À ce jour, dix mesures non basées sur ledécalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 11,528 ± 4,195 Mpc (∼37,6 millions d'al)[7], ce qui est nettement à l'extérieur des valeurs de ladistance de Hubble. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de donnéesNASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 7552 pourrait être d'environ 29,9 kpc (∼97 500 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.
La galaxie spirale barrée NGC 7552 selon les données dutélescope spatial Hubble. (traitement des données par Judy Schmidt)
Eskridge, Frogel et Pogge ont publié un article en décrivant la morphologie de 205 galaxies spirales ou lenticulaires rapprochées. Les observations ont été réalisées dans labande H de l'infrarouge et dans labande B (le bleu). Selon Eskridge et ses collègues,NGC 7552 est de type (R)SBb dans la bande B et (R)SBba dans la bande H. La région centrale deNGC 7552 est irrégulière, mais à une exposition de plus faible intensité, lebulbe devient régulier etelliptique. Une longue barre proéminente est alignée avec legrand axe du bulbe. Labrillance de surface de la barre est irrégulière et elle présente plusieurs grumeaux deluminosité plus forte. Les extrémités de la barre sont ponctuelles. Ses bras spiralés très ouverts émergent de la barre et leur luminosité est faible. Les bras sont plutôt lisses et présentent peu de grumeaux ou d'irrégularités. À de faible brillance de surface, l'enroulement des bras se resserre et ils cessent d'être visibles à au moins 180° autour de la galaxie[8]
On notera que l'article de Eskridge, Frogel et Pogge a été publié en, soit bien avant l'image dutélescope spatial Hubble qui contredit quelque peu leur description des bras spiraux, car ceux-ci montrent plusieurs grumeaux très lumineux de formation d'étoiles.
Une étude publiée en par Forbes et al. montre l'existence d'un anneau d'éclatement stellaire partiel dans NGC 7552. Ils y ont également détecté une barre moléculaire à petite échelle et un grand réservoir de matériaux moléculaire, mais aucune preuve d'une quelconque activité au niveau du noyau[9]. L'anneau a un rayon égal à environ 1 kpc (∼3 260 al)[9] pour une largeur d'environ 100 pc (∼326 al).
D’autres observations de NGC 7552 réalisées dans le domaine desondes radio ont montré qu'elle abrite en fait plusieurs anneaux de ce type, au nombre total de trois. Les deux autres anneaux ont un rayon respectif d'environ 1,9 kpc et 3,4 kpc[10]. Selon un article publié en, on a détecté grâce aux observations dutélescope spatial Hubble autour du noyau de NGC 7552 un disque de formation d'étoiles. La taille de sondemi-grand axe est estimée à environ 340 pc (∼1 110 al) et la longueur de sa barre centrale est de environ 5,0 kpc (∼16 300 al)[11]. Selon un autre article publé en, le disque abrite neuf structures proéminentes, détectables dans le proche et moyeninfrarouge, identifiées comme étants des amas d’étoiles avec des âges stellaires compris entre 5,5 et 6,3 millions d'années. De nombreux vestiges de supernovas y ont été également observés[12].
Deuxsupernovas ont été observées dans NGC 7552 : AT 2014ej et SN 2017bzc. Toutes deux ont été découvertes par des membres du projet astronomique BOSS (Backyard Observatory Supernova Search).
Cette supernova (aussi dénommée Psn J23160979-4234575[13]) a été découverte le par l'astronome amateuraustralien Peter Marples[14]. D'une magnitude apparente de 17,3 au moment de sa découverte, son type n'a pu être identifié. Selon le projet BOSS, elle était probablement detype II[15].
Cette supernova a été découverte le par l'astronome amateurnéo-Zélandais Stuart Parker. D'une magnitude apparente de 12,8 au moment de sa découverte, elle était detype Ia[16].
Sur son site en ligne « Un Atlas de l'Univers », Richard Powell rajoute au groupe cinq galaxies, soitNGC 7412, les galaxiesIC 5267,5267A et5267B de l'Index Catalogue, etESO 347-2A[18]. Cette dernière galaxie ne figure ni dans labase de donnéesNASA/IPAC ni dans celle de Simbad, un inconvénient que l'on rencontre fréquemment lorsque l'équivalentPGC n'est pas indiqué. D'après A. M. Garcia, les quatre premières galaxies de cette liste sont membres dugroupe d'IC 5267[17].
Selon un article publié en par Sengupta et Balasubramanyam, toutes les galaxies du groupe de NGC 7582 mentionnées par Garcia sont des galaxies émettrices dans le domaine desrayons X. À ces galaxies, Sengupta et Balasubramanyam ajoutentESO 291-08,ESO 291-15} etESO 347-08[19]. En réunissant les galaxies de ces trois publications, on obtient un groupe de 15 galaxies.
NGC 7552 forme avec ses voisinesNGC 7582,NGC 7590 etNGC 7599 un ensemble de quatre galaxies relativement rapprochées et connu sous le nom de Quartette de la Grue (Grus Quartet)[3].