Lemusée d'Art moderne André-Malraux (MuMa) est un musée desbeaux-arts situé auHavre à l'entrée du port. Grâce à de nombreux dons, legs et achats de la ville, il possède la plus riche collection de peinturesimpressionnistes en province avec celle dumusée des Beaux-Arts de Rouen. Il est ainsi nommé en l'honneur de l'écrivain françaisAndré Malraux qui, alors ministre de la Culture, fit de ce musée un lieu d'avant-garde, le premier Musée-Maison de la culture, qu'il inaugura en 1961[2].
Fondé en 1845 et dirigé par le peintreAdolphe-Hippolyte Couveley, le musée des Beaux-Arts du Havre est complètement détruit par les bombardements de laSeconde Guerre mondiale. Les 1 500 peintures évacuées en lieu sûr sont épargnées, mais la plus grande partie des sculptures laissées sur place disparaît. Il sera le premier musée reconstruit après guerre.
Dès 1951, la municipalité du Havre décide de construire un nouveau bâtiment. Ce projet débute en 1952, grâce aux efforts conjugués deGeorges Salles, directeur desMusées de France, et deReynold Arnould, artiste havrais nommé conservateur des musées de la ville. Les deux hommes, qui mènent une réflexion fondamentale sur la fonction du musée, souhaitent rompre avec le modèle traditionnel, pour faire en sorte de créer une émulation artistique constante. Il faut que le musée puisse organiser des conférences, des projections cinématographiques, des concerts, d’où la nécessité de multiplier les espaces, selon de nouveaux principes de pluridisciplinarité et de flexibilité, qui inspireront notamment leCentre Pompidou : lieux d’exposition, ateliers, réserves, cafétéria, photothèque, discothèque, bibliothèque… Le musée se fixe pour objectif de susciter l’intérêt de tous les publics et de contribuer à l’éducation artistique, avant même qu’il soit envisagé de lui adjoindre la fonction de maison de la culture[3].
Les travaux, confiés àGuy Lagneau(en), architecte dissident de l’atelier de reconstruction d’Auguste Perret, et à ses associés, Raymond Audigier, Michel Weill et Jean Dimitrijevic, débutent en 1958.Jean Prouvé collabore à la construction et réalise notamment la grande porte donnant sur la mer, vers laquelle s'élance, telle la figure de proue de la ville à l'entrée du port,Le Signal, une sculpture monumentale d'Henri-Georges Adam, et le musée est inauguré le parAndré Malraux.
Pour remédier aux dégradations aggravées par l'air marin, la municipalité décide en 1993 de réhabiliter le musée. Les architectes Emmanuelle et Laurent Beaudouin, lauréats du concours, restructurent l’édifice, entre 1995 et 1999, tout en revalorisant ses qualités architecturales et paysagères. À l'issue des travaux, le musée prend le nom de musée Malraux, auquel on ajoutera le vocable d'Art moderne en 2011, à l'occasion de son cinquantenaire.
En effet, déjà bénéficiaire en 1936 de la donation deCharles-Auguste Marande, membre duCercle de l'art moderne du Havre, comprenant 89 œuvresfauves etimpressionnistes, dont 63 peintures, puis en 1963 du legs par la veuve deRaoul Dufy de 70 œuvres du peintre, dont 30 peintures, le musée décide d'affirmer sa vocation pour cette période en vue d'une meilleure visibilité de sa collection, à la suite d'une nouvelle donation de 206 œuvres, comprenant 71 peintures supplémentaires.
Le musée a été conçu par quatre architectes — Guy Lagneau,Michel Weill,Jean Dimitrijevic etRaymond Audigier —, en étroite collaboration avec quatre ingénieurs — Bernard Laffaille etRené Sarger (pour les structures acier et béton),Jean Prouvé (pour l’emploi de l’aluminium), André Salomon (pour l’éclairage naturel et artificiel) — et avec l’artisteHenri-Georges Adam, à qui fut commandée une sculpture monumentale pour la façade de l’édifice. Flexibilité et transparence sous-tendent ce projet novateur mené par une équipe de pionniers dans leur domaine. Le musée, construit au bord de la mer à proximité d’un îlot d’habitation typique de lareconstruction menée au Havre, proclame une double rupture. Rupture avec le style de la reconstruction de la ville entreprise parAuguste Perret, mais aussi et surtout avec l’esthétique traditionnelle de ce type d’institution. L’architecture annonce d’emblée la modernité du programme « musée-maison de la culture », laquelle s’incarne à l’intérieur du bâtiment dans des solutions muséographiques d’avant-garde qui transforment radicalement la vision des œuvres de la collection. Elle favorise notamment une flexibilité des espaces qui permet de répondre avec une grande souplesse et une grande efficacité aux exigences d’une programmation faite d’expositions, certes, mais aussi de concerts, de conférences ou de spectacles.
L’édifice, vitré sur cinq faces, est baigné de lumière naturelle. Les façades exposées aux vents (sud et ouest) sont constituées de deux pans de verre et de panneaux d’aluminium conçus parJean Prouvé, qui a également dessiné la grande porte de service située à l’ouest (7 × 6 m), ainsi que leparalume installé au-dessus du toit. Véritable performance technologique, ce paralume en lames d’aluminium inclinées en ailes d’avion brise les rayons du soleil et renvoie une douce luminosité au cœur du bâtiment. La lumière est en effet la véritable composante du musée, qui combine deux types d’éclairage : l’éclairage zénithal classique, privilégié par la plupart des musées du siècle passé, et un éclairage latéral issu des quatre points cardinaux et non plus seulement du nord, selon la conception traditionnelle. À l’est, un verre opalin atténue les rayons du matin, tandis que la façade ouest est équipée de trois niveaux de filtration : une paroi de verre sérigraphiée croise ses lignes horizontales avec celles verticales des volets pivotants, tissant un quadrillage de densité variable. Lorsque les rayons lumineux entrent horizontalement, des stores complètent le dispositif. Au plafond, des dalles carrées translucides tamisent la lumière réfléchie par le paralume[4].
Le Signal, sculpture monumentale commandée par l’État en 1956 àHenri-Georges Adam pour le parvis du musée-maison de la culture, fait partie intégrante du musée et de son identité. Longue de 22 mètres, haute de 7 mètres et pesant plus de 220 tonnes, la sculpture isole un fragment du paysage, autour duquel elle dessine un cadre de béton, et souligne la situation exceptionnelle de l’édifice à l’entrée du port. Sa mise en œuvre a représenté un défi technique car, bien que creux et d’une portée considérable, ce monument repose sur son socle pour à peine un quart de sa longueur.
Le nom deSignal, qui explicite la fonction de l’œuvre, ne semble pas avoir été attribué par l’artiste. Cette appellation apparaît dans la presse à partir de 1959, et c’est sous ce titre qu’elle est inventoriée auFonds national d’art contemporain et dans les registres du musée. Mais, pour les Havrais, son nom semble ne jamais s’être véritablement fixé et « l’œil », « la navette », « la boussole » sont autant de termes qui lui sont plus spontanément attribués.
Durant les cinquante années où elle est restée placée sans protection sous les vents dominants, l’œuvre a subi de plein fouet les intempéries, cause majeure d’érosion. Sa restauration[5], annoncée comme l’un des principaux événements de la célébration du cinquantenaire du musée en 2011, lui a rendu son aspect d’origine, revalorisant du même coup cet emblème du dialogue noué entre le musée, la mer et le port[6].
Consciente qu'il convient de donner sa place à l'école impressionniste, la Ville du Havre achète très tôt des œuvres àPissarro (L'Avant-port du Havre. Matin. Soleil. Marée et L'anse des Pilotes et le brise-lames est, Le Havre, après-midi, temps ensoleillé en 1903) et àClaude Monet (Les Falaises de Varengeville,Le Parlement de Londres etLes Nymphéas en 1911). La collection du musée est ponctuellement enrichie par des acquisitions qui complètent le fonds déjà constitué, soit avec des pièces duXIXe siècle (Monet :Fécamp bords de mer,Courbet :La Vague), soit en l'ouvrant auXXe siècle (Léger,Hélion,Villon,Dubuffet…) et notamment à la photographie contemporaine[8].
En 1900, Louis Boudin, conformément aux volontés de son frèreEugène qui s'éteint àDeauville en 1898, donne à la Ville du Havre le fonds d'atelier de ce dernier. L'artiste contribue ainsi à l'enrichissement des collections avec 224 esquisses peintes sur toile, carton, panneau de bois. Ces œuvres d'Eugène Boudin sont des témoignages irremplaçables sur le travail en plein air quotidien du peintre[9].
Dès 1929,Charles-Auguste Marande fait connaître sa volonté de léguer à la Ville du Havre sa collection. C'est ainsi que de nouvelles pièces impressionnistes (Renoir,Monet,Pissarro), mais surtout des œuvres fauves (Marquet,Kees van Dongen,Camoin) font leur entrée en 1936 au musée, soit 63 peintures, 25 dessins et une sculpture. Ce legs a constitué le cœur de la collection impressionniste et fauve du musée, avant l'arrivée de la donation Senn-Foulds.
En 1963, la veuve deRaoul Dufy lègue à la Ville du Havre, dont est originaire l'artiste, un ensemble de 70 œuvres de son mari, soit 30 peintures, 30 dessins, cinq aquarelles — dont le choix est effectué par le conservateur des musées du Havre, Reynold Arnould — ainsi que trois céramiques, une tapisserie et un buste de Valerisce représentantDufy. Cette collection est représentative de toute la carrière de l'artiste : premiers essaisimpressionnistes, périodefauve, regards versCézanne puis vers lecubisme, et enfin l'affirmation d'un style personnel, en marge des courants picturaux[11].
En 2003, la Ville du Havre a acheté une toile deGustave Courbet intituléeVague, par temps d’orage (89,5 × 134,5 cm), peinte àÉtretat en 1869. Elle provient d'une collection privée américaine et a fait partie en 2004 d'une exposition sur le thème des Vagues. Elle appartient désormais aux collections permanentes du musée.
En 2004, le musée se voit offrir, par donation d'Hélène Senn-Foulds, l'importante collection de 206 œuvres de son grand-père, Olivier Senn (1864-1959), natif du Havre, qui avait déjà offert quelques œuvres au musée commeHéliodore chassé du Temple deDelacroix, en 1913. Sa fine connaissance du milieu artistique lui a permis d'acquérir des œuvres majeures, parmi lesquelles desCourbet,Delacroix,Corot, mais surtout des impressionnistes tels queRenoir,Sisley,Monet,Pissarro,Guillaumin,Degas, des post-impressionnistes tels queCross, desnabis commeSérusier,Vallotton,Bonnard etVuillard, desfauves commeDerain,Marquet etMatisse… Au total, ce sont 71 peintures, 130 œuvres graphiques et cinq sculptures qui ont été données par Hélène Senn-Foulds, faisant désormais du musée d'Art moderne André-Malraux l'un des plus riches musées français exposant une collection autour de l'impressionnisme.
En 2011, le tableau deDegasLes Blanchisseuses ouBlanchisseuses souffrant des dents, déposé par l'État en 1961 et volé en 1973, est restitué au musée parSotheby's, qui s'apprêtait à le mettre en vente àNew York[12].
En 2014, Pierre-Maurice Mathey, petit-fils par alliance d'Olivier Senn, rend hommage au grand-père de son épouse et donne, avec réserve d'usufruit, 17 œuvres[13]— dix toiles de Boudin, Pissarro, Guillaumin, Cross, Marquet ou encoreVictor Vignon etCharles Lacoste et sept dessins de Degas,Pissarro et Guillaumin —, qu'il a hérités de sa femme. Après la levée de l'usufruit en 2014, les œuvres sont rattachées au fonds Olivier Senn.
Le site du musée indique que la collection de 1 500 peintures[3] de l'ancien musée fut préservée du bombardement de 1944, à la différence de la plupart des sculptures restées sur place. Faute de place, ne sont exposées que quelques-unes des principales œuvres antérieures au style impressionniste et seul un choix des œuvres suivantes peut de même être présenté au niveau supérieur, lorsque des expositions temporaires sont organisées au rez-de-chaussée, ce qui, compte tenu de l'accroissement régulier des collections, pose la question de l'intérêt d'une extension du musée.
Hubert Robert :Vue de Rome ;Paysage, aqueduc et rivière ;Paysage, lavoir, fontaine ;Un poste de soldats établi dans une église ;L'Incendie de Rome[17].
Eugène Boudin : 225 peintures dont le fonds d’atelier, composé notamment des études de ciels et de vaches[20] et des marines dontLe Bassin de Deauville ;Entrée des jetées du Havre par gros temps ;Voiliers dans le port de Deauville et des dessins ;
Georges Braque :La Côte-de-Grâce à Honfleur etBarque échouée sur la grève ;
Charles Cottet :Village soudanais ;Le Nil au Soudan ;Paysage colline et champs de blé ;Environs de Burgos ;Petit village au pied de la falaise ;Montagne ;Venise ;Trois personnages arabes etVillage arabe et mosquée ;
Gustave Courbet :La Vague (1869)[22] ;Remise de Chevreuils ;Les Bords de la mer à Palavas etPaysage à Ornans ;
Raoul Dufy : 33 œuvres, dontLe Yacht pavoisé au Havre[27] ;Jeanne dans les fleurs[28] ;Le Violon rouge[29] ;Baigneuse, cargo, voiliers et papillons ;Composition aux baigneuses et au nu allongé ;Fête maritime et visite officielle au Havre ;L'Estacade et la Plage du Havre[30] ;L'Oise et la Seine ;L'entrée du port du Havre ;La Véranda de Villerville ;Le Casino Marie-Christine ;Le Vieux port de Marseille et Notre Dame de la Garde ;Les Sirènes ;Promeneurs au bord de la mer ;Sortie de régates au Havre ;Souvenir du Havre,Vase aux baigneuses et cygnes[31] ;Fin de journée au Havre ;Le Port du Havre ;Le Clocher de l'église d'Harfleur, et une douzaine de dessins ;
Armand Guillaumin :Paysage de neige à Crozant[34] ;Le Moulin Brigand à Crozant ;La Creuse à Crozan etLa Seine à Samois, et plusieurs dessins dontLa Creuse à Crozant ;Crozant au printemps ;Pont sur la Creuse, Crozant ;Bords de la Creuse ;Paysage, arbres et rivière ;Paysage, village au bord de l'eau ;Pins maritimes, crique au Brusc ;Tête de femme de profil ;La Seine à Samois et des dessins ;
Johan Barthold Jongkind :Paris, le pont Marie et le quai des Célestins ;Paris, bord de Seine, quai des Célestins ;La Meuse à Maassluis,L'Aube ;Quai à Honfleur[35] etLe Port de Dordrecht ;
Pierre Laprade :Saint-Trojan, terrasse, Paysage avec statue etBouquet de fleurs des champs ;
Fernand Léger :Les Deux Femmes sur fond bleu[36] etComposition aux clés ;
Albert Marquet : 37 œuvres, dontLes Toits rouges[40] ;Quai des Grands Augustins[41] ;Quai de la Seine à Paris ;Paysage du midi, Agay ;Le Port de la Ponche, Saint-Tropez ;Bouquet de fleurs et pommes ;Avant-port du Havre, l'anse des pilotes ;Intérieur à Sidi-Bou-Saïd[42] ;Balcon, vue sur le Mont Valérien dit aussiBalcon, avenue de Versailles ;Baie d'Audierne ;Le Port de Marseille ;Le Pont Saint-Michel à Paris ;Pivoines ;La Baie d’Alger ;Le Havre, le bassin ;Herblay, Automne, Le remorqueur (1919) et des dessins ;
Maxime Maufra :Lever de lune en Bretagne ;Bateau sardinier en pêche ;Bateau sardinier à la pêche ;La Crique, côte sauvage, Quiberon ;L’Église au Petit Andelys ;Le Bateau à Morgat etTransatlantique sortant du port, et des dessins dontFalaises au soleil couchant ;
Georges Michel :Route près d’un bourg etRoute en pleine campagne ;
Claude Monet :Les Nymphéas (1906)[44] ;Fécamp, bord de mer ;Soleil d'hiver, Lavacourt[45] ;Le Parlement de Londres, effet de brouillard[46] ;Les Falaises de Varengeville etLa Seine à Vétheuil[47] ;
Camille Pissarro :Pommiers et peupliers au soleil couchant ;Paysanne gardant des vaches ;L'Anse des Pilotes et le Brise-lames est,Le Havre, après-midi, temps ensoleillé ;L'Anse des Pilotes, Le Havre, matin, soleil, marée montante[48] ;Soleil levant à Éragny ;Un carrefour à l'Hermitage, Pontoise ;Femme ôtant sa chemise de nuit,Quai du Pothuis, bords de l'Oise etStatue d’Henri IV et hôtel de la Monnaie, matin, soleil, et des dessins ;
La collection, enrichie par la donation Senn-Foulds, comporte notamment[71] :
Quarante deux pièces d'Edgar Degas : études diverses, dontBucéphale,Adolescent,Cavalier ;
Nombreuses études d'Eugène Boudin, en particulier plusieurs études de ciel ;
Trente trois dessins deRaoul Dufy, dontLe Café,Femme au lit,Femme sous une ombrelle,Le Port du Havre,Régates au Havre,L'estacade,Queen Mary,Harfleur,Portrait deGustave Coquiot ;
Vingt-trois pièces d'Henri-Edmond Cross, dontFemme et enfant,Barque échouée,Effet de soleil dans les nuages ;
Onze pièces d'Albert Marquet, dontFemme sinueuse,Le Pont des Arts,Homme barbu au chapeau ;
Othon Friesz :Trois barques dans un bassin,Le Vieux Bassin du Havre ;
Les informations suivantes proviennent principalement de :« Histoire des Collections »,(consulté le).
Après laSeconde Guerre mondiale, Le Havre se lance dans la reconstruction de la ville. Ce projet est accompagné par des campagnes photographiques pour marquer l'évolution de la ville. De nombreux artistes étrangers au Havre captent la cité tels queLucien Hervé en 1956, ouGabriele Basilico. Ces campagnes font la promotion de la ville moderne réalisée dont le centre-ville est conçu parAuguste Perret. Aujourd'hui encore, le MuMa continue d'accompagner ces campagnes photographiques notamment à travers l'achat d'œuvres d'artistes interrogeant le paysage havrais, commeThibaut Cuisset,Véronique Ellena ouStéphane Couturier.
Le MuMa organise chaque année des expositions temporaires dont une prestigieuse à rayonnement international, à l'emplacement des collections permanentes du premier niveau du musée. Ces expositions sont accompagnées d’une programmation dédiée et de nombreuses actions culturelles pour tous les publics (visites guidées, ateliers, conférences, cinéma, musique, théâtre, danse…).
Du au :Le siècle d'or de la peinture danoise[73], en partenariat avec lemusée La Piscine àRoubaix, exposition rendue possible grâce au prêt par un collectionneur passionné d'un ensemble de 200 peintures de cette école.
Du au :Nicolas de Staël. Lumières du Nord. Lumières du Sud, qui a réuni plus de 130 œuvres de l'artiste, dont un quart d'entre elles est inédit ou n'a jamais été exposé en Europe. L'exposition est déclarée d'intérêt national par le Ministère de la Culture[74].
Du au :Sabine Meier. Portrait of a man. Sabine Meier a bénéficié du programme de résidence "Le Havre/New York. Regards croisés"[75].
Du au :Lyonel Feininger, l'arpenteur du monde, première retrospective à lui être consacrée en France, à travers 139 œuvres (4 peintures, 24 aquarelles, 22 dessins et 89 gravures) retraçant sa carrière de 1907 à 1949.
Du au :Bernard Plossu[78]. L'artiste photographe livre le portrait de la ville du Havre à travers 104 photographies.
Du au :Photographier pour reconstruire[79]. Cette exposition montre la reconstruction de la ville du Havre à travers les photographies du service photographie duministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU).
Du au :Jacqueline Salmon. Du vent, du ciel, et de la mer...[80], revient sur la relation entre l'artiste, le musée et les éléments : la lumière, la mer, le paysage portuaire.
Du au :Pierre et Gilles. Clair-Obscur[81]. Le musée propose une carte blanche aux deux artistes pour cette rétrospective réalisée en collaboration avec leMusée d'Ixelles àBruxelles, qui présente plus de 80 œuvres regroupées par thématiques de la fin des années 1970 à aujourd'hui.
Du au :Raoul Dufy au Havre. Né au Havre en 1877, Raoul Dufy a régulièrement représenté les différentes facettes et lumières de sa ville d'origine. Près de 90 œuvres rendent compte de cette évolution de style et de ce lien au territoire.
Un accueil comportant une librairie d'art où le visiteur peut acquérir cartes postales, posters, livres et souvenirs en liaison avec les collections du musée, mais aussi avec les expositions présentées.
Des vestiaires différenciés pour les visiteurs individuels et les groupes scolaires.
Une salle de conférence de 150 places où organiser débats, conférences, projections de films, concerts.
Un café-restaurant avec vue sur l'entrée du port où se restaurer après la visite, organiser des rencontres et des cocktails.
Une bibliothèque accessible tout public permettant la consultation (sur demande par téléphone au musée) de plus de 9 000 ouvrages, catalogues, revues d'art en lien avec les collections, mais aussi avec l'actualité artistique[85].
Karin Müller,100 crimes contre l'art, Éditions de L'Ecailler, 2012(ISBN978-2-36476-021-9). — Relate le vol spectaculaire desBlanchisseuses souffrant des dents d'Edgar Degas en 1973 et sa restitution au musée en 2011.