| Nom local | |
|---|---|
| Type | Musée historique(d),musée d'art, musée national(d) |
| Ouverture | |
| Gestionnaire | Service à compétence nationale du musée de Cluny(d) |
| Surface | 3 500 m2 dont 2 253 m2 d'exposition |
| Visiteurs par an | |
| Site web | [Site internet :musee-moyenage.fr Carnet hypotheses :chronique du musée de Cluny] |
| Collections | Peinture Sculpture Vitraux Enluminure Objets d'art Tapisseries Orfèvrerie Objets quotidiens et mobilier |
|---|---|
| Nombre d'objets | 23 000 dont 2 300 exposées de manière permanente |
| Pays | France |
|---|---|
| Commune | |
| Adresse | |
| Coordonnées |
Lemusée de Cluny, de son nom officielmusée national du Moyen Âge - thermes et hôtel de Cluny[3], est situé dans le5e arrondissement de Paris, au cœur duQuartier latin, dans unhôtel particulier duXVe siècle : l'hôtel de Cluny (dont les origines remontent cependant auXIIIe siècle). Son entrée principale se situeplace Paul-Painlevé, face à laSorbonne et ausquare Samuel-Paty. Cemusée national possède l'une des plus importantes collections mondiales d'objets et d'œuvres d'art de l'époque médiévale et lesthermes de Cluny, qui y sont contigus, en font également partie.
Les bâtiments accueillaient lesabbés de l'ordre de Cluny enBourgogne dès leXIIIe siècle.
À la fin duXVe siècle, le bâtiment construit parJean de Bourbon a été agrandi parJacques d'Amboise, abbé de Cluny (1485-1510). Les armes d'Amboise, « trois pals alternés d'or et de gueules » ornent les lucarnes ouvragées de la façade.
L'hôtel accueille les abbés de Cluny et quelques dignitaires importants.
La jeuneMarie Tudor y est enfermée pendant quarante jours en 1515 pour s'assurer qu'elle ne porte pas d'héritier à la mort de son mari le roiLouis XII de France, ainsi la couronne passe à son cousin, le futur roiFrançoisIer.Jacques V d'Écosse est également dans l'hôtel de Cluny en 1537 pour son mariage stratégique avec la fille deFrançoisIer,Madeleine de France.
À partir duXVIIe siècle, l'hôtel sert denonciature aux légats du pape. Lenonce y réside alors avec sa maison qui se compose d'une vingtaine de personnes dont deux secrétaires.
AuXVIIIe siècle, Nicolas-Léger Moutard, l'imprimeur-libraire de la reine de 1774 à 1792[4], installe ses presses dans la chapelle, et son adresse est rue des Mathurins, Hôtel de Cluni[5].

À la Révolution, l'hôtel est vendu comme bien national et subit des transformations et des agressions jusqu'à son acquisition par l'État en 1843.
L'hôtel de Cluny est partagé entre plusieurs propriétaires ou locataires particuliers comme les astronomesJoseph-Nicolas Delisle (1688-1768) et ses élèvesJoseph Jérôme Lefrançois de Lalande (1732-1807) etCharles Messier (1730-1817) qui transforment la tour en observatoire.
En 1833,Alexandre Du Sommerard, conseiller-maître à laCour des comptes et amateur passionné par le Moyen Âge, s'y installe et loue quelques pièces à un imprimeur pour y organiser sa collection d'objets.

En 1843, la collection est rachetée par l'État, qui nomme son filsEdmond Du Sommerard premier directeur du Musée des Thermes et de l'Hôtel de Cluny[6]. Les bâtiments sont restaurés par l'architecteAlbert Lenoir[7], fils d'Alexandre Lenoir, qui confie auferronnier d'artPierre François Marie Boulanger la réalisation despentures et serrures des portails[8] ainsi que deuxbouteroues en fer forgé (aujourd'hui disparues)[9],[10]. L'hôtel est classémonument historique en1846[11], et les thermes gallo-romains avec les collections lapidaires ont été cédés à l’État par la ville de Paris, le. L'hôtel est classé en 1846 et les thermes en 1862.
L'hôtel est aujourd'hui le plus ancien témoin de l'architecture des hôtels particuliers construits à Paris entre cour et jardin. Il est de stylegothique flamboyant selon un plan en U, d'un corps de logis prolongé par deux petites ailes en équerre délimitant une cour intérieure trapézoïdale.
Le musée accroît ses collections et la réorganisation de sa muséographie permet la création dumusée national de la Renaissance àÉcouen en 1977. L'opportunité sera également offerte aux autres musées et châteaux d'enrichir leurs séries par le moyen de dépôts.
La vocation de l'établissement est confirmé en 1992 par sa nouvelle appellation de musée national du Moyen Âge.
En, pour un montant total de 21,5 millions d'euros, la rénovation du musée est engagée par l'architecteBernard Desmoulin, désigné en 2014 parmi cinq finalistes[12], afin de le doter de l’ensemble des équipements modernes nécessaires et d'améliorer l'accueil et l'accessibilité du public ainsi que le parcours muséographique[13],[14], tandis que les maçonneries des thermes gallo-romains sont restaurées par l'architecte en chef des monuments historiques Paul Barnoud[15].La première phase de travaux, inaugurée le[16], comprend une extension de 400 m2 sur une emprise de 250 m2, appuyée sur le bâtiment duXIXe siècle dePaul Boeswillwald et accessible par une passerelle surplombant les vestiges antiques, la salle couverte côté boulevard et l'entrée des sous-sols, rendus accessibles au public en visite guidée. Elle abrite la billetterie, une librairie-boutique, des vestiaires et des sanitaires[17], et à l'étage, une salle polyvalente d'expositions temporaires, ainsi que des espaces pédagogiques et d'équipements de régie des œuvres. La seconde phase, qui ouvre le, porte sur la refonte des parcours muséographiques et scénographiques du reste des bâtiments du musée, entièrement repensés par leStudio Adrien Gardère[18], pour offrir un parcours de visite chronologique et thématique plus cohérent[19],[20], en revalorisant l’esprit des lieux autant que la richesse des collections et en assurant la mise en accessibilité de la totalité des espaces.
Le musée s'étend sur 3 500 m2 (dont 2 000 m2 d'exposition). Il rassemble quelque 23 000 œuvres et objets (dont 2 300 sont exposés) datant d'une période allant de laGaule romaine jusqu'auXVIe siècle et embrassant une aire géographique qui comprend l'Europe mais aussi l'Orient byzantin et musulman ainsi que le Maghreb.
Consacré au Moyen Âge, le musée abrite néanmoins de nombreuses sculptures antérieures à cette période. Il conserve notamment plusieurs œuvres témoignant de l'histoire antique deLutèce. Le plus célèbre exemple en est lePilier des Nautes, plus ancien monument daté de Paris. Offert par les bateliers de la ville (les nautes) à l'empereurTibère (14-37), il a été découvert sous le chœur deNotre-Dame de Paris auXVIIIe siècle. Un autre pilier monumental, dit pilier de Saint-Landry, découvert sur l'île de la Cité auXIXe siècle, a été sculpté auIIe siècle. D'autres éléments antiques sont sans lien avec l'histoire parisienne : ainsi d'une statue achetée par le musée auXIXe siècle comme une statue deJulien d'origine parisienne, mais en réalité représentant un prêtre deSérapis et produite en Italie sous l'empereurHadrien. S'y ajoute une paire de têtes de lions en cristal de roche, sculptées vers la fin de la période antique, qui ornaient peut-être un trône impérial ou consulaire[21]. Enfin, quatre chapiteaux corinthiens produits entre leIVe et leVIe siècle proviendraient des combles de l'abbatiale de Saint-Denis[22].
A ces sculptures antiques s'ajoutent plusieurs éléments d'ivoire tardo-antiques ou protobyzantins : un feuillet dediptyque romain duVe siècle, le diptyque des Nicomaque et des Symmaque[23], mais aussi le célèbre groupe d'Ariane entourée par un satyre et desputti, sans doute originaire deByzance auVIe siècle, et un feuillet dediptyque consulaire d'Aréobindus, produit àConstantinople en 506[21]. S'y est ajouté en 2014 l'ivoire dit deTrébizonde, une plaque issue d'un feuillet de diptyque représentant le Christ trônant entre les apôtres Pierre et Paul, également d'origine constantinopolitaine et produit auVIe siècle[24]. Enfin, le musée de Cluny possède un coffret byzantin à scènes mythologiques, produit vers l'an mil, à l'époque où les empereurs de ladynastie macédonienne règnent à Constantinople[25].
L'ivoire occidental du haut Moyen Âge est représenté notamment par une plaque de reliure carolingienne représentant un apôtre[26] et par une plaque d'inspiration byzantine produite dans l'empire germanique en 982-983, représentant le Christ couronnant l'empereurOtton II et son épouse l'impératriceThéophano[21].
La collection de sculptures romanes du musée national du Moyen Âge comprend également plusieurs œuvres monumentales liées à l'histoire de Paris. Les éléments les plus importants sont une série de douzechapiteaux provenant de l'abbatiale deSaint-Germain des Prés, sculptés au début duXIe siècle, ainsi que quatre chapiteaux provenant de l'ancienne égliseSainte-Geneviève de Paris, réalisés vers 1100-1110. D'autres objets témoignent de l'élaboration de la sculptureprotogothique enÎle-de-France vers le milieu duXIIe siècle : trois têtes de statues-colonnes de la façade occidentale de Saint-Denis, représentant lareine de Saba,Moïse et unprophète, produites vers 1137-1140, ainsi qu'une colonnette à décor de rinceaux habités provenant du même portail ; un chapiteau double provenant du cloître de cette même abbaye, sculpté vers 1140-1145 et représentant deuxsirènes-oiseaux affrontées ; enfin deux statues-colonnes provenant du portail Sainte-Anne de lacathédrale Notre-Dame de Paris, créés autour de 1150, représentant saintPierre et saintMarcel[21],[27].
Mais les collections de sculpture romane du musée de Cluny proviennent également d'autres régions et pays. LaCatalogne est bien représentée, notamment par une série de huit chapiteaux provenant de l'abbaye deSant Pere de Rodes, dont un qui représente l'histoire de Noé[28] et un autre qui représente l'histoire d'Abraham[29], et par une statue de sainte femme en bois, produite dans lavallée de Boï vers 1120-1140[21]. Le musée abrite également un Christ auvergnat en bois de la seconde moitié duXIIe siècle.
À ces sculptures monumentales s'ajoutent de petits objets sculptés sur ivoire d'éléphant ou de morse, dans diverses régions d'Europe : une reine d'un jeu d'échecs de la fin duXIe siècle ; une plaque représentant les douzetribus d'Israël sous les traits des fils de Jacob, acquise en 2012[30] ; une défense d'éléphant sculptée en Sicile à la fin duXIe siècle représentant l'Ascension, et un crosseron en ivoire de morse à décor de rinceaux habités du milieu duXIIe siècle[31],[21].
Comme pour les époques précédentes, une part importante des collections desXIIIe et XIVe siècles du musée de Cluny est composée d'objets originaires de Paris ou de l'Île-de-France. De Notre-Dame de Paris proviennent ainsi un élément dulinteau du portail central, représentant la Résurrection des Morts, produit au cours du deuxième quart duXIIIe siècle[32], ainsi qu'unestatue d'Adam qui ornait autrefois le portail du transept sud de la cathédrale, sculpté dans le troisième quart duXIIIe siècle[33]. Autre bâtiment important, laSainte-Chapelle a donné au musée quatre desapôtres ducollège apostolique qui ornaient la chapelle haute, dont saintJean. Ces statues ont été créées entre 1243 et 1248, pendant la construction de l'édifice[34]. D'autres apôtres, réalisés dans les années 1320, proviennent quant à eux de l'église de l'hôpitalSaint-Jacques aux Pèlerins[35]. Parmi les édifices d'Île-de-France dont des éléments sont aujourd'hui conservés au musée, il faut citer lapriorale Saint-Louis de Poissy, avec trois statues d'anges portant les insignes de la Passion du Christ, et une,acéphale, dePierre d'Alençon, fils deLouis IX[36].
LaPicardie, quant à elle, a donné au musée de Cluny un retable représentant diverses scènes du Nouveau Testament et de la vie de saint Germer, provenant del'abbaye Saint-Germer de Fly et sculpté dans les années 1260[37].
Plusieurs sculptures de cette période proviennent d'Italie : ainsi, deux statues de la Vierge et de saint Jean, des années 1220-1230, proviennent de lacathédrale de Prato, où ils formaient autrefois un groupe de Calvaire avec une statue de Christ[38] ; un ange d'Annonciation sculpté par le florentinNino Pisano dans le troisième quart duXIVe siècle[39] ; et un buste-reliquaire de sainte Mabille, une des légendaires onze mille vierges qui accompagnaient sainteUrsule, sculpté àSienne à la même époque[40].
La sculpture de petite taille est également représentée, surtout par des ivoires nombreux. Outre des diptyques ou triptyques à décor religieux, comme le triptyque deSaint-Sulpice du Tarn[41] ou la valve de miroir dite de l'Assemblée[42], le musée de Cluny abrite des objets à décor profane de production parisienne, comme un coffret à scènes courtoises figurant le siège du château d'amour, produit dans le premier quart duXIVe siècle[43], ou une valve de boîte à miroir représentantTristan et Iseut, sortie des ateliers parisiens du second quart duXIVe siècle[44].
En janvier 2023, le musée acquiert une œuvre « d'intérêt patrimonial majeur » : unChrist crucifié de l'artisteGiovanni Pisano, datant duXIIIe siècle[45].
Les collections de sculpture de la fin du Moyen Âge sont particulièrement riches au Musée de Cluny, et de provenances diversifiées. L'Italie n'est plus guère représentée, car la sculpture italienne de l'époque, considérée comme appartenant déjà à la Renaissance, est plutôt conservée au Louvre. En revanche, la sculpture française est bien représentée avec ses diverses régions : laBourgogne ducale, avec notamment un ensemble de statuettes de saints du début duXVe siècle provenant d'un retable démembré, qui ornait peut-être l'abbatiale de Theuley[46] et une statue de laVierge à l'Enfant provenant deSainte-Apollinaire[47]; laProvence, avec par exemple une petite statue représentant l'épouse du chancelier duroi René en prière[48].
S'y ajoutent des collections provenant d'autres parties de l'Europe : l'Allemagne du Sud, avec par exemple unesainte Anne trinitaire taillée par Hans Greiff à Ingolstadt en 1472[49] ou, une statue desainte Marthe et les Pénitents sculptée àBiberach dans le dernier quart duXIVe siècle[50] une Vierge et un saint Jean deCalvaire sculptés enHaute-Souabe autour de 1520[51]. S'y ajoutent plusieurs retables d'Anvers et de nombreux albâtres de Nottingham
Le musée de Cluny possède la plus riche collection de vitraux en France (plus de230 panneaux, médaillons ou fragments de vitraux couvrant une période duXIIe jusqu'au début duXVIe siècle). De 2000 à la fin de l'année 2004, grâce au soutien de la Fondation d'entreprise Gaz de France, cette collection a bénéficié d'une exceptionnelle campagne de restauration[52]. Le musée de Cluny abrite notamment un ensemble important de vitraux issus de la Sainte Chapelle.
Le musée national du Moyen Âge conserve l'un des plus beaux ensembles d'œuvres d'orfèvrerie et d'émaillerie du Moyen Âge. Ces objets, en or, en argent, ou encore en cuivre, souvent émaillés ou rehaussés de pierreries, formaient le trésor de riches abbayes et des grands princes de l'Occident.
La collection des ivoires du musée est avec celle du musée du Louvre l'une des deux principales collections parisiennes. Elle s'étend de la fin de l'Antiquité à la fin du Moyen Âge. Elle comprend des objets sacrés mais aussi des objets profanes : coffrets, miroirs, peignes, gravoirs. Plusieurs exemplaires sont duXIIIe siècle, mais le plus grand nombre appartient auXIVe siècle[54].
Le musée de Cluny conserve une importante collection de tapisseries à caractère profane et religieux. Parmi les pièces majeures de ses collections se trouvent l'emblématique tapisserie deLa Dame à la licorne, laLégende de saint Étienne ou bien la tapisserie deLa Vie seigneuriale.

En 2000, un jardin d'inspiration médiévale a été aménagé le long du boulevard Saint-Germain.
| Période | Nom |
|---|---|
| 1843-1885 | Edmond Du Sommerard |
| 1885-1893 | Alfred Darcel[58] |
| 1893-1903 | Edmond Saglio[59] |
| 1903-1925 | Edmond Haraucourt[60] |
| 1926-1933 | Jean-Joseph Marquet de Vasselot[61] |
| … | |
| 1967-1979 | Francis Salet[62] |
| 1980-1987 | Alain Erlande-Brandenburg[63] |
| 1987-1991 | Fabienne Joubert[64] |
| 1991-1994 | Alain Erlande-Brandenburg |
| 1994-2005 | Viviane Huchard |
| 2005-2019[65] | Élisabeth Taburet-Delahaye |
| Depuis | Séverine Lepape[66] |
Depuis 2010, le musée voit ses collections s'enrichir de 2 à 7 œuvres par an[67]. La dernière grande acquisition est un Christ en ivoire sculpté parGiovanni Pisano, pour un montant de 2 450 000 €.
| Année | Nombre d’œuvres acquises |
|---|---|
| 2023 | 5 œuvres[68] |
| 2022 | 8 œuvres[68] |
| 2021 | 4 œuvres[68] |
| 2020 | 10 œuvres[69] |
| 2019 | 3 œuvres[68] |
| 2018 | 5 œuvres[67] |
| 2017 | 4 œuvres[68] |
| 2016 | 2 œuvres[67] |
| 2015 | 5 œuvres[68] |
| 2014 | 3 œuvres[68] |
| 2013 | 2 œuvres[67] |
| 2012 | 7 œuvres[68] |
| 2011 | 4 œuvres[68] |
| 2010 | 5 œuvres[68] |
En 2006, lemécénat de CNP Assurances a permis l'acquisition d'une châsse limousine de l'Adoration des mages, classée bien d'intérêt patrimonial majeur. L'année suivante, la générosité de Groupama SA a permis l'acquisition d'un coffret gothique d'ivoire également classé bien d'intérêt patrimonial majeur.Michel David-Weill a été le principal mécène du jardin d'inspiration médiévale qui a ouvert ses portes en 2000.
Le musée accueille en moyenne deux expositions temporaires par an. Les chiffres de fréquentation prennent en compte les collections permanentes et les expositions[70].
| Année | Nombre de visiteurs | Moins de 25 ans | Visiteurs gratuits |
|---|---|---|---|
| 2019 | 216 111[71] | 26,3% | 53% |
| 2018 | 158 687[71] | 24% | 53% |
| 2017 | 244 914[67] | 27% | Pas de données disponibles |
| 2016 | 223 239[67] | Pas de données disponibles | |
| 2015 | 268 248[67] | ||
| 2014 | 308 107[67] | ||
| 2013 | 297 323[72] | ||
| 2012 | 372 259 | ||
| 2011 | 318 068[73] | ||
| 2010 | 306 145 | ||
| 2009 | 314 557 | ||
| 2008 | 360 100 | ||
| 2007 | 293 975 | ||
| 2006 | 289 946 | ||
| 2005 | 290 982 |
Le site est desservi par lastation de métroCluny - La Sorbonne.
Le musée de Cluny possède un budget important afin de pouvoir proposer des activités et de pouvoir acquérir de nouvelles œuvres.
| Année | Montant du budget |
|---|---|
| 2018 | 1 897 596 €[67] |
| 2017 | 1 546 000 €[67] |
| 2016 | 1 468 000 €[67] |
| 2015 | 1 560 000 €[67] |
| 2014 | 1 135 000 €[67] |
| 2013 | 1 281 160 €[67] |
La société des Amis du musée a été créée en1992 et soutient les activités du musée, les opérations de mécénat et possède une infolettre :Millefleurs[74]. Elle compte600 adhérents, en 2011[74].
Le musée de Cluny est membre de la Fédération des sites clunisiens.
Chaque premier dimanche du mois, le musée de Cluny est gratuit pour tous. Certains premiers dimanches du mois, quatre à six fois dans l'année, de13 h 30 à17 h 30, des étudiants de l’école du Louvre, des universités et des écoles spécialisées accueillent les visiteurs et commentent des œuvres du musée.
Ces après-midis dominicaux placés sous le signe de la jeunesse et de la médiation existent depuis plusieurs années et recueillent un franc succès : une moyenne de 2 500 visiteurs se déplacent et profitent du travail et du dynamisme de ces médiateurs en herbe, futurs professionnels et parfois déjà spécialistes.
Cette opération réunit vingt à trente étudiants, qui à l'issue d'un travail de recherche documentaire s'initient à l'art de la médiation. Postés dans les salles, seuls ou en binôme, ces jeunes vont au-devant des visiteurs pour leur livrer les clés de lecture des œuvres phares, parfois atypiques et souvent mal connues.
En 2012, à l'occasion d'un partenariat avec l'université de Paris-Dauphine, vingt étudiants ont été formés par les conservateurs du musée afin de présenter les cinq thèmes suivants :
Plus tôt dans l'année, dans le cadre des Journées européennes des Métiers d'Art, tandis que vingt autres étudiants médiateurs évoquaient les collections sous l'angle des techniques de création, six élèves de l'ENSAAMA (l’école nationale supérieure des arts appliqués et métiers d'art à Paris), futurs peintres-verriers, reconstituaient un atelier vitrail dans la cour du musée. À partir d'une œuvre de laSainte-Chapelle exposée dans une salle du musée, les élèves expliquaient les différentes étapes de fabrication duvitrail (du calibrage au montage en passant par la peinture). « Un dimanche avec des étudiants » donne aux visiteurs l'occasion de venir librement au musée et de profiter de présentations sympathiques et didactiques.
Ce type de médiation a été relancé en 2023.
Sur les autres projets Wikimedia :
Principaux musées de France (en 2023) | |
|---|---|
| Plus de 1 000 000 visiteurs | |
| Entre 500 000 et 1 000 000 visiteurs |
|
| Entre 300 000 et 500 000 visiteurs |
|
| Entre 200 000 et 300 000 visiteurs |
|
| Entre 150 000 et 200 000 visiteurs |
|
| Entre 100 000 et 150 000 visiteurs |
|