Les plages de Nice et labaie des Anges vues depuis la colline du Château.Nice vue d'avion : au premier plan, l'aéroport à gauche, l'agglomération à droite avec la promenade des Anglais, et, en fond de tableau, leMercantour enneigé.Nice vue par lesatellite Spot : de gauche à droite : l'aéroport, la promenade des Anglais, lemont Boron, larade de Villefranche-sur-Mer, leCap-Ferrat, la baie des Fourmis.
Située entre mer et montagne, capitale économique et culturelle de laCôte d'Azur, Nice bénéficie d'importants atouts naturels. Letourisme, lecommerce et les administrations (publiques ouprivées) occupent une place importante dans l'activité de la ville. Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays, ce qui lui permet d'accueillir environ5 millions de touristes chaque année[1]. Elle dispose également du troisièmeaéroport de France[2],[3] (le premier de province) et d'unpalais des congrès consacrés autourisme d'affaires.
Selon le recensement de 2022, avec 353 701 habitants, elle est lacinquième commune de France en population aprèsParis,Marseille,Lyon etToulouse. Elle est située au cœur de la septièmeagglomération de France avec 955 154 habitants et de la onzièmeaire d'attraction de France, avec environ 600 000 habitants[I 1]. La ville est le centre d'unemétropole,Nice Côte d'Azur[4], qui rassemble quarante-neuf communes et environ 550 000 habitants[I 2].
Nice est située dans l’extrême sud-est de laFrance continentale, non loin de la frontière italienne (trente kilomètres). Elle fait partie de laRiviera méditerranéenne dont elle est l'extrémité occidentale. Elle est bordée par labaie des Anges et entourée de plusieurscollines. La cité est située à 930 km deParis[5], 198 km deMarseille[6], la capitale régionale, 195 km deGênes[7] et 206 km deTurin, la capitale historique desÉtats de Savoie. Même si ladélimitation de la Côte d'Azur est mal définie, il s'agit de sa plus grande ville. La ville se trouve en position excentrée par rapport au territoire national comme au sein de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La ville est située face à labaie des Anges, abritée du vent par un amphithéâtre de collines, dans une étroite cuvette montagneuse adossée aumassif du Mercantour, limitée à l'ouest par la vallée duVar et à l'est par lemont Boron. Le premier site de Nice fut la colline du Château qui fut entièrement militarisé avant d'être détruit parLouis XIV. Nice s'est développée au pied de cette colline en se limitant à la partie comprise entre lePaillon et la mer et qui constitue aujourd'hui leVieux-Nice auxruelles étroites. C'est surtout après le rattachement à la France que la ville s'est étendue au-delà de ce cours d'eau qui est aujourd'hui partiellement couvert.
Le site de la ville est constitué par une plaine alluviale (lit majeur duPaillon et du Mantéga[8]) et des collines depoudingue orientées nord-sud[9]. Il comprend donc une plaine centrale, des collines, des vallées (Paillon à l'est et Var à l'ouest) et des vallons. Ces derniers ont été creusés par différents torrents. Leurs pentes sont raides, parfois abruptes. Elles étaient aménagées autrefois en terrasses pour les cultures[10].
Le pourtour duport Lympia, la place de l'île de Beauté, avec le mont Gros (Observatoire) et le mont Vinaigrier à l'est de Nice (en arrière-plan à droite, la tour hertzienne du mont Leuze à Villefranche-sur-Mer)
La plus connue des collines qui dominent la ville est celle deCimiez, avec ses vestiges antiques et son parc qui abrite lemusée Matisse. Autre colline emblématique, celle duChâteau, qui sépare la vieille ville duport Lympia. Deux autres collines urbaines sont celles duPiol[11], et celle desBaumettes situées à l'ouest de la plaine niçoise. Diverses collines plus élevées limitent l'extension de la ville. À l'ouest, les collines de Fabron, Lanterne, Ginestrière, Bellet et Saint Roman, séparées des collines nord/centre (Saint-Pierre-de-Féric, Pessicart, Saint Pancrace, Gairaut, Cimiez, Brancolar et Rimiez) par le vallon deMagnan[12]. Levallon des Fleurs marque la limite géographique entre Gairaut d'un côté, et Cimiez et Rimiez de l'autre. Le pied du mont Chauve d'Aspremont marque le point culminant de la ville (520 m). À l'est, rive gauche du Paillon, lemont Gros et le mont Vinaigrier marquent la limite avec la commune deLa Trinité. Séparés du mont Vinaigrier par le col de Villefranche (149 m), le mont Alban et lemont Boron se situent à proximité de la mer. L'extension s'est ainsi faite soit vers le nord, en suivant le cours du Paillon, soit dans la plaine de l'ouest jusqu'àSaint-Laurent-du-Var.
Deux petits fleuves traversent la ville du nord au sud : lePaillon à l'est et leMagnan. Autrefois plus nombreux, ces ruisseaux offraient un paysage plus vallonné de la plaine niçoise avant l'urbanisation duXIXe siècle : le vallon Saint-Michel et son ruisseau sont devenus l'avenue Jean-Médecin, le ruisseau de la Mantega est aujourd’hui recouvert par le boulevard Gambetta, et le Gorbellon par le boulevard Gorbella (encore maraîcher en 1950[13]).
La végétation naturelle de Nice est typique d’un paysage méditerranéen avec une forte représentation d’arbustes à feuilles larges et persistantes. Les arbres ont tendance à être dispersés mais forment des forêts denses dans certains endroits (mont Boron…). Les grandes espèces d’arbres indigènes comprennent lechêne pubescent, lechêne vert, lepin et l’arbousier. De nombreuses espèces introduites poussent dans les parcs et les jardins.Palmiers,eucalyptus etagrumes font partie des arbres qui donnent à Nice un aspect subtropical. Mais il existe également des espèces familières aux régions tempérées du monde entier ; les exemples incluent lemarronnier d’Inde, letilleul et même l’épinette de Norvège.
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya,Fontan,Roquebillière,Saint-Martin-Vésubie,Tende...) sont fortement impactés par unépisode méditerranéen de grande ampleur, latempête Alex[14]. Certains hameaux sont restés inaccessibles pendant plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Nice, au titre des « Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020 »[15].
La commune de Nice est classée en totalité en zone de sismicité moyenne (zone 4)[16],[17].
Le 18 mars 2025, un séisme de magnitude 4,1, suivi d’une réplique de 3,7, a frappé l’arrière-pays niçois. Bien que la région soit sujette à des secousses fréquentes, elles dépassent rarement une magnitude de 4[18].
La ville est traversée par deux petits fleuves torrentueux, souvent à sec en été : lePaillon à l'est (34 km), qui prend sa source au-dessus deCoaraze et reçoit les torrents deLaghet et de Saint-André (il reçoit, également, à hauteur du pont de Peille, les eaux du Paillon del'Escarène), et leMagnan à l'ouest, beaucoup plus petit, venu des montagnes d'Aspremont, qui traverse le quartier de la Madeleine avant de se jeter dans la mer, dans le quartier éponyme. La coupure du Paillon, dont le lit paraissait excessivement large entre deux crues, marqua considérablement Nice jusqu'à sa canalisation et sa couverture partielle (son embouchure se situait à l'emplacement duJardin Albert-Ier).
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[23]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[24]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat méditerranéen[25] et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[26]. Elle est en outre dans lazone H3 au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[27],[28].
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Ce passage comprend des informations qui n'ont pas été modifiées depuis seize ans.
La source principale depollution atmosphérique sur la zone de Nice est le secteur destransports, qui représentait 80% des émissions d'oxydes d'azote (55% pour le seul transport routier) et 33% des émissions departicules PM10 en 2019[32]. Les émissions industrielles constituent les autres émetteurs[33].
L’impact sanitaire d’une exposition chronique à la pollution urbaine est estimé à environ 500 décès anticipés annuels en moyenne sur la période d’étude 2004-2006 pour la population générale[33].
Les ferries du port de Nice assurant les liaisons essentiellement vers la Corse provoquent une augmentation notable de la pollution[34]. L'incinérateur de la déchetterie duquartier de l'Ariane semble selon les rapports provoquer une nette augmentation des taux de dioxine[35].
Les feux d'écobuage des déchets verts sont interdits dans la commune. La pratique de l'écobuage pourtant interdite sur tout le département des Alpes-Maritimes est encore présente sur les collines de l'agglomération[36].
Concernant les émissions annuelles de CO2 de la ville de Nice, elles se sont élevées à 1,228 million de tonnes en 2019, dont 54 % proviennent du secteur des transports[32]. La baisse de ces émissions annuelles a été de -0,65 % entre 2015 et 2019, très loin des objectifs de réduction programmés dans le plan climat (PCAET) de la métropole Nice Côte d'Azur.
Nuage de pollution sur Nice généré par la centrale de déchets
Leplan Cornudet Nice[Quoi ?] a été appliqué jusqu’à l’entrée en vigueur du plan d’urbanisme directeur de 1962, il a donc profondément marqué l’histoire de la cité. Grâce aux différentes dispositions de ce plan d’aménagement, la municipalité niçoise est parvenue à mener à bien plusieurs projets urbains. Ces programmes édilitaires ont façonné la ville, la rendant plus harmonieuse et moderne[38].
Au, Nice est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 3].Elle appartient à l'unité urbaine deNice, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[I 4],[I 5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 5]. Cette aire, qui regroupe100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].
La commune, bordée par lamer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[39]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[40].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (59,5 %), forêts (14,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), cultures permanentes (0,5 %), eaux continentales[Note 4] (0,4 %), eaux maritimes (0,3 %)[41].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le miroir d'eau sur la « coulée verte » (ou promenade du Paillon) entre leVieux-Nice et la ville nouvelle.
À partir de la seconde moitié duXIXe siècle, lePaillon a été progressivement recouvert, d'abord pour accueillir des jardins (square Masséna,jardin Albert-Ier), puis des infrastructures et des bâtiments (parking aérien, gare routière, théâtre, musée d'art moderne, palais des congrèsAcropolis, palais des expositions). Cette succession de bâtiments, construits des années 1970 aux années 1990, tend à renforcer la coupure de la ville en deux[45]. Mais les imposants parking aérien et gare routière[Note 5], qui s'étendent sur plus de cinq cents mètres, sont finalement détruits en 2011-2012 pour laisser place à un grand jardin nommé la promenade du Paillon ou encore « la Coulée verte », qui supprime cet effet de coupure et conduit les promeneurs sur plusieurs centaines de mètres du théâtre jusqu'à la mer.
Carte de Nice en 1907Panorama du quartier du port, de la colline duchâteau et, en arrière-plan, du centre-ville.Vieux-Nice.
Les quartiers de Nice sont assez fortement différenciés. Globalement, la ville est assez clairement divisée en deux : la rive gauche duPaillon, plus ancienne, est caractérisée par un urbanisme proche de celui deTurin. La rive droite, plus récente et plus « française », présente un style beaucoup plushaussmannien.
La colline deCimiez est un quartierbourgeois de la ville. Il abrite de nombreux hôtels construits à laBelle Époque et qui ont été depuis transformés en luxueux appartements privés. L’avenue Jean-Médecin est la principale artère commerciale de la ville. La plupart des grandes enseignes y sont situées. La rue Massena, (plus connue localement sous l'appellationzone piétonne) a été créée dans les années 1970. Trèstouristique, elle accueille de nombreux restaurants et des cafés. Les quartiers République, Saint-Roch et Magnan sont des quartiers populaires anciens, construits essentiellement dans la seconde moitié duXIXe siècle ou la première moitié duXXe siècle. Les quartiers de Pasteur,L'Ariane etLes Moulins sont des quartiers populaires récents, construits dans les années 1960-1970, en périphérie de la ville. La plaine duVar, à l'ouest de la ville, a longtemps accueilli des maraîchers. Elle abrite aujourd'hui des grandes surfaces, des administrations et constitue la réserve foncière principale de Nice avec la construction récente ou programmée de nombreux logements et bureaux[46].
Le port Lympia avec le Mont-Boron à droite, le Mont-Alban et son fort au centre, le Mont-Leuze et sa tour de télécommunications à gauche et le parc du Vinaigrier.
L'architecture de la ville souligne l'évolution particulière de son histoire. Lavieille-ville est caractéristique de l'urbanisme d'une villefortifiée italienne à l'époque moderne. Les rues sont très étroites et tortueuses, les immeubles sont recouverts d'enduits aux couleurs chaudes (ocre et rouge sarde[47]). Les nombreuses églises sont de stylebaroque. Les quartiers construits à la fin de l'époque moderne et au début duXIXe siècle reflètent l'influence de l'urbanismeturinois d'alors : les rues sont plus larges et rectilignes, les immeubles sont colorés.
Vue sur la place Masséna et ses façades colorées en rouge sarde.
Les quartiers construits après l'annexion à la France en 1860 sont quant à eux d'un style beaucoup plus austère ethaussmannien : les rues sont larges et rectilignes, mais lapierre apparente remplace les façades colorées. Ces quartiers sont d'un aspect beaucoup plus « français » que les autres, qui demeurent esthétiquement très « italiens ». La ville compte par ailleurs de nombreux immeubles construits à laBelle Époque et dans les années 1930[48],[49] aux façades couleur pastel parfois agrémentées de frises. Enfin, une particularité niçoise est le grand nombre de bâtiments et d'immeubles qualifiés de« palais » : ils sont de toutes époques et de qualité tout aussi variable. En effet, le terme de palais, à Nice, provient de l'italienPalazzo,faux-ami qui signifie immeuble. Le plus bel exemple est le Palais Donadei par l'architecte niçois Charles Dalmas (1863-1938). Cet édifice reçut la médaille de vermeil au Concours municipal de la Ville de Nice de 1903. Il porte le nom de son maître d’ouvrageAlfred Donadei, homme d’affaires et homme politique de la Côte d’Azur. L’architecte, Charles Dalmas, avait prévu une grande salle à manger pour accueillir Marie Quinton (1854-1933) alias « La Mère Quinton » et son restaurant « La Belle Meunière » ainsi que son « Grand Hôtel Nice Palace ». Il fut également l’architecte de l’hôtel Carlton sur la Croisette à Cannes, dont il s’est inspiré de la poitrine de « La Belle Otero » pour la création des coupoles. Tout comme ce fut le cas, suivant la légende, pour l'architecte qui créa la coupole de l'hôtel Negresco à Nice, inspiré également de la poitrine de « La Belle Otero ».
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Ce passage comprend des informations qui n'ont pas été modifiées depuis 2007.
La ville connaît une situation tendue sur le plan du logement. En 2020, elle comptait 233 924 logements, dont 72,2 % de résidences principales, 13,7 % de résidences secondaires et 14 % de logements vacants[I 8]. 92,4 % des logements sont des appartements et 6,7 % des maisons[I 8].
Les constructions neuves sont peu nombreuses. En 2020, 20,2 % des constructions dataient d'avant 1946[I 8]. En outre, en 2010 7,9 % seulement des résidences principales étaient des logements construits en 1990 ou après, 19,8 % étaient des logements construits entre 1975 et 1989, 43,8 % des logements construits entre 1949 et 1974, et 28,5 % des logements construits avant 1949[I 9]. L'essentiel du parc immobilier date donc d'avant 1975.
Un immeuble à Nice Nord.
La plupart (35,2 %) de ces logements sont des trois pièces[I 9]. La ville compte ensuite 26 % de deux pièces, 17,7 % de quatre pièces et plus, et 13,2 % de une pièce[I 9]. Les logements sont donc, en général, plutôt de petite taille.
L'offre locative est insuffisante. 49,6 % des habitants sont propriétaires, tandis que 41,7 % sont locataires[I 8]. 12,1 % des logements principaux sont des HLM loués[I 8]. 20 420 logements sont des HLM loués vides. 98,1 % des logements possèdent le chauffage et 96,1 % une salle de bain[I 9]. Les ménages sont en outre 48,2 % à bénéficier d'un emplacement réservé au stationnement[I 9]. Les logements sont chers. Les loyers atteignaient, en 2010, en moyenne 13,57 euros par m2 et par mois, contre 12,22 euros par m2 en moyenne nationale[50]. Le prix à l'achat se situe à 3 636 euros par m2 contre 3 197 en moyenne nationale[50].
Parmi les grandes villes de France, Nice compte parmi celles ayant le moins de logements sociaux. En 2008, avec 10,9 % de logements sociaux, la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de laloi SRU dedécembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes, et se trouve donc hors la loi. Les jeunes actifs et les étudiants notamment éprouvent des difficultés à se loger. Début 2022, soit 22 ans après le vote de la loi SRU, Nice est à seulement 12,07% de HLM, contre 25% voulus par la loi : en conséquence elle a dû payer une amende importante, 1,8 million d'euros, à l’État pour non-respect des règles[51].
Les déplacements quotidiens à Nice sont très importants et difficiles. On estime qu'environ 310 000 personnes entrent et sortent de la ville chaque jour[45]. Pour autant, les transports urbains ne sont pas satisfaisants. Le réseau routier est saturé et la topographie rend les liaisons transversales difficiles[52].
Le réseau de transports en commun desLignes d'Azur est composé de4 lignes detramway et de plusieurs lignes de bus.
Paradoxalement, la ville se trouve mieux reliée à Paris — à seulement 1h05 en avion contre 5h45 en train — qu’à Marseille ou Gênes, accessibles en deux heures de train.[52], ce qui freine son dynamisme et son attractivité.
Les principales voies rapides sont l'autoroute urbaine nord « AUN » (A8), desservant les quartiers nord de la ville grâce à ses six sorties et l'autoroute urbaine sud « AUS », dite voie Pierre-Mathis ou « voie rapide », qui dessert quant à elle les quartiers sud, avec une dizaine de sorties.Pour les voies rapides nord ↔ sud, la RD 6202, ancienneRN 202, assure une desserte complète de la plaine duVar à l'ouest de la ville, et la pénétrante du Paillon quant à elle permet de relier les quartiers sud de la ville, aux quartiers nord commeL'Ariane et aux communes commeLa Trinité ouContes. Aujourd'hui, la Côte d'Azur est saturée : le trafic de l'A8 entreAntibes et Nice est l'un des plus denses de France[53]. Le franchissement du Var voit s'écouler 230 000 véhicules par jour[54].
Lapromenade des Anglais absorbait environ 45 000 véhicules par jour en 2021[55]. En 2012, elle a fait l'objet de travaux d'amélioration de l'environnement sonore avec la pose d'unenrobé acoustique réduisant jusqu'à 9 décibels le bruit de la circulation[56].
Le réseau de transports en commun de lamétropole Nice Côte d'Azur se nommeLignes d'Azur. Il est majoritairement exploité par laRégie Ligne d'Azur, fondée le1er septembre 2013[57]. Elle succède à laSociété nouvelle des transports de l'agglomération niçoise, filiale deTransdev[58]. Celle-ci affrète aussi plusieurs lignes aux sociétés RCA, Broch, SAP, SAM, Abello, Bréma, TRAM, TANP. Ce nouveau réseau de transport est né en 2010, de la fusion des réseaux Ligne d'azur et Transport Alpes-Maritimes (TAM). Le réseau Ligne d'azur, mis en place en 2005, a permis d'unifier le prix des abonnements, des tickets et d'assurer un meilleur service pour toutes les villes de l'agglomération de Nice.
laligne 1, inaugurée en2007, relie le nord-ouest au nord-est de la ville en desservant le centre-ville, suivant un tracé en « U »;
laligne 2, inaugurée en2018 en plusieurs étapes, relie d'est en ouest leport de Nice à l'aéroport (traversée du centre-ville en souterrain en tronc commun avec la ligne 3);
laligne B, qui depuis 2025 reprend une partie du tronçon de la ligne 2 (une des anciennes branches ouest) reliant l'aéroport auquartier de l'Arénas;
Avec 14,5 millions de passagers en 2019, la plate-forme aéroportuaire de Nice se hisse à la troisième place des aéroports français en nombre de voyageurs, après ceux deParis. Un trafic en augmentation de 4,5 % par rapport à l'année précédente[3] le rapproche de sa capacité théorique maximale de 15,5 millions de voyageurs[65]. Il est donc prévu d'agrandir une fois de plus l'aéroport qui dispose de deux terminaux (voir :infrastructures de l'aéroport). Ce projet d'extension du Terminal 2 (T2.3) vise à permettre l'accroissement de +50% de trafic passager entre 2019 et 2030, soit7 millions de passagers supplémentaires[65]. Des associations niçoises s'opposent à ce projet pour des raisons environnementales, climatiques et sanitaires et ont déposé un recours en annulation du permis de construire préfectoral en février 2020, auprès du tribunal administratif de Marseille (mai 2022 : en attente d'audience)[66].
Deux nouvelles lignes de tramway (ligne 4 et ligne 5) devront permettre de diminuer le trafic automobile. Les quartiers d'affaires deL'Arénas et de NiceMéridia doivent être développés afin de diversifier le tissu économique. Une troisième voie dechemin de fer a été mise en place entreCannes et Nice pour améliorer la desserte ferroviaire entre ces deux villes[68]. La construction d'un nouveau stade, l'Allianz Riviera, situé à l'ouest de la ville, a été achevée en septembre 2013. L'aménagement de la plaine duVar, surtout, a été classéopération d'intérêt national. Il est enfin prévu de construire unenouvelle liaison ferroviaire, pour relier Nice àParis en passant parToulon etMarseille[69].
La ville de Nice avait été labelliséePôle d'excellence de cœur de ville 2008 à la suite de l’analyse de son dossier par le jury du Concours national des villes[70]. Elle était lauréate dans la catégorie « ville de plus de 100 000 habitants »[71]. Dans le cadre de ce concours, la ville avait, en 2008, présenté ses grands projets, lesquels ont été réalisés depuis.
Le toponyme est issu du mot grec(thea) nikaia « qui donne la victoire »[72].Nikaia est uneépithète attachée au nom d'une divinité, peut-êtreArtémis ouAthéna, honorée à Marseille[73],[74]. Il s'agirait donc d'un des nombreux toponymes grecs de la côte méditerranéenne (cf.Fos,Antibes,Agde).
Selon une hypothèse ancienne, la forme grecque du toponyme représenterait elle-même la réinterprétation (« remotivation ») d'un nom de lieu antérieur issu d'une racineligure*nis, non attestée formellement, qui signifierait« source »[75]. Cette dernière pourrait faire référence au point d'eau qui s'écoulait du pied de lacolline du château à l'actuel bassinLympia[75]. En prenant la place de lapeuplade ligure des Védiantiens sur la colline du château, les Grecs auraient transformé le nom préexistant ennikaia[75]. Cependant, il n'existe aucune attestation formelle d'un mot*nis dans une inscription en ligure et c'est la raison pour laquelle les principaux toponymistes rejettent cette hypothèse.
La ville s'appelle aujourd'hui Nice en français,Nizza en italien,Niça ou plus communémentNissa enoccitanniçard[76]. Lorsque la ville appartenait auroyaume de Piémont-Sardaigne, elle était nomméeNizza Marittima pour la différencier deNizza Monferrato.
L'histoire de Nice se caractérise essentiellement par deux éléments. C'est tout d'abord uneville frontière, qui, sans compter les périodes d'occupation étrangère, a changé trois fois desouveraineté. Ainsi a-t-elle été successivement ligure, grecque, romaine, italienne, génoise, provençale, savoyarde-piémontaise-sarde de 1388 à 1860 – avec une annexion sous la Révolution française de 1793 à 1814 –, et enfin française[77]. C'est ensuite une ville dont l'expansion s'est brutalement accélérée au cours duXXe siècle, essentiellement sous l'effet du développement dutourisme sur la Côte d'Azur à la même époque. Ces deux particularités ont eu des conséquences importantes sur le plan social, politique, économique, culturel, et même urbanistique.
Le à Nice, lors des festivités de lafête nationale française, unfeu d'artifice se déroule de22 h à22 h 20 et réunit près de 30 000 personnes. Vers22 h 30, peu après la fin du feu d'artifice, un poids-lourd blanc de19 tonnes (un camion de livraisonRenault Midlum) prend pour cible la foule rassemblée sur la promenade des Anglais. L'attaque cause la mort de86 personnes et fait458 blessés[81]. L'attentat est revendiqué le 16 juillet par l'organisation terroristeÉtat islamique (dite « Daech »).
Selon les estimations de l'Insee, la population de la ville était de 340 735 habitants en 2009[I 10]: Nice est ainsi la cinquième ville de France derrièreParis,Marseille,Lyon etToulouse. L'unité urbaine de Nice, sonagglomération, comprend 941 490 habitants (2009)[I 11]. C'est la cinquième de France, après celles de Paris, Lyon, Marseille et Lille. Sonaire urbaine compte 1 000 275 habitants (2009)[I 12], ce qui en fait la septième de France, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse et Bordeaux. Ladensité est de 4 848,7 habitants au km2[I 13]. Le taux de variation de la population est positif mais faible : entre 1999 et 2007, la variation due au solde naturel et celle due au solde migratoire sont toutes deux de + 0,1 %[I 13].
La population augmenta très rapidement dans les années 1950 notamment avec l'arrivée de soixante mille personnes. La ville atteignit ensuite son niveau démographique actuel en raison de l'afflux des rapatriés des anciennescolonies françaises, notamment d'Algérie (pieds-noirs)[84].
Depuis les années 1970, le nombre d'habitants n'évolue pratiquement plus : lesolde migratoire, relativement élevé, étant compensé par l'accroissement naturel négatif, dû à la forte proportion de personnes âgées[85]. Cependant, depuis une dizaine d'années, ces deux types de variation de la population ont tendance à s'égaliser à un niveau faible. La forte différence entre solde naturel et solde migratoire est néanmoins toujours observée dans le reste du territoire des Alpes-Maritimes[I 13]. La ville de Nice a perdu plus de 8 700 habitants en moins en dix ans (entre 2007 et 2017) et une baisse qui continue jusqu'en 2020, estimée à - 0,1 %[86].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[92],[Note 6].
En 2022, la commune comptait 353 701 habitants[Note 7], en évolution de +3,23 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,5 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 163 070 hommes pour 185 015 femmes, soit un taux de 53,15 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,74 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 14]
La population niçoise est sensiblement plus âgée que celle des autres grandes villes de France. En 2020, les moins de25 ans ne représentent ainsi que 28,05 % de la population, contre 35,8 % àToulouse. La catégorie des 15-24 ans ne représente que 15,46 %, contre 21,1 % dans cette même ville. Les plus de55 ans, représentent 35,99 % de la population contre 21,66 % à Toulouse[I 16].
La ville est également très cosmopolite puisqu'elle compte 66 982 immigrés en 2020 soit 19,5 % de sa population (dont 5,8 % nés en Europe et 10,1 % nés hors d'Europe, principalement originaires duMaghreb). Elle se place donc loin devant les moyennes nationale (9,89 %) et régionale (10,98 %)[I 17].
Concernant les étrangers (immigrés ou non), si l'on s'en tient au chiffrage administratif du recensement de 2020, 52 173 personnes soit 15,2 % des habitants sont de nationalité étrangère[I 18]. Si, historiquement, la communauté italienne a longtemps été la plus importante, elle n'arrive aujourd'hui qu'au deuxième rang (1,8 % des Niçois sont Italiens), derrière la communauté tunisienne (2,44 % de la population totale)[I 19]. Suivent les Marocains (1,6 %), les Portugais (1,27 %), les Algériens (1,08 %), , les Espagnols (0,2 %) et les Turcs (0,07 %)[I 19]. Enfin, 1,65 % de la population possède la nationalité d'un des pays africains autres que ceux cités précédemment[I 19]. Par ailleurs, 7,8 % des habitants ont acquis la nationalité française par naturalisation, mariage, déclaration ou à leur majorité[I 19].
La ville se caractérise par la présence d'un partiautonomiste proche de l'extrême droite,Nissa Rebela, qui a obtenu environ 3 % lors des élections municipales de 2008. Il existe également un autre parti autonomiste, le Parti niçois, créé par l'historienAlain Roullier.
Nice est divisée en trois circonscriptions, toutes tenues par l'UDR, parti créé parÉric Ciotti pour s'allier avec leRassemblement National lors deslégislatives anticipées qui ont eu lieu en 2024 à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale. Les 1ère et 3e circonscriptions étaient précédemment occupées par Éris Ciotti et Christelle D'Intorni, membres du partiLes Républicains. La 3e circonscription était auparavant détenue parPhilippe Pradal, députéHorizons, ancien maire de Nice et proche de Christian Estrosi.
La ville est le centre de laMétropole Nice Côte d'Azur[4], qui rassemble cinquante et une communes et environ 550 500 habitants en 2021, à la suite de la décision du conseil métropolitain, en date du 29 juillet 2021, d'intégrer les communes de Châteauneuf-Villevielle et Drap[I 2].
Nice est le siège de l'université Côte d'Azur, qui a pris la suite en 2019 de l'université Nice Sophia Antipolis créée en1965. La ville abrite aussi plusieursclasses préparatoires économiques et scientifiques aux lycées des Eucalyptus etMasséna, ainsi qu'une école d'orthophonie. Nice accueille différentesécoles supérieures de commerce : un des quatre campus de l'EDHEC Business School, l'Espeme (École supérieure de management des entreprises) et l'IPAG Business School (Institut de préparation à l'administration et à la gestion). À proximité de la ville, àSophia Antipolis, est installéeSKEMA Business School. À cela, il faut ajouter l'IAE de Nice (Institut d'administration des entreprises), l'IDRAC Business School Nice (Institut de recherche et d'action commerciale)[112], ainsi que MBway Nice (Management & Business School), l'ISEFAC (Institut supérieur européen de formation par l'action), ILEC Business School and Creative School[113]. D'autres écoles sont installées depuis longtemps à Nice et couvrent divers domaines comme laréalisation audiovisuelle avec l'ESRA Côte d'Azur (École supérieure de réalisation audiovisuelle), lejournalisme avec l'école Nouvelles, ou bien encore l’Europe et lesrelations internationales avec l'IEHEI (Institut européen des hautes études internationales), Condé Nice (École de Design et en arts appliqués)[114]. Lavilla Arson, quant à elle, est une École nationale supérieure d'art, créée en1970 et spécialisée dans l'art contemporain[115]. Lesbeaux-arts comme lapeinture et lasculpture y sont enseignés, ainsi que l'histoire de l'art[116]. L'IESTS (Institut d'enseignement supérieur de travail social) propose des formations aux professions dutravail social[117]. Nice possède aussi un Conservatoire national de région qui offre un enseignement en musique, danse et théâtre.
L'enseignement supérieur, autrefois moins développé à Nice que dans les autres grandes villes françaises[118], est en plein développement depuis les années 2020. L'offre nouvelle insuffle une dynamique positive à la compétitivité et à l'attractivité de la ville et du département. Des projets d'envergure ont vu le jour tel que le nouveau Campus Sud des Métiers (CSM)[119], regroupant plusieurs centres de formation et écoles du CAP au diplôme d’ingénieur, installé sur 24 200m² depuis 2021 dans le quartier Méridia en expansion, et qui accueille 2 000 étudiants de douze filières de formation en alternance et formation continue. Le Campus abrite également l'ESDAC (Ecole supérieure de design, d'arts appliqués et de communication)[120].Aurlom Education (qui proposent notamment à Nice les filières BTS : BTS Commerce International, BTS Tourisme, BTS Négociation et Digitalisation de la Relation Client, BTS Professions immobilières,... et Prépas) ainsi que deux écoles, SUP’DE COM (École de communication)[121] et l’ILERI (Institut libre d’études des relations internationales et des sciences politiques)[122], ont intégré le nouveau complexe Iconic.En 2022, l'ISCOM (Institut Supérieur de Communication et Publicité)[123] installe un campus à Nice-Meridia[124] et l'IPSSI (École d'informatique)[125]. Depuis 2023, Centrale Méditerranée[126] a implanté un campus à Nice au sein du bâtiment Premium à Meridia[127], suivie par une école de référence mondiale de jeu vidéo ISART Digital - Game Business School[128],[129], 42 Nice (École de programmation informatique)[130].Des écoles innovantes s'implantent comme Simplon-Ecole IA Microsoft (formations Tech-Intelligence Artificielle), Rocket School (École de marketing et de numérique)[131], aivancity (première école française dédiée à l’intelligence artificielle reconnue par l’État)[132]. Longtemps dépourvue, Nice accueille une faculté depharmacie à partir de la rentrée universitaire 2025[133].
Des écoles ont annoncé ou projeté de nouvelles implantations sur le territoire niçois : l'IET (École de l'Environnement et du Développement Durable), l’ICL (École de commerce spécialisée Business Developers), l’IGEFI (Ecole des métiers de la finance d'entreprise)[134]., l'EFAP (École de communication) en 2025, ou encoreVATEL (École internationale du management de l’hôtellerie et du tourisme) à horizon 2027.
LatechnopoleSophia Antipolis accueillePolytech Nice-Sophia (École d'ingénieur duréseau Polytech et de l'université Nice Sophia-Antipolis) ainsi que l'EURECOM (école d'ingénieur en systèmes de communication). Ces écoles ont pour projet de former le campus STIC (Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication) avec l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique). L'École nationale supérieure des mines de Paris est également implantée à Sophia Antipolis. Nice est dotée de plusieurs écoles supérieures spécialisées dans l'informatique et les nouvelles technologies. On y trouve une antenne de l'école privéeSUPINFO, ainsi que l'antenne régionale de l'EPITECH (École pour l'informatique et les nouvelles technologies).
Bien que plus de 5 % de la population de l'unité urbaine est étudiante en 2024, soit environ 48 000 étudiants, alors que les unités urbaine deBordeaux,Montpellier ouRennes en comptabilisent entre 70 000 et 100 000[135], le nombre progresse significativement sur l'ensemble de l'unité urbaine pour atteindre quasiment le double d'étudiants en 16 ans (25 000 étudiants en 2008), plaçant la ville parmi les métropoles françaises les plus attractives pour les étudiants, après plusieurs années de politique volontariste menée par les collectivités et ses partenaires éducatifs et économiques, classée dans le top 20 en 2025 par le magazine l'Étudiant[136]. Toutefois, elle ne dispose pas d'Institut d'études politiques (bien qu'un campus de l'IEP de Paris soit situé à proximité, àMenton), ou d'école d'architecture et d'urbanisme.
La création de l'université Nice Sophia Antipolis a favorisé l'essor des activités de recherche, qui demeurent cependant peu développées par rapport à des villes commeToulouse ouRennes. L'université compte soixante-deux unités de recherche, cent-seize équipes de recherche et trente-cinq laboratoires associés aux grands organismes de recherche (CNRS,INSERM,INRA ouCEA), six écoles doctorales, deux instituts fédératifs de recherche (IFR), neuf programmes pluri-formation (PPF), vingt-cinq équipes d'accueil (EA), trois « jeunes équipes », uneMaison des sciences de l'homme et une plate forme Agrobiotech[137]. Deux cent-huit thèses ont été soutenues en 2005[137]. L'université accueille 1 448 doctorants[137]. La majorité des activités de recherche est cependant implantée àSophia-Antipolis, untechnopole situé au nord d'Antibes, relié exclusivement par route à la ville. Nice devrait développer ses activités de recherche et d'enseignement supérieur si elle veut redevenir attractive et compétitive[118].
Les soins psychiatriques sont dispensés par l'hôpital Sainte-Marie (appartenant à l'Association Hospitalière Sainte-Marie), un service de l'hôpital Pasteur et différentes cliniques privées.
D’après les estimations de population de l’Insee au, le taux de personnes âgées en région PACA est de près de 27 % pour les plus de60 ans, une proportion dépassant sensiblement le niveau national (moins de 24 %). Par ailleurs, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur compte plus d’un demi-million d’aînés de75 ans et plus, soit un taux de 10,5 % (contre 9 % au niveau national). Notons que le département des Alpes-Maritimes compte la plus grande part de personnes âgées de75 ans et plus (12 %)[145].
Le 28 février 2020, le premier cas d'une victime atteinte de lamaladie à coronavirus 2019 dans les Alpes Maritimes a été détecté à Nice[146].
Selon le rapport de la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur[153], réalisé enmai 2007, « les taux de fiscalité votés à Nice en2004 étaient inférieurs à ceux des villes de taille comparable ». En1999 et en2000, la ville avait baissé ses taux de fiscalité[153] puis les a laissés inchangés jusqu'en2007[154]. En 2009, la municipalité a fortement augmenté les impôts locaux avec une hausse de 17,7 % de lataxe d'habitation et de 16,5 % de lataxe sur le foncier bâti[155]. Pour l'année 2010, le conseil municipal a décidé de laisser inchangés les taux[156]. Le budget primitif de la ville s'élève à659 millions d'euros dont304 millions proviennent de la fiscalité[156]. Au, l'encours de la dette est de389 millions d'euros[157].
L'imposition des ménages et des entreprises à Nice
À l'échelle de l'agglomération, le niveau defiscalité directe par habitant est d'un peu plus de 1 000 euros en 2007, proche de celui de la région, supérieur au niveau français, mais inférieur à celui des agglomérations de taille comparable[I 21]. L'agglomération de Nice se singularise par la répartition entre les quatre taxes. Lataxe d'habitation et lataxe sur le foncier bâti représentent en effet à elles deux, 68 % du produit total de l'impôt direct (55 % en France et 60 % en PACA)[I 21]. Conséquence du niveau élevé de ces deux taxes, la part de lataxe professionnelle est relativement basse (32 %) comparée à celle de l'ensemble de la France (44 %) et à celle de la région (40 %)[I 21].
En 2018, parmi les villes de plus de 150 000 habitants, Nice se place en tête de l'endettement par habitant avec 4 133 euros[159] pour un investissement faible (735 euros par habitant)[160]. Située en 2011 à 2 193 euros par habitant, la dette avait été plombée par des prêts toxiques, la construction d’un nouveau stade la faisant encore grimper de plus de 500 euros par foyer[161].
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Ce passage comprend des informations qui date d'une quinzaine d'années (taux de délinquance de 2005).
Police municipale à vélo.
Le niveau de ladélinquance à Nice est à peu près le même que dans l'ensemble du département desAlpes-Maritimes, et apparaît donc très élevé. Ainsi, le taux de délinquance en2005 dans le département, c'est-à-dire le nombre dedélits pour 1 000 habitants, atteint 107,8 % ce qui en fait le95e département deFrance métropolitaine le moins sûr sur 96[164].
En 2008, Nice avait le taux de criminalité le plus important parmi les villes françaises de plus de 250 000 habitants[167].
Nombre de violences aux personnes à Nice en 2014
Types de violence à la personne
Nombre de violences aux personnes à Nice en 2014[168]
Taux par rapport à toutes les violences aux personnes à Nice en 2014
Violences gratuites
2 988
42,89 %
Violences crapuleuses
2 031
29,16 %
Violences sexuelles
327
4,69 %
Menaces de violence
1 128
16,19 %
Atteintes à la dignité
492
7,06 %
Toutefois, la tendance actuelle est à l'amélioration, selon certains médias locaux. En 2007, lasécurité semble s'être sensiblement améliorée à Nice en comparaison avec les années précédentes. La délinquance générale a cependant moins diminué à Nice que dans l'ensemble du département (-4,5 % contre -6 % pour les Alpes-Maritimes[169]). Lescrimes et délits sur lavoie publique ont néanmoins baissé de 11,6 % : lesvols à la roulotte ont ainsi diminué de 24 %, lesvols à main armée de 30 %, les vols à la portière de 58 %, les vols avecviolence de 15 %, lesvols à la tire de 5 % et lescambriolages de 10 %[169]. En revanche, lasécurité routière s'est dégradée. Le nombre d'accidents mortels a doublé en 2007 par rapport à2006. 40 % d'entre eux se sont produits sur la promenade des Anglais, dans le tunnel du Paillon ou sur la pénétrante du Paillon[169].
Depuis 2009, la municipalité a mis en place un important programme devidéosurveillance, faisant de Nice la ville française la plus équipée en caméras publiques par rapport au nombre d'habitants[170],[171].
En 2011, lapolice municipale de Nice compte plus de 380 agents ce qui en fait la plus grande de France[172].
En décembre 2018, une délibération autorise l’expérimentation de portiques de reconnaissance faciale dans deux lycées afin de surveiller les entrées et sorties, en collaboration avec l’entreprise américaineCisco. L'édition 2019 ducarnaval de Nice a également servi de laboratoire pour l’expérimentation de dispositifs similaires. La municipalité entend par ailleurs coupler la vidéosurveillance à des algorithmes de reconnaissance des émotions[173].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2006) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Depuis lesannées 1980, la ville a connu d'importants problèmes declientélisme et decorruption. Nice a ainsi été le théâtre, ces dernières années, de plusieursaffaires politico-financières, comme l'affaireJacques Médecin, l'affaire Spada, l'affaire de laGLNF, l'affaire du tribunal de Nice, les marchés publics truqués de Nice (2004), l'affaire Vialatte (2004), l'affaire du tramway de Nice (2005), l'affaire Sulzer (2006). Plusieurs membres de l'équipe municipale deJacques Peyrat (ex-UMP) ont été inquiétés par la justice depuis2000. Enjuin 2004,Michel Vialatte, le directeur général des services de la ville de Nice, a été ainsi condamné à cinq ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, pour avoir truqué des marchés publics[174]. En2005, Dominique Monleau, un élu de la majorité municipale UMP, a étémis en examen pour avoir touché un dessous-de-table dans l'attribution du marché demaîtrise d'œuvre dutramway de Nice à une ancienne filiale deThales[175]. Enjuin 2006, enfin, le directeur des relations internationales et du protocole de la mairie de Nice, Martial Meunier-Jourde,41 ans, et le chef de la police municipale, Daniel Véran,53 ans, ont été mis en examen pour « trafic d'influence » et placés souscontrôle judiciaire dans le cadre de l'affaire Sulzer[176].
Comme d'autres villes du sud de la France, Nice a été peu touchée par larévolution industrielle. L'essentiel de son développement économique a été provoqué par letourisme, lecommerce et les activités liées aubâtiment. Après laSeconde Guerre mondiale, les activités administratives se sont beaucoup développées. Elles jouent aujourd'hui un rôle important dans l'économie de la ville. En 2020, le nombre total d'actifs à Nice était de 147 976[I 22], se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit :
Le taux de chômage était de 15,8 % en 1999, 9,4 % en 2005[177], 8,8 % en 2006[178], de 10,8% en 2013[179], de 16% en 2016[180] et de 14,5 %[I 23]. La population active totale de la ville est de 141 683 personnes[181].
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Ce passage comprend des informations qui n'ont pas été modifiées depuis 16 ans.
Le revenu moyen par ménage est plus élevé que dans le reste de la France : en2004, 15 563 euros par an contre 15 027 en moyenne[181]. Lataxe professionnelle, en 2005, était de 21,02 % (moy. nat. : 17,75 %)[182].
LaBrookings Institution évalue lePIB de l'aire urbaine (metropolitan area) de Nice en 2012 à 47,7 milliards de dollars (cinquième rang en France) et lePIB de l'aire urbaine (« metropolitan area ») de Nice en 2014 a été56,1 milliards de dollars. SonPIB par habitant à 35 480 dollars
Unezone touristique internationale (ZTI), où les commerces de détail peuvent déroger au repos dominical des salariés, a été délimitée sur une partie du territoire de la commune par un arrêté en date du 5 février 2016[183].
Située entre mer et montagnes, capitale économique et culturelle de laCôte d'Azur, Nice bénéficie d'importants atouts naturels. Letourisme, lecommerce et les administrations (publiques ouprivées) occupent une place importante dans l'activité économique de la ville. Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays[185], après Paris, et accueille chaque année entre 6 et7 millions de touristes en été et jusqu'à11 millions par an[186]. Elle dispose également du deuxièmeaéroport de France après Paris avec 14,5 millions de passagers en 2019[2],[3] et de deuxpalais des congrès consacrés autourisme d'affaires.
Le sport niçois est avant tout dominé par le club defootball de la ville : l'Olympique Gymnaste Club Nice Côte d'Azur[187] (OGCN), également appelé « Le Gym », dont les couleurs sont le rouge et le noir. Fondé en 1904, le Gym a remporté quatre titres dechampion de France (en 1951, 1952, 1956 et 1959) et troiscoupes de France (en 1952, 1954 et 1997). Le club joue ses rencontres à domicile dans l'Allianz Riviera, unstade multifonction d'une capacité d'environ 35 000 places, qui a remplacé lestade du Ray depuis le mois de septembre 2013. Située dans le quartier deSaint-Isidore, dans la plaine du Var, la nouvelle enceinte, plus conforme à la taille de la ville, doit permettre le développement de ce club historique, souvent considéré comme le porte-drapeau de l'identité niçoise ; l'hymne niçois notamment retentit avant chaque match de l'OGC Nice.
Nice a par ailleurs été une place forte duwater-polo en France, en remportant douze fois lechampionnat de France masculin entre 1992 et 2004 (Cacel de 1992 à 1995 puisOlympic Nice Natation de 1997 à 2004) et six fois lechampionnat de France féminin entre 2006 et 2013. L'équipe a en outre participé à de nombreuses coupes européennes. L'ONN est aujourd'hui un club regroupant cinq disciplines : la natation sportive, le water-polo, le plongeon, la natation synchronisée et le triathlon.
La ville est aussi une terre traditionnelle derugby à XV. Le club « historique » de la ville est leRacing Rugby Club de Nice (RRCN), disparu en 2001 en raison de problèmes financiers, mais qui a très longtemps fait partie de l'élite et qui a participé à la finale duchampionnat de France en 1983. Une autre demi-finale arrivera l'année suivante, et enfin, une victoire dans lechallenge Yves du Manoir, seul trophée majeur du club, en 1985. Le flambeau est ensuite repris par leRugby Nice Côte d'Azur[188]. Après une rétrogradation administrative deFédérale 1 enFédérale 3 au cours du printemps 2012, le RNCA fait finalement l'objet d'une liquidation judiciaire en juin 2012[189]. Le rugby niçois renaît alors au sein d'une nouvelle structure, leStade niçois rugby et ses nouvelles couleurs rouge et noire. Le club évolue en 2024-2025 enPro D2.
Créé en 1976, leNice Volley-Ball[190] évolue enligue A masculine de volleyball . Le club évolue dans la salle Palmeira et ses couleurs sont le jaune et le bleu. Lefootball américain compte également son équipe avec lesDauphins de Nice[191], champions de France de D2 (Casque d'Or) en2007, qui évoluent enD1. La patinoire du palais des sports Jean-Bouin accueille les Aigles duNice Hockey Côte d'Azur[192] qui évoluent enLigue Magnus après avoir été champion de France deDivision 1 en 2016. LeCavigal Nice Sports est unclub omnisports amateur (handball[193],basket-ball, football, athlétisme, lutte,baseball[194], softball, roller…) fondé en 1943. La section féminine de basket-ball qui en est issue évolue enNF1 (deuxième division) sous le nom deNice Cavigal Olympic puis deNice Basket Compétition à la suite de l'union avec l'équipe-fanion du Nice Côte d'Azur Basket. Les amateurs de basket-ball sont aussi regroupés au sein de la Nice Basket Association Ouest[195]. Ceux de handball appartiennent à l'ASPTT Nice Handball[196]. La pratique du judo est assurée par divers clubs tels que leNice Judo[197], fondé en 1986 et dont l'équipe senior évolue depuis 2008 en première division. Le Nice Kendo Club[198] à lui été fondé en 1974 par Jean-Pierre Niay, ancien capitaine de l'équipe de France. Il évolueactuellement[Quand ?] en première division (Excellence). Letennis de table occupe aussi une place importante au niveau national. LeNice CPC[199] se situe en effet dans les vingt meilleurs clubs de France de tennis de table, tant par son nombre de licenciés que par ses résultats. Il est homologué *** par laFédération française de tennis de table.
La langue niçoise, lenissart, niçard ou encore niçart (selon la graphie), est la variété niçoise de lalangue d'oc[203] et constitue l'une des quatre composantes majeures duprovençal (le rhodanien, le maritime, le nissart et le gavot), même s'il est parfois considéré comme une langue d'oc distincte du provençal par certains auteurs locaux qui se basent sur des évolutions particulières aux origines anciennes. Il se subdivise en trois sous-groupes : leroyasque, parlé dans la haute vallée de laRoya, legavot, parlé dans les moyennes et hautes vallées de laVésubie, de laTinée, duVar et de l'Estéron (ainsi que dans lesAlpes-de-Haute-Provence, lesHautes-Alpes et les vallées occitanes duPiémont jusqu'àConi), et le maritime, qui était parlé sur le littoral[203]. Le royasque constitue la transition linguistique entre les parlers occitans et l'ensemble linguistiqueligurien etpiémontais, tandis que le gavot et le maritime relèvent de l'ensemble linguistique d'oc[203]. Le nissart urbain a connu une série d'apports provenant de son arrière-pays[204]. Il contient donc différentes strates, liées au gavot et au maritime[204]. Issu duprovençal médiéval (la langue destroubadours), le dialecte niçois a subi l'influence du piémontais à partir de1388, date de ladédition de Nice à la Savoie. Après1860, il est de nouveau francisé sous l'égide de l'Acadèmia Nissarda, unesociété savante composée de notables et d'érudits locaux, fondée en1898 et qui dispose d'une revue,Nice-Historique.
Pour écrire le niçois, il y a trois graphies. La graphie classique privilégie les traditions autochtones de la langue (le son [u] s'écrit « o » après une consonne et le son [o] est écrit « ò »), elle est utilisée par des auteurs tels que Jean-Luc Sauvaigo. La graphie mistralienne provençale s'appuie, elle, sur la phonétique du français (le son [u] s'écrit « ou »). Elle est pratiquée entre autres parFrancis Gag. Quant à la graphie italianisante, maintenant désuète, elle était utilisée avant l'annexion de 1860 par des personnes commeJoseph-Rosalinde Rancher. Toutefois, même si la manière de l'écrire diffère d'une graphie à une autre, la langue orale reste la même et du fait de son appartenance à la langue d'oc, il y a une intercompréhension directe avec le provençal, levivaro-alpin et lelanguedocien.
Vocabulaire de base : (graphie mistralienne entre parenthèses)
Salut
Chau, Boana (Bouòna)
Comment ça va ?
Coma va? (Couma va ?)
Comment t'appelles-tu ?
Coma ti soanes ? (Couma ti souònes ?) / Coma ti díon ? (Couma ti dihon ?)
Du fait de son passé, Nice possède un richepatrimoinearchitectural. Au cours de la période savoyarde, plusieurs palais ethôtels particuliers ont été construits, ainsi que deséglises de stylebaroque. À laBelle Époque, la ville s'est enrichie de nombreuses villas et d'hôtels.
La présence de familles de notables assez puissantes, puis celle des hivernants, a doté la ville d'un riche patrimoine de résidences privées :châteaux,palais etvillas.
Lemusée Matisse était à l'origine une villa, construite auXVIIe siècle àCimiez par Jean-Baptiste Gubernatis, consul de Nice[226]. Son style est caractéristique de celui des riches demeures génoises. La villa, baptisée palais Gubernatis, est vendue en 1823 à un aristocrate niçois, Raymond Garin de Cocconato. Elle appartient ensuite à une société immobilière puis est rachetée par la ville de Nice, en 1950. Le palais devient alors la villa des Arènes et est aménagé pour accueillir le musée Matisse, qui ouvre en 1963, et le musée d'archéologie. Le bâtiment a été rénové de 1987 à 1993[226].
Témoignant de la villégiature internationale duXIXe siècle, leclimatisme d'hiver qui laisse la place après la Première Guerre mondiale à labalnéarité estivale provoque le développement d'une architecture variée modifiant le paysage urbain. Résidences construites pour le plaisir ou l'excentricité des hivernants (français ou étrangers), elles héritent le nom de folies en raison de leurs extravagances architecturales : châteaux, villas qui associent de vastes jardins à de belles vues sur labaie des Anges,isbas, manoirs et palais urbains (à la façade allongée sur la rue) mélangent de nombreux styles architecturaux qui illustrent l'éclectisme de laCôte d'Azur[228].
Certains domaines célèbres ont disparu. La villa les Tropiques, parc d'acclimatation, fut dirigée par un naturaliste,Axel Robertson-Proschowsky (1857-1944) dont les contributions botaniques étaient présentes dans tous les périodiques spécialisés. Cet espace, exproprié par la ville de Nice en 1966, est aujourd'hui concédé à un parc d'attraction dit « Parc des miniatures ». LeComte de Pierlas, amateur de plantes exotiques et le premier propagateur de palmiers à Nice, avait planté dans sa propriété du Ray, la villa Pierlas, dès 1837, desChamaedorea elegans,C. sartorii,Phoenix sylvestris etTrachycarpus martianus.
Bâtiments et immeubles remarquables recensés par les services régionaux
Bâtiments et immeubles remarquables recensés par les services régionaux (Photothèque Monuments Historiques) :
L'ancienhôtel Regina avait été construit sur la colline de Cimiez en1896, par l'architecte niçois Sébastien Marcel Biasini. La couronne en fer forgé de son aile gauche fut réalisée selon les plans de François-Félix Gordolon. Le gigantesque Regina, qui comptait 400 chambres et suites, hébergea la reineVictoria, sa petite cour et son personnel pléthorique (la souveraine, éprise de Nice depuis 1895, assista à son inauguration en 1897). Transformé en appartements privés dans lesannées 1930, il a été habité parHenri Matisse[284].
L'ancien hôtelAlhambra, sur le boulevard deCimiez, fut édifié en1900 par Jules-Joseph Sioly. Cet architecte, aussi connu pour le Palais Lamartine aux fastes second Empire (rue Lamartine), livra ici l'un des rares exemples niçois du styleArt mauresque[285]. Il a aussi été transformé en résidence d'habitation.
Le Palais Donadei abrita le « Grand-Hôtel Nice-Palace » et le « Restaurant Belle Meunière » de la célèbreMarie Quinton (1854-1933). La villa Niçoise de La Mère Quinton est actuellement l'hôtel de « La Belle Meunière »[286]. On la retrouve au carnaval de Nice avec des chars « Belle Meunière » comme celui de 1909. Enfin « La Belle Meunière de La Belle Époque, La Mère Quinton des années Folles » suit sa richissime clientèle d'hivernants, l'hiver à Nice et l'été dans sa ville natale de Royat-les-Bains en Auvergne[287]. À la fin des années 1880 « La Bonne Meunière » du Général Boulanger (1837-1891) « L'empereur des amoureux » fait déjà expédier du marché aux fleurs de Nice des Marguerites pour la fête de La Vicomtesse de Bonnemains (1853-1891) « La Dame au œillets rouges » ainsi que des œillets[288].
Plusieurs grands établissements hôteliers se sont construits le long de la promenade des Anglais.
L'hôtel West-End, à l'origine Hôtel de Rome, avait été bâti en1842 par des aristocrates anglais. Agrandi et embelli par la suite, c'est le plus ancien des grands hôtels de la promenade des Anglais[289]. À proximité, se trouve depuis1878 l'hôtel Westminster et sa façade rose pâle[290].
Lepalais de la Méditerranée, également sur la promenade des Anglais, avait été construit en 1927-1928 parCharles et Marcel Dalmas[292]. Sa façade est décorée de figures féminines et de chevaux marins sculptés par Antoine Sartorio[293]. L'ensemble, qui abritait uncasino et unthéâtre, fut inauguré en1929[294]. Victime de difficultés financières, il ferma en1978. La façadeArt déco fut sauvéein extremis de la démolition en1990. Une décennie plus tard, le bâtiment est entièrement reconstruit. Il est inauguré en janvier 2004 et comporte aujourd'hui un hôtel de luxe, un casino et une salle de spectacle[295], façade d'origine préservée.
En dehors de la promenade des Anglais, au rang des hôtels de luxe, on trouve leBoscolo Exedra Nice, auparavant nommé « Atlantic », situé boulevard Victor-Hugo. Construit en 1913 parCharles Dalmas sur commande d'un hôtelier suisse, sa façade est de style Belle Époque[296]. Repris en 2000 par la chaîne d'hôtels italienneBoscolo, il a été entièrement rénové de 2005 à 2008[297].
Deuxcasinos sont installés dans la ville, situés à une centaine de mètres l'un de l'autre sur la promenade des Anglais et appartenant aux deux plus grands groupes français : le casinoPartouche qui a ouvert ses portes en 2004 dans lePalais de la Méditerranée remplaçant l'ancien casino détruit en 1990[298] et le casino Ruhl dugroupe Barrière, situé au rez-de-chaussée de l'hôtel Le Méridien.
L'église du Vœu, située quaiSaint-Jean-Baptiste, a été construite en 1840-1853 par l'architecte Carlo Mosca. Elle a été érigée pour remercier la Vierge d'avoir sauvé la ville d'uneépidémie de choléra. Elle est considérée comme étant la plus belle église de cette période, grâce à l'utilisation de volumes simples[308]. L'église Notre-Dame-du-Port a été construite en 1840-1853 selon les plans de l'architecte Joseph Vernier. La façade a été rajoutée au 1896 par Jules Fèbvre[309].
À côté de la chapelle, s'élève lacathédrale Saint-Nicolas[320], bâtie de 1903 à 1912 dans le style « vieux russe ». Il s'agit du plus grand édifice orthodoxe russe hors de Russie. La Cour de cassation rejette en 2013 unpourvoi contre une décision qui avait jugé l’État de lafédération de Russie fondée à reprendre possession de celle-ci[321].
La communauté grecque de la Côte d'Azur, quant à elle, inaugure en 1955, avenue Désambrois, l’église orthodoxeSaint-Spyridon, qui offre un exemple unique dans la région de fresquesbyzantines.
La forte implantation de l'église vaudoise dans lePiémont et l'adoption en 1848 duStatut albertin par leroyaume de Piémont-Sardaigne qui donnait la liberté religieuse à cette église, entraîna la construction en 1855 du temple vaudois, rue Gioffredo[326]. C'est un des premiers édifices religieux construit à Nice par une communauté religieuse non catholique. Il est de styleantique et accueille aujourd'hui une salle des ventes[231].
Lasynagogue de Nice est construite en 1885 dans le centre-ville et rénovée en 1988[327].
Pendant laSeconde Guerre mondiale, comme de nombreux juifs, l'écrivaineEva Kotchever, s'est réfugiée à Nice pour effectuer le voyage vers la Palestine où vivait sa famille. Elle est arrêtée à Nice en 1943 avec son amieHella Olstein. Elles ont été toutes deux assassinées au camp de la mort d'Auschwitz. LeMémorial de la Shoah[328], ainsi que les villes deParis et deNew York, lui ont rendu un hommage public[329].
La ville abrite cinqmosquées : la mosquée Al Fourkane, la mosquée Ar-Rahma (située avenue du Général-Saramito), la mosquée En-Nour (inaugurée le 8 juillet 2016), la mosquée Giuliani et la mosquée Imane, ainsi que plusieurs salles de prière.
La ville compte 2 ensembles de lieux de culte appelés Salle du Royaume, un situé avenue Saint-Joseph et un autre situé rue Pie-François-Toesca. Des réunions sont tenues en plusieurs langues dont l'anglais, espagnol, russe, vietnamien,tagalog,lingala,ewé, cambodgien, chinois (mandarin), malgache, créole d'Haiti, serbe, arménien.
Chaque jour, depuis la colline duchâteau de Nice, la population niçoise est prévenue qu'il est midi pile. Selon la tradition, lelordécossais Thomas Coventry-More, ancien colonel de l’armée anglaise, venait à Nice tous les hivers de 1861 à 1866[330]. En1862, souhaitant déjeuner avec son épouse qui tardait toujours sur lapromenade des Anglais, propose au maire de Nice,François Malausséna, de tirer un coup de canon chaque midi. Sa proposition fut acceptée, il se chargea des frais, et on commença à tirer les coups de canon. Après1866, les coups étaient tirés de manière ponctuelle, alors le 19 novembre 1885, un arrêté institualou canon de miejour[331]. Depuis une vingtaine d'années, le1er avril, on tire le coup de canon à onze heures[332]. Anciennement confié aux forces de l'ordre, c'est un artificier (Philippe Arnello depuis 1992) qui s'en occupe depuis 1922. Mais c'est une bombe de feu d’artifice qui est lancée à 60 mètres de haut chaque jour, sauf les14 juillet en hommage aux victimes de l'attentat de Nice, en2016[333].
Parmi les autrescollines qui entourent la ville, on peut citer Saint-Pierre-de-Féric, Pessicart, Saint-Antoine-de-Ginestière, Magnan, La Madeleine, Gairaut, Bellet ou encore le Piol. Ces collines, qui constituaient la campagne niçoise, étaient aménagées enterrasses. On y cultivait des oliviers, des figuiers, des amandiers, des vignes, des caroubiers, puis des légumes et des fleurs (surtout des œillets) grâce au développement de l'irrigation. À partir desannées 1960, la floriculture régresse devant l'urbanisation[337]. Les « vallons obscurs » sont des vallons très encaissés, situés dans les collines depoudingue du nord et de l'ouest de la ville[338]. Ils abritent uneflore particulièrement originale, dont des espèces rares ou très rares. Beaucoup sont menacés par des décharges sauvages.
Le parc Vigier est un square public en bordure de mer à la sortie du port de Nice : il constitue la dernière parcelle d'une ancienne propriété, la villa Valetta (1862), acquise parAchille Georges Vigier, petit-fils dePierre Vigier. Cette propriété fut un lieu d'acclimatation notoire jusqu'au décès du vicomte Vigier en 1883.
La Ville de Nice publie régulièrement une synthèse ornithologique qui recense l'avifaune locale[340].
Du fait de la très forte urbanisation, la faune et la flore du littoral est fortement menacée. Il ne reste que peu d'espaces vierges susceptibles de disparaître au profit de nouvelles constructions, agrandissement d'infrastructures, routes[341].
Lemusée Matisse, à Cimiez, a été ouvert en 1963 dans une ancienne villa du parc desarènes de Cimiez[226]. Il abrite une collection permanente de218 gravures,57 sculptures,187 objets,68 peintures,95 photos,236 dessins et14 livres illustrés. Les premières donations ont été faites parHenri Matisse en 1953[226].
LeMusée Marc-Chagall[348], ouvert à Cimiez en 1973 rassemble les œuvres deMarc Chagall consacrées à laBible[349]. Il s'agit de dix-sept peintures dédiées à la Genèse, à l'Exode et au Cantique des Cantiques, que Marc Chagall et son épouse, Valentina, ont donné à l'État en 1966[350]. En 1972, une seconde donation concerne les esquisses duMessage biblique. L'un des tableaux de ce musée estAbraham et les trois anges. Le musée possède également des sculptures, une mosaïque, une tapisserie et trois vitraux conçus pour le musée.
Lemusée des arts asiatiques, à L'Arénas, a été construit en 1998 parKenzō Tange[353]. Il possède des collections d'art bouddhique et organise des expositions consacrées aux arts de l'Asie. Son approche est à la fois historique, artistique et ethnologique.
Lemuséum d'histoire naturelle de Nice, ouvert en 1846 est historiquement le premier musée de la ville[355]. Il possède des collections duXIXe siècle constituées par desnaturalistes locaux dontAntoine Risso. Le musée de la Marine, situé dans la tour Bellanda, conserve des tableaux, des gravures, des maquettes de bateaux et des objets de navigation évoquant l'histoire maritime locale et la navigation de plaisance. Le musée prieuré du Vieux-Logis, avenueSaint-Barthélémy, abrite une collection de mobilier gothique et Renaissance, ainsi que des objets d'art religieux.
Depuis 2015 l'entrée dans les musées municipaux est payant sauf pour les habitants de Nice et de la métropole[356].
Mars aux Musées est un évènement qui existe depuis 2001. À partir du constat selon lequel les sondages montrent que les jeunes et étudiants se rendent très peu au musée (sondages de l'Observatoire de la Vie Étudiante et entrées des musées de Nice), l'université de Nice Sophia Antipolis et la mairie de Nice ont créé avec une association étudiante (Médiateurs et Ingénieurs Culturels Associés) cet événement annuel.Ce sont les étudiants du master professionnel « Événementiel, médiation et ingénierie culturelle » dirigé par le professeurPaul Rasse, rassemblés en association MICA, qui se chargent de son organisation d'année en année. Le principe de Mars aux Musées est de faire venir les étudiants et les jeunes de moins de vingt-six ans aux musées. Pour cela, tous les musées de Nice leur sont ouverts gratuitement pendant tout le mois de mars. En outre, l'association étudiante organise toute une programmation culturelle dans ces musées : concerts, pièces de théâtre, cours délocalisés de l'université, médiations de tous types, colloques, spectacles de danse, soirées de tous types.
L'intérieur de la bibliothèque Louis-Nucéra.La bibliothèque patrimoniale Romain-Gary.
Le réseau desbibliothèques de Nice, qui constitue unebibliothèque municipale à vocation régionale (BMVR), comprend une bibliothèque centrale, onze bibliothèques de quartier et une bibliothèque patrimoniale et d’étude. Selon la mairie, la BMVR de Nice compte en 2007 plus de 750 000 documents[357] mis à la disposition de plus de 100000 abonnés.
AncienneVilla Rambourg, la bibliothèqueRomain-Gary est la bibliothèque patrimoniale et d'étude de la ville. Située boulevard Dubouchage et ouverte depuis1925, elle possède, selon les chiffres de la mairie, 20 000 volumes anciens, et plus de 370 000 volumes de typeencyclopédique[358]. Elle dispose également de900manuscrits anciens dont une trentaine date de lapériode médiévale[358]. Néanmoins, elle est aujourd'hui davantage une salle de lecture qu'une véritable bibliothèque, en raison des délais de consultation très longs. Il faut en effet plusieurs heures pour obtenir un livre. Elle est très fréquentée par les étudiants de la ville.
Situe dans l'ancienneGare du Sud, donc la façade fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le 23 septembre 2002[359], la médiathèque Raoul Mille a ouvert ses portes en décembre 2013.
La ville est également dotée d'un richepatrimoine archivistique avec, au 31 décembre 2014, environ 8,7 kilomètres linéaires de documents de 1176 à nos jours consultables dans la salle de lecture duPalais de marbre.
Le Théâtre de la Photographie et de l'Image a été ouvert en1999 dans les locaux de l'ancien théâtre L'Artistique, boulevard Dubouchage[360]. Il possède une collection de photographies de Nice et de sa région, notamment celles deCharles Nègre. Il organise également des expositions temporaires et dispose d'un centre de documentation. Le TPI participe enfin au festival du court métrage de Nice et organise le « Septembre de la Photo », qui existe depuis1987. Déplacé depuis 2016 sur la place Pierre-Gautier, il s'appelle désormais le musée de la photographie – Charles Nègre.
Nice possède peu de galeries d'art. La Galerie Ferrero existe depuis1954[361]. Elle est spécialisée dans l'École de Nice et les Nouveaux réalistes comme César, Armand, Sosno, Venet ou Niki de Saint Phalle.La galerie Sandrine Mons a été ouverte en 2005[362]. Les expositions temporaires présentent des œuvres d'artistes confirmés (Piotr Klemensiewick,Georges Meurant) et de la jeune création contemporaine (Charley Case, Cédric Tanguy). La galerie propose aussi des expositions faites à partir d'un fonds permanent (Adami, Arman, Calder, Magritte, Miro, Picasso, Tapiès). La galerie desPonchettes, situéequai des États-Unis et créée à une date indéterminée, accueille des expositions temporaires. La galerie de la Marine, ancienne « halle aux poissons », également située sur le quai des États-Unis, a été transformée en salle d'expositions en1967, pour compléter la galerie desPonchettes. Elle organise des expositions temporaires d'art contemporain. Trois galeries municipales, dont la fonction comme les dates de création sont indéterminées, sont situées dans le Vieux-Nice : le galerie du Château, rue Droite, la galerie Renoir, rue de la Loge et la galerie Sainte-Réparate, rue Sainte Réparate. Lavilla Arson, créée en1970, organise des expositions temporaires[115].
La vie musicale, à Nice, est très nettement dominée par la musique classique et baroque. L'opéra de Nice apparaît en1776-1777, date à laquelle la marquise Alli-Maccarani obtient l'autorisation d'ouvrir unthéâtre, situé à l'emplacement de l'opéra actuel[363],[364]. En1826-1828, la municipalité construit, sur le même emplacement, un opéra de styleitalien. L'opéra devient ensuite le Théâtre municipal, mais il est détruit par un incendie en1881. Un nouvel édifice est alors réalisé, sur le même emplacement. Il est inauguré en1885. Le bâtiment est classémonument historique en1993. L'orchestre symphonique municipal de la ville de Nice est créé par la municipalité en1947[365]. En1982, il est restructuré et devient l'orchestre philharmonique de Nice. Il compte une centaine de musiciens, qui jouent pour l'opéra de Nice mais aussi lors du festival de musique sacrée et du festival MANCA. Depuis 2001, il est dirigé parMarco Guidarini. Ce dernier a créé l'ensemble Apostrophe du Philharmonique de Nice, pour lamusique contemporaine. Leballet de l'opéra de Nice a été créé en1947[366]. Il est aujourd'hui dirigé par Bertrand Rossi, directeur général, et Eleonora Gori, maître de ballet. Il programme des ballets classiques, néo-classiques et contemporains. Le chœur de l'opéra de Nice compte40 artistes lyriques. Il participe aux concerts de l'orchestre philharmonique de Nice et à des manifestations. Il est dirigé par Giuglio Magnanini[367]. Le chœur d'enfants de l'opéra de Nice a été créé en1991. Il est composé d'enfants de 8 à16 ans recrutés sur audition.
La société lyrique « Nice & Arts » existe depuis1963 et a pour but de promouvoir l'art lyrique en organisant des concerts[368]. L'Ensemble Baroque de Nice a été créé en1982[369]. Il est composé d'une douzaine de musiciens qui jouent sur des instruments anciens. Il est spécialisé dans lamusique baroque et dirigé parGilbert Bezzina. L'orchestre d'harmonie de Nice joue toutes les semaines sur le kiosque du jardin AlbertIer[370].
Or, surtout depuis l'avènement du cinéma sonore, la production est inféodée au théâtre de la capitale dont il est difficile d'éloigner les artistes, créant ainsi une centralisation à outrance au profit des studios parisiens. Des studios peuvent effectivement s’établir partout. Mais dans toute l'Europe seule la Côte d'Azur bénéficie d'une situation climatique et naturelle propice aux tournages en extérieurs pendant huit mois de l'année : tous les types de paysages se concentrent dans un rayon de cinquante kilomètres autour de Nice[377].
Malgré les ressources naturelles, matérielles, techniques, ou les avantages comme celui de bénéficier sur place d'une importante figuration, entièrement niçoise pour lesMisérables deRaymond Bernard, ou les réductions accordées à l'initiative de laNicæa-Film par les hôtels et par laCompagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée aux troupes de tournage, et bien que le coût d'une production locale soit inférieur de 20 %, la concurrence est rude avec les studios parisiens[377].
Cependant, l'activité des studios azuréens est intense durant laSeconde Guerre mondiale, tout le cinéma français s'étant réfugié à Nice[378]. Les studios laurentins ayant été détruits par un bombardement allié en août 1944[379], La Victorine reste seule sur la scène cinématographique niçoise et fête son centenaire en 2019[380]. La ville bénéficie également de la proximité dufestival de Cannes.
La liste des films réalisés en studios ou en décors naturels dans la ville et son agglomération est importante en nombre et en qualité, les studios niçois commeLa Victorine étant devenus rapidement, malgré quelques errements, aussi réputés que les studios de la région parisienne[381].
La ville disposait autrefois d'un nombre assez important de salles, disséminées dans différents quartiers. Beaucoup ont cependant fermé à partir desannées 1960. Le cinéma Mercury, situé place Garibaldi, est uncinéma d'art et essai. Il accueille des festivals :cinéma sans frontières, cinéma africain, des débats divers. Depuisseptembre 2007, il appartient auconseil général des Alpes-Maritimes[382]. L'UGC Rialto, situé rue de Rivoli, non loin de l'hôtel Negresco, bénéficie également du label « art et essai ». Il diffuse des films en version originale et accueille le festival ducourt métrage de Nice,Un festival c'est trop court ![383], ainsi que le festival du cinémalusophone. LePathé Masséna se situe sur l'avenue Jean Médecin. L'UGC Variétés est situé dans le centre-ville, boulevard Victor-Hugo. Le Pathé Lingostière est quant à lui unmultiplexe, situé dans la zone commerciale deNice Lingostière, dans la plaine duVar. Le Pathé Gare du Sud est un autre multiplexe, situé dans le nouveau quartier de laGare du Sud.
Lacinémathèque de Nice existe depuis1976[384] et a pour objectif de permettre au public de découvrir les films du patrimoine cinématographique mondial. Elle propose divers hommages à des réalisateurs ou des comédiens, des rétrospectives thématiques, des découvertes de la cinématographie d'un pays, des « cinéconcerts », des « leçons de cinéma », des conférences sur l'histoire et l'esthétique du cinéma, ciné Bis, des séances et des débats. La version originale sous titrée est toujours privilégiée[384].
Nice accueille une quinzaine dethéâtres.LeThéâtre national de Nice est unCentre dramatique national créé en 1969. Après avoir été pendant longtemps dirigé parJacques Weber,Daniel Benoin puisIrina Brook, il est placé depuis 2019 sous la direction deMuriel Mayette-Holtz. Initialement accueilli dans une construction provisoire, il s'est installé de 1989 à janvier 2022 dans un nouveau bâtiment conçu par l'architecte Yves Bayard, constituant un ensemble architectural avec le Musée d'Art moderne et d'Art contemporain, auquel il est relié par la « Promenade des arts ». Il était constitué de deux salles de spectacles, une grande de963 places et une petite de318 places[385]. En 2020, sa fermeture et sa destruction sont votées par le conseil municipal, dans le but de prolonger la promenade du Paillon. Au printemps 2022, le Théâtre National de Nice investit l'ancien couvent des Franciscains dans le vieux Nice, avec une salle modulable de 240 à300 places, ainsi qu'une nouvelle salle provisoire (la Cuisine) d'une capacité de600 places dans le quartier Nice-Méridia à l'ouest de la ville. En attendant la livraison de deux autres salles, prévue d'ici 2025, l'activité du Théâtre National de Nice se déploie également à partir de 2022 dans d'autres théâtres de la ville[386],[387].
L'espace Magnan est géré par une association affiliée à laFFMJC, une fédération d'éducation populaire[388]. Il organise des expositions, des spectacles, des pièces de théâtre et accueille le festival de cinéma italien de Nice.
Le Théâtre de la Cité, créé en 1994, est dirigé par Meyer Cohen et peut accueillir200 personnes[389].Le Téocali se trouve rue Benoît-Bunico et a été créé en 2003 par Alain Teobaldi[390].Le théâtre de la Traverse existe à Nice, dans le quartier du port, depuis 1997 et a été créé par Jean-Louis Châles[391].Le théâtre de l'Alphabet est dirigé par Sébastien Morena, il propose des créations jeune public et de la création contemporaine.Le théâtre de la Semeuse (depuis 1906) et le centre culturel de la Providence (depuis 2002) se trouvent dans le Vieux Nice.
La ville possède également quelques salles de concerts. La plus grande, aupalais Nikaïa a été inaugurée en 2001 (architectes : Gresy et Chevalier)[392]. Il est composé d'une salle de spectacles qui, en configurationindoor, peut accueillir de 1 500 à 6 250 places assises et 7 000 personnes en congrès ou en assemblée générale, pour une capacité maximale de 9 000 personnes. Une partie de la salle peut s'ouvrir sur lestade Charles-Ehrmann voisin pour les concerts de très grande taille, jusqu'à plus de 50 000 spectateurs. Une salle annexe de 350 m2 est destinée aux créations culturelles. Elle peut se transformer en salle de spectacle (500 places debout et 320 assises) ou en salle d'exposition.LeThéâtre de verdure existe depuis1945 et accueille un certain nombre de concerts en plein air[393]. Il a été pendant longtemps la principale salle de spectacle de Nice, à l'époque où il était couvert par une bâche.Le Théâtre Lino-Ventura, àL'Ariane, a été inauguré en 1992. C'est une salle polyvalente, qui peut accueillir des spectacles de danse, théâtre et musique. Elle dispose d'une capacité de700 places et d'une scène de 150 m2[394].Le Forum Nice-Nord a pour vocation d'accueillir la chanson contemporaine et des musiques du monde[395]. La salle Stéphane-cGrappelli, à Cimiez, est plus consacrée au jazz et peut accueillir300 personnes[395]. La salle Blackbox est située dans le quartier Bon-Voyage, à Nice-Est. Elle peut accueillir300 personnes[396]. Les arènes de Cimiez accueillent, occasionnellement, des concerts[397]. La ville manquait d'une salle de moyenne capacité, pour les concerts type rock, une telle salle estactuellement[Quand ?] en construction au sein du programme immobilier « Iconic » situé dans le quartier Thiers.
De 1984 à 2013 une chaîne de télévisionNice Azur TV (anciennement Nice Télévision Canal 40) diffusait des programmes locaux. Une chaîne locale,Azur TV, diffuse dès le des programmes sur la TNT dans les alentours de Nice (en partant du Lavandou jusqu'à Menton, et même au-delà jusqu'àSan Remo en Italie, sur le canal 31 attribué par leCSA le 19 février 2013. Depuis 2019, elle était contrôlée par le magnat franco-libanais Iskandar Safa, également propriétaire de l'hebdomadaireValeurs Actuelles[398]. À la suite du rachat en 2021 du groupe Azur TV par Altice, propriétaire de BFM, la chaîne Azur TV cesse ses émissions, et BFM Nice Côte d'Azur[399],[400] est lancée en juillet 2021 sur le canal 31 de la TNT[401].
TMC est une chaîne monégasque diffusée sur laTNT. La chaîne représentait une alternative à M6, qui ne disposait pas d'émetteurs sur la Côte d'Azur à ses débuts.TMC diffuse régulièrement des reportages sur Nice et sa région (Notre Région), et assure une diffusion grâce à la TNT des événements de la ville (fêtes d'été, concerts…).
France 3 Côte d'Azur[402] détient aujourd'hui le monopole de l'information locale d'une chaîne nationale, depuis la fermeture du bureauM6 Nice en, à la suite d'économies financières (impossibilité de diffuser de la publicité et l'arrivée de la TNT qui nécessite de remplacer le matériel existant). M6 Nice reste quand même présent sur la Côte d'Azur, « sous une autre forme » comme l'a annoncé le dernier JT, en alimentant la rédaction nationale de M6, de soleil et de palmiers.
Il existe plusieurs radios locales basées à Nice et dans sa région[403].Emotion FM, créée parPierre Alberti, est une radio musicale destinée au public senior.Fréquence K émet depuisCarros. Créée en 1988, elle est une radio musicale généraliste et d'informations locales.Kiss FM est une musicale généraliste.Nice Radio est une radio musicale destinée à un public jeune.Radio Vitamine a fonctionné de 1983 à 2019.TSF Côte d'Azur diffuse surtout du jazz. Les grandes radios nationales proposent aussi des décrochages régionaux.
Des journaux dont la diffusion est plus modeste sont également publiés, commeLe Petit Niçois, hebdomadaire appartenant au groupe Éditions d'Azur, ouLes Nouvelles niçoises[406], mensuel gratuit proche de l’associationautonomiste LRLN. Il existe également quelques journaux culturels, tels queLa Strada, un bimensuel culturel gratuit,Art-Jonction, un magazine mensuel décentralisé sur l'art contemporain,PerformArts, double média culturel Internet et trimestriel papier, spécialisé dans les arts culturels et les arts vivants[407], ou encoreLe Niçois etLa Semaine des Spectacles, des hebdomadaires centrés sur la vie culturelle locale. Dans le domaine de la presse sportive, un mensuel gratuit,Actufoot.06[408] est consacré aufootball azuréen, des professionnels aux amateurs, et depuisdécembre 2007, un autre mensuel du même éditeur, traite de l'actualité sportive dans le département. Plusieurs sites internet enfin, sont consacrés à la ville.
La plupart des festivités et des événements culturels ont lieu l'été, de mai à fin octobre.LeCarnaval de Nice a lieu en février et existe depuis 1873[414]. Il est organisé par le Comité des fêtes pour divertir les hivernants[415].LeNice Jazz Festival qui existe depuis 1948[416] avait lieu en juillet, dans les jardins et lesarènes de Cimiez, sur trois scènes différentes en même temps. Cependant, depuis une dizaine d'années, le festival se déroule autour de la Place Masséna.
Depuis 1935 se déroule chaque mois de mars laFoire de Nice, qui accueille les commerçants et les artisans de la région pendant dix jours au Palais des expositions.
Les « Nuits musicales de Nice » ont lieu en juillet et en août, sous la direction de Jacques Taddei[417]. Elles ont lieu au cloître dumonastère de Cimiez. Il s'agit d'un festival demusique de chambre qui existe depuis 1958.Le festival « Vieux-Nice Baroque en Musique » est une série de concerts demusique baroque, qui a lieu d'octobre à mai, dans les églises et les chapelles baroques du Vieux-Nice[418].Le festival demusique sacrée de Nice a été créé en 1974 parPierre Cochereau etPaul Jamin[419]. Il est dirigé aujourd'hui parMarco Guidarini et a lieu en juin. Le festival MANCA (Musiques actuelles Nice Côte d'Azur) a été créé en 1978 par Jean-Étienne Mari[420]. Il est organisé par le CIRM.
« Les enfants du rock » était un festival de musiquerock, organisé par l'association Ivoire Music, qui a existé de 2006 à 2009. En 2010, Ivoire Music décide d'élargir la thématique artistique ; le festival « Les enfants du rock » change alors de nom pour devenir le festival « Crazy week !!! »[421]. La première édition de ce nouveau festival s'est déroulée du 6 au 10 juillet 2010 authéâtre de verdure de Nice. Près de 10 000 spectateurs ont assisté à l'édition 2011, confirmant ainsi que Crazy Week était devenu le premier festival musiques actuelles de la ville, et « le second festival de la ville après leNice Jazz Festival » selonNice-Matin.
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Le « Septembre de la Photo » existe depuis 1987[360]. Des photos liées par un thème commun sont exposées dans différents endroits de la ville (galeries municipales, musées, Théâtre de la Photographie et de l'Image).
Les Journées du Cinéma Italien ont lieu tous les ans à l'Espace Magnan, un centre multifonction de Nice (cinéma, concerts et théâtre, ainsi que cours et ateliers sur divers sports et loisirs) depuis 1986[422]. Faute de publicité, il est plutôt confidentiel. La semaine du cinémalusophone est organisée par l'université de Nice Sophia-Antipolis depuis 1999[423]. Il a lieu au cinéma Rialto. Comme le festival de cinéma italien, il n'est pas soutenu par la municipalité et demeure donc très peu connu. Le festival du court métrage de Nice, intitulé « Un Festival c'est trop court », a lieu tous les ans au mois d'avril depuis 2000[424]. Il est organisé par l'associationHéliotrope. Depuis 2010, Nice accueille également au cinéma Mercury la Samain du cinéma fantastique de Nice, un festival annuel de films internationaux donnant la part belle aux films de genre.
La fête du Château est organisée par le Parti communiste des Alpes-Maritimes depuis 1946[425]. Elle a lieu au début du mois de juillet et dure deux jours. On y trouve des concerts, des pièces de théâtre, des débats, des librairies et des buvettes. Il existe en définitive peu d'événements culturels destinés aux jeunes.
Ladanse la plus représentative ducomté de Nice est lafarandole et ses variantes :brandi,mourisca (ou mauresque),passa carriera (passe-rue ; espagnolpassa calle,passacaille). D'autres danses traditionnelles ont également été pratiquées. Filles et garçons dansaient au son dufifre, dutambour, dupetadou, parfois duviolon ou de lavielle à roue. Lepilou, quant à lui, est unjeu typiquement niçois.
Il existe également de nombreusesfêtes dans le pays niçois, la première fête de l'année étant celle ducarnaval de Nice qui est suivie de la bataille de fleurs. Les autres festivités traditionnelles sont le festin des cougourdons, les festins de Nice, la fête desMais, lerenouvellement du vœu, avec procession des confréries de pénitents, la fête de la Saint-Pierre, la fête du Malonat, la fête de l'Assomption, la fête de la San-Bertoumiéu, la fête deCatherine Ségurane, la fête desainte Réparate,Calena etLou Presèpi(« tradicioun de mariota nissarda », lesmarionnettes niçoises).
Les costumes portés sont, pour les garçons, uncorsaire noir avec des rayures rouges et blanches, une large ceinture rouge appelé taillole et une grande chemise blanche ; et pour les filles, des jupes en toile avec des rayures rouges et blanches, une chemisette blanche, uncorset de velours noir avec tablier, un châle en satin noir brodé ainsi que lacapelina (grand chapeau rond et plat, enpaille). Ces costumes existent également dans une variante, originaire de Menton, ou le rouge est remplacé par du bleu.
La cuisine niçoise est une cuisine qui utilise les ressources locales (huile d'olive,alevins, fruits et légumes, etc.) mais aussi de contrées plus lointaines, notamment d'Europe du Nord car les navires qui venaient chercher de l'huile d'olive arrivaient les cales pleines de denrées. C'est ainsi que l'on trouve des spécialités telles que lestockfish à partir d'aiglefin séché.
La viande provient des vallées avoisinantes comme les moutons deSisteron ou du haut et moyen-pays. Les poissons de roche tels que lesrougets et les alevins d'anchois (pour la poutine) sont souvent issus de la pêche locale. Les fruits de mer tels que lesoursins et lesnonats sont également très prisés.
Lesarmoiries de Nice apparaissent pour la première fois dans une copie desStatuts d'Amédée VIII, sans doute réalisée peu de temps après leur promulgation en1430[427]. Le pays niçois est alors symbolisé par une aigle rouge sur fond blanc, posée sur trois monts, ce que l'on peut décrire en langagehéraldique comme des armesd'argent à une aigle de gueule posée sur trois coupeaux[427] (en langage héraldique, l'aigle se dit toujours au féminin).
Les armoiries ne subissent ensuite que des modifications mineures : l'aigle devient de plus en plus stylisée, elle reçoit une couronne comtale, qui symbolise sa domination sur lecomté de Nice, et elle prend appui sur trois monts désormais bordés par une mer stylisée[427]. Les armes de la ville de Nice peuvent alors être décrites commed'argent à l'aigle de gueules, le vol abaissé, posée sur trois coupeaux de sinople, mouvants d'une mer d'azur[428].
La présence de l'aigle, emblème impérial, démontre que ces armoiries sont liées au pouvoirsavoyard. Lescomtes puis lesducs de Savoie justifient en effet leur domination sur le pays niçois en se réclamant de leur titre devicaire impérial. L'aigle dominant les trois collines est donc une illustration et une légitimation des Savoie, qui établissent leur domination sur le pays niçois[427]. L'association du blanc et du rouge (argent et gueules) est une reprise desémaux héraldiques de lacroix de Savoie[427]. Les trois monts symbolisent un honneur territorial, sans souci de réalisme géographique[427].
Par leur structure emblématique, les armoiries de Nice constituent donc un signe d'allégeance et de fidélité à lamaison de Savoie[427].
Le décret impérial du attribue à la cité de Nice de nouvelles armoiries :Un lion passant de gueules surmonté d’un soleil rayonnant du même, adextré d’un olivier et sénestré d’un oranger de sinople au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est le signe des bonnes villes de l'Empire[429].
Les armoiries traditionnelles sont remises à l'honneur après la chute de l'Empire.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Bâtiments aériens imposants, en béton, à deux étages surmontés d'une plate-forme bordée de jardins suspendus (avec bacs immenses supportant fleurs et palmiers), d’où l’appellation « promenade du Paillon ».
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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La version du 2 juin 2008 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.