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Nathan Hosanski (,Pologne -) est un rabbin et résistantfrançais, victime dunazisme.
Nathan Hosanski[1] naît àWasilków, enPologne, le17 juin 1914[2], il immigre, à l'âge de six ans, peu après1920, àMulhouse[3] enFrance.
En1933, il entre auSéminaire israélite de France àParis et y demeure jusqu'en1938. La même année, il obtient sa naturalisation et est nommé Rabbin deReims[4] jusqu'en1939.
À la déclaration de laSeconde Guerre mondiale en1939, il est mobilisé et entre dans un Régiment de Tirailleurs Algériens dans leCher. Démobilisé à la signature de l'armistice, il est chargé àLons-le-Saunier du titre d'aumônier auprès des réfugiésalsaciens.
Enmars1943, il devient rabbin deToulouse en remplacement durabbinMoïse Cassorla, qui a dû entrer dans la clandestinité[5]. Il estaumônier de laprison Saint-Michel, accompagnant à ce titreMarcel Langer, responsableFTP-MOI, à laguillotine le.
Nathan Hosanski s'investit lui-même dans laRésistance, assistant les clandestins, juifs ou aviateurs anglais, en fuite vers l'Espagne, et est un agent de liaison de l'Organisation Juive de Combat (OJC). En, il devient président de l'UJRE de Toulouse.
Harcelé par laMilice, qui envahit lasynagogue Palaprat de Toulouse, le, et menace les fidèles d'exécution, il refuse de donner la liste des membres de sa communauté. Le siège de la synagogue finit à la suite de l'intervention du préfet régional et de l'intendant de police[6].
En décembre 1943, il reçoit une lettre du Préfet de Toulouse l'informant que les Rabbins ne sont plus autorisés à visiter les détenus. Il est arrêté en. Interrogé sous la torture puis transféré àDrancy, il est déporté depuis lagare de Bobigny avec leConvoi n° 73 du 15 mai 1944 composé d'hommes uniquement et qui finit àKaunas,Lituanie etReval enEstonie[7],[8]. Il y est assassiné en, à l'âge de 30 ans[9],[10],[11],[12].