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Musée de Cluny

48° 51′ 02″ N, 2° 20′ 36″ E
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Musée de Cluny
Musée national du Moyen Âge - Thermes et hôtel de Cluny
Façade de l'hôtel de Cluny, qui abrite le musée.
Informations générales
Nom local
Musée de ClunyVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Musée historique(d),musée d'art, musée national(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
[1]
Gestionnaire
Service à compétence nationale du musée de Cluny(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Surface
Visiteurs par an

289 958 (2006)[2]
293 975 (2007)[2]
360 100 (2008)[2]
314 557 (2009)[2]
306 145 (2010)[2]
318 068 (2011)[réf. nécessaire]
223 239 (2016)

244 914 (2017)
Site web
[Site internet :musee-moyenage.fr Carnet hypotheses :chronique du musée de Cluny]
Collections
Collections
Peinture
Sculpture
Vitraux
Enluminure
Objets d'art
Tapisseries
Orfèvrerie
Objets quotidiens et mobilier
Nombre d'objets
23 000 dont 2 300 exposées de manière permanente
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
Coordonnées
Localisation sur la carte du 5e arrondissement de Paris
voir sur la carte du 5e arrondissement de Paris
Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Lemusée de Cluny, de son nom officielmusée national du Moyen Âge - thermes et hôtel de Cluny[3], est situé dans le5e arrondissement de Paris, au cœur duQuartier latin, dans unhôtel particulier duXVe siècle : l'hôtel de Cluny (dont les origines remontent cependant auXIIIe siècle). Son entrée principale se situeplace Paul-Painlevé, face à laSorbonne et ausquare Samuel-Paty. Cemusée national possède l'une des plus importantes collections mondiales d'objets et d'œuvres d'art de l'époque médiévale et lesthermes de Cluny, qui y sont contigus, en font également partie.

Présentation et histoire du musée

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Articles détaillés :Hôtel de Cluny etThermes de Cluny.

L'hôtel des abbés de Cluny

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Les bâtiments accueillaient lesabbés de l'ordre de Cluny enBourgogne dès leXIIIe siècle.

À la fin duXVe siècle, le bâtiment construit parJean de Bourbon a été agrandi parJacques d'Amboise, abbé de Cluny (1485-1510). Les armes d'Amboise, « trois pals alternés d'or et de gueules » ornent les lucarnes ouvragées de la façade.

L'hôtel accueille les abbés de Cluny et quelques dignitaires importants.

La jeuneMarie Tudor y est enfermée pendant quarante jours en 1515 pour s'assurer qu'elle ne porte pas d'héritier à la mort de son mari le roiLouis XII de France, ainsi la couronne passe à son cousin, le futur roiFrançoisIer.Jacques V d'Écosse est également dans l'hôtel de Cluny en 1537 pour son mariage stratégique avec la fille deFrançoisIer,Madeleine de France.

À partir duXVIIe siècle, l'hôtel sert denonciature aux légats du pape. Lenonce y réside alors avec sa maison qui se compose d'une vingtaine de personnes dont deux secrétaires.

AuXVIIIe siècle, Nicolas-Léger Moutard, l'imprimeur-libraire de la reine de 1774 à 1792[4], installe ses presses dans la chapelle, et son adresse est rue des Mathurins, Hôtel de Cluni[5].

Portail de l'hôtel de Cluny.

À la Révolution, l'hôtel est vendu comme bien national et subit des transformations et des agressions jusqu'à son acquisition par l'État en 1843.

L'hôtel de Cluny est partagé entre plusieurs propriétaires ou locataires particuliers comme les astronomesJoseph-Nicolas Delisle (1688-1768) et ses élèvesJoseph Jérôme Lefrançois de Lalande (1732-1807) etCharles Messier (1730-1817) qui transforment la tour en observatoire.

En 1833,Alexandre Du Sommerard, conseiller-maître à laCour des comptes et amateur passionné par le Moyen Âge, s'y installe et loue quelques pièces à un imprimeur pour y organiser sa collection d'objets.

Un musée consacré aux monuments, meubles et objets d'art de l'Antiquité, du Moyen Âge et de la Renaissance

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Edmond du Sommerard, vers 1865.

En 1843, la collection est rachetée par l'État, qui nomme son filsEdmond Du Sommerard premier directeur du Musée des Thermes et de l'Hôtel de Cluny[6]. Les bâtiments sont restaurés par l'architecteAlbert Lenoir[7], fils d'Alexandre Lenoir, qui confie auferronnier d'artPierre François Marie Boulanger la réalisation despentures et serrures des portails[8] ainsi que deuxbouteroues en fer forgé (aujourd'hui disparues)[9],[10]. L'hôtel est classémonument historique en1846[11], et les thermes gallo-romains avec les collections lapidaires ont été cédés à l’État par la ville de Paris, le. L'hôtel est classé en 1846 et les thermes en 1862.

L'hôtel est aujourd'hui le plus ancien témoin de l'architecture des hôtels particuliers construits à Paris entre cour et jardin. Il est de stylegothique flamboyant selon un plan en U, d'un corps de logis prolongé par deux petites ailes en équerre délimitant une cour intérieure trapézoïdale.

Le musée accroît ses collections et la réorganisation de sa muséographie permet la création dumusée national de la Renaissance àÉcouen en 1977. L'opportunité sera également offerte aux autres musées et châteaux d'enrichir leurs séries par le moyen de dépôts.

La vocation de l'établissement est confirmé en 1992 par sa nouvelle appellation de musée national du Moyen Âge.

Rénovation et extension du musée de Cluny

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En, pour un montant total de 21,5 millions d'euros, la rénovation du musée est engagée par l'architecteBernard Desmoulin, désigné en 2014 parmi cinq finalistes[12], afin de le doter de l’ensemble des équipements modernes nécessaires et d'améliorer l'accueil et l'accessibilité du public ainsi que le parcours muséographique[13],[14], tandis que les maçonneries des thermes gallo-romains sont restaurées par l'architecte en chef des monuments historiques Paul Barnoud[15].La première phase de travaux, inaugurée le[16], comprend une extension de 400 m2 sur une emprise de 250 m2, appuyée sur le bâtiment duXIXe siècle dePaul Boeswillwald et accessible par une passerelle surplombant les vestiges antiques, la salle couverte côté boulevard et l'entrée des sous-sols, rendus accessibles au public en visite guidée. Elle abrite la billetterie, une librairie-boutique, des vestiaires et des sanitaires[17], et à l'étage, une salle polyvalente d'expositions temporaires, ainsi que des espaces pédagogiques et d'équipements de régie des œuvres. La seconde phase, qui ouvre le, porte sur la refonte des parcours muséographiques et scénographiques du reste des bâtiments du musée, entièrement repensés par leStudio Adrien Gardère[18], pour offrir un parcours de visite chronologique et thématique plus cohérent[19],[20], en revalorisant l’esprit des lieux autant que la richesse des collections et en assurant la mise en accessibilité de la totalité des espaces.

  • L'hôtel de Cluny vu depuis la place Paul-Painlevé.
    L'hôtel de Cluny vu depuis laplace Paul-Painlevé.
  • Détail de la cour.
    Détail de la cour.
  • Vue de la cour et de sa galerie.
    Vue de la cour et de sa galerie.
  • Lucarne à gable et pinacles gothiques.
    Lucarne à gable et pinacles gothiques.
  • Porte de la tourelle.
    Porte de la tourelle.

Les collections

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Le musée s'étend sur 3 500 m2 (dont 2 000 m2 d'exposition). Il rassemble quelque 23 000 œuvres et objets (dont 2 300 sont exposés) datant d'une période allant de laGaule romaine jusqu'auXVIe siècle et embrassant une aire géographique qui comprend l'Europe mais aussi l'Orient byzantin et musulman ainsi que le Maghreb.

Les sculptures

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Sculptures antiques, byzantines et du haut Moyen Âge

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Consacré au Moyen Âge, le musée abrite néanmoins de nombreuses sculptures antérieures à cette période. Il conserve notamment plusieurs œuvres témoignant de l'histoire antique deLutèce. Le plus célèbre exemple en est lePilier des Nautes, plus ancien monument daté de Paris. Offert par les bateliers de la ville (les nautes) à l'empereurTibère (14-37), il a été découvert sous le chœur deNotre-Dame de Paris auXVIIIe siècle. Un autre pilier monumental, dit pilier de Saint-Landry, découvert sur l'île de la Cité auXIXe siècle, a été sculpté auIIe siècle. D'autres éléments antiques sont sans lien avec l'histoire parisienne : ainsi d'une statue achetée par le musée auXIXe siècle comme une statue deJulien d'origine parisienne, mais en réalité représentant un prêtre deSérapis et produite en Italie sous l'empereurHadrien. S'y ajoute une paire de têtes de lions en cristal de roche, sculptées vers la fin de la période antique, qui ornaient peut-être un trône impérial ou consulaire[21]. Enfin, quatre chapiteaux corinthiens produits entre leIVe et leVIe siècle proviendraient des combles de l'abbatiale de Saint-Denis[22].

A ces sculptures antiques s'ajoutent plusieurs éléments d'ivoire tardo-antiques ou protobyzantins : un feuillet dediptyque romain duVe siècle, le diptyque des Nicomaque et des Symmaque[23], mais aussi le célèbre groupe d'Ariane entourée par un satyre et desputti, sans doute originaire deByzance auVIe siècle, et un feuillet dediptyque consulaire d'Aréobindus, produit àConstantinople en 506[21]. S'y est ajouté en 2014 l'ivoire dit deTrébizonde, une plaque issue d'un feuillet de diptyque représentant le Christ trônant entre les apôtres Pierre et Paul, également d'origine constantinopolitaine et produit auVIe siècle[24]. Enfin, le musée de Cluny possède un coffret byzantin à scènes mythologiques, produit vers l'an mil, à l'époque où les empereurs de ladynastie macédonienne règnent à Constantinople[25].

L'ivoire occidental du haut Moyen Âge est représenté notamment par une plaque de reliure carolingienne représentant un apôtre[26] et par une plaque d'inspiration byzantine produite dans l'empire germanique en 982-983, représentant le Christ couronnant l'empereurOtton II et son épouse l'impératriceThéophano[21].

  • Pilier des Nautes, 14-37 apr. J.-C.
    Pilier des Nautes, 14-37apr. J.-C.
  • Prêtre de Sérapis, IIe siècle.
    Prêtre de Sérapis,IIe siècle.
  • Feuillet du diptyque des Nicomaque et des Symmaque, VIe siècle.
    Feuillet du diptyque des Nicomaque et des Symmaque,VIe siècle.
  • Plaque de feuillet du diptyque consulaire d'Areobindus, VIe siècle.
    Plaque de feuillet du diptyque consulaire d'Areobindus,VIe siècle.
  • Ariane, ménade, satyre, et putti, Constantinople ?, VIe siècle.
    Ariane, ménade, satyre, et putti, Constantinople ?,VIe siècle.
  • Coffret d'ivoire à décor mythologique, Constantinople, fin du Xe siècle.
    Coffret d'ivoire à décor mythologique, Constantinople, fin duXe siècle.
  • Apôtre, plat de reliure, Gaule du Nord-Est ?, fin du IXe siècle.
    Apôtre, plat de reliure, Gaule du Nord-Est ?, fin duIXe siècle.
  • Le Christ couronnant Otton II et Théophano, Empire germanique, 982-983.
    Le Christ couronnant Otton II et Théophano, Empire germanique, 982-983.

Sculpture desXIe et XIIe siècles

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La collection de sculptures romanes du musée national du Moyen Âge comprend également plusieurs œuvres monumentales liées à l'histoire de Paris. Les éléments les plus importants sont une série de douzechapiteaux provenant de l'abbatiale deSaint-Germain des Prés, sculptés au début duXIe siècle, ainsi que quatre chapiteaux provenant de l'ancienne égliseSainte-Geneviève de Paris, réalisés vers 1100-1110. D'autres objets témoignent de l'élaboration de la sculptureprotogothique enÎle-de-France vers le milieu duXIIe siècle : trois têtes de statues-colonnes de la façade occidentale de Saint-Denis, représentant lareine de Saba,Moïse et unprophète, produites vers 1137-1140, ainsi qu'une colonnette à décor de rinceaux habités provenant du même portail ; un chapiteau double provenant du cloître de cette même abbaye, sculpté vers 1140-1145 et représentant deuxsirènes-oiseaux affrontées ; enfin deux statues-colonnes provenant du portail Sainte-Anne de lacathédrale Notre-Dame de Paris, créés autour de 1150, représentant saintPierre et saintMarcel[21],[27].

Mais les collections de sculpture romane du musée de Cluny proviennent également d'autres régions et pays. LaCatalogne est bien représentée, notamment par une série de huit chapiteaux provenant de l'abbaye deSant Pere de Rodes, dont un qui représente l'histoire de Noé[28] et un autre qui représente l'histoire d'Abraham[29], et par une statue de sainte femme en bois, produite dans lavallée de Boï vers 1120-1140[21]. Le musée abrite également un Christ auvergnat en bois de la seconde moitié duXIIe siècle.

À ces sculptures monumentales s'ajoutent de petits objets sculptés sur ivoire d'éléphant ou de morse, dans diverses régions d'Europe : une reine d'un jeu d'échecs de la fin duXIe siècle ; une plaque représentant les douzetribus d'Israël sous les traits des fils de Jacob, acquise en 2012[30] ; une défense d'éléphant sculptée en Sicile à la fin duXIe siècle représentant l'Ascension, et un crosseron en ivoire de morse à décor de rinceaux habités du milieu duXIIe siècle[31],[21].

  • Chapiteau de Saint-Germain des Prés, début du XIe siècle.
    Chapiteau de Saint-Germain des Prés, début duXIe siècle.
  • Tête de prophète provenant d'une statue-colonne de la façade occidentale de l'abbatiale Saint-Denis, 1137-1140.
    Tête de prophète provenant d'une statue-colonne de la façade occidentale de l'abbatiale Saint-Denis, 1137-1140.
  • Chapiteau double provenant du cloître de l'abbaye de Saint-Denis, vers 1140.
    Chapiteau double provenant du cloître de l'abbaye de Saint-Denis, vers 1140.
  • Chapiteau de l'Histoire d'Abraham, Sant Pere de Rodes, fin du XIIe siècle.
    Chapiteau de l'Histoire d'Abraham, Sant Pere de Rodes, fin duXIIe siècle.
  • Christ en croix, Auvergne, 2e moitié du XIIe siècle.
    Christ en croix, Auvergne,2e moitié duXIIe siècle.
  • Reine de jeu d'échecs en ivoire, fin du XIe siècle.
    Reine de jeu d'échecs en ivoire, fin duXIe siècle.
  • Défense d'éléphant sculptée représentant l'Ascension, Sicile, fin du XIe siècle.
    Défense d'éléphant sculptée représentant l'Ascension, Sicile, fin duXIe siècle.

Sculptures desXIIIe et XIVe siècles

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Comme pour les époques précédentes, une part importante des collections desXIIIe et XIVe siècles du musée de Cluny est composée d'objets originaires de Paris ou de l'Île-de-France. De Notre-Dame de Paris proviennent ainsi un élément dulinteau du portail central, représentant la Résurrection des Morts, produit au cours du deuxième quart duXIIIe siècle[32], ainsi qu'unestatue d'Adam qui ornait autrefois le portail du transept sud de la cathédrale, sculpté dans le troisième quart duXIIIe siècle[33]. Autre bâtiment important, laSainte-Chapelle a donné au musée quatre desapôtres ducollège apostolique qui ornaient la chapelle haute, dont saintJean. Ces statues ont été créées entre 1243 et 1248, pendant la construction de l'édifice[34]. D'autres apôtres, réalisés dans les années 1320, proviennent quant à eux de l'église de l'hôpitalSaint-Jacques aux Pèlerins[35]. Parmi les édifices d'Île-de-France dont des éléments sont aujourd'hui conservés au musée, il faut citer lapriorale Saint-Louis de Poissy, avec trois statues d'anges portant les insignes de la Passion du Christ, et une,acéphale, dePierre d'Alençon, fils deLouis IX[36].

LaPicardie, quant à elle, a donné au musée de Cluny un retable représentant diverses scènes du Nouveau Testament et de la vie de saint Germer, provenant del'abbaye Saint-Germer de Fly et sculpté dans les années 1260[37].

Plusieurs sculptures de cette période proviennent d'Italie : ainsi, deux statues de la Vierge et de saint Jean, des années 1220-1230, proviennent de lacathédrale de Prato, où ils formaient autrefois un groupe de Calvaire avec une statue de Christ[38] ; un ange d'Annonciation sculpté par le florentinNino Pisano dans le troisième quart duXIVe siècle[39] ; et un buste-reliquaire de sainte Mabille, une des légendaires onze mille vierges qui accompagnaient sainteUrsule, sculpté àSienne à la même époque[40].

La sculpture de petite taille est également représentée, surtout par des ivoires nombreux. Outre des diptyques ou triptyques à décor religieux, comme le triptyque deSaint-Sulpice du Tarn[41] ou la valve de miroir dite de l'Assemblée[42], le musée de Cluny abrite des objets à décor profane de production parisienne, comme un coffret à scènes courtoises figurant le siège du château d'amour, produit dans le premier quart duXIVe siècle[43], ou une valve de boîte à miroir représentantTristan et Iseut, sortie des ateliers parisiens du second quart duXIVe siècle[44].

En janvier 2023, le musée acquiert une œuvre « d'intérêt patrimonial majeur » : unChrist crucifié de l'artisteGiovanni Pisano, datant duXIIIe siècle[45].

Sculptures de la fin du Moyen Âge

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Les collections de sculpture de la fin du Moyen Âge sont particulièrement riches au Musée de Cluny, et de provenances diversifiées. L'Italie n'est plus guère représentée, car la sculpture italienne de l'époque, considérée comme appartenant déjà à la Renaissance, est plutôt conservée au Louvre. En revanche, la sculpture française est bien représentée avec ses diverses régions : laBourgogne ducale, avec notamment un ensemble de statuettes de saints du début duXVe siècle provenant d'un retable démembré, qui ornait peut-être l'abbatiale de Theuley[46] et une statue de laVierge à l'Enfant provenant deSainte-Apollinaire[47]; laProvence, avec par exemple une petite statue représentant l'épouse du chancelier duroi René en prière[48].

S'y ajoutent des collections provenant d'autres parties de l'Europe : l'Allemagne du Sud, avec par exemple unesainte Anne trinitaire taillée par Hans Greiff à Ingolstadt en 1472[49] ou, une statue desainte Marthe et les Pénitents sculptée àBiberach dans le dernier quart duXIVe siècle[50] une Vierge et un saint Jean deCalvaire sculptés enHaute-Souabe autour de 1520[51]. S'y ajoutent plusieurs retables d'Anvers et de nombreux albâtres de Nottingham

  • Statue de saint Georges terrassant le dragon (1380-1390).
    Statue de saint Georges terrassant le dragon (1380-1390).
  • Photographie d'une statue de sainte en bois polychrome, représentant sainte Marthe enveloppée d'un manteau qui couvre des pénitents groupés à ses pieds
    Statue de sainte Marthe et les pénitents, Souabe, dernier quart duXVe siècle.
  • Photographie d'un relief d'albâtre représentant la Vierge emportée par les anges
    Relief de retable en albâtre.
  • Photographie d'une statue de saint Jean de Calvaire, vêtu d'un manteau rouge aux angles marqués et les cheveux au vent
    Saint Jean de Calvaire, Haute-Souabe, vers 1520.
  • La circoncision du Christ, fragment de retable anversois, premier quart du XVIe siècle.
    La circoncision du Christ, fragment de retable anversois, premier quart duXVIe siècle.
  • La montée au calvaire, vers 1400.
    La montée au calvaire, vers 1400.
  • La Pâmoison de la Vierge, bas Moyen Âge.
    La Pâmoison de la Vierge, bas Moyen Âge.

Les vitraux

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Le diable et une femme, vitrail, avant 1248, provient de laSainte-Chapelle.

Le musée de Cluny possède la plus riche collection de vitraux en France (plus de230 panneaux, médaillons ou fragments de vitraux couvrant une période duXIIe jusqu'au début duXVIe siècle). De 2000 à la fin de l'année 2004, grâce au soutien de la Fondation d'entreprise Gaz de France, cette collection a bénéficié d'une exceptionnelle campagne de restauration[52]. Le musée de Cluny abrite notamment un ensemble important de vitraux issus de la Sainte Chapelle.

L’orfèvrerie et l'émaillerie

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Le musée national du Moyen Âge conserve l'un des plus beaux ensembles d'œuvres d'orfèvrerie et d'émaillerie du Moyen Âge. Ces objets, en or, en argent, ou encore en cuivre, souvent émaillés ou rehaussés de pierreries, formaient le trésor de riches abbayes et des grands princes de l'Occident.

  • Des pièces d'orfèvrerie (reliquaires,émaux de Limoges, bijoux) dont notamment lescouronnes de Guarrazar (objets datant duVIIe siècle et provenant de Tolède, alors capitale de l'Espagne, où les rois et les princes wisigoths les déposaient en offrande), l'antependium de lacathédrale de Bâle (un devant d'autel d'or incrusté de pierres précieuses datant duXIe siècle et la rose d'or de Minucchio da Siena (réalisée à Avignon vers 1330 c'est la plus ancienne rose d'or conservée au monde). Outre ces chefs-d'œuvre, le musée conserve un ensemble important d'émaux limousins qui illustrent toute l'histoire de cette importante production, comme laplaque de l'Adoration des Mages qui date de la fin duXIIe siècle[53].
  • Près de300ivoires (datant de l'Antiquité tardive et du Moyen Âge)

La collection des ivoires du musée est avec celle du musée du Louvre l'une des deux principales collections parisiennes. Elle s'étend de la fin de l'Antiquité à la fin du Moyen Âge. Elle comprend des objets sacrés mais aussi des objets profanes : coffrets, miroirs, peignes, gravoirs. Plusieurs exemplaires sont duXIIIe siècle, mais le plus grand nombre appartient auXIVe siècle[54].

Tapisseries

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Le musée de Cluny conserve une importante collection de tapisseries à caractère profane et religieux. Parmi les pièces majeures de ses collections se trouvent l'emblématique tapisserie deLa Dame à la licorne, laLégende de saint Étienne ou bien la tapisserie deLa Vie seigneuriale.

Œuvres majeures

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Une partie du suaire mortuaire deCharlemagne (IXe siècle).

Le jardin médiéval

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Vue du jardin du musée.

En 2000, un jardin d'inspiration médiévale a été aménagé le long du boulevard Saint-Germain.

Article détaillé :Jardin du musée de Cluny.

Directeurs

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PériodeNom
1843-1885Edmond Du Sommerard
1885-1893Alfred Darcel[58]
1893-1903Edmond Saglio[59]
1903-1925Edmond Haraucourt[60]
1926-1933Jean-Joseph Marquet de Vasselot[61]
1967-1979Francis Salet[62]
1980-1987Alain Erlande-Brandenburg[63]
1987-1991Fabienne Joubert[64]
1991-1994Alain Erlande-Brandenburg
1994-2005Viviane Huchard
2005-2019[65]Élisabeth Taburet-Delahaye
DepuisSéverine Lepape[66]

Politique d'acquisition

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Depuis 2010, le musée voit ses collections s'enrichir de 2 à 7 œuvres par an[67]. La dernière grande acquisition est un Christ en ivoire sculpté parGiovanni Pisano, pour un montant de 2 450 000 €.

AnnéeNombre d’œuvres acquises
20235 œuvres[68]
20228 œuvres[68]
20214 œuvres[68]
202010 œuvres[69]
20193 œuvres[68]
20185 œuvres[67]
20174 œuvres[68]
20162 œuvres[67]
20155 œuvres[68]
20143 œuvres[68]
20132 œuvres[67]
20127 œuvres[68]
20114 œuvres[68]
20105 œuvres[68]

Le mécénat au musée de Cluny

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En 2006, lemécénat de CNP Assurances a permis l'acquisition d'une châsse limousine de l'Adoration des mages, classée bien d'intérêt patrimonial majeur. L'année suivante, la générosité de Groupama SA a permis l'acquisition d'un coffret gothique d'ivoire également classé bien d'intérêt patrimonial majeur.Michel David-Weill a été le principal mécène du jardin d'inspiration médiévale qui a ouvert ses portes en 2000.

Fréquentation

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Le musée accueille en moyenne deux expositions temporaires par an. Les chiffres de fréquentation prennent en compte les collections permanentes et les expositions[70].

AnnéeNombre de visiteursMoins de 25 ansVisiteurs gratuits
2019216 111[71]26,3%53%
2018158 687[71]24%53%
2017244 914[67]27%Pas de données

disponibles

2016223 239[67]Pas de données

disponibles

2015268 248[67]
2014308 107[67]
2013297 323[72]
2012372 259
2011318 068[73]
2010306 145
2009314 557
2008360 100
2007293 975
2006289 946
2005290 982

Entre le1er janvier et le, l'établissement a participé à l'expérimentation du ministère de la Culture quant à la gratuité des expositions permanentes de certains musées français. La fréquentation est la plus basse en décembre avec un peu plus de 10 000 visiteurs en décembre 2019.

Le site est desservi par lastation de métroCluny - La Sorbonne.

Budget

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Le musée de Cluny possède un budget important afin de pouvoir proposer des activités et de pouvoir acquérir de nouvelles œuvres.

AnnéeMontant du budget
20181 897 596 €[67]
20171 546 000 €[67]
20161 468 000 €[67]
20151 560 000 €[67]
20141 135 000 €[67]
20131 281 160 €[67]

Les Amis du musée de Cluny

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La société des Amis du musée a été créée en1992 et soutient les activités du musée, les opérations de mécénat et possède une infolettre :Millefleurs[74]. Elle compte600 adhérents, en 2011[74].

Le musée de Cluny est membre de la Fédération des sites clunisiens.

Activités du musée

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Sainte Barbe, sculpture souabe provenant dumusée Toulouse-Lautrec.

Expositions temporaires

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  • Du au :Pinceaux de lumière. Du modèle au vitrail.[75]
  • Du au :Trésors de laPeste noire : Erfurt et Colmar.[76]
  • Du au L'Epée. Usages, mythes et symboles[77].
  • Du auGaston Fébus (1331 - 1391). Prince soleil[78]
  • Du auCluny, 1120. Au seuil de la Maior Ecclesia[79]
  • Du au« Et ils s'émerveillèrent », Croatie médiévale[80]
  • Du au :Art du jeu, jeu dans l'art[81]
  • Du au :Larmes d'albâtre. Les pleurants du tombeau de Jean sans Peur, duc de Bourgogne[82]
  • Du au :Une renaissance. L'art entre Flandre et Champagne 1150 -1250[83]
  • Du au :Voyager au Moyen Âge[84]
  • Du au :Sculptures souabes de la fin du Moyen Âge[85]
  • Du au :Les émaux de Limoges à décor profane. Autour des collections du cardinalGuala Bicchieri.[86]
  • Du au :Les Temps mérovingiens[87] (97 714 visiteurs)
  • Du au :Magiques licornes.[88]
  • Du au :Cinq sens : un écho à laDame à la licorne[89] (95 000 visiteurs).
  • Du au :Mystérieux coffrets. Estampes au temps de laDame à la licorne.[90]
  • Du au :L'art en broderie au Moyen Âge.[91]
  • Du au :Regards sur la vie quotidienne au Moyen Âge.[92]
  • Hiver 2021 :Les arts à Toulouse au XIVe siècle.
  • Du au :Faire parler les pierres. Sculptures médiévales deNotre-Dame (avec la présentation en exclusivité d'une trentaine de fragments polychromes dujubé de Notre-Dame récemment mis au jour)[93]
  • L'Epée. Usages, mythes et symboles.
    L'Epée. Usages, mythes et symboles.
  • Voyager au Moyen Âge.
    Voyager au Moyen Âge.
  • Le bain et le miroir.
    Le bain et le miroir.
  • Larmes d'albâtre.
    Larmes d'albâtre.

« Un dimanche avec des étudiants »

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Chaque premier dimanche du mois, le musée de Cluny est gratuit pour tous. Certains premiers dimanches du mois, quatre à six fois dans l'année, de13 h 30 à17 h 30, des étudiants de l’école du Louvre, des universités et des écoles spécialisées accueillent les visiteurs et commentent des œuvres du musée.

Ces après-midis dominicaux placés sous le signe de la jeunesse et de la médiation existent depuis plusieurs années et recueillent un franc succès : une moyenne de 2 500 visiteurs se déplacent et profitent du travail et du dynamisme de ces médiateurs en herbe, futurs professionnels et parfois déjà spécialistes.

Cette opération réunit vingt à trente étudiants, qui à l'issue d'un travail de recherche documentaire s'initient à l'art de la médiation. Postés dans les salles, seuls ou en binôme, ces jeunes vont au-devant des visiteurs pour leur livrer les clés de lecture des œuvres phares, parfois atypiques et souvent mal connues.

En 2012, à l'occasion d'un partenariat avec l'université de Paris-Dauphine, vingt étudiants ont été formés par les conservateurs du musée afin de présenter les cinq thèmes suivants :

Plus tôt dans l'année, dans le cadre des Journées européennes des Métiers d'Art, tandis que vingt autres étudiants médiateurs évoquaient les collections sous l'angle des techniques de création, six élèves de l'ENSAAMA (l’école nationale supérieure des arts appliqués et métiers d'art à Paris), futurs peintres-verriers, reconstituaient un atelier vitrail dans la cour du musée. À partir d'une œuvre de laSainte-Chapelle exposée dans une salle du musée, les élèves expliquaient les différentes étapes de fabrication duvitrail (du calibrage au montage en passant par la peinture). « Un dimanche avec des étudiants » donne aux visiteurs l'occasion de venir librement au musée et de profiter de présentations sympathiques et didactiques.

Ce type de médiation a été relancé en 2023.

Galerie

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Hôtel de Cluny

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Collections

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  • Retable de l'église abbatiale de Saint-Denis, vers 1250-1260. Détail : épisode de la vie de saint Benoît.
    Retable de l'église abbatiale de Saint-Denis, vers 1250-1260. Détail : épisode de la vie de saint Benoît.
  • Recueil de Santé de Ibn Butlan, Rhénanie, 2e moitié du XVe siècle.
    Recueil de Santé deIbn Butlan, Rhénanie,2e moitié duXVe siècle.
  • Plat de reliure en ivoire, Ariane, Menade, satyre et amours, Constantinople, VIe siècle.
    Plat de reliure en ivoire, Ariane, Menade, satyre et amours,Constantinople,VIe siècle.
  • Crosse en ivoire, Vierge à l'Enfant encadrée de deux anges, vers 1300.
    Crosse en ivoire, Vierge à l'Enfant encadrée de deux anges, vers 1300.
  • Trotula De Ornatu Mulierum, XVe siècle.
    Trotula De Ornatu Mulierum,XVe siècle.
  • Vierge à l'Enfant trônant, statuette en ivoire réalisée entre 1240 et 1250 à Paris.
    Vierge à l'Enfant trônant, statuette en ivoire réalisée entre 1240 et 1250 à Paris.

Notes et références

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  1. Julia Fritsch,Musée du Moyen Âge - Cluny, in "Les Musées Parisiens, histoire, architecture et décor", Action artistique de la Ville de Paris, 2004, p.209
  2. abcd ete« Fréquentation 2006-2010 des Musées de France - Ile-de-France », opendata.gouv.fr
  3. Aux termes dudécretno 2005-698 du 22 juin 2005 portant modification du décretno 45-2075 du 31 août 1945 portant application de l'ordonnance relative à l'organisation provisoire des musées des beaux-arts
  4. « Moutard, Nicolas-Léger (1742?-1803) », surwww.idref.fr(consulté le)
  5. « Prospectus d'ouvrages intéressans, qui se trouvent chez Moutard, imprimeur-libraire de la Reine, rue des Mathurins, hôtel de Cluni »Accès libre, surGallica,(consulté le).
  6. Béatrice de Andia et al., Les musées parisiens : Histoire, architecture et décor, Paris, Action Artistique Ville Paris, 2004, p.209
  7. « Lenoir, Albert »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  8. Les portes de Notre-Dame,Le Petit Journal, Petit Pierre,Lire en ligne
  9. Voir :Réunion des musées nationaux
  10. Pierre Boulanger parRaymond Subes, Presses du Compagnonnage, Paris 1961
  11. Noticeno PA00088431, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  12. Concours d’architecture pour la création d’un nouvel accueil et réflexion sur la protection des vestiges du Musée de Cluny, site oppic.fr,.
  13. Cluny 4 : le point sur le projet de Bernard Desmoulin, architecte, site musee-moyenage.fr.
  14. Cluny, second souffle. Le point,no 2221, 2 avril 2015, page 55.
  15. Chantier du nouvel accueil et restauration des vestiges gallo-romains du Musée de Cluny, site oppic.fr.
  16. Réouverture partielle du musée le 14 juillet 2018, communiqué de presse, site musee-moyenage.fr, juin 2018.
  17. Les projets en cours de l'OPPIC, Musée de Cluny, site oppic.fr.
  18. « Musée de Cluny, Paris - Studio Adrien Gardère - Agence de muséographie, scénographie, design - Muséographe, scénographe », surwww.studiogardere.com(consulté le)
  19. Concours d’architecture pour la refonte des parcours de visite du Musée de Cluny, site oppic.fr, septembre 2016.
  20. Refonte des parcours du musée de Cluny à Paris, site oppic.fr.
  21. abcde etfElisabeth Antoine, Xavier Dectot, Julia Fritsch [andothers],Le musée national du Moyen Âge, thermes de Cluny, Réunion des musées nationaux,(ISBN 2711846431,OCLC 53019022,lire en ligne)
  22. « Chapiteaux Saint-Denis | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  23. « Feuillet de diptyque | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  24. « Plaque d'ivoire dit de Trébizonde | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  25. « Coffret scènes mythologiques et de combats | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  26. « Plaque de reliure : apôtre | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  27. « Statues-colonnes Notre Dame | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  28. « Chapiteau catalan: histoire de Noé | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  29. « Chapiteau catalan Abraham | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  30. « Plaque aux douze tribus d’Israël », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  31. « Crosseron en ivoire | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  32. « Résurrection des morts | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
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  38. « Vierge et Saint Jean au Calvaire », surwww.sculpturesmedievales-cluny.fr(consulté le)
  39. « Ange de l'Annonciation | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  40. « Sainte Mabille | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  41. « Triptyque Saint-Sulpice-du-Tarn | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  42. « Valve de miroir | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  43. « Coffret assaut du château d'amour | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  44. « Valve Tristan et Yseult | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  45. « Acquisition d’une sculpture exceptionnelle de Giovanni Pisano », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le).
  46. « Sainte Claire I musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  47. « Vierge à l'Enfant I musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  48. « Donatrice en prière I Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  49. « Sainte Anne Trinitaire | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  50. « Sainte Marthe et les pénitents I musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  51. « Saint Jean au Calvaire »(consulté le)
  52. Communiqué de presse de l'expositionPinceaux de lumière qui s'est tenue au musée de Cluny en 2006.
  53. Marie-Madeleine Gauthier,Émaux limousins champlevés desXIIe,XIIIe et XIVe siècles, Gérard Le Prat,,p. 34.
  54. site internet du musée
  55. http://www.musee-moyenage.fr/pages/page_id17992_u1l2.htm
  56. http://www.musee-moyenage.fr/pages/page_id18361_u1l2.htm
  57. http://www.musee-moyenage.fr/documents/MOIS2006-2.pdf
  58. (de) « Revue des arts décoratifs »,(consulté le)
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  61. INHA, « MARQUET DE VASSELOT, Jean-Joseph »,(consulté le)
  62. (en) admin, « Salet, Francis »,(consulté le)
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  66. Arrêté du 6 septembre 2019 portant nomination de la cheffe du service à compétence nationale « Musée du Moyen Âge, thermes et hôtel de Cluny »
  67. abcdefghijklm etn« Chiffres-clés | Musée de Cluny », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
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  71. a etb« Archives Presse », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
  72. Rapport d'activité 2013
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  74. a etbVoir suramis-musee-cluny.fr.
  75. « Pinceaux de lumière »(consulté le)
  76. « Trésors de la Peste noire : Erfurt et Colmar »(consulté le)
  77. [PDF]L'Epée. Usages, mythes et symboles..
  78. [PDF]Gaston Fébus (1331 - 1391). Prince soleil.
  79. [PDF]Cluny, 1120. Au seuil de la Maior Ecclesia.
  80. [PDF]« Et ils s'émerveillèrent », Croatie médiévale.
  81. [PDF]Art du jeu, jeu dans l'art.
  82. [PDF]Larmes d'albâtre. Les pleurants du tombeau de Jean sans Peur, duc de Bourgogne.
  83. [PDF]Une renaissance. L'art entre Flandre et Champagne 1150 -1250.
  84. Voyager au Moyen Âge.
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  88. « Exposition "Magiques Licornes" », surwww.musee-moyenage.fr(consulté le)
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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Béatrice de Andia et al.,Les musées parisiens : Histoire, architecture et décor, Paris, Action Artistique Ville Paris,, 304 p.(ISBN 2913246494)
  • Elisabeth Taburet-Delahaye et al.,Thermes et hôtel de Cluny, musée national du Moyen Âge : Œuvres nouvelles, 1995-2005, Paris, RMN,, 127 p.(ISBN 2711851893)
  • Alain Erlande-Brandenbourg et alii,Musée national du Moyen Âge; Thermes de Cluny, RMN, Paris, 1993.
  • Françoise Joubert,La tapisserie médiévale au musée de Cluny, Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1987 ; 224p.(ISBN 2-7118-2094-7)
  • Alexandre du Sommerard,Notices sur l'hôtel de Cluny et sur le Palais des Thermes, 1834, Paris, librairie Ducollet, 278 pages,lire en ligne

Articles connexes

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Liens externes

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