Unenécropole (du grecnécros etpolis :Cité des morts) est un groupement desépultures monumentales ou de tombes séparées deslieux de culte. Espace funéraire généralementantique, il se distingue duchamp funéraire préhistorique qui n'abrite pas de monuments, et ducimetière médiéval qui voit l'extension des lieux de culte à leur environnement funéraire sacralisé[1].
Ce terme provient à l'origine d'une zone de l'antiqueAlexandrie appeléeNécropolis où l'on enterrait les morts et que l'on devrait qualifier denécrochore, une accumulation de sépultures formant une agglomération (chora) et située en dehors des espaces d'habitations formant la ville proprement dite.
Par extension, le terme peut prendre plusieurs sens :
un groupement de nombreusestombes, dans le sens employé enarchéologie ;
un ensemble de sépultures monumentales et agglomérées ;
et par abus de langage, une nécropole princière (un monastère ou une abbaye) où les princes ou les princesses d’une dynastie ou d’un État ont coutume de se faire inhumer.
Le terme « nécropole » ne s'applique pas qu'à des sépultures humaines : il existe aussi desnécropoles d'animaux.
La nécropole paléochrétienne dans la crypte archéologique de labasilique Saint-Seurin deBordeaux a livré plus de cent sépultures d'une grande variété : en terre libre, coffrages de pierre,cercueils de bois, sous tuiles,sarcophages de pierre et amphores-tombes enfantines[3].
Arles - LesAlyscamps : nécropole de plusieurs sarcophages, datant de l'époque romaine
Audun-le-Tiche : nécropole mérovingienne et fanum gallo-romain