Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Nébuleuse d'Orion

Coordonnées :Sky map05h 35m 16.5s, −5° 23′ 23″
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuisNGC 1976)

M42

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirOrion etM42.

Nébuleuse d'Orion
Image illustrative de l’article Nébuleuse d'Orion
Image composée de la nébuleuse d'Orion (en bas, avec à l'arrière, les nébuleusesNGC 1982,NGC 1975, etNGC 1981).
Données d’observation
(ÉpoqueJ2000.0)
ConstellationOrion[1]
Ascension droite (α)05h 35m 16,5s[2]
Déclinaison (δ)−05° 23′ 23″
Magnitude apparente(V)3,7[3]
4,0 dans labande B[4]
Dimensions apparentes(V)65,0 x 60,0 [4]

Localisation dans la constellation :Orion

(Voir situation dans la constellation : Orion)
Astrométrie
Distanceenviron 0,41 kpc (∼1 340 al)[5]
Caractéristiques physiques
Type d'objetNébuleuse
Galaxie hôteVoie lactée
Masse700-2 100[6],[7],[8] M
Dimensions∼ 25,3 a.l. (∼ 7,76 pc)[9]
Âge3 M a[10]
Particularité(s)Amas du Trapèze
Découverte
Découvreur(s)Nicolas-Claude
Fabri de Peiresc
[1]
Date24 novembre1610[1]
Désignation(s)M 42
LBN 974
NGC 1976[4], Sh2-281
Liste des nébuleuses
modifier 

Lanébuleuse d'Orion ouGrande Nébuleuse d'Orion ouMessier 42 (M42 ducatalogue de Messier) ouSh2-281 ouLBN 974 ouNGC 1976 est unenébuleuse diffuse qui brille enémission et enréflexion au cœur de la constellation d'Orion dubras d'Orion de laVoie lactée, ainsi qu'une importanterégion à sursauts de formation d'étoiles. Elle est une des nébuleuses les plus spectaculaires, et la nébuleuse la plus intense visible à l'œil nu depuis l'hémisphère nord, de nuit et en l'absence depollution lumineuse, observable avec desjumelles.

Présentation

[modifier |modifier le code]
La nébuleuse d'Orion par letélescope spatial Hubble de laNASA.

Sa taille est d'environ 24 années-lumière. Sa structure occupe un pan de ciel de 66 × 60minutes d'arc, quatre fois plus étendu que lapleine lune. Cet objet correspond à la principale partie d'unnuage de gaz et de poussières beaucoup plus vaste encore, lenuage d'Orion, qui s'étend sur près de la moitié de la constellation et contient en plus laboucle de Barnard et lanébuleuse de la Tête de Cheval.

En 2007, les nouvelles mesures disponibles, grâce notamment aux grands radiotélescopes intercontinentauxVery Long Baseline Array ont permis de ramener la distance de la nébuleuse de 1 500années-lumière, comme on le croyait jusque-là, à environ 1 350années-lumière de laTerre, soit un rapprochement virtuel d'environ 10 % ce qui fait d'elle la pouponnière d'étoiles la plus proche duSystème solaire.

La nébuleuse d'Orion contient unamas ouvert renfermant de nombreusesétoiles très jeunes et très chaudes (Théta, leTrapèze), nées récemment et dont le rayonnement ionise à présent l'hydrogène environnant (région à sursauts de formation d'étoiles).

Histoire

[modifier |modifier le code]
La nébuleuse d'Orion, vue par letélescope spatial Spitzer de la NASA.

La nébuleuse d'Orion a été découverte en1610 parNicolas-Claude Fabri de Peiresc. Il fut apparemment le premier à remarquer son aspect diffus, bien quePtolémée,Tycho Brahe etJohann Bayer aient assimilé les étoiles du centre à un seul gros objet.Galilée avait détecté de petites étoiles de cette région en observant avecsa lunette astronomique peu de temps auparavant.

La nébuleuse d'Orion abrite en son sein une énorme bulle de gaz, très ténue, d'une température de 2 millions de degrés Celsius, découverte par une équipe internationale menée par des chercheurs suisses et duLaboratoire d'astrophysique de Grenoble (CNRS/Université Joseph- Fourier, Observatoire de Sciences de l'Univers de Grenoble) grâce au satellite européenXMM-Newton. Cette température est tellement élevée que le gaz émet non pas dans le domaine visible, mais dans celui desrayons X, domaine d'investigation du satellite XMM, lancé par l'Agence spatiale européenne en1999. Ces résultats sont publiés en ligne le surScience Express.

En 2023, lespectro-imageur MIRI (Mid-Infrared Instrument (en)) dutélescope spatial James Webb permet de détecter pour la première fois la moléculeméthylium, une desbriques de la vie, dans undisque protoplanétaire autour d'une étoile jeune dans la nébuleuse[11].

Observation

[modifier |modifier le code]
Laconstellation d'Orion, ducatalogue d'étoilesProdromus Astronomiae (en), deJohannes Hevelius (1690).

La nébuleuse d'Orion est l'un des objets célestes les plus faciles à observer. Elle se trouve dans l’Épée de laconstellation d'Orion, juste en dessous de saceinture qui, formée de trois étoiles très serrées et alignées, se repère facilement. L’Épée d'Orion ressemble à une larme tombant vers l'horizon. En pointant un télescope, une lunette ou encore de bonnes jumelles, la nébuleuse apparaît. Un faible grossissement (entre 30 et 60 fois) permet de l'observer dans son ensemble. Un grossissement plus important, de l'ordre de 100 à 200 fois, permet d'observer les étoiles qui la composent, notamment les quatre qui forment l'amas du Trapèze.

Nébuleuse d'Orion (à droite) par un télescope amateur.

Très appréciée des astronomes amateurs, elle est facile à trouver et révèle beaucoup de détails, même observée avec des instruments de faible diamètre. Avec un télescope de 114 mm de diamètre, elle présente la forme d'un « oiseau ». On peut distinguer une tache blanche diffuse avec des formes, et une sorte d'ombre au centre. Avec un télescope de 200 mm, elle apparaît vraiment très brillante, et un grossissement important donne réellement l'impression « d'être dedans ». De bonnes conditions atmosphériques laissent parfois deviner les couleurs de la nébuleuse. Sa magnitude favorable permet également d'utiliser des filtres améliorant le contraste (OIII ou UHC par exemple) et de distinguer davantage de détails.

Galerie d'images

[modifier |modifier le code]
  • Nébuleuse d'Orion vue par le télescope spatial Hubble.
    Nébuleuse d'Orion vue par letélescope spatial Hubble.
  • M42 en couleurs naturelles.
    M42 en couleurs naturelles.
  • Nébuleuse d'Orion par un télescope amateur.
    Nébuleuse d'Orion par un télescope amateur.
  • Image panoramique partielle infrarouge de la nébuleuse, de l'ESO.
    Image panoramique partielle infrarouge de la nébuleuse, de l'ESO.
  • Vue panoramique partielle de la nébuleuse, par le télescope spatial Hubble (NASA).
    Vue panoramique partielle de la nébuleuse, par le télescope spatial Hubble (NASA).
  • Vue panoramique partielle de la nébuleuse, par le télescope spatial Hubble (NASA).
    Vue panoramique partielle de la nébuleuse, par le télescope spatial Hubble (NASA).
  • Couleurs non réelles, choisies par l'utilisation de filtres à bande étroite. Le rouge représente l'émission Sii, le vert/orange l'émission Hα, et le bleu l'émission Oiii (Oxygène doublement ionisé). Pour représenter tous les éléments de cette portion du ciel, il faut réaliser un important traitement de lumière : le centre peut être vu en seulement 15 secondes, mais au moins 15 heures de pause sont nécessaires pour recevoir les nuages extérieurs. Novembre 2019.
    Couleurs non réelles, choisies par l'utilisation de filtres à bande étroite. Le rouge représente l'émission Sii, le vert/orange l'émission, et le bleu l'émission Oiii (Oxygène doublement ionisé). Pour représenter tous les éléments de cette portion du ciel, il faut réaliser un important traitement de lumière : le centre peut être vu en seulement 15 secondes, mais au moins 15 heures de pause sont nécessaires pour recevoir les nuages extérieurs. Novembre 2019.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. ab etc(en) « Site du professeur C. Seligman »(consulté le)
  2. (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database »,Resultats pour NGC 1976(consulté le)
  3. (de) Ronald Stoyan, Stefan Binnewies et Susanne Friedrich,Atlas der Messier-Objekte : die Glanzlichter des Deep-Sky,, 368 p.(ISBN 978-3-938469-07-1)
  4. ab etc« Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 1900 à 1999 », surastrovalleyfield.com(consulté le)
  5. M.J.Reid, K.M.Menten, X.W.Zhenget al., « TRIGONOMETRIC PARALLAXES OF MASSIVE STAR-FORMING REGIONS. VI. GALACTIC STRUCTURE, FUNDAMENTAL PARAMETERS, AND NONCIRCULAR MOTIONS »,The Astrophysical Journal,vol. 700 #1,‎,p. 137-148 (page 144, tableau 4)(DOI 10.1088/0004-637X/700/1/137,lire en ligne)
  6. PavelKoupra, MonikaPetr et MarkMcCaughrean, « Binary stars in young clusters: models versus observations of the Trapezium Cluster »,New Astronomy,vol. 4,‎,p. 495-520(DOI 10.1016/S1384-1076(99)00038-X, arXiv:astro-ph/9906460)
  7. Lynne A.Hillenbrand, « On the Stellar Population and Star-Forming History of the Orion Nebula Cluster »,Astronomical Journal,vol. 113,‎,p. 1733-1768(DOI 10.1086/118389)
  8. Lynne A.Hillenbrand et Lee W.Hartmann, « A Preliminary Study of the Orion Nebula Cluster Structure and Dynamics »,The Astrophysical Journal,vol. 492,‎,p. 540-553(DOI 10.1086/305076)
  9. On obtient le diamètre d'un objet par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé enradian, de sa plus grande dimension.
  10. M.F.Walker, « Studies of extremely young clusters. V. Stars in the vicinity of the Orion nebula »,Astrophysical Journal,vol. 155,‎,p. 447(DOI 10.1086/149881,lire en ligne)
  11. (en) Olivier Berné, Marie-Aline Martin-Drumel, Ilane Schroetter, Javier Goicoechea, Ugo Jacovella, et al., « Formation of the methyl cation by photochemistry in a protoplanetary disk »,Nature,vol. 621,no 7977,‎,p. 56–59(DOI 621, (2023). https://doi.org/10.1038/s41586-023-06307-x).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • Olivier Berné,Destination Orion. Voyage à bord du télescope James Webb, Dunod,, 208 p.(lire en ligne)

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
NGC 1968  • NGC 1969  • NGC 1970  • NGC 1971  • NGC 1972  • NGC 1973  • NGC 1974  • NGC 1975  • NGC 1976  • NGC 1977  • NGC 1978  • NGC 1979  • NGC 1980  • NGC 1981  • NGC 1982  • NGC 1983  • NGC 1984
v ·m
Objets catalogués
parCharles Messier
Objets additionnels
v ·m
Autres objets du NGC
NGC 1500-1599
NGC 1600-1699
NGC 1700-1799
NGC 1800-1899
NGC 1900-1999
Autres objets du NGC
Liste des objets duNew General Catalogue
v ·m
Étoiles de la constellation d'Orion
Bayer
Flamsteed
Étoiles variables
HR
HD
Gliese
Autres
Liste d'étoiles d'Orion
v ·m
v ·m
Quasar
Blazar
Galaxie de Seyfert type 1
Galaxie de Seyfert type 2
Radiogalaxie
Galaxie active
Galaxie
Supernova
Étoile
Région HII
Source radio
Source X
Liste objet du catalogue 3C
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nébuleuse_d%27Orion&oldid=222259363 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp