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Musée d'Art moderne André-Malraux

49° 29′ 06″ N, 0° 06′ 10″ E
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMusée des beaux-arts.

Musée d'Art moderne
André-Malraux
(MuMa)
Logo du musée d'Art moderne André-Malraux
Informations générales
Type
Ouverture
1961
Visiteurs par an
139 029 (2017)[1]
Site web
Localisation
Pays
Région
Commune
Adresse
2, boulevard Clemenceau
76600 Le Havre
Coordonnées
Carte

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Lemusée d'Art moderne André-Malraux (MuMa) est un musée desbeaux-arts situé auHavre à l'entrée du port. Grâce à de nombreux dons, legs et achats de la ville, il possède la plus riche collection de peinturesimpressionnistes en province avec celle dumusée des Beaux-Arts de Rouen. Il est ainsi nommé en l'honneur de l'écrivain françaisAndré Malraux qui, alors ministre de la Culture, fit de ce musée un lieu d'avant-garde, le premier Musée-Maison de la culture, qu'il inaugura en 1961[2].

L'histoire du musée

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Fondé en 1845 et dirigé par le peintreAdolphe-Hippolyte Couveley, le musée des Beaux-Arts du Havre est complètement détruit par les bombardements de laSeconde Guerre mondiale. Les 1 500 peintures évacuées en lieu sûr sont épargnées, mais la plus grande partie des sculptures laissées sur place disparaît. Il sera le premier musée reconstruit après guerre.

Dès 1951, la municipalité du Havre décide de construire un nouveau bâtiment. Ce projet débute en 1952, grâce aux efforts conjugués deGeorges Salles, directeur desMusées de France, et deReynold Arnould, artiste havrais nommé conservateur des musées de la ville. Les deux hommes, qui mènent une réflexion fondamentale sur la fonction du musée, souhaitent rompre avec le modèle traditionnel, pour faire en sorte de créer une émulation artistique constante. Il faut que le musée puisse organiser des conférences, des projections cinématographiques, des concerts, d’où la nécessité de multiplier les espaces, selon de nouveaux principes de pluridisciplinarité et de flexibilité, qui inspireront notamment leCentre Pompidou : lieux d’exposition, ateliers, réserves, cafétéria, photothèque, discothèque, bibliothèque… Le musée se fixe pour objectif de susciter l’intérêt de tous les publics et de contribuer à l’éducation artistique, avant même qu’il soit envisagé de lui adjoindre la fonction de maison de la culture[3].

Les travaux, confiés àGuy Lagneau (en), architecte dissident de l’atelier de reconstruction d’Auguste Perret, et à ses associés, Raymond Audigier, Michel Weill et Jean Dimitrijevic, débutent en 1958.Jean Prouvé collabore à la construction et réalise notamment la grande porte donnant sur la mer, vers laquelle s'élance, telle la figure de proue de la ville à l'entrée du port,Le Signal, une sculpture monumentale d'Henri-Georges Adam, et le musée est inauguré le parAndré Malraux.

Pour remédier aux dégradations aggravées par l'air marin, la municipalité décide en 1993 de réhabiliter le musée. Les architectes Emmanuelle et Laurent Beaudouin, lauréats du concours, restructurent l’édifice, entre 1995 et 1999, tout en revalorisant ses qualités architecturales et paysagères. À l'issue des travaux, le musée prend le nom de musée Malraux, auquel on ajoutera le vocable d'Art moderne en 2011, à l'occasion de son cinquantenaire.

En effet, déjà bénéficiaire en 1936 de la donation deCharles-Auguste Marande, membre duCercle de l'art moderne du Havre, comprenant 89 œuvresfauves etimpressionnistes, dont 63 peintures, puis en 1963 du legs par la veuve deRaoul Dufy de 70 œuvres du peintre, dont 30 peintures, le musée décide d'affirmer sa vocation pour cette période en vue d'une meilleure visibilité de sa collection, à la suite d'une nouvelle donation de 206 œuvres, comprenant 71 peintures supplémentaires.

Ainsi, en 2004, Hélène Senn-Foulds, la petite-fille du collectionneur havrais Olivier Senn, également membre du Cercle de l'art moderne, fait une donation exceptionnelle au musée de tableaux de maîtres commeEugène Delacroix (Paysage à Champrosay) ouGustave Courbet, mais surtout impressionnistes,post-impressionnistes et fauves, avecPierre-Auguste Renoir (Le Portrait de Nini Lopez), Monet,Henri-Edmond Cross (Plage de la Vignasse),Félix Vallotton (La Valse),Edgar Degas,Camille Pissarro,Armand Guillaumin,Henri Matisse,Albert Marquetetc., qui viennent s'ajouter au patrimoine culturel de la municipalité[3].

L’architecture du musée

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L'espace intérieur du musée.

Le musée a été conçu par quatre architectes — Guy Lagneau,Michel Weill,Jean Dimitrijevic etRaymond Audigier —, en étroite collaboration avec quatre ingénieurs — Bernard Laffaille etRené Sarger (pour les structures acier et béton),Jean Prouvé (pour l’emploi de l’aluminium), André Salomon (pour l’éclairage naturel et artificiel) — et avec l’artisteHenri-Georges Adam, à qui fut commandée une sculpture monumentale pour la façade de l’édifice. Flexibilité et transparence sous-tendent ce projet novateur mené par une équipe de pionniers dans leur domaine. Le musée, construit au bord de la mer à proximité d’un îlot d’habitation typique de lareconstruction menée au Havre, proclame une double rupture. Rupture avec le style de la reconstruction de la ville entreprise parAuguste Perret, mais aussi et surtout avec l’esthétique traditionnelle de ce type d’institution. L’architecture annonce d’emblée la modernité du programme « musée-maison de la culture », laquelle s’incarne à l’intérieur du bâtiment dans des solutions muséographiques d’avant-garde qui transforment radicalement la vision des œuvres de la collection. Elle favorise notamment une flexibilité des espaces qui permet de répondre avec une grande souplesse et une grande efficacité aux exigences d’une programmation faite d’expositions, certes, mais aussi de concerts, de conférences ou de spectacles.

L’édifice, vitré sur cinq faces, est baigné de lumière naturelle. Les façades exposées aux vents (sud et ouest) sont constituées de deux pans de verre et de panneaux d’aluminium conçus parJean Prouvé, qui a également dessiné la grande porte de service située à l’ouest (7 × 6 m), ainsi que leparalume installé au-dessus du toit. Véritable performance technologique, ce paralume en lames d’aluminium inclinées en ailes d’avion brise les rayons du soleil et renvoie une douce luminosité au cœur du bâtiment. La lumière est en effet la véritable composante du musée, qui combine deux types d’éclairage : l’éclairage zénithal classique, privilégié par la plupart des musées du siècle passé, et un éclairage latéral issu des quatre points cardinaux et non plus seulement du nord, selon la conception traditionnelle. À l’est, un verre opalin atténue les rayons du matin, tandis que la façade ouest est équipée de trois niveaux de filtration : une paroi de verre sérigraphiée croise ses lignes horizontales avec celles verticales des volets pivotants, tissant un quadrillage de densité variable. Lorsque les rayons lumineux entrent horizontalement, des stores complètent le dispositif. Au plafond, des dalles carrées translucides tamisent la lumière réfléchie par le paralume[4].

Dépourvu de mur porteur, le musée est un espace flexible. Reposant sur quelques poteaux, la structure dégage un vaste volume qui se prête à tous les usages et à tous les aménagements. Ainsi, avec un espace ouvert et 550 m2 de surfaces vitrées, la transparence est omniprésente et le bâtiment laisse pénétrer la lumière changeante de l’estuaire de la Seine, celle-là même qui a inspiré de nombreux peintres présents dans les collections.

Le Signal, sculpture monumentale commandée par l’État en 1956 àHenri-Georges Adam pour le parvis du musée-maison de la culture, fait partie intégrante du musée et de son identité. Longue de 22 mètres, haute de 7 mètres et pesant plus de 220 tonnes, la sculpture isole un fragment du paysage, autour duquel elle dessine un cadre de béton, et souligne la situation exceptionnelle de l’édifice à l’entrée du port. Sa mise en œuvre a représenté un défi technique car, bien que creux et d’une portée considérable, ce monument repose sur son socle pour à peine un quart de sa longueur.

Le nom deSignal, qui explicite la fonction de l’œuvre, ne semble pas avoir été attribué par l’artiste. Cette appellation apparaît dans la presse à partir de 1959, et c’est sous ce titre qu’elle est inventoriée auFonds national d’art contemporain et dans les registres du musée. Mais, pour les Havrais, son nom semble ne jamais s’être véritablement fixé et « l’œil », « la navette », « la boussole » sont autant de termes qui lui sont plus spontanément attribués.

Durant les cinquante années où elle est restée placée sans protection sous les vents dominants, l’œuvre a subi de plein fouet les intempéries, cause majeure d’érosion. Sa restauration[5], annoncée comme l’un des principaux événements de la célébration du cinquantenaire du musée en 2011, lui a rendu son aspect d’origine, revalorisant du même coup cet emblème du dialogue noué entre le musée, la mer et le port[6].

Histoire des collections

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Constituées à partir de 1845, les collections du musée[7] ont d’abord été un reflet fidèle des différentes écoles de peinture européenne depuis la Renaissance. Mais au tournant duXXe siècle, à la suite de plusieurs dons et legs importants, le musée d’Art moderne André-Malraux devient un haut lieu de l’impressionnisme et du fauvisme.

Acquisitions de la Ville du Havre

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Consciente qu'il convient de donner sa place à l'école impressionniste, la Ville du Havre achète très tôt des œuvres àPissarro (L'Avant-port du Havre. Matin. Soleil. Marée et L'anse des Pilotes et le brise-lames est, Le Havre, après-midi, temps ensoleillé en 1903) et àClaude Monet (Les Falaises de Varengeville,Le Parlement de Londres etLes Nymphéas en 1911). La collection du musée est ponctuellement enrichie par des acquisitions qui complètent le fonds déjà constitué, soit avec des pièces duXIXe siècle (Monet :Fécamp bords de mer,Courbet :La Vague), soit en l'ouvrant auXXe siècle (Léger,Hélion,Villon,Dubuffet…) et notamment à la photographie contemporaine[8].

1900 : le don Louis Boudin

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En 1900, Louis Boudin, conformément aux volontés de son frèreEugène qui s'éteint àDeauville en 1898, donne à la Ville du Havre le fonds d'atelier de ce dernier. L'artiste contribue ainsi à l'enrichissement des collections avec 224 esquisses peintes sur toile, carton, panneau de bois. Ces œuvres d'Eugène Boudin sont des témoignages irremplaçables sur le travail en plein air quotidien du peintre[9].

Le Cercle de l'art moderne (1906-1909)

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Article détaillé :Cercle de l'art moderne.

Le Cercle de l'art moderne s'est constitué au Havre en 1906, sous l'impulsion, notamment, des peintres havraisRaoul Dufy etOthon Friesz et deBraque, dans le but de faire connaître à un large public les tendances nouvelles, dites « modernes », en peinture, sculpture, mais aussi dans le domaine de l'architecture, de la musique, de la poésie et des arts décoratifs. Le président du Cercle,M. Choupay, architecte en chef de la Ville du Havre, secondé par un secrétaire général, Georges Jean-Aubry, et entouré de peintres mais aussi d'une équipe de négociants havrais, parmi lesquelsMM. Marande et Senn (dont les collections enrichiront par la suite le musée), Dussueil, Luthy, Van der Velde, tous cofondateurs, tenaient à« faciliter les manifestations d'un art personnel, en organisant des réunions hebdomadaires, des expositions d'art, des concerts de musique de chambre et des conférences de vulgarisation artistique. » Le Cercle de l'art moderne a rassemblé en quatre expositions, de 1906 à 1909, quelque 272 œuvres d'artistes qui seront reconnus par la postérité. Toutes les tendances de la modernité en ce début du siècle sont visibles au Havre, parmi lesquelles, outre celles des deux Havrais déjà mentionnés, des œuvresimpressionnistes (Monet,Renoir,Sisley,Guillaumin),néo-impressionnistes (Cross,Signac etLuce), de peintresnabis (Bonnard,Maurice Denis,Sérusier,Vallotton etVuillard), mais aussi des artistes fauves duSalon d'automne de 1905 (Camoin,Derain,Manguin,Marquet,Matisse,Puy etVlaminck)[10].

1936 : le legs de Charles-Auguste Marande

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Auguste Renoir,L'Excursionniste, vers 1888. Œuvre léguée parCharles-Auguste Marande.

Dès 1929,Charles-Auguste Marande fait connaître sa volonté de léguer à la Ville du Havre sa collection. C'est ainsi que de nouvelles pièces impressionnistes (Renoir,Monet,Pissarro), mais surtout des œuvres fauves (Marquet,Kees van Dongen,Camoin) font leur entrée en 1936 au musée, soit 63 peintures, 25 dessins et une sculpture. Ce legs a constitué le cœur de la collection impressionniste et fauve du musée, avant l'arrivée de la donation Senn-Foulds.

1963 : le legs deMme Dufy

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Raoul Dufy,Le Yacht pavoisé au Havre, 1904.

En 1963, la veuve deRaoul Dufy lègue à la Ville du Havre, dont est originaire l'artiste, un ensemble de 70 œuvres de son mari, soit 30 peintures, 30 dessins, cinq aquarelles — dont le choix est effectué par le conservateur des musées du Havre, Reynold Arnould — ainsi que trois céramiques, une tapisserie et un buste de Valerisce représentantDufy. Cette collection est représentative de toute la carrière de l'artiste : premiers essaisimpressionnistes, périodefauve, regards versCézanne puis vers lecubisme, et enfin l'affirmation d'un style personnel, en marge des courants picturaux[11].

1980 : le legs d'Alice Bellevallée

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En 1980, Alice Bellevallée lègue onze peintures et dessins d'Othon Friesz.

2003

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En 2003, la Ville du Havre a acheté une toile deGustave Courbet intituléeVague, par temps d’orage (89,5 × 134,5 cm), peinte àÉtretat en 1869. Elle provient d'une collection privée américaine et a fait partie en 2004 d'une exposition sur le thème des Vagues. Elle appartient désormais aux collections permanentes du musée.

2004 : la donation d'Hélène Senn-Foulds

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En 2004, le musée se voit offrir, par donation d'Hélène Senn-Foulds, l'importante collection de 206 œuvres de son grand-père, Olivier Senn (1864-1959), natif du Havre, qui avait déjà offert quelques œuvres au musée commeHéliodore chassé du Temple deDelacroix, en 1913. Sa fine connaissance du milieu artistique lui a permis d'acquérir des œuvres majeures, parmi lesquelles desCourbet,Delacroix,Corot, mais surtout des impressionnistes tels queRenoir,Sisley,Monet,Pissarro,Guillaumin,Degas, des post-impressionnistes tels queCross, desnabis commeSérusier,Vallotton,Bonnard etVuillard, desfauves commeDerain,Marquet etMatisse… Au total, ce sont 71 peintures, 130 œuvres graphiques et cinq sculptures qui ont été données par Hélène Senn-Foulds, faisant désormais du musée d'Art moderne André-Malraux l'un des plus riches musées français exposant une collection autour de l'impressionnisme.

2011

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Edgar Degas,Les Blanchisseuses, entre 1870 et 1872. Œuvre restituée en 2011.

En 2011, le tableau deDegasLes Blanchisseuses ouBlanchisseuses souffrant des dents, déposé par l'État en 1961 et volé en 1973, est restitué au musée parSotheby's, qui s'apprêtait à le mettre en vente àNew York[12].

2014 : la donation de Pierre-Maurice Mathey

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En 2014, Pierre-Maurice Mathey, petit-fils par alliance d'Olivier Senn, rend hommage au grand-père de son épouse et donne, avec réserve d'usufruit, 17 œuvres[13]— dix toiles de Boudin, Pissarro, Guillaumin, Cross, Marquet ou encoreVictor Vignon etCharles Lacoste et sept dessins de Degas,Pissarro et Guillaumin —, qu'il a hérités de sa femme. Après la levée de l'usufruit en 2014, les œuvres sont rattachées au fonds Olivier Senn.

Collections

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Peinture

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Le site du musée indique que la collection de 1 500 peintures[3] de l'ancien musée fut préservée du bombardement de 1944, à la différence de la plupart des sculptures restées sur place. Faute de place, ne sont exposées que quelques-unes des principales œuvres antérieures au style impressionniste et seul un choix des œuvres suivantes peut de même être présenté au niveau supérieur, lorsque des expositions temporaires sont organisées au rez-de-chaussée, ce qui, compte tenu de l'accroissement régulier des collections, pose la question de l'intérêt d'une extension du musée.

Peinture ancienne (jusqu'auXVIIIe siècle)

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José de Ribera,Saint Sébastien,1re moitié duXVIIe siècle.
Peinture ancienne (jusqu'auXVIIIe siècle)
 

Peinture depuis leXIXe siècle

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Le musée est particulièrement réputé pour sa collection de peinture moderne, notamment des mouvementsimpressionniste,post-impressionniste etfauve, qui comporte des œuvres des plus grands peintres. Certains artistes, commeMonet,Renoir,Pissarro,Marquet, les havraisRaoul Dufy etOthon Friesz (legs deMmes Dufy en 1963 et Bellevallée en 1980) ouEugène Boudin (plus de 200 toiles de ce dernier dont de très nombreuses études) sont particulièrement bien représentés dans les collections. On retrouve au musée des œuvres de :

Peinture depuis leXIXe siècle
 

Sculpture

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Sculpture
 

Arts graphiques

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Aquarelle

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Pastel

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Dessins

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Edgar Degas,Cheval de selle.

La collection, enrichie par la donation Senn-Foulds, comporte notamment[71] :

  • Quarante deux pièces d'Edgar Degas : études diverses, dontBucéphale,Adolescent,Cavalier ;
  • Nombreuses études d'Eugène Boudin, en particulier plusieurs études de ciel ;
  • Trente trois dessins deRaoul Dufy, dontLe Café,Femme au lit,Femme sous une ombrelle,Le Port du Havre,Régates au Havre,L'estacade,Queen Mary,Harfleur,Portrait deGustave Coquiot ;
  • Vingt-trois pièces d'Henri-Edmond Cross, dontFemme et enfant,Barque échouée,Effet de soleil dans les nuages ;
  • Onze pièces d'Albert Marquet, dontFemme sinueuse,Le Pont des Arts,Homme barbu au chapeau ;
  • Othon Friesz :Trois barques dans un bassin,Le Vieux Bassin du Havre ;
  • Charles Despiau :Femme nue de face ;
  • Constantin Guys :Calèche tirée par quatre chevaux ;
  • Camille Pissarro :Trois femmes et fillette en promenade, de dos,Quatre femmes se baignant dans une rivière ;
  • Charles Edme Saint Marcel :Étude de lion ;
  • Eugène Delacroix :Homme nu debout de dos sur une jambe.

Photographie

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Les informations suivantes proviennent principalement de :« Histoire des Collections »,(consulté le).

Après laSeconde Guerre mondiale, Le Havre se lance dans la reconstruction de la ville. Ce projet est accompagné par des campagnes photographiques pour marquer l'évolution de la ville. De nombreux artistes étrangers au Havre captent la cité tels queLucien Hervé en 1956, ouGabriele Basilico. Ces campagnes font la promotion de la ville moderne réalisée dont le centre-ville est conçu parAuguste Perret. Aujourd'hui encore, le MuMa continue d'accompagner ces campagnes photographiques notamment à travers l'achat d'œuvres d'artistes interrogeant le paysage havrais, commeThibaut Cuisset,Véronique Ellena ouStéphane Couturier.

Expositions temporaires

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Le MuMa organise chaque année des expositions temporaires dont une prestigieuse à rayonnement international, à l'emplacement des collections permanentes du premier niveau du musée. Ces expositions sont accompagnées d’une programmation dédiée et de nombreuses actions culturelles pour tous les publics (visites guidées, ateliers, conférences, cinéma, musique, théâtre, danse…).

Services du musée

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  • Un accueil comportant une librairie d'art où le visiteur peut acquérir cartes postales, posters, livres et souvenirs en liaison avec les collections du musée, mais aussi avec les expositions présentées.
  • Des vestiaires différenciés pour les visiteurs individuels et les groupes scolaires.
  • Une salle de conférence de 150 places où organiser débats, conférences, projections de films, concerts.
  • Un café-restaurant avec vue sur l'entrée du port où se restaurer après la visite, organiser des rencontres et des cocktails.
  • Une bibliothèque accessible tout public permettant la consultation (sur demande par téléphone au musée) de plus de 9 000 ouvrages, catalogues, revues d'art en lien avec les collections, mais aussi avec l'actualité artistique[85].

Conservateurs

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Liste non-exhaustive des conservateurs consécutifs[86] :

Notes et références

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  1. Les chiffres-clefs de 2017Site officiel du MuMa - Musée d'Art moderne André-Malraux
  2. « Le Musée Malraux », ville du Havre.
  3. ab etcLe musée, une histoire (1845-2011), sur le site officiel du musée des Beaux-Arts du Havre.
  4. L'architecture du MuMa sur le site officiel du musée.
  5. Restauration du Signal sur le site officiel du musée.
  6. Olivier Baumann,« Une sculpture sauvée des chlorures »,Le Moniteur,,p. 20-21.
  7. Collection du MUMA sur labase Joconde.
  8. Dernières acquisitions du MuMa sur le site officiel du musée.
  9. Les œuvres commentées d'Eugène Boudin sur le site officiel du musée.
  10. Exposition le Cercle de l'art moderne au MuMa sur le site officiel du musée.
  11. Les œuvres commentées de Raoul Dufy sur le site officiel du musée.
  12. « Le Degas volé au Havre va être rendu à la France »,La Tribune de l'Art,.
  13. « Histoire des Collections »,(consulté le).
  14. Commentaire deMarine et barques de pêche de Ludolf Backhuysen sur le site officiel du musée.
  15. Commentaire deLa Vocation de saint Matthieu d'Hendrick Ter Brugghen sur le site officiel du musée.
  16. Commentaire deSaint Sébastien de Jusepe de Ribera sur le site officiel du musée.
  17. L'Incendie de Rome
  18. Commentaire deLa Mise au tombeau de Simon Vouet sur le site officiel du musée.
  19. Commentaire d'Intérieur au balcon de Pierre Bonnard sur le site officiel du musée.
  20. « Œuvres commentées, Eugène Boudin », surMuMa
  21. Commentaire deDunkerque, remparts et porte d'entrée du port de Jean-Baptiste Camille Corot sur le site officiel du musée.
  22. Commentaire deLa Vaguede Gustave Courbet sur le site officiel du musée.
  23. Commentaire deLa Plage de la Vignasse d'Henri-Edmond Cross sur le site officiel du musée.
  24. Commentaire desBlanchisseuses d'Edgar Degas sur le site officiel du musée.
  25. Commentaire surBougival sur le site officiel du musée.
  26. Commentaire d'Ontogénèse de Jean Dubuffet sur le site officiel du musée.
  27. Commentaire duYacht pavoisé au Havre de Raoul Dufy sur le site officiel du musée.
  28. Commentaire deJeanne dans les fleurs de Raoul Dufy sur le site officiel du musée.
  29. Commentaire duViolon rouge de Raoul Dufy sur le site officiel du musée.
  30. L'Estacade et la Plage du Havre
  31. Vase aux baigneuses et cygnes.
  32. muma-lehavre.fr.
  33. Commentaire de laVeille femme italienne de Théodore Gericault sur le site officiel du musée.
  34. Commentaire dePaysage de neige à Crozant d'Armand Guillaumin sur le site officiel du musée.
  35. Quai à Honfleur
  36. Commentaire desDeux Femmes sur fond bleu de Fernand Léger sur le site officiel du musée.
  37. Commentaire duTurban orange de Tamara de Lempicka sur le site officiel du musée.
  38. Commentaire desArbres à Avignon d'André Lhote sur le site officiel du musée.
  39. Commentaire deBateaux en mer, soleil couchant d’Édouard Manet sur le site officiel du musée.
  40. Commentaire desToits rouges d'Albert Marquet sur le site officiel du musée.
  41. Quai des Grands Augustins
  42. Intérieur à Sidi-Bou-Saïd
  43. Commentaire duPortrait de Charles-André Langevinde Jean-François Millet sur le site officiel du musée.
  44. Commentaire desNymphéas de Claude Monet sur le site officiel du musée.
  45. Commentaire deSoleil d'hiver, Lavacourt de Claude Monet sur le site officiel du musée.
  46. Commentaire duParlement de Londres, effet de brouillard de Claude Monet sur le site officiel du musée.
  47. La Seine à Vétheuil
  48. Commentaire deL'Avant-port du Havre. Matin. Soleil. Marée et deL'Anse des Pilotes et le Brise-lames est, Le Havre, après-midi, temps ensoleillé de Camille Pissarrosur le site officiel du musée.
  49. Musée d'Art moderne André-Malraux,Mario Prassinos, "Le Ciel jaune" dans les collections
  50. Commentaire duPortrait de Nini Lopez d'Auguste Renoir sur le site officiel du musée.
  51. Commentaire deL'Excursionniste d'Auguste Renoir sur le site officiel du musée.
  52. Baie de Salernes
  53. Pins à Cagnes
  54. Femme vue de dos
  55. Nature morte aux roseaux
  56. La Colline aux peupliers
  57. Commentaire duBerger Corydon de Paul Serusier sur le site officiel du musée.
  58. Commentaire duLoing à Saint-Mammèsd'Alfred Sisley sur le site officiel du musée.
  59. Paysage, Antibes
  60. Commentaire deLa Valse de Félix Vallotton sur le site officiel du musée.
  61. Commentaire desCavaliers au bois de Boulognede Kees Van Dongen sur le site officiel du musée.
  62. Commentaire deLa Parisienne de Montmartre de Kees Van Dongen sur le site officiel du musée.
  63. Enfants lisant
  64. Commentaire deDrame intime d'Antoine Bourdelle sur le site officiel du musée.
  65. Commentaire d'Héraclès archer d'Antoine Bourdelle sur le site officiel du musée.
  66. http://www.muma-lehavre.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/sculpture/cordier-les-nubiens
  67. Commentaire desNubiens de Charles Cordier sur le site officiel du musée.
  68. Commentaire duMendiant de Pablo Picasso sur le site officiel du musée.
  69. La face cachée des Musées d'art et d'histoire.
  70. Commentaire de Femme s'essuyant après le bain d'Edgar Degas sur le site officiel du musée.
  71. [1]
  72. « Pissaro dans les ports », surMuMa - Musée d'Art moderne André-Malraux(consulté le)
  73. « Exposition Le siècle d'or de la peinture danoise »,(consulté le)
  74. « Nicolas de Staël. Lumières du Nord. Lumières du Sud. »
  75. « Exposition Sabine Meier. Portrait of a man. »,(consulté le)
  76. « Exposition Eugène Boudin, l'Atelier de la lumière »,(consulté le)
  77. « Exposition De la ruine à l'architecture utopique »,(consulté le)
  78. « Exposition Bernard Plossu »,(consulté le)
  79. « Exposition Photographier pour reconstruire »,(consulté le)
  80. « Jacqueline Salmon. Du vent, du ciel, et de la mer... »,(consulté le)
  81. « Exposition Pierre et Gilles. Clair-Obscur »,(consulté le)
  82. « Exposition Impression(s), Soleil »,(consulté le)
  83. Présentation de l'expositionComme une histoire... Le Havre sur le site officiel du musée
  84. « Exposition Né(e)s de l'écume et des rêves »,(consulté le)
  85. muma-lehavre.fr.
  86. Le Petit Havre, du 27 février 1910 : Au Musée des Beaux-arts.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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