Nailhac | |||||
Le bourg de Nailhac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir | ||||
Maire Mandat | Francis Aumettre 2020-2026 | ||||
Code postal | 24390 | ||||
Code commune | 24302 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nailhacois | ||||
Population municipale | 292 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 13′ 36″ nord, 1° 09′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 161 m Max. 357 m | ||||
Superficie | 19,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut-Périgord Noir | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Dordogne Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
Liens | |||||
Site web | www.nailhac.eu![]() | ||||
modifier ![]() |
Nailhac est unecommune française située dans ledépartement de laDordogne, enrégionNouvelle-Aquitaine.
Dans le quart nord-est du département de la Dordogne, la commune de Nailhac se situe en Pays d'Hautefort, sur les hauteurscalcaires etgréseuses[1] comprises entre les vallées de l'Auvézère et de laVézère.
Le bourg de Nailhac, traversé par la route départementale (RD) 62E3, se situe, endistances orthodromiques, trois kilomètres et demi au sud deHautefort et seize kilomètres au nord-ouest deTerrasson-Lavilledieu.
La commune est également desservie par les RD 70 et 71, ainsi que par laRD 704, axeLimoges-Gourdon.
Nailhac est limitrophe de six autres communes.
Hautefort | ||
Granges-d'Ans | ![]() | Badefols-d'Ans |
Saint-Rabier | La Chapelle-Saint-Jean | Châtres |
Situé sur la plaque nord duBassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange duMassif central, le département de laDordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur enstrates régulières, témoins d'unesédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plangéologique en quatre gradins différenciés selon leurâge géologique. Nailhac est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de rochescalcaires très dures duJurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées deformations superficielles duQuaternaire datant duCénozoïque et deroches sédimentaires duMésozoïque et duPaléozoïque. La formation la plus ancienne, notée tfρ3, est constituée degrès deThiviers et d'ardoises d'Allassac, des métatufsrhyodacitiques àchlorite et métagrauwackes,séricitoschistes intercalés (Cambrien moyen à supérieur). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie desformations superficielles de typealluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 760 - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) | Quaternaire (0 - 2.58) | Holocène |
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Pléistocène | non présent | |||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) | non présent | |||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) | non présent | |||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) | Crétacé (66.0 - ≃145.0) | Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) | Supérieur | non présent | ||||||||||
Moyen |
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Jurassique inférieur |
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Trias (201.4 - 251.902) | non présent | |||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) | Permien (251.902 - 298.9) |
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Carbonifère (298.9 - 358.9) | non présent | |||||||||||
Dévonien (358.9 - 419.2) |
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Silurien (419.2 - 443.8) | non présent | |||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
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Cambrien (485.4 - 538.8) |
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Le département de la Dordogne se présente comme un vasteplateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans leNontronnais, àSaint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m àLamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 161 mètres[6] à l'extrême nord de la commune, à l'étang du Coucou, en limite deHautefort et 357 mètres[6] au sud, entre les lieux-ditsFonvaysse etPuy la Cassade, en limite deLa Chapelle-Saint-Jean[7].
Dans le cadre de laConvention européenne du paysage entrée en vigueur en France le, renforcée par laloi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, unatlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en[8]. Les paysages du département s'organisent en huitunités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie duPérigord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,35 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de laBD Topo, composante duRéférentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,05 km2[4].
La commune est située dans lebassin de la Dordogne au sein duBassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Taravellou, la Beuze, le Thévenot, le ruisseau de la Chapelle et par deux petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 11 km de longueur totale[15],[Carte 1].
LeTaravellou, d'une longueur totale de 10,51 km, prend sa source dans la commune deBadefols-d'Ans et se jette dans leCern — dont il est le principal affluent — en rive gauche, àLa Bachellerie[16],[17]. Il borde brièvement la commune à l'est sur400 mètres, face àBadefols-d'Ans.
Son affluent de rive droite le ruisseau de la Chapelle prend sa source dans le sud-ouest du territoire communal qu'il arrose sur près d'un kilomètre, servant de limite naturelle face àLa Chapelle-Saint-Jean.
La Beuze, affluent de rive gauche de laLourde, borde la commune du nord-est au nord sur trois kilomètres face àHautefort.
Son affluent de rive gauche le Thévenot prend sa source900 mètres au sud-est du bourg et baigne le territoire communal sur plus de trois kilomètres. Au nord-est, il alimente l'étang du Coucou, un plan d'eau de septhectares dont la rive orientale est sur Nailhac, les rives nord et ouest étant sur Hautefort.
Le territoire communal est couvert par lesschémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe lesbassins versants de l'Isle et de laDronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe lesbassins versants de laVézère et de laCorrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est leconseil départemental de la Corrèze[19]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE duBassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le[20].
Environ 70 % du territoire communal, au nord, dépendent du SAGE Isle - Dronne. Au sud, le bassin versant du Taravellou est rattaché au SAGE Vézère-Corrèze.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Dordogne.
Historiquement, la commune est exposée à unclimat océanique aquitain[21]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[22].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 952 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deThenon à 12 km àvol d'oiseau[24], est de12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].
Au, Nailhac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[28].Elle est située hors unité urbaine[29] et hors attraction des villes[30],[31].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,5 %), prairies (26,2 %), forêts (24,9 %), cultures permanentes (12,2 %),terres arables (3,1 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Outre lebourg de Nailhac proprement dit, la commune se compose d'autresvillages ouhameaux, ainsi que delieux-dits[33] :
Le territoire de la commune de Nailhac est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque deradon[34]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].
Nailhac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[36]. En septembre 2020, un plan inter-départemental deprotection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[37],[38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[39]. Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[40]. 36 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveaunational métropolitain)[Carte 4]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[41].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[34].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Nailhac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42].
Le nom de la commune est tiré du latinNovalia signifiant « terres nouvellement défrichées », auquel a été ajouté lesuffixe -acum, indiquant le « domaine des terres nouvellement défrichées »[43].
La graphie du lieu varie entre Naillac en 1120, Noalhac auXIIIe siècle, Nouaillac trois siècles plus tard, Naliac surLe Grand Atlas deJohannes Blaeu auXVIIe siècle[44], de nouveau Naillac sur lacarte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789[45] et jusqu'à la fin duXIXe siècle[43], avant de prendre la graphie actuelle.
Enoccitan, la commune porte le nom deNalhac[46].
Le territoire communal a été occupé auNéolithique comme le prouve un site mis au jour au lieu-ditChassaing. Cet endroit élevé fut, au début duXIVe siècle, unebastide dotée d'une charte de franchises, ainsi qu'uncentre paroissial et le siège d'une capitainerie dépendant de lachâtellenie d'Ans[47]. Elle était dotée d'une église en 1414[43].
La plus ancienne mention écrite connue de Nailhac date de l'an 1120 dans unebulle deCalixte II[48]. et concerne l'égliseSanctus Stephanus de Naillac, qui dépendait de l'abbaye de Tourtoirac[43]. En, l'archevêque de BordeauxBertrand de Got, en déplacement à l'abbaye de Tourtoirac, fait visiter par ses gens la paroisse de Nouaillac, « ancien prieuré avec titre de prévôté »[48].
Passée sous la tutelle ducomté de Périgord, la paroisse de Naillac est vendue le par le roi de FranceHenri IV au seigneur François d'Hautefort[48].
En 1790, la paroisse devient unecommune[6].
La commune de Nailhac a, dès 1790, été rattachée aucanton de Hautefort qui dépendait dudistrict d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression desdistricts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de laréforme de 2014 définie par le décret du, ce canton disparaît auxélections départementales de mars 2015[49]. La commune est alors rattachée électoralement aucanton du Haut-Périgord Noir.
En 2017, Nailhac est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[50],[51].
Au, Nailhac intègre dès sa création lacommunauté de communes du Pays de Hautefort. Celle-ci disparaît le, remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renomméecommunauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onzeconseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1959 | Sylvain Floirat | |||
mars 2001 | mars 2008 | Michel Joffre | Agriculteur | |
mars 2008 (réélu en mai 2020) | En cours | Francis Aumettre | SE[54] | Agriculteur |
Début 2025, Nailhac est organisée enregroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec onze autres communes[55] au niveau des classes deprimaire[56].
Dans le domaine judiciaire, Nailhac relève[57] :
Les habitants de Nailhac se nomment les Nailhacois[58].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[60].
En 2022, la commune comptait 292 habitants[Note 5], en évolution de −10,15 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 068 | 744 | 816 | 895 | 910 | 975 | 886 | 941 | 977 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
942 | 959 | 950 | 959 | 1 007 | 1 027 | 998 | 979 | 885 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
880 | 866 | 871 | 758 | 712 | 710 | 667 | 631 | 565 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
487 | 429 | 378 | 345 | 299 | 281 | 271 | 274 | 297 |
2015 | 2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
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322 | 296 | 292 | - | - | - | - | - | - |
La fête de lanoix se déroule chaque année le troisième week-end d'août. Elle est l'occasion pour Nailhac de montrer son savoir-faire local sur lanuciculture. Cet événement est ponctué de nombreuses activités et démonstrations sur la noix et ses produits dérivés, la présence de la confrérie de lanoix du Périgord[62], le repas traditionnel périgourdin, une brocante-vide-greniers, un marché aux produits locaux, des jeux pour enfants, un défilé de chars et un feu d'artifice.
La principale activité économique est l'agriculture et plus particulièrement l'élevage bovin et lanuciculture, notamment lanoix corne et lanoix franquette.
En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 137 personnes, soit 42,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (seize) a augmenté par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,7 %.
Au, la commune compte trente-six établissements[64], dont quatorze au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et trois dans l'industrie[65].
L'église de l'Invention-de-Saint-Étienne[66] duXIIIe siècle possède unclocher à peigne pouvant abriter quatre cloches. Aujourd'hui, il n'en subsiste plus qu'une datée de 1726[67], les trois autres ayant été fondues pendant laRévolution. L'église conserveLa Résurrection, tableau deRaymond Biaussat.
La commune abrite également plusieurscluzeaux.
À cette architecture s'ajoute un paysage où la balade et la randonnée permettent de découvrir le patrimoine local :noyeraies omniprésentes qui représentent l'essentiel de l'activité économique, l'étang du Coucou, lavoirs et la butte de Chassaing où l'on retrouve l'univers deLa Petite Nicette du roman d'Eugène Le Roy, etc.