Pour les articles homonymes, voirMosson.
| la Mosson ruisseau des Mages, ruisseau de la Mine | |
La Mosson près deJuvignac. | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 37,6 km[1] |
| Bassin | 395 km2 (karstique)[2],[1] |
| Bassin collecteur | leLez |
| Débit moyen | 1,14 m3/s (Saint-Jean-de-Védas)[3] |
| Régime | méridional |
| Cours | |
| Source | source |
| · Localisation | Montarnaud |
| · Altitude | 185 m |
| · Coordonnées | 43° 39′ 22″ N, 3° 41′ 00″ E |
| Confluence | leLez et dans l'étang de l'Arnel |
| · Localisation | entreLattes etVilleneuve-lès-Maguelone |
| · Altitude | 2 m |
| · Coordonnées | 43° 32′ 25″ N, 3° 53′ 59″ E |
| Géographie | |
| Pays traversés | |
| Départements | Hérault |
| Cantons | Aniane,Les Matelles,Montpellier-10,Montpellier-8,Pignan,Lattes,Frontignan |
| Régions traversées | Occitanie |
| Principales localités | Montpellier |
| Sources :SANDRE:« Y31-0400 »,Géoportail,Banque Hydro | |
| modifier | |
LaMosson est un cours d'eauhéraultais. Sa source se situe dans lagarrigue de la commune deMontarnaud, puis il longe la limite occidentale de la ville deMontpellier pour se déverser dans leLez et l'étang de l'Arnel à proximité des communes dePalavas-les-Flots etVilleneuve-lès-Maguelone.
Son nom est traditionnellementl’Amauçon en occitan et anciennementl'Amançon en français.
Le bassin côtier couvre une superficie totale de 653 km2. Il est divisé en deux unités hydrologiques aboutissant dans les étangs littoraux, dont le sous-bassin de la Mosson représente 70 % de la superficie et celui du Lez 30 %[4].
La mosaïque structurale de la région montpelliéraine est entièrement de la période pré-Éocène. L'Éocènefluviatile occupe le fond des bassins des communes d'Aniane et deSommières. Deux ensemblestectoniques semble avoir séparé le réseau hydrographique, entre les communes deLa Boissière,Vailhauquès etMurles avecMurviel-lès-Montpellier. Les régions des communes deSaint-Paul-et-Valmalle etMontarnaud montrent des accidents fossilisés.
La Mosson naît dans la gouttière de la commune de Saint-Paul-et-Valmalle. Elle utilise les bassins éocènes jusqu'à la commune deGrabels. Elle abandonne le sillon pour s'engager dans une percéeépigénique entre la commune de Grabels et lequartier de la Paillade (Fontcaude), et dans son cours, elle est surimposée à travers l'extrémité nord-occidentale dumassif de la Gardiole. Les vallées sont, ici, des incidents topographiques locaux, créés par des dépressions ou des hauteurs. Le bassin de la commune de Grabels est une cuvette presque fermée qui recouvre unlaccolithe (basalte). L'érosion différentielle a déterminé la formation d'unhémicycle dominé par les calcaires blancs. Les cours d'eau n'ont pu modifier ce relief brut.
Durant la période duJurassique, les contrebas de la commune deLa Boissière semblent avoir joué le rôle de glacis aux travers de la naissance de la rivière duCoulazou[5].
Située au nord-est de Montpellier, à 185 m d'altitude[6], cette rivière, longue de 37,6 km[1], prend sa source dans la garrigue de la commune de Montarnaud[7]. Sans avoir de lieu identifié, c'est une cabane en pierre[8], la « Font de la Mosson »(43° 39′ 01,97″ N, 3° 41′ 25,27″ E),avenue Fontaine Mosson ouchemin de Font Martinier ou encorechemin de la Baume, qui matérialise la source de la Mosson[9]. Elle traverse les communes deVailhauquès,Murles etCombaillaux avant d'arriver àGrabels[10] où elle devient pérenne. Dans cette commune se trouve la source de l'Avy oufesses-madame[11](43° 38′ 48,63″ N, 3° 47′ 31,61″ E) dont l'eau bleutée, parcourt 200 m avant de se jeter dans la Mosson.
À partir de Grabels et le long du quartier montpelliérain deLa Paillade, son cours est encaissé. Elle longe lechâteau de Caunelles
, avant d'arriver au passage au droit de la commune deJuvignac, elle retrouve la plaine et passe les ruines d'un pontroman situé à proximité duchâteau Bonnier de la Mosson
à Montpellier.
Entre les communes deLavérune et deSaint-Jean-de-Védas, un espace d'environ 250 mètres de part et d'autre du cours d'eau n'est pas endigué, dans une zone pourtant densément peuplée, signe certainement d'anciennesinondations du cours d'eau impétueux.
La rivière de la Mosson est à nouveau encaissée entre les communes de Saint-Jean-de-Védas,Fabrègues etVilleneuve-lès-Maguelone. Durant l'année 2016, des travaux sont réalisés pour l'élargissement de l'autoroute A9[12] dite « La Languedocienne » en tenant compte des forts débits qui peuvent se produire durant les épisodes cévenols.
Avant d'arriver dans la commune de Villeneuve-lès-Maguelone, un pont est aménagé sur la route départementale 612. Ce dernier, classé parmi les monuments historiques
, est l'œuvre de l'architecteJean-Antoine Giral (1713-1787) a qui l'on doit la réalisation de lapromenade du Peyrou à Montpellier. Il a été achevé de sa reconstruction en 1778, à la suite des inondations de 1766[13].
Elle s'élargit à l'arrivée au droit de la plaine deMaurin, sur le territoire de la commune deLattes. Cet élargissement est dû à la faible pente et à l'approche de l'étang de l'Arnel où elle se jette en partie[14]. Un autre bras de la Mosson se jette dans leLez.
La température annuelle moyenne de l'eau est de14,2 °C, comparée à la moyenne nationale de12,2 °C.
La gestion halieutique offre aux pêcheurs une diversité de carnassiers en quantité, tels que :sandre,brochet,black bass etperche[15].
La rivière de la Mosson, située dans le département de l'Hérault, traverse quatorzecommunes :
| Géolocalisation | Cours d’eau secondaires | Cours d’eau tertiaires | Cours d’eau quaternaires |
|---|---|---|---|
| 43° 39′ 01,48″ N, 3° 42′ 36,23″ E | Ruisseau des Mages (RD) | Ruisseau de Notre-Dame (RD) Ruisseau des Pousses (RG) | |
| 43° 39′ 24,55″ N, 3° 42′ 55,81″ E | Ruisseau de la Garonne (RG) | Ruisseau des Corrèges (RG) | |
| 43° 39′ 25,47″ N, 3° 42′ 58,31″ E | Ruisseau de la Combe de Laur (RD) | Ruisseau de la Prade (RD) | |
| 43° 39′ 40,22″ N, 3° 43′ 11,7″ E | Ruisseau de la Joncasse (RG) | ||
| 43° 40′ 07,88″ N, 3° 43′ 59,46″ E | Ruisseau de l’Arnède (RG) | Ruisseau de Saint Jean (RG) | |
| 43° 39′ 56,59″ N, 3° 46′ 01,82″ E | Rieu de Querelle (RD) | ||
| 43° 39′ 57,45″ N, 3° 46′ 53,7″ E | Ruisseau de laBalajade (RG) | ||
| 43° 39′ 59,38″ N, 3° 47′ 13,82″ E | Ruisseau de Miège Sole (RG) | ||
| 43° 39′ 46,58″ N, 3° 47′ 24,4″ E | Ruisseau de Lichauda (ou Pézouillet) (RG) | ||
| 43° 38′ 30,79″ N, 3° 47′ 55,49″ E | Rieu Massel (RG) | Le Redonnel (RG) | |
| 43° 37′ 19,32″ N, 3° 48′ 27,44″ E | Ruisseau de la Combe du Renard (RD) | ||
| 43° 36′ 09,31″ N, 3° 48′ 59,38″ E | Ruisseau de la Fosse (RD) | Ruisseau du Mijoulan (RD) | |
| 43° 34′ 05,18″ N, 3° 48′ 23,34″ E | Ruisseau le Lasséderon (RD) | ||
| 43° 33′ 55,05″ N, 3° 48′ 21,49″ E | Ruisseau de la Brue (RD) | Ruisseau de Vertoublane (RG) | |
| 43° 33′ 27,87″ N, 3° 48′ 29,48″ E | Ruisseau duCoulazou (RD) | Ruisseau des Cavaliers (RD) Ruisseau du Valladas (RD) Ruisseau de Tourtoulouze (RD) Ruisseau des Hubats (RD) Ruisseau de la Grande Combe (RD) Ruisseau de Révirades (RG) Ruisseau des Touasts (RG) Ruisseau de Combe Escure (RD) Ruisseau de Pisse-Saumes (RG) La Garelle (RD) | Ruisseau de la Prade (RG) Las Fonts (RG) La Capoulière (RG) |
| 43° 32′ 25,92″ N, 3° 53′ 36,77″ E | Rieu Coulon (RG) | Ruisseau deLantissargues (RG) |
Le bassin est caractérisé par des épisodes climatiques extrêmes et difficiles à anticiper, autant pour les inondations, le maintien de l'écosystème et l'alimentation en eau potable durant la période estivale.
Le climat méditerranéen est caractérisé par sa douceur et par des précipitations généralement faibles, mais surtout mal réparties dans le temps, avec des pluies violentes concentrées sur quelques journées et suivies de longues périodes de sècheresse. La pluviométrie annuelle sur le bassin versant est de 750 mm[17], les épisodes pluvieux appelés « orages cévenols » peuvent apporter une quantité d’eau très importante dans un espace restreint et seulement en quelques heures. Paradoxalement, les étés sont très secs, les instances administratives publient des arrêtés de restriction d'usage de l'eau. Les incendies sont notoires en fin de période estivale.
Des données climatiques sont mesurées par douze stations météorologiques situées sur les bassins du fleuve du Lez et de la rivière de la Mosson[18]. Trois de ces dernières concernent la rivière de la Mosson, elles sont situées sur les communes de Saint-Gély-du-Fesc (Y311), Montarnaud (Y310) et Villeneuve-lès-Maguelone (Y314).

La Mosson est une rivière intermittente, à sa source dans la commune de Montarnaud, durant les mois de mars et avril[9], lesrus peuvent avoir des résurgences plus ou moins importantes en fonction des précipitations accumulées durant l'hiver. En période estivale, il n'y a aucun débit dont les conséquences influent sur la qualité des milieux. Elle longe des terrains agricoles dont certaines zones s’assèchent périodiquement (secteur de la commune deVailhauquès). Son écoulement ne devient pérenne qu’à partir de la commune de Grabels grâce à des sources telles que « L’Avy », « Fontcaude » et « Martinet » dans la commune deJuvignac. Faisant l’objet d’un classementZNIEFF[19], la « Vallée de la Mosson de Grabels à Saint-Jean-de-Védas » longe des environnements urbanisés dans un contexte de milieux préservés avec des espaces boisés et des prairies, dans une continuité deripisylve dense.

Au niveau de la commune deVilleneuve-lès-Maguelone jusqu’à sa confluence avec le fleuve du Lez, les berges sont endiguées et recalibrées pour permettre des cultures et favoriser l'écoulement de faible pente.
Les quatre affluents majeurs sont :
La roubine de Vic (Vic-la-Gardiole) est une source karstique dumassif de la Gardiole.
La rivière de la Mosson est le dernier affluent du Lez, sur sa rive droite, à l’entrée de la commune de Palavas-les-Flots, avant son embouchure en mer[21]. Un complexe lagunaire constitué de six étangs côtiers est alimenté, en eau douce, par le fleuve du Lez et les rivières de la Mosson et du Coulazou[22]. Ils sont traversés d’est en ouest par lecanal du Rhône à Sète et communiquent entre eux via une vingtaine de passes.
Le relief hautement karstique du territoire est une richesse pour l’alimentation en eau potable, son fonctionnement reste encore difficile à appréhender[23].
À la station de « la Lauze » dans la commune de Saint-Jean-de-Védas, il a été relevé un débit moyen parmi les plus bas, durant dix jours consécutifs de 0,03 m3/s et mesuré durant unecrue centennale un débit de 525 m3/s[24].
Le bassin versant du fleuve du Lez, de la rivière de la Mosson et desétangs palavasiens, possède une forte concentration de population de l’arc languedocien, il est soumis à de forts changements démographiques. Près de 25 000 personnes sont exposées aux inondations, ce qui représente 6 % de la population du bassin versant sur la base du recensement de la population effectué pour l'année 1999. Les principales zones à risques se situent sur les communes deMontpellier et deLattes qui concentrent 65 % de la population exposée. Pour le bâti, ce sont les communes dePalavas-les-flots, Lattes, Montpellier,Cournonterral,Fabrègues,Pérols etPignan qui concentrent 85 % du bâti à risques[24].
Énumération, non exhaustive, des différents acteurs ayant la charge de la rivière de la Mosson :
Sur les autres projets Wikimedia :
Les coordonnées de cet article : |
| inf. à 300 km | |
|---|---|
| inf. à 100 km | |
| inf. à 50 km | |
| inf. à 30 km |
|
| inf. à 10 km | |
| longueur inconnue | |
| Lesfleuves sont "normal", lesrivières entre parenthèses | |