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National-radicalisme

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La phalange, symbole du National-radicalisme

Lenational-radicalisme (Narodowy radykalizm, abrégé enNR ouNaRA) est une branche radicale dunationalisme polonais qui a émergé dans lesannées 1930. Il est généralement classé comme de droite[1],[2],[réf. à confirmer] ou d'extrême droite nationaliste[3], et est parfois associé aufascisme[4] ou aufascisme clérical[5], mais ne partage pas l'acceptation ducapitalisme par la droite. Les groupes associés au mouvement national-radical utilisent la phalange, un symbole représentant une main qui tient une épée.

Histoire

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Les groupes nationaux-radicaux polonais sont issus du mouvement de lanationale-démocratie. En tant que courant politique séparé de celle-ci, il est né de la scission provoquée par un conflit intergénérationnel au sein duParti national.Tadeusz Bielecki, l'un des dirigeants de ce dernier, a décrit[Quand ?] la séparation générationnelle des « jeunes »nationalistes vis-à-vis des « anciens » :« Lorsque nous sommes revenus de la guerre de 1918-1920 à l'université, nous avions […] soif de spiritualité. Le libéralisme, le pacifisme, l'humanisme […] et les autres produits du siècle dernier ne nous ont pas suffis »[6]. Dans un article du journalGazeta Warszawska du printemps 1921,Tadeusz Gluziński, membre du l'Union populaire nationale (futur Parti national) et futur membre duCamp national-radical (ONR), critiquait la démocratie libérale. Il y rejetait à la fois lelibéralisme et lemarxisme, affirmant que les créateurs de ces deux systèmes politiques étaientjuifs et qu'ils « sortaient de l'esprit juif »[7]. Ces idées ont été reprises par des cercles de jeunes nationaux-démocrates, en particulier par le groupe réuni autour du magazineAkademik[8]. La formulation, en 1932, des « Principes directeurs du programme » du département des affaires académiques duCamp de la Grande Pologne (OWP) exprime la séparation des idées politiques prônées par les « jeunes » vis-à-vis de celles des « anciens »[9]. La scission au sein duCamp national-radical vient de la frustration causée par le manque de réaction des dirigeants du mouvement face à la dissolution de l'OWP[10]. L'écrivainWłodzimierz Sznarbachowski, membre de la scissionONR-Falanga du Camp national-radical, note[Quand ?] :« Le camp radical-national a été créé comme une rébellion contre les « anciens ». Les jeunes […] souhaitaient un leader fort et charismatique […]. Certes, Dmowski n'avait pas un tel charisme […] »[11]. Le, leCamp national-radical est créé. Il regroupe des activistes tels queJan Mosdorf,Henryk Rossman,Bolesław Piasecki etTadeusz Gluziński[12]. Celui-ci estime nécessaire de radicaliser le programme de la nationale-démocratie. La création du Camp n'a cependant pas connu l'approbation deRoman Dmowski, fondateur duParti national-démocrate, qui pensait que la scission affaiblissait le mouvement national et que ses militants manquaient d'expérience politique et formulaient des revendications irréalistes[réf. nécessaire].

Les nationaux-radicaux ont mis en application des règles de fonctionnement et des organisations analogues à celles de laPhalange espagnole et deMussolini enItalie. Ils ont mené des campagnes sociales et éducatives promouvant les idées nationales, publié des journaux et des publications et organisé des milices pour lutter contre les opposants politiques — principalement la gauche et les représentants de la minorité juive. Ils ont également organisé des attaques sur les banques et les magasins juifs. EnPoméranie, les milices de l'ONR ont affronté des militants allemands de lacinquième colonne. Les partisans de l'ONR dans les universités se sont battus pour l'introduction dunumerus clausus et desbancs ghettos pour étudiantsjuifs. Ces actions visaient à accroître les possibilités d’éducation des jeunes ruraux d’origine polonaise. En, ils organisèrent un blocus de l'Université de Varsovie. L'ONR a été interdite le et plusieurs de ses militants furent arrêtés et emprisonnés dans le camp deBereza Kartuska[réf. nécessaire]. Au printemps 1935, le mouvement national-radical clandestin se divise entre deux groupes : lecamp radical national ABC (ou ONR- ABC) autour d'Henryk Rossman et le Mouvement national-radical Falanga (ou ONR-Falanga) autour deBolesław Piasecki[13]. Après le déclenchement de laSeconde Guerre mondiale, des nationaux-radicaux ont formé un certain nombre d'organisations luttant contre lenazisme (bien que les nationaux-radicaux étaientantisémites et fascisants) : des militants de l'organisation militaire de l'ONR-ABCZwiązek Jaszczurczy (également connu sous le nom « Szanieca ») ont intégré lesForces armées nationales tandis que d'autres de l'ONR-Falanga ont rejoint laConfédération de la nation[14]. Un groupe isolé dirigé parAndrzej Świetlicki, l'Organisation national-radicale, a tenté de collaborer avec lesnazis, mais la coopération a été interrompue lorsque ceux-ci en ont arrêté les dirigeants[15]. Au cours de la guerre, de nombreux activistes de l'ONR, tels queJan Mosdorf etPaweł Musioł, ont été assassinés par les nazis. Après la guerre, des militants du national-radicalisme étaient actifs au sein de l'association Pax, qui essayait de combinercatholicisme etnationalisme contre les autorités communistes[16]. Après 1989, des organisations telles que laRenaissance nationale de la Pologne et un secondCamp national-radical font référence à l'idée du national-radicalisme[17].

Idéologie

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Le nationalisme issu de l'école deRoman Dmowski était à la base de l'idéologie nationale-radicale. Selon le national-radicalisme, la nation est la forme de socialisation la plus élevée, la communauté est ce qu'il y a de plus important pour l’individu et l’intérêt de la nation prime au-delà de tout autre (personnel, familial, social, régional, international)[réf. souhaitée]. Comparé à l'idéologie de la génération des « vieux » nationaux-démocrates, le national-radicalisme était entièrement catholique. Un journaliste[Qui ?] a écrit que« la principale différence entre le nationalisme national-démocratique et le nationalisme du Mouvement de la jeunesse est que le premier était orienté vers le monde athée, tandis que le second était impliqué dans la science catholique »[18]. Les principes du programme national-radical ont proclamé : « Dieu est l'objectif suprême de l'homme »[19].Tadeusz Gluziński a développé cela en écrivant :« Quiconque prétend que la Pologne doit être un pays catholique […] doit accepter de réglementer la vie publique avec les principes de l'éthique catholique et les conséquences juridiques de ces principes. »[20] Lecatholicisme a donc conduit à une redéfinition de la nation dans un esprit idéaliste : celle-ci devait être fondée sur « une relation spirituelle, une unité psychologique », « une conscience commune et commune de toutes les nationalités parmi tous les membres d'une nation donnée » résultant de l'unité historique du destin[21]. Par cette approche, certains aspects tels que la langue, le territoire ou la race sont devenus secondaires — le national-radicalisme est donc resté essentiellement exempt deracisme biologique. Lecatholicisme a également modifié l'attitude du national-radicalisme à l'égard des autres nations : la place de l'égoïsme national caractéristique des « anciens » était occupée par le « polynationalisme », qui cherchait à donner une place aux nations au sein de l'universalisme catholique[22]. « La nécessité d'une seule Église se tenant au-dessus des nations » fut reconnue, ce qui impliqua le rejet de l'impérialisme compris comme une conquête militaire[23]. Les minorités nationalesslaves devaient faire partie intégrante de la communauté nationale polonaise en acceptant de cultiver sa langue et ses coutumes[24] tandis que lesJuifs devaient être privés des droits civils[25] et qu'il fallait planifier leur expropriation et leur expulsion.Jan Korolec, journaliste membre de l'ONR-ABC, a ainsi écrit : « Il ne peut y avoir qu'une seule solution : l'expulsion complète des Juifs de Pologne. »[réf. nécessaire]

Mouvements nationaux-radicaux

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Notes et références

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  1. (pl) « Obóz Narodowo-Radykalny », surEncyklopedia PWN
  2. (pl) « Obóz Narodowo-Radykaln », surEncyklopedia WIEM
  3. (pl) A. Landau-Czajka, « Wychowanie dla wojny. Ideologia wychowawcza polskiej prawicy nacjonalistycznej »,Kwartalnik Historyczny,nos 3-4,‎,p. 157(lire en ligne)
  4. (en) Jerzy Lukowski, Hubert Zawadzki,A Concise History of Poland, Cambridge University Press,(lire en ligne),p. 315 :

    « The appeal of fascism and of anti-Semitism was most pronounced among young radical NDs, who in 1934 formed the 'National Radical Camp' (ONR), from which emerged the distinctly totalitarian ONR-Falanga under Bolesław Piasecki. »

  5. (pl) Jan JózefLipski et AndrzejFriszke,Idea Katolickiego Państwa Narodu Polskiego : zarys ideologii ONR "Falanga",(ISBN 978-83-64682-41-4 et83-64682-41-5,OCLC 951783006,lire en ligne)
  6. (pl) TadeuszBielecki,W szkole Dmowskiego : szkice i wspomnienia, Exter,(ISBN 83-86029-51-X et978-83-86029-51-8,OCLC 51171277,lire en ligne),p. 257
  7. (pl) TadeuszGluziński,Odrodzenie idealizmu politycznego, Agencja Wydawniczo-Reklamowa "Arte",(ISBN 978-83-60673-02-7 et83-60673-02-0,OCLC 495598581,lire en ligne),p. 29
  8. (pl) WojciechWasiutyński,Prawą stroną labiryntu : fragmenty wspomnień, Exter,(ISBN 83-86029-35-8 et978-83-86029-35-8,OCLC 37313794,lire en ligne),p. 142-143
  9. (pl) ArkadiuszMeller et PatrykTomaszewski,"Życie i śmierć dla narodu" : antologia myśli narodowo-radykalnej z lat trzydziestych XX wieku, Druk-Tor,(ISBN 978-83-927644-1-0 et83-927644-1-2,OCLC 751159620,lire en ligne),p. 27
  10. (pl) RomanWapiński,Narodowa Demokracja, 1893-1939 : ze studiów nad dziejami myśli nacjonalistycznej, Zakład Narodowy im. Ossolińskich,(ISBN 83-04-00008-3 et978-83-04-00008-7,OCLC 7732705,lire en ligne),p. 300
  11. (pl) WłodzimierzSznarbachowski,300 lat wspomnień, Aneks,(ISBN 1-897962-18-5 et978-1-897962-18-3,OCLC 37793942,lire en ligne),p. 80
  12. Meller et Tomaszewski 2009,p. 29.
  13. Meller et Tomaszewski 2009,p. 36.
  14. (pl) Zbigniew SebastianSiemaszko etWydawnictwo Test,Narodowe Siły Zbrojne, Test,(OCLC 1148466492,lire en ligne)
  15. (pl) TomaszSzarota,U progu zagłady: zajścia antyżydowskie i pogromy w okupowanej Europie : Warszawa, Paryż, Amsterdam, Antwerpia, Kowno, Wydawnictwo Sic!,(ISBN 978-83-86056-91-0,OCLC 496261663,lire en ligne),p. 50-59
  16. (pl) JarosławTomasiewicz,Ugrupowania neoendeckie w III Rzeczypospolitej, Wydawn. Adam Marszałek,(ISBN 978-83-7322-668-5,OCLC 56195458,lire en ligne),p. 35-38
  17. (pl) JarosławTomasiewicz,Ugrupowania neoendeckie w III Rzeczypospolitej, Wydawn. Adam Marszałek,(ISBN 978-83-7322-668-5,OCLC 56195458,lire en ligne),p. 195, 200
  18. Meller et Tomaszewski 2009,p. 132.
  19. Meller et Tomaszewski 2009,p. 87.
  20. Meller et Tomaszewski 2009,p. 127.
  21. Meller et Tomaszewski 2009,p. 148, 154.
  22. (pl) Jan JózefLipski et SzymonRudnicki,Katolickie państwo narodu polskiego, "Aneks",(ISBN 978-1-897962-05-3,OCLC 830144546,lire en ligne),p. 85-87
  23. Meller et Tomaszewski 2009,p. 128.
  24. Meller et Tomaszewski 2009,p. 76.
  25. Meller et Tomaszewski 2009,p. 160.
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