« Naïve » redirige ici. Pour le groupe, voirNaïve (groupe).
| Filiale | Believe |
|---|---|
| Fondation | 1998 |
| Statut | Actif |
| Sous-label | Opus 111 |
| Genre | Musique classique,jazz,musique populaire |
| Pays d'origine | |
| Siège | Paris |
| Site web | naiverecords.com |
Naïve Records, ou simplementNaïve, est unlabel discographique indépendantfrançais, basé àParis. Fondé en1998, Naïve produit aussi bien des artistes demusique classique, dejazz que demusique populaire. En 2016, Naïve devient unefiliale deBelieve.
La volonté des fondateurs était à l'origine de créer un nouveau modèle appelé « la maison d'artiste » (ou « société de biens culturels »[1]) ; une structure faisant la part belle à la création et au respect des artistes[réf. nécessaire]. Les associés fondateurs se distribuent les attributions :Patrick Zelnik prend la présidence. Gilles Paire est chargé des finances. Frédéric Rebet s'occupe de la partie artistique[2] et Éric Tong Cuong de la direction commerciale[3],[4].
En 1998, le banquierÉdouard Stern détient 10 % du capital du label[5],[6]. À l'été 1998, Naïve rachète Auvidis, un label de musique classique[7]. Lors des premières années, Naïve est portée par une aura de créativité et de dénicheur de talents[réf. nécessaire]. Elle signeCarla Bruni[3],Mirwais,Pink Martini[3],Muse (licence)[3], lesWhite Stripes (distribution),Adèle (distribution),Radiohead (distribution).
Naïve est un temps actionnaire d'Actes Sud qui l'héberge à ses débuts. Naïve rachète en1999 le fonds de l'éditeurphonographique Auvidis (fondé en 1978 parLouis Bricard) qui détient des labels (classique, musiques traditionnelles, etc.). Le label de musique classique Opus 111 (fondé en 1990 par Yolanta Skura[8]) est également racheté en2000[9].
Au début de ladécennie 2010, trois des quatre fondateurs sont partis, il ne reste plus que Patrick Zelnik. En,Believe achète, pour environ 10 millions d'euros[10], l'entreprise Naïve qui est en redressement judiciaire[11],[12],[13]. Le directeur, Patrick Zelnik est écarté[10].
De 2001 à 2010, l'entreprise n'a réalisé desbénéfices qu'en une seule année, 2002, lors de la sortie du disque « Quelqu'un m'a dit » de Carla Bruni[3]. LaCaisse des Dépôts soutient l'entreprise en 2000 et 2009 en apportant des fonds estimés par le magazineCapital à environ 7 millions d'euros au total[3],[14],[9]. C'est également le cas de l'un des fondateurs, Patrick Zelnik, qui a investi 5 millions d'euros au total[3]. En 2010, le chiffre d'affaires de Naïve est de moins de 20 millions d'euros[3].