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Musée Carnavalet

48° 51′ 27″ N, 2° 21′ 44″ E
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Musée Carnavalet - Histoire de Paris
Logo du musée Carnavalet.
La cour Louis XIV du musée Carnavalet.
Informations générales
Nom local
Musée Carnavalet - Histoire de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Musée d'art, musée historique(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
Surface
Visiteurs par an
entre 400 000 et 1 091 105 (2010)[3]
Site web
Collections
Collections
2 800 peintures
2 000 sculptures
300 000 estampes
150 000 photographies
800 pièces de mobiliers
50 000 monnaies
200 enseignes
Nombre d'objets
3 800 en exposition
610 000 au total[1],[2]
Label
Bâtiment
Protection
Localisation
Pays
Région
Commune
Adresse
Coordonnées
Carte

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Lemusée Carnavalet - Histoire de Paris est le musée municipal parisien consacré à l'histoire de Paris des origines de la ville à nos jours. Situé dans lequartier du Marais auno 23rue Madame-de-Sévigné àParis, dans le3e arrondissement, il présente des collections sur des thématiques variées : souvenirs de laRévolution française, peintures historiques, sculptures, mobilier et décors desXVIIe et XVIIIe siècles, objets d'art, estampes, etc.

Le musée est constitué de l'hôtel Carnavalet proprement dit, et de l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau, reliés par une galerie située au premier étage. Ses espaces visitables représentent une superficie de 3 900 m2 soit un parcours de 1,5 km. À cela s'ajoutent des espaces d'exposition temporaire (360 m2). 3 800 œuvres et objets sont exposés dans le parcours permanent. Parmi la centaine de salles qui composent ce parcours, 34 sont des salles de décors, principalement desXVIIe et XVIIIe siècles. Ces salles, parfois nommées « period rooms », constituent l'une des particularités du musée.

Le musée conserve plus de 625 000 œuvres, objets et documents, variés dans leur nature : mobiliers et objets d'art décoratif, peintures, sculptures, collections archéologiques, mais aussi photographies, manuscrits et autographes, affiches, estampes, dessins, monnaies et médailles, petits objets d'histoire et de mémoire...

Le musée conserve et expose également des collections en rapport avec l'histoire de l'art et l'histoire de France.

Il est un des quatorzemusées de la ville de Paris gérés depuis le par l'établissement public administratifParis Musées. Le 2 octobre 2016, le musée ferme pour rénovation complète. Après cinq ans de travaux, il a rouvert ses portes au public le 26 mai 2021.

Durant les travaux, la muséographie a été entièrement repensée. Tout en maintenant les salles et les œuvres les plus célèbres (chambre deMarcel Proust, chambre de la famille royale dans la tour du Temple…), la rénovation a amené à présenter le parcours de manière chronologique, depuis la Préhistoire. Certaines collections sont ainsi particulièrement mises en valeur, comme les collections archéologiques,numismatiques, photographiques et graphiques. Près de 60 % des œuvres ont été renouvelées, et près de 4 000 œuvres ont été restaurées.

Enfin, l'accent a été mis sur l'ouverture vers la période contemporaine (présentation d'œuvres desXXe et XXIe siècles), la modernisation des supports (avec près de150 contenusmultimédia ettransmédia), et l'accessibilité à tous les publics (10 % des œuvres sont ainsi présentées à hauteur d'enfant).

Historique

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Bâtiments

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L'hôtel Carnavalet

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Hôtel Carnavalet, l'entrée.
Façades sur jardin.
Jardin de l'hôtel Carnavalet.

Construit entre 1548 et 1560, il est attribué àPierre Lescot, comme la Cour carrée du Louvre. Il a été édifié pourJacques de Ligneris, président au Parlement de Paris[9].

Situé alors dans une zone de vergers et de cultures appartenant aucouvent Sainte-Catherine-du-Val-des-Écoliers, l'hôtel était une des rares constructions du quartier au nord de la rue du roi de Sicile. Son plan en forme de quadrilatère « entre cour et jardin » constituait une nouveauté architecturale, et allait être un exemple pour de nombreux autres hôtels. Les statues qui l'ornent sont des chefs-d'œuvre dus àJean Goujon et à son atelier.

En 1578, il devient la propriété deFrançoise de La Baume, veuve d'un gentilhomme breton nomméFrançois de Kernevenoy dit de Carnavalet. C'est à elle que le musée doit son nom[9].

Née vers 1537 dans une famille de la grande noblesse du Dauphiné (les Baume-Montrevel), elle fut d'abord mariée, encore enfant, à son cousin François de La Baume, gouverneur de Savoie. À sa mort, elle épousa François de Kernevenoy, âgé d'une quinzaine d'années de plus qu'elle. Familier de la cour, gouverneur du futur Henri III, c'était un des cavaliers les plus élégants de France, qui avait été écuyer d'Henri II. C'était par déformation de son patronyme breton qu'il était aussi appelé "Carnevalet" ou "Carnavalet". Ronsard lui dédia deux poèmes (une ode et un sonnet), et Montaigne l'évoque dans sesEssais.

Dame d'honneur de plusieurs reines de France, Françoise de Kernevenoy fut à nouveau veuve en 1571. Elle ne se remaria pas. En revanche, elle réalisa le souhait de son mari d'acquérir, en 1578, l'hôtel particulier qui prit son nom, et où elle passa de longues années. Elle mourut en 1608.

Dans lesannées 1650, il passa dans les mains de Claude Boislève, qui confia la tâche de l'agrandir àFrançois Mansart, qui ajouta un étage aux trois ailes basses[9]. Les ailes latérales étaient ornées de sculptures deGérard van Opstal répondant aux quatre reliefs des saisons duXVIe siècle. François Mansart créa probablement une toiture (combles à la Mansart) formant un carré continu autour de la cour[10].

Statues et bas-reliefs de la cour d'entrée

De 1664 à 1694, il fut habité par lamarquise de Sévigné[9], puis parBrunet de Rancy, secrétaire du Roi jusqu'en 1777.

Il appartient ensuite à Antoine Louis Bellanger, conseiller d'État et conseiller d'honneur de la Cour des Aides de Paris. En 1785, celui-ci en fait don à Antoine Pierredu Pré de Saint-Maur, conseiller honoraire auParlement de Paris, sous réserve de la conservation de l'usufruit jusqu'au jour de son décès. Le décès d'Antoine Louis Bellanger le 9 juin 1786, permet à la familledu Pré de Saint-Maur d'entrer en pleine propriété de l'hôtel à compter de cette date[12].

Après laRévolution, il fut occupé par l'École des ponts et chaussées puis par les institutions Liévyns et Verdot, avant son rachat par la ville de Paris en 1866 sur les conseils dubaron Haussmann.

Il fut restauré à partir de 1866 par l'architecte Victor Parmentier, qui venait de se faire remarquer au Salon par son travail d'étude duchâteau de Madrid aubois de Boulogne[13].

À l'origine degrands travaux qui font en grande partie disparaître le « vieux Paris », l'administration d'Haussmann souhaitait y loger les collections historiques de la Ville de Paris[9], alors conservées à l'hôtel-de-Ville : celles-ci furent presque entièrement détruites dans l'incendie de ce dernier sous laCommune mais le projet fut repris, sur des bases entièrement nouvelles, après 1871 (d'où une vente aux enchères d'une partie des collections du musée en 1881, décidée par le conseil municipal pour les objets ne répondant plus au nouveau musée, voir plus bas). Il lui fut incorporé des éléments architecturaux exceptionnels provenant du vieux Paris en pleine mutation :

L'accroissement des collections imposa un nouvel agrandissement qui s'acheva en 1914.

  • Peintures murales
    Peintures murales
  • des Brunetti.
    des Brunetti.
  • Café militaire.
    Café militaire.
  • Salon d'Uzès.
    Salon d'Uzès.

L'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau

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Façade sur rue.
Article détaillé :hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau.
portrait de Juliette Récamier par François Gérard, 1805, huile sur toile, musée Carnavalet - Histoire de Paris.
Portrait de Juliette Récamier par Gérard (1805).

Cet hôtel est d'un style plus sobre et fut édifié par l'architectePierre Bullet dans les années1690. Il comporte un élément architectural exceptionnel avec son grand escalier dont la somptueuse rampe d'appui en fonte de fer, moulée et ciselée - et non en fer forgé -, est une prouesse technique jamais renouvelée avant leXIXe siècle.

L'hôtel est classémonument historique dans sa totalité par la liste de 1846 et inscrit partiellement en 1984[15].

Rattaché au musée Carnavalet - Histoire de Paris depuis les années 1960, sa rénovation fut mise en œuvre de 1982 à 1989. Ses vastes cheminées, son carrelage et ses poutres apparentes ont été conservés, pour une mise en scène des intérieurs parisiens tout au long de l'Histoire.

Ouvert en 1989, l'hôtel Le Peletier accueille les collections révolutionnaires, et celles desXIXe et XXe siècles. Depuis les travaux (2016-2021), le nouveau parcours y conserve toujours ces collections, ainsi que celles duXXIe siècle. Les services de la conservation y sont également présents. Au rez-de-chaussée se trouvent les salles pédagogiques et le centre d'études et de ressources. L'Orangerie est à présent consacrée à l'accueil d'événements culturels, scientifiques et collaboratifs.

C'est aussi dans l'hôtel Le Peletier que se trouvent certaines pièces célèbres du musée : la salle de bal de l'hôtel de Wendel, décorée en 1924-1925 par l'artiste espagnolJosé-Maria Sert, le petit salon du Café de Paris décoré parHenri Sauvage (1899), et labijouterie Fouquet, œuvre du célèbre artiste tchéco-slovaqueAlfons Mucha (1901)[5].

C'est là aussi que se trouve la chambre deMarcel Proust, ainsi que le portrait deJuliette Récamier parFrançois Gérard (1805), qui passe depuis leXIXe siècle, à tort ou à raison, pour le plus beau du musée[réf. souhaitée].

Directeurs et conservateurs

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Les principaux directeurs du musée depuis la fin duXIXe siècle sont les suivants :

Le musée compte plusieurs départements et 10 conservateurs.

Collections

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Plan du musée Carnavalet.

Les collections du musée Carnavalet - Histoire de Paris sont riches de plus de 600 000 pièces. Le parcours, qui va de la Préhistoire jusqu'à aujourd'hui, comprend des œuvres très variées : vestiges archéologiques, peintures, sculptures, dessins, médailles et monnaies, estampes et gravures, photographies, maquettes, mobilier, enseignes, petits objets d'histoire et de mémoire (boutons, textiles, boîtes, statuettes…) ainsi qu'un ensemble unique d'œuvres et de témoignages sur la Révolution française. La reconstitution d'intérieurs parisiens d'autrefois a également fait beaucoup pour la renommée du musée.

Les notices descriptives et les photographies de ces objets sont mises progressivement à la disposition du public sur le Portail des collections des musées de la Ville de Paris. En 2019, le musée possède au total plus de 610 000 œuvres[2] et entre autres :

  • 2800 peintures
  • 2000 sculptures
  • 300 000 estampes
  • 800 pièces de mobilier
  • 50 000 monnaies et médailles
  • 10 000 pièces archéologiques
  • 10 000 objets d'art et d'histoire
  • 150 000 photographies
  • 200 enseignes anciennes
  • Une centaine de maquettes et de modèles d'architecture

En attendant l'ouverture prochaine du centre d'études et de recherches (prévue en 2022), qui permettra la consultation de plusieurs centaines de milliers d'œuvres et d'objets par le public, les collections qui ne sont pas présentées dans le parcours permanent sont largement accessibles en numérique sur le portail des collections, régulièrement enrichi[16].

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Préhistoire (Paris avant Paris) et Antiquité (la tribu gauloise des Parisii et les Gallo-Romains)

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Présentés depuis 2000 dans l'orangerie de l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau, et depuis 2021 au sous-sol de l'hôtel Carnavalet, ces collections archéologiques de la préhistoire, de l'Antiquité et du haut Moyen Âge à Paris représentent une infime partie des riches collections conservées en réserve du musée. Des peintures datant de l'époque gallo-romaine, ainsi que des sarcophages en pierre et en plâtre, un masque mortuaire d'enfant et d'autres céramiques évoquent la vie quotidienne (et la mort) des habitants du territoire actuel de Paris, dupaléolithique à Charlemagne. Parmi les objets les plus exceptionnels, on peut citer lespirogues en bois de Bercy, un ensemble intact d'instruments de chirurgie romains, unefibule en or de l'Antiquité tardive, un pilier dechancel décoré d'une tête humaine et des bijoux mérovingiens.

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  • Ceinturon Daniel et le lion.
    Ceinturon Daniel et le lion.
  • Le pilier des Nautes.
  • La pirogue monoxyle.
    La pirogue monoxyle.
  • Divinités en bronze coulé.
    Divinités en bronze coulé.

Paris au Moyen Âge et à la Renaissance

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Le musée Carnavalet conserve un certain nombre de fragments sculptés issus de lacathédrale Notre-Dame de Paris, et notamment du décor initial des roses du troisième niveau d'élévation du vaisseau central, disparues auXIIIe siècle[17].

Procession de la Ligue place de Grève (vers 1590), École française,XVIe siècle.

Paris auxXVIIe et XVIIIe siècles

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Salon bleu Louis XVI, boiserie de l'Hôtel Brulart de Genlis (vers 1780), musée Carnavalet - Histoire de Paris.
Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, par Claude Lefèbvre, vers 1665, musée Carnavalet - histoire de Paris.
Mme de Sévigné, par Claude Lefèbvre, vers 1665.
Le salon de compagnie de l'ancien hôtel d'Uzès.
Collections de Paris sous l'Ancien Régime
 

Révolution française

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La Fête de la Fédération, au Champ-de-Mars, le 14 juillet 1790,Charles Thévenin (1764-1838).

Le musée Carnavalet - Histoire de Paris a une très large collection sur la Révolution française de 1789.

  • La Fête de l’Être suprême (1794), parPierre-Antoine Demachy (1723-1807).
  • Le Serment de La Fayette à la fête de la Fédération, le 14 juillet 1790 (vers 1790), École française fin duXVIIIe siècle.
  • Le Serment du Jeu de Paume, le 20 juin 1789 (entre 1790 et 1794), attribué àJacques-Louis David (1748-1825).
  • Des peintures d'Hubert Robert sur la démolition des monuments de la capitale : destruction des églises, violation des caveaux royaux à l'église abbatiale de Saint-Denis.
  • De nombreuses salles consacrées à la Révolution française, et de nombreux objets — boîtes, médaillons, éventails, gravures et maquettes — meubles aux emblèmes révolutionnaires et peintures. Parmi les objets : le jeu de dominos et les soldats de plomb du petit Dauphin, lesclefs de la Bastille, des menottes d'époque, le fauteuil deGeorges Couthon, des modèles réduits deguillotines, une bague en forme de cercueil contenant des cheveux du roiLouis XVI.
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Collections sur la Révolution Française
 

Paris duXIXe au XXIe siècle

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Le Marché et la Fontaine des Innocents (1822),John James Chalon (1778-1854), musée Carnavalet - Histoire de Paris.

LeXIXe siècle et le premier tiers duXXe siècle sont particulièrement bien représentés avec notamment :

Louis XVIII par Lefèvre, 1814, huile sur toile.
Franz Liszt par Henri Lehmann, 1839, huile sur toile.
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Collection de peintures sur le Paris duXIXe siècle
  • La Prise du Louvre, le 29 juillet 1830, Jean-Louis Bézard (1799-1861).
    La Prise du Louvre, le 29 juillet 1830,Jean-Louis Bézard (1799-1861).
  • Départ des conscrits de 1807 (1808), Louis Léopold Boilly (1761-1845).
    Départ des conscrits de 1807 (1808),Louis Léopold Boilly (1761-1845).
  • L'entrée du théâtre de l'Ambigu-Comique à une représentation gratis (1819), par Louis Léopold Boilly (1761-1845).
    L'entrée du théâtre de l'Ambigu-Comique à une représentation gratis (1819), parLouis Léopold Boilly (1761-1845).
  • Érection de l'obélisque de Louqsor sur la place de la Concorde, le 25 octobre 1836, par François Dubois (1790-1871).
    Érection de l'obélisque de Louqsor sur la place de la Concorde, le 25 octobre 1836, parFrançois Dubois (1790-1871).
  • La tour Saint-Jacques avant son dégagement en 1836 (1836), par Thomas Shotter Boys (1803-1874).
    La tour Saint-Jacques avant son dégagement en 1836 (1836), parThomas Shotter Boys (1803-1874).
  • Les Tuileries et le Pont Royal, en 1843 (1843) par Arthur Henry Roberts (1819-1900).
    Les Tuileries et le Pont Royal, en 1843 (1843) parArthur Henry Roberts (1819-1900).
  • La Conciergerie et les travaux de reconstruction du Palais de justice (vers 1860) par Adrien Dauzats (1804-1868).
    La Conciergerie et les travaux de reconstruction du Palais de justice (vers 1860) parAdrien Dauzats (1804-1868).
  • La Pâtisserie Gloppe aux Champs-Élysées (1889), par Jean Béraud (1849-1935).
    La Pâtisserie Gloppe aux Champs-Élysées (1889), parJean Béraud (1849-1935).
  • Le boulevard des Capucines et le théâtre du Vaudeville, (1889), par Jean Béraud (1849-1935).
    Le boulevard des Capucines et le théâtre du Vaudeville, (1889), parJean Béraud (1849-1935).
  • Après l'office à l'église de la Sainte-Trinité, (vers 1900), par Jean Béraud (1849-1935).
    Après l'office à l'église de la Sainte-Trinité, (vers 1900), parJean Béraud (1849-1935).
  • Une messe à la Chapelle expiatoire, 1835, par Lancelot Théodore Turpin de Crissé (1782-1859).
    Une messe à la Chapelle expiatoire, 1835, parLancelot Théodore Turpin de Crissé (1782-1859).
 

Annexes du musée Carnavalet - Histoire de Paris

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Les catacombes de Paris furent un temps rattachées au musée[7]. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Article détaillé :Catacombes de Paris.

La crypte archéologique de l'île de la Cité

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Aménagée en 1980, la crypte est rattachée au musée Carnavalet - Histoire de Paris depuis 2000. Elle présente les vestiges archéologiques découverts, en couches successives depuis l'antiquité jusqu'auXIXe siècle, lors des fouilles menées de 1965 à 1972 par l'archéologueMichel Fleury sous leparvis de Notre-Dame de Paris, à l'occasion de la réalisation d'un parc de stationnement[6].

Article détaillé :Crypte archéologique de l'île de la Cité.

Départements

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Le musée est composé de départements, dont:

Département du mobilier, des arts décoratifs et des enseignes

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Le département du mobilier et des arts décoratifs se caractérise, en particulier, par la trentaine de salles, parfois appelées "period rooms", qui recréent des salons parisiens desXVIIe et XVIIIe siècles. Les collections proviennent notamment du legs Bouvier.

  • à la rose, d'aubergiste de la rue Saint-Antoine,
    à la rose, d'aubergiste de la rue Saint-Antoine,
  • mémorielle,
    mémorielle,
  • figurative,
    figurative,
  • peinte.
    peinte.

Le musée compte une salle desenseignes, située au rez-de-chaussée de l'hôtel Carnavalet, et qui est ouverte en 1914.

Département de numismatique (monnaies et médailles)

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La collection de numismatique fait notamment l'objet d'une exposition du1er avril au 11 juin 2000 sur « L'Art du Billet. Billets de Banque de France 1800-2000 », dont un ouvrage est paru en partenariat avec la Banque de France et Paris Musées[réf. souhaitée].

Département des peintures

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Le département des peintures comprend des tableaux comme le portrait deJuliette Récamier parFrançois Gérard.

Département des photographies

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Les fonds photographiques du musée conserve plus de 150 000 photographies depuis les origines de cette technique, dont des œuvres deCharles Marville,Eugène Atget,Brassaï,Cartier-Bresson

Département des ressources historiques, documentaires et numériques

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Récemment créé, ce département transversal conserve une collection d'autographes, manuscrits, livres imprimés rares, comme ceux deMme de Sévigné, ou encore l'appel à la section des piques deRobespierre, dernier document signé par celui-ci avant son arrestation.

Plan de Paris, premier tiers du XVIIe siècle, Jean-Marie Tamburini, huile sur toile, musée Carnavalet
Plan de Paris, premier tiers duXVIIe siècle, Jean-Marie Tamburini, huile sur toile, musée Carnavalet.

Anecdotes

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La vente aux enchères de 1881

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Du 24 au 29 janvier 1881 eut lieu à l'hôtel Drouot une vente d'objets d'art et de curiosité provenant du musée Carnavalet - Histoire de Paris. Cette vente fut décidée par le conseil municipal. Un catalogue de 97 pages fut imprimé, il comportait la description de 951 objets d'art plus 91 d'objets de curiosité, de meubles et d'instruments de musique. Le commissaire priseur étaitMaître Pillet, l'expert Manheim. Paul Eudel décrit très sommairement cette vente dans son ouvrage :L'hôtel Drouot en 1881 :« Les plus mauvaises productions de l'Italie et de l'Allemagne. Des faïences dont ne voudrait pas un débutant… des étains douteux »[18]. Il en fournit le résultat :« On a enfin terminé cette semaine la liquidation du magasin Carnavalet. Tout s'est heureusement, dans l'intérêt général, vendu très cher. La vente a produit 108 211 francs. j'ai vainement cherché un objet ayant atteint mille francs. Je n'en ai pas trouvé !… »[19].

Tournages de films

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La scène du filmLibre et assoupi deBenjamin Guedj, durant laquelleFélix Moati se retrouve gardien de nuit d'un musée d'animaux empaillés, a été tournée au musée Carnavalet - Histoire de Paris[20].

Le filmParis brûle-t-il ? débute par une séquence tournée au musée Carnavalet.

Tournages de documentaires

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En 2015, une équipe de l'émissionSecrets d'Histoire a tourné plusieurs séquences au musée dans le cadre d'un numéro consacré àNapoléonIer, intituléComment devient-on Napoléon ?, diffusé le 2 juin 2015 surFrance 2[21].

Notes et références

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Notes

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Références

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  1. « Palmarès 2011 des musées »,Le Journal des arts,no 350, 24 juin 2011,p. 23.
  2. a etbRapport annuel d'activité 2018 de Paris Musées, p. 13, 25 et 29, juillet 2019, site parismusees.paris.fr.
  3. « Palmarès 2011 des musées »,Le Journal des Arts,no 350, 24 juin 2011,p. 23.
  4. Rémi Mistry, « Aux origines du musée Carnavalet », surGallica,(consulté le).
  5. abc etdClaire Bommelaer, « Le musée Carnavalet retrouve la vie parisienne »,Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous »,‎ 29-30 mai 2021,p. 28(lire en ligne).
  6. a etb« Plus de 2000 ans d'histoire »,
  7. a etb« Un voyage hors du temps »,
  8. Le musée Carnavalet, cher aux amateurs de l'histoire de Paris, ferme pour travaux,Le Parisien,1er octobre 2016.
  9. abcd eteClaire Bommelaer, « Un îlot patrimonial au cœur du quartier du Marais »,Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous »,‎ 29-30 mai 2021,p. 28(lire en ligne).
  10. Aucun relevé précis de la toiture n'a été effectué avant la restauration de 1866. Seuls sont disponibles, pour imaginer la toiture, la gravure (vue idéalisée) de Marot vers 1650 et le projet de Hénard de 1847 (M. Chatenet, F. Meunier, A. Prévet, Le château de faïence de FrançoisIer, Paris, CTHS, 2012,p. 53-54).
  11. [1]
  12. Archives nationales, Z1j1155, dossier 8, « Visite de réparations à faire à l'hôtel Carnavalet, rue Culture Sainte-Catherine, à la requête de M. Dupré de Saint Maur », 14 septembre 1786 et jours suivants.
  13. Monique Chatenet, Florian Meunier et Alain Prévet, « Le château de faïence de FrançoisIer, Les terres cuites émaillées de Girolamo della Robbia au château de Madrid (bois de Boulogne) »,Bulletin archéologique,no 36, Paris, CTHS, 2012,(ISBN 978-2-7355-0769-6).
  14. Histoire de la Cremerie de Paris - Pavillon des Drapiers
  15. « Hôtel Carnavalet (ancien) », noticeno PA00086125, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  16. « Les collections en ligne des musées de la Ville de Paris », surparismuseescollections.paris.fr(consulté le)
  17. Meunier 2020.
  18. Paul Eudel,L'hôtel Drouot en 1881,p. 7-9.
  19. Paul Eudel,op. cit.,p. 22.
  20. « Le musée Carnavalet - Libre et assoupi », surwww.parisfaitsoncinema.com(consulté le)
  21. « Secrets d'Histoire - Comment devient-on Napoléon ? », surInatheque(consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Plus de 1 000 000 visiteurs
Entre 500 000 et 1 000 000 visiteurs
Entre 300 000 et 500 000 visiteurs
Entre 200 000 et 300 000 visiteurs
Entre 150 000 et 200 000 visiteurs
Entre 100 000 et 150 000 visiteurs
v ·m
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Paris Musées
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