Sur le plan historique et culturel, Navarrenx fait partie de laprovince duBéarn, qui fut également unÉtat et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[8].
La commune est drainée par le gave d'Oloron, le Saleys, le Laüs, l'Arroder, le Geronis, le Lucq, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[10],[Carte 1].
LeLaüs, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune deLucq-de-Béarn et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[13].
Navarrenx est un centre de pêche ausaumon avec le pool Masseys et sa passe à poisson. La fête du saumon est organisée chaque année[réf. nécessaire].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Au, Navarrenx est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29].Elle appartient à l'unité urbaine de Navarrenx[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle estville-centre[Note 7],[30],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[31],[32].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,1 %),terres arables (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,5 %), zones urbanisées (16,9 %), prairies (12,6 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment legave d'Oloron, leLaüs et leSaleys. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2009, 2018 et 2021[36],[34].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Navarrenx.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[37]. 66,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[38].
Navarrenx, /nabarēŋs/. Le suffixe-enx provient d'une confusion entre le suffixe-enc et le latin-ens lequel évolue normalement en-és /-ais[39],[40]. Le toponyme est documenté sous les formesNavarrensis (XIe siècle) et non pas sponda Navarrensis, comme gravé sur le parvis de l'hôtel de ville[41] (Pierre de Marca[42]),Navarrencxs (1235[41], réformation de Béarn[43]),Navarencae (1286[41], Pierre de Marca[44]),Navarrencs (1290[41], titres de Béarn[45]),lo molii de Navarrencx,Sent-Germer de Navarrencx etl'espitau de Sent-Antoni de Navarrencx (respectivement 1385[41], 1387[41] et 1391[41], notaires de Navarrenx[46]),Nabarrencxs (1477[41], contrats d'Ohix[47]) etNavarrenx-Bérérenx à la suite de la réunion des deux communes en1828.
Il y a évidemment parenté entre le radical basque de la Navarre et de Navarrenx (idem pour le village voisin de Nabas : Navars), mais les philologues basques hésitent entre plusieurs étymologies.
Par contre, le seul lien historique entre les deux, contrairement aux dizaines de villages d'Espagne qui sont des peuplements de Navarrais hors du territoire de la Navarre (Navarrete, Navarretes, Navarro, Naharros, Narros, Narillos, Navarres…) vient du fait que c'est le roi de NavarreHenri d'Albret (né àSangüesa) qui fit édifier les fortifications.
Le toponymeBérérenx est mentionné auXIe siècle[41] (Pierre de Marca[42]) et apparaît sous les formesBerarensis (vers 1100[41], cartulaire deLucq[48]),Berarengn (XIIe siècle[41], cartulaire de Lucq[48]),Bererencx (1385[41], notaires de Navarrenx[46]),Bererenxs etBerrerenxs (respectivement 1538[41] et 1546[41], réformation de Béarn[43]),Sent Joan de Bererens (1612[41], insinuations du diocèse d'Oloron[49]),Bererenz (1793[50] ouan II) etBerereux (1801[51],Bulletin des Lois).
Bererenx vient de l'anthroponyme gasconBerard avec le suffixe-enh, modifié ultérieurement[52].
Son nombéarnais estNavarrencs[53] ouNabarréncs[54]. À comparer avec le nom donné, de temps immémoriaux, par les basques Souletins voisinsNabarrenkoxe, mais aujourd'hui, sur les panneaux routiers bilingues il est inscrit enbasque unifiéNabarrengose.
Vers 1078 une charte fait pour la première fois mention écrite du nom de la commune. Navarrenx (Navarrensis et non sponda Navarrensis) y est citée cinq fois. Il s'agit d'un accord perpétuel entreCentulle V de Béarn dit le jeune,vicomte de Béarn et d'Oloron,comte de Bigorre et son vassalRaimond-Guillaume Ier dit Salamace vicomte deSoule. Celui-ci se présentera à Navarrenx pour réparer les torts faits aux Béarnais par les Souletins. Il pourra en faire raison et justice soit par serment, soit en payant une amende, soit parordalie. Dans ce cas le texte dit que le duel se fera, non pas sur la rive du gave du côté de la Soule, mais en larive du côté de Navarrenx (Quod bellun fiet non in ripa Soulensi, sed insponda Navarrensi). L'endroit est encore connu de nos jours sous le nom decamp batalhè.
Sur la hauteur à l'ouest, au confluent du gave et du Larroder, se trouvait le château vicomtal «la Casterasse » (forteresse). En 1286, dans son testament, Gaston VII Moncade vicomte de béarn stipule, en accord avec lesvieuxfors, que ce château ne peut être ni aliéné ni hypothéqué.
En1316, ayant obtenu le for de Morlaàs, elle dotée par la vicomtesse Marguerite Mathilde, d'une charte de Bastide, dont la place centrale et les rues à angle droit de Navarrenx gardent le souvenir.
En 1385[41], Navarrenx comptait 85feux et Bérérenx 10. Il y avait à Bérérenx une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
En 1388,Gaston Fébus,comte de Foix, vicomte de Béarn fait emprisonner les jurats de Navarrenx jusqu'à ce que les habitants acceptent de contribuer aux réparations de son moulin sur le gave.
Entre 1412 et 1415, de nouvelles réparations furent effectuées par lescagots de l'arribère,sous la direction de Berduquet de Caresuran,architecte de valeur.[55].
Le 24 juillet 1507, la ville prête foi et hommage àCatherine de Navarre pour le moulinfondat en lo fluby deu gabe.
Par privilège ce fort beau moulin appartiendra plus tard à la communauté de Navarrenx, dont les archives mettent en évidence le grand nombre de réparations effectuées. Lors de la suppression des droits féodaux l'État le séquestra pour le revendre en 1813 par adjudication publique[56].
En 1523, les Castillans conduits par Philibert de Chalon,Prince d'Orange, s'emparent de la ville et détruisent ses défenses.
En 1569, elle devait prouver son efficacité en permettant auxhuguenots béarnais de résister aux troupes françaises de Terride (Antoine de Lomagne), de mars à juillet, jusqu'à l'arrivée des secours deGabriel de Montgommery. Les églises béarnaises et bigourdanes qui se trouvèrent sur le passage du régicide involontaire du roiHenri II subirent un vandalisme irréparable.
L'année 1620 voit la visite deLouis XIII venu imposer l'union du Béarn et de la Navarre à la France. La ville n'offre pas de résistance aux troupes royales, Il n'en coûta pas au roi la mèche d'un canon. Le souverain rétablit le cultecatholique à Navarrenx en assistant à une messe chantée par l'évêqueArnaud IV de Maytie dans l'église même où sa grand-mèreJeanne d'Albret, reine de Navarre et souveraine de Béarn, avait publiquement fait profession d'attachement aucalvinisme le jour de Pâques 1563. Pour conserver la mémoire de cet événement, il fit placer au-dessus du portail de l'église une couronne de lauriers avec l'écusson de France. Le jeune roi profita de son passage dans la cité pour récupérer ce qui restait du trésor des rois de Navarre. À cette date, la ville cesse d'être "place de sûreté" pour les Huguenots.
À laRévolution française, Navarrenx fut choisie comme premier chef-lieu du département des Basses-Pyrénées (4 mars 1790), avant que la ville dePau ne lui succède, le 14 octobre 1790.
Le 23 juillet 1791, se crée à la hâte la « Société des Amis de la Constitution » dont les délibérations ne manquent pas de piquant comme en témoigne le cahier encore consultable à ce jour. Si à Paris laguillotine faisait son œuvre, à Navarrenx on faisait des palabres et les bonnes intentions ne manquaient pas : « ceux de Navarrenx, aux Pyrénées, perdus dans les montagnes, avec si peu de ressources, n'ayant pas la communauté du langage, bégayant le français du Nord, offrent à la patrie leur cœur, leur impuissance même » (Jules Michelet). À la lecture du cahier on ne peut manquer de remarquer que lors de laTerreur dans les premiers mois de 1794 les absences se multiplient aux réunions de la Société, malgré les menaces de sanctions.
En 1814, sous le commandement du colonel Joseph-Hypolite Regnault (futur maire de la ville de 1860 à 1866), la garnison (460 hommes et 54 bouches à feu) résista au blocus de la division du généralPablo Morillo, malgré ses appels à la reddition : « Ouvrez les yeux, soldats de la garnison de Navarrenx. Laissez cette malheureuse place à ceux qui repoussent le bonheur. Venez à nous nous vous recevrons ». La division dePablo Morillo faisait partie des troupes hispano-anglaises deWellington auxquelles le maréchalSoult donnait du fil à retordre dans une retraite remarquable deBayonne àToulouse en passant par Orthez.
En 1828, la commune deBérérenx est unie à Navarrenx[50].
Sous la porte fortifiée, une plaque rappelle le passage, en 1828, d'amoureux illustres : le pianisteFranz Liszt et son élève paloise,Caroline de Saint-Cricq, qu'il dut quitter car lecomte de Saint-Cricq, financier du royaume, avait pour sa fille d'autres ambitions. Il est cependant beaucoup plus probable que ce passage ait eu lieu en 1844. En effet, l'emploi du temps de Franz Liszt est connu de janvier à juillet 1828, date de la rupture avec Caroline de Saint-Criq. Cet emploi du temps ne mentionne aucun voyage. La manière pour un jeune homme de 16 ans, sans moyen, et pour une jeune fille de 17 ans sévèrement surveillée de quitter Paris pour venir se promener à Navarrenx est douteuse. À cette époque, un tel périple durait 15 à 20 jours minimum aller-retour. En revanche, Liszt a séjourné du 7 au 21 octobre 1844 à Pau, où il a rencontré à cette occasion Caroline de Saint-Criq, épouse de Bertrand Dartigaux depuis 1831. C'est donc très certainement dans ces jours-là que se situe la fameuse visite aux remparts de Navarrenx.
À la demande unanime des habitants, la place est déclassée définitivement en 1871 et perd sa garnison. Navarrenx est restée place de guerre de 1546 jusqu'à la fin duXIXe siècle.
D’azur à la fleur de lis d’or surmonté d’un lambel à trois pendant degueules.
Commentaires : il existe un blason plus ancien (armorial du Père Pierre de la Planche de 1669) :D'argent à la vache de gueules acornée, accolée et clarinée d'azur allaitant un veau de même, bordure engrêlée de sinople. Les couleurs de la ville et des clubs sportifs vert (sinople) et blanc (argent) viennent de ce premier blason.
La ville fortifiée de Navarrenx n'est pas blasonnée dans l'Armorial Général de France deCharles d'Hozier (1696).
La devise est : « Si you ti bau » (Si moi j'y vais). C'était le nom du plus gros canon de la cité fortifiée.
« Si moi j'y vais » est un défi lancé par ce canon envers les ennemis.
le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys ;
le syndicat mixte forestier des chênaies des vallées basques et béarnaises.
La commune accueille le siège de la communauté de communes du canton de Navarrenx, ainsi que ceux du SIVU d'assainissement de Navarrenx, du syndicat AEP de Navarrenx, du syndicat de la perception de Navarrenx, et enfin du syndicat mixte forestier des chênaies des vallées basques et béarnaises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[64].
Depuis presque deux siècles le port fluvial ne voit plus passer les 300 radeaux composés de fûts de sapins provenant de lavallée d'Aspe. Au printemps, les radeleurs les conduisaient jusqu'àBayonne, où la Marine royale en faisait des mâts pour ses navires.
Aujourd'hui, l'activité repose sur l'agriculture (élevage, pâturages, maïs, polyculture), le tourisme, l'artisanat et le commerce bien représenté, mais foires et marchés n'ont plus l'importance d'autrefois. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Après la disparition d'une très importante fabrique de meubles (Lansalot), l'activité industrielle est très réduite. Une micro centrale hydraulique est présente dans la commune[réf. nécessaire].
De à, unefabrique de cigares est installée sur la place des Casernes ; elle produit et commercialise descigares fabriqués par des ouvrièrescubaines à partir de tabac cultivé localement, vendus sous la marque Navarre puis Hedon[66],[67].
Le Centre d'Interprétation de Navarrenx - CIN - retrace l'histoire riche de la ville.
Navarrenx fait partie de l'association desPlus beaux villages de France depuis octobre 2014. C’est le premier village labellisé du Béarn. Plusieurs critères ont prévalu à l’attribution du label dont la richesse économique et l’activité culturelle.
Navarrenx est ceinturée par la premièreenceinte bastionnée construite en France de1538 à1547 par la volonté d'Henri II d'Albret, roi de Navarre, vicomte de la Souveraineté de Béarn. Les plans sont dus à l'architecte italien Fabricio Siciliano dont la présence est attestée à Navarrenx le 11 décembre 1544, et la réalisation aux maîtres maçons béarnais François Girard et Arnaud de Mirassor[68].
L'ancien arsenal construit vers 1680, sert actuellement de centre culturel et touristique[71],[72].
La ville de Navarrenx, avec l’aide du Cercle Historique de l’Arribère (C.H.A.R), a mis à la disposition du public, un Centre d'Interprétation - CIN - situé à l'Arsenal, rue Saint-Germain, où sont exposés plusieurs maquettes et plans permettant de se faire une idée de l'histoire de la commune. De nombreux ouvrages historiques y sont en vente, dont ceux sur les célèbresTrois Mousquetaires (ouvert au public de mi-juillet à fin septembre de 15H00 à 19H00).
Un pont duXIIIe siècle, permet aujourd'hui de franchir le gave d’Oloron, que lesjacquets traversèrent longtemps à leurs risques et périls, en barque ou, lorsque le niveau de l'eau le leur permettait, par le gué deMongaston. En1188, le Chemin est cité dans la charte du pont de Navarrenx.
Il y eut longtemps près de la porte sud une commanderie, un hôpital et une chapelle Saint-Antoine, ces établissements prévoyaient l'accueil des pèlerins et des voyageurs.
Plusieurs hébergements (gite, chambres d'hôtes, hôtel) peuvent accueillir les pèlerins. Un pot d'accueil est assuré pour les pèlerins tous les soirs de Pâques à Toussaint.
En 1949 le Tour de France passa à l'intérieur de la cité (Saint-Sebastien-Pau) ;Marinelli porteur du maillot jaune le perdit ce jour-là au profit de Magni[réf. nécessaire].
LeJudo Club navarrais : judo / jujitsu(club affilié à la Fédération française de judo/jujitsu et disciplines associées). Dojo neuf possédant 4 surfaces de combat (196 m2).
Juan Martinez de Ezcurra (blason : d'azur à une aigle éployée d'or). Bien que Navarrais, il est au service deCharles Quint puis dePhilippe II d'Espagne. Il rédige l'accord de restitution de la Navarre à ses rois légitimes spoliés en 1512 sous réserve de mariage entre Jeanne d'Albret et le futur Philippe II. Le projet ayant échoué, il espionne l'avancement des travaux de construction des remparts de Navarrenx. Découvert, la fuite lui permet de sauver sa vie. Vingt ans plus tard (1563), de mémoire, il dresse à l'intention de Philippe II un plan des fortifications d'une fidélité étonnante.
BaronBernard d’Arros, lieutenant général de Jeanne d'Albret, fut l'homme de la résistance béarnaise face à l'invasion de l'armée française, organisateur de la défense lors du siège de 1569. Il perdit l'un de ses deux fils au cours des combats. Son blason s'écrit ainsi : Écartelé : au 1 et 4 d'or à une roue de gueules ; aux 2 et 3 d'argent à trois chevrons d'azur ;
Catherine de Bourbon (1559 - 1604) calviniste intransigeante, régente duBéarn, elle envoya à son frère Henri III de Navarre en quête du royaume de France pendant les deux années et demie passées à l'abri dans la cité : des munitions, des canons et des subsides.
Paul de Batz d'Artagnan (1609 - 1703) mousquetaire puis capitaine aux gardes du roi ; frère ainé deCharles de Batz-Castelmore d'Artagnan (ayant inspiré le personnage du romanLes Trois Mousquetaires). Le roiLouis XIV lui accorde en mai 1667 le gouvernement de la forteresse de Navarrenx. Ce brevet lui est régulièrement renouvelé tous les trois ans et ce jusqu'à sa mort le 24 mai 1703. Blason, Ecartelé : aux 1 et 4 d'or à une aigle éployée de sable; au 2 et 3, d'azur, au château à deux tours d'argent, maçonnés de sable.
Jean de Portau Seigneur de Camptort frère ainé de Isaac, lePorthos desTrois Mousquetaires, garde des munitions de Navarrenx, commissaire de guerre et super-intendant de l'artillerie du Béarn. Famille originaire d'Audaux, village voisin de Navarrenx.
Pierre de Vitau (1640 - 1713) notaire, premier jurat de Navarrenx. Il fut député desÉtats de Béarn à Paris pour recevoir le serment du roi de respecter lesFors de Béarn. Son blason,d'azur à un lion d'or, couronné, lampassé et armé de gueules, est toujours visible sur la façade d'une maison de la rue Saint-Germain. Ce fut la première mairie de la ville.
Bertrand Dufresne (1736 - 1801) descendant de cagot, membre du Conseil d'État, s'éleva aux plus hautes charges des finances de l'État (Directeur général de la Trésorerie) faisant l'admiration deBonaparte qui fit placer son buste dans une salle du Trésor public ;
Pierre Hourcastremé (1742 - 1832) philosophe et savant de renommée universelle. Il reçut des éloges de la part deVoltaire. Œuvre principale :les aventures de Messire Anselme chevalier des Loix.
Prosper Darralde (1804 - 1860) maire et bienfaiteur de Navarrenx. Il fut élève deRené Laennec et médecin de l'impératrice Eugénie. En 1859, il reçoit à Navarrenx la visite de l’impératrice et de l'empereurNapoléon III. À cette occasion le couple impérial offre à la ville quatre tableaux dont trois sont toujours visibles dans l'église Saint-Germain, copies deMurillo,Van Dick etL. Carrache.
Jean-Pierre Labelonye, homme politique né le à Navarrenx (Pyrénées-Atlantiques) et décédé le à Paris.
Jean Clédou (1841 - 1903) docteur en médecine, maire de la ville puis député desBasses-Pyrénées de 1891 à 1902. Défenseur par clientélisme électoral des intérêts des vendeurs de bovins, sans en tirer profit matériel. Il s'opposa avec succès au professeurEdmond Nocard qui préconisait l'usage de la tuberculine dans la législation sanitaire animale ;
Francis Jammes (1868 - 1938) aimait revenir à Navarrenx dont sa mère (Anna Bellot) était native et où elle s'était mariée le 20 septembre 1864 avec Victor Jammes. Le poète parle souvent de la petite cité et de la campagne environnante dansDe l'angélus de l'aube à l'angélus du soir.
Renée Massip née Castaing (1907 - 2002), écrivain membre du jury Fémina, lauréate du prix Interallié, décrit dansla Régente le présent et le passé de ses parents instituteurs avec qui elle vécut villa « Allen » à Navarrenx, dont son père fut maire ;
Henri Lefebvre (1901 - 1991) « père » de mai 68,trop communiste pour être philosophe, trop philosophe pour être communiste. La liste de ceux qui lui ont rendu visite dans sa maison navarraise (héritée de ses tantes Darracq) reste à établir mais est impressionnante (Clara Malraux,Perec,Cohn-Bendit)[réf. nécessaire] ;
Joseph Kosma (1905-1969) le célèbre compositeur de musique de films et de chansons, réfugié au 10 de la rue Saint-Germain, compose en 1940 ses « Esquisses Béarnaises ». Dans ces partitions il harmonise chansons et danses de la région ;
Raymond Grant onzième baronde Longueuil (1921 - 2004). Cousin de la reineÉlisabeth II du Royaume-Uni, ses œuvres picturales sortent de l'anonymat depuis une dizaine d'années ;
Claude Esteban (1935-2006), poète français, est enterré à Navarrenx ;
Sébastien Ihidoy est curé Doyen de Navarrenx à partir de 1981 où il officia pendant plus de vingt ans. Pour tous les pèlerins de Saint Jacques, il est une légende pour son accueil et son humanisme qui se résume dans sa devise basqueJendia, jende (Tout homme est homme). Il est évoqué dans le filmSaint-Jacques… La Mecque. Il fréquenta de façon assidue le philosophe Henri Lefebvre dont la demeure se trouvait à cent mètres de son presbytère ;
Mady Mesplé : depuis plusieurs années, elle dirige une master-class à Navarrenx, et est la présidente d'honneur de l'association des Pierres Lyriques, dirigée par François Ithurbide, dont la vocation est de promouvoir l'art lyrique en Béarn ;
Claude Dendaletche, né à Navarrenx en 1941, est un spécialiste de la biologie des écosystèmes d'altitude qu'il enseigna àl'Université de Pau et des Pays de l'Adour. Il a écrit plusieurs ouvrages retraçant : ascensions, voyages et souvenirs de montagne ;
Jacques Borsarello, altiste de renom, est le fondateur en 2005 de la saison musicaleAlto en Béarn qui, chaque été, propose stages d'alto concerts dans la ville de Navarrenx, grâce à l'Association présidée par un enfant de la ville, Pierre Hargoues-Turon.
Caroline Leonardelli (1964-...) est une harpiste de renommée mondiale, aujourd'hui installée au Canada. Elle a vécu toute son enfance et jeunesse à Navarrenx. En novembre 2012, elle revient donner en l'église Saint-Germain l'unique concert français de sa carrière. Elle qui s'est produite devant Nelson Mandela et la reine Elisabeth II avoue : « ce concert est le plus stressant de ma vie car je le donne dans l'église où j'ai été baptisée ». À l'occasion de son retour, son père Pierre, ancien1er adjoint et médecin de la ville lui remettra la médaille d'honneur de la cité.
Les visites longues ou courtes effectuées par lesvicomtes de Béarn, lesrois de Navarre, lesrois de France, Gouverneurs, militaires, écrivains, musiciens, philosophes connus mériteraient elles aussi d'être mentionnées.
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Navarrenx comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Dr H.-M. Fay, Dr H.-Marcel,Histoire de la lèpre en France. I. Lépreux et cagots du Sud-Ouest, notes historiques, médicales, philologiques, suivies de documents, Paris, H. Champion,(ark:/12148/bpt6k57243705), sur Gallica.