Pour l’article homonyme, voirMoyeuvre-Grande.
| Moyeuvre-Petite | |
Église Saint-Pierre. | |
Blason | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | |
| Région | Grand Est |
| Département | Moselle |
| Arrondissement | Thionville |
| Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Orne-Moselle |
| Maire Mandat | Christian Schweizer 2020-2026 |
| Code postal | 57250 |
| Code commune | 57492 |
| Démographie | |
| Gentilé | Moyeuvriens |
| Population municipale | 443 hab.(2022 |
| Densité | 82 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 49° 16′ 12″ nord, 6° 01′ 32″ est |
| Altitude | Min. 185 m Max. 322 m |
| Superficie | 5,43 km2 |
| Type | Ceinture urbaine |
| Unité urbaine | Metz (banlieue) |
| Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
| Élections | |
| Départementales | Canton d'Hayange |
| Législatives | Huitième circonscription |
| Localisation | |
| Liens | |
| Site web | www.moyeuvre-petite.fr |
| modifier | |
Moyeuvre-Petite[mwajœvʁ pətit] est unecommune française située dans ledépartement de laMoselle.
Moyeuvre-Petite est un village situé dans la vallée duConroy enMoselle. Environné d’éperons boisés au cœur d'un vaste massif forestier, le village bien qu’appartenant au bassin sidérurgique, a conservé un caractère pittoresque pré-industriel.
| Neufchef | Ranguevaux | |
| Avril Meurthe-et-Moselle | ||
| Moyeuvre-Grande |
La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Conroy[Carte 1].
LeConroy, d'une longueur totale de 20,9 km, prend sa source dans la commune deBoulange et se jette dans l'Orne àMoyeuvre-Grande, après avoir traversésept communes[1].

Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est larégion Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE duBassin Rhin-Meuse[3].
La qualité du ruisseau le Conroy peut être consultée sur un site spécial géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Moselle.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[5]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental[6] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 831 mm, avec12,7 jours de précipitations en janvier et8,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Amnéville à9 km àvol d'oiseau[10], est de10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm[11],[12]. La température maximale relevée sur cette station est de39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,9 °C, atteinte le[Note 1].
Au, Moyeuvre-Petite est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle appartient à l'unité urbaine de Metz[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant42 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (89,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,7 %), zones urbanisées (2,5 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Le territoire de Moyeuvre-Petite dépendait de l'ancienneprovince du Barrois, dans la prévôté puis lebailliage deBriey. Était annexe de la paroisse de Moyeuvre-Grande. En 1817, Moyeuvre-Petite, le village traversé par leConroy avait pour annexe la ferme de Corbas. À cette époque il y avait 358 habitants répartis dans 74 maisons.
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| 1965 | mars 2008 | Ferdinand Jung | SE | |
| mars 2008 | en cours | Christian Schweitzer | SE | |
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2022, la commune comptait 443 habitants[Note 5], en évolution de −5,34 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1836 | 1841 | 1843 | 1857 | 1861 | 1866 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 327 | 330 | 329 | 350 | 364 | 364 | 349 | 381 | 449 |
| 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 409 | 369 | 401 | 479 | 482 | 454 | 429 | 443 | 445 |
| 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 452 | 483 | 478 | 487 | 482 | 453 | 613 | 720 | 679 |
| 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | 2022 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 593 | 589 | 560 | 530 | 505 | 509 | 470 | 451 | 443 |

La commune a été fortement impliquée dans l'activitésidérurgique au début duXXe siècle, en particulier dans l'extraction de laminette lorraine. La mine du Pérotin est une des plus récentes du bassin sidérurgique lorrain : le début des travaux date du, et le carreau du Pérotin est mis en service le. Il est construit à l'entrée d'unedescenderie d'une longueur de 200 m à 12 % de pente[23]. Le est la dernière journée d'exploitation de la mine du Pérotin[24]. Le, le site est totalement arrêté, le, la mine est fermée, les installations du fond ayant été démantelées[23].

L'eau jaillit en1909, au cours d'unforage censé repérer des couches de charbon qu'on prétendait enfouies sous celles duminerai de fer, atteignant la profondeur de 850 mètres. Depuis[réf. nécessaire] l'eau thermale est captée àAmnéville, et il ne sort plus une goutte de la source du Pérotin, le tuyau de captage s'étant brisé au cours des ans.
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