La Namibie est un pays situé géographiquement dans la partie australe de l'Afrique. Son territoire est compris entre l'Angola au Nord, lefleuve Orange et l'Afrique du Sud au Sud, la côte atlantique à l'Ouest, leBotswana à l'Est, avec, d'Ouest en Est, ledésert du Namib (le plus vieux désert du monde), le plateau central et ledésert du Kalahari.
Les Portugais atteignentCape Cross dès 1486, ils abordent les côtes de la région à partir de 1550, mais ils préfèrent se fixer plus au nord, dans les territoires qui constituent dorénavant l'Angola.
À partir de 1680, des colons néerlandais s'installent sur la côte. Ils vont cependant privilégier la région du Cap et les terres fertiles, plus au sud, dans ce qui deviendra l'Afrique du Sud. Entre 1793 et 1803, les Néerlandais sont chassés par les Britanniques, mais les populations d'Afrikaners restent.
En 1793,Walvis Bay, seule rade en eau profonde sur la côte namibienne, est annexée par laColonie du Cap ; elle sera cédée aux Britanniques en 1878, qui la conserveront jusqu'en 1910. Elle reste la principale voie d'accès maritime à la Namibie.
À partir de la fin des années 1820, lesmissionnaires rhénans (luthériens allemands) établissent les premiers postes missionnaires du territoire. Le village deWupperthal est ainsi fondé en 1829 par la Mission rhénane. Les missionnaires trouvent le pays occupé par lesHéréros et lesNamas en guerre constante et cherchent à s'assurer de la protection soit des Britanniques soit des Allemands[10].
En 1894,Swakopmund est fondée sur la côte atlantique à une cinquantaine de kilomètres au nord de l'enclavebritannique deWalvis Bay, seulport en eau profonde de la côte.
En 1904, desautochtoneshéréros se soulèvent et sont massacrés par les Allemands sous le commandement du généralLothar von Trotha. Descamps de concentration sont créés, à l'instar de ceux installés par les Britanniques enAfrique du Sud lors de laseconde guerre des Boers[11]. Dans le Sud-Ouest africain, la population héréro est ainsi réduite, dans un contexte d'hygiène déplorable, de famines et surtout d'ordre de l'administration coloniale allemande d'extermination de tous les Héréros, de 80 000 à 150 000 individus. Quelque 10 000 Namas ont également été tués. Cemassacre des Héréros et des Namas est considéré comme le premiergénocide duXXe siècle[12],[13],[14]. Le, les autorités allemandes ont reconnu, par un communiqué du ministre des Affaires étrangèresHeiko Maas, le caractère génocidaire du massacre[15].
Du mandat sud-africain à l'occupation sous surveillance de l'ONU
Illustration coloniale du cavalier allemand du Sud-Ouest, modèle duReiterdenkmal.L'église luthérienne de Windhoek en 1910.Le bâtiment Hohenzollern àSwakopmund.
En 1949, la constitution du Sud-Ouest africain est révisée par le gouvernement deDaniel François Malan qui a amené leParti national au pouvoir enAfrique du Sud un an plus tôt. Une représentation directe du territoire au parlement sud-africain est désormais assurée par six députés et quatre sénateurs alors que la tutelle sur les populations indigènes est désormais du seul ressort du gouvernement dePretoria.
En 1959, le massacre d'Old location, quartier réservé aux Noirs de Windhoek, fait 57 tués lors d'une manifestation de protestation contre la mise en place de l'apartheid. En 1960, en marge de travaux à l'ONU, se constitue, d'abord sous forme syndicale, l'Organisation du peuple du Sud-Ouest africain, plus connue sous son acronyme anglais : SWAPO (South West Africa People's Organization)[17]. Cette organisation s'impose progressivement comme le chef de file pour la résistance à l'occupation sud-africaine et l'accès à l'indépendance.
À partir de 1966, l'ONU organise une surveillance extérieure du territoire. L'assemblée générale crée un comité spécial dans le cadre d'une résolution adoptée le[18]. Cette instance gère les relations internationales du territoire ainsi que sa politique de coopération. En 1967, laguérilla de laSWAPO contre la présence sud-africaine débute. En 1968, le Sud-Ouest africain est rebaptisé Namibie par l'ONU. En 1971, laCour internationale de justice reconnaît l'illégalité de la présence sud-africaine en Namibie.
Le, dans sa résolutionno 3111, l'Assemblée générale des Nations unies reconnaît à laSWAPO le titre de « représentant unique et authentique du peuple namibien ». À ce moment,John Vorster, le Premier ministre d'Afrique du Sud, abandonne les objectifs durapport Odendaal et décide, dans le cadre de sa politique de détente avec les pays africains, de s'engager dans la voie de l'autodétermination du territoire « y compris celle de l'indépendance ». Il va ainsi faire de la Namibie un terrain d'expérimentation politique dont il compte réutiliser les résultats pour laRhodésie du Sud alors dirigée parIan Smith (résultats qui servent de modèle pour l'Afrique du Sud elle-même dans les années 1990).
Le, l'élection de l'assemblée législative du Sud-Ouest africain est remportée par le parti national du Sud-Ouest africain, déjà vainqueur de cette élection en 1950, 1953, 1955, 1961, 1965 et 1970. Ce sera la dernière élection lors de laquelle seuls lesBlancs de Namibie auront le droit de voter. En, l'Assemblée législative duSud-Ouest africain, dominée par le Parti National du Sud-Ouest africain, invite l'ensemble des autorités du territoire, y compris les autorités tribales et les représentants des partis politiques noirs, à participer aux pourparlers constitutionnels de laconférence de la Turnhalle qui durent deux ans de à ; la SWAPO et la SWANU déclinent l'invitation.
En,Andreas Shipanga, l'un des cofondateurs de laSWAPO, dénonce le népotisme, la corruption et l'inefficacité de la direction du mouvement. Avec 2 000 de ses partisans dontNathaniel Maxuilili, il tente de s'emparer du quartier général du parti àLusaka enZambie.Sam Nujoma est obligé de requérir l'aide du présidentKenneth Kaunda pour éviter d'être démis de ses fonctions par la force. Les rebelles sont finalement arrêtés et emprisonnés, et accusés de collusion avec l'Afrique du Sud. Certains sont relâchés au bout de six mois, d'autres sont transférés dans des camps enTanzanie, d'autres encore disparaissent définitivement ; Shipanga n'est lui-même libéré qu'en.
Le, le principe d'un gouvernement à trois niveaux est adopté à la conférence de la Turnhalle : un pouvoir central, des autorités locales à base ethnique, des autorités municipales. L'Assemblée nationale serait élue au suffrage indirect par l'intermédiaire d'assemblées locales. Le nom du futur État fait l'objet d'un compromis : « Sud-Ouest africain / Namibie », du moins pour la période intérimaire. Enmai, lesBlancs se prononcent à plus de 60 % pour les propositions de la Turnhalle et acceptent le principe de l'indépendance.
Enaoût, la gestion de l'enclave deWalvis Bay (rattachée depuis 1971 aux autorités de la province du Cap) est transférée au gouvernement sud-africain et est ainsi soustraite au processus d'indépendance. Le sort des terres est aussi évoqué lors de la conférence mais les délégués se séparent sur un constat d'échec. Enseptembre, Dirk Mudge entre en conflit avec la direction du Parti national du Sud-Ouest africain, présidé parA. H. du Plessis, qui souhaite conserver des lois d'apartheid. Mis en minorité de justesse, Mudge et quatre-vingts de ses partisans quittent le parti en octobre et créent le Parti républicain.
Enoctobre, le nouvel administrateur sud-africain,Martinus Steyn, un juge à la réputation de libéral, abroge la loi ségrégationniste sur les mariages mixtes puis celle sur l'immoralité. Les contrôles intérieurs sont supprimés sur tout le territoire à l'exception de la zone diamantifère (où ils sont toujours en vigueur de nos jours[19]) et de la frontière septentrionale. Le6 novembre, Mudge conclut une alliance avec dix autres mouvements ethniques dont la NUDO deClemens Kapuuo pour former l'Alliance démocratique de la Turnhalle (Democratic Turnhalle Alliance ; DTA), dont la présidence est confiée à Kapuuo.
Le, Clemens Kapuuo est assassiné par des inconnus. La SWAPO, qu'il combattait très durement, est accusée. Cet assassinat provoque de violents affrontements à travers le pays entre Ovambos de la SWAPO et Héréros de la NUDO. Un climat d'insécurité inconnu jusque-là s'installe dans le pays et touche toutes les communautés. Le4 mai, l'armée sud-africaine lance un raid meurtrier sur un camp d'entraînement de la SWAPO à Cassinga en Angola (867 morts et 464 blessés). Le, lesNations unies votent larésolution 435 exigeant le retrait de l'Afrique du Sud et l'indépendance de la Namibie. En, les premières élections ouvertes auxBlancs et aux Noirs selon le principe « un homme, une voix », boycottées par la SWAPO et non reconnues par les Nations unies, sont remportées par l'Alliance démocratique de la Turnhalle. Une assemblée constituante namibienne est mise en place.
Le, l'ancienne Assemblée constituante du Sud-Ouest africain, devenue Assemblée nationale du Sud-Ouest africain, vote la loi sur l'abolition totale de la discrimination raciale[20]. Le jour même, Windhoek devient le siège de l'administration politique du pays (à l'exception encore de la police, de l'armée, de la justice et des affaires étrangères). Le, tous les lieux publics sont ouverts aux populations de couleur et une loi anti-discrimination est promulguée. Les derniers vestiges législatifs de la ségrégation raciale sont ainsi balayés. À la fin de l'année, un accord général est adopté sur la création d'une zone démilitarisée de part et d'autre de la frontière du nord, mais sans succès.
En, le nouvel administrateur sud-africain,Gerrit Viljoen, promulgue la nouvelle constitution. La police et l'armée locale sont désormais placées sous le contrôle de l'assemblée. Le, le premier gouvernement du Sud-Ouest Africain / Namibie est mis en place avec un conseil des ministres de onze membres présidé parDirk Mudge.
Le, le conseil des ministres namibien démissionne à la suite du refus de l'administrateur sud-africain, Danie Hough, de promulguer une loi relative aux fêtes légales namibiennes. L'Assemblée nationale est dissoute et l'administrateur sud-africain cumule les pouvoirs exécutifs, administratifs et législatifs[21].
En, un gouvernement intérimaire et une assemblée sont remis en place par l'Afrique du Sud.
En 1988-1989, des accords sont signés sous l'égide des Nations unies pour une transition vers l'indépendance du Sud-Ouest africain / Namibie. En 1989, la SWAPO gagne les premières élections générales auxquelles elle participe.
Le, la Namibie devient indépendante[22].Sam Nujoma est le premier président de la Namibie. La SWAPO est majoritaire et ses représentants dirigent, depuis, le pays. En 1992 se déroulent les premières élections municipales post-indépendance. En 1994, l'enclave sud-africaine deWalvis Bay (principal port du pays) est cédée à la Namibie.
En 2005, Sam Nujoma passe la main à son successeurHifikepunye Pohamba. Celui-ci est un fidèle de Sam Nujoma et un des fondateurs de la SWAPO. La SWAPO reste d'ailleurs en position dominante à l'Assemblée nationale. Hifikepunye Pohamba est réélu pour un second mandat en 2009, il devient un des lauréats duprix Mo-Ibrahim pour sa gouvernance du pays, puis en, son Premier ministreHage Geingob est élu président et lui succède en 2015[23].
En 2019, certaines régions de Namibie sont exposées à la pire sécheresse depuis soixante à quatre-vingt-dix ans, alors qu'aucune pluie n'est tombée en deux ans et que la plus grande partie du bétail a péri. Les autorités déclarent en mai l'état de catastrophe naturelle et demandent une aide internationale : « Les moyens de subsistance d'une majorité de Namibiens sont menacés, notamment ceux qui dépendent des activités de l'agriculture », déplore la Première ministreSaara Kuugongelwa-Amadhila[24]. Fin 2019, le président Hage Geingob est réélu pour un second mandat avec un score en baisse. La SWAPO est au pouvoir depuis 1990[25]. Hage Geingob meurt en fonction le 4 février 2024, à l'âge de 82 ans, et est remplacé par son vice-présidentNangolo Mbumba, qui termine le mandat de son prédécesseur[26].Netumbo Nandi-Ndaitwah lui succède en.
La chute des cours des matières premières et unesécheresse persistante ont fait reculer le produit intérieur brut (PIB) du pays en 2017 et 2018 et provoqué une augmentation du chômage[25].
Évolution du PIB réel par habitant de différents pays d'Afrique australe.
Ainsi, la production de diamants représente quelque 40 % duproduit intérieur brut (PIB), suivie par l'industrie de la pêche. Dans les autres secteurs, la Namibie reste dépendante de son voisin sud-africain[31].
En 2022 sont découverts des gisements très importants de pétrole au large des côtes. Les réserves sont estimées à 11 milliards de barils et permettraient de doubler lePIB à l'horizon 2040[32].
En raison de son patrimoine naturel et de sa faune, la Namibie se caractérise par un secteur de chasse sportive et récréative actif. Cette activité attire de nombreux chasseurs étrangers qui perpétuent la culture du trophée[33]. Cette activité est souvent dénoncée pour la menace qu'elle fait peser sur la préservation de la faune et les équilibres environnementaux[34].
La population namibienne est ethniquement diversifiée. Elle est majoritairement noirebantoue avec des minoritésblanches,afrikaner etallemande (7 %), chinoise (2 %) et des métis (6,5 %)[39].
C'est l'ethnieovambo qui est majoritaire au sein des Bantous et qui monopolise les postes politiques. DesSan, delangue khoïsan, forment la population autochtone mais sont très minoritaires, même si lesNamas sont près de 200 000[40].
Depuis 1990, le pays attire des investisseurs allemands qui s'installent en Namibie pour travailler dans le secteur du tourisme ou du commerce[réf. souhaitée], et plus récemment dans le secteur de la sidérurgie[41] ou de l'énergie[42].
Immigration, population étrangère et minorités visibles
La langue la plus parlée est l'oshiwambo qui concerne 48 % des locuteurs namibiens (de langue maternelle). La languekhoïkhoï arrive deuxième avec 11 % des locuteurs à égalité avec la langueafrikaans parlée par 11 % de la population. Aussi, 30 % des Namibiens auraient des notions d'afrikaans, ou parleraient cette langue, donc au moins 40 % des Namibiens parleraient à des degrés divers l'afrikaans. La languekwangali est parlée par 10 % de la population.
Quoique l'anglais soit la langue officielle, il n'est parlé que par moins de 1 % de la population en tant que langue maternelle et par 7 % de lapopulation blanche ; il est souvent mal parlé, malgré la scolarisation obligatoire mais récente. 17 % de la population parle anglais[précision nécessaire][43]. Lalangue allemande est aussi présente sur le territoire ; elle est parlée notamment par les descendants des colons germaniques (environ 30 000 personnes) ou des immigrés germanophones ; elle est aussi parlée en seconde langue par 45 000 Namibiens, surtout dans les régions de Swakopmund, de Windhoek et de Caprivi. Leküchendeutsch est un sabir allemand parlé par 15 000 personnes noires africaines. L'allemand est donc parlé, à des degrés divers, par au moins 100 000 personnes en Namibie. La présence duportugais sur le sol namibien s'explique par la proximité du pays avec l'Angola. Le portugais serait parlé par environ 15 000 Namibiens, surtout dans la bande de Caprivi et le long de la frontière angolaise.
La Namibie est un pays très hétérogène sur le plan linguistique. En plus de ces langues d'héritageeuropéen y coexistent huit langues et plus d'une vingtaine de dialectes principaux (silozi, otjihero, setswana, damara-nama, oshiwambo…).
La population est entre 80 et 90 %chrétienne. L'évangélisation débuta en Namibie quatre siècles après que le navigateurportugaisDiogo Cão eut apporté en 1484 la premièrecroix chrétienne àCape Cross. Plus de 60 % des chrétiens sont protestants luthériens, situation en grande partie due à l'héritage de la colonisation allemande et à l'évangélisation conduite par laSociété des missions du Rhin, mais aussi résultat des efforts des missionnaires finlandais implantés dans le nord de la Namibie, qui ont donné naissance à l'Église évangélique luthérienne en Namibie. Une autre partie des chrétiens sont catholiques.
Les animistes seraient entre 5 et 10 % de la population namibienne. Il y a aussi des musulmans, très minoritaires, souvent issus de la communauté indienne, et qui sont tous concentrés dans les grands centres urbains, tout comme les Hindous, eux aussi issus de la communauté indienne.
La Namibie compte 6,1 médecins pour 10 000 habitants en 2018[47], concentrés dans les régions urbaines[48]. Son système de santé a commencé à se déployer après l'indépendance et compte de nombreux médecins étrangers[48]. La première formation en médecine du pays a ouvert en 2010 à l'Université de Namibie, alors que l'État envoyait jusque-là des étudiants dans de coûteuses universités étrangères, notamment en Afrique du Sud[48].
Selon l'ONUSIDA, la Namibie est confrontée à l'un des taux deVIH /sida les plus élevés du monde, avec 21,3 % des adultes contaminés.
Leprésident de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Une exception fut faite pour le premier président,Sam Nujoma, qui n'avait pas été élu au suffrage direct pour son premier mandat, car il avait été désigné par l'Assemblée nationale. Il est le chef de l'exécutif.
LeParlement de Namibie est composé de l'Assemblée nationale, qui exerce l'essentiel dupouvoir législatif, et duConseil national, dont le rôle est d'examiner les projets de loi adoptés par l'Assemblée nationale et de faire des recommandations de législation sur des questions d'intérêt régional à celle-ci[60].
La Namibie sert régulièrement de cadre à des films d'aventure étrangers. En 1965, le film britanniqueLes Sables du Kalahari suit les survivants d'un avion écrasé dans le désert namibien, qui affrontent toutes sortes de périls pour tenter de revenir vers la civilisation.Lost in the Desert (1969) du Sud-AfricainJamie Uys relate aussi l'histoire d'un petit garçon perdu dans le Kalahari à la suite de l'accident d'un petit avion.Crinière au vent, une âme indomptable, film américain deSergueï Vladimirovitch Bodrov (2001), relate une histoire d'amitié entre un jeune garçon et un cheval promis au dur destin des travailleurs dans les mines au début duXXe siècle, en Namibie. Le filmThe King Is Alive, du DanoisKristian Levring, tourné selon l'esthétique du courant duDogme95, sorti en 2000, met en scène un groupe de touristes égarés dans un désert namibien, coupés du monde et qui entreprennent de monter une pièce de théâtre pour éviter la dégradation des relations humaines au sein du groupe.
En 2007 sortNamibia (Namibia: The Struggle for Liberation), un film épique réalisé parCharles Burnett et coproduit par la Namibie et les États-Unis ; il retrace la lutte pour l'indépendance du pays à travers le parcours deSam Nujoma qui fut le premier président du pays à son indépendance. En France, le film est sorti directement en DVD.
L'industrie et la culture cinématographiques proprement namibiennes se développent peu à peu. Fin 2009, l'ONG AfricAvenir lance la Namibian Movie Collection, une collection de films namibiens ou évoquant la Namibie, qui vise à promouvoir et à diffuser le cinéma namibien, en lien avec des institutions comme le Centre culturel franco-namibien[62],[63]. Fin 2012, la collection regroupait cinquante films[63].
Les aires protégées de Namibie sont gérées par le Ministry of Environment and Tourism. À l'origine, ces parcs avaient été créés afin de mettre en valeur les terres improductives. À cette époque, l'attention n'était pas prêtée aux projets de conservation du patrimoine. La législation ayant évolué, des moyens furent mis en œuvre tant et si bien que le pays est devenu un leader mondial dans la gestion de la faune.
Les parcs nationaux de Namibie sont les suivants :
La Namibie compte d'autres zones protégées :Floriane Dupuis, « Parcs du Richtersveld : Le pays où les pierres fleurissent »,Terre sauvage,vol. 1201,,p. 23–25
↑Ministère de l'Europe et des Affairesétrangères, « Présentation de la Namibie », surFrance Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères(consulté le)
Claude Cailloux,Retour en Namibie, Issy-les-Moulineaux, TF1 vidéo,, 78 min, DVD
Yan Proefrock,La Namibie avec Elsie Herberstein, Paris,Gedeon Programmes,, 52 min, DVD
Rendez-vous en terre inconnue avec Muriel Robin chez les Himbas en Namibie, Paris, Suresnes, France Télévisions distribution & Gaumont Columbia Tristar,, DVD
Éric Valli,La piste, Gaumont Columbia Tristar Films,, DVD