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Musée de la Vie romantique

48° 52′ 52″ N, 2° 19′ 59″ E
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Musée de la Vie romantique
Logo du Musée de la Vie romantique
L'hôtel Scheffer-Renan.
Informations générales
Type
Musée d'art, musée littéraire(d), maison-musée(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
1987
Gestionnaire
Visiteurs par an
110 000 (2009)
146 000 (2010)
118 006 (2016)
97 165 (2017)
62 132 (2018)
Site web
Collections
Collections
RDC : effets personnels deGeorge Sand ;
à l'étage : toiles du peintre d'origine hollandaiseAry Scheffer et de ses contemporains
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
Hôtel Scheffer-Renan
16,rue Chaptal, 75009Paris
Métro :Pigalle,Blanche,Saint-Georges,Liège
Coordonnées
Localisation sur la carte du 9e arrondissement de Paris
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Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Lemusée de la Vie romantique est situé dans le quartier de laNouvelle Athènes du9e arrondissement deParis. Il est installé au 16,rue Chaptal, dans l’hôtelScheffer-Renan, ancienne demeure du peintre d'origine hollandaiseAry Scheffer et foyer d'inspirationromantique durant la première partie duXIXe siècle.

Au rez-de-chaussée du pavillon, construit en 1830, le musée expose les souvenirs de la romancièreGeorge Sand, qui venait en voisine rendre visite au peintre. Les salons y restituent son art de vivre avec des peintures, dessins, sculptures, meubles, bijoux et objets de vitrine provenant de sa demeure deNohant enBerry et légués en 1928 avec usufruit à la Ville de Paris par sa petite-fille,Aurore Lauth-Sand.

À l'étage, les salles évoquent la mémoire d'Ary Scheffer comme de ses contemporains - et du philosopheErnest Renan, devenu son neveu par alliance.

Il s'agit d'un des quatorzemusées de la Ville de Paris gérés depuis le par l'établissement public administratifParis Musées.

Histoire du lieu (jusqu'en 2013)

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L'ancienne maison du peintreAry Scheffer (1795-1858), qui y a vécu de 1830 à sa mort en 1858, est restée jusqu'en 1982 la propriété privée de sa descendance latérale par les femmes. La fille du peintre,Cornélia Scheffer, épouse du chirurgien René Marjolin, n'ayant pas eu d'enfant, laissa la propriété à sa petite-nièce Noémi. Celle-ci était la petite-fille du peintreHenry Scheffer et la fille de Cornélie, qui avait elle-même épousé l'écrivain et philosopheErnest Renan.

Après son mariage avecJean Psichari, Noémi Renan éleva dans cette maison leurs quatre enfants dont la benjamine, Corrie, qui s'y installa à son tour avec son mari le compositeurRobert Siohan qu'elle avait épousé en 1921. Corrie Siohan, en accord avec sa sœur aînée Henriette Psichari — qui fut l'épouse du médecin et psychiatreGabriel Revault d'Allonnes — décida, n'ayant pas eu d'enfant, de confier « l'enclos Chaptal » à l'État français en 1956 pour qu'il devienne un lieu patrimonial inaliénable. Leurs démarches furent encouragées parAndré Malraux, ministre de la Culture, puis parJacques Chirac, maire de Paris.

Le restaurant du musée.

Après la mort de Corrie Siohan, s'ouvrit en 1983 un premier musée, dit « Renan-Scheffer », dépendant de laVille de Paris sous la tutelle dumusée Carnavalet. Bientôt dirigé parAnne-Marie de Brem, ce lieu d'exception devint en 1987 le musée de la Vie romantique, après une importante rénovation dans le goût duXIXe siècle, conduite par le décorateurJacques Garcia. Ainsi peut-on aujourd'hui y goûter l'atmosphère préservée des salons bourgeois de la Nouvelle Athènes auXIXe siècle où se réunissaient de nombreux peintres mais aussi des écrivains, chroniqueurs, hommes politiques et musiciens.

Fin 1998,Daniel Marchesseau, conservateur général du patrimoine, a été nommé à la direction de l'établissement. Un réaménagement complémentaire des deux ateliers consacrés à des expositions temporaires organisées deux fois par an, a été effectué sous la direction du décorateurFrançois-Joseph Graf en 2003. Daniel Marchesseau a fait valoir ses droits à la retraite en. Son successeur est Jérôme Farigoule, qui cèdera en janvier 2018 la direction du musée à Gaëlle Rio.

Le premier fonds Ary Scheffer provient essentiellement de deux dépôts, provenant du musée Carnavalet et de laBibliothèque historique de la ville de Paris, complété par quelques prêts dumusée de Dordrecht où avait été légué par la fille du peintre en 1898 l'essentiel de l'atelier paternel.

Ainsi le musée a-t-il pu ouvrir avant de recevoir en pleine propriété en 1991 le legs de Corrie et Robert Siohan. Parallèlement, une politique active d'acquisitions d'œuvres d'art a été entamée dès l'ouverture du musée pour compléter les collections.

En 1995,Pierre Bergé a remis au musée un ensemble de souvenirs romantiques autour deLa Malibran, George Sand,Rachel,Sarah Bernhardt etLouise Abbéma queJacques Chazot, disparu en 1993, avait collectionnés. En 2012, les amis du musée ont pu acquérir un ensemble complémentaire d'objets et publications autour de l'actrice Rachel.

Des archives familiales d'Ernest Renan et de son gendreJean Psichari, un fonds de dessins de son fils,Ary Renan, et une bibliothèque complètent l'appareil scientifique du musée qui a bénéficié d'un don majeur d'ouvrages de références autour de George Sand, par la famille deGeorges Lubin, le spécialiste reconnu de l'écrivain, qui entra au musée peu après sa disparition en 2000.

Le musée de la Vie romantique a le statut demusée de France au sens de la loino 2002-5 du[1].

L'État français a définitivement transféré la propriété de l'ensemble immobilier à la Ville de Paris le.

La Société des amis du musée a été créée en 1996[2], d'abord présidée par Didier Wirth, puis, de 2002 à fin 2012, par Solange Thierry de Saint-Rapt. Les « lundis romantiques », inaugurés parJean d'Ormesson, soirées littéraires et musicales organisées onze fois par an, ont permis de recevoir, entre 1999 et 2012, de nombreuses personnalités. Parmi les écrivains,Marc Fumaroli,Jean-Marie Rouart,Marc Lambron,Dominique Bona,Huguette Bouchardeau,Vladimir Fédorovski,Gonzague Saint-Bris ou encoreRené de Obaldia. Au piano, des interprètes commeMarc Laforet,Jean-Marc Luisada,Alain Planès,Yves Henry, jusqu'àAlfred Brendel, et de fort nombreux jeunes interprètes parmi les plus prometteurs, du violonisteLaurent Korcia aux pianistesBertrand Chamayou,Khatia Buniatishvili ouAdam Laloum, sans oublier des formations de musique de chambre en trio et quatuor.

Le musée (1983-2013)

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Autour de George Sand (1804-1876)

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Portrait de George Sand, parAuguste Charpentier.

Les salons du rez-de-chaussée présentent de nombreuses pièces de mobilier, peintures, dessins et sculptures, objets d'arts, bijoux etmemorabilia ayant appartenu àGeorge Sand, parmi lesquelles des toiles majeures de :

Et, plus largement, des sculptures et objets d'art de l'époque romantique :

  • Auguste Clésinger (1814-1883), deux bustes en pendant :Autoportrait etGeorge Sand, 1847, marbre ;
  • Auguste Clésinger : deux moulages en plâtre :Main gauche deChopin etBras droit de George Sand, 1847 ;
  • Laurent Delvaux (1696-1778),LeMaréchal de Saxe, buste en terre cuite, don Alice Goldet en 2004 ;
  • Jean-Auguste Barre (1811-1896),La Bayadère Amany, 1838, bronze, don Jean-Pierre Frère en 2004 ;
  • Anonyme,Main deRachel, encrier en bronze, legsJacques Chazot en 1995.

De nombreux médaillons en vitrine de :

Des œuvres sur papier, signées en particulier de :

Ary Scheffer (1795-1858), le maître des lieux

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Ary Scheffer,Pauline Viardot (1840), huile sur toile.

Huiles sur toile d'Ary Scheffer

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Ary Scheffer,La Princesse de Joinville (1844), huile sur toile.

Peintures de ses contemporains

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Sculptures

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Objets d'art

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Autour d'Ernest Renan (1823-1897)

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Expositions et publications

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Sauf mention contraire, tous les catalogues ont été publiés parParis-Musées :

  • 2018
    • Madame Air - par Anne-Lise Broyer
  • 2018-2019
    • Markus Lüpertz dans l'atelier musée de la vie romantique

Événements

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Notes et références

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  1. « legifrance.gouv.fr », surlegifrance.gouv.fr,
  2. « Société des amis du musée de la Vie romantique. Société : 803266402 », sursociete.com(consulté le).
  3. Roxana Azimi, « Querelles d’experts autour de l’exposition Géricault au Musée de la vie romantique », surlemonde.fr,(consulté le).
  4. « Art Blossom - Le Bal des Fleurs », surParis By Night(consulté le).
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Annexes

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Bibliographie

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  • Hélène Rochette,Maisons d'écrivains et d'artistes. Paris et ses alentours, Parigramme, Paris, 2004',pp. 36-39(ISBN 2-84096-227-6).
  • Collectif,Musée de la vie romantique, Paris, 2003, 15 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Plus de 1 000 000 visiteurs
Entre 500 000 et 1 000 000 visiteurs
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