Élection présidentielle française de 2017.
Vœux de Nicolas Dupont-Aignan à la presse ().

Candidat à l'élection présidentielle de 2017[44],[45], il critique les« médias détenus par des puissances d'argent », déclarant au sujet d'Emmanuel Macron :« Est-ce que vous croyez que M. Macron aurait eu toutes ces couvertures de magazine pendant des mois s'il ne servait pas des intérêts ? Tous les Français ont compris qu'il y avait un candidat chouchou »[46],[47]. À trois jours du premier tour, il affirme avoir reçu des SMS de pression[e] de la part deSerge Dassault, actionnaire duFigaro, pour qu'il renonce à sa candidature au profit de François Fillon[46],[48]. Alors que l'échange de SMS entre les deux hommes n'a pas été démenti[49],[f], lasociété des journalistes duFigaro publie un communiqué affirmant qu'aucune instruction n'a été donnée de « censurer » Nicolas Dupont-Aignan[50].

Il publie une pétition pour réclamer que trois débats télévisés soient organisés avant le premier tour, le 22 avril[51]. Invité le 18 mars 2017 au journal de 20 heures deTF1, il dénonce le manque de démocratie dont fait preuve la chaîne car sur les onze candidats à l'élection présidentielle, seuls cinq ont été invités au débat organisé le 20 mars 2017. En geste de protestation, il décide de quitter le plateau prématurément et donne deux jours à la chaîne pour inviter tous les candidats[52].

Le 23 avril 2017, il arrive à la sixième place (sur onze candidats), en obtenant 1 695 000 voix, soit 4,70 % des suffrages[53]. Il échoue donc de peu à obtenir les 5 % lui permettant de se voir rembourser ses frais de campagne[54]. Il arrive en tête dans sa commune de Yerres, où il réunit 28,62 % des suffrages[55].

Nicolas Dupont-Aignan en 2017.

Invité auJournal de 20 heures deFrance 2 du 28 avril 2017, il annonce qu'il soutientMarine Le Pen et qu'il fera« campagne avec elle sur un projet de gouvernement élargi »[56]. Le lendemain, lors d'une conférence de presse commune avec lui, Marine Le Pen annonce que si elle est élue elle fera de Nicolas Dupont-Aignan son Premier ministre[57]. Il rompt ainsi avec le principe dufront républicain[58],[59],[60].

Des manifestations contre cette alliance entre Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen réunissent à Yerres entre 300 et 500 personnes[61],[62],[63]. Une partie de la classe politique se fait par ailleurs très critique sur ce ralliement,Dominique Bussereau le qualifiant de« pétainiste » etXavier Bertrand le comparant àPierre Laval[64],[65].Olivier Clodong, directeur de campagne de Nicolas Dupont-Aignan et son « bras droit » depuis dix ans, quitte ses responsabilités au sein de Debout la France, mais réfute l'argument que ce ralliement soit motivé par une raison financière[66].Dominique Jamet, vice-président du parti, démissionne. Sur 100 secrétaires départementaux de DLF, cinq font connaître leur opposition au choix de Nicolas Dupont-Aignan[67], qui est alors situé à l'extrême droite parEurope 1[68],[g].

Alors que Marine Le Pen échoue au second tour, les sondages indiquent que 30 % à 36 % de ses électeurs du premier tour ont voté pour Marine Le Pen, contre 27 % à 37 % pour Emmanuel Macron[69],[70]. À Yerres, Marine Le Pen recueille 31,5 % des voix, soit un score trois fois supérieur à celui du premier tour[69],[55].

Il est réélu député au second tour, le 18 juin 2017, avec 52,05 % des suffrages, face au candidatLa République en marche ![71]. À l'Assemblée nationale, il est membre de lacommission des Affaires étrangères. En raison de la nouvelle réglementation sur le cumul des mandats, il cède ses fonctions de maire et de président de communauté d'agglomération, mais reste conseiller municipal d'Yerres[72].

Échec aux élections européennes de 2019

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Article connexe :Élections européennes de 2019 en France.

Après leslégislatives de 2017, Nicolas Dupont-Aignan annonce ne vouloir faire alliance qu'« avec une partie duFN, sans les défauts et les excès du FN »[73]. En, il lance une plateforme participative, Les Amoureux de la France (LAF), pour élaborer un« programme de gouvernement commun futur » de ladroite[74],[75]. SelonLe Figaro, il est la cinquième personnalité la plus invitée dans lesmatinales entre et, avec 33 passages[76],[77].

En vue desélections européennes de 2019, il refuse de faire liste commune avec le parti duMarine Le Pen, qui le lui proposait, et appelle à une alliance avec le RN etLes Républicains (LR)[78],[79],[80] ; maisLaurent Wauquiez, président des Républicains, décline l’offre[81]. À quelques mois des européennes, des tensions apparaissent au sein des Amoureux de la France. Tête de liste, Nicolas Dupont-Aignan écarteEmmanuelle Gave en raison de tweets polémiques, ainsi que son père, l’homme d’affairesCharles Gave, qui finançait sa campagne[82]. Ayant des difficultés à constituer sa liste, qui ne comprend finalement pas de représentant duParti chrétien-démocrate comme initialement annoncé, le président de DLF est critiqué en interne pour sa stratégie et ses coups d’éclat médiatiques[83].

Donnée à 8 % à la fin de l’année 2018, juste derrière LR[84],[85], la liste « Le courage de défendre les Français avec Nicolas Dupont-Aignan » voit lesintentions de vote en sa faveur passer sous les 5 % en[84]. Elle n'obtient finalement aucun siège, avec un score de 3,5 % des suffrages exprimés[86].

Élections régionales de 2021

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Auxélections régionales de 2021, il se rapproche desRépublicains, s’alliant avec leur tête de listeen Bourgogne-Franche Comté dès le premier tour et appelant à voter pourValérie Pécresse au second touren Île-de-France. Ancien proche de Nicolas Dupont-Aignan, Maxime Thiébaut confie qu’il espère ainsi bénéficier de l’appui des Républicains pour sauver sa circonscription de l'Essonne en2022, alors qu’il a failli la perdre en2017 après son accord avec Marine Le Pen[87].

Élection présidentielle de 2022

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Article connexe :Élection présidentielle française de 2022.

Le 26 septembre 2020, Nicolas Dupont-Aignan annonce auJournal de 20 heures deTF1 sa candidature à l'élection présidentielle de 2022. Il dit vouloir éviter un nouveau duel entreEmmanuel Macron etMarine Le Pen[88].

En, Nicolas Dupont-Aignan tombe à 2 % d'intentions de vote (contre 4 à 6 % auparavant) au premier tour de l’élection présidentielle, pâtissant d'une possible candidature d'Éric Zemmour et d'une vague de départs de militants de son parti qui lui reprochent sa posture. En décembre, alors que certains l'accusent d'avoir insuffisamment communiqué sur sa contamination auCovid-19, sa chargée de communication démissionne et sa campagne est au point mort[89],[87],[90]. Le 7 mars 2022, Nicolas Dupont-Aignan devient officiellement candidat à l'élection présidentielle, et fait partie des douze candidats de la liste officielle publiée parLaurent Fabius,président du Conseil constitutionnel. Le 14 mars,Florian Philippot rallie sa candidature[91].

Il remporte 2,06 % des suffrages exprimés au premier tour, et appelle alors, une nouvelle fois, à voter pour Marine Le Pen pour le second tour, afin de « faire barrage à Macron »[92].

Poursuite de sa fonction de député à l'Assemblée nationale (2022-2024)

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Candidat auxélections législatives de 2022 pour un sixième mandat dedéputé, il arrive en tête du premier tour le avec 33,34 % des suffrages exprimés. Le, il est réélu au second tour avec 57,26 % de suffrages exprimés face à Émilie Chazette-Guillet deLa France insoumise[93].

Le, il est le seul député ne siégeant pas dans un groupe de laNUPES à voter lamotion de censure déposée par cette dernière à l'encontre dugouvernement Borne[94].

Cependant, après 27 ans de mandat, il ne recueille que 37,48 % des voix et n’est pas réélu député lors du second tour desélections législatives de 2024[95].Bérenger Cernon (LFI) est le nouveau député.

Élection présidentielle de 2027

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Article connexe :Élection présidentielle française de 2027.

Le 8 mars 2025, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2027, lors d'une réunion publique devant des militants de Debout la France[96],[97],[98]. Il propose notamment de sortir de l'Union européenne en cas d'échec d'une réforme de celle-ci et de mettre fin à l'accord franco-algérien de 1968[99].

Prises de position et idées politiques

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Ligne gaulliste et souverainiste

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Nicolas Dupont-Aignan sur la tombe de Charles de Gaulle le 9 novembre 2014 (Colombey-les-Deux-Églises).

Nicolas Dupont-Aignan se déclaregaulliste,républicain,souverainiste et attaché à l'État-nation[13],[100],[101].

Critique de l’immigration

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Face à l'afflux de migrants fin 2015, il souhaite unréférendum d'initiative populaire afin que les Français se prononcent pour un rétablissement des frontières en contradiction avec l'acquis deSchengen[102].

Durant sa campagne présidentielle de 2017, il rallie la théorie complotiste et raciste dugrand remplacement[h],[103].

Justice et sécurité

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Nicolas Dupont-Aignan propose dans son programme présidentiel de 2012 de construire, dans les casernes désaffectées, quelque 20 000 places de prison, d’instaurer la « perpétuité réelle » ou encore de supprimer les remises de peines automatiques[104].

En 2014, face au terrorisme, il propose de rouvrir lebagne de Cayenne pour lesdjihadistes français[105].

Sujets sociétaux

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Nicolas Dupont-Aignan est favorable à « l'union civile » pour les couples homosexuels[106], mais apporte son soutien à l’action deLa Manif pour tous, qui est opposée aumariage homosexuel, à l’extension de laprocréation médicalement assistée (PMA) et à la légalisation de lagestation pour autrui (GPA)[107],[108] pour proposer une alternative à la loi. Sur l'euthanasie et lesuicide assisté, il juge dangereux de modifier laloi Leonetti de 2005, qui est selon lui déjà« un grand progrès », s'opposant à toute aide médicale pour la fin de vie au profit d'un développement dessoins palliatifs[109],[110].

Concernant le droit des femmes, il propose l’interdiction duhidjab dans des lieux comme les universités, la mise en place depeines plancher« d'une implacable sévérité envers les auteurs de violences » envers les femmes (qu'elles soient conjugales ou non), ainsi que le renforcement des campagnes d’information sur lacontraception réalisées par leplanning familial[111].

Environnement et agriculture

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Parmi ses propositions lors de l'élection présidentielle de 2017, Nicolas Dupont-Aignan veut interdire lesOGM sans en interdire la recherche. Représentant important du versant de la droite dure revendiquant un attachement au sujet, il souhaite aussi déposer un projet de loi reconnaissant lasensibilité des animaux dans le Code pénal[112].

Politique culturelle

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En 2009, Nicolas Dupont-Aignan prend parti contre laloi Hadopi. Au même moment, avant les élections européennes, il publie sonPetit livre mauve[113] aux éditions In Libro Veritas mais aussi en libre circulation sur Internet. Ainsi, le 11 mars 2009, il défend à l'Assemblée nationale la licence globale[114], jugeant internet comme« un formidable moyen de diffusion de la culture » qui« change la démocratie dans le bon sens »[115]. Il souhaite développer l'Internethaut débit sur tout le territoire[112].

Union européenne

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Nicolas Dupont-Aignan et son allié britanniqueNigel Farageen 2013.

Nicolas Dupont-Aignan critique l'euro et les institutions européennes (Commission européenne etBCE notamment), qu'il qualifie de « technocratiques »[116]. Il indique cependant qu'il n'est« pas favorable auFrexit, du moins dans l'immédiat », préférant essayer d'abord de« réorienter laconstruction européenne »[117].

En mai 2014, pour dénoncer le manque de contrôle aux frontières, il fait passer de l'Italie vers la France une Kalachnikov dans un coffre de voiture pour réclamer un rétablissement des contrôles douaniers[118].

Affaires étrangères

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Nicolas Dupont-Aignan demande la sortie de la France ducommandement intégré de l'OTAN[119]. Il demande un soutien particulier à l'Afrique en défendant la protection de l'économie africaine contre la concurrence mondiale afin de lui permettre d'atteindre l'autosuffisance alimentaire et de développer une économie régionale dépassant la simple exploitation des ressources naturelle[120].

Après la mort du président vénézuélienHugo Chávez en 2013, il déclare :« Ce soir, un lourd silence s'étend depuis le cœur duVenezuela. Une des grandes voix du monde libre s'est éteinte »[121]. Lors desélections législatives grecques de janvier 2015, il soutient lesGrecs indépendants tout en présentantSYRIZA comme étant une force de« gauche de bon sens »[122].

Il soutient le régime syrien dans le cadre de laguerre civile syrienne et déclare queBachar el-Assad est« le seul président légitime en Syrie »[123],[124]. Contre l'État islamique, il demande d'« arrêter de combattre Bachar el-Assad »[125].

Dans son programme présidentiel de 2017, il propose de« sortir unilatéralement du régime desanctions contre la Russie »[126].Jean-Yves Camus relève que dans le contexte de laguerre du Donbass, il fut l’un des rares politiques français à préconiser« une Ukraine à la fois neutre (c'est-à-dire définitivement hors de l'OTAN) et fédérale », ainsi que la transformation de l’Union européenne en« projet d'Europe de coopérations à la carte de l'Atlantique à l'Oural »[126].

En vue de l'élection présidentielle américaine de 2020, il indique qu'il voterait pour le président sortantDonald Trump s'il était américain, jugeant son bilan« positif » en raison de sa« lucidité dans la guerre commerciale contre la Chine », de sa politique de« réindustrialisation » et de ses mesures protectionnistes, mais« sans enthousiasme » en raison des« maladresses » et des« excès » du président américain[127].

Nicolas Dupont-Aignan interrogé à l'Élysée (2014).

En 2014, il soutient un vote à l'Assemblée nationale pour reconnaître unÉtat palestinien ; il se prononce aussi pour la reconnaissance unilatérale par Paris et par anticipation de l’État palestinien[128].The Times of Israel met en cause un double discours de sa part au sujet d'Israël et duconflit israélo-palestinien :« Quand il s’exprime à Yerres devant un parterre d’électeursLoubavitch, il proclame son amour pour Israël et son souci pour la sécurité du pays. Pourtant, il a tenu à plusieurs reprises des propos douteux, frisant l’antisémitisme, sur la question proche-orientale »[128]. Durant laguerre de Gaza de 2014, il condamne les actions« disproportionnées » d’Israël pendant l’opération militaire et appelleFrançois Hollande à obliger Israël, avec le concours des Nations unies, à« se retirer des territoires qu’il occupe » ; il estime que« certains dirigeants israéliens et palestiniens sont co-responsables du [conflit] »[128].

Il est reçu en décembre 2020 par le président brésilienJair Bolsonaro, puis s'entretient avec son filsEduardo Bolsonaro, et enfin avec le ministre des Affaires étrangèresErnesto Araújo. Il explique au sujet de ces entretiens faire son« devoir de patriote » en« réchauffant lesrelations franco-brésiliennes »[129].

Pandémie de Covid-19

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Durant lapandémie de Covid-19 en France, il dénonce certainesmesures de restrictions des libertés décidées par le gouvernement. Avec notammentFlorian Philippot, il manifeste à l’été 2021 contre l’instauration dupasse sanitaire et l’obligation vaccinale, appelant au respect des libertés individuelles et dénonçant une« dictature sanitaire », et contribue à ladésinformation sur les traitements et sur la vaccination lors d'entretiens télévisés[130],[131].

Le 22 décembre 2021, Nicolas Dupont-Aignan affirme, en s'appuyant sur une étude de laDREES, que 63 % des morts de la Covid-19 à l'hôpital sont des personnes vaccinées et s'en prend aux« mensonges du gouvernement afin de faire appliquer coûte que coûte le tout-vaccin à la population française et aux enfants ». Cependant, cette même étude met en garde contre une mauvaise interprétation de ces chiffres : elle explique qu'étant donné que seuls 9 % des Français éligibles ne sont pas vaccinés et que ceux-ci représentent 38 % des décès, les non vaccinés sont en réalité surreprésentés à l'hôpital. De son côté, la DREES dénonce une« interprétation complètement erronée de l'étude » et indique :« Le jour où 100 % de la population sera vaccinée, comme un vaccin n'est jamais efficace à 100 %, on aura 100 % de vaccinés parmi les décès. Ça ne veut pas dire que le vaccin n'est pas efficace »[132].

Justice

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En 2014, Nicolas Dupont-Aignan propose de« rétablir àCayenne un centre de détention » pour isoler lesdjihadistes, en se défendant de vouloir un retour aubagne colonial. Face aux critiques, il s'excuse lors de sa campagne pour l'élection présidentielle de 2017, reconnaissant avoir« blessé les Guyannais »[133]. Il reformule ensuite sa proposition en évoquant lesîles Kerguelen, territoires français isolés de l'océan Austral, qui ne comptent que peu d'habitants permanents et constituent principalementune base scientifique française depuis 1950[133],[134],[135]. Il envisage ce projet comme un remplacement de lapeine de mort, à laquelle il est opposé, et le compare aucamp de Guantánamo[136]. Les spécialistes jugent cette proposition irréalisable, l'archipel des Kerguelen étant une réserve naturelle protégée par décret ministériel, candidate aupatrimoine mondial de l'UNESCO, où un tiers des espèces animales sont menacées. L'isolement géographique extrême et les contraintes logistiques rendraient par ailleurs cette installation particulièrement coûteuse[137].

Il préconise également l'arrestation préventive desfichés S[134],[138], une mesure juridiquement problématique car les fiches S constituent uniquement un outil de surveillance et ne présument pas de la culpabilité des personnes concernées[134].

Désinformation

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Nicolas Dupont-Aignan a plusieurs fois relayé des éléments dedésinformation et desthéories complotistes sur différents sujets, comme l'interdiction supposée des fouilles de prisonnier dans les prisons françaises[139], letraité d'Aix-la-Chapelle qui conduirait à vendre l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne[140],[141], le soutien supposé deLaurent Fabius aux rebelles syriens d'al-Nusra, l'exonération d'impôts des commissaires européens[142] ou un simple paquet de mouchoir présenté comme un sachet de cocaïne que se seraient partagés différents chefs d'États européens[143].

Stratégies électorales et affiliations

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Soutien à des personnalités de bords différents

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Nicolas Dupont-Aignan etJean-Pierre Chevènement aux universités d'été de DLF (2015).

Nicolas Dupont-Aignan se dit ouvert à des alliances aussi bien avec la droite qu’avec la gauche. Ainsi, il soutient des candidatures portées par laLigue du Sud auxélections départementales de 2015 en Vaucluse et dans lesAlpes de Haute Provence[144], et présente aussi des candidatures communes avec leMouvement républicain et citoyen ou encore leMouvement pour la France. Il entend constituer une alliance gouvernementale souverainiste d'ouverture à des personnes telles queFrançois Delapierre,Henri Guaino,Arnaud Montebourg,Florian Philippot,Jean-Pierre Chevènement,Philippe de Villiers[145],[146]. Il apporte son soutien àRobert Ménard pour sa candidature à la mairie deBéziers en 2014[147], mais prend ensuite ses distances en présentant des candidats face à lui auxélections départementales de 2015 dans l'Hérault[148]. En 2015, il se dit prêt à une alliance avec leFront de gauche« si c’est pour sauver la France et si c’est sur un programme intelligent de création de richesses »[149].

Il entretient de bonnes relations avec des membres de son ancien parti l'UMP commeHenri Guaino,Jacques Myard,Lionnel Luca,Rachida Dati,Laurent Wauquiez, les appelant à le rejoindre[150]. Il joue de ses relations pour faire élire à la présidence duconseil départemental de l'EssonneFrançois Durovray, son ancien directeur de cabinet au sein de la mairie d'Yerres[151],[152].

Relations et alliance avec le Front national

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En 2012, il indique vouloir dialoguer avec leFront national[153] et n'exclut pas de gouverner avec lui s'il se débarrasse de son arrière-boutique« xénophobe etraciste »[154]. Il déclare alors queMarine Le Pen pourrait être son Premier ministre[155]. À la suite de ces déclarations, Laurent Pinsolle annonce qu’il démissionne de son poste de porte-parole de Debout la République, tout en restant au parti[156].

Jugeant Marine Le Pen moins extrémiste queson père mais« prisonnière » d'un cadre idéologique hérité de ce dernier, il refuse alors toute alliance avec le Front national ou leRassemblement bleu Marine au motif que le parti a gardé une tendance peu compatible avec sa lignegaulliste etrépublicaine[157]. En outre, il juge que Marine Le Pen garde un discours facteur de divisions entre Français et, bien qu'ayant de fortes similitudes sur les questions socio-économiques avec elle, trouve son programme en la matière trop« étatiste »[158]. Dupont-Aignan reproche à l'« UMPS » de se servir du FN pour se maintenir au pouvoir et utilise le slogan « Ni système, ni extrêmes » pour lesélections européennes de 2014. Cependant, il n'exclut pas un rapprochement à terme avec un Front national plus modéré[157].

Le 29 avril 2017, pendant l'entre-deux tours de l'élection présidentielle, il conclut un accord de gouvernement avec Marine Le Pen[159] où il parvient à faire inscrire des propositions de son programme[160].

En octobre 2017, il lance la plateforme « Les Amoureux de la France », qui vise à encourager l'union des droites, aux côtés notamment deJean-Frédéric Poisson,Emmanuelle Ménard,Julien Rochedy,Nicolas Dhuicq[161]. Il se rapproche par la suite desRépublicains (LR)[87].

Au niveau européen

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Nicolas Dupont-Aignan est l'allié de l'UKIP deNigel Farage auRoyaume-Uni, duMouvement 5 étoiles deBeppe Grillo enItalie et desGrecs indépendants de l'ancien ministre de la DéfensePános Kamménos enGrèce[162]. En mai 2013, son parti tient un meeting sur l'Europe regroupant des personnalités eurosceptiques (Nigel Farage,Timo Soini,Slavi Binev) issus : de l'UKIP, desVrais Finlandais, de l'Union nationale Attaque[163]. Avant lesélections européennes de 2019, il annonce rejoindre lesConservateurs et réformistes européens[164]. Le, il annonce qu'il ne présentera pas de liste aux élections européennes se déroulant la même année[165].

Détail des mandats et fonctions

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Mandats locaux

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  • Maire :
    • [21] - : maire d'Yerres (Essonne), la listeRPR l'ayant emporté dès le premier tour, avec 51,85 % des suffrages ;
    • - : maire d'Yerres (sa liste l'emporte au premier tour, avec 76,15 % des voix exprimées) ;
    • - : maire d'Yerres (sa liste l'emporte au premier tour, avec 79,70 % des voix exprimées) ;
    • [166],[167] -[168] : maire d'Yerres (sa liste l'emporte au premier tour, avec 77,14 % des voix exprimées) ;
    • depuis le : conseiller municipal d'Yerres.
  • Intercommunalité :

Mandats parlementaires

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Synthèse des résultats électoraux

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Élections présidentielles

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AnnéeParti1er tourIssue
Voix%Rang
2012[172]DLR643 9071,797eÉliminé
2017[173]DLF1 695 0004,706eÉliminé
2022[174]725 1762,069eÉliminé

Élections législatives

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AnnéePartiCirconscription1er tour2d tourIssue
Voix%RangVoix%Rang
1997[175]RPR8e de l'Essonne13 09830,161er22 84850,101erÉlu
2002[176]UMP23 87154,341erÉlu
2007[177]DVD25 30657,381erÉlu
2012[178]DLR18 90442,821er25 98961,391erÉlu
2017[179]DLF11 28129,752e17 34452,051erÉlu
2022[180]11 80333,341er19 30657,261erÉlu
2024[181]16 28832,962e18 67237,482eBattu

Élections européennes

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Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

AnnéePartiCirconscriptionVoix%RangSièges obtenus
2019[86]DLF(CNIP)France795 5083,517e
0  / 79

Élections régionales

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Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

AnnéePartiRégion1er tourIssueSièges obtenus
Voix%Rang
2010[182]DLR(CNIP)Île-de-France119 8444,156eÉliminé
0  / 209
2015[183]DLF207 2866,576eÉliminé
0  / 209

Publications

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Séance de dédicaces au Salon du livre le 17 mars 2012.

Dans la fiction

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En 2016, le roman de politique-fiction deMichel Wieviorka,Le Séisme. Marine Le Pen présidente — qui fait gagner l'élection présidentielle de 2017 parMme Le Pen — fait de Dupont-Aignan le ministre de la Défense[184].

Notes et références

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Notes

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  1. Président de Debout la République jusqu'au.
  2. Lui-même, chef du courant au sein de l'UMP.
  3. NDA correspondant aux initiales de son prénom « Nicolas » et de son nom « Dupont-Aignan ». Il a notamment utilisé cet acronyme comme titre pour sa série de vidéos de décryptage de l'actualité politique surYouTube « Nicolas Décrypte l'Actu », qu'il anime depuis février 2021.
  4. Lieutenant André-Georges Aignan, ingénieur, né àChâlons-en-Champagne en 1888 et décédé àNeuilly-sur-Seine en 1974 (registre matricule de l'arrondissement deFontainebleau, classe 1908,no 980).
  5. Dans un SMS, Serge Dassault lui aurait écrit :« Le boycott de mon journal n'est que la conséquence de ton attitude contre Fillon », et dans un autre SMS :« Si tu changes d'avis, il n'y aura plus de censure je te le promets » (cité parTristan Berteloot, « Dupont-Aignan accuse Serge Dassault de censure »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le)).
  6. Lorsque le journalLibération tente de joindre le directeur de la rédaction duFigaro, Alexis Brézet, ce dernier ne répond pas aux sollicitations. Puis Alexis Brézet s'exprime auprès de l'AFP, déclarant que le journal avait« accordé une large place à M. Dupont-Aignan dans de nombreux articles, interviews et reportages, dont 15 qui lui étaient entièrement consacrés, y compris une tribune cette semaine » (cité parSasha Beckermann, « Le Figaro répond à Nicolas Dupont-Aignan après qu'il ait dévoilé des sms de "pression" »,Closer,‎(lire en ligne, consulté le)).
  7. Il en est de même pourLe Monde après les élections législatives (d'aprèsMaxime Vaudano, « Législatives 2017 : les vingt circonscriptions où le Front national peut encore gagner », surLe Monde,(consulté le)).
  8. Nicolas Dupont-Aignan« estime que le nombre d'immigrés illégaux a explosé et accuse le pouvoir socialiste de combler le déficit des naissances en favorisant le remplacement de la population française » (d'aprèsMarc de Boni, « Nicolas Dupont-Aignan reprend à son compte le "grand remplacement" »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  9. Lacommunauté d'agglomération du Val d'Yerres fusionne avec lacommunauté d'agglomération Sénart Val de Seine pour former, le, lacommunauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine.

Références

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