Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Musique malaisienne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
P. Ramlee (1929-1973), musicien malaisien.

LaMalaisie étant unemosaïque des cultures islamiques, hindouistes et bouddhistes. La variété de lamusique malaisienne résulte naturellement d'appropriations de nombreuses musiques extérieures :indonésienne,thaïlandaise,philippine etchinoise. De surcroît, les nombreux immigrants ont apporté leurs propres musiques[1].

Musique traditionnelle

[modifier |modifier le code]

Essentiellement orale, elle présente une grande variété.

Gamelan

[modifier |modifier le code]

Gamelan est un motjavanais formé sur la basegamel, qui désigne un petit maillet. Le gamelan malais diffère de ceux d'Indonésie non par l'instrumentation, mais par le répertoire. Il fut importé en 1811 avec une soixantaine de pièces musicales, dont la moitié fut perdue, et dont seulement une douzaine sont jouées régulièrement. Le style est plus simple qu'à Java, puisque tous les instruments jouent la mélodie, bien que les musiciens changent aussi d'instruments selon les pièces. Ariff Ahmad de l'Universiti Malaya a composé récemment de nouvelles pièces, grâce au système de notation sino-javanais (cypher). De même, Lou Harrison a composé unConcerto for Piano and Gamelan. Le gamelan est joué à l'occasion de cérémonies royales et plus rarement lors de festivités ou autres cérémonies officielles.

Il est composé des instruments suivants :saron (metallophone), gambang (xylophone), keromong ou bonang (paires de petits gongs), kenong (grands gongs),gong et gendang ou tambours.

Nobat

[modifier |modifier le code]

Lenobat, musique de Cour datant du sultanat deMalacca et réservée au faste des cérémonies royales ou religieuses, est exécuté par six musiciens jouant ensemble des paires dehautbois, de tambours et de gong. À l'origine, il est sans doute apporté par des marchands indiens avec quatre types d'instruments : serunai, nafiri, naqqara et mridang[2].

Indienne et chinoise

[modifier |modifier le code]
Tamouls.

C'est surtout lamusique carnatique (Inde du sud) qui est prisée par l'importante communauté tamoule. Mais il existe aussi de lamusique hindoustanie (Inde du nord). Tous les éléments traditionnels de ces formes de musiques, à savoir lesrâgas (modes musicaux) ettâlas (rythmes) sont respectés. De même, ces musiques sont jouées sur des instruments classiques indiens (sitar,sarodetc.). Il existe toutefois des orchestres indiens inspirés du modèle occidental avec notamment : cordes pincées (4vînâs, 2tamburas), cordes frottées (dilruba, 9violons), vents (venu,harmonium), percussions (mridangam,ghatam,tabla), six chanteurs et dix chanteuses, plus un chef d'orchestre. Par contre, la musique et l'orchestre chinois moderne (Hua Yue Tuan : 華乐团) ne sont pas traditionnels puisqu'ils comportent des éléments occidentaux (polyphonie et organisation instrumentale). Le répertoire est constitué de musiques chinoise et malaisienne.

Un orchestre chinois, comportant une cinquantaine de musiciens sous la baguette d'un chef, est typiquement composé de : cordes frottées (erhu,banhu,gaohu, zhonghu, gehu, beidagehu), cordes pincées (pipa, liuyueqin,yueqin,zhongruan, daruan,sanxian,guzheng,yangqin), vents (dizi,xiao, sheng,suona) et percussions (paigu, taigu , dabo, lo,shi mian luo, ling, ma ling, et shuang yin mu.

Musique syncrétique

[modifier |modifier le code]

Résultant du métissage entre plusieurs musiques ou cultures, il existe des styles très variés à la frontière entre musique traditionnelle et folklorique, savante et populaire.

Joget

[modifier |modifier le code]

Joget est un motjavanais qui signifie « danser » (le mot malais esttari). C'est une danse exécutée lors de festivals et de noces. Danse de couple, portugaise à l'origine, au rythme rapide, elle est accompagnée auviolon occidental, aurebana arabe (timbale), augong du sud-est asiatique et un chant malaisin du nord-est.

Keroncong

[modifier |modifier le code]
L'orchestre Keroncong Merah Putih (dont le nom fait allusion audrapeau de l'Indonésie).

Lekeroncong est originaire deJava enIndonésie, où il s'est développé sous l'influence portugaise, employant l'ukulélé notamment. Il fut importé enMalaisie auXVe siècle.

L'un des styles, appelélanggam jawa, exploite des formules rythmiques empruntées augamelan dans l'échelle pelog. À l'origine, il s'agissait de chants accompagnés ausitar indien, aurabâb et ausuling, auxquels s'ajoutent les percussions dugamelan (gendang, kenong,saron etgong).

Aujourd'hui[Quand ?], on rencontre plutôt laguitare (parfoishawaïenne), leviolon, laflûte, levioloncelle et lacontrebasse, plus rarement unaccordéon (ou unsynthétiseur) ou unvibraphone. Seules les voix restent traditionnelles (échellepelog ouslendro). Ce style a aussi la faveur des chants nationalistes et populaires. L'un des groupes les plus connus est Orkes Keroncong Fajar Baru Kajang formé en 1952.

Ghazal

[modifier |modifier le code]

Leghazal est unpoème d'amour d'origine perse et hindoustanie qui fut introduit auXIXe siècle. Chanté aujourd'hui enmalais, il l'était à l'origine enhindi ouourdou, accompagné ausarangi, ausitar, auxtablâs et à l'harmonium, version encore pratiquée par la communauté indienne. Leviolon et le gambus (version malaise duoud arabe) ont remplacé les instruments indiens et d'autres tels que lamandoline, laguitare, laflûte, letaïko, l'accordéon, laclarinette et l'ukulélé, sont apparus.

La musique est transmise oralement. Ses exégètes les plus connus sont actuellement le Dr Gita Jayaram et Samuel J. Dass.

Dondang Sayang

[modifier |modifier le code]

Ledondang sayang est uneballade traitant de l'amour, apparue auXVe siècle au sultanat deMalacca. Elle est jouée par un groupe de quatre musiciens auviolon, au moins deuxrebanas et ungong ou tetawak ou un kompang. Le violoniste dirige le groupe et donne la réplique au chanteur (parfois en duo). La musique est lente, avec une mesure à 32 barres, commençant par les instruments (parfois unharmonium ou unaccordéon s'y ajoute).

Dangdut

[modifier |modifier le code]

Ledangdut est un chant populaire d'origine indonésienne. Il consiste en une fusion deOrkes Melayu (ensemble populaire malais), defilmi indienne et de musique populaire occidentale, avec une prédominance de flûtes et percussions indiennes (bansuri ettabla).

Asli

[modifier |modifier le code]

L'asli est un mélange entre des chants malais et des rythmes particuliers joués sur des instruments tant occidentaux qu'orientaux :rebana,gong,tablâ,harmonium,violon etguitare basse.

Musique folklorique

[modifier |modifier le code]

La musique folklorique est éminemment complexe aussi en vertu des croyances et des festivités où elle s'exprime. Elle aussi très synchrétique, mêlant rythmes arabe, indien et chinois, et instruments malais, indiens, chinois, occidentaux et latino-américains !

Danses

[modifier |modifier le code]

Elles incluent :joget,canggung,ulek mayang,ronggeng,innang,Tari Asyik,narongan,masri,dabus,gendang tari inai,Gendang Silat,Chinese Lion Dance,indung, etsaba. Lekuda kepang est une danse d'origine javanaise accompagnée par un ensemble d'angklung. Lezapin est une danse rurale accompagné au gambus et percussions lors des mariages ; il existe un style urbain joué auxoud, guitare et synthétiseur, sur des poésiepantun.

Théâtres

[modifier |modifier le code]
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Latypographie de cet article ou de cette section ne respecte pas lesconventions de Wikipédia().

Vous pouvezcorriger, en discuter sur l’Atelier typographique oucréer la discussion.
  • Boria |Mak Yong |Mekmulung |Menora |Hamdolok |Jikey |Hadrah |Rodat.
  • Opéra chinois |Bangsawan ouMendu (Opéra populaire malaisien) avec chanteurs, chœurs et ensemble percussif.
  • Wayang Kulit Kelantan (Théâtre d'ombres malaisiennes) |Po te hi (Théâtre de marionnettes chinois)

Chants indépendants

[modifier |modifier le code]
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Latypographie de cet article ou de cette section ne respecte pas lesconventions de Wikipédia().

Vous pouvezcorriger, en discuter sur l’Atelier typographique oucréer la discussion.

Zikir |Nasyid |Dikir Barat |Temiar "Dream Songs" |Bhajan |Kompang |Chinese Drum Ensemble |Caklempong |Bongai |Rebana Ubi |Kertok Kelapa |Tumbuk Kalang.

Musique classique et contemporaine

[modifier |modifier le code]

Il n'y a pas moins d'une quinzaine d'orchestres philharmoniques de style occidental enMalaisie, preuve de l'intérêt grandissant de ce style de musique. Le piano est de loin, avec le violon, l'instrument le plus étudié et joué. Toutefois, ce secteur est encore sous développé, par manque d'infrastructure. Il n'y a que peu de compositeurs classiques de dimension internationale, telle Valerie Ross (née Ooi Sooi Beng).

Pour lamusique contemporaine, plusieurs compositeurs ont une renommée internationale : Chong Kee Yong, Dr Tazul Izan Tajuddin, Yii Kah Hoe, Saidah Rastam et Adeline Wong. Ng Chong Lim est un pianiste intéressé par lamusique aléatoire etatonale. Johan Othman fait du minimalisme teinté de jazz. Saidah Rastam mélange jazz et atonalisme avec des éléments malais et chinois. Ahmad Muriz Che Rose a une approche plus populaire avec le groupePetronas Performing Arts Group.

Musique populaire

[modifier |modifier le code]

Lamusique pop se développe à partir du styleasli dans lesannées 1920, jouée par des troupes deBangsawan, l'opéra malais influencé par l'opéra indo-persanWayang Pasir importé enInde par desPerses. Les acteurs étant malais, mais aussi philippins et guanis (descendants de l'État deGoa enInde). L'une de ces premières chansons modernes estTudung Periok par Momo Latif, en 1930. Dans lesannées 1950, P.Ramlee devient le chanteur compositeur le plus connu avec des succès telAzizah,Dendang Perantau etDi Mana Kan Ku Cari Ganti.

Du fait de la diaspora malaise, les dernières tendances musicales occidentales parviennent enMalaisie. Depuis 1998, leRainforest World Music Festival se tient chaque année àSarawak. Le premier groupe de fusion ethnique malais estAkar Umbi.

Le jazz connait la même influence puisque des musiciens tels que Michael Veerapan, David Gomes, Zailan Razak, The Solianos et Lewis Pragasam, Mohar et Prabhu Ganesh, deux flûtistes, ont commencé une carrière internationale. Ils ont tous été formé soit à laBerklee School of Music àBoston, soit à laJuilliard School of Music àNew York. De nouveaux ensemble percussifs telsAseana Percussion Unit (APU) etthe Diplomats of Drum sont très prometteurs.

Les courants rock, punk et hip-hop sont aussi très largement représentés.

La chanteuse malaisienneShila Amzah est une chanteuse qui s'exporte avec un certain succès enChine.

Instruments traditionnels

[modifier |modifier le code]
Orang asli.

L'éventail d'instruments est absolument incomparable puisqu'il inclut ceux de l'Inde, de laChine, de l'Indonésie, du monde arabe, etc.

Les instruments à cordes incluent :accordéon,banhu, beidagehu,biola, daruan,dilruba,erhu, gambus,gaohu, gehu,guitare,guzheng, liuyueqin,mandoline, panhu,pipa,rabâb,ruan,sanxian, sape,sarod,sitar,tambura, tangkongan,vînâ,yangqin,yueqin, zhonghu, etzhongruan.

Les instruments à vents incluent :bansurî, di,harmonium, nafiri, seruling, seruna,sheng, selengut, sona,suona, tetuang,venu, etxiao.

Percussions accordées :angklung, bonang, caklempong, canang, gambang, gender, kempul, kenong, etsaron.

Les membranophones : batak, beduk, dup, gedombak, geduk, gendang, jidur, kemplingan, kercing, kompang, marwas,mridang, paigu,rebana,tabla, et taigu.

Les idiophones : awar, cerek, dabo,ghatam,gong, kertuk buluh, kertuk,kayu, kertuk kelapa,kesi, ling, lo, luo, ma ling,manjira, palas, shi mian luo, shuang yin mu, temple block, et tetawak.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Patricia AnnInternet Archive,The music of Malaysia : the classical, folk, and syncretic traditions, Aldershot, Hampshire, England ; Burlington, VT : Ashgate,(ISBN 978-0-7546-0831-8,lire en ligne)
  2. Iskandar Raja Halid,The Malay nobat: a history of power, acculturation, and sovereignty, Lexington Books,coll. « The Lexington series in historical ethnomusicology: deep soundings »,(ISBN 978-1-6669-0088-0)

Annexes

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Afrique
Amérique
Asie
Europe
Océanie
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Musique_malaisienne&oldid=229696259 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp