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Natalia Ginzburg

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Pour les articles homonymes, voirGinzburg.

Natalia Ginzburg
Natalia Ginzburg.
Fonctions
Députée de la République italienne
Xe législature de la République italienne
-
Députée de la République italienne
IXe législature de la République italienne
-
Éditrice
Éditions Giulio Einaudi
Biographie
Naissance
Décès
(à 75 ans)
Rome (Italie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Natalia LeviVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Alessandra TornimparteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne( -)Voir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Formation
Activités
Période d'activité
Famille
Levi-Tanzi family(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Fratrie
Gino Martinoli(d)
Paola Levi(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Leone Ginzburg(de à)
Gabriele Baldini(de à)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Carlo Ginzburg
Andrea Ginzburg(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Lisa Ginzburg(en) (petite-fille en lignée masculine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Genre artistique
Distinctions
Œuvres principales
La famiglia Manzoni(d),Les mots de la tribu(d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Natalia Ginzburg,néeLevi, est uneécrivaineitalienne, née le àPalerme et morte le àRome. Son œuvre explore les thèmes des relations familiales, de la politique et de laphilosophie.

Elle fut l'épouse de l'éditeurantifascisteLeone Ginzburg et la mère de l'historienCarlo Ginzburg. Elle était également la cousine deMargherita Sarfatti, l'égérie deMussolini.

Biographie

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Natalia Levi est la fille de Livia Tanzi et du professeur de médecine[1]Giuseppe Levi[2].

Elle entre en littérature en 1933 grâce à une nouvelle intituléeLes Enfants, publiée dans la revue littéraire d’Alberto Carocci (it),Solaria.

En 1938, elle épouseLeone Ginzburg, journaliste, écrivain et professeur d'italien, actif dans lemouvement de résistance italien aufascismeGiustizia e Libertà jusque pendant laSeconde Guerre mondiale. Elle le suit après sa condamnation à la relégation (confino) àPizzoli, un village reculé desAbruzzes. C’est à cette époque que naissent leurs trois enfants : l'historienCarlo Ginzburg, Andrea et Alessandra.

En 1942, alors qu’ils réussissent à garder le contact avec le milieu antifasciste deTurin, elle publie son premier roman,La Route qui va en ville. Parce qu'elle est juive, ne pouvant signer ni de son nom de jeune fille, ni de son nom d’épouse, elle choisit le pseudonyme d’Alessandra Tornimparte.

À la chute deMussolini en 1943, la famille gagne clandestinementRome. Capturé par les Allemands, son mari Leone meurt torturé par laGestapo en 1944. Natalia Ginzburg évoque sa perte dans un poème intituléMémoire.

En 1950, elle se remarie avecGabriele Baldini, directeur de l’Institut italien de la culture à Londres, et quitte l’Italie pour l'Angleterre. Leur fille naît en 1954, leur fils en 1959, tous deux gravement handicapés[3]. Les années 1950 marquent le début d'une période féconde pour sa production littéraire, dont les thèmes s’orientent vers la mémoire, l’enquête psychologique et la vie familiale.

Elle publieNos années d’hier en 1952,Valentino obtient leprix Viareggio en 1957, et en 1961 sortent chez la maison d’édition EinaudiLes Voix du soir, roman familial sur la même lignée queNos années d’hier, qui annonce son œuvre la plus célèbre : son roman autobiographiqueLes Mots de la tribu. Avec lui, elle obtient leprix Strega, l’équivalent duprix Goncourt en Italie.

En 1969 son second mari, Gabriele Baldini, meurt. Elle publie l’année suivante un recueil d’essais intituléNe me demande jamais, dans le sillage d’un recueil d’articles précédent,Les petites vertus, publié en 1962. En 1974, c’est encore un recueil d’essais qu’elle publie :Vie imaginaire.

Elle ne retourne au roman qu’en 1973, avecCher Michel, et en 1984 avecLa ville et la maison. Entre ces deux romans, elle publie en 1977 un recueil de deux nouvelles (Famiglia etBorghesia), réunies sous le titre deFamiglia[4].

C’est enfin au théâtre qu’elle se consacre avecJe t’ai épousé pour l’allégresse, en 1965, etVillage de bord de mer en 1972.

En 1980, elle expurge le roman autobiographique de600 pagesBas la place, y'a personne deDolores Prato pour une publication dans une version abrégée[5].

En 1983, elle est élue députée auParlement italien dans les rangs duParti communiste italien.

Natalia Ginzburg meurt àRome le[6]. Elle est inhumée aucimetière communal monumental de Campo Verano deRome.

Écrits

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  • Bourgeoisies, 1980, roman, rééd. 2002, éd.Denoël
  • La strada che va in città (1942) ;La Route qui mène à la ville, 1964, quatre romans courts, éd. Denoël ; rééd. 2014
  • È stato così (1947) ;C'est ainsi que cela s'est passé, éd. Denoël 2017
  • Tutti i nostri ieri (1952) ;Nos années d'hier,1re éd. 1956; rééd. 1992, roman, éd.Plon ; nouvelle traduction 2004,Tous nos hiers, éd. Liana Lévi,prix Veillon 1952
  • Valentino (1957)
  • Sagittario (1957)
  • Le voci della sera (1961) ;Les Voix du soir 1962, éd. Flammarion, roman, 1992
  • Le piccole virtù (1962) ;Les Petites Vertus, 1964, roman, Flammarion
  • Lessico famigliare (1963) ;Les Mots de la tribu, 1966, roman, éd. Grasset
  • La madre e altri racconti (1964) ;La Mère, 1993, nouvelles, éd. Calmann-Lévy ; rééd. 1999,éd. du Rocher
  • L'inserzione (1966)
  • Fragola e panna (1966)
  • Dialogo (1970)
  • Mai devi domandarmi (1970)
  • Caro Michele (1973)
  • Vita immaginaria (1974)
  • La famiglia Manzoni (1983)
  • La città e la casa (1984) ;La Ville et la maison, 1984, roman, rééd. 1988, 2002, Denoël

Notes et références

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  1. « 4 raisons d’aller à Turin si vous aimez Natalia Ginzburg »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  2. Giorgio Nisini, « Natalia Ginzburg », surDictionnaire universel des créatrices,(consulté le).
  3. DanielaPasti, « La profondità di un cuore semplice », surricerca.repubblica.itLa Repubblica.
  4. (it) « Natalia Ginzburg Famiglia », surhttps://www.einaudi.it/(consulté le).
  5. Bertrand Leclair, « Histoire d’un livre. L’enfance patiente de Dolores Prato »,lemonde.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  6. René de Ceccatty, « L’écrivaine Natalia Ginzburg est morte »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

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Liens externes

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