Cet article est uneébauche concernant l’histoire.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations desprojets correspondants.
Consultez la liste destâches à accomplir enpage de discussion.Dans la nuit du au, six généraux du haut état-major de l'armée de terre indonésienne sont enlevés par des groupes de soldats. Ils sont emmenés à labase aérienne deHalim près de la capitaleJakarta, puis abattus.

Le1er octobre à 7 heures du matin, un officier durégiment Tjakrabirawa, l'unité chargée de lagarde présidentielle, le lieutenant-colonel Oentoeng, annonce à la radio être à la tête d'un « mouvement du » (enindonésienGerakan September Tigapuluh) qu'il définit comme« intérieur à l'armée, et dirigé contre le "conseil des généraux" ... qui projetait un coup contre-révolutionnaire... ».
L'après-midi, un deuxième communiqué annonce qu'un « conseil de la Révolution » va assumer l'autorité suprême. Puis la radio diffuse une déclaration de soutien du chef de l'armée de l'air, le général Omar Dhani.
Un général, alors inconnu,Soeharto, organise la répression. En quarante-huit heures, les rebelles sont arrêtés, et Soeharto s'installe bientôt au pouvoir à la place du présidentSoekarno.
En réaction à ce que le régime va désigner par l'acronyme très évocateur de "Gestapu", Soeharto décrète la dissolution duParti communiste indonésien (PKI), accusé d'en être l'auteur. S’ensuit une chasse aux communistes et à leurs familles et sympathisants qui durera des mois et desmassacres qui feront entre 500 000 et un million de morts selon les estimations[1].
La thèse du complot communiste a plus tard été démontée par des universitaires américains se basant entre autres sur des rapports de laCIA[2]. Ils suggèrent au contraire que Soeharto était dans la confidence du coup d'état qu'il a lui-même réprimé.
Un document classé "secret", datant d'octobre 1965 (soit un mois après le coup), découvert en 2021 sur leglacier des Bossons et rédigé par le gouvernement indien, mentionne la thèse du soutien indirect du gouvernement chinois au coup d’État avorté et celle affirmant que "le président indonésien [Soekarno] avait lui-même eu connaissance du coup d'État et que celui-ci avait peut-être été organisé au moins avec son approbation tacite."[3] Le document était dans levol 101 de la compagnieAir India, qui s'est accidenté sur leMont Blanc le 24 janvier 1966.
Cet événement historique est évoqué :