En raison des différents projets urbanistiques (tels que le Pavillon sur les hauteurs de la citadelle, le NID sur la pointe duGrognon ou encore le hub créatif Trakk) réalisés depuis 2012 pour valoriser l'intelligence numérique à Namur, celle-ci reçoit une reconnaissance par l'Unesco qui l'intègreà son réseau des villes créatives[6],[7].
L'ensemble du territoire de Namur relève du bassin de laMeuse, laquelle traverse la commune en s'écoulant du sud vers le nord. La Meuse reçoit à Namur, en rive gauche, l'un de ses principaux affluents, laSambre, ainsi que la modeste contribution duHouyoux (dont le cours est voûté tout au long de sa traversée, excepté dans le quartier deSaint-Servais). À l'exception de ces deux rivières, le territoire de la commune ne compte aucun cours d'eau d'importance notable, une particularité due à son sous-sol calcaire.
Le cours de la Meuse moyenne s'est développé dans une vallée en auge, bordée par de hautes falaisescalcaires, nettement visibles en amont (Dave) et en aval (Marche-les-Dames) de Namur. La Sambre paresse quant à elle dans des plaines au relief plus faiblement marqué, y décrivant de larges boucles. Au confluent des deux cours d'eau, la ville s'est développée au pied d'un massif rocheux et dans la plaine alluviale entre Sambre et Houyoux (pour la partie "dans les murs), à l'extrémité de la course de ceux-ci. Les zones de maraichage (hors les murs) s'établissant du côté deSalzinnes et deJambes. L'altitude moyenne varie de 85 m dans la vallée de la Meuse à 260 m à laMarlagne (au sud-ouest de la ville).
Carte des bassins houillers en Wallonie et alentours
Namur se trouve par ailleurs à l'extrémité ouest d'une interruption du sillon houiller reliantLiège àValenciennes par leBorinage. Les rares couches de houille maigre se situent à faible profondeur à Namur, affleurant par endroits, s'enfonçant vers l'ouest, ce qui favorise l'exploitation par des groupes d'ouvrier aux capitaux limités. Si la qualité est limitée, la proximité réduit les coûts de transports à une époque où la charrette à bœufs est la principale option. Quelques concessions - ainsi que des exploitations non déclarées - sont attestées dès leXVIIe siècle à la Marlagne, à Géronsart et même sur les flancs de la citadelle où un puits reste actif jusqu'en 1954. Le développement s'accélère ensuite, pour alimenter le chauffage domestique ou lesmachines à feu dont celle de la mine de Vedrin[10].
Namur jouit globalement d'unclimat tempéré d'influence océanique. Toutefois, sa topographie génère d'importants écarts de température entre le sommet de laCitadelle (boisé, exposé au nord-ouest) et le quartier deLa Plante, à son pied (exposé au sud et jouissant du rôle modérateur de la Meuse). En hiver, il n'est pas rare de voir le sommet de la citadelle enneigé et pas le bas de la ville.
Les fouillesarchéologiques menées dans le centre-ville et sur les plateaux environnants ont précisé le développement historique de la cité, centré sur le lieu-dit duGrognon, soit l'espace situé au confluent des deux cours d'eau. Le premier noyau urbain remonte au début de notre ère ; des infrastructures civiles et d'habitat situées au confluent étaient alimentées notamment par les productions devillas, installées pour l'essentiel sur les plateaux au nord de Namur. Lors de la débâcle de l'occupation romaine, la cité s'est resserrée sur le quartier installé au Grognon. Rapidement, pourtant, profitant d'une plus grande stabilité autour de l'an Mil, la ville reprend ses droits sur la rive gauche de la Sambre, faute de place au pied du chateau. Quatre enceintes se succéderont jusqu'à la fin desTemps Modernes, maintenant l'habitat dans la « corbeille », aujourd'hui délimitée par les cours d'eau, le boulevard Cauchy et leparc Louise-Marie. Ce n'est qu'au cours des premières décennies de la période belge (après l'indépendance de 1830), et grâce au démantèlement complet des remparts après 1865, que l'urbanisme gagna les faubourgs deSalzinnes,Saint-Servais,Belgrade,Jambes ouWépion par exemple. Bien que ces quartiers périphériques ne fussent pas totalement inhabités, c'est le développement des infrastructures qui leur donna la structure actuelle.
Lacitadelle enfin est ancrée au sommet d'un imposant massif rocheux, fortifié sur ses flancs est et nord ; la fonction militaire du site et l'escarpement des roches ont rendu impossible l'urbanisation de ces côtés ; démilitarisée en 1901, la zone a peu à peu été bâtie au cours de la première moitié duXXe siècle et accueille aujourd'hui un quartier cossu.
La position de Namur peut être qualifiée de stratégique, compte tenu de son histoire, de son environnement naturel et des infrastructures de communication.
Elle est située à la jonction de deuxvoies navigables ; laSambre (1 350 tonnes de gabarit) s'y jette dans laMeuse (9 000 tonnes de gabarit), faisant de Namur un point de passage entre lamer du Nord, le bassin duRhin et celui de laSeine. La Sambre arrive duHainaut ; elle est reliée au bassin de l’Escautvia lecanal du Centre, leplan incliné de Ronquières et l’ascenseur de Strépy-Thieu, que des travaux en territoire français relieront bientôt au bassin de la Seine. Elle s'écoule globalement en suivant un axe ouest/est avant de se jeter dans la Meuse, au lieu-dit leGrognon. La Meuse arrive desArdennes françaises, selon un axe sud/nord, et bifurque à Namur vers l'est, en direction deLiège,Maastricht etRotterdam. Au sud, elle est connectée au bassin du Rhinvia lecanal de l'Est et laMoselle.
Namur se situe également au croisement delignes ferroviaires, reliant, selon un axe nord-sud,Bruxelles etAnvers auGrand-Duché du Luxembourg. Un axe ouest-est traverse également Namur, reliant le bassin parisien etLille àLiège et auxPays-Bas. Accessoirement, uneligne secondaire dessert la vallée de la Meuse versDinant etGedinne. Depuis 1890, une importantegare de formation gère le transport de fret àRonet. La gare la plus importante de la commune est lagare de Namur, située entre le centre-ville etBomel. Elle est la première gare wallonne en nombre de passagers[13]. En 2020, elle connaît une refonte complète en devenant une gare multimodale de trains et de bus. Une seconde gare se trouve àJambes. En plus de ces deux gares, Namur compte plusieurs points d'arrêts àDave-Saint-Martin,Flawinne,Jambes-Est,Marche-les-Dames,Naninne etRonet.
Deux axes autoroutiers se croisent au nord de la ville également, suivant la même orientation que les lignes des chemins de fer : laE411, qui relieBruxelles auGrand-Duché de Luxembourg, et laE42, venant de l'ouest (Tournai et Lille), qui se dirige versLiège, les Pays-Bas et l’Allemagne. Ces deux autoroutes passent à quelques kilomètres du centre-ville, au contraire de laRN4, descendant de Bruxelles versArlon, ainsi que de laRN92 longeant la Meuse, qui traversent Namur.
Autrefois, Namur disposait delignes de tram, reliant le centre et la périphérie de la ville. Toutes les lignes ont été démantelées dans les années 1950 et 1960, au profit du trafic automobile.
De nombreuses lignes de bus urbaines et périurbaines convergent vers lagare : elles sont gérées par leTEC Namur-Luxembourg.
Un index des rues de Namur a été rédigé par la Ville de Namur en 2013[14]. Voir aussi Namur - Liste des Voiries officielles[15].
Namur est une ville au confluent des cours d'eau importants que sont la Sambre et la Meuse. La ville est sise au cœur d'une région dites de « Pays des Vallées ». Au cours des années de nombreux ponts ont été aménagés pour faciliter le transit des hommes et des marchandises. Ils sont ici repris dans un ordre « de balade » suivant la Meuse d'amont en aval jusqu'au viaduc de Beez et remontant vers la Sambre jusqu'au Barrage écluse de Salzinnes.
Lepont de Jambes, au-dessus de la Meuse, relie le quartier Notre-Dame à Jambes depuis les Temps Modernes, à peu de distance du pont médiéval. Il fut élargi auXXe siècle.
L'Enjambée, passerelle cyclo-piétonne entre les rives droite (niveau du Confluent) et gauche de la Meuse (à hauteur de la Villa Balat).
Lepont des Ardennes enjambe la Meuse et relie le faubourg Saint-Nicolas, en rive gauche, au quartier administratif de Jambes, autour du rond-point Joséphine Charlotte, en rive droite.
Lepont de France, dernier pont traversant la Sambre, relie Namur à la pointe du Grognon.
Lepont du Musée au pied de l'ancienne halle al'Chair, se situe à l'aplomb d'un gué fréquenté dès l'époque romaine, ainsi qu'en attestent de nombreuses monnaies retrouvées dans le cours de la Sambre.
Lepont de l'Évêché, face au palais épiscopal deNamur, enjambe la Sambre et relie Namur au pied de la Citadelle.
D’or au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules. L’écusson sommé d’une couronne à 10 perles sur le bandeau et 3 haussées[16].
En 1190,Philippe le Noble hérite du comté de Namur. Il adopte pour écul’or au lion de sable, armé et lampassé de gueules et brisé d’un bâton péry en bande (c’est-à-dire le lion noir à langue rouge sur fond jaune avec la brisure de la bande, indiquant une branche cadette). Le lion namurois est donc à l’origine le lion flamand, puisque Philippe le Noble est le fils cadet deBaudouin, comte de Flandre et de Hainaut.
En 1216, les Courtenay succèdent à la maison de Hainaut. Leur blason est d’or à trois tourteaux de gueules. Le lion est toujours présent auxXIIIe et XIVe siècles sur le grand sceau de la Ville, étant visible sur la bannière flottant au beffroi, symbole de liberté communale. Le contre-sceau rested'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules. LorsqueBaudouin de Courtenay est déchu, les tourteaux sont délaissés, mais le lion reste car l’animal apparaît sur le contre-sceau de Baudouin et sur l’ancien sceau namurois reçu de Philippe le Noble. AuXIIIe siècle,Guy de Dampierre, comte de Flandre et familier du lion, adopte l’animal et en fait frapper sa monnaie namuroise[17].
AuXIVe siècle, la couronne apparaît avecJean I, cadet de la maison de Flandre, issu du second mariage de Guy de Dampierre. Avant son avènement, Jean porte le lion non-couronné et brisé d’un filet. Une fois en possession de la terre de Namur, il couronne le lion pour se distinguer de son frère aîné Guillaume qui porte également la cotice (barre oblique).
La ville modifie son blason avecGuillaume II en supprimant définitivement la marque de cadet (brisure). Le lion couronné devient caractéristique du lion namurois car la couronne permet de distinguer le lion namurois des autres lions flamands, brabançons ou hennuyers. Jusqu’à la période révolutionnaire, le lion couronné simple est le seul blason namurois. Avec l’invasion française, la ville de Namur adopte pour ses armes le 23 février 1793 l’effigie de la déesse de la liberté dite Raison, debout, tenant la pique surmontée du bonnet phrygien d’une main et s’appuyant de l’autre sur un faisceau. Sous l’Empire, l’aigle napoléonien remplace la déesse de la liberté. En 1814, Namur reprend son ancien emblème héraldique : le lion couronné[16].
À noter : La Ville et la Province de Namur ont des blasons différents. La Ville adopte le lion couronné sans brisure :d’or au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules. L’écusson sommé d’une couronne à 10 perles sur le bandeau et 3 haussées. La Province utilise un lion brisé sans couronne :d’or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, brisé d’un filet en bande de gueules brochant[16]. La large bande rouge est apparue auXIXe siècle, la brisure héraldique n’étant en principe qu’un mince filet[17].
Un château fort à six tours entourées d’une enceinte crénelée, trois des tours sommées d’une croix et le donjon central surmonté d’une bannière au lion couronné[16].
Pour ses logos et bannières, la Ville de Namur a repris et modifié le grandsceau médiéval, lui donnant une couleur bleue qui n’est pas traditionnellement connue ou familière, et remplaçant le lion par lecoq wallon. Par la suite, la Ville modifia de nouveau le sceau en différentes versions simplifiées. Le sceau topographique de la Ville de Namur montre donc, de façon stylisée, des tours et une enceinte. Il s’agit du donjon namurois dominant le confluent de laSambre et de laMeuse ; au second plan, la tour ronde brochant sur le mur à pignon représente le clocher deSaint-Pierre-au-Château, ancien beffroi jusqu’à sa disparition au siège de 1745[17].
Namur tirerait son nom du dieu gaulois NAM, selon la légende. Durant l'évangélisation de laGaule,saint Materne aurait annulé ce culte et rendu NAM muet,nam mutus, d'où le nom donné au lieu,Namur. Plus réaliste, l'origine serait la propriété (suffixe celtique - uco) de Namo, anthroponyme gaulois. L'origine exacte du nom de la ville reste toutefois inconnue. La première mention de la ville, « Namuco », sur une monnaie, remonte à la périodemérovingienne, autour duVIe siècleapr. J.-C. L'histoire de la ville est quant à elle bien documentée par les archives et par les nombreuses opérations archéologiques. Au cours des deux dernières décennies, c'est une partie duGrognon qui fit l'objet de fouilles, entre 1990 et 1996 (fouilles du sous-sol de l'hospice Saint-Gilles, sondages place Saint-Hilaire, fouilles sous le quartier du Grognon en rive gauche de la Meuse) ainsi que laplace d'Armes et la place du Marché-aux-Légumes. Plus récemment, il y eut de nombreuses interventions de plus ou moins longue durée autour de la gare, dans larue des Brasseurs, autour de l'hospice d'Harscamp, et l'ancienne école des Bateliers. Au cours des trois dernières années, l'installation de collecteurs d'eaux usées dans le centre ancien a permis la fouille de deux endroits stratégiques pour la connaissance archéologique ; une partie de la place Maurice-Servais et les abords de l'anciennehalle al'Chair.
Des sondages archéologiques opérés au confluent (le Grognon), sous l'ancienne place Saint-Hilaire, ont révélé une occupation du site remontant auMésolithique, soit 6 700 ans avant notre ère. LeNéolithique final a vu également une occupation sporadique de la pointe du confluent. Toutefois, il ne s'est agi que desondages, opérés en 1991 par leministère de la Région wallonne.Il y a tout lieu de penser qu'une fouille opérée sur une plus large surface révélerait une occupation plus importante.[Interprétation personnelle ?] L'endroit est en effet stratégique : à proximité de l'eau, les analysespalynologiques et zooarchéologiques ont révélé un environnement boisé, riche en gibier. Quelques dizaines de mètres plus haut, l'éperon rocheux offre enfin un abri sûr et un bon poste d'observation. Plus loin, tant en amont qu'en aval, sur la Sambre et sur la Meuse, des occupations préhistoriques ont été observées et fouillées, deHastière àSclayn (vallée de la Meuse), jusqu'àSpy (vallée de la Sambre), où deux squelettesnéandertaliens furent découverts en1886 : l'Homme de Spy.
Les premiers siècles duMoyen Âge sont mal connus. La transitionmérovingienne a vu l'occupation de la ville se résumer essentiellement au Grognon ; le confluent a toujours gardé ses atouts stratégiques. Un quartier d'artisans s'y est développé, à proximité des premiers dispositifs portuaires connus dans la ville. Mais les opérations archéologiques successives ont fortement nuancé ce repli, puisque des bâtiments d'époque romaine tardive, situés sur la rive opposée de la Sambre, ont pu être réoccupés après la fin de la période romaine. Par ailleurs, un ensemble de tombes sans mobilier (VIe ou VIIe siècle) avait été examiné dans les années 1920, autour de l'église Saint-Remi (disparue), dans l'actuelle rue de Marchovelette.
Lors de la périodecarolingienne, le dispositif portuaire ne cessera de se renforcer, notamment par l'implantation de pieux de chêne, destinés à consolider les berges à la pointe du confluent. Au même moment, certaines rues sont empierrées en rive droite de la Sambre, à l'intérieur d'un périmètre limité par un fossé, avant la deuxième moitié duXIe siècle.
Vers 1420, le namurois enregistre de mauvaises récoltes[19].
Lapériode carolingienne voit se structurer les différents comtés du pays. Ces territoires administratifs étaient gérés par un fonctionnaire impérial, dont la charge devint progressivement héréditaire. Ainsi, vers 908,Bérenger est le premier comte nommément cité à Namur ; de cette époque datent les premières fortifications de l’éperon barré qui surplombe la ville. Le milieu duMoyen Âge voit apparaître de grands changements dans la cité, qu'il conviendrait de développer : de nombreuses publications en font état, et ce qui suit n'en est qu'un résumé.
L'installation des premierscomtes de Namur, à la fin duXe siècle, s'accompagna d'une présence duchristianisme : au pied de la citadelle, en terre épiscopale, unchapitre de chanoines est apparu peut-être un peu plus tôt que leXIe siècle, sous l'impulsion de l'évêque de Liège, bientôt prince-évêque. Laparoisse de Notre-Dame, avec sacollégiale aujourd'hui disparue, veillait sur le Grognon. En réaction, la famille comtale installe « sa » paroisse à un jet d'eau bénite du bourg médiéval. Ce qui deviendra lacathédrale Saint-Aubain en 1051 fut érigée par le comteAlbertII en marge de la cité, mais disposait d'un petit quartier d'habitations, avec maisons dechanoines, d'uncimetière, peut-être même d'une enceinte. Est-ce dans l’espoir de se réconcilier, le comté donnera à l’évêché un prince-évêque namurois,Frédéric, fils d’AlbertIII, qui régnera sur laprincipauté entre 1119 et 1121. Peu après, un second chapitre comtal est installé, cette fois au château, à la pointe actuelle de la citadelle. Un minuscule quartier capitulaire, comprenant même un cimetière, y prend place pour desservir l'église Saint-Pierre-au-château (aujourd'hui disparue, la chapelle a accueilli un arsenal à lapériode hollandaise).
Le comté sera transmis jusqu'àHenri l'Aveugle, comte de Namur et deLuxembourg, petit-fils d'AlbertIII. D'abord sans descendance, il dut léguer lecomté de Namur à son beau-frèreBaudouinIV de Hainaut. Mais la naissance tardive d'Ermesinde contrecarra les plans hennuyers ; il s'ensuivit un conflit soldé par le partage du comté.
En 1256,HenriV de Luxembourg s'empara du comté de Namur, en l'absence deBaudouinII de Courtenay, occupé àConstantinople. Les droits du comté ayant été cédés au comte de FlandreGui de Dampierre, c'est lui qui engage le combat contre le Luxembourg et récupère le comté en épousantla fille d'Henri. Leurs petits-fils,JeanII,PhilippeIII etGuillaume Le Riche se succédèrent rapidement. Les enfants de Guillaume firent de même, avant queJeanIII, dernier comte de Namur, ne vendît le comté en 1421 àPhilippe le Bon, duc de Bourgogne. Namur est incluse dans lesPays-Bas bourguignons.
Continuellement harcelée par la France deLouisXI, la couronne bourguignonne est convoitée à la mort deCharles le Téméraire, en 1477. Si la France acquiert à cette occasion le sud des anciens Pays-Bas bourguignons, le nord revient àMarie, la fille de Charles, mariée à la maison autrichienne desHabsbourg. Ce bouleversement place Namur sur une frontière fluctuante, entre les deux grandes puissances.
D'un point de vue topographique, Namur ne connaîtra pas de profonde mutation au cours de la deuxième moitié duMoyen Âge. Levicus s'est développé sur les deux rives de la Sambre, profitant de son statut de ville comtale. En rive droite, le Grognon ne se transformera guère, serré entre la roche et l'eau ; la première enceinte fera l'objet de plusieurs campagnes reconstructions à peu près au même moment que les deux enceintes de la rive gauche. Au nord de la Sambre, deux enceintes (les deuxième et troisième enceintes de la ville) entoureront progressivement la « corbeille » actuelle, d'abord autour du quartier actuel de laplace d'Armes et de larue de l'Ange, puis jusqu'àSaint-Aubain.
Plus en amont, sur la Meuse, on ne peut pas affirmer l'existence d'un pont avant 1250, mais la première mention qui en fait état le place déjà au sud du Grognon, à l'emplacement qu'il occupe encore aujourd'hui. Entre l'église Notre-Dame et la pointe du Grognon, un hôpital est mentionné dès 1229. Les fouilles menées en 1991 par laRégion wallonne révèlent un premier bâtiment, apparu auXIIe siècle, accompagné d'un cimetière. Ce qui deviendra leGrand hôpital, qui accueille aujourd'hui leParlement de Wallonie, déménagera vers 1250 et s'agrandira plusieurs fois jusqu'auXVIIe siècle.
Vue à vol d'oiseau de Namur tirée de l'ouvrage deLouis Guichardin,Description de Touts les Pais-Bas, autrement appellés la Germanie Inferieure, ou Basse Allemagne, Anvers, C. Plantin, 1582
Entre le château et l'église vivait la population, désormais installée sur les deux rives de la Sambre depuis lapériode carolingienne. Au Grognon, l'an Mil voit aussi apparaître les premières fortifications. Probablement un débarcadère progressivement fortifié, une première muraille protège la pointe du Grognon des éventuelles attaques venues du fleuve, et des assauts du fleuve lui-même. Avant la canalisation, en effet, le cours majeur des fleuves et des rivières pouvait être dévastateur au moment des crues. La ville connut, au rythme de l'accroissement de sa population, quatreenceintes successives. La deuxième enceinte, apparue au cours duXIe siècle, enserre désormais le cœur de la ville, passant à travers l'actuelle place d'Armes et se refermant juste au bord de l'actuelle place Maurice Servais.
Plan de Namur au milieu duXVIe siècle édité parBraun et Hogenberg. On y voit encore le tracé de la troisième enceinte quasiment intacte (à l'exception d'une percée au niveau de l'actuelle rue du séminaire et du futur palais du gouvernement, devenu palais de justice auXIXe siècle qui n'est pas représenté, ce qui permet de dater le relevé dont découle cette carte d'avant sa construction en 1631, durant la période espagnole) avec ses fossés toujours sous eau alors que la quatrième enceinte se dessine déjà, avec des fossés qui n'ont pas encore laissé la place aux bastions du siècle suivant. Un bras du Houyoux entre dans l'enceinte à hauteur de l'actuelle place Léopold, se dirige vers la place Rogier et l'arrière du grand manège pour se séparer après les Célestines en deux bras, suivant les rues du Lombard et des Tanneries, avant de rejoindre la Meuse en serpentant autour des bâtiments de l'hospice d'Harscamp, à l'époque couvent des Récollets
La troisième enceinte, au cours duXIIIe siècle, réunit le noyau de la ville et le quartier du chapitre de Saint-Aubain. Une déviation duHouyoux, un ruisseau s'écoulant du nord au sud, vers la Meuse, assurait la mise en eau des fossés. Trois tours sont conservées dans le paysage de la ville aujourd'hui, aux abords de la place d'Armes et dans la rue Basse-Marcelle. C'est probablement à cette époque que le pont de Meuse est doté d'une tour-porte (dite "Beauregard") sur l'une de ses piles, car Jambes ne relève pas du comté de Namur. AuXVe siècle,Philippe le Bon fait établir une tête de pont côté Jambes : le boulevard (ausens ancien) du pont de Meuse, entouré par le fleuve, défendu et relié à la rive par un ouvrage en bois. Dans l'axe du pont se trouve une porte vers la plante et un mur d'enceinte qui monte à l'assaut de la citadelle, jusqu'à rejoindre les fortifications du château, en passant par la tour César (ou tour "sur la Rochette"), toujours présente aujourd'hui.
La quatrième enceinte, dite deCharles Quint, élargit le périmètre de la ville sous les actuels boulevards périphériques. La tête de pont Jamboise est renforcée à la fin duXVe siècle et entourée d'une seconde ceinture de fossés secs. Au Grognon, les reconstructions successives du rempart suivront le même schéma. L'espace vital ne s'en trouvera pas vraiment élargi, puisque la roche et l'eau enserrent le quartier.
À ces quatre enceintes pourrait s'ajouter la hollandaise, qui développe le tracé deCharles Quint en épaississant de plusieurs centaines de mètres le système défensif de la ville. Plusieurs projets visent également à bastionner la rive droite de la Meuse, mais aucun ne sera réalisé avant le siège de 1692. À partir desXVIe et XVIIe siècles, l'importance de la fonction militaire de Namur s'accroît en raison de sa position stratégique au confluent de deux voies d'eau importantes. Son système défensif qui est amélioré parMenno van Coehoorn et est encore perfectionné parVauban en fait laplace forte la plus importante desPays-Bas méridionaux et l'une des 10 places fortes les plus convoitées d'Europe[20]. L'artillerie mobile deLouis XIV, avec ses canons posés sur affuts pouvant être tractés par des chevaux répond à l'artillerie de défense fixe et décuple la portée des armes des assaillants. Les collines au nord et au sud de la ville deviennent des lieux de choix pour y positionner ces batteries de siège, ce que firent les armées du roi de France pour prendre la ville en 1692. Soucieux de pallier la faiblesses dont son armée a profité, Vauban fait donc ériger durant les 3 années qu'ils occupent la ville des forts sur ces collines. S'ils ont totalement disparu aujourd'hui, leurs noms - Balart, Coquelet (initialement une modeste ferme fortifiée, dotée d'une tour d'observation), Saint-Fiacre, Piednoir / Lespinois ou Saint-Antoine (le moins élevé et le seul dont subsiste quelques fondations visibles, entre les rues Artoisenet et Nanon) - se perpétue dans celui des rues qui rejoignent ceslunettes.
Si Vauban est passé maître dans l'art des fortifications, ses forts du nord présentent un inconvénient : d'accès aisé depuis la ville, ils ne surplombent pas vraiment les plaines avoisinantes, montrant rapidement leurs limites lors de la reprise de la ville par les Hollandais en 1695. Ces derniers, toujours sous la direction de van Coehoorn, renforcent Coquelet, créent un nouveau fort devant Saint-Antoine et au nord des carrières et ajoutent des fossés bastionnés devant les quatre forts de Vauban, formant une ligne entre les deux nouveaux ouvrages et ponctuée par les vallons d'Arquet et celui formant l'actuelle rue des Carrières. Par ailleurs, si Vauban n'aura par le temps de concrétiser ses projets pour Jambes, van Coehoorn fera construire une nouvelle ceinture bastionnée autour de la tête de pont de Jambes, rasant au passage l'église Sainte-Calixthe qui bordait l'édifice préexistant. Quelques années plus tard, la France a repris le contrôle et Vauban fait construire un fort (dit "Biv(ou)ac") face à la porte Saint-Nicolas, sur la rive droite, afin de défendre cette dernière.
Letraité d'Aix-la-Chapelle met fin en 1748 aux guerres entre la France et lesProvinces-Unies en instituant lesPays-Bas autrichiens comme état tampon, héritier des Pays-Bas espagnols. L'empereurJoseph II décrète le démantèlement de la place fortifiée de Namur et met en vente les forts, ainsi que le bastionnement qui entourent les murailles de la ville. La déconstruction effective vise d'abord le fort d'Orange et le bastionnement de l'enceinte, si bien que les armées révolutionnaires françaises trouvent en 1792 une ville moins bien protégée que celle que leurs prédécesseurs monarchistes avaient été obligés de quitter quelques décennies plus tôt, qui plus est avec une population acquise à leur cause à la suite de larévolution brabançonne. La garnison, sous commandement autrichien, se rend donc aux Français sous la pression de sa propre population. Durant les périodes françaises et hollandaises du début duXIXe siècle, les traces évoquant l'état des défenses de la ville sont contradictoires. Les premières cartes d'état major de la jeune Belgique indépendante mentionnent encore certains forts, sans qu'il soit établi s'il s'agit de fondations ou de ruines plus ou moins importantes[21].
Le nouveau pouvoir belge, tenu à la neutralité, donne aux villes mosanes de Liège et Namur un rôle de barrage contre toute velléités de la Prusse ou de la France de s'envahir mutuellement. La portée des canons et la puissance de leurs projectiles continuant à croitre, il n'est plus question d'enceintes mais de ceintures de forts enterrés. LaPosition fortifiée de Namur est construite par l'armée belge vers 1880 (9 forts entourant Namur).
Les Temps modernes jusqu'à la révolution belge (1492-1830)
Au cours de la période séparant le Moyen Âge de l'indépendance du pays, Namur passera aux mains de presque toutes les grandes puissances européennes : Bourgogne, Pays-Bas, France, Espagne, Autriche.
Namur en 1750, tel que cartographiée en relief par l'ingénieur français Larcher Daubancourt. L'angle de vue correspond à celui du point de vue de l'Avenue Marcel Gourdin à Belgrade (50° 27′ 50″ N, 4° 49′ 52″ E), plongeant vers la Sambre avec à l'avant plan en rive droite les "bas prés" de Salzinnes, et en rive gauche le quartier sainte Croix (autour de ce qui deviendra la place d'Hastedon) puis le bassin qui borde le rempart de la vierge, bassin qui deviendra le parc Louise-Marie. Un quartier autour du nouvelarsenal imaginé par de Vauban s'est développé en effaçant les vestiges de la troisième enceinte qui le séparaient de la cathédrale. On voit clairement qu'à la suite de laguerre de la Ligue d'Augsbourg, les fossés autour de la quatrième enceinte ont été remaniés et pour constituer un large embastillonnement;mieux à même de défendre la ville contre l'artillerie plongeante (mortiers) (des forts seront d'ailleurs créés sur les collines entourant la ville pour empêcher l'installation de l'artillerie ennemie)
D'un point de vue topographique, la cité évolue peu, mais l'urbanisme est profondément modifié par les conflits. AuXVIIe siècle, une enceintebastionnée, érigée sous la domination espagnole, remplace les vieux remparts médiévaux de la ville et agrandit son périmètre. Seul le parc Louise-Marie, ancienne zone de mouillage des bateaux intégrée dans les remparts, garde un souvenir de cette quatrième enceinte (aujourd'hui sous les boulevards périphériques et les voies de chemin de fer). Située à proximité d'une frontière disputée par la France, Namur est alors une véritableforteresse. Le centre historique fut partiellement détruit ou incendié lors dessièges de 1692 et1695. Les chroniqueurs de l'époque mentionnent la présence de pièces d'artillerie au pied des remparts de la citadelle, au cœur de l'agglomération. La fin des guerres deLouis XIV éloigne Namur des champs de bataille. La ville va dès lors s'adonner à une reconstruction intensive qui lui donnera sa physionomie actuelle : maisons bourgeoises, églises, hôtels de maître ont été construits dans un style sobre et lumineux qui allie la brique et la pierre de taille.
En 1787 et 1790, lesPays-Bas autrichiens se soulèvent contre l'empereurJoseph II et déclarent en1790 l'indépendance desÉtats belgiques unis, initiant un mouvement révolutionnaire, avant la France de1789. Rapidement rejointe par laprincipauté de Liège, la confédération ne vivra qu'un an, renversée par les troupes autrichiennes. Il faudra attendre encore 5 ans pour qu'en1795 laConvention annexe les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège à la France. Après le règne deJoseph II d'Autriche, Namur a été la préfecture dudépartement français deSambre-et-Meuse à partir de1795 jusqu'à la fin duPremier Empire. Toutefois, au cours de ce siècle, Namur n'a plus réellement joué le rôle stratégique qui lui valut tant de sièges ; elle fut maintenue à l'écart des combats les plus violents. Après la défaite française deWaterloo, en1815, leCongrès de Vienne fixe le rattachement des provinces belges auxPays-Bas. De cette époque, la citadelle a gardé la physionomie qu'on lui connaît aujourd'hui.
Tout au long duXIXe siècle, Namur jouit de son calme provincial, loin de toute industrialisation massive ou des cercles de pouvoir, mais sa positionstratégique sur la route desinvasions lui vaut d'être à nouveau une cible de choix lors des deuxguerres mondiales, malgré l'érection d'uneceinture de forts comparable àcelle de Liège. Elle sera bombardée à plusieurs reprises.
Le 18 août 1944, la ville fut bombardée par les aviateurs américains qui ciblaient le pont ferroviaire mais touchèrent le centre ville; il y eut plus de 330 tués et 2 000 bâtiments furent touchés[29].
LesArchives de l’État disposent à Namur d'un dépôt contenant les archives émanant des institutions ancrées à un moment ou à un autre sur le sol de l'actuelle province de Namur. Le public peut y consulter les archives des institutions publiques d'Ancien Régime (archives des institutions centrales et régionales du comté de Namur, etc.), de la période contemporaine (archives des tribunaux, des administrations communales, de l'administration provinciale, etc.), les archives notariales, les archives ecclésiastiques (abbayes, couvents, etc.) et les archives privées (archives d'entreprises, d'associations, de familles ayant joué un rôle dans la vie sociétale, etc.) dans la limite du caractère privé de certaines données.
Par ailleurs, leService public de Wallonie a installé en 1998 son Service des Archives régionales aux anciens Moulins de Meuse àBeez, après d'importants travaux de rénovation. Le public peut y consulter les archives de l'administration wallonne et de certains cabinets ministériels wallons, ainsi que des archives privées mises en dépôt : collection de journaux namurois anciens (1829-1981) de la Société archéologique de Namur, archives du Comité central de Wallonie (créé en 1923 parFrançois Bovesse pour organiser lesFêtes de Wallonie).
Au, Namur avait une population de 115 800 habitants, 56 630 hommes et 59 170 femmes. Elle couvre une superficie de 175,93 km2, pour unedensité de population de 558,22 habitants/km²[30],[31].
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :
Source: INS, de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[5]
Avec unport fluvial à proximité d'un nœud autoroutier, l'un des plus grands zonings industriels de la province (àNaninne) et la présence de nombreuses institutions régionales, provinciales et communales, la ville de Namur est l'un des piliers de l'économie de la province.
Namur est essentiellement une ville de services et de commerces. Lesecteur tertiaire représente ¾ des emplois. La place qu’il occupe dans l’économie régionale croît année après année. Au total, le tertiaire emploie plus de 100 000 personnes – salariés et indépendants – réparties dans des secteurs aussi divers que les services aux entreprises, le tourisme ou l’enseignement.
Namur est le centre névralgique – politique et administratif – de la Wallonie et l'employeur public y est donc majoritaire. Namur a par contre plus de mal à attirer des acteurs du secteur privé comparé à d'autres villes wallonnes comme Charleroi, Liège ou Louvain-la-Neuve. Namur n'a pas encore réussi à se positionner clairement sur des pôles sectoriels bien identifiés dans le secteur privé.
Le nombre de commerces recensés à Namur s’élève à environ 2 700 dont 858 dans l’hypercentre (source GAU Namur). Larue de l’Ange est une des rues les plus achalandées de Wallonie avec un flux piétonnier de plus de 120 000 personnes par semaine.
Le tissu économique namurois repose très majoritairement sur de petites entités : TPE, PME et indépendants. On peut par exemple dénombrer plus de 96 % de PME occupant moins de 50 personnes.
Lesecteur secondaire est pluriel. L’agroalimentaire occupe une place importante dans ce paysage. Tant dans la recherche que dans la production, on trouve de grands groupes et des PME à la renommée parfaitement assise.
Autre richesse naturelle namuroise : son sol. Une dizaine de carrières sont en activité et produisent, en recourant à des techniques de pointe, calcaire, grès, sable, marbre et surtout chaux etdolomie. Le leader mondial en chaux et dolomies est d’ailleurs namurois. Le métal et les fabrications métalliques réunissent un large spectre d’activités, allant des chantiers navals Meuse & Sambre, aux machines-outils à commandes numériques, en passant par le génie civil, les appareils chirurgicaux, les charpentes métalliques et les câbleries, jusqu’au matériel destiné à l’industrie nucléaire, etc. Le secteur de la construction est employeur incontournable de Namur.
Le BEP (Bureau Économique de la Province) a tissé un maillage de parcs d’activités économiques sur tout le territoire namurois ce compris la ville de Namur : zones industrielles, zones artisanales, zones mixtes PME-services, parcs thématiques. En 2010, Namur s’est ainsi vue doter d’un parc thématique consacré à l’éco-construction : le parc Ecolys. Il accueille des entreprises actives dans le secteur de laconstruction durable mais aussi des entreprises qui, dans la conception et la gestion de leurs installations, attestent d’un réel souci environnemental[32].
Ouvert en 2020, Care-YS vise à accueillir des entreprises actives dans le secteur de la santé, et plus spécifiquement dans les domaines : de l’autonomie des personnes âgées, malades ou handicapées, de la santé nutritionnelle et de l’e-santé. Le contexte actuel de reconfiguration du fonctionnement hospitalier favorise le maintien à domicile et la mutualisation des services. De même, les mutations médicales, sociales et numériques actuelles amènent les services à la personne à se spécialiser en développant des produits adaptés pour assurer l’autonomie et la prise en charge intégrée des patients. Ces évolutions constituent une opportunité pour le développement de nouvelles activités économiques dont les déclinaisons sont multiples: ergonomie, nouvelles technologies, domotique, compléments alimentaires naturels, mais aussi centralisation et mutualisation de services liés à la santé[33].
Namur dispose de deux incubateurs : TRAKK et LinKube. Le TRAKK est un hub creatif qui accueille des start-ups actives dans le secteur de l’économie créative, des espaces de co-working, un FabLab et propose un accompagnement[34]. Le TRAKK abrite aussi LinKube, LinKube est un incubateur pour les étudiants de la Province de Namur. Il entre dans le dispositif étudiant-entrepreneur soutenu par la Sowalfin. L’objectif : permettre d’allier études et lancement de projet[35].
En 2013, un salon consacré au réemploi a vu le jour à Namur. Il se déroule tous les deux ans à Namur-Expo : le salon Recupère. Il propose des solutions pour consommer différemment (éco-consommation, éco-design et réemploi font partie des thématiques abordées)[37].
Namur est une ville qui connaît une importante refonte urbanistique depuis quelques années. Elle s'inscrit dans une dynamique de Ville Intelligente. Elle se classe2e au classement desSmart Cities belges réalisé par Agoria[38]. Récemment, dans la même logique, un label "Namur Capitale Digitale" en vue de créer une identité forte autour du concept de "smart territoire" a également vu le jour[39].
Quelques projets réalisés ou en cours de réalisation à Namur :
Le TRAKK : un espace consacré aux industries culturelles et créatives et au numérique. Ce lieu est porté par le BEP, leKIKK etl'Université de Namur.
Namur Congrès
Namur Expo
Namur Intelligente et durable (ID) qui prendra place au confluent de la Meuse et de la Sambre, sur l'espace de la Confluence et qui abritera le Pavillon de l'Aménagement urbain (une plateforme d'échange et de communication autour de la thématique de l'aménagement urbain durable)[40]
Un téléphérique entre le centre urbain et la Citadelle[41] et l'aménagement de la place Maurice Servais[42]
L'hôtel de ville de Namur se situe auno 42 de larue de Fer. Après la destruction de l’hôtel de ville situé sur l’actuelle place d’Armes, lors de laPremière Guerre mondiale, les autorités communales s’installent dans un hôtel particulier de larue de Fer, l’hôtel Kegeljan. En 1981, 4 ans après la fusion des communes en Belgique, la place manque et un plus vaste édifice s’adjoint au précédent. Entre 1997 et 2001, le bâtiment est remis en valeur et les Jardins du Maïeurs sont créés. Enfin, en 2008, une aile réservée aux échevins voit le jour.
La commune de Namur est divisée en 46 quartiers administratifs. Ils quadrillent le territoire pour faciliter les comparaisons lors desrecensements. Un certain nombre d'anciennes communes ne sont pas divisées et forment un quartier à part entière, qui porte le nom de la section. D'autres sections sont divisées, et il arrive que certains quartiers empiètent sur plusieurs anciennes communes.
La notion de régions, et donc deRégion wallonne, apparaît dans la législation belge en 1970, mais il faut attendre une dizaine d’années pour que l’article s’applique.
On peut voir le prémices de ce mouvement dès 1944, avec la création duConseil économique wallon créé par les organisations patronales àLiège.
En 1979, la Wallonie se dote d'unGouvernement wallon et, en 1980, il est confirmé que la Belgique est composée de 3 régions, dont la région wallonne, mais aucune capitale n'est fixée.
Le 12 juillet 1983, le gouvernement emménage à Namur.
Photo de l'Élysette - Le siège du Gouvernement de Wallonie.
Depuis le 11 décembre 1986, de par le décret porté parBernard Anselme, alors député (PS) de l'opposition, Namur est la capitale de laRégion wallonne[4], chef-lieu de laprovince de Namur. Sur le site duGrognon, au confluent de laSambre et de laMeuse, se trouve leParlement de Wallonie, qui siège dans l'ancienhospice Saint-Gilles, rénové au début des années 1990. L'Élysette, qui abrite la présidence duGouvernement wallon, lui fait face de l'autre côté du fleuve. Les cabinets ministériels du Gouvernement wallon se répartissent entre le centre de Namur (place des Célestines) et sa périphérie (Jambes, Beez ou encore Bomel-Heuvy).
Les différentes Directions opérationnelles chargées de l'administration de la Wallonie se répartissent pour l'essentiel entre le quartier de Bomel-Heuvy, derrière la gare (ancien ministère de l'Équipement et des Transports) et le faubourg de Jambes (ancien ministère de la Région wallonne).
En 2010, le décret du 11 décembre 1986 a été abrogé et remplacé par un nouveau décret, plus complet, à l'initiative du Ministre-Président du Gouvernement wallonRudy Demotte :Namur est : 1° la capitale de la Wallonie ; 2° le siège du Parlement wallon ; 3° le siège du Gouvernement wallon (décret du 21 octobre 2010instituant Namur comme capitale de la Wallonie et siège des institutions politiques régionales,Moniteur belge du 3 novembre 2010).
Namur se positionne dans une dynamique internationale en collaboration avec quelques villes auxquelles elle s'est liée par des ententes inter-municipales[53] :
23-25 septembre 2014 - Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) -L'appel de Namur pour mobiliser les acteurs de l'innovation en francophonie ;
23-24 avril 2015 - Conférence des ministres du Conseil de l’Europe sur le Patrimoine -Déclaration de Namur
5 décembre 2016 -Déclaration de Namur visant à changer la manière dont l'Union européenne négocie les traités commerciaux internationaux
Le titre d’ambassadeur de Namur est une distinction officielle octroyée par le collège communal de la ville de Namur et remise à des personnes ayant servi la renommée de la ville de Namur. Elle met en avant certains acteurs travaillant dans le cadre de l’image de Namur à l’étranger. Elle est remise à toute personne physique ou morale qui œuvre pour la renommée de Namur à l’étranger et/ou au rayonnement international de Namur. Il peut s’agir d’une personne installée à l’étranger et qui assure par ses actions la renommée de Namur ou d’une personne résidant à Namur dont l’activité valorise la ville sur la scène internationale. Cette distinction officielle a un caractère purement honorifique et ne confère aucun privilège.
Récipiendaire
Date
Motif de la distinction
Philippe Gustin
3 juillet 2014
Pour son investissement dans les relations entre Namur et la Louisiane depuis des décennies
Namur est une Ville deux fois millénaire qui fut depuis toujours au carrefour des influences et en a acquis un riche patrimoine. Ci-après, un survol en image de son Folklore et de ses traditions, de ses musées et de son patrimoine, mais également des festivals et événements culturels qu'elle accueille.
Au nord de la « corbeille », le démantèlement des enceintes et des propriétés religieuses a permis à l'architecture néo-classique puisArt déco d'investir les quartiers périphériques de l'époque (rue des Carmes,rue de Fer, avenue Cardinal Mercier ou Reine Astrid à Salzinnes, par exemple). Sur la Meuse, ce sont enfin les Belles mosanes, les villas duXXe siècle. Le chemin de halage ou laNamourette sont deux bons moyens de découvrir quelques bijoux de la ville. Le long de la Sambre, ce sont les façades arrière de larue des Brasseurs, en cours de restauration. Et les points de vue de la Citadelle achèveront le tableau.
L'administration du Service public de Wallonie conserve les éléments issus des fouilles menées sous sa direction (soit depuis 1989), au sein de ses services décentralisés (notamment à Namur) ainsi qu'au siège central, à Jambes.
Moulins de Meuse àBeez (XXe siècle) : minoterie construite en 1901, restaurée[55] pour accueillir en 1998 le Service des Archives régionales du Service public de Wallonie[56] (et transitoirement un cabinet ministériel, jusqu'en juin 2017)
Casino de Namur : architecte Georges Hobé (1854-1936), restauration par l'architecte Georges Housiaux (1933-2013) en 1980.
Villas du bord de Meuse (en amont de Namur, nombreuses villasBelle Époque).
Maisons privées et édifices civils de style art-déco etart nouveau à Namur, Jambes, Salzinnes etBomel.
Cinéma Caméo, de style art-déco (1933-1934), architecte Jean Delooz ; rénové de 2013 à 2016 par le bureau d'architecture V+[57],[58]
Maison de la Culture, maintenant appelée "Delta" (architectesVictor Bourgeois, Jacques Colin, José Ledoux et Georges Lambeau, ainsi que René Péchère pour l’aspect paysager ; début de la construction en 1958, inauguration en 1964 ; des travaux de rénovation et d'agrandissement par Samyn et Partners architects & engineers ont été réalisés de 2017 à 2019[59],[60]).
Collège d'Erpent (1971) : architecte Georges Housiaux (1933-2013).
Cimetière militaire belge de Marchovelette : contient 491 tombes de soldats belges et 32 de soldats français morts durant la Première Guerre mondiale ainsi qu'un monument commémoratif.
Près de la Place de l'Ange, quelques bâtiments, profondément transformés, ont fait partie de l'abbaye de Salzinnes, fondée auXIIIe siècle et plusieurs fois pillée et saccagée au cours des siècles[62]
Musée provincial des Arts anciens du Namurois[66] est le pendant médiéval et moderne du musée archéologique. Géré par la Société archéologique de Namur, il conserve de nombreuses pièces architectoniques et historiques du grand Namurois. Depuis 2010, le musée présente leTrésor du prieuré d'Oignies, ensemble exceptionnel d'orfèvrerie médiévalemosane, aux côtés de collections d'art civil et religieux du Moyen Âge namurois.
Trésor du Prieuré d'Oignies, autrefois situé dans la rue Notre-Dame, présente des pièces d'orfèvrerie mosane du Moyen Âge. Il a été transféré au début de l'année 2010 au Musée des arts anciens du Namurois.
Musée de la Fraise célèbre la vie d'antan et la culture de lafraise, qui fait encore la réputation du village deWépion, aujourd'hui un faubourg de Namur.
ComputerMuseum NAM-IP, Musée de l'Informatique pionnière en Belgique[67].
Centre du visiteur 'Terra Nova', une plongée multimédia dans le passé, le présent et le futur de Namur[68].
Le Delta, la maison de la culture de la Province de Namur[69].
Maison de la Poésie[70], elle organise régulièrement des activités sur le thème de la littérature française : conférences, spectacles, concerts, rencontres littéraires, etc.
Bibliothèque Baie des Tecks, un lieu consacré à la bande dessinée depuis 1983[71].
Réseau namurois de lecture publique, il compte 9 bibliothèques réparties sur le territoire de la Ville de Namur[72].
Théâtre de Namur propose des spectacles pour enfants, des concerts de musique classique, de la chanson française, du théâtre amateur, des créations et des classiques européens. Ailleurs en ville, des concerts de musique classique sont régulièrement organisés, notamment à l'église Saint-Loup (dans le piétonnier).
Centre Culturel de Namur (CCN), est un lieu d'expositions, de spectacles pour le jeune public et les familles, de concerts, d'ateliers créatifs, stages et workshops, de résidences d'artistes en création, de débats citoyens, de projets avec les associations et les écoles. Sans oublier l'espace public avec sa plaine de jeux et la Baie des Tecks. Le CCN est un carrefour d'inventions artistiques, culturelles et sociales.
CEC (Centre d'expression et de créativité), est un lieu où l'on peut découvrir des ateliers. Des rencontres sont organisées avec plusieurs artistes pour partager, rêver, raconter des histoires, éveiller sa curiosité ainsi que confronter des points de vue au sein d'un groupe. Les adultes et les enfants y sont les bienvenus.
Grand Manège et son Namur Concert Hall : consacré à la musique classique, il est le siège du Conservatoire Balthasar-Florence, du CAV&MA. Le Namur Concert Hall dispose de 800 places[73].
Quelques endroits plus confidentiels peuvent également être relevés. Ainsi en va-t-il de l'espace d'exposition situé en face dubeffroi (à laplace d'Armes), qui propose des expositions temporaires de photographies ou de peintures ; de la Maison de la Culture, qui présente des expositions temporaires d'affiches ou de photos ; de la Bibliothèque universitaire Moretus Plantin (BUMP), où se tient régulièrement une exposition de livres anciens, d'incunables ou de photographies inédites du Namurois.
Chaque année, plusieurs festivals ont lieu à Namur. Les festivités débutent généralement en mars avec le parcours Chambres avec Vues qui met à l'honneur les artistes namurois tous les deux ans depuis 2010[75]. Fin mars, le festival d'humourNamur is a Joke, porté parGuiHome, anime la ville depuis 2022[76]. Suit la journée du folklore, en avril. À l'initiative de l'ASBLFolknam, le troisième samedi d'avril voit se tenir, en matinée sur la place d'Armes (centre-ville) un rassemblement des groupes et confréries locales, lesquelles s'ébrouent l'après-midi, en un vaste cortège à travers la ville, pour terminer leur agapes en un rondeau final sur ladite place[77]. Ensuite vient le Saint-Louis festival fin avril, un festival de musique éclectique et tremplin de jeunes talents[78].
Namur en Mai prend ses quartiers à l'Ascension ; ce festival des arts de la rue réunit conteurs, jongleurs, musiciens et artistes de tout poil dans les rues piétonnières de la ville, dans des spectacles tantôt gratuits, tantôt payants. Il est suivi duTattoo festival, un regroupement international consacré aux musiques militaires et de Namur en chœurs, un événement réunissant plus de 50 chorales dans divers lieux emblématiques de Namur[79].
En juin, se déroulent le Festival international et Marché de Poésie[80] etVerdur, un festival gratuit de musiques actuelles.
En juillet, suivent les Médiévales, tous les deux ans, à la citadelle : spectacles et animations sur le thème (large) du Moyen Âge[81]. Dans le cadre desFestivals de Wallonie, le Festival Musical de Namur prend place début juillet depuis 1964. L'Été mosan, festival itinérant de musique classique, s'arrête régulièrement à Namur pour les mélomanes[82]. La capitale wallonne accueille également Namur capitale de la Bière, un rassemblement consacré aux bières artisanales[83].
L'Intime Festival (Poésie et littérature)[84], les Solidarités (musique)[85] et le Festival mondial du Folklore[86] se déroulent à Namur durant le mois d'août.
Durant chaque été, les œuvres d'un·e artiste contemporain·e sont exposées sur les places et dans des jardins de Namur à l’occasion de Sculptures dans la Ville (Charlotte Marchal en 2007, Sabine Guillaume en 2008, Liliane Bourgeat en 2019, Nicolas Eres en 2020).
En septembre (week-end du3e dimanche de septembre), Namur vibre au rythme desFêtes de Wallonie. Au début du mois d'abord, laSociété royale Moncrabeau plus communément appelée « Les Quarante Molons », organise sur la place du Théâtre, sur le siège du menteur adossé au monument à Nicolas Bosret, un concours de "menteries". Les "menteries" sont proposées en français ou en wallon par les candidats au titre annuel de « Prince-Président des menteurs ».
Du jeudi au lundi des Wallonie, les rues de la ville sont envahies par la liesse populaire. Labière et lepeket y coulent à flots. On peut y voir de nombreuses manifestations culturelles (des concerts dans tous les quartiers et sur les places publiques, des expositions), mais aussi des défilés et animations folkloriques, comme le combat deséchasseurs. On y entend souventLi Bia Bouquet (chant officiel de la Ville depuis 1856) etViv Nameur po tot, chant de ralliement des Namurois. Chaque année, autour de 200 000 personnes affluent pendant les cinq jours de festivités.Côté cinéma, le mois de septembre attend leFestival international du film francophone (FIFF, créé en 1986), octobre est le mois du Festival international Nature Namur[87]. C'est aussi le moment des Beautés soniques, festival qui allie musique et expositions[88].
Début novembre, leKIKK Festival s'installe dans Namur, cet événement promeut les cultures numériques et créatives.
Depuis 2008, des concerts électro-rock ont également lieu au Belvédère de la citadelle, tandis que lethéâtre de Namur propose de brefs concerts rock pendant l'été. Et toute l'année, dans les cafés, s'improvisent des concerts folk, rock, jazz. Enfin, quelques concerts sont organisés par les groupes désireux de se produire eux-mêmes ou par des particuliers, le plus souvent au Cinex (rue Saint-Nicolas) ou au Belvédère (citadelle).
De nombreuses brocantes se tiennent régulièrement, dans le centre de Namur le samedi matin (en même temps que le marché) ou en périphérie : le1er mai àBomel, le 21 juillet au Grognon, tous les dimanches à Jambes…
De nombreux salons sont organisés à Namur comme Bois et Habitat, Valériane et Antica.
Depuis 2004, laFresque des Wallons,trompe-l'œil monumental situé dans lesJardins du Maïeur, présente quelque 250 Wallons illustres et références à l'histoire de la Wallonie. Par la suite, Namur a vu fleurir des fresques sur une série de façades aveugles du centre ville[89]:
Eyes-Be, Hôtel de Ville
Propaganza, impasse des écoliers
Annia Zuber et Sébastien Gairaud,Ceci n'est pas un arbre, Musée des Arts anciens
Fresque Namur-Lafayette, inaugurée en 2023.Kahef,Viv Nameur po tot, rue Basse Marcelle
Jean-François Octave, Hommage à Evelyne Axell, Rue du Lombard
Demosthene et Maxime Lambert,Skills, Rue Courtenay
Demosthene, Rue Mazy (Villa Balat)
Dan Brault et Propaganza,Des Fleurs pour Namur, Place de Québec
Alice Janne, Rue du Beffroi
Sam Laloux, Quai 22
Tamar Kasparian,Chaos végétal, Maison de la Poésie
Leon Keer, Boulevard Cauchy
Mona Caron, Rue Lucien Namêche
Telmo et Miel, Pont de Louvain
Gala Caki, Rue du Belvédère 41
Proganza, Rue des Bosquets 24
Néan, Avenue Sergent Vrithoff 173
Fresque Namur-Lafayette, Rue Mazy 12 : Cette œuvre présente une double particularité, c'est la première fresque imprimée sur une bâche tendue et la première fresque numérique !
L'Orchestre symphonique de Namur « la Concorde », créé en 1887 - orchestre de l'Université de Namur (Chefs : Raphaël Feye, Romain Corbisier, Michel Déom) ;
Le Chœur royal « Les Compagnons du Champeau », créé en 1959 (Chef : Bernard Coulon) ;
Le Chœur et l'Orchestre symphonique Terra-Nova, créés en 1989 (Chef : Etienne Rappe) ;
Lechant choral est très présent à Namur. Les chorales sont regroupées au sein de la fédération des chorales A cœur Joie[97]. Un festival est consacré au chant choral amateur chaque année, Namur en chœurs[98].
Afin de développer l'écotourisme sur le territoire de la ville, un nouveau maillage de 370 kilomètres de balades pédestres et cyclistes a été balisé. Une carteIGN des promenades est disponible à l'Office du Tourisme, situé place de la station (gare de Namur). Des vélos sont à louer chezProvélo également situé place de la station et à l’Empreinte belge situé rue des Carmes.
Alternative aux transports en commun roulants, laNamourette est unenavette fluviale (petite embarcation d'une capacité de douze personnes) organisée à Namur. Elle relieJambes (port de plaisance Henri-Hallet, rive droite de la Meuse) et Salzinnes, rue deTabora (rive droite de la Sambre). Le trajet dure environ 30 minutes. La navette ne fonctionne que pendant l'été (du1er mai au 30 septembre).
Depuis 2016, un service de pousse-pousse propose aux touristes et aux Namurois de parcourir la ville. Les trajets sont accompagnés par des commentaires touristiques prodigués par le chauffeur. Les pousse-pousse circulent tous les jours en juillet et août et les week-ends et fériés en avril, mai, juin et septembre[99].
Parmi les quelques parcs arborés de la ville, celui du Champeau, sur lacitadelle de Namur, avec son arboretum reste incontournable. Tout le sommet et le flanc nord-ouest de la citadelle est en réalité un vaste espace vert. Elle dispose également, depuis 2007, d'un « Jardin des senteurs », à l'école hôtelière, et du « Jardin des deux tours », d'inspiration médiévale, situé à mi-hauteur de la Route merveilleuse. Directement contigus au site fortifié, les bois de laMarlagne se développent vers l'ouest.
Le parc de l'Étoile, situé dans le quartier des Célestines, a été créé à la fin duXXe siècle rue de l'Étoile.
Les jardins du Maïeur, derrière l'hôtel de ville, sont un parc sur terrasse créé en 1997. On y trouve des essence d'arbres et d'arbustes variées : tilleuls, massifs en cercle, magnolias haute tige, cornouillers à fleurs, camélias, diverses, variétés d’hortensias, viorne parfumée, etc.
Le parc de La Plante, en amont de Namur, est le plus ancien des espaces verts namurois. C'est à l'ombre de ces tilleuls queLéopoldIer choisit de venir fêter en 1856, le25e anniversaire de l'Indépendance belge. On y entend pour la première fois, l'hymne namurois le « li Bia Bouquet ». L'endroit, classé en 1984, est à voir pour la beauté de ses arbres centenaires dont un magnifiquetulipier, quelques vieuxifs et unmarronnier pleureur très rare à feuilles laciniées[102].
Capitale de la Wallonie, Namur compte plusieurs antennes de rédaction. Les journalistes des deux quotidiens francophones « nationaux »,La Libre Belgique (groupe Saipm) etLe Soir (groupe Rossel), sont présents à Namur, ainsi que ceux de quotidiens régionaux, tels queLa Meuse (groupe Sudpresse) etLa Dernière Heure/Les Sports (groupe saipm). Un quotidien régional est publié à Namur depuis le (il succédait àL'Ami de l'Ordre, 1839-1918) :Vers L'Avenir, qui a donné naissance à un important groupe de presseLes Éditions de l'Avenir.
Deux périodiques sont édités à Jambes ;Confluent etWallonia Nova présentent respectivement des articles namurois et wallons, sans exclusive cependant, au sein de la même maison d'édition.
Depuis le 26 septembre 2008, le magazineNamur Capital fait partie de la vie namuroise. Un bimestriel gratuit que tout le monde peut trouver à Namur et dans sa région. Des découvertes magnifiques des gens qui font bouger Namur.
Les collections de revues et journaux namurois anciens (1829-1981) de la Société archéologique de Namur ont été mis en dépôt en 1999 au Service des Archives régionales du Service public de Wallonie aux Moulins de Meuse à Beez (Namur). Un inventaire complet en a été publié en 2000.
La presse gratuite est également bien présente,via l'hebdomadairePubli-Namur, ainsi que les publications communales (Namur Magazine), provinciales (Emmène-Mois), régionales, universitaires (Libre cours), associatives, etc.
LaRadio universitaire namuroise émet ses émissions musicales (pop, rock, électro) à partir du quartier de l'Arsenal ; gérée par des étudiants, elle est captée à Namur uniquement (88.1 FM).
La radio Equinoxe, « Equinoxe, la radio découverte » émet depuisErpent, son siège social étant àChampion ; elle diffuse un programme musical en journée entrecoupé de capsules (pop, rock, électro, artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles…) les soirées et week-ends, de nombreuses émissions à thème et/ou culturelles sont présentées ainsi que des décrochages à partir de festivals musicaux. Cette radio fait partie du réseau francophones FERA Rock, n'est perceptible en FM qu'à Namur (106 FM) et depuis juillet 2012, Equinoxe est perceptible également en streamingvia leur site internet.
Hit Radio est radio locale généraliste de proximité.
Namur est depuis 2018 la première gare de Wallonie selon les comptages de mouvements de voyageurs publiées par la SNCB. Elle est située à l'intersection de plusieurs lignes : d'une part l'axe nord-sudBruxelles - Namur - Arlon - Luxembourg, d'autre part l'axe est-ouest dit « dorsale wallonne » et enfin l'axe (essentiellement affecté au fret) « Athus - Meuse ». La gare de Namur est desservie quotidiennement par 400 trains de voyageurs. Elle devient de plus en plus une gare moderne, accessible et intermodale. Elle voit passer 21 000 voyageurs (train) par jour en semaine, soit environ 42 000 passages en tenant compte des retours des navetteurs, sans compter les personnes qui traversent la gare sans prendre le train.
La desserte de la ville est principalement assurée par l'Opérateur de transport de Wallonie sous le nom usuel "le TEC" (les initiales de Transport En Commun). L'offre est structurée autour de trois types de services :
les lignes dites "urbaines", proposent des fréquences élevées (jusqu'à 8x/heure en pointe) et desservent un rayon de maximum 10km autour du centre ville
les lignes dites "périurbaines", incluant des dessertes parfois très rurales, proposent des fréquences plus faibles (souvent 2x/heure en pointe) sur des distances plus longues (jusqu'à 40 km)
les lignes dites "express" assurent des liaisons interurbaines avec un nombre limité d'arrêts (un par village au maximum, plus les principaux pôles économiques) sur des relations où la demande est suffisante et où l'alternative "train" n'existe pas ou est pénalisée par un trajet moins direct; La fréquence est généralement horaire, parfois renforcée en heure de pointe ou au contraire limitée à celle-ci sur les trajets les plus ruraux[108].
Pour favoriser les correspondances, le cœur du réseau est situé à proximité de la gare ferroviaire de Namur. Les lignes urbaines ont leurs quais sur la place de la gare alors que les lignes périurbaines et express utilisent la gare multimodale de Namur, implantée sur le toit de la gare des trains. Inaugurée le 1er mars 2023, cette gare permet aux voyageurs de passer rapidement d'un mode de transport à un autre, optimisant ainsi leurs correspondances. Une rampe d'accès depuis le rond-point Léopold guide les bus TEC vers les 8 quais aménagés à l'intérieur de la gare.
Le 8 mai 2021, la ville de Namur a inauguré letéléphérique de la citadelle de Namur reliant la place Maurice Servais à l'esplanade de la Citadelle en moins de quatre minutes offrant un panorama tant sur la ville que sur la citadelle. Son but est essentiellement touristique, bien que la ville incite les navetteurs entrant en ville par l'avenue de la Vecquée ainsi que les étudiants résidant sur les hauteurs à garer à la citadelle puis à l'emprunter pour venir en ville. A cette fin, l'horaire touristique (de 10h30 à 17 heures) initialement convenu fut élargi dès septembre 2021 (de 7h à 18h30), à la suite d'une négociation avec l'exploitant assortie d'une intervention financière de la ville[109].
L'installation actuelle est la deuxième du genre dans la capitale Wallonne. Unpremier téléphérique a circulé de 1957 à 1997 le long du flanc mosan de la citadelle.
Avant l'avènement des autobus, la ville disposait d'unréseau de trams. Les premières lignes voient le jour en 1892, à l'époque entraction vapeur. L'objectif initial est d'assurer une desserte périurbaine vers les zones qui ne sont pas desservies par le "grand" chemin de fer au moyen d'une infrastructure plus légère et moins onéreuse, adaptée au potentiel moindre de ces zones. Rapidement, il apparait que la fréquentation est plus importante à proximité de la ville et mettre en place une offre renforcée sur les premiers kilomètres s'impose. Par ailleurs, l'opportunité d'électrifier ces relations "urbaines", plus densément desservies, a tout son sens.
Après laSeconde Guerre mondiale, et malgré une électrification quasi intégrale du réseau périurbain, la réputation du tram est mauvaise, la population et les autorités locales ayant jeté leur dévolu sur l'autobus qui promet plus de flexibilité, un confort et une vitesse commerciale supérieure à des tramways souvent assez anciens. Les lignes sont fermées au rythme de la livraison des autobus et de l'écolage des conducteurs.
De nombreuses écoles assurent l'enseignement maternel, primaire, secondaire, spécialisé, technique et professionnel. La communauté scolaire Sainte-Marie à Namur, avec l'aide de l'ASBL École et Surdité[110], propose le seul enseignement « bilingue-biculturel » français-langue des signes de Belgique francophone de la maternelle aux études secondaires en Belgique : des groupes d’élèves sourds et malentendants en intégration dans un milieu entendant au sein d'une école classique, l’acquisition des deux langues français etlangue des signes de Belgique francophone et l’obtention d’une formation comparable à celle des entendants sanctionnée par le même diplôme.
Namur est également une ville universitaire. Elle abrite l'université de Namur, fondée par laCompagnie de Jésus en 1831. Elle compte aujourd'hui plus de 6 000 étudiants. L'université accueille une majorité d'étudiants dans le premier cycle des études. Sur six facultés, quatre organisent un second cycle : Sciences économiques (sociales et de gestion), Sciences (mathématiques, physique, biologie, chimie…), Médecine (Sciences biomédicales) et Informatique. L'université organise également des formations pour adultes (bac, master, master de spécialisation, certificats), notamment en horaire décalé. D’autre part, toutes les facultés organisent des études de troisième cycle (PhD - Doctorats).
Namur possède également un institut supérieur des arts : l'Institut de Musique et de Pédagogie (IMEP) d'où sortent des artistes comme la sopranoJodie Devos[112].
Depuis 2014, le Pôle académique de Namur rassemblent 14 établissements d'enseignement supérieur namurois, soit plus de 19 000 étudiants. On y retrouve l'Université de Namur,Gembloux Agro-Bio Tech, quatre hautes écoles, sept institutions de promotion sociale et l'IMEP[113].
Traditionnellementcatholique, la ville de Namur est depuis1559 le siège dudiocèse homonyme qui couvre lesprovinces de Namur et deLuxembourg. La ville compte de nombreuses paroisses. Laparoisse primitive de Namur n'a pas été identifiée formellement ;peut-être s'est-il agi de Saint-Martin deFrizet (Vedrin), à moins que ce ne fût Notre-Dame, au Grognon[réf. nécessaire].
Parallèlement, il existe plusieurs templesprotestants et plusieurs mosquées et depuis 1966, uneloge maçonnique.
Belgian Open de Tennis en fauteuil roulant – Tennis – Tennis Club de Géronsart[115]
Challenge des joggings de Namur: regroupement, sur une année, des joggings se déroulant sur le territoire de Namur,d'Eghezée et deGesves afin de fidéliser les amatrices et amateurs de courses à pied sur ces épreuves
Motocross Grand prix of Belgium (1950 à 2007): chaque premier weekend d'août, entre 20 et 50 000 spectateurs se rassemblaient pour supporter les stars belges du motocross. Joel Robert, Roger Decoster, Gaston Rahier, André Malherbe, Georges Jobé, Eric Goeboers & Stefan Everts ont brillé sur ce circuit atypique, surnommé le Monaco du motocross[116].
La ville de Namur que l'on surnomme« Namur li glotte » (« la gourmande », en wallon) a ses lettres de noblesse, on peut citer :
la Houppe (bière) :la brasserie artisanale de Namur a jeté son dévolu sur l’ancienne Brasserie Balon-Perin[pas clair] (datant de 1812) située en bord de Meuse à Namur ;
lesavisances (saucisses enroulées de pâte feuilletée) ;
lafricassée (Dispouille, bas morceau du cochon cuit au court bouillon avec épices et sauce) : plat typique qui est servi lors des fêtes de Wallonie le troisième fin de semaine de septembre ;
D'après l'historienJo Gérard, lafrite daterait d'avant1680 et serait originaire des bords de laMeuse et donc en bonne partie de Namur, cité mosane par excellence. Il en veut pour preuve un manuscrit familial écrit par un de ses ancêtres, Joseph Gérard, intituléCuriosités de la table dans les Pays-Bas Belgiques et daté de1781, dont voici un extrait : « Les habitants de Namur, Andenne et Dinant ont l'usage de pêcher dans la Meuse du menu fretin et de le frire pour en améliorer leur ordinaire, surtout chez les pauvres gens. Mais lorsque le gel saisit les cours d'eau et que la pêche y devient hasardeuse, les habitants découpent les pommes de terre en forme de petits poissons et les passent à la friture comme ceux-ci. Il me revient que cette pratique remonte déjà à plus de cent années. »
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↑Ces chiffres reprennent toutes les personnes inscrites dans la commune le premier jour du mois écoulé, quel que soit le registre dans lequel elles sont reprises (registre de la population, registre des étrangers ouregistre d'attente).
↑Voir Maurice Culot,Les Moulins de la Meuse, Namur : patrimoine et création en Wallonie, Bruxelles, Archives d'architecture moderne, 1998,(ISBN2-87143-106-X)
↑Il faut toutefois préciser que Michaux ne vécut qu'un an à Namur, avant que sa famille ne déménage à Bruxelles. En 1969, allergique à toutes les marques d'admiration, il s'opposa catégoriquement à un projet d'apposition d'une plaque commémorative sur l'immeuble où il était né. Ce n'est qu'en septembre 1987, trois ans après sa mort, qu'une plaque fut posée sur la façade d'une banque, au numéro 50 de la Place de l'Ange : « Ici est né le poète Henri Michaux, 1899-1984. » Mais en réalité, Michaux n'est pas né là, mais non loin de là, la maison natale (36 rue de l'Ange) n'existant plus.Connaître la Wallonie. Henri Michaux
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