| Narcís Serra | |
Narcís Serra, en 2008 | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Premier secrétaire du Parti des socialistes de Catalogne | |
| – (3 ans, 8 mois et 5 jours) | |
| Président | Raimon Obiols |
| Prédécesseur | Raimon Obiols |
| Successeur | José Montilla |
| Vice-président du gouvernement d'Espagne | |
| – (4 ans, 3 mois et 20 jours) | |
| Président du gouvernement | Felipe González |
| Gouvernement | González III etIV |
| Prédécesseur | Aucun |
| Successeur | Aucun |
| Député auxCortes Generales | |
| – (17 ans, 8 mois et 18 jours) | |
| Élection | |
| Réélection | |
| Circonscription | Barcelone |
| Législature | IIIe,IVe,Ve,VIe etVIIe |
| Groupe politique | Socialiste |
| Ministre de la Défense | |
| – (8 ans, 3 mois et 9 jours) | |
| Président du gouvernement | Felipe González |
| Gouvernement | González I,II etIII |
| Prédécesseur | Alberto Oliart |
| Successeur | Julián García Vargas |
| Maire de Barcelone | |
| – (3 ans, 7 mois et 13 jours) | |
| Élection | |
| Coalition | PSC |
| Prédécesseur | Manuel Font |
| Successeur | Pasqual Maragall |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Narcís Serra i Serra |
| Date de naissance | (82 ans) |
| Lieu de naissance | Barcelone (Espagne) |
| Parti politique | PSC |
| Profession | économiste |
| Maires de Barcelone Ministres espagnols de la Défense Vice-présidents du gouvernement d'Espagne | |
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Narcís Serra i Serra, né le àBarcelone, est unhomme politiqueespagnol membre duParti des socialistes de Catalogne (PSC).
Il estmaire de Barcelone entre 1979 et 1982,ministre de la Défense de 1982 à 1991, député de Barcelone au Congrès entre 1986 et 2004,vice-président du gouvernement de 1991 à 1995 et premier secrétaire du PSC de 1996 à 2000.
Licencié en sciences économiques de l'université de Barcelone, il a été directeur des études statistiques de lachambre de commerce de Barcelone en 1965.
Il fonde par la suite un cabinet d'études qui sera chargé duPlan de la Ribera, projet d'urbanisme qui fut à l'origine de la rénovation du quartier de laRibera dans lesannées 1990. Il entre au PSC en 1978.
À la suite de la chute du franquisme, il intègre le gouvernement provisoire de laCatalogne. Sous l'autorité deJosep Tarradellas, il est nommé le, à 34 ans,conseiller à la Politique territoriale et aux Travaux publics.
Il est relevé de ces fonctions le. Le suivant, il mène en effet la liste duPSC àBarcelone. Avec 33,9 % des suffrages, il se classe en tête mais compte seulement 16 élus sur 43. Lors du vote d'investiture le, Narcís Serra atteint 35 voix, bénéficiant de l'appui duParti socialiste unifié de Catalogne (PSUC), deConvergence et Union (CiU) et de laGauche républicaine de Catalogne (ERC).
Le, environ cinq semaines après la victoire duPSOE auxélections générales, il devient à 39 ansministre de la Défense dans lepremier gouvernement deFelipe González. La veille, il avait démissionné de la mairie de Barcelone au profit dePasqual Maragall.
À ce poste, jugé à l'époque très difficile après latentative de coup d'État militaire du 23 février 1981, il se voit confier la modernisation et la démocratisation des forces armées. En 1986, c'est à lui qu'il revient de défendre le revirement socialiste sur le maintien dans l'OTAN à l'occasion du référendum convoqué à ce sujet. Pendant la campagne des législatives de 1982, le PSOE avait annoncé cette consultation et qu'il ferait campagne pour le « non », une prise de position devenue très populaire à gauche. Le maintien dans l'Alliance atlantique sera approuvée par 52,5 % des suffrages.
Lors desélections anticipées de 1986, il est investi en tête de liste dans laprovince de Barcelone et fait ainsi son entrée auCongrès des députés.
À l'occasion de l'important remaniement ministériel du 13 mars 1991, Narcís Serra est nommévice-président du gouvernement à 47 ans, environ deux mois après la démission d'Alfonso Guerra. Il devient ainsi le bras de droit de Felipe González.
Reconduit après la victoire – à la majorité relative – du PSOE aux élections de, il annonce sa démission le, celle-ci étant effective cinq jours plus tard sans qu'un successeur ne lui soit nommé. Son départ est contraint par la révélation, deux semaines auparavant, de la pratique d'écoutes illégales orchestrées par les services secrets (CESID) sur d'importantes personnalités publiques, dont le roiJuan CarlosIer.
Il est toutefois réélu député aux élections de, qui voient les socialistes basculer dans l'opposition après quatorze années au pouvoir. Au Congrès, il devient ainsi président de la commission des Budgets.
Trois mois plus tard, un accord entre les différentes factions duParti des socialistes de Catalogne prévoit qu'il en prenne la direction en remplacement deRaimon Obiols, lui-même choisi pour en occuper la présidence honorifique. Il est effectivement élu le avec 76 % de suffrages favorables. En 1998, il appuie la candidature dePasqual Maragall à la présidence de la Généralité dans le cadre de l'élection de 1999, qui se soldera par une victoire en voix des socialistes.
Il est remplacé, le, par le maire deCornellà de LlobregatJosé Montilla.
Pour les élections générales de, il renonce à postuler et la tête de liste dans laprovince de Barcelone, qu'il occupait depuis 1986, revient là aussi à Montilla.
Enmai 2005, il est élu président de laCaixa Catalunya, première banque deCatalogne.
En 2006 il reçoit laCreu de Sant Jordi, distinction décernée par laGénéralité de Catalogne.
Il est depuis 2004, le président de l'Institut d'études internationales de Barcelone (IBEI) où il donne des cours dans le domaine de la sécurité internationale[1].
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| Deuxième |
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| Troisième |
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| Quatrième |
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