| Murviel-lès-Montpellier | |||||
Blason | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Occitanie | ||||
| Département | Hérault | ||||
| Arrondissement | Montpellier | ||||
| Intercommunalité | Montpellier Méditerranée Métropole | ||||
| Maire Mandat | Isabelle Touzard 2020-2026 | ||||
| Code postal | 34570 | ||||
| Code commune | 34179 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Murviellois | ||||
| Population municipale | 2 002 hab.(2022 | ||||
| Densité | 198 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 43° 36′ 19″ nord, 3° 44′ 15″ est | ||||
| Altitude | 150 m Min. 66 m Max. 236 m | ||||
| Superficie | 10,11 km2 | ||||
| Type | Bourg rural | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Pignan | ||||
| Législatives | Huitième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Hérault Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
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Murviel-lès-Montpellier (Mervièlh enoccitan) est unecommune française située dans l'est dudépartement de l'Hérault en régionOccitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Lassedéron, le ruisseau de Vertoublanc et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deuxsites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas » et les « garrigues de la Moure et d'Aumelas ») et deuxzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Murviel-lès-Montpellier est une commune rurale qui compte 2 002 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitantssont appelés les Murvielois ou Murvieloises.

Le territoire de Murviel est implanté à sept kilomètres à l'ouest de Montpellier ; il est marqué par d'importantes déclivités (environ 100 mètres de dénivelé entre le point haut - 200 mètres d'altitude à Valcrose, et le point bas dans la vallée à l'est en direction de Saint-Georges-d'Orques autour de 100 mètres d'altitude). Pour information, le centre du bourg se situe autour de 140 mètres.
Son accessibilité est relativement aisée par la proximité d'un axe autoroutier (l'A750 se situe à quatre kilomètres au nord de la commune - axe reliant la méridienneA75 à Montpellier).
Situé dans un massif recouvert degarrigue au nord de la plaine dePignan, il s'agit d'une zone de colline méditerranéenne où l'eau est une ressource rare.
| Montarnaud | ||
| Saint-Paul-et-Valmalle | Saint-Georges-d'Orques | |
| Pignan |
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat de l'Hérault.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[1]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[2]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat méditerranéen[3] et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents >5 m/s) et peu de brouillards[4]. Elle est en outre dans lazone H3 au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[5],[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de14,2 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec0,6 jours de précipitations en janvier et2,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deVilleneuve-lès-Maguelone à13 km àvol d'oiseau[7], est de15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 591,6 mm[8],[9]. La température maximale relevée sur cette station est de43,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de−11,5 °C, atteinte le[Note 1].
Dans ce climat méditerranéen relativement aride, la compétition entre l'usage urbain et l'usage agricole de l'eau a induit la création d'une station d'épuration par lagunage (avec deux lagunes pour l'épuration des eaux usées et une3e pour le stockage de l'eau). Après épuration dans les lagunes, l'eau est filtrée et enfin utilisée pour l'irrigation de cultures de raisins de table et d'oliviers localisées à proximité, le sol jouant alors son rôle de filtre. Ce dispositif autorise une économie de 50 000 m3 d'eau par an, certains éléments polluants (nitrates, phosphates) sont recyclés par les cultures, l'objectif étant le zéro pollution. Notons qu'au nord du territoire communal, proche du domaine desQuatre Pilas, a été mis en évidence une nappe souterraine importante (débit enregistré 40 m3/h).
Le domaine duMas Dieu, à cheval sur trois communes (Montarnaud, Murviel,Saint-Paul), représente540 hectares.
Un projet initié en 1990 par le district de Montpellier devait voir l'implantation d'une décharge géante sur ce site, la mise en évidence d'une nappe phréatique importante sous le site, et surtout de la forte conductivité des sols localement (d'où un risque de pollution), ont permis l'abandon de ce projet… à la suite du rachat du foncier par la SAFER auprès deVivendi Environnement[10].
Depuis lors, un ambitieux projet d'aménagement a vu le jour :

Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[12] :
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 3] est recensée sur la commune[15] :la « garrigue du Mas Dieu » (248 ha), couvrant 3 communes du département[16] et une ZNIEFF detype 2[Note 4],[15] : le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du département[17].
Au, Murviel-lès-Montpellier est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (35,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), forêts (16 %), zones urbanisées (7,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Le territoire de la commune de Murviel-lès-Montpellier est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[19]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Lasséderon. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1989, 2002, 2003 et 2014[21],[19].
Murviel-lès-Montpellier est exposée au risque defeu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[22].

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 90 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 680 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 643 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
Attestée sous les formesMuro Vetulo en 1031 et 1060,de Muro Veteri en 1149 et 1150[26].
Le nom du village vient du pluriel latinmuri vetuli, de l'occitanmur « mur d'enceinte », accompagné de l’adjectifvièlh « vieux »[26].
« A tiré son nom des ruines de l'oppidum situé au lieu-dit le Château ou le Castellas »[26].

La colline du Castellas est occupée au moins depuis leIIe siècle av. J.-C. (Oppidum d'Altimurium). À la fin duIer siècle av. J.-C., la localité s'étendait sur 30 hectares. En face se trouvait un sanctuaire gallo-romain récemment découvert[27].
Face au site antique d’Altimurium, lecastrum (village fortifié) de Murviel est édifié autour d’un château-fort datant duXIe et XIIe siècles mais vraisemblablement établi sur des vestiges antérieurs (présence de tombes) peut-être du Haut Moyen Âge. Appartenant à un certainAeneas mentionné dans le cartulaire de Gellone en 1107, le château passe ensuite aux mains d’une famille seigneuriale, les Aton (ou Athon), vassale des Guilhem, seigneurs de Montpellier qui cherchaient alors à exercer leur pouvoir sur tous les territoires à l’ouest de Montpellier afin d’étendre leur seigneurie et garantir leur sécurité jusqu’à la vallée de l’Hérault.
AuXIIIe siècle, alors propriété deJacquesIer d'Aragon, la seigneurie de Murviel est cédée à l’évêque de Maguelone,Béranger de Frédol, par un accord signé le. Murviel est rapidement ajoutée à lamense épiscopale de Maguelone, faisant du village une seigneurie ecclésiastique relevant de l’évêque qui détient le pouvoir temporel comme n’importe quel seigneur féodal.
AuXIVe siècle, malgré les épreuves (peste noire,guerre de Cent Ans), le château de Murviel demeure. Ce n’est qu’avec la Guerre des Religions opposant protestants et catholiques qu’il sera mis à mal : mal défendu car peu occupé, le château de Murviel est incendié partiellement en 1562. En 1591, l’évêque de Montpellier,Antoine de Subjet, décide de transférer le château de Murviel à Pierre de Griffy (dont le nom apparaît en tête du Compoix de 1601 conservé à la Mairie de Murviel), moyennant 300 écus et la promesse de restaurer l’édifice dans un délai de cinq années. La promesse n’ayant pas été tenue, le château de Murviel est repris par l’évêqueJean Garnier en 1605.
AuXVIIe siècle, une expertise du château est commandée par l’évêque mais en raison de son coût trop onéreux, la restauration n’aura jamais lieu. Seul le bastion sud-ouest est réaménagé (voûtement des caves et création d’un appartement au premier étage) afin d’y installer le presbytère. À partir duXVIIIe siècle, le château est progressivement démantelé, parfois jusqu’à l’arasement complet de certains secteurs : les pierres sont récupérées par les habitants et même vendues par adjudication.
Le village médiéval de Murviel possède également une église, dont la première mention date de 1080, sous l’invocation deSaint Jean-Baptiste. D’après les mentions faites dans le cartulaire de Gellone auxXIe et XIIe siècles, le prieuré de Murviel serait une fondation des moines de Gellone, puis serait passé aux mains des évêques de Maguelone dans la deuxième moitié duXIIe siècle. La partie la plus ancienne de l’édifice, l’abside romane, a sans doute été construite à la fin duXIIe siècle.
L’église de Murviel est ainsi à la fois une église castrale (c’est-à-dire l’église du castrum de Murviel) et une église castellane puisqu’incorporée dans les structures du château fort (castellum). Si l’on attribue historiquement la construction de l’église au chapitre de Maguelone, il n’est pas impossible qu’elle soit l’œuvre d’un des seigneurs de Murviel lié à la famille desGuilhems de Montpellier.
L’église Saint-Jean-Baptiste de Murviel devient, après les guerres de Religion, l’église paroissiale, à la suite de l’abandon d’un second édifice de culte situé en dehors ducastrum dédié à saint Julien (dont le souvenir est perpétué par le tènement actuel de Saint Julia au milieu des vestiges de la ville basse gallo-romaine), complètement détruit auXVIIe siècle. L’église Saint-Jean-Baptiste est à de multiples reprises remaniée au cours des siècles suivants (construction de la nef et agrandissement, clocher, tribune, chapelles). En 1932-1933, le clocher est reconstruit puis l’église rénovée en 1944 pour lui rendre son aspect originel[28].
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| octobre 1947 | mars 1977 | Paul Bernard | Rad. | Conseiller général de Montpellier-VIII(1973 → 1976) Vice-président duconseil général de l'Hérault |
| mars 1977 | mars 1989 | Pierre Devèze | ||
| mars 1989 | mars 2008 | Alfred Conesa | PS | Président de l'INRA, président d'Agropolis, conseiller ministériel[29] |
| mars 2008 | mars 2014 | Françoise Berger | PS | |
| mars 2014 | en cours (au 26 mai 2020) | Isabelle Touzard[30] | SE-DVG | Ingénieur agronome, directrice des services d'appui àMontpellier SupAgro Vice-présidente de laCA de Montpellier[31](2014 → 2017) Vice-présidente deMontpellier Méditerranée Métropole[32](2020 → ) Réélue pour le mandat 2020-2026[33] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].
En 2022, la commune comptait 2 002 habitants[Note 7], en évolution de +5,87 % par rapport à 2016 (Hérault : +7,49 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 374 | 379 | 426 | 520 | 522 | 446 | 401 | 431 | 448 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 403 | 414 | 453 | 462 | 414 | 351 | 435 | 456 | 520 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 510 | 517 | 509 | 409 | 406 | 403 | 349 | 305 | 321 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 390 | 424 | 441 | 687 | 935 | 1 208 | 1 602 | 1 658 | 1 877 |
| 2017 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 883 | 2 002 | - | - | - | - | - | - | - |

En 2018, la commune compte 702 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 831 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 24 380 €[I 5] (20 330 € dans le département[I 6]).
| 2008 | 2013 | 2018 | |
|---|---|---|---|
| Commune[I 7] | 6,1 % | 7,6 % | 9,2 % |
| Département[I 8] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
| France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 162 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (68,5 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 246 emplois en 2018, contre 206 en 2013 et 168 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 809, soit unindicateur de concentration d'emploi de 30,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,2 %[I 11].
Sur ces 809 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 150 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % lestransports en commun, 7,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
143 établissements[Note 10] sont implantés à Murviel-lès-Montpellier au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].
| Secteur d'activité | Commune | Département | |
|---|---|---|---|
| Nombre | % | % | |
| Ensemble | 143 | 100 % | (100 %) |
| Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 11 | 7,7 % | (6,7 %) |
| Construction | 26 | 18,2 % | (14,1 %) |
| Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 29 | 20,3 % | (28 %) |
| Information et communication | 6 | 4,2 % | (3,3 %) |
| Activités financières et d'assurance | 3 | 2,1 % | (3,2 %) |
| Activités immobilières | 5 | 3,5 % | (5,3 %) |
| Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 29 | 20,3 % | (17,1 %) |
| Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 23 | 16,1 % | (14,2 %) |
| Autres activités de services | 11 | 7,7 % | (8,1 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20,3 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 143 entreprises implantées à Murviel-lès-Montpellier), contre 17,1 % au niveau départemental[I 15].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus dechiffre d'affaires en 2020 sont[38] :
La commune est dans lesGarrigues, unepetite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est laviticulture[Carte 4].
| 1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
|---|---|---|---|---|
| Exploitations | 58 | 39 | 27 | 17 |
| SAU[Note 13] (ha) | 262 | 318 | 1 183 | 184 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 39 en 2000 puis à 27 en 2010[41] et enfin à 17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[42],[Carte 6]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de262 ha en 1988 à184 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à11 ha[41].
| Blason | De sinople à SaintJean-Baptiste et d'unagneau de Dieu d'argent. | |
|---|---|---|
| Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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