Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Nice

43° 41′ 45″ nord, 7° 16′ 17″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Wikipédia:Bons articles

Vous lisez un « bon article » labellisé en 2008.

Page d’aide sur la paronymie

Cet article possède desparonymes, voirNiš etNicée.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirNice (homonymie).

Nice
Nice
De haut en bas, et de gauche à droite : lequartier d'affaires du Grand Arénas, l'opéra de Nice, l'observatoire de Nice, lacathédrale Saint-Nicolas, vue panoramique d'une partie de la ville depuis la colline duchâteau, l'hôtel Negresco, l'Allianz Riviera, lesstudios de la Victorine, laligne 2 du tramway.
Blason de Nice
Blason
Image illustrative de l’article Nice
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-Maritimes
(préfecture)
ArrondissementNice
(chef-lieu)
IntercommunalitéMétropole Nice Côte d'Azur
(siège)
Maire
Mandat
Christian Estrosi (HOR)
2020-2026
Code postal06000, 06100, 06200 et 06300
Code commune06088
Démographie
GentiléNiçois, Niçoises
Population
municipale
353 701 hab.(2022en évolution de +3,23 % par rapport à 2016)
Densité4 918 hab./km2
Population
agglomération
973 296 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées43° 41′ 45″ nord, 7° 16′ 17″ est
AltitudeMin. 0 m
Max. 520 
m
Superficie71,92 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineNice
(ville-centre)
Aire d'attractionNice
(commune-centre)
Élections
DépartementalesNice-1,Nice-2,Nice-3,Nice-4,Nice-5,Nice-6,Nice-7,Nice-8 etNice-9
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière,troisième etcinquième circonscriptions
Patrimoine mondial Patrimoine mondial
Inclus les BiensNice, la ville de la villégiature d'hiver de riviera
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Nice
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Nice
Géolocalisation sur la carte :Alpes-Maritimes
Voir sur la carte topographique des Alpes-Maritimes
Nice
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Nice
Liens
Site webwww.nice.fr
modifier 
Vue depuis la colline du château
Les plages de Nice et labaie des Anges vues depuis la colline du Château.
Nice vue d'avion : au premier plan, l'aéroport à gauche, l'agglomération à droite avec la promenade des Anglais, et, en fond de tableau, leMercantour enneigé.
Vue aérienne de Nice orientée nord avec les pistes de l'aéroport en bas à gauche.
Nice vue par lesatellite Spot : de gauche à droite : l'aéroport, la promenade des Anglais, lemont Boron, larade de Villefranche-sur-Mer, leCap-Ferrat, la baie des Fourmis.

Nice[nis][Note 1],Niça['ni.sa] enoccitan nissart, est unecommune du Sud-Est de laFrance,préfecture dudépartement desAlpes-Maritimes et deuxième ville de larégionProvence-Alpes-Côte d'Azur derrièreMarseille. Située à une trentaine de kilomètres de lafrontière franco-italienne, elle est établie sur les bords de lamer Méditerranée, le long de labaie des Anges et à l'embouchure duPaillon.

Capitale de laViguerie de Nice, elle faisait autrefois partie de laLigurie antique entre le fleuve duVar et de laMagra, de laRegio IX Liguria romaine (à la frontière entre la Gaule cisalpine et la Narbonnaise), duroyaume d'Italie (Saint-Empire romain) entre leIXe et le XIe siècle, ducomté de Provence, de la ligue ligure et de larépublique de Gênes, avant de choisir, en 1388, la protection ducomté de Savoie à la suite de la guerre de l'Union d'Aix (dédition de Nice à la Savoie). En 1526, elle devient la capitale ducomté de Nice. En 1720, à la suite de lapaix de La Haye, la Savoie cède la Sicile (qu'elle avait acquise en 1713 par lestraités d'Utrecht) et reçoit laSardaigne, donnant naissance auroyaume de Piémont-Sardaigne. Ce nouvel ensemble forme ainsi l'un desÉtats italiens pré-unitaires, dont la capitale est fixée àTurin. Nice est cédée à la France en1860 en échange de la participation de Napoléon III dans l'édification de l'unité italienne.

Située entre mer et montagne, capitale économique et culturelle de laCôte d'Azur, Nice bénéficie d'importants atouts naturels. Letourisme, lecommerce et les administrations (publiques ouprivées) occupent une place importante dans l'activité de la ville. Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays, ce qui lui permet d'accueillir environ5 millions de touristes chaque année[1]. Elle dispose également du troisièmeaéroport de France[2],[3] (le premier de province) et d'unpalais des congrès consacrés autourisme d'affaires.

La ville possède uneuniversité, plusieursquartiers d'affaires, de nombreuxmusées (il s'agit même de la ville qui en compte le plus en France, après Paris), unthéâtre, unopéra, unebibliothèque à vocation régionale, unconservatoire à rayonnement régional et des salles de concert. C'est enfin à Nice que se trouve la célèbrepromenade des Anglais, site touristique de premier plan et vitrine, avecla Croisette àCannes, du littoral azuréen. Le, « Nice, la ville de la villégiature d'hiver de riviera » est inscrite aupatrimoine mondial de l'UNESCO.

Selon le recensement de 2022, avec 353 701 habitants, elle est lacinquième commune de France en population aprèsParis,Marseille,Lyon etToulouse. Elle est située au cœur de la septièmeagglomération de France avec 955 154 habitants et de la onzièmeaire d'attraction de France, avec environ 600 000 habitants[I 1]. La ville est le centre d'unemétropole,Nice Côte d'Azur[4], qui rassemble quarante-neuf communes et environ 550 000 habitants[I 2].

Géographie

[modifier |modifier le code]
Carte
Les limites communales de Nice et celles de ses communes adjacentes.

Localisation

[modifier |modifier le code]

Nice est située dans l’extrême sud-est de laFrance continentale, non loin de la frontière italienne (trente kilomètres). Elle fait partie de laRiviera méditerranéenne dont elle est l'extrémité occidentale. Elle est bordée par labaie des Anges et entourée de plusieurscollines. La cité est située à 930 km deParis[5], 198 km deMarseille[6], la capitale régionale, 195 km deGênes[7] et 206 km deTurin, la capitale historique desÉtats de Savoie. Même si ladélimitation de la Côte d'Azur est mal définie, il s'agit de sa plus grande ville. La ville se trouve en position excentrée par rapport au territoire national comme au sein de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Site

[modifier |modifier le code]

La ville est située face à labaie des Anges, abritée du vent par un amphithéâtre de collines, dans une étroite cuvette montagneuse adossée aumassif du Mercantour, limitée à l'ouest par la vallée duVar et à l'est par lemont Boron. Le premier site de Nice fut la colline du Château qui fut entièrement militarisé avant d'être détruit parLouis XIV. Nice s'est développée au pied de cette colline en se limitant à la partie comprise entre lePaillon et la mer et qui constitue aujourd'hui leVieux-Nice auxruelles étroites. C'est surtout après le rattachement à la France que la ville s'est étendue au-delà de ce cours d'eau qui est aujourd'hui partiellement couvert.

Le site de la ville est constitué par une plaine alluviale (lit majeur duPaillon et du Mantéga[8]) et des collines depoudingue orientées nord-sud[9]. Il comprend donc une plaine centrale, des collines, des vallées (Paillon à l'est et Var à l'ouest) et des vallons. Ces derniers ont été creusés par différents torrents. Leurs pentes sont raides, parfois abruptes. Elles étaient aménagées autrefois en terrasses pour les cultures[10].

L'extrémité sud-ouest de la ville est occupée par l'aéroport de Nice-Côte d'Azur, sur une zonepartiellement gagnée sur la mer.

Relief

[modifier |modifier le code]
Le pourtour duport Lympia, la place de l'île de Beauté, avec le mont Gros (Observatoire) et le mont Vinaigrier à l'est de Nice (en arrière-plan à droite, la tour hertzienne du mont Leuze à Villefranche-sur-Mer)

La plus connue des collines qui dominent la ville est celle deCimiez, avec ses vestiges antiques et son parc qui abrite lemusée Matisse. Autre colline emblématique, celle duChâteau, qui sépare la vieille ville duport Lympia. Deux autres collines urbaines sont celles duPiol[11], et celle desBaumettes situées à l'ouest de la plaine niçoise. Diverses collines plus élevées limitent l'extension de la ville. À l'ouest, les collines de Fabron, Lanterne, Ginestrière, Bellet et Saint Roman, séparées des collines nord/centre (Saint-Pierre-de-Féric, Pessicart, Saint Pancrace, Gairaut, Cimiez, Brancolar et Rimiez) par le vallon deMagnan[12]. Levallon des Fleurs marque la limite géographique entre Gairaut d'un côté, et Cimiez et Rimiez de l'autre. Le pied du mont Chauve d'Aspremont marque le point culminant de la ville (520 m). À l'est, rive gauche du Paillon, lemont Gros et le mont Vinaigrier marquent la limite avec la commune deLa Trinité. Séparés du mont Vinaigrier par le col de Villefranche (149 m), le mont Alban et lemont Boron se situent à proximité de la mer. L'extension s'est ainsi faite soit vers le nord, en suivant le cours du Paillon, soit dans la plaine de l'ouest jusqu'àSaint-Laurent-du-Var.

Deux petits fleuves traversent la ville du nord au sud : lePaillon à l'est et leMagnan. Autrefois plus nombreux, ces ruisseaux offraient un paysage plus vallonné de la plaine niçoise avant l'urbanisation duXIXe siècle : le vallon Saint-Michel et son ruisseau sont devenus l'avenue Jean-Médecin, le ruisseau de la Mantega est aujourd’hui recouvert par le boulevard Gambetta, et le Gorbellon par le boulevard Gorbella (encore maraîcher en 1950[13]).

Flore

[modifier |modifier le code]

La végétation naturelle de Nice est typique d’un paysage méditerranéen avec une forte représentation d’arbustes à feuilles larges et persistantes. Les arbres ont tendance à être dispersés mais forment des forêts denses dans certains endroits (mont Boron…). Les grandes espèces d’arbres indigènes comprennent lechêne pubescent, lechêne vert, lepin et l’arbousier. De nombreuses espèces introduites poussent dans les parcs et les jardins.Palmiers,eucalyptus etagrumes font partie des arbres qui donnent à Nice un aspect subtropical. Mais il existe également des espèces familières aux régions tempérées du monde entier ; les exemples incluent lemarronnier d’Inde, letilleul et même l’épinette de Norvège.

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]
Communes limitrophes deNice
GattièresColomars
Aspremont
Falicon
Saint-André-de-la-Roche
Tourrette-Levens
Cantaron
La Trinité
Saint-Jeannet

La Gaude
Saint-Laurent-du-Var
NiceLa Trinité
Èze
Villefranche-sur-Mer
Mer MéditerranéeMer MéditerranéeMer Méditerranée

Catastrophes naturelles - sismicité

[modifier |modifier le code]

Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya,Fontan,Roquebillière,Saint-Martin-Vésubie,Tende...) sont fortement impactés par unépisode méditerranéen de grande ampleur, latempête Alex[14]. Certains hameaux sont restés inaccessibles pendant plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Nice, au titre des « Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020 »[15].

La commune de Nice est classée en totalité en zone de sismicité moyenne (zone 4)[16],[17].

Le 18 mars 2025, un séisme de magnitude 4,1, suivi d’une réplique de 3,7, a frappé l’arrière-pays niçois. Bien que la région soit sujette à des secousses fréquentes, elles dépassent rarement une magnitude de 4[18].

Hydrographie et eaux souterraines

[modifier |modifier le code]

Elle est délimitée par le fleuveVar à l'ouest et lemont Boron à l'est. Elle est traversée du nord au sud par leMagnan[19], ainsi qu'à l'est par lePaillon[20] qui conflue avec laBanquière[21], sous l'autoroute A8, juste en bas du vallon de la Lauvette et duquartier de l'Ariane, au nord-est de Nice.

La ville est traversée par deux petits fleuves torrentueux, souvent à sec en été : lePaillon à l'est (34 km), qui prend sa source au-dessus deCoaraze et reçoit les torrents deLaghet et de Saint-André (il reçoit, également, à hauteur du pont de Peille, les eaux du Paillon del'Escarène), et leMagnan à l'ouest, beaucoup plus petit, venu des montagnes d'Aspremont, qui traverse le quartier de la Madeleine avant de se jeter dans la mer, dans le quartier éponyme. La coupure du Paillon, dont le lit paraissait excessivement large entre deux crues, marqua considérablement Nice jusqu'à sa canalisation et sa couverture partielle (son embouchure se situait à l'emplacement duJardin Albert-Ier).

Nice dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 650 000équivalents-habitant[22].

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-Maritimes.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[23]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[24]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat méditerranéen[25] et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[26]. Elle est en outre dans lazone H3 au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[27],[28].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de15,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de0,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 782 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 1,9 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de16,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,3 mm[29],[30]. La température maximale relevée sur cette station est de37,7 °C, atteinte le1er août 2006 ; la température minimale est de−7,2 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station NICE (06)- alt : 2 m, lat : 43°38'55"N, lon : 7°12'32"E
Records établis sur la période du
1er juillet 1942 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)5,86,18,310,814,518,120,821,117,7149,76,612,8
Température moyenne (°C)9,59,811,814,117,721,424,124,521,217,513,310,316,3
Température maximale moyenne (°C)13,313,515,417,42124,727,527,924,8211714,119,8
Record de froid (°C)
date du record
−7,2
09.01.1985
−5,8
10.02.1986
−5
06.03.1971
2,9
10.04.1970
3,7
02.05.1945
8,1
06.06.1969
11,7
10.07.1969
11,4
14.08.1948
7,6
27.09.1972
4,2
30.10.1950
0,1
22.11.1998
−2,7
03.12.1973
−7,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
22,5
20.01.12
25,8
14.02.1990
26,1
02.03.07
26,1
08.04.22
31,4
27.05.22
36,8
29.06.1945
37
25.07.15
37,7
01.08.06
33,9
07.09.1962
29,9
11.10.1981
25,4
04.11.04
22
23.12.1954
37,7
2006
Ensoleillement (h)156,7166,1218229,2270,9309,8349,3323,2249,8191,1151,5145,22 760,5
Précipitations (mm)73,553,65168,840,335,713,617,281127,9138,490,3791,3
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
73,4
10.01.1994
109,9
25.02.24
85
19.03.1979
117,4
23.04.1952
60,6
22.05.1984
80,6
20.06.1966
90,8
12.07.1953
137,1
22.08.1965
116,6
30.09.1998
191,4
13.10.1973
159,7
04.11.14
126
19.12.1958
191,4
1973
Source :« Fiche 6088001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,3
5,8
73,5
 
 
 
13,5
6,1
53,6
 
 
 
15,4
8,3
51
 
 
 
17,4
10,8
68,8
 
 
 
21
14,5
40,3
 
 
 
24,7
18,1
35,7
 
 
 
27,5
20,8
13,6
 
 
 
27,9
21,1
17,2
 
 
 
24,8
17,7
81
 
 
 
21
14
127,9
 
 
 
17
9,7
138,4
 
 
 
14,1
6,6
90,3
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[31], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Pollution

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Ce passage comprend des informations qui n'ont pas été modifiées depuis seize ans.

La source principale depollution atmosphérique sur la zone de Nice est le secteur destransports, qui représentait 80% des émissions d'oxydes d'azote (55% pour le seul transport routier) et 33% des émissions departicules PM10 en 2019[32]. Les émissions industrielles constituent les autres émetteurs[33].

L’impact sanitaire d’une exposition chronique à la pollution urbaine est estimé à environ 500 décès anticipés annuels en moyenne sur la période d’étude 2004-2006 pour la population générale[33].

Les ferries du port de Nice assurant les liaisons essentiellement vers la Corse provoquent une augmentation notable de la pollution[34]. L'incinérateur de la déchetterie duquartier de l'Ariane semble selon les rapports provoquer une nette augmentation des taux de dioxine[35].

Les feux d'écobuage des déchets verts sont interdits dans la commune. La pratique de l'écobuage pourtant interdite sur tout le département des Alpes-Maritimes est encore présente sur les collines de l'agglomération[36].

Concernant les émissions annuelles de CO2 de la ville de Nice, elles se sont élevées à 1,228 million de tonnes en 2019, dont 54 % proviennent du secteur des transports[32]. La baisse de ces émissions annuelles a été de -0,65 % entre 2015 et 2019, très loin des objectifs de réduction programmés dans le plan climat (PCAET) de la métropole Nice Côte d'Azur.

  • Nuage de pollution sur Nice généré par la centrale de déchets
    Nuage de pollution sur Nice généré par la centrale de déchets

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

La commune est intégrée dans leplan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[37].

Leplan Cornudet Nice[Quoi ?] a été appliqué jusqu’à l’entrée en vigueur du plan d’urbanisme directeur de 1962, il a donc profondément marqué l’histoire de la cité. Grâce aux différentes dispositions de ce plan d’aménagement, la municipalité niçoise est parvenue à mener à bien plusieurs projets urbains. Ces programmes édilitaires ont façonné la ville, la rendant plus harmonieuse et moderne[38].

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Nice est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 3].Elle appartient à l'unité urbaine deNice, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[I 4],[I 5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 5]. Cette aire, qui regroupe100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].

La commune, bordée par lamer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[39]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[40].

Occupation des sols simplifiée

[modifier |modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (59,5 %), forêts (14,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), cultures permanentes (0,5 %), eaux continentales[Note 4] (0,4 %), eaux maritimes (0,3 %)[41].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Occupation des sols détaillée

[modifier |modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupationPourcentageSuperficie
(en hectares)
Tissu urbain continu11,6 %860
Tissu urbain discontinu47,8 %3536
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques5,9 %438
Réseaux routier et ferroviaire et espaces associés1,4 %104
Aéroports4,7 %351
Espaces verts urbains2,4 %181
Équipements sportifs et de loisirs1,6 %121
Vignobles0,5 %39
Systèmes culturaux et parcellaires complexes4,3 %320
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants1,6 %120
Forêts de feuillus0,4 %29
Forêts de conifères1,8 %132
Forêts mélangées11,9 %878
Pelouses et pâturages naturels3,7 %163
Forêt et végétation arbustive0,7 %54
Plages, dunes et sable1,9 %142
Cours et voies d'eau0,4 %28
Mers et océans0,3 %20
Source :Corine Land Cover[42]

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]

Tissu urbain

[modifier |modifier le code]
Vue orientée sud depuis une colline de la ville de Nice avec la mer en haut au fond.
Vue depuis le nord de la ville. Au1er plan, la cité HLM de Saint-Charles, le dépôt SNCF de Saint-Roch, la colline de Cimiez, au second plan Nice-Ville, et en arrière-plan la baie des Anges.

Le tissu urbain a dû s'adapter à un territoire accidenté. La ville s'est développée à partir duVieux-Nice, qui occupe une sorte de triangle[43] entre lacolline du Château, lamer et lePaillon. Elle s'est d'abord étendue vers l'est et leport, puis au nord de celui-ci. À partir duXIXe siècle, la ville franchit le Paillon et se développe le long du littoral et vers l'intérieur des terres, de part et d'autre de l'actuelleavenue Jean-Médecin. AuXXe siècle, le brusque accroissement de la population provoque une extension de l'urbanisation le long de la vallée du Paillon, mais aussi vers l'ouest, à l'intérieur des vallons (La Madeleine) et sur les différentescollines qui entourent la ville[44].

Le miroir d'eau sur la « coulée verte » (ou promenade du Paillon) entre leVieux-Nice et la ville nouvelle.

À partir de la seconde moitié duXIXe siècle, lePaillon a été progressivement recouvert, d'abord pour accueillir des jardins (square Masséna,jardin Albert-Ier), puis des infrastructures et des bâtiments (parking aérien, gare routière, théâtre, musée d'art moderne, palais des congrèsAcropolis, palais des expositions). Cette succession de bâtiments, construits des années 1970 aux années 1990, tend à renforcer la coupure de la ville en deux[45]. Mais les imposants parking aérien et gare routière[Note 5], qui s'étendent sur plus de cinq cents mètres, sont finalement détruits en 2011-2012 pour laisser place à un grand jardin nommé la promenade du Paillon ou encore « la Coulée verte », qui supprime cet effet de coupure et conduit les promeneurs sur plusieurs centaines de mètres du théâtre jusqu'à la mer.

Quartiers

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des quartiers de Nice.
Carte de Nice en 1907
Vue orientée ouest depuis la colline du château avec le port au premier plan et la baie en fond.
Panorama du quartier du port, de la colline duchâteau et, en arrière-plan, du centre-ville.
Vue orientée ouest rapprochée depuis une colline du Vieux-Nice avec un clocher au centre légèrement décalé à gauche.
Vieux-Nice.

Les quartiers de Nice sont assez fortement différenciés. Globalement, la ville est assez clairement divisée en deux : la rive gauche duPaillon, plus ancienne, est caractérisée par un urbanisme proche de celui deTurin. La rive droite, plus récente et plus « française », présente un style beaucoup plushaussmannien.

La colline duchâteau correspond à l'ancien centre de la commune. Détruit auXVIIIe siècle parLouis XIV et démilitarisé dans la seconde moitié duXIXe siècle, il est essentiellement un lieu de promenade. LeVieux-Nice s'est développé à partir duXIVe siècle. Jusqu'auXIXe siècle, la majorité des habitants, des lieux de pouvoir et des activités économiques y sont situés, notamment lacathédrale Sainte-Réparate, le Palais communal (aujourd'hui Bourse du travail, place Saint-François), le palais du gouverneur (aujourd'hui palais de la Préfecture), leSénat (ancienne cour d'appel) et le cours Saleya, principale place de la ville pendant longtemps. Il possède également de nombreux édifices religieux. Le Vieux-Nice est aujourd'hui le cœur touristique de la ville et héberge de nombreux cafés et restaurants. Leport a été longtemps un quartier populaire et ouvrier. Le port proprement dit accueille aujourd'hui surtout desbateaux de plaisance et decroisière.

La colline deCimiez est un quartierbourgeois de la ville. Il abrite de nombreux hôtels construits à laBelle Époque et qui ont été depuis transformés en luxueux appartements privés. L’avenue Jean-Médecin est la principale artère commerciale de la ville. La plupart des grandes enseignes y sont situées. La rue Massena, (plus connue localement sous l'appellationzone piétonne) a été créée dans les années 1970. Trèstouristique, elle accueille de nombreux restaurants et des cafés. Les quartiers République, Saint-Roch et Magnan sont des quartiers populaires anciens, construits essentiellement dans la seconde moitié duXIXe siècle ou la première moitié duXXe siècle. Les quartiers de Pasteur,L'Ariane etLes Moulins sont des quartiers populaires récents, construits dans les années 1960-1970, en périphérie de la ville. La plaine duVar, à l'ouest de la ville, a longtemps accueilli des maraîchers. Elle abrite aujourd'hui des grandes surfaces, des administrations et constitue la réserve foncière principale de Nice avec la construction récente ou programmée de nombreux logements et bureaux[46].

  • Vue panoramique orientée est du port depuis une colline.
    Le port Lympia avec le Mont-Boron à droite, le Mont-Alban et son fort au centre, le Mont-Leuze et sa tour de télécommunications à gauche et le parc du Vinaigrier.

Architecture

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Architecture Belle Époque à Nice.
Article détaillé :Liste de bâtiments et édifices remarquables de Nice.
Vue en contre-plongée d'un palais niçois.
Le Palais Sapho.

L'architecture de la ville souligne l'évolution particulière de son histoire. Lavieille-ville est caractéristique de l'urbanisme d'une villefortifiée italienne à l'époque moderne. Les rues sont très étroites et tortueuses, les immeubles sont recouverts d'enduits aux couleurs chaudes (ocre et rouge sarde[47]). Les nombreuses églises sont de stylebaroque. Les quartiers construits à la fin de l'époque moderne et au début duXIXe siècle reflètent l'influence de l'urbanismeturinois d'alors : les rues sont plus larges et rectilignes, les immeubles sont colorés.

Vue sur la place Masséna et ses façades colorées en rouge sarde.

Les quartiers construits après l'annexion à la France en 1860 sont quant à eux d'un style beaucoup plus austère ethaussmannien : les rues sont larges et rectilignes, mais lapierre apparente remplace les façades colorées. Ces quartiers sont d'un aspect beaucoup plus « français » que les autres, qui demeurent esthétiquement très « italiens ». La ville compte par ailleurs de nombreux immeubles construits à laBelle Époque et dans les années 1930[48],[49] aux façades couleur pastel parfois agrémentées de frises. Enfin, une particularité niçoise est le grand nombre de bâtiments et d'immeubles qualifiés de« palais » : ils sont de toutes époques et de qualité tout aussi variable. En effet, le terme de palais, à Nice, provient de l'italienPalazzo,faux-ami qui signifie immeuble. Le plus bel exemple est le Palais Donadei par l'architecte niçois Charles Dalmas (1863-1938). Cet édifice reçut la médaille de vermeil au Concours municipal de la Ville de Nice de 1903. Il porte le nom de son maître d’ouvrageAlfred Donadei, homme d’affaires et homme politique de la Côte d’Azur. L’architecte, Charles Dalmas, avait prévu une grande salle à manger pour accueillir Marie Quinton (1854-1933) alias « La Mère Quinton » et son restaurant « La Belle Meunière » ainsi que son « Grand Hôtel Nice Palace ». Il fut également l’architecte de l’hôtel Carlton sur la Croisette à Cannes, dont il s’est inspiré de la poitrine de « La Belle Otero » pour la création des coupoles. Tout comme ce fut le cas, suivant la légende, pour l'architecte qui créa la coupole de l'hôtel Negresco à Nice, inspiré également de la poitrine de « La Belle Otero ».

Façade Belle Époque rue Paganini à Nice.

Logement

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Ce passage comprend des informations qui n'ont pas été modifiées depuis 2007.

La ville connaît une situation tendue sur le plan du logement. En 2020, elle comptait 233 924 logements, dont 72,2 % de résidences principales, 13,7 % de résidences secondaires et 14 % de logements vacants[I 8]. 92,4 % des logements sont des appartements et 6,7 % des maisons[I 8].

Les constructions neuves sont peu nombreuses. En 2020, 20,2 % des constructions dataient d'avant 1946[I 8]. En outre, en 2010 7,9 % seulement des résidences principales étaient des logements construits en 1990 ou après, 19,8 % étaient des logements construits entre 1975 et 1989, 43,8 % des logements construits entre 1949 et 1974, et 28,5 % des logements construits avant 1949[I 9]. L'essentiel du parc immobilier date donc d'avant 1975.

Vue d'un immeuble en ville contourné par une bretelle de voie rapide menant vers un tunnel sous une colline boisée.
Un immeuble à Nice Nord.

La plupart (35,2 %) de ces logements sont des trois pièces[I 9]. La ville compte ensuite 26 % de deux pièces, 17,7 % de quatre pièces et plus, et 13,2 % de une pièce[I 9]. Les logements sont donc, en général, plutôt de petite taille.

L'offre locative est insuffisante. 49,6 % des habitants sont propriétaires, tandis que 41,7 % sont locataires[I 8]. 12,1 % des logements principaux sont des HLM loués[I 8]. 20 420 logements sont des HLM loués vides. 98,1 % des logements possèdent le chauffage et 96,1 % une salle de bain[I 9]. Les ménages sont en outre 48,2 % à bénéficier d'un emplacement réservé au stationnement[I 9]. Les logements sont chers. Les loyers atteignaient, en 2010, en moyenne 13,57 euros par m2 et par mois, contre 12,22 euros par m2 en moyenne nationale[50]. Le prix à l'achat se situe à 3 636 euros par m2 contre 3 197 en moyenne nationale[50].

Parmi les grandes villes de France, Nice compte parmi celles ayant le moins de logements sociaux. En 2008, avec 10,9 % de logements sociaux, la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de laloi SRU dedécembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes, et se trouve donc hors la loi. Les jeunes actifs et les étudiants notamment éprouvent des difficultés à se loger. Début 2022, soit 22 ans après le vote de la loi SRU, Nice est à seulement 12,07% de HLM, contre 25% voulus par la loi : en conséquence elle a dû payer une amende importante, 1,8 million d'euros, à l’État pour non-respect des règles[51].

Transports

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Transports dans l'espace urbain Nice-Côte d'Azur.
Vue d'un tramway traversant une place avec des arbres derrière.
Letramway de Nice à l'aéroport Nice Côte d'Azur.

Les déplacements quotidiens à Nice sont très importants et difficiles. On estime qu'environ 310 000 personnes entrent et sortent de la ville chaque jour[45]. Pour autant, les transports urbains ne sont pas satisfaisants. Le réseau routier est saturé et la topographie rend les liaisons transversales difficiles[52].

Le réseau de transports en commun desLignes d'Azur est composé de4 lignes detramway et de plusieurs lignes de bus.

Paradoxalement, la ville se trouve mieux reliée à Paris — à seulement 1h05 en avion contre 5h45 en train — qu’à Marseille ou Gênes, accessibles en deux heures de train.[52], ce qui freine son dynamisme et son attractivité.

Routes et autoroutes

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Autoroute A8 (France),Contournement routier de Nice etListe des voies de Nice.
Vue de panneaux d'autoroutes depuis l'autoroute.
La sortie Ouest de Nice par l'autoroute A8.

Les principales voies rapides sont l'autoroute urbaine nord « AUN » (A8), desservant les quartiers nord de la ville grâce à ses six sorties et l'autoroute urbaine sud « AUS », dite voie Pierre-Mathis ou « voie rapide », qui dessert quant à elle les quartiers sud, avec une dizaine de sorties.Pour les voies rapides nord ↔ sud, la RD 6202, ancienneRN 202, assure une desserte complète de la plaine duVar à l'ouest de la ville, et la pénétrante du Paillon quant à elle permet de relier les quartiers sud de la ville, aux quartiers nord commeL'Ariane et aux communes commeLa Trinité ouContes. Aujourd'hui, la Côte d'Azur est saturée : le trafic de l'A8 entreAntibes et Nice est l'un des plus denses de France[53]. Le franchissement du Var voit s'écouler 230 000 véhicules par jour[54].

Lapromenade des Anglais absorbait environ 45 000 véhicules par jour en 2021[55]. En 2012, elle a fait l'objet de travaux d'amélioration de l'environnement sonore avec la pose d'unenrobé acoustique réduisant jusqu'à 9 décibels le bruit de la circulation[56].

Autobus et tramway

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Régie Ligne d'Azur,Lignes d'Azur etTramway de Nice.
Autobus articulé du réseauLignes d'Azur.

Le réseau de transports en commun de lamétropole Nice Côte d'Azur se nommeLignes d'Azur. Il est majoritairement exploité par laRégie Ligne d'Azur, fondée le1er septembre 2013[57]. Elle succède à laSociété nouvelle des transports de l'agglomération niçoise, filiale deTransdev[58]. Celle-ci affrète aussi plusieurs lignes aux sociétés RCA, Broch, SAP, SAM, Abello, Bréma, TRAM, TANP. Ce nouveau réseau de transport est né en 2010, de la fusion des réseaux Ligne d'azur et Transport Alpes-Maritimes (TAM). Le réseau Ligne d'azur, mis en place en 2005, a permis d'unifier le prix des abonnements, des tickets et d'assurer un meilleur service pour toutes les villes de l'agglomération de Nice.

La ville dispose depuis2007 dutramway :

Transports ferroviaires

[modifier |modifier le code]
Vue de deux bus en gare routière sous une structure métallique avec le quai en premier plan.
Les quais du terminus de Nice deschemins de fer de Provence.

Grâce à une urbanisation linéaire et continue, tous les habitants de l'aire d'attraction (environ 600 000 habitants) peuvent accéder au réseauTER Provence-Alpes-Côte d'Azur. Laligne 4Mandelieu-la-Napoule -Vintimille dessert la ville par trois gares (Nice St-Augustin,Nice-Ville etNice-Riquier). Une troisième voie a été construite entreAntibes et Nice[59], afin de proposer un service de typeRER cadencé au quart d'heure avec deux liaisons semi-directes intercalées à chaque heure[60].La ville de Nice est aussi desservie par les trains deschemins de fer de Provence qui circulent sur laligne de Nice à Digne en assurant autant des dessertes périurbaines versColomars ouPlan-du-Var que des dessertes au long cours vers lesAlpes de Haute-Provence. Ces trains assurent en outre de nombreux arrêts dans la ville[61].

Lagare de Nice-Ville assure principalement des liaisons avecParis (jusqu'à 10TGV par sens) ainsi qu'avec d'autres métropoles françaises. De à, leRiviera Express a relié une fois par semaine Nice àMoscou viaMilan,Innsbruck,Vienne,Varsovie etMinsk[62].Trenitalia a également assuré des trains directs baptisés« Espresso Riviera » entre Nice etMilan-Centrale chaqueweek-end du au[63],[64].

Transports aériens

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Aéroport de Nice-Côte d'Azur.

L'aéroport de Nice-Côte d'Azur (Code AITA :NCE etcode OACI : LFMN) est administré depuis le par lasociété anonymeAéroports de la Côte d'Azur (ACA). Jusqu'à cette date, il dépendait de lachambre de commerce et d'industrie à qui l'État l'avait concédé en 1956. L'essentiel de l'Europe, leMaghreb, l'Amérique ainsi que leMoyen-Orient sont reliés à la capitale de la Côte d'Azur par des liaisons quotidiennes.

Avec 14,5 millions de passagers en 2019, la plate-forme aéroportuaire de Nice se hisse à la troisième place des aéroports français en nombre de voyageurs, après ceux deParis. Un trafic en augmentation de 4,5 % par rapport à l'année précédente[3] le rapproche de sa capacité théorique maximale de 15,5 millions de voyageurs[65]. Il est donc prévu d'agrandir une fois de plus l'aéroport qui dispose de deux terminaux (voir :infrastructures de l'aéroport). Ce projet d'extension du Terminal 2 (T2.3) vise à permettre l'accroissement de +50% de trafic passager entre 2019 et 2030, soit7 millions de passagers supplémentaires[65]. Des associations niçoises s'opposent à ce projet pour des raisons environnementales, climatiques et sanitaires et ont déposé un recours en annulation du permis de construire préfectoral en février 2020, auprès du tribunal administratif de Marseille (mai 2022 : en attente d'audience)[66].

Transports maritimes

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Port Lympia.
Vue panoramique à 180° du port de Nice.
Leport de plaisance de Nice (Avant l'arrivée de la Ligne 2 du Tramway).

Leport Lympia ou port de Nice, fut construit à partir de 1745. Aujourd'hui, il assure principalement des liaisons avec laCorse, grâce auxtransbordeurs deCorsica Ferries. Le port de la ville appartient à lamétropole Nice Côte d'Azur et est géré par lachambre de commerce et d'industrie[67]. NI est le code de Nice selon laliste des quartiers maritimes.

Projets et réalisations

[modifier |modifier le code]

Deux nouvelles lignes de tramway (ligne 4 et ligne 5) devront permettre de diminuer le trafic automobile. Les quartiers d'affaires deL'Arénas et de NiceMéridia doivent être développés afin de diversifier le tissu économique. Une troisième voie dechemin de fer a été mise en place entreCannes et Nice pour améliorer la desserte ferroviaire entre ces deux villes[68]. La construction d'un nouveau stade, l'Allianz Riviera, situé à l'ouest de la ville, a été achevée en septembre 2013. L'aménagement de la plaine duVar, surtout, a été classéopération d'intérêt national. Il est enfin prévu de construire unenouvelle liaison ferroviaire, pour relier Nice àParis en passant parToulon etMarseille[69].

La ville de Nice avait été labelliséePôle d'excellence de cœur de ville 2008 à la suite de l’analyse de son dossier par le jury du Concours national des villes[70]. Elle était lauréate dans la catégorie « ville de plus de 100 000 habitants »[71]. Dans le cadre de ce concours, la ville avait, en 2008, présenté ses grands projets, lesquels ont été réalisés depuis.

Projet d'extension de la promenade du Paillon

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Promenade du Paillon.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Au carrefour des langues : les différents noms

[modifier |modifier le code]

EnoccitannissartNissa en graphieitalo-nissarde locale,Niça engraphie classique,Nisso ouNissa engraphie mistralienne selon les différents parlers, y compris pour levivaro-alpin ou encore leprovençal traditionnellement parlés dans des communes voisines ;Nissa enroyasque,Niza engénois et enligure, enitalien :Nizza ; engrec et engrec ancien :Νίκαια /Níkaia.

Évolution du nom

[modifier |modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formesNicaea [oppidum] auIer siècleapr. J.-C. ;Nikaia auIIe siècle ;Nicaea,Nicia auIVe siècle ;[fratribus] Niciensi en 1119 ;Niza auXIIIe siècle ;Nisse auXIVe siècle,Niça en 1436[72] (forme occitane).

Le toponyme est issu du mot grec(thea) nikaia « qui donne la victoire »[72].Nikaia est uneépithète attachée au nom d'une divinité, peut-êtreArtémis ouAthéna, honorée à Marseille[73],[74]. Il s'agirait donc d'un des nombreux toponymes grecs de la côte méditerranéenne (cf.Fos,Antibes,Agde).

Selon une hypothèse ancienne, la forme grecque du toponyme représenterait elle-même la réinterprétation (« remotivation ») d'un nom de lieu antérieur issu d'une racineligure*nis, non attestée formellement, qui signifierait« source »[75]. Cette dernière pourrait faire référence au point d'eau qui s'écoulait du pied de lacolline du château à l'actuel bassinLympia[75]. En prenant la place de lapeuplade ligure des Védiantiens sur la colline du château, les Grecs auraient transformé le nom préexistant ennikaia[75]. Cependant, il n'existe aucune attestation formelle d'un mot*nis dans une inscription en ligure et c'est la raison pour laquelle les principaux toponymistes rejettent cette hypothèse.

La ville s'appelle aujourd'hui Nice en français,Nizza en italien,Niça ou plus communémentNissa enoccitanniçard[76]. Lorsque la ville appartenait auroyaume de Piémont-Sardaigne, elle était nomméeNizza Marittima pour la différencier deNizza Monferrato.

Histoire

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Histoire de Nice,Chronologie de Nice etVieux-Nice.
Nice à l'époque de l'Italie romaine.région IX Ligurie.
Nice dans laLigurie antique,région IX Ligurie, entre les fleuves duVar et de laMagra.
Les Étatsitaliens en 1494, Nice dans leduché de Savoie.
Appartenances historiques

Royaume ostrogoth d'Italie 493-553
Empire romain d'Orient (Exarchat de Ravenne) 553-641
Duché de Ligurie 641-751
Royaume lombard 751-774
Empire carolingien 774-843
Francie médiane 843-855
Royaume carolingien d'Italie 855-888
Royaume d'Italie (Saint-Empire romain) 888-1108
République maritime de Nice 1108-1176
Comté de Provence 1176-1215
République maritime de Nice 1215-1229
Comté de Provence 1229-1388
Drapeau des États de Savoie États de Savoie 1388-1526
Drapeau des États de Savoie États de Savoie ( Comté de Nice) 1526-1792
Drapeau de la France République française (Alpes-Maritimes) 1792-1804
Drapeau de l'Empire françaisEmpire français (Alpes-Maritimes) 1804-1815
Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne 1815-1860
Drapeau de la FranceFrance (Alpes-Maritimes) 1860-présent

Capitale de la Viguerie de Nice, elle faisait autrefois partie de laLigurie antique entre le fleuve duVar et de laMagra, de laRegio IX Liguria romaine, duroyaume ostrogoth d'Italie, de l'Empire byzantin de 553 à 641, duroyaume d'Italie (Saint-Empire Romain) entre lesIXe et XIe siècles, de la ligue ligure et de larépublique de Gênes, avant de choisir la protection ducomté de Savoie à la suite de la guerre de l'Union d'Aix gagnée par les pro-angevins (Marseille, Arles, Antibes, , etc.) face aux pro-carlistes (Aix, Toulon, Nice, etc.). La partie occidentale et les vigueries deCannes sont renommées Terres Neuves de Provence par les Provençaux à la suite de l'Acte deDédition de Nice à la Savoie en 1388. Nice devient en 1526 la capitale ducomté de Nice. En 1713, la Savoie obtient, par héritage, la Sicile qu'elle échange ensuite en 1720 avec laSardaigne donnant naissance auroyaume de Piémont-Sardaigne. Ce nouvel ensemble, installé des deux côtés des Alpes, forme ainsi l'un desÉtats italiens pré-unitaires, dont la capitale est fixée à Turin.

Nice est française lors dupremier département des Alpes-Maritimes de1793 à1814, sous laRévolution française et lePremier Empire. Nice ne devient définitivement française qu'en1860 ; l'italien et leligure sont prohibés[réf. nécessaire].

L'histoire de Nice se caractérise essentiellement par deux éléments. C'est tout d'abord uneville frontière, qui, sans compter les périodes d'occupation étrangère, a changé trois fois desouveraineté. Ainsi a-t-elle été successivement ligure, grecque, romaine, italienne, génoise, provençale, savoyarde-piémontaise-sarde de 1388 à 1860 – avec une annexion sous la Révolution française de 1793 à 1814 –, et enfin française[77]. C'est ensuite une ville dont l'expansion s'est brutalement accélérée au cours duXXe siècle, essentiellement sous l'effet du développement dutourisme sur la Côte d'Azur à la même époque. Ces deux particularités ont eu des conséquences importantes sur le plan social, politique, économique, culturel, et même urbanistique.

Pendant larépression de janvier et février 1894, la police y effectue des perquisitions visant lesanarchistes qui y résident, sans réel succès[78],[79],[80].

Article détaillé :Attentat du 14 juillet 2016 à Nice.

Le à Nice, lors des festivités de lafête nationale française, unfeu d'artifice se déroule de22 h à22 h 20 et réunit près de 30 000 personnes. Vers22 h 30, peu après la fin du feu d'artifice, un poids-lourd blanc de19 tonnes (un camion de livraisonRenault Midlum) prend pour cible la foule rassemblée sur la promenade des Anglais. L'attaque cause la mort de86 personnes et fait458 blessés[81]. L'attentat est revendiqué le 16 juillet par l'organisation terroristeÉtat islamique (dite « Daech »).

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Évolutions démographiques

[modifier |modifier le code]

Selon les estimations de l'Insee, la population de la ville était de 340 735 habitants en 2009[I 10]: Nice est ainsi la cinquième ville de France derrièreParis,Marseille,Lyon etToulouse. L'unité urbaine de Nice, sonagglomération, comprend 941 490 habitants (2009)[I 11]. C'est la cinquième de France, après celles de Paris, Lyon, Marseille et Lille. Sonaire urbaine compte 1 000 275 habitants (2009)[I 12], ce qui en fait la septième de France, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse et Bordeaux. Ladensité est de 4 848,7 habitants au km2[I 13]. Le taux de variation de la population est positif mais faible : entre 1999 et 2007, la variation due au solde naturel et celle due au solde migratoire sont toutes deux de + 0,1 %[I 13].

La ville a connu une forte hausse démographique dans la deuxième moitié duXIXe siècle, période où la population a fait plus que doubler, principalement grâce à l'immigration italienne. Au début duXXe siècle, cette hausse s'intensifia avec l'arrivée de populations venues des communes de l'arrière-pays[82]. Après laPremière Guerre mondiale, la ville retrouva un fort accroissement démographique. C'est à nouveau l'immigration qui constituait l'essentiel de cette croissance. L'activité hôtelière et celle des constructions, en plein essor dans les années 1920, attiraient de plus en plus de monde et ont permis ainsi à Nice de devenir une ville d'importance nationale. En 1921, Nice devint alors la onzième ville de France, puis en 1931, la huitième, avant de se classer au sixième rang après 1946[83].

La population augmenta très rapidement dans les années 1950 notamment avec l'arrivée de soixante mille personnes. La ville atteignit ensuite son niveau démographique actuel en raison de l'afflux des rapatriés des anciennescolonies françaises, notamment d'Algérie (pieds-noirs)[84].

Depuis les années 1970, le nombre d'habitants n'évolue pratiquement plus : lesolde migratoire, relativement élevé, étant compensé par l'accroissement naturel négatif, dû à la forte proportion de personnes âgées[85]. Cependant, depuis une dizaine d'années, ces deux types de variation de la population ont tendance à s'égaliser à un niveau faible. La forte différence entre solde naturel et solde migratoire est néanmoins toujours observée dans le reste du territoire des Alpes-Maritimes[I 13]. La ville de Nice a perdu plus de 8 700 habitants en moins en dix ans (entre 2007 et 2017) et une baisse qui continue jusqu'en 2020, estimée à - 0,1 %[86].

Population de la ville de Nice
124912641302131513231340136513881693
4 000[87]5 600[87]7 000[88]8 900[88]10 200[88]13 500[88]8 400[89]4 250*[90]10 000
Population de la ville de Nice, suite (1)
17181790-------
14 608[91]20 000[91]-------
Estimations avant1801.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[92],[Note 6].

En 2022, la commune comptait 353 701 habitants[Note 7], en évolution de +3,23 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182218381848185818611866
24 11718 47519 78325 23133 81139 00044 09148 27350 180
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
187218761881188618911896190119061911
52 37753 39766 27977 47888 27393 760105 109134 232142 940
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
192119261931193619461954196219681975
155 839184 441219 549241 916211 165244 360292 958322 442344 481
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
19821990199920062011201620212022-
337 085342 439342 738347 060344 064342 637348 085353 701-
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[93] puisInsee à partir de 2006[94].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,5 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 163 070 hommes pour 185 015 femmes, soit un taux de 53,15 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,74 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 14]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,5 
9,0 
75-89 ans
11,9 
16,3 
60-74 ans
17,8 
18,7 
45-59 ans
18,2 
18,8 
30-44 ans
17,7 
19,2 
15-29 ans
17,7 
16,9 
0-14 ans
14,2 
Pyramide des âges du département desAlpes-Maritimes en 2021 en pourcentage[I 15]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,5 
75-89 ans
12,2 
17,6 
60-74 ans
18,7 
20,3 
45-59 ans
19,9 
18,1 
30-44 ans
17,5 
16,5 
15-29 ans
14,6 
16,8 
0-14 ans
14,4 

La population niçoise est sensiblement plus âgée que celle des autres grandes villes de France. En 2020, les moins de25 ans ne représentent ainsi que 28,05 % de la population, contre 35,8 % àToulouse. La catégorie des 15-24 ans ne représente que 15,46 %, contre 21,1 % dans cette même ville. Les plus de55 ans, représentent 35,99 % de la population contre 21,66 % à Toulouse[I 16].

Immigration

[modifier |modifier le code]

La ville est également très cosmopolite puisqu'elle compte 66 982 immigrés en 2020 soit 19,5 % de sa population (dont 5,8 % nés en Europe et 10,1 % nés hors d'Europe, principalement originaires duMaghreb). Elle se place donc loin devant les moyennes nationale (9,89 %) et régionale (10,98 %)[I 17].

Concernant les étrangers (immigrés ou non), si l'on s'en tient au chiffrage administratif du recensement de 2020, 52 173 personnes soit 15,2 % des habitants sont de nationalité étrangère[I 18]. Si, historiquement, la communauté italienne a longtemps été la plus importante, elle n'arrive aujourd'hui qu'au deuxième rang (1,8 % des Niçois sont Italiens), derrière la communauté tunisienne (2,44 % de la population totale)[I 19]. Suivent les Marocains (1,6 %), les Portugais (1,27 %), les Algériens (1,08 %), , les Espagnols (0,2 %) et les Turcs (0,07 %)[I 19]. Enfin, 1,65 % de la population possède la nationalité d'un des pays africains autres que ceux cités précédemment[I 19]. Par ailleurs, 7,8 % des habitants ont acquis la nationalité française par naturalisation, mariage, déclaration ou à leur majorité[I 19].

D'un point de vuesocioprofessionnel, en 2020, les étrangers représentent 29,1 % desouvriers, 20,1 % des personnes n'exerçant pas d'activité professionnelle, 18,8 % desartisans,commerçants etchefs d'entreprise, 15,7 % desemployés, 7,7 % desretraités, 10,1 % descadres et professions intellectuelles supérieures, 9,6 % desprofessions intermédiaires, et 10,4 % desagriculteurs exploitants[I 20].

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

La ville est le siège de lapréfecture des Alpes-Maritimes, duconseil départemental, durectorat de l'académie de Nice, de lamétropole Nice Côte d'Azur.

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes.

Depuis laSeconde Guerre mondiale, Nice vote le plus souvent àdroite[95]. Jusqu'en 1968, elle était considérée comme une ville de tradition modérée sur le plan politique[96], mais depuis les années 1980 jusqu'à aujourd'hui, leFront national (FN) réalise des scores très importants, en partie grâce au nombre élevé derapatriés d'Algérie[97]. À l'élection présidentielle de 2007, la ville a porté le candidatUMPNicolas Sarkozy devant son homologuesocialisteSégolène Royal avec respectivement 65,34 % contre 34,66 % des votes lors du second tour[98]. Lors desélections législatives de 2007, les quatrecirconscriptions que compte la ville ont été remportées par les candidats de la majorité présidentielle (UMP ou Nouveau CentreNC).

Article détaillé :Nationalisme niçois.

La ville se caractérise par la présence d'un partiautonomiste proche de l'extrême droite,Nissa Rebela, qui a obtenu environ 3 % lors des élections municipales de 2008. Il existe également un autre parti autonomiste, le Parti niçois, créé par l'historienAlain Roullier.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

[modifier |modifier le code]
Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%4e%
Municipales 2014UMP44,98FN15,59UGE15,25DVD10,12UMP48,61FN21,10UGE17,84DVD12,42
Européennes 2014[99]FN32,01UMP27,18PS11,11UDI-MODEM7,09Tour unique
Régionales 2015[100]UCD42,03FN33,98PS13,31EELV4,31UCD63,91FN36,09Pas de3ePas de4e
Présidentielles 2017[101]LR26,09FN25,28EM20,52LFI17,34EM60,15FN39,85Pas de3ePas de4e
Européennes 2019[102]RN28,18LREM21,83EELV11,87LR11,79Tour unique
Municipales 2020UCD47,62RN21,39EELV11,30LFI-PCF8,90UCD59,30RN21,39EELV19,30Pas de4e
Régionales 2021[103]RN37,11UCD36,87UGE13,08LEAC5,66UCD59,84RN40,16Pas de3ePas de4e
Présidentielle 2022[104]LREM25,16RN22,44LFI21,43REC14,28LREM55,39RN44,61Pas de3ePas de4e
Européennes 2024RN32,28RE13,03LFI12,28PS10,66Tour unique
Résultats des dernières élections présidentielles

Candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés :

Élection présidentielle de 2007[105]
Candidat1er tour2e tour
NiceNationalNiceNational
Nicolas Sarkozy41,83 %31,18 %65,34 %53,06 %
Ségolène Royal20,42 %25,87 %34,66 %46,94 %
François Bayrou14,57 %18,57 %
Jean-Marie Le Pen13,74 %10,44 %
Votants81,81 %83,77 %82,76 %83,97 %
Élection présidentielle de 2012[106]
Candidat1er tour2e tour
NiceNationalNiceNational
François Hollande22,37 %28,63 %39,65 %51,64 %
Nicolas Sarkozy34,65 %27,18 %60,35 %48,36 %
Marine Le Pen23,02 %17,90 %
Jean-Luc Mélenchon9,21 %11,10 %
François Bayrou6,28 %9,13 %
Votants77,86 %79,48 %78,91 %80,35 %
Élection présidentielle de 2017[107]
Candidat1er tour2e tour
NiceNationalNiceNational
Emmanuel Macron20,52 %24,01 %60,15 %66,10 %
Marine Le Pen25,28 %21,30 %39,85 %33,90 %
François Fillon26,09 %20,01 %
Jean-Luc Mélenchon17,34 %19,58 %
Benoît Hamon4,23 %6,36 %
Nicolas Dupont-Aignan3,66 %4,70 %
François Asselineau1,07 %0,92 %
Jean Lassalle0,81 %1,21 %
Philippe Poutou0,57 %1,09 %
Nathalie Arthaud0,30 %0,64 %
Jacques Cheminade0,13 %0,18 %
Votants76,36 %77,77 %71,54 %74,56 %
 

Maires de Nice

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Liste des maires de Nice etÉlections municipales à Nice.

Depuis laLibération, la ville a été dirigée par les maires suivants (tous issus de la droite depuis 1947) :

Cantons

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des conseillers départementaux des Alpes-Maritimes.

La ville de Nice est divisée en neufcantons. Depuis lesélections départementales de 2015, ils sont tous détenus par ladroite.

Circonscriptions électorales

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des députés des Alpes-Maritimes.

Nice est divisée en trois circonscriptions, toutes tenues par l'UDR, parti créé parÉric Ciotti pour s'allier avec leRassemblement National lors deslégislatives anticipées qui ont eu lieu en 2024 à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale. Les 1ère et 3e circonscriptions étaient précédemment occupées par Éris Ciotti et Christelle D'Intorni, membres du partiLes Républicains. La 3e circonscription était auparavant détenue parPhilippe Pradal, députéHorizons, ancien maire de Nice et proche de Christian Estrosi.

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

La ville est le centre de laMétropole Nice Côte d'Azur[4], qui rassemble cinquante et une communes et environ 550 500 habitants en 2021, à la suite de la décision du conseil métropolitain, en date du 29 juillet 2021, d'intégrer les communes de Châteauneuf-Villevielle et Drap[I 2].

Enseignement

[modifier |modifier le code]
Vue d'un bâtiment avec une tour d'horloge.
Lelycée Masséna et sa tour de l'Horloge[108].

Les établissements d'enseignement de la ville de Nice relèvent de l'académie de Nice, qui regroupe les départements desAlpes-Maritimes et duVar.

Enseignement primaire et secondaire

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des collèges et lycées de Nice.

Nice dispose de162 écoles élémentaires publiques, accueillant 28 000 élèves, dont71 écoles maternelles,87 écoles élémentaires et deux écoles spécialisées[109]. La ville compte également15 établissements élémentaires d'enseignement privé sous contrat d'association[110],29 collèges (19 publics et10 privés),12 lycées d'enseignement général ou technologique (6 publics et6 privés) et10 lycées professionnels (7 publics et3 privés)[111].

Enseignement supérieur

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Université Côte d'Azur.

Nice est le siège de l'université Côte d'Azur, qui a pris la suite en 2019 de l'université Nice Sophia Antipolis créée en1965. La ville abrite aussi plusieursclasses préparatoires économiques et scientifiques aux lycées des Eucalyptus etMasséna, ainsi qu'une école d'orthophonie. Nice accueille différentesécoles supérieures de commerce : un des quatre campus de l'EDHEC Business School, l'Espeme (École supérieure de management des entreprises) et l'IPAG Business School (Institut de préparation à l'administration et à la gestion). À proximité de la ville, àSophia Antipolis, est installéeSKEMA Business School. À cela, il faut ajouter l'IAE de Nice (Institut d'administration des entreprises), l'IDRAC Business School Nice (Institut de recherche et d'action commerciale)[112], ainsi que MBway Nice (Management & Business School), l'ISEFAC (Institut supérieur européen de formation par l'action), ILEC Business School and Creative School[113]. D'autres écoles sont installées depuis longtemps à Nice et couvrent divers domaines comme laréalisation audiovisuelle avec l'ESRA Côte d'Azur (École supérieure de réalisation audiovisuelle), lejournalisme avec l'école Nouvelles, ou bien encore l’Europe et lesrelations internationales avec l'IEHEI (Institut européen des hautes études internationales), Condé Nice (École de Design et en arts appliqués)[114]. Lavilla Arson, quant à elle, est une École nationale supérieure d'art, créée en1970 et spécialisée dans l'art contemporain[115]. Lesbeaux-arts comme lapeinture et lasculpture y sont enseignés, ainsi que l'histoire de l'art[116]. L'IESTS (Institut d'enseignement supérieur de travail social) propose des formations aux professions dutravail social[117]. Nice possède aussi un Conservatoire national de région qui offre un enseignement en musique, danse et théâtre.

L'enseignement supérieur, autrefois moins développé à Nice que dans les autres grandes villes françaises[118], est en plein développement depuis les années 2020. L'offre nouvelle insuffle une dynamique positive à la compétitivité et à l'attractivité de la ville et du département. Des projets d'envergure ont vu le jour tel que le nouveau Campus Sud des Métiers (CSM)[119], regroupant plusieurs centres de formation et écoles du CAP au diplôme d’ingénieur, installé sur 24 200m² depuis 2021 dans le quartier Méridia en expansion, et qui accueille 2 000 étudiants de douze filières de formation en alternance et formation continue. Le Campus abrite également l'ESDAC (Ecole supérieure de design, d'arts appliqués et de communication)[120].Aurlom Education (qui proposent notamment à Nice les filières BTS : BTS Commerce International, BTS Tourisme, BTS Négociation et Digitalisation de la Relation Client, BTS Professions immobilières,... et Prépas) ainsi que deux écoles, SUP’DE COM (École de communication)[121] et l’ILERI (Institut libre d’études des relations internationales et des sciences politiques)[122], ont intégré le nouveau complexe Iconic.En 2022, l'ISCOM (Institut Supérieur de Communication et Publicité)[123] installe un campus à Nice-Meridia[124] et l'IPSSI (École d'informatique)[125]. Depuis 2023, Centrale Méditerranée[126] a implanté un campus à Nice au sein du bâtiment Premium à Meridia[127], suivie par une école de référence mondiale de jeu vidéo ISART Digital - Game Business School[128],[129], 42 Nice (École de programmation informatique)[130].Des écoles innovantes s'implantent comme Simplon-Ecole IA Microsoft (formations Tech-Intelligence Artificielle), Rocket School (École de marketing et de numérique)[131], aivancity (première école française dédiée à l’intelligence artificielle reconnue par l’État)[132]. Longtemps dépourvue, Nice accueille une faculté depharmacie à partir de la rentrée universitaire 2025[133].

Des écoles ont annoncé ou projeté de nouvelles implantations sur le territoire niçois : l'IET (École de l'Environnement et du Développement Durable), l’ICL (École de commerce spécialisée Business Developers), l’IGEFI (Ecole des métiers de la finance d'entreprise)[134]., l'EFAP (École de communication) en 2025, ou encoreVATEL (École internationale du management de l’hôtellerie et du tourisme) à horizon 2027.

LatechnopoleSophia Antipolis accueillePolytech Nice-Sophia (École d'ingénieur duréseau Polytech et de l'université Nice Sophia-Antipolis) ainsi que l'EURECOM (école d'ingénieur en systèmes de communication). Ces écoles ont pour projet de former le campus STIC (Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication) avec l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique). L'École nationale supérieure des mines de Paris est également implantée à Sophia Antipolis. Nice est dotée de plusieurs écoles supérieures spécialisées dans l'informatique et les nouvelles technologies. On y trouve une antenne de l'école privéeSUPINFO, ainsi que l'antenne régionale de l'EPITECH (École pour l'informatique et les nouvelles technologies).

Bien que plus de 5 % de la population de l'unité urbaine est étudiante en 2024, soit environ 48 000 étudiants, alors que les unités urbaine deBordeaux,Montpellier ouRennes en comptabilisent entre 70 000 et 100 000[135], le nombre progresse significativement sur l'ensemble de l'unité urbaine pour atteindre quasiment le double d'étudiants en 16 ans (25 000 étudiants en 2008), plaçant la ville parmi les métropoles françaises les plus attractives pour les étudiants, après plusieurs années de politique volontariste menée par les collectivités et ses partenaires éducatifs et économiques, classée dans le top 20 en 2025 par le magazine l'Étudiant[136]. Toutefois, elle ne dispose pas d'Institut d'études politiques (bien qu'un campus de l'IEP de Paris soit situé à proximité, àMenton), ou d'école d'architecture et d'urbanisme.

Recherche

[modifier |modifier le code]
Vue de l'observatoire de Nice en haut de sa colline enneigée.
L'observatoire de Nice.
Article détaillé :Recherche à l'université de Nice Sophia-Antipolis.

La création de l'université Nice Sophia Antipolis a favorisé l'essor des activités de recherche, qui demeurent cependant peu développées par rapport à des villes commeToulouse ouRennes. L'université compte soixante-deux unités de recherche, cent-seize équipes de recherche et trente-cinq laboratoires associés aux grands organismes de recherche (CNRS,INSERM,INRA ouCEA), six écoles doctorales, deux instituts fédératifs de recherche (IFR), neuf programmes pluri-formation (PPF), vingt-cinq équipes d'accueil (EA), trois « jeunes équipes », uneMaison des sciences de l'homme et une plate forme Agrobiotech[137]. Deux cent-huit thèses ont été soutenues en 2005[137]. L'université accueille 1 448 doctorants[137]. La majorité des activités de recherche est cependant implantée àSophia-Antipolis, untechnopole situé au nord d'Antibes, relié exclusivement par route à la ville. Nice devrait développer ses activités de recherche et d'enseignement supérieur si elle veut redevenir attractive et compétitive[118].

Santé

[modifier |modifier le code]
Vue d'un bâtiment moderne à façade de verre.
Lafondation Lenval, un hôpital pour enfants, sur lapromenade des Anglais.

Dès leXIXe siècle, la présence de nombreux hivernants aisés attire des médecins à Nice. La fonction médicale de la ville s'est ensuite beaucoup développée dans la seconde moitié duXXe siècle, grâce à la présence massive despersonnes âgées[138]. L'hôpital Saint-Roch[139], le plus ancien, situé dans le centre, a dû être complété par d'autres établissements, notamment l'hôpital Pasteur, situé à l'est, auquel a été juxtaposé lecentre régional de lutte contre le cancer (CRLCC)Antoine Lacassagne. L'hôpital pour enfants Lenval, pour sa part, est issu d'unefondation privée. Depuis l'ouverture de la faculté de médecine en 1965, les hôpitaux publics ont le statut deCHU. Un autre hôpital important, L'Archet, a été construit à l'ouest de la ville. Nice compte enfin de nombreuses cliniques privées, comme celles de Saint-George et de Saint-Antoine, souvent ouvertes par desFrançais d'Algérie, notamment sur les collines deCimiez etRimiez[138].

Lasanté est donc assurée principalement par les trois hôpitaux ducentre hospitalier universitaire de la ville (L'Archet, Cimiez, Pasteur)[140] qui constituent unCHR, ainsi que par diverses fondations et cliniques privées. Cimiez est spécialisé engérontologie, Lenval enpédiatrie, alors que les hôpitaux de L'Archet (I etII) et de Pasteur (I etII) sont davantage « généralistes ». Un nouvel hôpital, Pasteur-II, a été mis en service en2015 afin de rassembler sur un même site les activités de l'hôpital Saint-Roch et les activités d'une partie de l'hôpital Pasteur-I[141]. Ce regroupement a permis de mettre fin à l'éclatement des différentesspécialités sur plusieurs sites, comme c'était le cas auparavant[142]. Le service d'accueil des urgences du CHU, auparavant installé à l'hôpital Saint-Roch[143], y est transféré à compter du[144].

Les soins psychiatriques sont dispensés par l'hôpital Sainte-Marie (appartenant à l'Association Hospitalière Sainte-Marie), un service de l'hôpital Pasteur et différentes cliniques privées.

D’après les estimations de population de l’Insee au, le taux de personnes âgées en région PACA est de près de 27 % pour les plus de60 ans, une proportion dépassant sensiblement le niveau national (moins de 24 %). Par ailleurs, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur compte plus d’un demi-million d’aînés de75 ans et plus, soit un taux de 10,5 % (contre 9 % au niveau national). Notons que le département des Alpes-Maritimes compte la plus grande part de personnes âgées de75 ans et plus (12 %)[145].

Le 28 février 2020, le premier cas d'une victime atteinte de lamaladie à coronavirus 2019 dans les Alpes Maritimes a été détecté à Nice[146].

Jumelages et accords de coopération

[modifier |modifier le code]

La ville de Nice a mené une politique de jumelage particulièrement active, en raison de l'importance du tourisme pour son économie[147].

Pactes d'amitiés :

Autres jumelages :

La ville annonce de manière humoristique être jumelée avec Lurenberg, la capitale du pays fictif du Listenbourg. L’aéroport de Nice-Côte d'Azur ajouta alors qu’uneligne aériennebihebdomadaire allait ouvrir[152].

Budget et fiscalité

[modifier |modifier le code]

Selon le rapport de la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur[153], réalisé enmai 2007, « les taux de fiscalité votés à Nice en2004 étaient inférieurs à ceux des villes de taille comparable ». En1999 et en2000, la ville avait baissé ses taux de fiscalité[153] puis les a laissés inchangés jusqu'en2007[154]. En 2009, la municipalité a fortement augmenté les impôts locaux avec une hausse de 17,7 % de lataxe d'habitation et de 16,5 % de lataxe sur le foncier bâti[155]. Pour l'année 2010, le conseil municipal a décidé de laisser inchangés les taux[156]. Le budget primitif de la ville s'élève à659 millions d'euros dont304 millions proviennent de la fiscalité[156]. Au, l'encours de la dette est de389 millions d'euros[157].

L'imposition des ménages et des entreprises à Nice
Taux appliqué en 2009Recettes dégagées
Taxe d'habitation (TH)21,33 %[156]
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)23,12 %[156]
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)36,09 %[156]
Taxe d'enlèvement des ordures ménagères* (TEOM)10,90 %[158]78 millions d'euros[158] (en 2007)
Taxe professionnelle* (TP)21,02 %[158]114 millions d'euros[158] (en 2007)
*Taxes perçues par lacommunauté urbaine Nice Côte d'Azur

À l'échelle de l'agglomération, le niveau defiscalité directe par habitant est d'un peu plus de 1 000 euros en 2007, proche de celui de la région, supérieur au niveau français, mais inférieur à celui des agglomérations de taille comparable[I 21]. L'agglomération de Nice se singularise par la répartition entre les quatre taxes. Lataxe d'habitation et lataxe sur le foncier bâti représentent en effet à elles deux, 68 % du produit total de l'impôt direct (55 % en France et 60 % en PACA)[I 21]. Conséquence du niveau élevé de ces deux taxes, la part de lataxe professionnelle est relativement basse (32 %) comparée à celle de l'ensemble de la France (44 %) et à celle de la région (40 %)[I 21].

En 2018, parmi les villes de plus de 150 000 habitants, Nice se place en tête de l'endettement par habitant avec 4 133 euros[159] pour un investissement faible (735 euros par habitant)[160]. Située en 2011 à 2 193 euros par habitant, la dette avait été plombée par des prêts toxiques, la construction d’un nouveau stade la faisant encore grimper de plus de 500 euros par foyer[161].

Budget et fiscalité 2019

[modifier |modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[162]:

Avec les taux de fiscalité suivants :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 830 [163].

Sécurité

[modifier |modifier le code]
Vue d'un palais de justice avec fronton et colonnes.
Le palais de justice de Nice.
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Ce passage comprend des informations qui date d'une quinzaine d'années (taux de délinquance de 2005).
Police municipale à vélo.

Le niveau de ladélinquance à Nice est à peu près le même que dans l'ensemble du département desAlpes-Maritimes, et apparaît donc très élevé. Ainsi, le taux de délinquance en2005 dans le département, c'est-à-dire le nombre dedélits pour 1 000 habitants, atteint 107,8 % ce qui en fait le95e département deFrance métropolitaine le moins sûr sur 96[164].

Le taux de violence à Nice compte parmi les plus élevés des grandes villes de France avec 11,17 faits pour 1 000 habitants en 2007, pour une moyenne nationale de 5,93[165], ce qui lui fait alors occuper la25e place du classement des400 agglomérations françaises de plus de 20 000 habitants les plus violentes[165],[166].

En 2008, Nice avait le taux de criminalité le plus important parmi les villes françaises de plus de 250 000 habitants[167].

Nombre de violences aux personnes à Nice en 2014
Types de violence à la personneNombre de violences aux personnes à Nice en 2014[168]Taux par rapport à toutes les violences aux personnes à Nice en 2014
Violences gratuites2 98842,89 %
Violences crapuleuses2 03129,16 %
Violences sexuelles3274,69 %
Menaces de violence1 12816,19 %
Atteintes à la dignité4927,06 %

Toutefois, la tendance actuelle est à l'amélioration, selon certains médias locaux. En 2007, lasécurité semble s'être sensiblement améliorée à Nice en comparaison avec les années précédentes. La délinquance générale a cependant moins diminué à Nice que dans l'ensemble du département (-4,5 % contre -6 % pour les Alpes-Maritimes[169]). Lescrimes et délits sur lavoie publique ont néanmoins baissé de 11,6 % : lesvols à la roulotte ont ainsi diminué de 24 %, lesvols à main armée de 30 %, les vols à la portière de 58 %, les vols avecviolence de 15 %, lesvols à la tire de 5 % et lescambriolages de 10 %[169]. En revanche, lasécurité routière s'est dégradée. Le nombre d'accidents mortels a doublé en 2007 par rapport à2006. 40 % d'entre eux se sont produits sur la promenade des Anglais, dans le tunnel du Paillon ou sur la pénétrante du Paillon[169].

Depuis 2009, la municipalité a mis en place un important programme devidéosurveillance, faisant de Nice la ville française la plus équipée en caméras publiques par rapport au nombre d'habitants[170],[171].

En 2011, lapolice municipale de Nice compte plus de 380 agents ce qui en fait la plus grande de France[172].

En décembre 2018, une délibération autorise l’expérimentation de portiques de reconnaissance faciale dans deux lycées afin de surveiller les entrées et sorties, en collaboration avec l’entreprise américaineCisco. L'édition 2019 ducarnaval de Nice a également servi de laboratoire pour l’expérimentation de dispositifs similaires. La municipalité entend par ailleurs coupler la vidéosurveillance à des algorithmes de reconnaissance des émotions[173].

Intégrité publique

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2006)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Depuis lesannées 1980, la ville a connu d'importants problèmes declientélisme et decorruption. Nice a ainsi été le théâtre, ces dernières années, de plusieursaffaires politico-financières, comme l'affaireJacques Médecin, l'affaire Spada, l'affaire de laGLNF, l'affaire du tribunal de Nice, les marchés publics truqués de Nice (2004), l'affaire Vialatte (2004), l'affaire du tramway de Nice (2005), l'affaire Sulzer (2006). Plusieurs membres de l'équipe municipale deJacques Peyrat (ex-UMP) ont été inquiétés par la justice depuis2000. Enjuin 2004,Michel Vialatte, le directeur général des services de la ville de Nice, a été ainsi condamné à cinq ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, pour avoir truqué des marchés publics[174]. En2005, Dominique Monleau, un élu de la majorité municipale UMP, a étémis en examen pour avoir touché un dessous-de-table dans l'attribution du marché demaîtrise d'œuvre dutramway de Nice à une ancienne filiale deThales[175]. Enjuin 2006, enfin, le directeur des relations internationales et du protocole de la mairie de Nice, Martial Meunier-Jourde,41 ans, et le chef de la police municipale, Daniel Véran,53 ans, ont été mis en examen pour « trafic d'influence » et placés souscontrôle judiciaire dans le cadre de l'affaire Sulzer[176].

Armée

[modifier |modifier le code]

Plusieurs unités ont stationné à Nice :

et tout particulièrement en 1939-1940 :

Économie

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Économie niçoise etListe des quartiers d'affaires de Nice.

Comme d'autres villes du sud de la France, Nice a été peu touchée par larévolution industrielle. L'essentiel de son développement économique a été provoqué par letourisme, lecommerce et les activités liées aubâtiment. Après laSeconde Guerre mondiale, les activités administratives se sont beaucoup développées. Elles jouent aujourd'hui un rôle important dans l'économie de la ville. En 2020, le nombre total d'actifs à Nice était de 147 976[I 22], se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit :

Répartition de l'emploi[I 22]
Commerce, transports et services diversAdministration et services publicsIndustrieConstructionAgriculture
Nice52,9536 %4,2 %6,7 %0,2 %
Moyenne nationale47,3 %32 %11,8 %6,4 %2,5 %

Le taux de chômage était de 15,8 % en 1999, 9,4 % en 2005[177], 8,8 % en 2006[178], de 10,8% en 2013[179], de 16% en 2016[180] et de 14,5 %[I 23]. La population active totale de la ville est de 141 683 personnes[181].

Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Ce passage comprend des informations qui n'ont pas été modifiées depuis 16 ans.

Le revenu moyen par ménage est plus élevé que dans le reste de la France : en2004, 15 563 euros par an contre 15 027 en moyenne[181]. Lataxe professionnelle, en 2005, était de 21,02 % (moy. nat. : 17,75 %)[182].

LaBrookings Institution évalue lePIB de l'aire urbaine (metropolitan area) de Nice en 2012 à 47,7 milliards de dollars (cinquième rang en France) et lePIB de l'aire urbaine (« metropolitan area ») de Nice en 2014 a été56,1 milliards de dollars. SonPIB par habitant à 35 480 dollars

Unezone touristique internationale (ZTI), où les commerces de détail peuvent déroger au repos dominical des salariés, a été délimitée sur une partie du territoire de la commune par un arrêté en date du 5 février 2016[183].

Tourisme

[modifier |modifier le code]

Une étude publiée en 2020 par l'agence de location de maisons de vacances Holidu a permis d'identifier les villes européennes exposées la plus forte pression touristique au cours de l'année 2019[184]. Nice est la deuxième ville française du palmarès[184] et la15e ville européenne, avec 8 vacanciers par habitant (à égalité avecAthènes etPrague).

Située entre mer et montagnes, capitale économique et culturelle de laCôte d'Azur, Nice bénéficie d'importants atouts naturels. Letourisme, lecommerce et les administrations (publiques ouprivées) occupent une place importante dans l'activité économique de la ville. Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays[185], après Paris, et accueille chaque année entre 6 et7 millions de touristes en été et jusqu'à11 millions par an[186]. Elle dispose également du deuxièmeaéroport de France après Paris avec 14,5 millions de passagers en 2019[2],[3] et de deuxpalais des congrès consacrés autourisme d'affaires.

Sports

[modifier |modifier le code]
LeCritérium automobile Paris-Nice d'avril 1935.
Vue du stade de L'Allianz Arena depuis une tribune en bas.
Le coup d'envoi du premier match à l'Allianz Riviera, le stade de l'OGC Nice, le 22 septembre 2013.

Le sport niçois est avant tout dominé par le club defootball de la ville : l'Olympique Gymnaste Club Nice Côte d'Azur[187] (OGCN), également appelé « Le Gym », dont les couleurs sont le rouge et le noir. Fondé en 1904, le Gym a remporté quatre titres dechampion de France (en 1951, 1952, 1956 et 1959) et troiscoupes de France (en 1952, 1954 et 1997). Le club joue ses rencontres à domicile dans l'Allianz Riviera, unstade multifonction d'une capacité d'environ 35 000 places, qui a remplacé lestade du Ray depuis le mois de septembre 2013. Située dans le quartier deSaint-Isidore, dans la plaine du Var, la nouvelle enceinte, plus conforme à la taille de la ville, doit permettre le développement de ce club historique, souvent considéré comme le porte-drapeau de l'identité niçoise ; l'hymne niçois notamment retentit avant chaque match de l'OGC Nice.

Nice a par ailleurs été une place forte duwater-polo en France, en remportant douze fois lechampionnat de France masculin entre 1992 et 2004 (Cacel de 1992 à 1995 puisOlympic Nice Natation de 1997 à 2004) et six fois lechampionnat de France féminin entre 2006 et 2013. L'équipe a en outre participé à de nombreuses coupes européennes. L'ONN est aujourd'hui un club regroupant cinq disciplines : la natation sportive, le water-polo, le plongeon, la natation synchronisée et le triathlon.

Vue orientée est de la promenade des Anglais sur laquelle on voit la ligne d'arrivée au fond.
L'Ironman France sur lapromenade des Anglais.

La ville est aussi une terre traditionnelle derugby à XV. Le club « historique » de la ville est leRacing Rugby Club de Nice (RRCN), disparu en 2001 en raison de problèmes financiers, mais qui a très longtemps fait partie de l'élite et qui a participé à la finale duchampionnat de France en 1983. Une autre demi-finale arrivera l'année suivante, et enfin, une victoire dans lechallenge Yves du Manoir, seul trophée majeur du club, en 1985. Le flambeau est ensuite repris par leRugby Nice Côte d'Azur[188]. Après une rétrogradation administrative deFédérale 1 enFédérale 3 au cours du printemps 2012, le RNCA fait finalement l'objet d'une liquidation judiciaire en juin 2012[189]. Le rugby niçois renaît alors au sein d'une nouvelle structure, leStade niçois rugby et ses nouvelles couleurs rouge et noire. Le club évolue en 2024-2025 enPro D2.

Créé en 1976, leNice Volley-Ball[190] évolue enligue A masculine de volleyball . Le club évolue dans la salle Palmeira et ses couleurs sont le jaune et le bleu. Lefootball américain compte également son équipe avec lesDauphins de Nice[191], champions de France de D2 (Casque d'Or) en2007, qui évoluent enD1. La patinoire du palais des sports Jean-Bouin accueille les Aigles duNice Hockey Côte d'Azur[192] qui évoluent enLigue Magnus après avoir été champion de France deDivision 1 en 2016. LeCavigal Nice Sports est unclub omnisports amateur (handball[193],basket-ball, football, athlétisme, lutte,baseball[194], softball, roller…) fondé en 1943. La section féminine de basket-ball qui en est issue évolue enNF1 (deuxième division) sous le nom deNice Cavigal Olympic puis deNice Basket Compétition à la suite de l'union avec l'équipe-fanion du Nice Côte d'Azur Basket. Les amateurs de basket-ball sont aussi regroupés au sein de la Nice Basket Association Ouest[195]. Ceux de handball appartiennent à l'ASPTT Nice Handball[196]. La pratique du judo est assurée par divers clubs tels que leNice Judo[197], fondé en 1986 et dont l'équipe senior évolue depuis 2008 en première division. Le Nice Kendo Club[198] à lui été fondé en 1974 par Jean-Pierre Niay, ancien capitaine de l'équipe de France. Il évolueactuellement[Quand ?] en première division (Excellence). Letennis de table occupe aussi une place importante au niveau national. LeNice CPC[199] se situe en effet dans les vingt meilleurs clubs de France de tennis de table, tant par son nombre de licenciés que par ses résultats. Il est homologué *** par laFédération française de tennis de table.

La ville est également le théâtre de certains événements sportifs importants tels que l'Ironman France, le départ dumarathon des Alpes-Maritimes, l'arrivée de la course cyclisteParis-Nice, et l'Open de Nice de tennis, repris en 2010 après quinze ans d'absence. En2000 et2012, la ville a accueilli leschampionnats du monde de patinage artistique aupalais des expositions. En 2008, Christian Estrosi chargeBernard Maccario, inspecteur d'académie, de présenter la candidature de Nice et son arrière-pays pour la tenue des jeux Olympiques d'hiver 2018. Les7e Jeux de la francophonie (CNJF) s'y tiennent en 2013 sous l'égide du même directeur[200],[201].

Clubs professionnels

[modifier |modifier le code]
NomSportDivisionStade/SalleFondationTitres
OGC NiceFootballLigue 1Allianz Riviera19044
Olympic Nice NatationWater-poloPro APalais des sports Jean-Bouin1997H:8 F:6
Nice Volley-BallVolley-ballLigue ASalle Palmeira/Giamarchi19761
OGC Nice Côte d'Azur HandballHandballLFHHalle des sports Charles-Ehrmann20111
Nice hockey élite (Aigles de Nice)Hockey sur glaceLigue MagnusPalais des sports Jean-Bouin19694
Cavigal Nice Basket 06Basket-ballLFBSalle Leyrit19430
Cavigal Nice Softball BaseballBaseballNationale 1La Plaine des Sports/les Arboras19881
Stade niçoisRugby à XVPro D2Stade Marcel-Volot20120
Nice Cavigal Tennis de TableTennis de tablePro BSalle Raoul Dufy19851
Cavigal Nice HandballHandballProligueSalle Pasteur19920

Stades et installations sportives

[modifier |modifier le code]

Culture et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Patrimoine mondial

[modifier |modifier le code]

Le, « Nice, ville de la villégiature d'hiver de riviera » est inscrite aupatrimoine mondial de l'UNESCO. Le périmètre concerne lapromenade des Anglais, lequai des États-Unis, la terrasse desPonchettes (le plus vieil aménagement touristique de France, conçu auXVIIIe siècle pour le spectacle de la mer) ; il dépasseRauba-Capeù au pied de la colline du Château, traverse leport Lympia, inclut lemont Boron, les collines deCimiez et desBaumettes qui constituent l'amphithéâtre tourné vers la mer, caractéristique des villes de Riviera, et prend en compte le vaste espace urbain au tracé délimité au nord par la voie de chemin de fer et au sud par la promenade des Anglais avec quelques extensions dont lacathédrale Saint-Nicolas[202].

Langue niçoise

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Niçois.

La langue niçoise, lenissart, niçard ou encore niçart (selon la graphie), est la variété niçoise de lalangue d'oc[203] et constitue l'une des quatre composantes majeures duprovençal (le rhodanien, le maritime, le nissart et le gavot), même s'il est parfois considéré comme une langue d'oc distincte du provençal par certains auteurs locaux qui se basent sur des évolutions particulières aux origines anciennes. Il se subdivise en trois sous-groupes : leroyasque, parlé dans la haute vallée de laRoya, legavot, parlé dans les moyennes et hautes vallées de laVésubie, de laTinée, duVar et de l'Estéron (ainsi que dans lesAlpes-de-Haute-Provence, lesHautes-Alpes et les vallées occitanes duPiémont jusqu'àConi), et le maritime, qui était parlé sur le littoral[203]. Le royasque constitue la transition linguistique entre les parlers occitans et l'ensemble linguistiqueligurien etpiémontais, tandis que le gavot et le maritime relèvent de l'ensemble linguistique d'oc[203]. Le nissart urbain a connu une série d'apports provenant de son arrière-pays[204]. Il contient donc différentes strates, liées au gavot et au maritime[204]. Issu duprovençal médiéval (la langue destroubadours), le dialecte niçois a subi l'influence du piémontais à partir de1388, date de ladédition de Nice à la Savoie. Après1860, il est de nouveau francisé sous l'égide de l'Acadèmia Nissarda, unesociété savante composée de notables et d'érudits locaux, fondée en1898 et qui dispose d'une revue,Nice-Historique.

Pour écrire le niçois, il y a trois graphies. La graphie classique privilégie les traditions autochtones de la langue (le son [u] s'écrit « o » après une consonne et le son [o] est écrit « ò »), elle est utilisée par des auteurs tels que Jean-Luc Sauvaigo. La graphie mistralienne provençale s'appuie, elle, sur la phonétique du français (le son [u] s'écrit « ou »). Elle est pratiquée entre autres parFrancis Gag. Quant à la graphie italianisante, maintenant désuète, elle était utilisée avant l'annexion de 1860 par des personnes commeJoseph-Rosalinde Rancher. Toutefois, même si la manière de l'écrire diffère d'une graphie à une autre, la langue orale reste la même et du fait de son appartenance à la langue d'oc, il y a une intercompréhension directe avec le provençal, levivaro-alpin et lelanguedocien.

Vocabulaire de base : (graphie mistralienne entre parenthèses)
SalutChau, Boana (Bouòna)
Comment ça va ?Coma va? (Couma va ?)
Comment t'appelles-tu ?Coma ti soanes ? (Couma ti souònes ?) / Coma ti díon ? (Couma ti dihon ?)
Au revoirViva, Chau viva, A ben lèu, A si reveire
À bientôtA ben vito (A ben vitou)
À la semaine prochaineA la semana que vèn
Bonne journéeBoana jornada (Bouòna journada)
Bonne soiréeBoan sera, Boan vèspre, Boana vesprada (Bouòn sera, Bouòn vèspre, Bouòna vesprada)
Bonne nuitBoana nuèch (Bouòna nuèch)
Bon week-endBoana dimenchada (Bouòna dimenchada)
MerciGramaci, Gràcia, Mercí, Ti rengraci
Je t'en prieT'en pregui
S'il vous plaîtPletí / Per plasir (Per plasì)
Oui/NonAí (Ahí)/ Non (Noun)
Bon anniversaireAlegre natalici / aniversari[205]
Quel âge as-tu ? (combien tu as sur le dos ?)Quant as sus l'esquina ?
Quelle heure est-il ? Il est minuitQuant es d'ora ? (Quant es d'oura) Es miéja-nuèch

L'Italien

Du fait de la proximité avec l'Italie (30 km de la frontière environ), l'Italien est parlé et compris par une grande partie des habitants. Nice est considéré comme la ville française la plus italienne[206].

Patrimoine architectural

[modifier |modifier le code]

Du fait de son passé, Nice possède un richepatrimoinearchitectural. Au cours de la période savoyarde, plusieurs palais ethôtels particuliers ont été construits, ainsi que deséglises de stylebaroque. À laBelle Époque, la ville s'est enrichie de nombreuses villas et d'hôtels.

Bâtiments et lieux publics remarquables

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Architecture et urbanisme à Nice.
Vue orientée est depuis un toit d'immeuble avec une double voie bord de mer au premier plan et la baie en fond.
Lapromenade des Anglais.
Vue panoramique à 180° d'un marché prise depuis un immeuble.
Le cours Saleya (Vieux-Nice).
Vue plongeante depuis un immeuble d'une place piétonne traversée par une voie de tramway avec des arcades sur la gauche.
Laplace Masséna.

Lequai des États-Unis et lapromenade des Anglais est, pour le monde entier, le symbole de la ville. Nice comporte un nombre important de places. Beaucoup sont situées dans la vieille-ville, comme la placeSaint-François[207], laplace Garibaldi[208] ou lecours Saleya. La place du Palais de Justice, ancienne placeSaint-Dominique, et la place de la Préfecture, créée auXIXe siècle, sont également situées dans la vieille-ville. La majorité des autres places de la ville ont été dessinées auXIXe siècle et sont situées en bordure ou hors duVieux-Nice. C'est le cas de la place Charles-Albert et de laplace Masséna[209] ou de la place de la Croix-de-Marbre. La place Arson, entre la rue Auguste-Gal et la rue Arson, constitue depuis la fin duXIXe siècle un lieu privilégié pour lejeu de boules[210].

Nice a conservé par ailleurs peu de traces de son passé militaire, hormis lefort du mont Alban[211]. Elle a gardé, en revanche, un certain nombre de bâtiments intéressants datant de l'époque moderne, comme lepalais communal de Nice[212], lePalais du Sénat de Nice[213], ou lePalais de la Préfecture de Nice, qui accueillait autrefois les souverains de Savoie lors de leur séjour à Nice[214],[215].

Plusieurs monuments et statues commémorent des évènements ou des personnages liés à l'histoire de la ville, comme laCroix de Marbre[216], lacolonne du pape, ou lemonument des Serruriers. Les statues les plus connues sont lastatue de Charles-Félix, lastatue de Masséna et lemonument à Garibaldi (Nice). On peut citer aussi lemonument à la reine Victoria, lemonument aux morts de Rauba-Capeù, et lemonument du Centenaire.

Monuments aux morts

[modifier |modifier le code]

Palais, châteaux, villas et hôtels particuliers

[modifier |modifier le code]

La présence de familles de notables assez puissantes, puis celle des hivernants, a doté la ville d'un riche patrimoine de résidences privées :châteaux,palais etvillas.

Certaines de ces demeures se trouvent sur les collines qui entourent Nice. Lechâteau de Bellet est ainsi situé dans le quartier de Saint-Roman-de-Bellet. Il date duXVIe siècle[224]. Il appartient à une famille d'aristocrates niçois originaires deSavoie, les Roissard de Bellet. Le château a été agrandi auXIXe siècle et restauré deux fois auXXe siècle. Il se situe aujourd'hui au milieu des vignes qui produisent levin de Bellet. Le domaine abrite aussi une chapellenéo-gothique duXIXe siècle[224]. Dans le vignoble de Bellet se trouve également lechâteau de Crémat, bâti en 1906 et de style médiéval[225].

Vue en contre-plongée de la façade d'un palace éclairée de nuit dans une petite rue avec une guirlande d'ampoules zigzaguant entre les murs.
La façade dupalais Lascaris de nuit, dans leVieux-Nice.

Lemusée Matisse était à l'origine une villa, construite auXVIIe siècle àCimiez par Jean-Baptiste Gubernatis, consul de Nice[226]. Son style est caractéristique de celui des riches demeures génoises. La villa, baptisée palais Gubernatis, est vendue en 1823 à un aristocrate niçois, Raymond Garin de Cocconato. Elle appartient ensuite à une société immobilière puis est rachetée par la ville de Nice, en 1950. Le palais devient alors la villa des Arènes et est aménagé pour accueillir le musée Matisse, qui ouvre en 1963, et le musée d'archéologie. Le bâtiment a été rénové de 1987 à 1993[226].

Certains palais se situent dans le Vieux-Nice. Lepalais Lascaris, situé rue Droite, dans la vieille ville, a été construit entre 1648 et le début duXVIIIe siècle pour le maréchal Jean-Baptiste Lascaris-Vintimille, neveu du55e grand maître desHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[227]. Ses descendants, les comtes de Peille, ont achevé la construction du bâtiment. Il s'agit d'un palaisbaroque, dont l'architecture et la décoration montrent l'influence génoise. Le palais abrite aujourd'hui un musée consacré aux arts décoratifs et aux arts et traditions populaires[227].

Témoignant de la villégiature internationale duXIXe siècle, leclimatisme d'hiver qui laisse la place après la Première Guerre mondiale à labalnéarité estivale provoque le développement d'une architecture variée modifiant le paysage urbain. Résidences construites pour le plaisir ou l'excentricité des hivernants (français ou étrangers), elles héritent le nom de folies en raison de leurs extravagances architecturales : châteaux, villas qui associent de vastes jardins à de belles vues sur labaie des Anges,isbas, manoirs et palais urbains (à la façade allongée sur la rue) mélangent de nombreux styles architecturaux qui illustrent l'éclectisme de laCôte d'Azur[228].

Plusieurs bâtiments ont été construits pour de riches familles niçoises. Le palais Marie-Christine, place de la Croix-de-Marbre, a été construit auXIXe siècle, de 1800 à 1887. Il a été édifié pour les Saïssi de Châteauneuf et a accueilli de nombreuses personnalités dont, en 1842, lareine Marie-Christine, veuve du roi de SardaigneCharles-Félix. Son style estnéo-classique[229].

Vue d'une petite tour de château en fond avec au premier plan une muraille en pierre avec arcades barrées de fer forgé.
Détail duchâteau de l'Anglais.

Lepalais Masséna, rue de France, date de 1899. Il a été commandé parVictor Masséna et réalisé par Hans-Georg Tersling, architecte de l'impératriceEugénie. Il s'inspire de la villa Rothschild deCannes. Le style est néo-classique, Louis XVI et Empire. En 1920, la ville achète le bâtiment pour en faire un musée d'art et d'histoire locale[230]. Parmi les autres palais célèbres de la ville, on peut citer lepalais de Marbre, construit à Fabron vers la fin duXIXe siècle et abritant aujourd'hui lesarchives communales de Nice, et lepalais Maeterlinck, un ancien palace duCap de Nice.

Vue sur le musée Masséna et son jardin depuis la promenade des Anglais.

Lechâteau de l'Anglais a été construit en 1857 par et pour Robert Smith, ancien colonel anglais. C'est le premier château construit à Nice par un hivernant. Il est un pastiche des palais deJaipur[231]. Leparc et le château de Valrose ont été construits en 1867 par l'architecte David Grimm pour un riche hivernant russe, Paul Von Derwies. Il est de stylenéo-gothique et abrite aujourd'hui la présidence de l'université de Nice Sophia Antipolis[232]. Le châteauSainte-Hélène a été construit auXIXe siècle pour le directeur ducasino deMonte Carlo, François Blanc. Il a appartenu ensuite au parfumeurFrançois Coty, avant de devenir lemusée international d'art naïf Anatole Jakovsky, en 1982[233]. Lechâteau de Gairaut a été construit pour Joseph Giordan. Ledomaine de Châteauneuf est situé aussi dans le quartier de Gairaut.

Certains domaines célèbres ont disparu. La villa les Tropiques, parc d'acclimatation, fut dirigée par un naturaliste,Axel Robertson-Proschowsky (1857-1944) dont les contributions botaniques étaient présentes dans tous les périodiques spécialisés. Cet espace, exproprié par la ville de Nice en 1966, est aujourd'hui concédé à un parc d'attraction dit « Parc des miniatures ». LeComte de Pierlas, amateur de plantes exotiques et le premier propagateur de palmiers à Nice, avait planté dans sa propriété du Ray, la villa Pierlas, dès 1837, desChamaedorea elegans,C. sartorii,Phoenix sylvestris etTrachycarpus martianus.

Bâtiments et immeubles remarquables recensés par les services régionaux

Bâtiments et immeubles remarquables recensés par les services régionaux (Photothèque Monuments Historiques) :

  • Bâtiments et Immeubles :
    • Palais Meyerbeer[234].
    • Palais de l'Agriculture, 113 Promenade des Anglais[235].
    • Palais du Soleil, 6 rue Kosma[236].
    • Immeuble dit le Grand Palais, 2 boulevard de Cimiez[237].
    • Immeuble La Rotonde, 41 boulevard Gambetta[238].
    • Immeuble dit immeuble Sémiramis, 40 rue Verdi[239].
    • Immeuble à logements dit Palais Ricci-Parmentier, 29 rue Edouard-Delmas[240].
    • Immeuble dit Palais Maurice de Savoie ou La Trappa, 2 rue Jules-Gilly[241].
    • Immeuble dit Palais Mazarin, 4 avenue Mousquetaires[242].
    • Immeuble La Couronne, 167 Promenade des Anglais[243].
    • Immeuble L'Empire, 29-31 boulevard Dubouchage[244].
    • Immeuble à logements, 10 rue Clément-Roassal[245].
    • Immeuble à logements Garacci-Bensa, 9 rue Longchamp ; 6 rue du Maréchal-Joffre[246].
    • Immeuble 63 boulevard Gambetta[247].
    • Immeuble Le Palladium, 77 boulevard Gambetta[248].
    • Immeuble Casa Dani, 100 avenue Saint-Lambert[249].
    • Immeuble dit Palais Clémenceau, 34 avenue Georges-Clémenceau[250].
    • immeuble dit Palais Marie, 27 boulevard Victor-Hugo[251].
    • Immeuble dit Palais du Square, 54 boulevard Victor-Hugo[252].
    • Immeuble Le Médicis, 18 rue Rossini[253].
    • Immeuble Bellon, 4 avenue Gallin[254].
    • immeuble dit Villa Rosanna, 6 avenue Gallin[255].
    • Immeuble dit Villa Les Ternes, boulevard Mantega-Righi[256].
    • Usine de produits agro-alimentaires dite bâtiment Fratelli-Branca[257].
    • Poste Thiers[258].
    • Poste dite hôtel des postes de Nice-Wilson[259].
  • Villas et maisons :
    • Villa El Patio, 27 boulevard du Parc-Impérial[260].
    • Villa Asphodèle, 16 rue Cronstadt[261].
    • Villa La Belle Epoque, 18 rue Cronstadt[262].
    • Villa, 89 avenue Lanterne[263].
    • Villa Carlonia, 13 rue Maccarani[264].
    • Villa Pastorelle, 20 avenue de la Pastorelle[265].
    • Villa Fould Stirbey, 105 Promenade des Anglais[266].
    • Villa Lilla, 5 rue Edouard-Delmas[267].
    • Villa Meyssirel puis Saint-Louis, 27 rue Michel-Ange[268].
    • Villa La Lézardière ou villa Albert Einstein, siège du C. I. M. P. A., 1 avenue Edith-Cawell[269].
    • Villa Bleue ou Villa Huovila, 139 Promenade des Anglais[270].
    • Villa Blanche, 165 Promenade des Anglais[271].
    • Villa de Châteauneuf, 170 avenue de Gairaut[272].
    • Villa Beau Site, 17 boulevard du Mont-Boron[273].
    • Villa Golestan, 10 avenue des Bosquets[274].
    • Villa Pic Hardi[275].
    • villa l'Aiglon, 1 avenue Paul-Arène[276].
    • Villa La Miottaine, 4 avenue Borriglione[277].
    • Villa Surany[278]
    • Maison dite domaine du Piol[279].
    • Maison dite Castel des deux Rois, 34 chemin du Mont-Alban[280].
    • Maison place Eugène-Mo[281].
 

Liste des édifices bénéficiant duLabel « Patrimoine du XXe siècle »

[modifier |modifier le code]

Cafés, anciens palaces et hôtels

[modifier |modifier le code]

Plusieurs établissements liés au passé touristique de la ville existent depuis leXIXe siècle et sont toujours exploités, plus ou moins transformés.

Le café deTurin, situéplace Garibaldi, est un des cafés les plus connus de la ville. Fondé auXIXe siècle, il était à l'origine un lieu de rencontre des immigrés piémontais[282]. La pâtisserie Auer, rueSaint-François-de-Paule, ouverte en1860, témoigne du stylerococo, très à la mode à cette époque[232]. La Trappa, rue Malonat, fondé en1886, était à l'origine un restaurant depêcheurs[283].

Vue de face d'un café avec son store vert tiré sur lequel est écrit en blanc « Café de Turin » en lettres majuscules.
Le café de Turin sur laplace Garibaldi.

Le patrimoine hôtelier, dû à l'essor de l'activité touristique dans la seconde moitié duXIXe siècle, est considérable, de nombreux établissements ayant notamment été construits à laBelle Époque. Des palaces ont disparu (généralement transformés en copropriétés résidentielles), mais plusieurs grands hôtels ont été restaurés et modernisés dans la seconde moitié duXXe siècle.

L'ancienhôtel Regina avait été construit sur la colline de Cimiez en1896, par l'architecte niçois Sébastien Marcel Biasini. La couronne en fer forgé de son aile gauche fut réalisée selon les plans de François-Félix Gordolon. Le gigantesque Regina, qui comptait 400 chambres et suites, hébergea la reineVictoria, sa petite cour et son personnel pléthorique (la souveraine, éprise de Nice depuis 1895, assista à son inauguration en 1897). Transformé en appartements privés dans lesannées 1930, il a été habité parHenri Matisse[284].

L'ancien hôtelAlhambra, sur le boulevard deCimiez, fut édifié en1900 par Jules-Joseph Sioly. Cet architecte, aussi connu pour le Palais Lamartine aux fastes second Empire (rue Lamartine), livra ici l'un des rares exemples niçois du styleArt mauresque[285]. Il a aussi été transformé en résidence d'habitation.

Le Palais Donadei abrita le « Grand-Hôtel Nice-Palace » et le « Restaurant Belle Meunière » de la célèbreMarie Quinton (1854-1933). La villa Niçoise de La Mère Quinton est actuellement l'hôtel de « La Belle Meunière »[286]. On la retrouve au carnaval de Nice avec des chars « Belle Meunière » comme celui de 1909. Enfin « La Belle Meunière de La Belle Époque, La Mère Quinton des années Folles » suit sa richissime clientèle d'hivernants, l'hiver à Nice et l'été dans sa ville natale de Royat-les-Bains en Auvergne[287]. À la fin des années 1880 « La Bonne Meunière » du Général Boulanger (1837-1891) « L'empereur des amoureux » fait déjà expédier du marché aux fleurs de Nice des Marguerites pour la fête de La Vicomtesse de Bonnemains (1853-1891) « La Dame au œillets rouges » ainsi que des œillets[288].

Plusieurs grands établissements hôteliers se sont construits le long de la promenade des Anglais.

L'hôtel West-End, à l'origine Hôtel de Rome, avait été bâti en1842 par des aristocrates anglais. Agrandi et embelli par la suite, c'est le plus ancien des grands hôtels de la promenade des Anglais[289]. À proximité, se trouve depuis1878 l'hôtel Westminster et sa façade rose pâle[290].

Vue en contre-plongée de nuit du haut d'un palais sur lequel on voit en majuscules électrifiées « Le Negresco ».
Façade de l'hôtel Negresco.

Non loin de là, leNegresco fut édifié en1912 parÉdouard-Jean Niermans, par l'ex-cuisinier et maître d'hôtelroumainHenri Negresco, que finançaient de richissimes gastronomes, ses clients, lorsqu'il exerçait au Grand cercle de Nice. Le style extérieur estnéo-Louis XVI. L'intérieur est en grande partie de style « Second Empire tardif ». Sa partie noble, rénovée parPaul etJeanne Augier, est classée (façades) à l'inventaire des monuments historiques depuis 1975[291].

Vue sur l'hôtel Negresco depuis la promenade des Anglais.

Jeanne Augier (« la Dame du Negresco ») a réussi, pendant près de 60 années, à faire de son hôtel un musée où se côtoient des œuvres deLargillierre,François Boucher,Raymond Moretti,René Gruau,Cyril de La Patellièreetc.

Lepalais de la Méditerranée, également sur la promenade des Anglais, avait été construit en 1927-1928 parCharles et Marcel Dalmas[292]. Sa façade est décorée de figures féminines et de chevaux marins sculptés par Antoine Sartorio[293]. L'ensemble, qui abritait uncasino et unthéâtre, fut inauguré en1929[294]. Victime de difficultés financières, il ferma en1978. La façadeArt déco fut sauvéein extremis de la démolition en1990. Une décennie plus tard, le bâtiment est entièrement reconstruit. Il est inauguré en janvier 2004 et comporte aujourd'hui un hôtel de luxe, un casino et une salle de spectacle[295], façade d'origine préservée.

En dehors de la promenade des Anglais, au rang des hôtels de luxe, on trouve leBoscolo Exedra Nice, auparavant nommé « Atlantic », situé boulevard Victor-Hugo. Construit en 1913 parCharles Dalmas sur commande d'un hôtelier suisse, sa façade est de style Belle Époque[296]. Repris en 2000 par la chaîne d'hôtels italienneBoscolo, il a été entièrement rénové de 2005 à 2008[297].

Établissements de jeux

[modifier |modifier le code]

Deuxcasinos sont installés dans la ville, situés à une centaine de mètres l'un de l'autre sur la promenade des Anglais et appartenant aux deux plus grands groupes français : le casinoPartouche qui a ouvert ses portes en 2004 dans lePalais de la Méditerranée remplaçant l'ancien casino détruit en 1990[298] et le casino Ruhl dugroupe Barrière, situé au rez-de-chaussée de l'hôtel Le Méridien.

Édifices religieux

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Liste des édifices religieux de Nice.
Catholicisme
[modifier |modifier le code]

La ville possède surtout un nombre élevé d'édifices religieuxbaroques italiens. Le plus ancien est l'église Notre-Dame deCimiez, construite vers 1450 puis remaniée auxXVIIe et XIXe siècles[299]. D'abord propriété des moinesbénédictins deSaint-Pons, elle est ensuite cédée auxfranciscains en 1546. Ces derniers y développent lespèlerinages àMarie. L'église abrite troisretables deLouis Bréa (XVe et XVIe siècles)[299].

Vue d'une façade néoclassique bleue avec colonnades blanches et fronton décoré depuis la rue.
L'église Saint-François-de-Paul dans leVieux-Nice.
Vue en ville d'une tour avec une horloge. Sur le toit de la tour se trouve une cloche surmontée d'un drapeau.
La tour Saint-François fut le clocher d'uncouvent franciscain.

L'église Saint-Jacques-le-Majeur, ou du Gesù, située rue Droite, date de 1607[300]. Elle a d'abord appartenu auxJésuites puis est devenue le siège de laparoisse Saint-Jacques. Sa façade montre le début de l'influence du baroque romain à Nice. Elle a été remaniée au cours de la première moitié duXIXe siècle[300]. Sonclocher date duXVIIIe siècle. Son plan et son architecture s'inspire de l'église du Gesù créée parVignole àRome[300]. Lachapelle Saint-Philippe-Néri date de 1612. Lacathédrale Sainte-Réparate[301], place Rossetti, a quant à elle été construite à partir de 1650 par l'architecte Jean-André Guibert[302]. L'église est mentionnée dès leXIe siècle. Elle est à l'origine unprieuré de l'abbaye de Saint-Pons et elle est promuecathédrale auXVIe siècle, en remplacement deSainte-Marie-du-Château. La cathédrale est reconstruite au milieu duXVIIe siècle, de 1650 à 1680 environ. L'église est inspirée par les modèles architecturaux romains du début du baroque (Vignole,Maderno). Lecampanile a été construit auXVIIIe siècle[302]. Parmi les autres bâtiments religieux baroques, outre lachapelle de la Visitation et lachapelle de la Visitation Sainte-Claire, on trouve l'église Saint-Martin-Saint-Augustin. Elle date de la fin duXVIIe siècle mais n'est terminée que dans les années 1830. Elle est desservie par desAugustins. Sa façade est de stylenéoclassique[303]. La chapelle Saint-Jaume ou Saint-Jacques-le-Majeur ou Saint-Giaume ou Sainte-Rita, aussi connue sous le nom d'église de l'Annonciation[304], duXVIe siècle a été classée monument historique le 3 février 1942[305]. Enfin, l'Église Saint-François-de-Paule[306], dans la rue éponyme, est de style baroquepiémontais tardif, mais la façade est néoclassique[307]. Elle date duXVIIIe siècle tout comme lachapelle Saint-Aubert à façade de style baroque.

L'église du Vœu, située quaiSaint-Jean-Baptiste, a été construite en 1840-1853 par l'architecte Carlo Mosca. Elle a été érigée pour remercier la Vierge d'avoir sauvé la ville d'uneépidémie de choléra. Elle est considérée comme étant la plus belle église de cette période, grâce à l'utilisation de volumes simples[308]. L'église Notre-Dame-du-Port a été construite en 1840-1853 selon les plans de l'architecte Joseph Vernier. La façade a été rajoutée au 1896 par Jules Fèbvre[309].

Vue en contre-plongée de nuit d'une façade savamment éclairée de type baroque possédant fronton, décorations et statues.
Cathédrale Sainte-Réparate.
Vue en contre-plongée de nuit d'une façade savamment éclairée de type baroque possédant fronton, décorations et statues.
Basilique Notre-Dame-de-l'Assomption.

Lesconfréries de pénitents ont également marqué le paysage religieux. Lachapelle Sainte-Croix de l'archiconfrérie des pénitents blancs, située rue Saint-Joseph, a d'abord été construite par lesMinimes, à partir de 1633[310]. Elle est ensuite achetée par l'archiconfrérie des pénitents blancs de la Sainte-Croix, qui la fait redécorer dans la seconde moitié duXVIIIe siècle par l'architecteAntoine Spinelli. Sa façade est dans le style duXVIIe siècle[310]. Lachapelle de l'archiconfrérie de la Très Sainte-Trinité et du Saint-Suaire, située rue Jules Gilly, à côté de l'ancienSénat, date quant à elle duXVIIe siècle[311]. Modifiée auXVIIIe siècle par l'architecte piémontais Gio-Battista Borra, elle appartenait à la confrérie des pénitents blancs du Saint-Suaire, qui a été fondée à Nice en 1620. Elle est de style néoclassique. Deux autres confréries s'y installent, les pénitents blancs du Saint-Esprit et les pénitents rouges, avant que les trois confréries ne fusionnent et deviennent l'archiconfrérie de la Très-Sainte-Trinité[311]. Parmi les autres chapelles de pénitents, on trouve lachapelle de la Miséricorde de l'archiconfrérie des pénitents noirs, située cours Saleya et datant duXVIIIe siècle. L'architecte était Bernardo Antonio Vittone. Elle devient propriété des pénitents noirs en 1829[312]. Enfin, lachapelle du Saint-Sépulcre de l'archiconfrérie des pénitents bleus, œuvre d'Antoine Spinelli, situéeplace Garibaldi est de style néoclassique et date de la fin duXVIIIe siècle[313].

Article détaillé :Confrérie de pénitents.

Le rattachement ducomté de Nice à laFrance entraîna la construction d'édifices religieux de stylegothique[314]. Ainsi, entre 1864 et 1868,avenue Jean-Médecin, est érigée labasilique Notre-Dame à partir des plans de l'architecte français Louis Lenormand. Elle est inspirée de lacathédrale d'Angers et comporte une granderosace entourée de deux tours carrés de 65 mètres[315].

Parmi les églises bâties auXXe siècle, l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, rue Grammont, est typique de l'architecture des années 1930[316]. Elle a été réalisée par l'architecteJacques Droz, et achevée en 1933[317]. L'église Notre-Dame-Auxiliatrice, placeDon Bosco, est la plus vaste dudiocèse[318]. Elle est de styleArt déco. L'église Saint-Jean-l'Évangéliste date également duXXe siècle, comme l'église arménienne Sainte-Marie (1927-1928), et l'église Notre-Dame-de-Lourdes date de 2004.

Orthodoxie
[modifier |modifier le code]
Vue en contre-plongée de la croix au sommet d'une tour d'une cathédrale orthodoxe russe à mur rouge et toiture bleue.
La cathédrale Saint-Nicolas.

La présence d'hivernants étrangers à Nice à partir de la deuxième moitié duXIXe siècle entraîne la construction de nouveaux lieux de culte. C'est ainsi que l'installation d'une colonierusse dans la ville amène la création d'églisesorthodoxes russes, dont la première,Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra, située rue de Longchamp, est construite en 1858 par l'architecte Antoine-François Barraya[231].

Après la mort de son fils aîné, letsarévitchNicolas Alexandrovitch en 1865,Alexandre II fait bâtir unechapelle commémorative à l'emplacement de la villa où le prince est mort. Son architecte, David Grimm, a également construit lechâteau de Valrose[319]. L'édifice se trouve boulevard du Tzaréwitch.

À côté de la chapelle, s'élève lacathédrale Saint-Nicolas[320], bâtie de 1903 à 1912 dans le style « vieux russe ». Il s'agit du plus grand édifice orthodoxe russe hors de Russie. La Cour de cassation rejette en 2013 unpourvoi contre une décision qui avait jugé l’État de lafédération de Russie fondée à reprendre possession de celle-ci[321].

La communauté grecque de la Côte d'Azur, quant à elle, inaugure en 1955, avenue Désambrois, l’église orthodoxeSaint-Spyridon, qui offre un exemple unique dans la région de fresquesbyzantines.

Depuis le début duXXe siècle, la présencearménienne se traduit par l'existence de l'église arménienne Sainte-Marie.

Il existe aussi une communauté franco-serbe avec lachapelle de la Dormition-de-la-Vierge[322], rue Fodéré[323] dans le quartier du port.

Anglicanisme
[modifier |modifier le code]

De la même manière, la présence d'Anglais à Nice conduit à l'édification d'uneéglise anglicane dans le quartier de la Buffa[324], inspirée de laKing's College Chapel de l'université de Cambridge[314].

Protestantisme
[modifier |modifier le code]

Des lieux de culteprotestants sont construits à Nice, comme letemple protestant du boulevard Victor-Hugo qui date de 1887[325]. Il a été construit pour la communauté américaine qui, devenue trop peu nombreuse, le vend en 1974 au culte réformé vaudois. Son architecture est destyle néo-gothique nordique[325].

Église vaudoise
[modifier |modifier le code]

La forte implantation de l'église vaudoise dans lePiémont et l'adoption en 1848 duStatut albertin par leroyaume de Piémont-Sardaigne qui donnait la liberté religieuse à cette église, entraîna la construction en 1855 du temple vaudois, rue Gioffredo[326]. C'est un des premiers édifices religieux construit à Nice par une communauté religieuse non catholique. Il est de styleantique et accueille aujourd'hui une salle des ventes[231].

Judaïsme
[modifier |modifier le code]

Lasynagogue de Nice est construite en 1885 dans le centre-ville et rénovée en 1988[327].

Pendant laSeconde Guerre mondiale, comme de nombreux juifs, l'écrivaineEva Kotchever, s'est réfugiée à Nice pour effectuer le voyage vers la Palestine où vivait sa famille. Elle est arrêtée à Nice en 1943 avec son amieHella Olstein. Elles ont été toutes deux assassinées au camp de la mort d'Auschwitz. LeMémorial de la Shoah[328], ainsi que les villes deParis et deNew York, lui ont rendu un hommage public[329].

Islam
[modifier |modifier le code]

La ville abrite cinqmosquées : la mosquée Al Fourkane, la mosquée Ar-Rahma (située avenue du Général-Saramito), la mosquée En-Nour (inaugurée le 8 juillet 2016), la mosquée Giuliani et la mosquée Imane, ainsi que plusieurs salles de prière.

Témoins de Jéhovah
[modifier |modifier le code]

La ville compte 2 ensembles de lieux de culte appelés Salle du Royaume, un situé avenue Saint-Joseph et un autre situé rue Pie-François-Toesca. Des réunions sont tenues en plusieurs langues dont l'anglais, espagnol, russe, vietnamien,tagalog,lingala,ewé, cambodgien, chinois (mandarin), malgache, créole d'Haiti, serbe, arménien.

Canon de midi

[modifier |modifier le code]

Chaque jour, depuis la colline duchâteau de Nice, la population niçoise est prévenue qu'il est midi pile. Selon la tradition, lelordécossais Thomas Coventry-More, ancien colonel de l’armée anglaise, venait à Nice tous les hivers de 1861 à 1866[330]. En1862, souhaitant déjeuner avec son épouse qui tardait toujours sur lapromenade des Anglais, propose au maire de Nice,François Malausséna, de tirer un coup de canon chaque midi. Sa proposition fut acceptée, il se chargea des frais, et on commença à tirer les coups de canon. Après1866, les coups étaient tirés de manière ponctuelle, alors le 19 novembre 1885, un arrêté institualou canon de miejour[331]. Depuis une vingtaine d'années, le1er avril, on tire le coup de canon à onze heures[332]. Anciennement confié aux forces de l'ordre, c'est un artificier (Philippe Arnello depuis 1992) qui s'en occupe depuis 1922. Mais c'est une bombe de feu d’artifice qui est lancée à 60 mètres de haut chaque jour, sauf les14 juillet en hommage aux victimes de l'attentat de Nice, en2016[333].

Patrimoine naturel

[modifier |modifier le code]

Jardins

[modifier |modifier le code]
Collections de palmiers et dexanthorrhoea, dans leJardin botanique de la ville de Nice.
Parc Phœnix à Nice.
Vue de trois-quarts d'une cascade de quelques mètres de hauteur et de largeur dans un parc sous un ciel bleu.
Cascade du parc de lacolline du Château.

Nice comporte de très anciens vestiges, lagrotte préhistorique du Lazaret et unmur présumé ligure dans le jardin du Cimiez.Il existe peu d'études disponibles sur Les jardins et les espaces naturels. Lemont Boron atteint presque 200 mètres d'altitude[334]. Dès la fin duXVIIIe siècle, des villes et des immeubles y sont implantés. Pendant très longtemps, arbres et arbustes y étaient interdits, pour des raisons de stratégie militaire. Il était concédé en pâturages. Avec l'annexion, cet impératif disparait et le mont Boron est reboisé à partir de1862. Ce reboisement s'inscrit aussi dans une politique globale menée par leSecond Empire. À Nice, il est mené parProsper Demontzey. Les plantations privilégient lepin d'Alep, très adapté au manque de terre et d'eau. D'autres espèces se développent, notamment desoliviers et descaroubiers. Aujourd'hui, l'ensemble du mont Boron est soumis à des mesures de protection. Le site, de soixante hectares, est classé « Espace boisé classé »[334].

Lacolline du Château, après la destruction de ce dernier auXVIIIe siècle, est restée elle aussi, pendant longtemps, un terrainmilitaire frappé de servitude de visibilité[335]. La roche est pratiquement à nu jusqu'en1820. À cette date, la ville est autorisée à y réaliser unjardin public[336]. Des plantations sont effectuées, jusqu'au milieu duXIXe siècle. Le couvert arboré du parc se développe et s'enrichit d'espèces qui se sont installées spontanément. La végétation prend parfois des allures de jungle et masque la vue. Les jardins de la colline n'ont pas été réalisés selon un projet d'ensemble, mais au coup par coup et l'ensemble manque de cohérence. Différentes réalisations se sont succédé, comme la création de la cascade en1885, l'aménagement de nouveaux accès pour les voitures (parkings), la réalisation de mosaïques en1965. Aujourd'hui, une réflexion sur les accès au site et sur sa relation avec la ville est nécessaire. La colline gagnerait à faire l'objet d'une restauration globale[335]. La colline atteint une altitude de presque 100 mètres.

Vue d'un arbre sur une colline herbeuse avec la mer en fond.
Leparc d'Estienne-d'Orves.
Vue d'un arbre sur une colline herbeuse avec la mer en fond.
La Coulée Verte.

Parmi les autrescollines qui entourent la ville, on peut citer Saint-Pierre-de-Féric, Pessicart, Saint-Antoine-de-Ginestière, Magnan, La Madeleine, Gairaut, Bellet ou encore le Piol. Ces collines, qui constituaient la campagne niçoise, étaient aménagées enterrasses. On y cultivait des oliviers, des figuiers, des amandiers, des vignes, des caroubiers, puis des légumes et des fleurs (surtout des œillets) grâce au développement de l'irrigation. À partir desannées 1960, la floriculture régresse devant l'urbanisation[337]. Les « vallons obscurs » sont des vallons très encaissés, situés dans les collines depoudingue du nord et de l'ouest de la ville[338]. Ils abritent uneflore particulièrement originale, dont des espèces rares ou très rares. Beaucoup sont menacés par des décharges sauvages.

Articles détaillés :Jardin botanique de la ville de Nice,Jardin Albert-Ier,Abbaye de Roseland,Musée Masséna etParc Phoenix.
Vue d'une allée de parc dégagée avec palmier et sculpture contemporaine et une façade blanche imposante en fond.
Lejardin Albert-Ier.
Les Jardins du Roi AlbertIer.

Il existe très peu d'études sur les jardins de Nice. Un secondjardin urbain est réalisé dans lesannées 1860 sur un terrain marécageux, sur la rive droite duPaillon (aujourd'hui à côté du Ruhl)[339]. Les pouvoirs publics privilégient ensuite des jardins construits sur des dalles, au-dessus du Paillon. Le premier de ce type est réalisé en1868-1869, face au Grand Hôtel. C'est l'actuel squareMasséna. La seconde grande opération de ce type est liée à la construction ducasino municipal, dans lesannées 1880. Les travaux prennent dix ans. En1893, laplace Masséna est reliée à la mer par un grand jardin sur dalle, l'actueljardin Albert-Ier. Il est agrémenté par lafontaine des Phocéens ditedes Tritons (classéemonument historique le) et d'une grotte en1894. Lethéâtre de verdure est réalisé en1946. En 2011, le jardin se prolonge jusqu'auThéâtre National de Nice (TNN) avec la création d'unecoulée verte : lapromenade du Paillon.

Le parc Vigier est un square public en bordure de mer à la sortie du port de Nice : il constitue la dernière parcelle d'une ancienne propriété, la villa Valetta (1862), acquise parAchille Georges Vigier, petit-fils dePierre Vigier. Cette propriété fut un lieu d'acclimatation notoire jusqu'au décès du vicomte Vigier en 1883.

Faune et flore

[modifier |modifier le code]

La Ville de Nice publie régulièrement une synthèse ornithologique qui recense l'avifaune locale[340].

Du fait de la très forte urbanisation, la faune et la flore du littoral est fortement menacée. Il ne reste que peu d'espaces vierges susceptibles de disparaître au profit de nouvelles constructions, agrandissement d'infrastructures, routes[341].

Équipements culturels

[modifier |modifier le code]

Nice est dotée de nombreux équipements culturels. Bien qu'elle ne bénéficie pas du label « villes et pays d'art et d'histoire »[342], Nice possède de nombreux musées, consacrés à l'art, à l'histoire, ou à l'histoire et aux traditions locales (il s'agit même de la ville qui en compte le plus en France, après Paris[343]), unthéâtre national, unopéra[344], unebibliothèque à vocation régionale, unconservatoire à rayonnement régional et des salles de concert.

Musées

[modifier |modifier le code]
Vue d'un bâtiment en rouge avec façade en trompe-l'œil sous un ciel bleu avec deux arbres et des haies en premier plan.
Lemusée consacré àMatisse et sa façade entrompe-l'œil.

Lemusée des Beaux-Arts, avenue des Baumettes, inauguré en 1928, possède des collections allant de la fin duXVIe siècle au milieu duXXe siècle[345]. Il abrite notamment des œuvres du peintreJules Chéret, mort à Nice en 1932[346] et du symbolisteGustav-Adolf Mossa. On y trouve aussi des œuvres deLouis Bréa, deBronzino, desVan Loo, deJean-Honoré Fragonard, deJoseph Vernet, deHubert Robert desimpressionnistes (Sisley,Monet) et despostimpressionnistes (Vuillard,Bonnard) ainsi que desfauves, dontKees van Dongen etRaoul Dufy[347].

Lemusée Matisse, à Cimiez, a été ouvert en 1963 dans une ancienne villa du parc desarènes de Cimiez[226]. Il abrite une collection permanente de218 gravures,57 sculptures,187 objets,68 peintures,95 photos,236 dessins et14 livres illustrés. Les premières donations ont été faites parHenri Matisse en 1953[226].

LeMusée Marc-Chagall[348], ouvert à Cimiez en 1973 rassemble les œuvres deMarc Chagall consacrées à laBible[349]. Il s'agit de dix-sept peintures dédiées à la Genèse, à l'Exode et au Cantique des Cantiques, que Marc Chagall et son épouse, Valentina, ont donné à l'État en 1966[350]. En 1972, une seconde donation concerne les esquisses duMessage biblique. L'un des tableaux de ce musée estAbraham et les trois anges. Le musée possède également des sculptures, une mosaïque, une tapisserie et trois vitraux conçus pour le musée.

Lemusée international d'art naïf Anatole Jakovsky, avenue de Fabron, inauguré en 1982, accueille plus d'un millier d'œuvres provenant de donations de Renée etAnatole Jakovsky[233].

LeMusée d'art moderne et d'art contemporain (Mamac)[351], inauguré en 1990, abrite des créations desnouveaux réalistes (César,Arman,Raysse,Niki de Saint Phalle,Tinguely), d'artistespop art (Andy Warhol,Wesselmann,Indiana,Dine), de représentants de l'abstraction américaine (Maurice Louis,Franck Stella,Sol Lewitt, Kully), du groupeSupports/Surfaces (Pagès, Dolla,Dezeuze,Viallat), du groupe 70 et du groupeFluxus (Ben). Il possède également des œuvres deErnest Pignon-Ernest, Gilli, etYves Klein. Il accueille enfin des expositions temporaires[352].

Lemusée des arts asiatiques, à L'Arénas, a été construit en 1998 parKenzō Tange[353]. Il possède des collections d'art bouddhique et organise des expositions consacrées aux arts de l'Asie. Son approche est à la fois historique, artistique et ethnologique.

Vue d'un jardin avec palmiers au fond duquel une bâtisse blanche imposante à toit plat et entrée à colonnes se détache.
Le musée Masséna.

La ville compte plusieurs musées d'histoire.

Lemuséum d'histoire naturelle de Nice, ouvert en 1846 est historiquement le premier musée de la ville[355]. Il possède des collections duXIXe siècle constituées par desnaturalistes locaux dontAntoine Risso. Le musée de la Marine, situé dans la tour Bellanda, conserve des tableaux, des gravures, des maquettes de bateaux et des objets de navigation évoquant l'histoire maritime locale et la navigation de plaisance. Le musée prieuré du Vieux-Logis, avenueSaint-Barthélémy, abrite une collection de mobilier gothique et Renaissance, ainsi que des objets d'art religieux.

Depuis 2015 l'entrée dans les musées municipaux est payant sauf pour les habitants de Nice et de la métropole[356].

Mars aux Musées est un évènement qui existe depuis 2001. À partir du constat selon lequel les sondages montrent que les jeunes et étudiants se rendent très peu au musée (sondages de l'Observatoire de la Vie Étudiante et entrées des musées de Nice), l'université de Nice Sophia Antipolis et la mairie de Nice ont créé avec une association étudiante (Médiateurs et Ingénieurs Culturels Associés) cet événement annuel.Ce sont les étudiants du master professionnel « Événementiel, médiation et ingénierie culturelle » dirigé par le professeurPaul Rasse, rassemblés en association MICA, qui se chargent de son organisation d'année en année. Le principe de Mars aux Musées est de faire venir les étudiants et les jeunes de moins de vingt-six ans aux musées. Pour cela, tous les musées de Nice leur sont ouverts gratuitement pendant tout le mois de mars. En outre, l'association étudiante organise toute une programmation culturelle dans ces musées : concerts, pièces de théâtre, cours délocalisés de l'université, médiations de tous types, colloques, spectacles de danse, soirées de tous types.

Bibliothèques

[modifier |modifier le code]
Vue d'un intérieur moderne à sol vitrifié et murs rouges avec au fond des rayonnages de livres.
L'intérieur de la bibliothèque Louis-Nucéra.
Vue d'une place avec fontaine et au fond un bâtiment de type colonial.
La bibliothèque patrimoniale Romain-Gary.

Le réseau desbibliothèques de Nice, qui constitue unebibliothèque municipale à vocation régionale (BMVR), comprend une bibliothèque centrale, onze bibliothèques de quartier et une bibliothèque patrimoniale et d’étude. Selon la mairie, la BMVR de Nice compte en 2007 plus de 750 000 documents[357] mis à la disposition de plus de 100000 abonnés.

Bibliothèque Louis-Nucéra
[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Bibliothèque Louis-Nucéra.
Bibliothèque Romain-Gary
[modifier |modifier le code]

AncienneVilla Rambourg, la bibliothèqueRomain-Gary est la bibliothèque patrimoniale et d'étude de la ville. Située boulevard Dubouchage et ouverte depuis1925, elle possède, selon les chiffres de la mairie, 20 000 volumes anciens, et plus de 370 000 volumes de typeencyclopédique[358]. Elle dispose également de900manuscrits anciens dont une trentaine date de lapériode médiévale[358]. Néanmoins, elle est aujourd'hui davantage une salle de lecture qu'une véritable bibliothèque, en raison des délais de consultation très longs. Il faut en effet plusieurs heures pour obtenir un livre. Elle est très fréquentée par les étudiants de la ville.

Médiathèque Raoul Mille
[modifier |modifier le code]

Situe dans l'ancienneGare du Sud, donc la façade fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le 23 septembre 2002[359], la médiathèque Raoul Mille a ouvert ses portes en décembre 2013.

Archives

[modifier |modifier le code]

La ville est également dotée d'un richepatrimoine archivistique avec, au 31 décembre 2014, environ 8,7 kilomètres linéaires de documents de 1176 à nos jours consultables dans la salle de lecture duPalais de marbre.

Photographie et galeries d’art

[modifier |modifier le code]

Le Théâtre de la Photographie et de l'Image a été ouvert en1999 dans les locaux de l'ancien théâtre L'Artistique, boulevard Dubouchage[360]. Il possède une collection de photographies de Nice et de sa région, notamment celles deCharles Nègre. Il organise également des expositions temporaires et dispose d'un centre de documentation. Le TPI participe enfin au festival du court métrage de Nice et organise le « Septembre de la Photo », qui existe depuis1987. Déplacé depuis 2016 sur la place Pierre-Gautier, il s'appelle désormais le musée de la photographie – Charles Nègre.

Nice possède peu de galeries d'art. La Galerie Ferrero existe depuis1954[361]. Elle est spécialisée dans l'École de Nice et les Nouveaux réalistes comme César, Armand, Sosno, Venet ou Niki de Saint Phalle.La galerie Sandrine Mons a été ouverte en 2005[362]. Les expositions temporaires présentent des œuvres d'artistes confirmés (Piotr Klemensiewick,Georges Meurant) et de la jeune création contemporaine (Charley Case, Cédric Tanguy). La galerie propose aussi des expositions faites à partir d'un fonds permanent (Adami, Arman, Calder, Magritte, Miro, Picasso, Tapiès). La galerie desPonchettes, situéequai des États-Unis et créée à une date indéterminée, accueille des expositions temporaires. La galerie de la Marine, ancienne « halle aux poissons », également située sur le quai des États-Unis, a été transformée en salle d'expositions en1967, pour compléter la galerie desPonchettes. Elle organise des expositions temporaires d'art contemporain. Trois galeries municipales, dont la fonction comme les dates de création sont indéterminées, sont situées dans le Vieux-Nice : le galerie du Château, rue Droite, la galerie Renoir, rue de la Loge et la galerie Sainte-Réparate, rue Sainte Réparate. Lavilla Arson, créée en1970, organise des expositions temporaires[115].

Musique

[modifier |modifier le code]
Vue d'un bâtiment de style italien du XVIIIe siècle à colonnes et grandes baies vitrées et statues sur son toit plat.
L'opéra de Nice.

La vie musicale, à Nice, est très nettement dominée par la musique classique et baroque. L'opéra de Nice apparaît en1776-1777, date à laquelle la marquise Alli-Maccarani obtient l'autorisation d'ouvrir unthéâtre, situé à l'emplacement de l'opéra actuel[363],[364]. En1826-1828, la municipalité construit, sur le même emplacement, un opéra de styleitalien. L'opéra devient ensuite le Théâtre municipal, mais il est détruit par un incendie en1881. Un nouvel édifice est alors réalisé, sur le même emplacement. Il est inauguré en1885. Le bâtiment est classémonument historique en1993. L'orchestre symphonique municipal de la ville de Nice est créé par la municipalité en1947[365]. En1982, il est restructuré et devient l'orchestre philharmonique de Nice. Il compte une centaine de musiciens, qui jouent pour l'opéra de Nice mais aussi lors du festival de musique sacrée et du festival MANCA. Depuis 2001, il est dirigé parMarco Guidarini. Ce dernier a créé l'ensemble Apostrophe du Philharmonique de Nice, pour lamusique contemporaine. Leballet de l'opéra de Nice a été créé en1947[366]. Il est aujourd'hui dirigé par Bertrand Rossi, directeur général, et Eleonora Gori, maître de ballet. Il programme des ballets classiques, néo-classiques et contemporains. Le chœur de l'opéra de Nice compte40 artistes lyriques. Il participe aux concerts de l'orchestre philharmonique de Nice et à des manifestations. Il est dirigé par Giuglio Magnanini[367]. Le chœur d'enfants de l'opéra de Nice a été créé en1991. Il est composé d'enfants de 8 à16 ans recrutés sur audition.

La société lyrique « Nice & Arts » existe depuis1963 et a pour but de promouvoir l'art lyrique en organisant des concerts[368]. L'Ensemble Baroque de Nice a été créé en1982[369]. Il est composé d'une douzaine de musiciens qui jouent sur des instruments anciens. Il est spécialisé dans lamusique baroque et dirigé parGilbert Bezzina. L'orchestre d'harmonie de Nice joue toutes les semaines sur le kiosque du jardin AlbertIer[370].

LeConservatoire à rayonnement régional de Nice trouve son origine en 1916 dans la création par la pianiste Adeline Bailet d'une école de musique[371]. D'abord installée dans la bourse du travail, l'école déménage ensuite à laVilla Thiole dans les années 1930 puis à lavilla Paradiso dans lesannées 1940. Elle a été dirigée par Adeline Bailet, Ismaël Michalon,Albert Ribollet et Solange Delmas. À partir de 1962, elle passe sous la direction dePierre Cochereau qui en fait un conservatoire national en 1962, puis national de région. En 1980,André Peyrègne prend la succession de Pierre Cochereau. Le conservatoire collabore avec l'Opéra de Nice, leThéâtre national de Nice et l'Université Nice-Sophia-Antipolis.

Cinéma

[modifier |modifier le code]
Nice et le cinéma
[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Liste de films tournés à Nice,Studios de la Victorine etStudios de Saint-Laurent-du-Var.

Favorisées par l'ensoleillement exceptionnel de la région, Nice et son agglomération voient, peu de temps après la naissance ducinéma muet, l'installation de plusieursstudios de tournage. Un « théâtre de pose » est ouvert pour les firmes deCharles Pathé dans la villa Tomatis, route de Turin en 1910. Les réalisateurs de laComica et de laNizza,Henri Andréani,Alfred Machin,Émile Cohl,Romeo Bosetti, y tournent des films comiques avec une équipe d'acteurs burlesques[372].Léonce Perret etLouis Feuillade désertent lesstudios des Buttes-Chaumont pour officier dès l'automne venu dans « la cage à mouches », surnom donné aux studios de Carras créés en 1913 pour laGaumont. Ils sont situés en bord de mer sur un terrain de 10 000 m2 et équipés d'un théâtre vitré de prises de vue et d'un laboratoire de développement[373]. Lesstudios de la Victorine, fondés à Saint-Augustin en 1919 parSerge Sandberg,Louis Nalpas puisRex Ingram sont précédés par les studios de la villa Liserb àCimiez[374]. En 1920,Rose Pansini fonde lesstudios de Saint-Laurent-du-Var sur la rive droite duVar[375]. Seuls La Victorine et Saint-Laurent-du-Var passent le cap ducinéma sonore[374]. Comparée àHollywood, avec en outre l'incomparable avantage« des champs de neige à deux heures d'auto de la promenade des Anglais », la région de Nice, avec ses décors naturels et ses deux studiosGaumont Franco-Films Aubert (GFFA) à La Victorine dans le quartier Saint-Augustin etNicaea Films à Saint-Laurent-du-Var, est en mesure, en 1937, d'assurer la réalisation complète d'une trentaine de films par an[376].

Or, surtout depuis l'avènement du cinéma sonore, la production est inféodée au théâtre de la capitale dont il est difficile d'éloigner les artistes, créant ainsi une centralisation à outrance au profit des studios parisiens. Des studios peuvent effectivement s’établir partout. Mais dans toute l'Europe seule la Côte d'Azur bénéficie d'une situation climatique et naturelle propice aux tournages en extérieurs pendant huit mois de l'année : tous les types de paysages se concentrent dans un rayon de cinquante kilomètres autour de Nice[377].

Malgré les ressources naturelles, matérielles, techniques, ou les avantages comme celui de bénéficier sur place d'une importante figuration, entièrement niçoise pour lesMisérables deRaymond Bernard, ou les réductions accordées à l'initiative de laNicæa-Film par les hôtels et par laCompagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée aux troupes de tournage, et bien que le coût d'une production locale soit inférieur de 20 %, la concurrence est rude avec les studios parisiens[377].

Cependant, l'activité des studios azuréens est intense durant laSeconde Guerre mondiale, tout le cinéma français s'étant réfugié à Nice[378]. Les studios laurentins ayant été détruits par un bombardement allié en août 1944[379], La Victorine reste seule sur la scène cinématographique niçoise et fête son centenaire en 2019[380]. La ville bénéficie également de la proximité dufestival de Cannes.

La liste des films réalisés en studios ou en décors naturels dans la ville et son agglomération est importante en nombre et en qualité, les studios niçois commeLa Victorine étant devenus rapidement, malgré quelques errements, aussi réputés que les studios de la région parisienne[381].

Cinémas
[modifier |modifier le code]
Vue de jour d'un petit cinéma avec son enseigne de lettres majuscules géantes « RIALTO » éteinte.
Le cinéma Rialto, rue de Rivoli.

La ville disposait autrefois d'un nombre assez important de salles, disséminées dans différents quartiers. Beaucoup ont cependant fermé à partir desannées 1960. Le cinéma Mercury, situé place Garibaldi, est uncinéma d'art et essai. Il accueille des festivals :cinéma sans frontières, cinéma africain, des débats divers. Depuisseptembre 2007, il appartient auconseil général des Alpes-Maritimes[382]. L'UGC Rialto, situé rue de Rivoli, non loin de l'hôtel Negresco, bénéficie également du label « art et essai ». Il diffuse des films en version originale et accueille le festival ducourt métrage de Nice,Un festival c'est trop court ![383], ainsi que le festival du cinémalusophone. LePathé Masséna se situe sur l'avenue Jean Médecin. L'UGC Variétés est situé dans le centre-ville, boulevard Victor-Hugo. Le Pathé Lingostière est quant à lui unmultiplexe, situé dans la zone commerciale deNice Lingostière, dans la plaine duVar. Le Pathé Gare du Sud est un autre multiplexe, situé dans le nouveau quartier de laGare du Sud.

Lacinémathèque de Nice existe depuis1976[384] et a pour objectif de permettre au public de découvrir les films du patrimoine cinématographique mondial. Elle propose divers hommages à des réalisateurs ou des comédiens, des rétrospectives thématiques, des découvertes de la cinématographie d'un pays, des « cinéconcerts », des « leçons de cinéma », des conférences sur l'histoire et l'esthétique du cinéma, ciné Bis, des séances et des débats. La version originale sous titrée est toujours privilégiée[384].

Théâtres et salles de spectacles

[modifier |modifier le code]
Vue d'une structure moderne ronde avec « Théâtre national de Nice » inscrit et dessus un toit plat octogonal.
L'ancienthéâtre national de Nice.

Nice accueille une quinzaine dethéâtres.LeThéâtre national de Nice est unCentre dramatique national créé en 1969. Après avoir été pendant longtemps dirigé parJacques Weber,Daniel Benoin puisIrina Brook, il est placé depuis 2019 sous la direction deMuriel Mayette-Holtz. Initialement accueilli dans une construction provisoire, il s'est installé de 1989 à janvier 2022 dans un nouveau bâtiment conçu par l'architecte Yves Bayard, constituant un ensemble architectural avec le Musée d'Art moderne et d'Art contemporain, auquel il est relié par la « Promenade des arts ». Il était constitué de deux salles de spectacles, une grande de963 places et une petite de318 places[385]. En 2020, sa fermeture et sa destruction sont votées par le conseil municipal, dans le but de prolonger la promenade du Paillon. Au printemps 2022, le Théâtre National de Nice investit l'ancien couvent des Franciscains dans le vieux Nice, avec une salle modulable de 240 à300 places, ainsi qu'une nouvelle salle provisoire (la Cuisine) d'une capacité de600 places dans le quartier Nice-Méridia à l'ouest de la ville. En attendant la livraison de deux autres salles, prévue d'ici 2025, l'activité du Théâtre National de Nice se déploie également à partir de 2022 dans d'autres théâtres de la ville[386],[387].

Le théâtreFrancis-Gag est le théâtre municipal. Inauguré le 6 octobre 1989, il est situé dans le Vieux-Nice et propose une programmation variée allant de pièces du répertoire à des créations contemporaines. Il ouvre sa salle à la création théâtrale, musicale, chorégraphique, au service des créateurs et de la qualité des spectacles. Il est doté d’une grande salle de260 places et d’un petit auditorium de28 places pour des spectacles petite forme.Sa programmation met en lumière les créations des compagnies professionnelles de spectacle vivant de la région. Un soutien renforcé par la création du Pôle Nice Théâtre Arts Vivants en 2016 qui permet à ces compagnies de bénéficier de la salle Jorgi-Tasso et de l’îlot Rey-Serruriers, deux espaces de travail et de répétition dédiés aux résidences de longue durée. Le TFG porte le nom de Francis Gag, Francis Gagliolo, de son vrai nom. Cet auteur français, né à Nice (1900-1988), donna ses lettres de noblesse à la langue et au théâtre en langue niçoise auXXe siècle. Personnalité très populaire aux talents multiples de comédien, auteur, poète, écrivain et humaniste, il dépeint dans son œuvre avec verve, ironie et affection le peuple niçois qui lui était si cher. La troupe du Théâtre niçois de Francis-Gag est en résidence permanente au TFG et propose chaque année des créations en niçois.

L'espace Magnan est géré par une association affiliée à laFFMJC, une fédération d'éducation populaire[388]. Il organise des expositions, des spectacles, des pièces de théâtre et accueille le festival de cinéma italien de Nice.

Le Théâtre de la Cité, créé en 1994, est dirigé par Meyer Cohen et peut accueillir200 personnes[389].Le Téocali se trouve rue Benoît-Bunico et a été créé en 2003 par Alain Teobaldi[390].Le théâtre de la Traverse existe à Nice, dans le quartier du port, depuis 1997 et a été créé par Jean-Louis Châles[391].Le théâtre de l'Alphabet est dirigé par Sébastien Morena, il propose des créations jeune public et de la création contemporaine.Le théâtre de la Semeuse (depuis 1906) et le centre culturel de la Providence (depuis 2002) se trouvent dans le Vieux Nice.

La ville possède également quelques salles de concerts. La plus grande, aupalais Nikaïa a été inaugurée en 2001 (architectes : Gresy et Chevalier)[392]. Il est composé d'une salle de spectacles qui, en configurationindoor, peut accueillir de 1 500 à 6 250 places assises et 7 000 personnes en congrès ou en assemblée générale, pour une capacité maximale de 9 000 personnes. Une partie de la salle peut s'ouvrir sur lestade Charles-Ehrmann voisin pour les concerts de très grande taille, jusqu'à plus de 50 000 spectateurs. Une salle annexe de 350 m2 est destinée aux créations culturelles. Elle peut se transformer en salle de spectacle (500 places debout et 320 assises) ou en salle d'exposition.LeThéâtre de verdure existe depuis1945 et accueille un certain nombre de concerts en plein air[393]. Il a été pendant longtemps la principale salle de spectacle de Nice, à l'époque où il était couvert par une bâche.Le Théâtre Lino-Ventura, àL'Ariane, a été inauguré en 1992. C'est une salle polyvalente, qui peut accueillir des spectacles de danse, théâtre et musique. Elle dispose d'une capacité de700 places et d'une scène de 150 m2[394].Le Forum Nice-Nord a pour vocation d'accueillir la chanson contemporaine et des musiques du monde[395]. La salle Stéphane-cGrappelli, à Cimiez, est plus consacrée au jazz et peut accueillir300 personnes[395]. La salle Blackbox est située dans le quartier Bon-Voyage, à Nice-Est. Elle peut accueillir300 personnes[396]. Les arènes de Cimiez accueillent, occasionnellement, des concerts[397]. La ville manquait d'une salle de moyenne capacité, pour les concerts type rock, une telle salle estactuellement[Quand ?] en construction au sein du programme immobilier « Iconic » situé dans le quartier Thiers.

Médias

[modifier |modifier le code]
Télévision
[modifier |modifier le code]

De 1984 à 2013 une chaîne de télévisionNice Azur TV (anciennement Nice Télévision Canal 40) diffusait des programmes locaux. Une chaîne locale,Azur TV, diffuse dès le des programmes sur la TNT dans les alentours de Nice (en partant du Lavandou jusqu'à Menton, et même au-delà jusqu'àSan Remo en Italie, sur le canal 31 attribué par leCSA le 19 février 2013. Depuis 2019, elle était contrôlée par le magnat franco-libanais Iskandar Safa, également propriétaire de l'hebdomadaireValeurs Actuelles[398]. À la suite du rachat en 2021 du groupe Azur TV par Altice, propriétaire de BFM, la chaîne Azur TV cesse ses émissions, et BFM Nice Côte d'Azur[399],[400] est lancée en juillet 2021 sur le canal 31 de la TNT[401].

TMC est une chaîne monégasque diffusée sur laTNT. La chaîne représentait une alternative à M6, qui ne disposait pas d'émetteurs sur la Côte d'Azur à ses débuts.TMC diffuse régulièrement des reportages sur Nice et sa région (Notre Région), et assure une diffusion grâce à la TNT des événements de la ville (fêtes d'été, concerts…).

France 3 Côte d'Azur[402] détient aujourd'hui le monopole de l'information locale d'une chaîne nationale, depuis la fermeture du bureauM6 Nice en, à la suite d'économies financières (impossibilité de diffuser de la publicité et l'arrivée de la TNT qui nécessite de remplacer le matériel existant). M6 Nice reste quand même présent sur la Côte d'Azur, « sous une autre forme » comme l'a annoncé le dernier JT, en alimentant la rédaction nationale de M6, de soleil et de palmiers.

Radios
[modifier |modifier le code]
Voir aussi :Bande FM à Nice.

Il existe plusieurs radios locales basées à Nice et dans sa région[403].Emotion FM, créée parPierre Alberti, est une radio musicale destinée au public senior.Fréquence K émet depuisCarros. Créée en 1988, elle est une radio musicale généraliste et d'informations locales.Kiss FM est une musicale généraliste.Nice Radio est une radio musicale destinée à un public jeune.Radio Vitamine a fonctionné de 1983 à 2019.TSF Côte d'Azur diffuse surtout du jazz. Les grandes radios nationales proposent aussi des décrochages régionaux.

Presse
[modifier |modifier le code]

La presse écrite est principalement dominée par legroupe Nice-Matin et ses éditionsVar-Matin etCorse-Matin. Le quotidienNice-Matin a été créé en1945. Le quotidien gratuitMetro était également présent à Nice, du au, et consacrait chaque jour une page à l'actualité locale. Sur le même modèle,CNEWS Côte d'Azur (anciennementDirect Nice) existe depuisjanvier 2009[404] et20 Minutes (1er quotidien de France) depuis avril 2010.Le Patriote Côte d'Azur est le journal communiste historique de la ville de Nice[405]. Créé en1945, d'abord quotidien, il devient mensuel le (dix numéros) puis hebdomadaire le.

Des journaux dont la diffusion est plus modeste sont également publiés, commeLe Petit Niçois, hebdomadaire appartenant au groupe Éditions d'Azur, ouLes Nouvelles niçoises[406], mensuel gratuit proche de l’associationautonomiste LRLN. Il existe également quelques journaux culturels, tels queLa Strada, un bimensuel culturel gratuit,Art-Jonction, un magazine mensuel décentralisé sur l'art contemporain,PerformArts, double média culturel Internet et trimestriel papier, spécialisé dans les arts culturels et les arts vivants[407], ou encoreLe Niçois etLa Semaine des Spectacles, des hebdomadaires centrés sur la vie culturelle locale. Dans le domaine de la presse sportive, un mensuel gratuit,Actufoot.06[408] est consacré aufootball azuréen, des professionnels aux amateurs, et depuisdécembre 2007, un autre mensuel du même éditeur, traite de l'actualité sportive dans le département. Plusieurs sites internet enfin, sont consacrés à la ville.

Culture scientifique

[modifier |modifier le code]

Nice rayonne également au-delà de la Terre car, depuis le 24 février 2025, l'Union Astronomique Internationale lui a attribué un astéroïde double à son nom, le(326732) Nice, qui symbolise l'engagement des scientifiques niçois dans la planétologie depuis la fin duXIXe siècle, ceci à l'initiative duDrPatrick Michel, astrophysicien à l'Observatoire de Nice[409].

Événements et manifestations internationales

[modifier |modifier le code]

En2025, la ville de Nice accueille latroisième Conférence des Nations unies sur l'océan[410] à l'occasion de l'Année de la mer[411]. L'événement se tient du 9 au 13 juin dans le nouveau centre des congrèsNicea[412] construit, après la démolition de l'Acropolis, sur lequai Amiral-Infernet[413].

Événements et festivités

[modifier |modifier le code]
Vue d'un char de carnaval avec des masques au premier plan et une grande roue en fond.
Le roi ducarnaval de Nice en 2009.

La plupart des festivités et des événements culturels ont lieu l'été, de mai à fin octobre.LeCarnaval de Nice a lieu en février et existe depuis 1873[414]. Il est organisé par le Comité des fêtes pour divertir les hivernants[415].LeNice Jazz Festival qui existe depuis 1948[416] avait lieu en juillet, dans les jardins et lesarènes de Cimiez, sur trois scènes différentes en même temps. Cependant, depuis une dizaine d'années, le festival se déroule autour de la Place Masséna.

Depuis 1935 se déroule chaque mois de mars laFoire de Nice, qui accueille les commerçants et les artisans de la région pendant dix jours au Palais des expositions.

Les « Nuits musicales de Nice » ont lieu en juillet et en août, sous la direction de Jacques Taddei[417]. Elles ont lieu au cloître dumonastère de Cimiez. Il s'agit d'un festival demusique de chambre qui existe depuis 1958.Le festival « Vieux-Nice Baroque en Musique » est une série de concerts demusique baroque, qui a lieu d'octobre à mai, dans les églises et les chapelles baroques du Vieux-Nice[418].Le festival demusique sacrée de Nice a été créé en 1974 parPierre Cochereau etPaul Jamin[419]. Il est dirigé aujourd'hui parMarco Guidarini et a lieu en juin. Le festival MANCA (Musiques actuelles Nice Côte d'Azur) a été créé en 1978 par Jean-Étienne Mari[420]. Il est organisé par le CIRM.

« Les enfants du rock » était un festival de musiquerock, organisé par l'association Ivoire Music, qui a existé de 2006 à 2009. En 2010, Ivoire Music décide d'élargir la thématique artistique ; le festival « Les enfants du rock » change alors de nom pour devenir le festival « Crazy week !!! »[421]. La première édition de ce nouveau festival s'est déroulée du 6 au 10 juillet 2010 authéâtre de verdure de Nice. Près de 10 000 spectateurs ont assisté à l'édition 2011, confirmant ainsi que Crazy Week était devenu le premier festival musiques actuelles de la ville, et « le second festival de la ville après leNice Jazz Festival » selonNice-Matin.

Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Ce passage comprend des informations qui n'ont pas été modifiées depuis treize ans.

Le « Septembre de la Photo » existe depuis 1987[360]. Des photos liées par un thème commun sont exposées dans différents endroits de la ville (galeries municipales, musées, Théâtre de la Photographie et de l'Image).

Les Journées du Cinéma Italien ont lieu tous les ans à l'Espace Magnan, un centre multifonction de Nice (cinéma, concerts et théâtre, ainsi que cours et ateliers sur divers sports et loisirs) depuis 1986[422]. Faute de publicité, il est plutôt confidentiel. La semaine du cinémalusophone est organisée par l'université de Nice Sophia-Antipolis depuis 1999[423]. Il a lieu au cinéma Rialto. Comme le festival de cinéma italien, il n'est pas soutenu par la municipalité et demeure donc très peu connu. Le festival du court métrage de Nice, intitulé « Un Festival c'est trop court », a lieu tous les ans au mois d'avril depuis 2000[424]. Il est organisé par l'associationHéliotrope. Depuis 2010, Nice accueille également au cinéma Mercury la Samain du cinéma fantastique de Nice, un festival annuel de films internationaux donnant la part belle aux films de genre.

La fête du Château est organisée par le Parti communiste des Alpes-Maritimes depuis 1946[425]. Elle a lieu au début du mois de juillet et dure deux jours. On y trouve des concerts, des pièces de théâtre, des débats, des librairies et des buvettes. Il existe en définitive peu d'événements culturels destinés aux jeunes.

Bataille de fleurs

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

C'est l'écrivainAlphonse Karr qui est à l'origine de la première bataille de fleurs, en 1876.

Traditions

[modifier |modifier le code]
Danseurs en costume traditionnel niçois lors de la fête des mai a Nice
Danseurs en costume traditionnel niçois.

Ladanse la plus représentative ducomté de Nice est lafarandole et ses variantes :brandi,mourisca (ou mauresque),passa carriera (passe-rue ; espagnolpassa calle,passacaille). D'autres danses traditionnelles ont également été pratiquées. Filles et garçons dansaient au son dufifre, dutambour, dupetadou, parfois duviolon ou de lavielle à roue. Lepilou, quant à lui, est unjeu typiquement niçois.

Il existe également de nombreusesfêtes dans le pays niçois, la première fête de l'année étant celle ducarnaval de Nice qui est suivie de la bataille de fleurs. Les autres festivités traditionnelles sont le festin des cougourdons, les festins de Nice, la fête desMais, lerenouvellement du vœu, avec procession des confréries de pénitents, la fête de la Saint-Pierre, la fête du Malonat, la fête de l'Assomption, la fête de la San-Bertoumiéu, la fête deCatherine Ségurane, la fête desainte Réparate,Calena etLou Presèpi(« tradicioun de mariota nissarda », lesmarionnettes niçoises).

Les costumes portés sont, pour les garçons, uncorsaire noir avec des rayures rouges et blanches, une large ceinture rouge appelé taillole et une grande chemise blanche ; et pour les filles, des jupes en toile avec des rayures rouges et blanches, une chemisette blanche, uncorset de velours noir avec tablier, un châle en satin noir brodé ainsi que lacapelina (grand chapeau rond et plat, enpaille). Ces costumes existent également dans une variante, originaire de Menton, ou le rouge est remplacé par du bleu.

La ville dispose également d'un hymneNissa la bella, composé parMenica Rondelly. Comme partout ailleurs, ces traditions ont évolué depuis leXIXe siècle pour aboutir à leur forme actuelle.

Gastronomie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :cuisine niçoise.
Grande et fine galette cuite de couleur jaune orangée au sortir du four en train d'être servie sur sa plaque.
Socca sortant du four et servie chaude.

Lacuisine niçoise, essentiellementméditerranéenne, est fortement influencée par la proximité de laProvence, de laLigurie et duPiémont[426]. Les principaux plats qui la caractérisent sont lesbeignets de fleurs de courgette, labagna cauda, lesgnocchis, ladaube niçoise, l'estocafic ou estocaficada (stockfish niçois), lesfarcis, lesolives de Nice (AOC), lapissaladière, lepan bagnat, lespanisses, lepissalat, lapolenta, lapoutine (alevins de sardines), laratatouille, lasalade niçoise, la salade demesclun, lasocca, lasoupe au pistou, latapenade, les ganses, beignets aux pommes-raisins secs, latourte de blettes ainsi que la tourte de fèves. Le vin deBellet (AOC depuis 1941) est produit sur le territoire de la commune.

La cuisine niçoise est une cuisine qui utilise les ressources locales (huile d'olive,alevins, fruits et légumes, etc.) mais aussi de contrées plus lointaines, notamment d'Europe du Nord car les navires qui venaient chercher de l'huile d'olive arrivaient les cales pleines de denrées. C'est ainsi que l'on trouve des spécialités telles que lestockfish à partir d'aiglefin séché.

La viande provient des vallées avoisinantes comme les moutons deSisteron ou du haut et moyen-pays. Les poissons de roche tels que lesrougets et les alevins d'anchois (pour la poutine) sont souvent issus de la pêche locale. Les fruits de mer tels que lesoursins et lesnonats sont également très prisés.

Nice dans la littérature

[modifier |modifier le code]

L'action du romanLes menteuses deCharles Exbrayat se déroule à Nice. Aussi, une grande partie du célèbre livre deJoseph Joffo,Un sac de billes, se déroule à Nice. L'entièreté de l'intrigue du roman dePatrick Modiano,Dimanches d'août, se passe à Nice.

Symboles

[modifier |modifier le code]

Héraldique

[modifier |modifier le code]
  • Blason simple.
    Blason simple.
  • Blason sous l'Empire.
    Blason sous l'Empire.
  • Détail du palais des ducs de Savoie.
    Détail du palais des ducs de Savoie.

Lesarmoiries de Nice apparaissent pour la première fois dans une copie desStatuts d'Amédée VIII, sans doute réalisée peu de temps après leur promulgation en1430[427]. Le pays niçois est alors symbolisé par une aigle rouge sur fond blanc, posée sur trois monts, ce que l'on peut décrire en langagehéraldique comme des armesd'argent à une aigle de gueule posée sur trois coupeaux[427] (en langage héraldique, l'aigle se dit toujours au féminin).

Les armoiries ne subissent ensuite que des modifications mineures : l'aigle devient de plus en plus stylisée, elle reçoit une couronne comtale, qui symbolise sa domination sur lecomté de Nice, et elle prend appui sur trois monts désormais bordés par une mer stylisée[427]. Les armes de la ville de Nice peuvent alors être décrites commed'argent à l'aigle de gueules, le vol abaissé, posée sur trois coupeaux de sinople, mouvants d'une mer d'azur[428].

La présence de l'aigle, emblème impérial, démontre que ces armoiries sont liées au pouvoirsavoyard. Lescomtes puis lesducs de Savoie justifient en effet leur domination sur le pays niçois en se réclamant de leur titre devicaire impérial. L'aigle dominant les trois collines est donc une illustration et une légitimation des Savoie, qui établissent leur domination sur le pays niçois[427]. L'association du blanc et du rouge (argent et gueules) est une reprise desémaux héraldiques de lacroix de Savoie[427]. Les trois monts symbolisent un honneur territorial, sans souci de réalisme géographique[427].

Par leur structure emblématique, les armoiries de Nice constituent donc un signe d'allégeance et de fidélité à lamaison de Savoie[427].

Le décret impérial du attribue à la cité de Nice de nouvelles armoiries :Un lion passant de gueules surmonté d’un soleil rayonnant du même, adextré d’un olivier et sénestré d’un oranger de sinople au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est le signe des bonnes villes de l'Empire[429].

Les armoiries traditionnelles sont remises à l'honneur après la chute de l'Empire.

Devise

[modifier |modifier le code]

La devise de la ville est « Nicaea fidelissima » (Nice la Très Fidèle)[430].

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]

Un nombre important de savants, d'hommes politiques, d'artistes et de personnalités diverses ont vu le jour, et vivent ou ont vécu à Nice.

Article détaillé :Personnalités liées à Nice.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Prononciation enfrançais de Franceretranscrite selon la nomAPI.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Bâtiments aériens imposants, en béton, à deux étages surmontés d'une plate-forme bordée de jardins suspendus (avec bacs immenses supportant fleurs et palmiers), d’où l’appellation « promenade du Paillon ».
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

[modifier |modifier le code]
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
Insee
  1. « Aire d'attraction des villes 2020 de Nice (017) », surinsee.fr, INSEE,(consulté le).
  2. a etb« Comparateur de territoire Intercommunalité-Métropole de Métropole Nice Côte d'Azur (200030195) », surinsee.fr, INSEE,(consulté le).
  3. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  4. « Unité urbaine 2020 de Nice », surinsee.fr(consulté le).
  5. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nice », surinsee.fr(consulté le).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  8. abcd ete« Statistiques locales »(consulté le).
  9. abcd eteNice - Évolution et structure de la population - Logement, statistiques locales, Insee, juin 2010.
  10. Populations légales 2009 de la commune - Nice,Insee, données légales de population en vigueur à partir du. Consulté le.
  11. « Dossier complet Unité urbaine de Nice (06701) »,(consulté le).
  12. INSEE - Résultats du recensement de la population de 2009 - Aire urbaine de Nice
  13. ab etc[PDF]Nice - Chiffres clés - Résumé statistique, statistiques locales, Insee, juillet 2010.
  14. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Nice (06088) »,(consulté le).
  15. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Alpes-Maritimes (06) »,(consulté le).
  16. « Commune Nice (06088) - NAT1 - Population par sexe, âge et nationalité en 2020 − Recensement de la population »(consulté le).
  17. Commune : Nice - 06088 IMG1B - Les immigrés par sexe, âge et pays de naissance , Insee, 2020. Consulté le.
  18. « Commune : Nice - 06088 NAT1 - Population par sexe, âge et nationalité - Niveau agrégé », Insee, 2020. Consulté le.
  19. abc etd« Commune : Nice - 06088 NAT1 - Population par sexe, âge et nationalité - Niveau semi-agrégé », Insee, 2020. Consulté le.
  20. Commune : Nice - 06088 NAT3A - Population par sexe, catégorie socioprofessionnelle et nationalité , Insee, 2020. Consulté le.
  21. ab etcGérardDavoult et MarjorieMartin, « Scot de Nice :un territoire à l'étroit dans ses frontières »,SUD INSEEl'essentiel,no 109,‎,p. 3(lire en ligne[PDF])
  22. a etb« EMP2 - Emplois au lieu de travail par sexe, statut et secteur d'activité économique en 2020 − Commune de Nice (06088) −Population active, emploi et chômage en 2020 | Insee », surinsee.fr(consulté le).
  23. « Comparateur de territoires - Commune de Nice Nice (06088) », surinsee.fr(consulté le).
Autres références
  1. « Nice Chiffres Clés », surmeet-in-nice.com(consulté le).
  2. a etbAprèsAéroports de Paris qui gère les plates-formes aéroportuaires deParis-Orly etParis-Charles-de-Gaulle.
  3. ab etcDirection générale de l’Aviation civile, « BULLETIN STATISTIQUE TRAFIC AÉRIEN COMMERCIAL 2019 »[PDF], surecologie.gouv.fr,(consulté le),p. 14/24.
  4. a etbChristiane Navas,« Nice Côte d'Azur devient la première métropole en France »,Les Échos,.
  5. La distance entre Nice et Paris
  6. La distance entre Nice et Marseille
  7. La distance entre Nice et Gênes
  8. LA PALEO-TOPOGRAPHIE DE NICE
  9. Maryse Fabriès-Verfaillie,La France des villes, Paris, Bréal, 2000,(ISBN 978-2842916428),p. 290
  10. Caroline Mollie,Nice, paysages en mouvement, Nice, Gilletta,(ISBN 978-2-903574-52-9),p. 27.
  11. Au Piol, séjours des tsars et villas niçoises.
  12. Nice, Nice Ouest - Collines
  13. Nice Vie des quartiers
  14. Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
  15. Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
  16. Commune de Nice : Plan de prévention des risques naturels prévisibles de séismes
  17. Le risque dans les Alpes-Maritimes. Didacticiel de la règlementation parasismique
  18. « La Côte d’Azur secouée par un séisme de magnitude 4,1 et ses répliques », surLe Monde,(consulté le).
  19. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Magnan (Y6500500) »(consulté le)
  20. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Paillon (Y65-0400) »(consulté le)
  21. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Banquière (Y6520520) »(consulté le)
  22. Description de la station
  23. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  24. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  25. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  26. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  27. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  28. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  29. « Station Météo-France « Nice », sur la commune de Mas - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  30. « Station Météo-France « Nice », sur la commune de Mas - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  31. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  32. a etbAtmoSud, « Base Cigale ».
  33. a etbhttp://invs.santepubliquefrance.fr//fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Environnement-et-sante/2011/Evaluation-de-l-impact-sanitaire-de-la-pollution-atmospherique-urbaine-dans-six-agglomerations-de-la-region-Provence-Alpes-Cote-d-Azur-2004-2006
  34. « Nice : des navires trop polluants », surFranceinfo,(consulté le).
  35. lesperdigones, « Les olives, victimes de l'incinérateur de l'Ariane (Nice) », surLES PERDIGONES(consulté le).
  36. « Feux de forêt », surnice.fr(consulté le).
  37. Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
  38. Marc LAFEUILLOUSE, « LA POLITIQUE URBAINE DE LA VILLE DE NICE DURANT L’ENTRE-DEUX-GUERRES »Accès libre, surdepartement06.
  39. « Les communes soumises à la loi littoral. », surobservatoire-des-territoires.gouv.fr,(consulté le).
  40. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », surcohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  41. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  42. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », surCORINE Land Cover,(consulté le).
  43. « Plan du cadastre de la ville de Nice », surlecadastre.com(consulté le).
  44. Ruggiero 2006,p. 268.
  45. a etbRuggiero 2006,p. 270
  46. ChristianeWanaverbecq, « Nice Côte d'Azur : « L'EPA n'a pas vocation à maîtriser tout le foncier », Philippe Pradal, président de l'établissement public d'aménagement (EPA) Nice Eco Vallée »,Le Moniteur,‎(lire en ligne, consulté le)
  47. « Pourquoi les façades de la place Masséna à Nice ne sont pas de la même couleur », surnicematin.com,.
  48. Ralph Schor, op. cit.
  49. Ruggiero 2006,p. 320 et 321
  50. a etbNice - Chiffres clés, L'encyclopédie des villes de France,Linternaute.com. Consulté le 6 juillet 2010.
  51. « Nice : une amende de 1,8 million d'euros à cause du manque de logements sociaux », surBFMTV(consulté le).
  52. a etbMaryseFabriès-Verfaillie,La France des villes : le temps des métropoles ?, éditions Bréal,, 336 p.(ISBN 978-2-84291-642-8,lire en ligne),p. 290-291
  53. Autoroute A8 : la plus circulée de France, synthèse du dossier de débat public sur le contournement routier de Nice, DDE 06, 2006, page 6
  54. L’A8 et le réseau routier des Alpes-Maritimes, synthèse du dossier de débat public sur le contournement routier de Nice, DDE 06, 2006, page 4
  55. « Nice: comment la mairie veut apaiser la circulation sur la promenade des Anglais », surBFMTV(consulté le).
  56. « A Nice, un bitume tout neuf pour la promenade des Anglais », surnicematin.com,.
  57. revue-transport-public.com, « La régie Lignes d’Azur s’apprête à gérer les bus et le tramway niçois »,(consulté le).
  58. Aurélie Selvi,« La métropole bientôt au volant des bus et du tram »,(version du surInternet Archive).
  59. Troisième Voie Littorale Azuréenne. Déshérence ou Saisine ?
  60. Ligne nouvelle Provence Côte d'Azur. Atelier 3 saturation ferroviaire, Marseille 4 juillet 2016
  61. « Horaires à partir du 02 septembre 2024 Nice ↔ Colomars ↔ Plan du Var »Accès libre[PDF],(consulté le)
  62. François Xavier Moran, « Un train de luxe relie désormais Moscou à Nice »,Le Figaro,[lire en ligne]
  63. « Un nouveau train touristique va relier Nice et Milan pendant la saison estivale », surFrance 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur,(consulté le)
  64. « Trenitalia lance une liaison Milan-Nice, mais sans arrêt à Monaco - Monaco Hebdo », surmonaco-hebdo.com,(consulté le)
  65. a etbÉtude d'impact Ingérop du projet d'extension du Terminal 2 de l'aéroport Nice Côte d'Azur, page 123
  66. Anne Le Hars, « L'aéroport de Nice-Côte d'Azur termine 2021 avec un trafic supérieur à ses attentes », surfrance 3,.
  67. Les équipements gérés, site de laCCI de Nice-Côte d'Azur. Consulté le 2 juillet 2008.
  68. « À défaut d'une LGV, une nouvelle voie TER de 8,6 km entre Cannes et Nice », sur20minutes.fr,.
  69. Provence-Côte d'Azur : le projet de la ligne nouvelle va bon train, par Jean-Luc CrozelLa Provence
  70. Villes labellisées pôle d'excellence de cœur de ville
  71. Guide du programme national "Action Cœur de Ville", Edition 2019
  72. a etbErnest Nègre,Toponymie générale de la France,vol. 1,Librairie Droz,,p. 288
  73. Albert Dauzat et Charles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,(ISBN 2-85023-076-6),p. 496
  74. Voir aussiNicée.
  75. ab etcVincent Paschetta, « À propos de la toponymie de Nice »,Nice-Historique,vol. 46,no 3,‎,p. 97-108(lire en ligne)
  76. « Leçon 13 : Mais pourquoi écrivez-vous… "Una plassa de Nissa", "Una plaça de Nissa" ou una "Plaça de Niça"? », sursourgentin.org,Lou Sourgentin(version du surInternet Archive).
  77. Luc Thévenon,Nice, cité d'histoire, ville d'art, Nice, Serre, 1993,(ISBN 978-2864101956)
  78. « Les anarchistes »,La Dépêche,‎,p. 2
  79. « Deux mille perquisitions »,L'Estafette,‎,p. 2
  80. « Une série générale de perquisitions : résultat négatif des recherches »,L'Éclair,‎
  81. Anne Le Hars, « Attentat de Nice : six mois après, trois personnes toujours hospitalisées », surfrancetvinfo.fr,(consulté le).
  82. Ruggiero 2006,p. 206
  83. Ruggiero 2006,p. 253
  84. Ruggiero 2006,p. 255
  85. Ruggiero 2006,p. 257
  86. Fabien Binacchi, « Municipales 2020 à Nice : La ville perd des habitants, les candidats cherchent des solutions côté logement », sur20 minutes.
  87. a etbRuggiero 2006,p. 58
  88. abc etdRuggiero 2006,p. 63
  89. Ruggiero 2006,p. 66
  90. Alain Ruggiero, op. cit.,p. 74
  91. a etbRuggiero 2006,p. 132
  92. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  93. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  94. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  95. Ruggiero 2006,p. 283
  96. Jacques Basso,Les élections législatives dans le département des Alpes-Maritimes de 1860 à 1939, Paris, LGDJ, 1968,p. 225
  97. Eric Nunès,« Nice est à droite et pourrait l'être encore plus », sur lemonde.fr, le site duMonde,. Consulté le 25 mai 2012.
  98. « Les archives des élections en France », surarchives-resultats-elections.interieur.gouv.fr(consulté le).
  99. « Résultats des élections européennes 2014 - NICE (06) », surinterieur.gouv.fr.
  100. « Les résultats des élections précédentes - Régionales 2015 - Nice », surlemonde.fr.
  101. « Les résultats des élections précédentes - Présidentielles 2017 - Nice ».
  102. « Résultats des élections européennes 2019 - NICE (06) », surinterieur.gouv.fr.
  103. « Les résultats des élections précédentes - Régionales 2021 - Nice », surlemonde.fr.
  104. « Les résultats des élections précédentes - Présidentielle 2022 - Nice », surlemonde.fr.
  105. Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Nice sur le site du ministère de l'intérieur
  106. Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Nice sur le site du ministère de l'intérieur
  107. Résultat de l'élection présidentielle de 2017 à Nice sur le site du ministère de l'intérieur
  108. Lycée Masséna
  109. Mairie de Nice,Éducation : Généralités, site municipal.
  110. Mairie de Nice,Liste des établissements d'enseignement privé sous contrat d'association, site municipal.
  111. Liste des établissements d'enseignement secondaire des Alpes-maritimes, site de l'académie de Nice.
  112. « IDRAC Business School », surIDRAC Business School(consulté le).
  113. « ILEC », surILEC(consulté le).
  114. « École Condé Nice », surCondé Nice(consulté le).
  115. a etbSite de la Villa Arson
  116. villa-arson.org, « Régime des études »(consulté le).
  117. Site officiel de l'IESTS
  118. a etbRuggiero 2006,p. 330
  119. « Campus Sud des Métiers », surCampus Sud des Métiers(consulté le).
  120. « École ESDAC Nice », surESDAC(consulté le).
  121. « L'École de communication SUP'DE COM à Nice », surSUP'DE COM(consulté le).
  122. « ILERI - Campus de Nice », surILERI(consulté le).
  123. « ISCOM », surISCOM(consulté le).
  124. « Communication : l'ISCOM débarque à Nice et compte bien "faire rayonner le territoire" », surNice-Presse(consulté le).
  125. « IPSSI », surIPSSI(consulté le) au sein du Grand-Arenas.
  126. « CENTRALE Méditerranée », surCENTRALE Méditerranée(consulté le).
  127. « L’École Centrale Méditerranée s’implante à Nice », surLe journal des entreprises(consulté le).
  128. « ISART Digital School », surISART Digital School(consulté le).
  129. « ISART Game Business School », surISART Game Business School(consulté le).
  130. « 42 Nice », sur42 Nice(consulté le).
  131. « Une école de marketing digital débarque à Nice et elle est gratuite! », surNice-Matin(consulté le).
  132. « aivancity, la grande Ecole de l’IA et de la Data, accélère sa croissance et annonce son implantation à Nice », suraivancity(consulté le).
  133. « Université Côte d'Azur crée son département de pharmacie », surUniversité Côte d'Azur(consulté le).
  134. « "Iconic est devenu un Campus à part entière" », surNice-Presse(consulté le).
  135. « Nice - Classement des meilleures villes étudiantes 2023-2024 », surL'Etudiant(consulté le).
  136. « Classement des meilleures villes étudiantes 2025 », surL'Étudiant(consulté le).
  137. ab etcLes chiffres de l'université 2007-2008, site de l'Université Nice Sophia-Antipolis
  138. a etbRuggiero 2006,p. 265.
  139. Hôpital Saint-Roch
  140. Présentation du CHU de Nice, site du CHU de Nice.
  141. « Pasteur 2 : un nouvel hôpital à Nice »« Copie archivée »(version du surInternet Archive), l'information des CHU & de la conférence des directeurs généraux de CHRU, Réseau CHU.
  142. « Pasteur : le site du nouvel hôpital », présentation du CHU et de ses établissements, site du CHU de Nice.
  143. « Nice : L'hôpital Saint-Roch s'en va à Pasteur... en 2011 »,Nice-matin,.
  144. Cyril Dodergny, « photos. Les urgences de Saint-Roch à Nice transférées à Pasteur 2 », surnicematin.com,(consulté le).
  145. « Maisons de retraite en PACA ».
  146. « Article de Nice Matin annonçant le premier cas de Covid-19 dans les Alpes Maritimes à Nice ».
  147. Villes jumelées avec la Ville de Nice, site municipal. Consulté le 12 février 2011.
  148. « Jumelage entre Nicela méditerranéenne et Papeetela pacifique »,Tahitipresse,
  149. « Jumelage entre Nice et Sousse »,Petites Affiches des Alpes-Maritimes,‎(lire en ligne, consulté le)
  150. (it) « Città di Locarno - Gemellaggi » [« Ville de Locarno - Jumelages »], surlocarno.ch(consulté le).
  151. Azur News: L'ile de la Réunion s'installe à Nice (juillet 2011)
  152. « Les Niçois pourront bientôt s'envoler vers le Listenbourg... ce drôle de pays inventé sur Twitter | Actu Nice », surweb.archive.org,(consulté le).
  153. a etbRapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la ville de Nice
  154. « Conseil Municipal de Nice : Budget, taux d'imposition inchangés en 2007 »,Le Petit Niçois,
  155. « Les impôts locaux flambent dans les grandes villes »,Le Figaro,. Consulté le.
  156. abcd ete« Budget primitif : des investissements de proximité »,Nice-Matin,p. 10,.
  157. « Les comptes des communes - Nice - 2010 », surfinances.gouv.fr,Ministère de l'Économie et des Finances(consulté le).
  158. abc etdLes recettes : maîtrise de la fiscalité et rigueur des emprunts, le budget, site de la CANCA
  159. QUELLES SONT LES VILLES FRANÇAISES LES PLUS ENDETTÉES PAR HABITANT ET LES MIEUX GÉRÉES?, bfmtv.com, 11 mars 2020
  160. Palmarès des villes les mieux gérées : "l'Etat peut s'inspirer" du travail de certaines communes, europe1.fr, 23 janvier 2020
  161. La dette cachée des trente plus grandes cités de France, capital.fr, 19 décembre 2011
  162. Les comptes de la commune
  163. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  164. Le palmarès 2006 des départements heureux - Sécurité, L'Express,
  165. a etb[PDF]Le palmarès de la violence, ville par ville,Le Figaro,, selon les chiffres de laPJ. Consulté le 24 juin 2008.
  166. « Le palmarès de la violence, ville par ville »,Le Figaro,. Consulté le 24 juin 2008.
  167. [PDF]« Classement par tranche de population suivant le taux de criminalité globale pour 1 000 habitants », surmedias.lemonde.fr,Le Monde,(consulté le).
  168. « Chiffres délinquance Nice (06000) », surlinternaute.com(consulté le).
  169. ab etcNice : Les bons chiffres 2007 de la délinquance dans la cité, nice-matin,
  170. Le palmarès des villes sous surveillance publié par le site d'informationOWNI en décembre 2011.
  171. Jean-Benoît Vion,« Contre la violence, Nice mise sur la vidéosurveillance »,Le Figaro,.
  172. Sophie CASALS, « http://www.nicematin.com/article/nice/la-police-municipale-muscle-encore-ses-effectifs.442096.html »,(consulté le).
  173. FélixTréguer, « La « ville sûre » ou la gouvernance par les algorithmes », surLe Monde diplomatique,.
  174. « Corruption le vers est dans le fruit »,L'Express,
  175. « la réalisation du tramway de Nice compromise par une affaire de corruption »,Le Monde,
  176. « Nice : deux cadres municipaux en examen »,Le Nouvel Observateur
  177. Chômage en 2005 L'Internaute (Source de l'INSEE)
  178. Nice, 8,8 % de chômeurs, Les grandes villes où le chômage n'existe (presque) pas, Journal du Net
  179. .« Nice : population, superficie, chômage, chiffres et informations essentielles »(version du surInternet Archive)
  180. « Emploi et chômage à Nice (06000) », surlinternaute.com(consulté le).
  181. a etbNice - Emploi, L'encyclopédie des villes de France, L'internaute
  182. Nice - Entreprises et services, L'encyclopédie des villes de France, L'internaute
  183. Arrêté du délimitant une Zone touristique internationale à Nice,Légifrance.
  184. a etb"Graphique: Surtourisme : ces villes noyées sous les flots de vacanciers", par Tristan Gaudiaut, le 12 juin 2023 dansStatista[1]
  185. Un savoir-faire et un équipement complet en matière d’accueil, site de laCANCA
  186. Les chiffres clés du tourisme à Nice, site municipal
  187. Site officiel de l'OGC Nice
  188. Site officiel du Rugby Nice Côte d'Azur université-racing
  189. « Liquidation judiciaire pour Nice »,L'Équipe,(version du surInternet Archive).
  190. Site officiel du Nice Volley-Ball
  191. Site officiel du club de football américain les Dauphins de Nice
  192. Site officiel du Nice Hockey Côte d'Azur
  193. Site officiel du Cavigal handball
  194. Site officiel du Cavigal baseball
  195. Site officiel du Nice Basket Association Ouest
  196. Site officiel de l'ASPTT Nice Handball
  197. Site officiel du Nice Judo
  198. Site officiel du Nice kendo Club
  199. Site officiel du NICE CPC
  200. Bernard Maccario nommé DG du comité national des jeux de la francophie
  201. Nice Matin du 12/04/2013
  202. « Nice entre au Patrimoine mondial de l’Unesco ! »,Nice-Matin,‎(lire en ligne)
  203. ab etcRalph Schor, op. cit.,p. 258
  204. a etbRalph Schor, op. cit.,p. 259
  205. J.Pellegrini,Premier essai d'un dictionnaire niçois, italien, français : absolument nouveau et inédit, Nice, Imprimerie Robaudi Frères,(lire en ligne)
  206. « Nice, première ville italienne de France », surInstitut Jean Lecanuet(consulté le)
  207. Guide Bleu Côte d'Azur, 2000,p. 324-325
  208. Place Garibaldi
  209. Place Masséna
  210. Ralph Schor, op. cit.,p. 24-25
  211. Collectif,Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes, Paris, Flohic, 2000,(ISBN 978-2842340711),p. 603
  212. Ralph Schor, op. cit.,p. 277-278
  213. Ralph Schor, op. cit.,p. 279-280
  214. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 671
  215. Fort du Mont-Alban, sur patrimages.culture.gouv.fr/
  216. Croix en marbre blanc
  217. Nice - Monument aux morts de Rauba-Capeù
  218. Nice : mise au jour d'un reliquaire caché dans le monument aux morts de Rauba-Capeù
  219. « Monument aux morts de la guerre de 1914 - 1918 », noticeno PA06000040, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  220. Cimetière du Château
  221. Monument aux morts, sur patrimages.culture.gouv.fr/
  222. Monument aux morts : Conflits commémorés : Guerre franco-allemande de1914-1918 -AFN-Algérie (1954-1962)
  223. Monument aux morts numérique
  224. a etbCollectif,Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 604
  225. Château de Crémat - Histoire, site officiel duChâteau de Crémat. Consulté le 8 novembre 2008.
  226. abc etdCollectif,Le Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 619
  227. a etbCollectif,Le Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 608
  228. Luc Thévenon,Les "Folies". Fantaisies architecturales de la Belle-Époque à Nice, Serre,, 130 p.
  229. Ralph Schor, op. cit.,p. 631
  230. a etbLe patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 663
  231. ab etcLe patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 642
  232. a etbLe patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 643
  233. a etbLe patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 639
  234. Palais Meyerbeer 35 boulevard Victor-Hugo
  235. Palais de l'Agriculture
  236. Palais du Soleil
  237. Immeuble dit le Grand Palais
  238. Immeuble La Rotonde
  239. Immeuble dit immeuble Sémiramis
  240. Immeuble à logements dit Palais Ricci-Parmentier
  241. Immeuble dit Palais Maurice de Savoie ou La Trappa
  242. Immeuble dit Palais Mazarin
  243. Immeuble La Couronne
  244. Immeuble L'Empire
  245. Immeuble à logements
  246. Immeuble à logements Garacci-Bensa
  247. Immeuble 63 boulevard Gambetta
  248. Immeuble Le Palladium
  249. Immeuble Casa Dani
  250. Immeuble dit Palais Clémenceau
  251. Immeuble dit Palais Marie
  252. Immeuble dit Palais du Square
  253. Immeuble Le Médicis
  254. Immeuble Bellon
  255. Immeuble dit Villa Rosanna
  256. Immeuble dit Villa Les Ternes
  257. Usine de produits agro-alimentaires dite bâtiment Fratelli-Branca
  258. Poste Thiers
  259. Poste dite hôtel des postes de Nice-Wilson
  260. Villa El Patio
  261. Villa Asphodèle
  262. Villa La Belle Epoque
  263. Villa 89 avenue Lanterne
  264. Villa Carlonia
  265. Villa Pastorelle
  266. Villa Fould Stirbey
  267. Villa Lilla
  268. Villa Meyssirel puis Saint-Louis
  269. villa La Lézardière ou villa Albert Einstein, siège du C. I. M. P. A.
  270. Villa Bleue ou Villa Huovila
  271. Villa Blanche
  272. Villa de Châteauneuf
  273. Villa Beau Site
  274. Villa Golestan
  275. Villa Pic Hardi
  276. Villa l'Aiglon
  277. Villa La Miottaine
  278. Villa Surany
  279. Maison dite domaine du Piol
  280. Maison dite Castel des deux Rois
  281. Maison place Eugène-Mo
  282. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 641
  283. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 666
  284. , de 1934 à sa mort (1954).Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 659
  285. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 667
  286. « HOTEL DE CHARME : CHAMALIERES ROYAT LA BELLE MEUNIERE, Vallée de Royat (Puy-de-Dôme) - L'Histoire », surla-belle-meuniere.com(consulté le).
  287. « La Mère Quinton 1854-1933 - Publications », surlamerequinton.com(consulté le).
  288. « La Mère Quinton 1854-1933 - Belle Meunière », surlamerequinton.com(consulté le).
  289. Histoire & tradition, site de l'hôtel West-End
  290. L'hôtel Westminster, un trésor du patrimoine niçois, Historique, site officiel de l'hôtel Westminster. Consulté le 6 janvier 2009.
  291. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 675
  292. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 680
  293. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 681
  294. Le Petit Niçois du 11 et 27 janvier 1929
  295. Le palais de la Méditerranée, site de l'ofice de tourisme
  296. « Nice Bienvenue à l'hôtel Exedra »,Nice-Matin,.
  297. Exedra Nice - Histoire, site officiel de Boscolo Hotels. Consulté le 2 mai 2011.
  298. Christophe Sorel, « Casino de Nice », surcasinosavenue.com,(consulté le).
  299. a etbLe Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 598
  300. ab etcLe patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 605
  301. Cathédrale Sainte-Réparate
  302. a etbLe patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 611
  303. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 621
  304. Église de l'Annonciation - Chapelle Sainte Rita, site officiel de la Chapelle Sainte Rita.
  305. Noticeno PA00080791, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  306. église Saint-François-de-Paule
  307. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 623
  308. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 635
  309. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 636
  310. a etbLe patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 615
  311. a etbLe patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 620
  312. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 625
  313. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 629
  314. a etb« L'architecture à Nice entre 1850 et 1860 », Michel Steve,Cahiers de la Méditerranée, vol. 74, Les crises dans l'histoire des Alpes-Maritimes, 2007, mis en ligne le. Consulté le 26 avril 2008.
  315. Basilique Notre Dame : concerts et animations, site municipal. Consulté le 25 septembre 2009.
  316. Église Sainte-Jeanne-d'Arc
  317. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 691
  318. Luc Thévenon,La Côte d'Azur et la Modernité, 1918-1958, Réunion des musées nationaux, Paris, 1997,p. 155
  319. Le Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 674
  320. Église orthodoxe russe Saint-Nicolas et Sainte-Alexandra
  321. La Cour de cassation a confirmé en 2015 que la Russie est bien propriétaire de la cathédrale russe Saint-Nicolas de Nice, mettant un terme au litige qui l'opposait à une association cultuelle orthodoxe
  322. Mathilde Frénois, « Nice: Une église serbe en danger, Djokovic pourrait participer à sa sauvegarde »,20 minutes,‎(lire en ligne, consulté le).
  323. « Chapelle serbe de Nice : la justice doit trancher, Dkjokovic toujours prêt à mettre la main à la poche », surNice-Matin(consulté le).
  324. Église anglicane de la Sainte-Trinité
  325. a etbLe Patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 656
  326. Au nord, un quartier en expansion, Nice néo-classique, une ville à découvrir, site municipal
  327. Nice-Matin du
  328. [vidéo] « Rencontre "Eva Kotchever (1891-1943), fondatrice d’un club de femmes à New York" », Mémorial de la Shoah,, 99:32 min(consulté le)
  329. « Femmes dans l'espace public : Eva Kotchever par Suzette Robichon », surmairie18.paris.fr(consulté le)
  330. Alpes maritimes : lou canon de miejour, ou quand Nice mange au coup de canon surGrandSud Insolite
  331. Mais au fait, d'où vient la tradition du coup de canon de midi à Nice ? surNice Matin.
  332. À Nice, le coup de canon de midi tiré... à 11h surMonaco Matin
  333. Nice : mais qu'est-ce que ce coup de canon tiré chaque midi depuis la colline du château ? sur20 minutes
  334. a etbNice, paysages en mouvement,p. 10-13
  335. a etbNice, paysages en mouvement,p. 14-17
  336. Henri Bernardi, Henri Geist et (avec la collaboration de R. Dufrenne)Archéam,no 11,p. 29
  337. Nice, paysages en mouvement,p. 42-45
  338. Ralph Schor, op. cit.,p. 393
  339. Nice, paysages en mouvement,p. 38-41.
  340. « Faune-PACA Publication n°55 », surcdnfiles1.biolovision.net,(consulté le).
  341. « Alpes-Maritimes Menaces sur la flore et la faune du littoral méditerranéen », surarchives.nicematin.com(consulté le).
  342. http://www.culture.gouv.fr/vpah/france/france.htm
  343. Nombre de monuments historiques et de musées de France
  344. Opéra
  345. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 652
  346. Ralph Schor, op. cit.,p. 254.
  347. Guide Bleu Côte d'Azur, 2000,p. 330
  348. Musée Chagall
  349. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 698
  350. Guide Bleu Côte d'Azur, 2000,p. 336
  351. Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, sur patrimages.culture.gouv.fr/
  352. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 699
  353. Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes,p. 701
  354. Le musée Masséna, site de la mairie, page consultée le 22 janvier 2010.
  355. Historique du muséum, site du muséum d'histoire naturelle de Nice
  356. Larédaction, « Musées à Nice: la fin du tout gratuit vous fait réagir », surNice-Matin,(consulté le).
  357. Bibliothèque municipale à vocation régionale de Nice - BMVR, site municipal
  358. a etbLa bibliothèque Romain Gary, site municipal
  359. « Un jour un Monument : La Gare du Sud, Joyau Historique de Nice », surcarte-du-patrimoine.gregoryalary.dev,(consulté le).
  360. a etbSite du Théâtre de la Photographie et de l'Image
  361. Galerie Ferrero, artnet.com]
  362. Site de la Galerie Mons
  363. Ralph Schor, op. cit.,p. 254-255
  364. L'historique de l'opéra, site de l'opéra de Nice
  365. L'orchestre philharmonique de Nice, site de l'opéra de Nice
  366. Le ballet de l'opéra de Nice, site de l'opéra de Nice
  367. Le chœur de l'opéra de Nice, site de l'opéra de Nice
  368. Nice & Arts, site municipal
  369. Site de l'Ensemble baroque de Nice
  370. L'orchestre d'harmonie de Nice, site municipal
  371. Historique, site officiel du Conservatoire à rayonnement régional de Nice. Consulté le 20 décembre 2010.
  372. « Une usine de films comiques s'installe sur la Côte d'Azur », dansLes Débuts du cinéma : Chronique du cinéma,vol. 3, Éditions Chronique,, 63 p.(ISBN 9782366022087,lire en ligne)
  373. « Gaumont à son tour aux portes de Nice », dansLes Débuts du cinéma : Chronique du cinéma,vol. 3, Éditions Chronique,, 63 p.(ISBN 9782366022087,lire en ligne)
  374. a etbRené Prédal, « Fondation et activités des studios de la Victorine jusqu'en 1930 : Extrait du D.E.S. d'histoire présenté en 1964, « Le cinéma muet à Nice, exploitation et réalisation 1896-1930 » »,Recherches régionales. Côte d'Azur et contrées limitrophes, Centre de documentation des Archives des Alpes-Maritimes,no 1,‎ 1966 - 6e année(lire en ligne)
  375. « Lacau-Pansini Rose (1890-1985) »,Mille huit cent quatre-vingt-quinze,no 33,‎(lire en ligne)
  376. Edmond Épardaud, « La Côte d'Azur deviendrait-elle un grand centre de production ? »,La Cinématographie française,no 986,‎(lire en ligne)
  377. a etbEdmond Épardaud, « La Côte d'Azur et ses multiples possibilités pour la production »,La Cinématographie française,no 1012,‎(lire en ligne)
  378. Jean-Louis Barrault,Souvenirs pour demain, Paris, Éditions du Seuil,, 384 p.(BNF 37061359),p. 168
  379. Comité de sauvegarde du vieux village de Saint-Laurent-du-Var, « Saint-Laurent-du-Var, cité du cinéma », survillage-saintlaurentduvar.fr.
  380. « Installation du « Comité Victorine » », surartcotedazur.fr.
  381. Jean-Baptiste Morain, « Nice : histoire d'un presque Hollywood, lieu de tournage de nombreux chefs-d'oeuvre »,Les Inrockuptibles,‎(lire en ligne)
  382. « Nice : signature de l'acte d’achat du cinéma Mercury par le Conseil général », WebTime Media,
  383. Un festival c'est trop court !
  384. a etbSite de la cinémathèque de Nice. Consulté le1er août 2008.
  385. « Le CDN », surtnn.fr(consulté le).
  386. Véronique Lupo, « On vous présente la cuisine, un des nouveaux aménagements du théâtre national », surfrance3-regions.francetvinfo.fr,(consulté le).
  387. « Cinquante ans d’archives du Théâtre National de Nice », surarchives.nicecotedazur.org,(consulté le).
  388. Site de l'Espace Magnan
  389. Le théâtre - Historique, site du théâtre de la Cité
  390. site du téocali
  391. Théâtre de la Traverse, site municipal
  392. Nikaïa, site municipal
  393. Théâtre de Verdure, site municipal
  394. Théâtre Lino-Ventura, site municipal
  395. a etbForum Nice Nord & Salle Stéphane Grappelli - Cedac de Cimiez, site municipal
  396. Salle Blackbox, site municipal
  397. Arènes de Cimiez - Programmation 2008, site municipal
  398. Le Figaro avecAFP, « Feu vert du CSA au rachat d'Azur TV par Altice », surlefigaro.fr,Le Figaro,(consulté le).
  399. « BFM Côte d'Azur - direct TV, actu, météo, proximité », surBFMTV(consulté le).
  400. Convention avec le CSA du 1/7/2021https://www.csa.fr/Reguler/Espace-juridique/Les-relations-de-l-Arcom-avec-les-editeurs/Convention-des-editeurs/Les-chaines-privees-hertziennes-locales-ou-regionales-en-metropole-et-en-outre-mer/Convention-de-la-chaine-BFM-Cote-d-Azur
  401. émission de lancement,https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/videos/bfm-nice-cote-d-azur-revoir-la-soiree-de-lancement_VN-202110270497.html
  402. Site France 3 Nice en vidéo
  403. Liste des radios à Nice
  404. « Bolloré lance Direct Nice »,Le Journal du dimanche,. Consulté le 20 février 2009.
  405. Ralph Schor (dir.), op. cit.,p. 300-301
  406. Site officiel de Les Nouvelles niçoises
  407. performArts
  408. Site officiel d'Actufoot.06
  409. « "Je veux faire briller Nice dans l’Espace" : un double astéroïde porte désormais le nom de la capitale azuréenne », surFrance 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur,(consulté le)
  410. « Troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC3) (Nice 9-13.06.25) », suronu.delegfrance.org(consulté le).
  411. « L'opéra de Nice donne à l'océan son hymne », suranneedelamer.nice.fr,.
  412. Audrey Emery, « Nice, la cité qui se veut exemplaire dans la protection des océans »,Le Point,.
  413. Gaëlle Cloarec, « A Nice, le nouveau centre des congrès Nicea se dévoile en temps et en heure »,Le Moniteur,.
  414. « Le carnaval de Nice ».
  415. Ralph Schor (dir.), op. cit.,p. 77-78.
  416. Nice Jazz Festival, site municipal
  417. Les Nuits musicales de Nice, site municipal
  418. Gilbert Bezzina, violon & direction, site de l'Ensemble baroque de Nice
  419. Festival de musique sacrée, site municipal
  420. Site du CIRM
  421. Festival « Crazy Week !!! »
  422. Festival de Cinéma Italien, siteFrequence-sud.fr
  423. 9e semaine du cinéma lusophone, site de l'université de Nice Sophia-Antipolis
  424. Site du festival du court métrage de Nice
  425. Site de la fête du Château
  426. Fiche d'inventaire du patrimoine culturel immatériel. Pratiques culinaires du pays niçois, de la mer à la montagne, 19 pages
  427. abcdef etgLaurent Ripart, « Armoiries de Nice », dansRalph Schor,Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, coll. « Encyclopædia Niciensis 4 », Nice, Serre Éditeur, 2002(ISBN 978-2864103660),p. 22-23[lire en ligne].
  428. « L'Armorial », surarmorialdefrance.fr(consulté le).
  429. « Armes et blasons niçois »[PDF], surnice.fr(consulté le).
  430. Ruggiero 2006,p. 103

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Nice, surWikimedia Commons
  • Nice,sur leWiktionnaire
  • Nice,surWikivoyage

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Lieux, monuments et patrimoine naturel

[modifier |modifier le code]

Histoire

[modifier |modifier le code]
  • Martine Arrigo-Schwartz,De la baie de Nice à la promenade des Anglais, Alandis Éditions, 2006.
  • Jules Bessi,Biographie des poètes niçois, rééd. Alandis Éditions, 2000.
  • Maurice Bordes (dir.),Histoire de Nice et du pays niçois, Toulouse,Privat,, 488 p.(BNF 34657881).
  • Marc Boyer,L'Invention de la Côte d'Azur. L'hiver dans le Midi, La Tour d'Aigues, éditions de l'Aube, 2002, 378 p.
  • Edmond Brun,Nice et Cimiez, dansAnnales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, 1877, tome 4,p. 153-164(lire en ligne)
  • Paul Castela :Nice, une capitale historique, Gilletta, Nice, 2002.
  • Henri Courrière,Le comté de Nice et la France. Histoire politique d'une intégration, 1860-1879, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014.
  • Michel Derlange (dir.),Les Niçois dans l'histoire, Toulouse, Privat, 1988(ISBN 2-7089-9414-X).
  • M. Devun, « Sur une feuille du premier cadastre de Nice (1813) », dansProvence historique, 1953, tome 3, fascicule 14,p. 115-125(lire en ligne)
  • Jean Pierre Fouchy,Et Nice devint le port de la Savoie, Alandis Éditions, 2008.
  • Léon Imbert, « Le voyage de Nice il y a cent ans, de Chalon-sur-Saône à Nice : notes d'un hivernant », dansProvence historique, 1953, tome 3, fascicule 14,p. 131-140(lire en ligne)
  • Louis-Gilles Pairault,Nice d'Antan, Paris, HC éditions, 2005, 111 p.
  • Louis-Gilles Pairault,Nice de A à Z, Alan Sutton, 2010, 128 p.
  • Isabelle Pintus,L'aristocratie anglaise à Nice à la belle époque, Alandis Éditions, 2002.
  • Léon Poliakov,La conditions des Juifs sous l'occupation italienne, Paris, CDJC, 1946.
  • Ferréol Rebuffat, « Une fête donnée en 1751 par le consul de France à Nice », dansProvence historique, 1953, tome 3, fascicule 14,p. 112-114(lire en ligne)
  • Alain Roullier,Nice demain l'indépendance, France Europe Édition, 2003.
  • Alain Roullier,Garibaldi et Nice, France Europe Édition, 2009.
  • AlainRuggiero (dir.),Nouvelle histoire de Nice, Toulouse,Privat,, 383 p.(ISBN 978-2-7089-8335-9)
  • Ralph Schor,Histoire du Comté de Nice en 100 dates, Alandis Éditions, 2007.
  • Ralph Schor (dir.),Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre éditeur.
  • Jean-Pierre Fouchy,Une Polka à Nice. La présence polonaise sur la Côte d'Azur, Éditions Incognito, 2011.
  • Philippe de Beauchamp, Photographies Loïc-Jahan,L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, architecture religieuse, peintures murales et retables, Aix-en-Provence,Édisud,, 143 p.(ISBN 2-85744-485-0)
    Pays niçois, Var inférieur et côte Est : NiceL'église des jésuites (dite "du Gesu"),Peintures murales du sanctuaire Notre-Dame-des-Fontaines, pp. 41 à 45; Nice-CimiezRetables de la Pietà et de la Crucifixion, de Louis Bré, dans l'église du monastère franciscain, pp. 46 à 48

Bandes dessinées dont l'action se passe à Nice

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
Architecture et urbanisme
Culture
Économie
Enseignement
Géographie
Histoire
Intercommunalité
Personnalités
Sport

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
v ·m
Lesvilles les plus peuplées desAlpes-Maritimes(villes de plus de 5 000 habitants)
Plus de 100 000 habitantsNice(350 000 hbts)
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
v ·m
France métropolitaine
Outre-mer
v ·m
Unités urbaines de plus de 100 000 habitants en 2022
Plus de 10 000 000 habitants
Plus de 1 000 000 habitants
Plus de 500 000 habitants
Plus de 400 000 habitants
Plus de 300 000 habitants
Plus de 200 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
v ·m
Communes de plus de 100 000 habitants, par ordre décroissant
Plus de 2 000 000
Plus de 500 000
Plus de 200 000
Plus de 100 000
v ·m
Articles spécialisés
Départements
Préfectures
Sous-préfectures
v ·m
Culturel
Naturel
Mixte
Cet article est reconnu comme « bon article » depuis saversion du 2 juin 2008 (comparer avec la version actuelle).
Pour toute information complémentaire, consulter sapage de discussion et levote l'ayant promu.
La version du 2 juin 2008 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nice&oldid=230639753 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp