Au point de rencontre des grandes routes touristiques du Verdon, en aval du fameux canyon, Moustiers-Sainte-Marie jouit d’une situation exceptionnelle. Le village est à environ630 mètres d’altitude[3],[4].
et au nord par une zone de plateau vallonné faisant la transition entre montagne et plateau.
Au sud, la vallée de Moustiers-Sainte-Marie débouche dans lelac de Sainte-Croix. À l'ouest, une partie du plateau appartient à la commune[4].
Lemassif du Montdenier s’étend sur la partie est de la commune. La montagne, peu élevée, possède plusieurs parties très escarpées, notamment au sommet, qui forme une barre, et à l'endroit où la vallée s'élève brusquement vers la montagne. Le rebord du plateau de Valensole est lui aussi très escarpé par endroits[4].
LeRiou[5] se jette dans laMaïre[6], qui est elle-même un affluent duVerdon, la confluence s'effectuant dans lelac de Sainte-Croix[4]. Le territoire communal est drainé par plusieurs torrents pérennes ou intermittents, qui forment des cascades parfois impressionnantes au franchissement des reliefs escarpés[4].
La rivière Le Colostre est également un affluent du Verdon.La source principale est la source du ravin d'Angouire[7]. Les eaux des torrents sont retenues par des barrages : outre celui de Sainte-Croix, on en compte plusieurs autres de taille plus ou moins étendue, comme celui sur le torrent de Vallonge, ou le Petit Lac sur la Maïre[4].
Aucune des200 communes du département n'est en zone derisque sismique nul. Lecanton de Moustiers-Sainte-Marie est enzone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[10], et enzone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[11]. La commune de Moustiers-Sainte-Marie est également exposée à trois autres risques naturels[11] :
feu de forêt ;
inondation ;
mouvement de terrain : la moitié de la commune est concernée par un aléa moyen à fort[12].
La commune est de plus exposée à deux risques d'origine technologique :
celui de transport de matières dangereuses : ladépartementaleRD 952 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[13] ;
celui de rupture de barrage : Moustiers-Sainte-Marie fait partie de la zone d'inondation spécifique en cas de rupture dubarrage de Castillon[14],[15]. Si cette rupture advenait, l'onde de submersion passerait en crête au-dessus decelui de Chaudanne[16], et parcourrait les45 kilomètres qui séparent le barrage de Castillon du pont du Galetas en un peu moins d'une heure[17]. L'onde arriverait déjà considérablement affaiblie, mais submergerait tout de même le pont du Galetas, les routes d'approche jusqu'à la cote 500 m (soit une montée des eaux du lac de vingt mètres)[17]. Les parties de la commune inondées seraient les rives du lac, la ferme Saint-Saturnin et le vallon situé entre le lac de Sainte-Croix et le Petit Lac, atteignant probablement le village de vacances[17]. L'onde continuerait sa course en atteignant le barrage de Sainte-Croix dix minutes après être entrée dans le lac[18]. Les prévisions estiment que le barrage contiendrait l'eau du lac de Castillon environ vingt-trois minutes, avant que l'onde le déborde et continue jusqu'à Quinson[18].
La commune a été l'objet de quatre arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en 1994, et en 2003, 2016 et 2017 pour des mouvements de terrain[11]. Dans la liste qui suit, figurent les deux tremblements de terre fortement ressentis dans la commune (dépassant une intensité macro-sismique ressentie deV sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets)) et dont la mémoire a été conservée. Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l'intensité peut être plus forte à l'épicentre[21] :
Au, Moustiers-Sainte-Marie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[35].Elle est située hors unité urbaine[36] et hors attraction des villes[37],[38].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à1 000 hectares, lelac de Sainte-Croix, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[39]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[40].
L'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est la suivante : végétation arbustive et herbacée (36,8 %), forêts (27,1 %), terres arables (17,7 %), espaces ouverts sans ou avec peu de végétation (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), eaux intérieurs continentales (2,8 %), zones urbanisées (0,7 %).Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillées de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de cette même base.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
0,7 %
62
Terres arables hors périmètres d'irrigation
17,7 %
1604
Systèmes culturaux et parcellaires complexes
4,3 %
385
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants
Après l’incendie du quartier Tréguier, en 1994, la décision est prise de reconstituer l’oliveraie, afin de lui faire jouer le rôle depare-feu. Les emplacements des plantations ont été choisis dans une perspective paysagère face au village, en complément des autres attraits touristiques de la commune (faïence,Verdon, site du village)[24].
Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes (Ecclesia Sancte Marie in Monasterii) en 1009, désigne les deux prieurés présents à proximité du village, dont un fondé auVIe siècle. Sainte-Marie fait référence à l'église paroissiale[46],[47]. Il devientMoustiers-Sainte-Marie en 1848[48].
Le lieu-dit de l'Hert, au sud-ouest du village, est cité en 909 : il correspond à lavilla (domaine) d'Ardas, donnée avec l'église Saint-Jean ensponsalitium, c'est-à-dire les biens données à l'épousée de Fouquier de Valensole[49].
La colline Manaysse, sur laquelle se trouve le hameau des Embourgues, tire son nom de Pons Manasse, propriétaire de biens situés sur cette colline, cité dans la charte authentifiant des dons de Guillaume de Riez à l'abbaye Saint-Victor de Marseille, vers 1090[50].
Les périodes préhistorique et antique ont laissé plusieurs sites importants, dont la tombe du Grand Segriès fouillée parAndré Muller à la fin des années 1980[51]. Un habitat se trouvait sur le dôme de la plaine de Quinson au deuxièmeÂge du Fer[52].
De la période de présenceromaine datent de nombreux vestiges. Plusieurs sites indiquent une occupation humaine de cette époque[52].
Le comte de Provence accorde unconsulat aux habitants auXIIIe siècle, et installe le siège d’unebaillie à Moustiers en 1300[54]. En 1305, une petite communautéjuive comptant neuffeux était établie à Moustiers (soit une cinquantaine d'habitants environ)[55]. La présence de cette communauté, d'un marché important, sont des indices montrant qu'à cette époque, Moustiers était une petite capitale régionale[56].
La mort de la reineJeanneIre ouvre une crise de succession à la tête ducomté de Provence, les villes de l'Union d'Aix (1382-1387) soutenantCharles de Duras contre le ducLouisIer d'Anjou. La communauté de Moustiers se rallie au parti angevin en, après la mort du duc et des négociations avec la régenteMarie de Blois. Celle-ci accorde à la communauté le rattachement au domaine royal, ce qui signifiait relever d’un autre régime légal et fiscal[59].
Après laguerre de Cent Ans et une fois la sécurité revenue, de 1442 à 1471, plusieurs familles venues deSausses s'installent à Moustiers afin de repeupler la communauté[60].
La baillie est érigée enviguerie en 1540 en même temps que toutes celles de Provence[61],[62],[53] ; elle est aussi d’unefoire jusqu’à la Révolution[63].
La communauté est plusieurs fois en procès avec leprieur de la chapelle Saint-Jean qui n'assume pas ses fonctions : prieurcommendataire, il résidait à Marseille etaffermait les possessions de son prieuré. Le prieur est condamné une première fois en 1541, puis un second procès auXVIIe siècle n'aboutit pas. Enfin, il est à nouveau condamné auXVIIIe siècle[64].
Selon la tradition, un religieux, venu de Faênza (Italie), aurait appris à un potier de la ville le secret du bel émail blanc laiteux qui devait assurer avec le bleu dit « de Moustiers » la réputation des faïences locales. À la fin duXVIIIe siècle douze ateliers fonctionnaient. Puis les fours s'éteignirent un à un, le dernier en 1873.Marcel Provence[65],[66] entreprit, en 1925, de faire renaître à Moustiers l'art de la faïence. Il construisit un four et, avec le concours d'artistes décorateurs et d'artisans qualifiés, en fit sortir une production originale, inspirée de la flore et des insectes du pays.
Moustiers est un des rares bourgs de Haute-Provence à accueillir uneloge maçonnique avant laRévolution, nomméeLes Indissolubles et affiliée à la Grande loge provinciale en 1788[67],[68].
La nouvelle de laprise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France. Des rumeurs de troupes de plusieurs milliers d’hommes en armes, soldés par les aristocrates et dévastant tout sur leur passage, se propagent à grande vitesse et provoquent la panique. On sonne le tocsin, on s’arme, on envoie des messages aux villages voisins pour se renseigner, ce qui propage la peur. Les solidarités se créent ainsi ; les milices formées à cette occasion constituent la base des bataillons de lagarde nationale. CetteGrande Peur, venant deDigne et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Moustiers et sa région le avant de s’éteindre[69].
Le prieuré Saint-Jean, qui appartenait à l’abbaye Saint-Victor, est vendu commebien national[53].
La Révolution et lePremier Empire apportent nombre d’améliorations, dont uneimposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’uncadastre est décidée. Laloi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1836 que lecadastre napoléonien de Moustiers est achevé[72].
Lecoup d'État du 2 décembre 1851 commis parLouis-Napoléon Bonaparte contre laDeuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République :14 habitants de Moustiers-Sainte-Marie sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à ladéportation enAlgérie[73].
Comme de nombreuses communes du département, Moustiers-Sainte-Marie se dote d’une école bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense uneinstruction primaire aux garçons et aux filles, au chef-lieu[74] : laloi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de800 habitants[75].
Jusqu’au milieu duXXe siècle, lavigne était cultivée à Moustiers-Sainte-Marie. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient unvin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture a été ensuite abandonnée[76].
Moustiers-Sainte-Marie était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant« la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre »[77], la commune faisait partie, de 2013 et à 2016, de lacommunauté de communes Asse Bléone Verdon ; depuis le, de laProvence-Alpes Agglomération.
Moustiers-Sainte-Marie est l'une des46 communes du parc naturel régional du Verdon depuis le. Le caractère remarquable de ses patrimoines naturels, culturels et paysagers est ainsi reconnu nationalement.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[91]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[92].
En 2009, la population active s'élevait à 379 personnes, dont 61 chômeurs[103] (76 fin 2011[104]). Ces travailleurs sontsalariés à une courte majorité (59 %)[105] et travaillent majoritairement dans la commune (83 %), ce qui est assez rare[105]. Les différents tourismes (cures thermales, culturel, sportif, détente) représentant l'essentiel de l'activité économique relèvent de Moustiers-Sainte-Marie, même l'activité agricole servant, dans une certaine mesure, de support à l'activité touristique (paysage d'oliviers notamment). L'important flux detouristes fournit un débouché au commerce, à l'artisanat, à la production de lalavande (miel, distillerie...).
Fin 2010, lesecteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 30 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié[106].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 32 en2010. Il était de 35 en 2000[107], de 50 en 1988[108].Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont spécialisés dans les grandes cultures pour dix d’entre eux et les cultures permanentes (arboriculture, oléiculture) pour dix autres. Cinq exploitations sont des élevagesovins, les sept restantes pratiquant lapolyculture[107]. De 1988 à 2000, lasurface agricole utile (SAU) avait légèrement baissé, de 2353 à2 204ha[108]. Elle a depuis 2000 augmenté pour parvenir à2 740ha[107].
Oliveraie à Moustiers-Sainte-Marie.
L’oléiculture, avec dix exploitants et une oliveraie de 20 000 pieds, joue un rôle important dans la commune. L’huile d'olive produite bénéficie de l’AOP "Huile d'olive de Haute-Provence"[109]. La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des650 mètres : à Moustiers-Sainte-Marie, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant leplateau de Valensole. L’oliveraie de Moustiers-Sainte-Marie occupait plusieurs dizaines d’hectares au début duXIXe siècle[110].Actuellement[Quand ?], elle a fortement régressé : on ne compte plus que 3 300 arbres, contre 20 500 il y a un siècle.
Elle est chargée d’un rôle patrimonial et paysager, en plus de son rôle productif[111].
Fin 2010, lesecteur tertiaire (commerces, services) comptait 152 établissements (avec 117 emploissalariés), auxquels s’ajoutent les 12 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 66 personnes[106].
Les visiteurs sont au nombre de 600 000 en 1991 et de 900 000 en 1996[112]. D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[113], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant marchande[114]. Les structures d’hébergement à finalité touristique de Moustiers-Sainte-Marie sont importantes et couvrent une large gamme de confort :
huitcampings : deux aires naturelles de camping[120], trois campings classésdeux étoiles[121] et trois classés trois-étoiles. Les campings classés ont une capacité totale de 763 emplacements[122] ;
la commune compte aussi de nombreux meublés labellisés[123] et non-labellisés[124] ;
Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil[127] : au nombre de 239, elles représentent 37 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 44 possèdent plus d’un logement[122],[119].
L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption[133] est classéemonument historique. Sa construction est bien connue : elle est ordonnée par le cardinalPierre de Pratis, entre 1336 et 1361. Seul lechœur est construit, et forme un angle prononcé avec la nef. Celle-ci est romane, et s’étend sur une longueur de cinqtravées, voûtées en berceau brisé, avec deuxbas-côtés. Leschapiteaux sont ornés de feuilles de chêne[134]. Le clocher, de style lombard, est ajouré d'arcades romanes soutenues par de fines colonnettes.
La chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir, ou d’Entremont, ou de la Roche, possède un porche roman, dominé par un petit clocher de même époque que l’église paroissiale. La porte de bois date de la Renaissance. À l'intérieur, les deux premières travées de la nef sont romanes et remontent auXIIe siècle[53], les deux autres gothiques ainsi que l'abside. C'était autrefois un "sanctuaire à répit". Un chemin de croix, ponctué d’oratoires ornés de plaques émaillées, y conduit[128]. Depuis la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir[135] située au sommet du village, on peut admirer un immense panorama sur la vallée de la Maire et leplateau de Valensole.
À proximité de la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir, la grotte (anfractuosité) SainteMadeleine[136].
Une chapelle est aménagée dans une grotte, la chapelle de la Madeleine[53],[128]. La chapelle Sainte-Anne date duXVIIe siècle : elle est construite enstyle roman avec les pierres du mur d’enceinte de la ville[53].
L’ancienne chapelle duprieuré de Saint-Victor Saint-Jean-de-l’Aval a été utilisée comme grange depuis leXVIe siècle au moins[137]. Elle n’a plus son abside et sa voûte[53]. Les restes de la chapelle Saint-Saturnin, construite au début duXIIe siècle, sont reconvertis en ferme depuis leXIXe[53].
Moustiers-Sainte-Marie est l'une des 46 communes du Parc naturel régional du Verdon depuis le. Le caractère remarquable de ses patrimoines naturels, culturels et paysagers est ainsi reconnu nationalement.
Lemoustique tigre, probablement apporté involontairement par des touristesvarois en voiture, est présent à Moustiers-Sainte-Marie. Il est susceptible de transmettre ladengue et lechikungunya[141].
D'azur à deux rochers d’argent mouvants des flancs sur une terrasse de sinople entre lesquels sont posées en fasce deux fleurs de lys d'or accompagnées en chef d'une chaîne d’argent reliant les cimes des deux rochers au milieu de laquelle est suspendue par un chaînon du même une étoile d'or[142].
Coordination générale :René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS),Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture),1er trimestre 1986, 198 p.(ISBN978-2-906035-00-3 et2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques : Moustiers-Sainte-Marie, p. 24
Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Étapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar,, 152 p.(ISBN2-263-01872-7)
Collection EDF – La France contemporaine. p. 17Musée de la faïence
Les plus beaux villages de France, Paris, Bruxelles, Montréal, Zurich, Sélection du Reader’s Digest,, 152 p.(ISBN2-7098-0655-X)
Guide officiel de l’association Les Plus Beaux Villages de France, Moustier-Sainte-Marie, p. 88
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel duministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbClaudine Durbiano, « L'oliveraie provençale, production de qualité et requalification territoriale »,Méditerranée,vol. 95,nos 3-4,, p.25(lire en ligne)
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
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↑PatriceAlphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpe »,Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence,vol. 108,no 307,1er trimestre 1989, p.292.
↑ab etcMinistère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation »,Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio).