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Moustiers-Sainte-Marie

43° 50′ 54″ nord, 6° 13′ 19″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMoustier.

Moustiers-Sainte-Marie
Moustiers-Sainte-Marie
Village de Moustiers-Sainte-Marie
Blason de Moustiers-Sainte-Marie
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementDigne-les-Bains
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Marc Bondil
2020-2026
Code postal04360
Code commune04135
Démographie
GentiléMoustiérains
Population
municipale
695 hab.(2022en évolution de −0,86 % par rapport à 2016)
Densité7,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 50′ 54″ nord, 6° 13′ 19″ est
AltitudeMin. 474 m
Max. 1 729 
m
Superficie87,97 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Riez
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Moustiers-Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte :France
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Moustiers-Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte :Alpes-de-Haute-Provence
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Moustiers-Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Moustiers-Sainte-Marie
Liens
Site webmoustiers.fr
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Moustiers-Sainte-Marie (enprovençal :Mostiers Santa Maria, selon lanorme classique etMoustié-Santo-Mario selon lanorme mistralienne) est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence, dans larégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Blottie contre un escarpement rocheux, Moustiers est souvent comparée à unecrèche avec son étoile suspendue dans le vide[1]. La commune a obtenu lelabel officielVillages et cités de caractère. Elle fait partie duparc naturel régional du Verdon et est membre des associationsLes Plus Beaux Villages de France etVille et métiers d'art[2].

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Moustiers-Sainte-Marie et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Moustiers-Sainte-Marie sontSaint-Jurs,Majastres,La Palud-sur-Verdon,Aiguines etLes Salles-sur-Verdon (dans le département duVar),Sainte-Croix-du-Verdon,Roumoules etPuimoisson.

Au point de rencontre des grandes routes touristiques du Verdon, en aval du fameux canyon, Moustiers-Sainte-Marie jouit d’une situation exceptionnelle. Le village est à environ630 mètres d’altitude[3],[4].

Géologie et relief

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Le territoire de Moustiers-Sainte-Marie consiste en une vallée orientée nord-sud, encadrée[4] :

Au sud, la vallée de Moustiers-Sainte-Marie débouche dans lelac de Sainte-Croix. À l'ouest, une partie du plateau appartient à la commune[4].

Lemassif du Montdenier s’étend sur la partie est de la commune. La montagne, peu élevée, possède plusieurs parties très escarpées, notamment au sommet, qui forme une barre, et à l'endroit où la vallée s'élève brusquement vers la montagne. Le rebord du plateau de Valensole est lui aussi très escarpé par endroits[4].

Hydrographie

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LeRiou[5] se jette dans laMaïre[6], qui est elle-même un affluent duVerdon, la confluence s'effectuant dans lelac de Sainte-Croix[4]. Le territoire communal est drainé par plusieurs torrents pérennes ou intermittents, qui forment des cascades parfois impressionnantes au franchissement des reliefs escarpés[4].

La rivière Le Colostre est également un affluent du Verdon.La source principale est la source du ravin d'Angouire[7]. Les eaux des torrents sont retenues par des barrages : outre celui de Sainte-Croix, on en compte plusieurs autres de taille plus ou moins étendue, comme celui sur le torrent de Vallonge, ou le Petit Lac sur la Maïre[4].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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La commune est desservie par laroute départementaleRD 952 (ancienneroute nationale 552), de direction générale est-ouest, qui relieCastellane àGréoux-les-Bains en empruntant la vallée du Verdon et le plateau de Valensole[4].

Vers le sud, laRD 957 (ancienneroute nationale 557) relie Moustiers àAiguines : elle sort de la commune en empruntant lepont du Galetas[8]. LaRD 352 dessert le plateau à partir du village[4].

Une ligne d’autocars relie Moustiers-Sainte-Marie à la gare routière de Marseille[9].

Services autocars

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Lignes régionales, réseauZou !
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  • Moustiers-Sainte-Marie est desservie par 1 ligne de PROXIMITÉ :
LigneTracé
450Castellane ↔ Moustiers-Sainte-Marie ↔RoumoulesRiez

Risques naturels et technologiques

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Aucune des200 communes du département n'est en zone derisque sismique nul. Lecanton de Moustiers-Sainte-Marie est enzone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[10], et enzone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[11]. La commune de Moustiers-Sainte-Marie est également exposée à trois autres risques naturels[11] :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : la moitié de la commune est concernée par un aléa moyen à fort[12].

La commune est de plus exposée à deux risques d'origine technologique :

  • celui de transport de matières dangereuses : ladépartementaleRD 952 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[13] ;
  • celui de rupture de barrage : Moustiers-Sainte-Marie fait partie de la zone d'inondation spécifique en cas de rupture dubarrage de Castillon[14],[15]. Si cette rupture advenait, l'onde de submersion passerait en crête au-dessus decelui de Chaudanne[16], et parcourrait les45 kilomètres qui séparent le barrage de Castillon du pont du Galetas en un peu moins d'une heure[17]. L'onde arriverait déjà considérablement affaiblie, mais submergerait tout de même le pont du Galetas, les routes d'approche jusqu'à la cote 500 m (soit une montée des eaux du lac de vingt mètres)[17]. Les parties de la commune inondées seraient les rives du lac, la ferme Saint-Saturnin et le vallon situé entre le lac de Sainte-Croix et le Petit Lac, atteignant probablement le village de vacances[17]. L'onde continuerait sa course en atteignant le barrage de Sainte-Croix dix minutes après être entrée dans le lac[18]. Les prévisions estiment que le barrage contiendrait l'eau du lac de Castillon environ vingt-trois minutes, avant que l'onde le déborde et continue jusqu'à Quinson[18].

Leplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour les risques de feu de forêt, d'inondation, de mouvement de terrain et de séisme[19] ; ledossier d'information communal sur les risques majeurs (Dicrim) n'existe pas[20].

La commune a été l'objet de quatre arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en 1994, et en 2003, 2016 et 2017 pour des mouvements de terrain[11]. Dans la liste qui suit, figurent les deux tremblements de terre fortement ressentis dans la commune (dépassant une intensité macro-sismique ressentie deV sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets)) et dont la mémoire a été conservée. Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l'intensité peut être plus forte à l'épicentre[21] :

En 1994, l'incendie du quartier Tréguier a marqué la commune[24].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[25]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[26]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat de montagne et leclimat méditerranéen[27] et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[28]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[29],[30].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de1,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 872 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deSaint-Jurs à 6 km àvol d'oiseau[31], est de12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,9 mm[32],[33]. La température maximale relevée sur cette station est de38 °C, atteinte le ; la température minimale est de−16,5 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[34], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Moustiers-Sainte-Marie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[35].Elle est située hors unité urbaine[36] et hors attraction des villes[37],[38].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à1 000 hectares, lelac de Sainte-Croix, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[39]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[40].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est la suivante : végétation arbustive et herbacée (36,8 %), forêts (27,1 %), terres arables (17,7 %), espaces ouverts sans ou avec peu de végétation (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), eaux intérieurs continentales (2,8 %), zones urbanisées (0,7 %).Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillées de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de cette même base.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupationPourcentageSuperficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu0,7 %62
Terres arables hors périmètres d'irrigation17,7 %1604
Systèmes culturaux et parcellaires complexes4,3 %385
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants3,0 %274
Forêts de feuillus4,1 %372
Forêts de conifères18,6 %1682
Forêts mélangées4,4 %400
Pelouses et pâturages naturels14,1 %1278
Landes et broussailles17,2 %1552
Forêt et végétation arbustive en mutation5,0 %450
Roches nues1,6 %142
Végétation clairsemée6,6 %597
Plans d'eau2,8 %251
Source :Corine Land Cover[41]

Morphologie urbaine

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Après l’incendie du quartier Tréguier, en 1994, la décision est prise de reconstituer l’oliveraie, afin de lui faire jouer le rôle depare-feu. Les emplacements des plantations ont été choisis dans une perspective paysagère face au village, en complément des autres attraits touristiques de la commune (faïence,Verdon, site du village)[24].

Logements

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Projets d'aménagement et projets réalisés

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  • Travaux d'aménagement du site Point sublime-couloir Samson[44].
  • Aménagement de la déchèterie[45].

Toponymie

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Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes (Ecclesia Sancte Marie in Monasterii) en 1009, désigne les deux prieurés présents à proximité du village, dont un fondé auVIe siècle. Sainte-Marie fait référence à l'église paroissiale[46],[47]. Il devientMoustiers-Sainte-Marie en 1848[48].

Le lieu-dit de l'Hert, au sud-ouest du village, est cité en 909 : il correspond à lavilla (domaine) d'Ardas, donnée avec l'église Saint-Jean ensponsalitium, c'est-à-dire les biens données à l'épousée de Fouquier de Valensole[49].

La colline Manaysse, sur laquelle se trouve le hameau des Embourgues, tire son nom de Pons Manasse, propriétaire de biens situés sur cette colline, cité dans la charte authentifiant des dons de Guillaume de Riez à l'abbaye Saint-Victor de Marseille, vers 1090[50].

Histoire

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Gravure ancienne montrant la chaîne, l'étoile, et le pont sur leRiou.

Préhistoire et Antiquité

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Les périodes préhistorique et antique ont laissé plusieurs sites importants, dont la tombe du Grand Segriès fouillée parAndré Muller à la fin des années 1980[51]. Un habitat se trouvait sur le dôme de la plaine de Quinson au deuxièmeÂge du Fer[52].

De la période de présenceromaine datent de nombreux vestiges. Plusieurs sites indiquent une occupation humaine de cette époque[52].

Moyen Âge

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La petite ville de Moustiers est fondée auVe siècle par une colonie de moines. Unchapitre de chanoines y est fondé en 1052, et perdure jusqu'au don de toutes les églises de Moustiers et de la vallée à l'abbaye de Lérins, en 1097[53]. Le monastère se partageait les droits seigneuriaux avec l'abbaye de Lérins auxXIe et XIIe siècles, avant que le bourg rejoigne le domaine descomtes de Provence[54].

Le lieu-dit Ourbès était déjà occupé à la périodecarolingienne : c’est lavilla Orbesio, fondée auVIIIe siècle. Située sur un plateau à 1 000 m d’altitude, elle pouvait être à la tête d’un vaste domaine[53].

Leprieuré Saint-Jean, peut être cité en 909 parmi les biens de l'abbaye de Cluny, appartient ensuite à l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui le cède à l'abbaye de Lérins au début duXIIe siècle, qui le lui retourne ensuite[53]. Les autres églises, Saint-Saturnin, Saint-Michel, relèvent de Lérins[53].

Le comte de Provence accorde unconsulat aux habitants auXIIIe siècle, et installe le siège d’unebaillie à Moustiers en 1300[54]. En 1305, une petite communautéjuive comptant neuffeux était établie à Moustiers (soit une cinquantaine d'habitants environ)[55]. La présence de cette communauté, d'un marché important, sont des indices montrant qu'à cette époque, Moustiers était une petite capitale régionale[56].

Guillaume de Moustiers-Gaubert fut seigneur de Ventavon. Il donna une procuration à son fils, le damoiseau Bertrand, en 1312, pour vendre sa part de Moustiers au roi Robert[57]. La famille des Moustiers-Gaubert était une des familles nobles les plus vieilles de Provence.J.-P. Poly signale qu'auXIe siècle, elle figure parmi les plus anciennes familles de propriétaires laïcs dont les possessions étaient situées dans la région du Verdon[58].

La mort de la reineJeanneIre ouvre une crise de succession à la tête ducomté de Provence, les villes de l'Union d'Aix (1382-1387) soutenantCharles de Duras contre le ducLouisIer d'Anjou. La communauté de Moustiers se rallie au parti angevin en, après la mort du duc et des négociations avec la régenteMarie de Blois. Celle-ci accorde à la communauté le rattachement au domaine royal, ce qui signifiait relever d’un autre régime légal et fiscal[59].

Après laguerre de Cent Ans et une fois la sécurité revenue, de 1442 à 1471, plusieurs familles venues deSausses s'installent à Moustiers afin de repeupler la communauté[60].

Les Temps modernes : duXVIe siècle auXVIIIe siècle

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La baillie est érigée enviguerie en 1540 en même temps que toutes celles de Provence[61],[62],[53] ; elle est aussi d’unefoire jusqu’à la Révolution[63].

La communauté est plusieurs fois en procès avec leprieur de la chapelle Saint-Jean qui n'assume pas ses fonctions : prieurcommendataire, il résidait à Marseille etaffermait les possessions de son prieuré. Le prieur est condamné une première fois en 1541, puis un second procès auXVIIe siècle n'aboutit pas. Enfin, il est à nouveau condamné auXVIIIe siècle[64].

Le bourg connaît une grande renommée auxXVIIe et XVIIIe siècles grâce à la « faïence de Moustiers »[54].

Selon la tradition, un religieux, venu de Faênza (Italie), aurait appris à un potier de la ville le secret du bel émail blanc laiteux qui devait assurer avec le bleu dit « de Moustiers » la réputation des faïences locales. À la fin duXVIIIe siècle douze ateliers fonctionnaient. Puis les fours s'éteignirent un à un, le dernier en 1873.Marcel Provence[65],[66] entreprit, en 1925, de faire renaître à Moustiers l'art de la faïence. Il construisit un four et, avec le concours d'artistes décorateurs et d'artisans qualifiés, en fit sortir une production originale, inspirée de la flore et des insectes du pays.

Moustiers est un des rares bourgs de Haute-Provence à accueillir uneloge maçonnique avant laRévolution, nomméeLes Indissolubles et affiliée à la Grande loge provinciale en 1788[67],[68].

Révolution française

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La nouvelle de laprise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France. Des rumeurs de troupes de plusieurs milliers d’hommes en armes, soldés par les aristocrates et dévastant tout sur leur passage, se propagent à grande vitesse et provoquent la panique. On sonne le tocsin, on s’arme, on envoie des messages aux villages voisins pour se renseigner, ce qui propage la peur. Les solidarités se créent ainsi ; les milices formées à cette occasion constituent la base des bataillons de lagarde nationale. CetteGrande Peur, venant deDigne et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Moustiers et sa région le avant de s’éteindre[69].

Le prieuré Saint-Jean, qui appartenait à l’abbaye Saint-Victor, est vendu commebien national[53].

Unesociété patriotique y est rapidement créée : elle fait partie des21 premières créées dans lesBasses-Alpes, avant[70]. Le5 frimaire an III (), lereprésentant en missionGauthier épure la société[71].

La Révolution et lePremier Empire apportent nombre d’améliorations, dont uneimposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’uncadastre est décidée. Laloi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1836 que lecadastre napoléonien de Moustiers est achevé[72].

Époque contemporaine

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Lecoup d'État du 2 décembre 1851 commis parLouis-Napoléon Bonaparte contre laDeuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République :14 habitants de Moustiers-Sainte-Marie sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à ladéportation enAlgérie[73].

Comme de nombreuses communes du département, Moustiers-Sainte-Marie se dote d’une école bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense uneinstruction primaire aux garçons et aux filles, au chef-lieu[74] : laloi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de800 habitants[75].

Jusqu’au milieu duXXe siècle, lavigne était cultivée à Moustiers-Sainte-Marie. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient unvin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture a été ensuite abandonnée[76].

Politique et administration

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Intercommunalité

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Moustiers-Sainte-Marie était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant« la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre »[77], la commune faisait partie, de 2013 et à 2016, de lacommunauté de communes Asse Bléone Verdon ; depuis le, de laProvence-Alpes Agglomération.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Années 1800 Bruno César Clappier[78] Conseiller à la Cour impériale deParis, juge de paix, conseiller général 1864-1871)
     
mai 1945 Jules Rouvier[79]UDR 
     
mars 1989mars 2008Fred Single[80]PSConseiller général ducanton de Moustiers-Sainte-Marie (1994-2001)
mars 2008mars 2014Alain Archiloque[81],[82]DVGretraité de l'enseignement
mars 2014 à Juin 2020mai 2020Patricia Brun[83] Employée (secteur privé)
mai 2020en coursMarc Bondil[84] Cadre administratif et commercial d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Budget et fiscalité 2020

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En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[85] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 450 [86].

Moustier-Sainte-Marie en été

Politique environnementale

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Moustiers-Sainte-Marie est l'une des46 communes du parc naturel régional du Verdon depuis le. Le caractère remarquable de ses patrimoines naturels, culturels et paysagers est ainsi reconnu nationalement.

La commune a obtenu le niveau « trois fleurs » auconcours des villes et villages fleuris.

Administrations

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Une brigade degendarmerie de proximité est implantée à Moustiers-Sainte-Marie. Elle dépend de celle deRiez[87].

Jumelages

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Au, Moustiers-Sainte-Marie estjumelée avec[88],[89] :

Politique environnementale

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La commune est adhérente de l'associationLes Plus Beaux Villages de France[90].

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

Les habitantssont appelés lesMoustiérains[3].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[91]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[92].

En 2022, la commune comptait 695 habitants[Note 2], en évolution de −0,86 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
176517931800180618211831183618411846
1 9551 9021 8311 7521 8281 7251 7901 8121 589
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
1 4731 3721 2971 1931 2461 1931 1671 1371 062
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
1 001907868785548545542534494
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920062007
444478535602575580625696705
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201220172022------
691709695------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puisInsee à partir de 2006[93].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
13151471
500feux162 feux

L’histoire démographique de Moustiers-Sainte-Marie, après la saignée desXIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début duXIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure jusqu’au milieu duXIXe siècle. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1901, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique[94]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans lesannées 1960. Depuis, la population a repris sa croissance lentement.

Enseignement

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Établissements d'enseignements[95] :

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête patronale de Notre-Dame-de-Beauvoir[97]
  • Les rencontres de sculptures monumentales :5e rencontre[98].
  • Concert "Noël baroque"[99].

Santé

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Professionnels et établissements de santé[100] :

Sports

[modifier |modifier le code]

La commune offre une large palette d'activités sportives[101] :

Cultes

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Économie

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Aperçu général

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En 2009, la population active s'élevait à 379 personnes, dont 61 chômeurs[103] (76 fin 2011[104]). Ces travailleurs sontsalariés à une courte majorité (59 %)[105] et travaillent majoritairement dans la commune (83 %), ce qui est assez rare[105]. Les différents tourismes (cures thermales, culturel, sportif, détente) représentant l'essentiel de l'activité économique relèvent de Moustiers-Sainte-Marie, même l'activité agricole servant, dans une certaine mesure, de support à l'activité touristique (paysage d'oliviers notamment). L'important flux detouristes fournit un débouché au commerce, à l'artisanat, à la production de lalavande (miel, distillerie...).

Agriculture

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Fin 2010, lesecteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 30 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié[106].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 32 en2010. Il était de 35 en 2000[107], de 50 en 1988[108].Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont spécialisés dans les grandes cultures pour dix d’entre eux et les cultures permanentes (arboriculture, oléiculture) pour dix autres. Cinq exploitations sont des élevagesovins, les sept restantes pratiquant lapolyculture[107]. De 1988 à 2000, lasurface agricole utile (SAU) avait légèrement baissé, de 2353 à2 204 ha[108]. Elle a depuis 2000 augmenté pour parvenir à2 740 ha[107].

Oliveraie à Moustiers-Sainte-Marie.

L’oléiculture, avec dix exploitants et une oliveraie de 20 000 pieds, joue un rôle important dans la commune. L’huile d'olive produite bénéficie de l’AOP "Huile d'olive de Haute-Provence"[109]. La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des650 mètres : à Moustiers-Sainte-Marie, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant leplateau de Valensole. L’oliveraie de Moustiers-Sainte-Marie occupait plusieurs dizaines d’hectares au début duXIXe siècle[110].Actuellement[Quand ?], elle a fortement régressé : on ne compte plus que 3 300 arbres, contre 20 500 il y a un siècle.

Elle est chargée d’un rôle patrimonial et paysager, en plus de son rôle productif[111].

Industrie

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Article détaillé :Faïence de Moustiers.

Fin 2010, lesecteur secondaire (industrie et construction) comptait 33 établissements, employant 34salariés[106].

Activités de service

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Fin 2010, lesecteur tertiaire (commerces, services) comptait 152 établissements (avec 117 emploissalariés), auxquels s’ajoutent les 12 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 66 personnes[106].

Les visiteurs sont au nombre de 600 000 en 1991 et de 900 000 en 1996[112]. D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[113], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant marchande[114]. Les structures d’hébergement à finalité touristique de Moustiers-Sainte-Marie sont importantes et couvrent une large gamme de confort :

Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil[127] : au nombre de 239, elles représentent 37 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 44 possèdent plus d’un logement[122],[119].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'étoile de Moustiers

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L'étoile de Moustiers, au-dessus du village.
Gros plan sur l'étoile des Moustiers.

L’étoile de Moustiers est accrochée à une chaîne, tendue entre deux montagnes, à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol. Selon la légende rapportée parFrédéric Mistral, il s'agit d'unex-voto : le chevalier deBlacas, qui fut fait prisonnier encroisade par lesMamelouks àDamiette en 1249, fit la promesse de consacrer un monument à la Vierge s'il revenait un jour en son fief. Revenu sain et sauf, il a tenu sa promesse et a fait suspendre une étoile à seize branches, emblème de sa famille. Une autre légende raconte que deux amoureux du village, issus de deux familles ennemies qui leur interdisaient de s’aimer, se sont suicidés ici, et que les deux familles ont ensuite fait suspendre cette chaîne[128]. On dit aussi qu’elle est due à un chevalier de Rhodes. Bref, personne n’en sait véritablement rien et il existe au total 17 versions sur l’origine de cette étoile[129],[130]. L’étoile est tombée au moins onze fois en tout. Une nouvelle, de 80 cm, avec une chaîne de 400 kg fut accrochée en 1882 et l'étoile que l'on peut admirer aujourd'hui n'est pas l'étoile originale mais celle reproduite en 1957 à la suite d'une chute. La chaîne actuelle, longue de 135 m, pèse environ 150 kg et l'étoile a un diamètre de 115 cm puis n'a maintenant que cinq branches. En 1995, l'étoile s'est décrochée et a été retrouvée au fond du ravin. Les habitants se sont cotisés et un mois après elle a été redorée et remise en place.

Le musée de la faïence

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Article détaillé :Musée de la faïence de Moustiers-Sainte-Marie.
Vue d'une salle du musée de la faïence.

Le musée de Moustiers est fondé en 1930[131]. Il est consacré à lafaïence de Moustiers et présente des faïences des différentes époques fabriquées dans le village, parmi lesquelles de belles pièces décorées desXVIIe et XVIIIe siècles, œuvres des maîtres Clérissy, Olérys et Ferrat. En 2014, le musée a été rénové et ses collections enrichies grâce à la donation du collectionneur Pierre Jourdan-Barry[132].

L'église Notre-Dame de L’Assomption

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Clocher de l’église Notre-Dame-de-l'Assomption.

L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption[133] est classéemonument historique. Sa construction est bien connue : elle est ordonnée par le cardinalPierre de Pratis, entre 1336 et 1361. Seul lechœur est construit, et forme un angle prononcé avec la nef. Celle-ci est romane, et s’étend sur une longueur de cinqtravées, voûtées en berceau brisé, avec deuxbas-côtés. Leschapiteaux sont ornés de feuilles de chêne[134]. Le clocher, de style lombard, est ajouré d'arcades romanes soutenues par de fines colonnettes.

Article détaillé :Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Moustiers-Sainte-Marie.

La chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir

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La chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir.
Article détaillé :Chapelle Notre-Dame de Beauvoir.

La chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir, ou d’Entremont, ou de la Roche, possède un porche roman, dominé par un petit clocher de même époque que l’église paroissiale. La porte de bois date de la Renaissance. À l'intérieur, les deux premières travées de la nef sont romanes et remontent auXIIe siècle[53], les deux autres gothiques ainsi que l'abside. C'était autrefois un "sanctuaire à répit". Un chemin de croix, ponctué d’oratoires ornés de plaques émaillées, y conduit[128]. Depuis la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir[135] située au sommet du village, on peut admirer un immense panorama sur la vallée de la Maire et leplateau de Valensole.

À proximité de la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir, la grotte (anfractuosité) SainteMadeleine[136].

Autres éléments remarquables

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Une porte de l’enceinte duXVe siècle subsiste[54].

La chapelle du Clastre est gothique desXIIIe – XIVe siècles[54]>.

Une chapelle est aménagée dans une grotte, la chapelle de la Madeleine[53],[128]. La chapelle Sainte-Anne date duXVIIe siècle : elle est construite enstyle roman avec les pierres du mur d’enceinte de la ville[53].

L’ancienne chapelle duprieuré de Saint-Victor Saint-Jean-de-l’Aval a été utilisée comme grange depuis leXVIe siècle au moins[137]. Elle n’a plus son abside et sa voûte[53]. Les restes de la chapelle Saint-Saturnin, construite au début duXIIe siècle, sont reconvertis en ferme depuis leXIXe[53].

Le prieuré Saint-Martin-d’Ourbès, à 5 km au sud-est du village, est en ruines, au milieu de la forêt[53].

Monuments commémoratifs : Monument aux Morts[138], Plaque commémorative[139].

Cadrans solaires[140].

Patrimoine naturel

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La commune compte1 797 ha de bois et forêts, soit 20 % de sa superficie[3].

Moustiers-Sainte-Marie est l'une des 46 communes du Parc naturel régional du Verdon depuis le. Le caractère remarquable de ses patrimoines naturels, culturels et paysagers est ainsi reconnu nationalement.

Lemoustique tigre, probablement apporté involontairement par des touristesvarois en voiture, est présent à Moustiers-Sainte-Marie. Il est susceptible de transmettre ladengue et lechikungunya[141].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason de Moustiers-Sainte-MarieBlason
D'azur à deux rochers d’argent mouvants des flancs sur une terrasse de sinople entre lesquels sont posées en fasce deux fleurs de lys d'or accompagnées en chef d'une chaîne d’argent reliant les cimes des deux rochers au milieu de laquelle est suspendue par un chaînon du même une étoile d'or[142].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

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  132. Anne-Marie Fèvre,« Censure grotesque dans un musée de la faïence », publié sur le site deLibération le 27 juin 2014
  133. L’église Notre-Dame de L’Assomption
  134. Collier 1986,p. 173.
  135. Moustiers Sainte-Marie, Notre-Dame de Beauvoir, oratoires et chemin de croix ; L'oratoire de Blacas
  136. la grotte Sainte Madeleine
  137. Cru 2009,p. 38.
  138. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-18
  139. Monument aux Morts, Plaque commémorative
  140. Cadrans solaires
  141. Philippe Larue, « L'été du moustique tigre »,La Provence, 16 juin 2013,p. 2.
  142. Louis de Bresc,Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
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