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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Lamusique autrichienne est celle pratiquée au sein de l'Autriche, dont les frontières sont très variables au fil de l'histoire. Malgré l'exiguïté de son territoire, l'Autriche laisse une forte empreinte dans l'histoire de la musique, notamment du temps duSaint-Empire romain germanique, de l'empire d'Autriche et de l'Autriche-Hongrie. Elle a naturellement des liens très forts avec ses voisines germanophones, les musiquesallemande etsuisse, mais aussi avec lamusique hongroise ouslovène.Vienne semble avoir été, bien plus queSalzbourg, le pôle d'attraction de bien des musiciens et le lieu de bien des créations musicales, en rivalité avecBerlin ouMunich.
En marge de son important patrimoine classique, l'Autriche fait aussi partie des pays couverts par la musique pastorale alpine. Des régions comme leTyrol ou laStyrie ont ainsi su conserver un folklore très riche.

La musique vocale profane fait de timides débuts à la période de lamusique médiévale avec leMinnesang, art courtois dontOswald von Wolkenstein est le digne représentant auprès des cours d'Europe orientale.
Il faut attendre lamusique baroque avecHeinrich Ignaz Franz Biber et surtout la première école de Vienne pour voir le véritable éveil de la musique classique en Autriche.

C'est avec les nouvelles formes de compositions mises en place parJoseph Haydn, que les cercles viennois initient le « classique ». À la rigueur mathématique du baroque succède une musique plus vivante, aux mélodies prononcées, plus à même de divertir. Lasymphonie et lamusique de chambre (pour piano notamment) prennent un essor majeur. Plusieurs des compositeurs qui s'y sont illustrés ne sont pas Viennois ou « Autrichiens » d'origine, mais se sont installés plus moins durablement dans la ville.
Après le foisonnement de compositeurs importants au début du siècle, la périodeBiedermeier ouvre la voie à une musique plus « facile ».Joseph Lanner,Johann Strauss père etfils ouHugo Wolf enrichissent le répertoire de leurs compositions : desLieder, desvalses ou desopérettes pour l'essentiel.
Isolé et méconnu malgré une œuvre dense et abondante,Anton Bruckner offre au romantisme autrichien des symphonies majeures, mais il est déjà, de par ses audaces tonales, proche des modernes à qui il ouvre la voie.
Comme à la fin du siècle précédent, une révolution musicale se prépare avec laseconde école de Vienne qui clôture des siècles de musique tonale.Gustav Mahler en est l'ultime représentant avec ses symphonies extrêmes. Il invite le folklore d'Europe centrale au cœur de son œuvre qui renvoie ainsi des accents grinçants entre deux mélopées. On sent chez lui dans son hésitation et son balancement entre des formes magistrales et d'autres plus minimalistes, les prémices des créationsatonales aux dimensions réduites. C'estArnold Schönberg qui devait donner le coup de grâce à la musique passée en inventant ledodécaphonisme, soit une musique « hasardeuse » n'étant plus ni mathématique ni dramatique. Quelques compositeurs incluentAlban Berg,Erich Wolfgang Korngold,Gustav Mahler,Franz Schmidt,Arnold Schönberg,Franz Schreker,Anton Webern, etAlexander von Zemlinsky.
Il faut attendre leXXe siècle pour voir à nouveau les compositeurs autrichiens s'intéresser à l'opéra, abandonné depuis Mozart. Toutefois, malgré l'abondance des œuvres, peut-être parce qu'elles ont encore des traces tonales, la renommée n'a guère touché les compositeurs contemporains.
L'Autriche a non seulement un passé riche de compositeurs de renom, mais elle a abrité aussi des orchestres et des chefs d'orchestre illustres telsHerbert von Karajan,Karl Böhm,Erich Kleiber,Bruno Walter,Nikolaus Harnoncourt ouRené Clemencic.
La musique folklorique (Volksmusik, « musique populaire »). On la retrouve tout autant dans les milieux campagnards qu'urbains.
LeTyrol est une région alpine où l'activité paysanne est encore importante. Nombre de traditions y sont préservées. On trouve essentiellement deux types de musique : musique vocale d'alpage et musique instrumentale.La musique vocale d'alpage inclut lesweihnachtslieder (« chants de noël »), lesalmlieder (« chants de pâturage »),, lesliebeslieder (« chants d'amour »), lesvierzeiler (« quatrains »), et lesYodel (tyrolienne). La musique instrumentale : à danser outanzlmusik, incluantboarischer etländler en plus desvalses oumazurkas ; elle est jouée sur des cuivres, d'où le nom aussi deblossmusik, à écouter (oustubenmusik), initiée par Tobi Reiser comme un prolongement folk de la musique de chambre.
