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Moselle (département)

49° 02′ 02″ nord, 6° 39′ 43″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMoselle.

Moselle
Blason de MoselleDrapeau de Moselle
Moselle (département)
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
Création du département(235 ans) (sans les arrondissements deSarrebourg etChâteau-Salins, mais avec l'arrondissement de Briey, et l'anciendistrict de Sarrelouis, sous laPremière République française)
1871(avec les frontières actuelles, mais dénommédistrict de Lorraine, sous l'Empire allemand)
1919(avec le nom et les frontières actuelles, sous laTroisième République française)
Chef-lieu
(Préfecture)
Metz
Sous-préfecturesThionville
Sarreguemines
Sarrebourg
Forbach
Président du
conseil départemental
Patrick Weiten (UDI)
PréfetPascal Bolot
Code Insee57
Code ISO 3166-2FR-57
Code Eurostat NUTS-3FR413
Démographie
GentiléMosellan
Population1 050 721 hab.(2022)
Densité169 hab./km2
Géographie
Coordonnées49° 02′ 02″ nord, 6° 39′ 43″ est
Superficie6 216 km2
Subdivisions
Arrondissements5
Circonscriptions législatives9
Cantons27
Intercommunalités22
Communes725
Liens
Site webmoselle.fr
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LaMoselle (prononcé/mo.zɛl/Écouter) est undépartementfrançais de larégionGrand Est. Il fait historiquement et culturellement partie de laLorraine. L'Insee etLa Poste lui attribuent le code57.

Ce département doit son nom à larivière de la Moselle, unaffluent duRhin, qui le traverse dans sa partie ouest et arroseMetz, sonchef-lieu. LaSarre, le plus grand affluent de la Moselle, prend sa source dans l'est du département, en arrose environ la moitié et donne son nom auLand allemand voisin. Situé enEurope rhénane, le département de la Moselle est frontalier avec leLuxembourg et l'Allemagne avec qui il entretient plusieurs liens au sein de laGrande Région. C'est le23e départementle plus peuplé de France en 2017 avec ses 1 043 522 habitants, appelés lesMosellans, qui sont répartis dans 725 communes.

Créé en 1790 à partir de laprincipauté épiscopale de Metz et des territoires du nord-est desprovinces deLorraine et de Bar[n 1], ce département a une histoire complexe en raison des diverses modifications de ses frontières entre 1790 et 1833[n 2], puis de ses deux annexions à l'Allemagne[n 3]. Lapremière annexion est à l'origine d'un énième changement de son territoire[n 4], de ses limites actuelles et de plusieurs particularismes sociaux, culturels et législatifs[n 5] qui sont toujours en vigueur auXXIe siècle.

L'histoire récente du département de la Moselle est liée de près à celle de la région voisine d'Alsace, tous les deux ayant en commun l'héritage du second empire allemand (droit local d'Alsace-Moselle) et une influence franco-germanique forte.

Se fondant sur ses particularités géoéconomiques, historiques et culturelles, en 2019 le département dépose par la voix de ses élus une demande d'être reconnu comme l'"Eurodépartement" français auprès de l'Assemblée nationale[1], afin de bénéficier de mesures de différenciation territoriale adaptées[2].

Géographie

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Dimension frontalière

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Le territoire de la Moselle est délimité à l'ouest et au sud par le département deMeurthe-et-Moselle, ainsi qu'à l'est par celui duBas-Rhin. Au nord, le département est délimité par leGrand-duché de Luxembourg et par laRépublique Fédérale d'Allemagne (Länder deSarre et deRhénanie-Palatinat).

Le département mosellan est fortement marqué par sa géographie frontalière, entièrement tournée vers lebassin rhénan. Voisine du Luxembourg et de l'Allemagne, la Moselle figure parmi les sept départements deFrance métropolitaine qui cumulent une frontière avec deux pays étrangers (à l'instar de laHaute-Savoie, de laMeurthe-et-Moselle, duHaut-Rhin, desPyrénées-Orientales, del'Ariège et desAlpes-Maritimes). Concernant les régions étrangères, la Moselle fait limite avec le Land deSarre (2/3 des frontières mosellanes) ainsi qu'avec le Land deRhénanie-Palatinat. Elle constitue également les quatre cinquièmes de lafrontière franco-luxembourgeoise. La Moselle représentait à elle seule les trois quarts des frontières extérieures de l'ancienne région de Lorraine. Au niveaueuropéen, la Moselle fait partie de laGrande Région et de l'Eurodistrict SaarMoselle (pour une partie du département).

Par ailleurs, la grande majorité de la population mosellane se trouve à moins de 50 kilomètres des frontières (distance à l'intérieur de laquelle une population est généralement qualifiée de « frontalière »). Le cas du village franco-allemand deLeiding/Leidingen est particulier : les limites entre les deux états-nations passent au milieu de la rue. Enfin, les frontières mosellanes ont une dimension culturelle spécifique : elles se font avec deux langues, leluxembourgeois et l'allemand, dont lesvariétés dialectales sont historiquement présentes dans environla moitié du département. Cette particularité renvoie aubilinguisme historique complexe qui existe en Moselle depuis une quinzaine de siècles.

Environnement

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La région, couloir d'invasion depuis l'Antiquité, est longtemps restée unemarche, entreAlsace et Nord, relativement pauvre jusqu'auXIXe siècle, et donc peu urbanisée et peu peuplée.

Dans sa partie occidentale, le paysage est celui d'un plateau avec un mélange de terres agricoles et de collines boisées de faible altitude. Dans la partie orientale, le paysage est progressivement marqué par la forêt et un caractère plus montagnard, en tant que partie mosellane du massif desVosges et desVosges du Nord. Le point culminant de la Moselle est leGrossmann (986 m)

L'environnement y a d'abord souffert de l'industrialisation lourde liée aux gisements defer deLorraine, qui aartificialisé les vallées et bords de cours d'eau. Les industriels ont créé dans les vallées de vastes emprisesfoncières en achetant des terres aux agriculteurs et en profitant d'undroit d'eau qui était en France avantageux pour les riverains.

Les questions de dégradation de l'environnement sont devenues politiques dès la fin duXIXe siècle. Elles ont ensuite fait l'objet d'une sorte de consensus (la pollution étant une sorte derançon acceptée de l'acier, gage de prospérité locale jusque dans les années 1960 avec la fragilisation de l'industrie métallurgique), selon R. Garcier[3].

Climat

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Article détaillé :Climat de la Moselle.

Le climat en Moselle est océanique dégradé ou atténué à influence semi-continentale. Les saisons sont contrastées et bien marquées mais en fonction des vents dominants peuvent se succéder du jour au lendemain des périodes de précipitations (influence océanique) ou de forteamplitude thermique (influence continentale).

Hydrographie

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Article détaillé :Liste des cours d'eau de la Moselle.

Intégralement situé sur lebassin versant du Rhin, le département est géographiquement organisé autour des vallées de laMoselle et de laSarre. Cependant, l’extrême est du département, c'est-à-dire le pays dePhalsbourg et la haute vallée de la Zorn, ainsi que l'est dupays de Bitche sont directement reliés auRhin, donc sans lien avec le bassin Sarre-Moselle.

Cours d'eau principaux : laMoselle, laSarre, laSeille, laNied (dont l'allemande et lafrançaise), l'Orne, laFensch, laCanner, leConroy, laZinsel du Nord, laZorn.

  • Paysage de la Moselle :
  • Panorama sur Apach, traversé par la Moselle, dans le nord.
    Panorama surApach, traversé par laMoselle, dans le nord.

Infrastructures de transport

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Article détaillé :Transports dans la Moselle.

Réseau routier

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Réseaux de bus

Réseau ferroviaire

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Aérien

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Fluvial

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Histoire

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Articles détaillés :Histoire de la Lorraine etHistoire de la Moselle.
Carte de la Moselle, entre 1790 et 1793, peu après sa création.
Carte de la Moselle en 1852 dans l'Atlas de Levasseur

La Moselle est l'un des 83 départements conçus à laRévolution française, le en application de la loi du, à partir notamment de la partie nord de laprovince de Lorraine et d'une partie de la province du Barrois, ainsi que de laprincipauté épiscopale de Metz. L'un de ses premiers préfets est lecomte de Vaublanc, de 1805 à 1815. Le département est alors divisé en quatre arrondissements :Metz (chef-lieu du département),Briey,Sarreguemines etThionville.

Carte de la Moselle 1790

Il connaît plusieurs rectifications de frontière jusqu'à laconvention d'octobre 1829. D'autre part, trois de ses communes sont rattachées auBas-Rhin :Bouquenom[4] etSarrewerden[5] en[n 6], ainsi qu'Obersteinbach en 1833[6].

Annexion par l'Allemagne

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Articles détaillés :Alsace-Lorraine etDistrict de Lorraine.

Conformément autraité de Paris de 1814, la Moselle perd au profit de laPrusse lecanton de Tholey ainsi que sept communes ducanton de Sierck-les-Bains[7]. L'année suivante, dans le cadre d'un autre traité de Paris, les cantons deRelling et deSarrelouis sont partiellement cédés aux Prussiens ; certains des villages et hameaux concernés redeviennent françaisen 1829[8].

Le, ce département est rayé de la carte à la suite dutraité de Francfort, celui-ci ayant pour origine unedéfaite militaire contre les Allemands. À la suite de cette défaite, la création de l'Empire allemand fut proclamée le précédent, dans lagalerie des Glaces duchâteau de Versailles. La nouvelleAllemagne annexe la plus grande partie du département, ainsi qu'une part du département de laMeurthe et desVosges[9]. Seul l'extrême-ouest de la Moselle, correspondant à l'actuelarrondissement de Briey, reste français et forme avec les arrondissements du département de laMeurthe restés français, le nouveau département deMeurthe-et-Moselle. Les territoires devenus alors allemands comprennent non seulement lapartie germanophone de laLorraine[n 7], territoire dans lequel les habitants parlent lefrancique lorrain, ouPlatt, mais aussi des régions où l'on parle français, comme lepays messin et la majeure partie duSaulnois. Les arrondissements existants depuis 1800 sont redécoupés[n 8], et l'on crée ledistrict de Lorraine, correspondant à l'actuel département de la Moselle. Il forme alors, avec l'Alsace, l'Alsace-Lorraine, avecStrasbourg pour chef-lieu.

De là est né lemythe des « provinces perdues »[non neutre], correspondant en fait à cette nouvelle terre d’Empire, ouReichsgebiet, dont l'appellation officielle allemande estReichsland Elsass-Lothringen, dont les traces subsistent dans ledroit local d'Alsace-Moselle. L'esprit de revanche, que nourrissait la perte de la Lorraine et de l'Alsace au sein de la population française et de sa classe politique, exalte en France un sentiment profondémentgermanophobe[10], propice aux velléités guerrières de la France. Lorsque laPremière Guerre mondiale éclate, les Mosellans comme les Alsaciens sont naturellement incorporés dans lestroupes allemandes, au sein desquelles la plupart d'entre eux a déjà accompli deux années de service militaire obligatoire. Entre 1914 et 1918, si 18 000 Alsaciens et Mosellans s'engagent dans l'Armée française, 380 000 Alsaciens-Lorrains, soit plus de 95 % des conscrits, nés Allemands se battent pour l'empire allemand jusqu’à la fin de la guerre. Pour éviter les désertions, la plupart sont envoyés sur le front russe[11]. Leurs tombes sont aujourd'hui entretenues par leVolksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge. Ceci explique la spécificité des monuments aux morts du département, qui ne portent souvent que l'inscription lapidaire « À nos morts », en lieu et place du traditionnel « Morts pour la France ».

Résurgence

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Carte du Nord-Est de la France montrant la frontière de l'Empire allemand séparant le Haut-Rhin de l'actuel Territoire-de-Belfort, rajoutant deux cantons vosgiens au Bas-Rhin, coupant l'ancien département de la Meurthe en son tiers nord-est et l'ancien département de la Moselle en son quart ouest. Les deux territoires nord-est ont formé le département actuel de la Moselle et ceux du sud-ouest l'actuel département de Meurthe-et-Moselle.
Redécoupage des frontières départementales à la suite de l'annexion de 1871.

Entre l'armistice du 11 novembre 1918 et la promulgation dutraité de Versailles le, la Moselle est, juridiquement, un territoire sous occupation de l'armée française. Quand en 1919, le traité de Versailles rend à la France les territoires lorrains perdus, on ne reconstitue pas les anciens départements, mais ledistrict de Lorraine devient le « Département de la Moselle », conservant les anciens arrondissements deBoulay-Moselle,Forbach,Metz,Sarreguemines etThionville et ceux deChâteau-Salins etSarrebourg, qui avant 1871, appartenaient à laMeurthe. Le département deMeurthe-et-Moselle reste de ce fait inchangé, conservant l'arrondissement « mosellan » deBriey.

Dans l'entre-deux-guerres, la Moselle reste traumatisée par les déchirures de la guerre et les dommages collatéraux desnationalismes.

Les intellectuels mosellans réagissent diversement au rattachement de la Moselle à la France. L'avocatRobert Schuman se montre conciliateur et recherche une synthèse entre le sentiment d'appartenance à la nation et les nombreuses spécificités alsaciennes-mosellanes. Il sera notamment l'un des architectes duDroit Local d'Alsace et de Moselle. D'autres par contre s’engagent sur la voie d’un nationalisme pro-français, revanchard et cocardier. D’autres s’engagent sur la voie antagoniste d’un nationalisme pro-allemand, tout aussi vindicatif et belliqueux. D’autres enfin, commeAdrienne Thomas[12],Polly Maria Höfler (1907-1952),Ernst Mungenast ouAlfred Pellon[13], hésitent entre un pacifisme sincère, mais naïf, et un régionalisme culturel identitaire[14]. Beaucoup de ces mouvements, plus ou moins autonomistes, seront ensuite largement exploités par les nazis[15]. De nombreux communistes mosellans sont aussi impliqués dans le mouvement autonomiste[16], jusqu'à l'arrivée au pouvoir d'Hitler en Allemagne .Ce combat identitaire, souvent mené par des intellectuels idéalistes, qui s’inscrit parmi des courants de sensibilité à l’œuvre dans l’Europe entière, traduit aussi une crise d’identité propre à l’ensemble desAlsaciens-Lorrains[17].

Seconde Guerre mondiale

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Modèle de vase en faïence deSarreguemines.
Articles détaillés :Annexion de la Moselle (1940) etCdZ-Gebiet Lothringen.

La Moselle est touchée par laSeconde Guerre mondiale, dès la déclaration de guerre le : près de 30 % du territoire de la Moselle se trouve entre laLigne Maginot et lafrontière franco-allemande[18]. 302 732 personnes, soit 45 % de la population du département, sont évacuées pendant le mois de septembre 1939 vers des départements du Centre et de l'Ouest de la France, essentiellement laCharente, laCharente inférieure, laVienne, laHaute-Vienne et enfin laHaute-Loire qui accueillent lesmineurs[19]. L'ordre d'évacuation pour les villages frontaliers commeOberdorff a été donné dès le1er septembre[20]. Parmi les quelque 300 000 évacués, 200 000 reviendront après la défaite[21].

Au cours de laSeconde Guerre mondiale, malgré l'armistice du, la Moselle està nouveau annexée, en juillet de la même année, par l'Allemagne nazie. Elle n'est pas réunie à l'Alsace, qui subit le même sort, mais intégrée auGau Westmark, la "Marche de l'Ouest", comprenant aussi laSarre et lePalatinat,Sarrebruck en était le chef-lieu. L'importance de la population francophone en Moselle, ou tout simplement francophile, amène leGauleiterBürckel à procéder à des expulsions massives vers la France. L'évêque de Metz,Joseph-Jean Heintz, expulsé dès le mois d'août, en est un bon exemple. Moins bien traités que lesAlsaciens, lesLorrains expulsés se félicitèrent bientôt de leur destin quand, en 1942, les jeunes Mosellans restés ou retournés au pays furent soumis à l'incorporation de force dans les armées allemandes.

Comme dans le reste de la France, plusieurs types de résistance à l'annexion virent le jour, prenant parfois la forme de groupes organisés et structurés, comme leGroupe Mario, animé parJean Burger, ou leGroupe Derhan. Au cours de ces années noires, plus de dix mille Mosellans furent déportés dans des camps, notamment dans lesSudètes, pour s'être opposés publiquement à l'annexion en[22]. Si des villages lorrains furent libérés dès le début de, au début de laBataille de Metz, la ville elle-même ne fut libérée que le et il fallut attendre le mois de pour voir les combats cesser dans le nord-est du département.

Le bilan matériel de la guerre est très lourd en Moselle. À partir du printemps 1944, les bombardiers américains se sont succédé par vagues au-dessus de la Moselle, faisant d’énormes dégâts collatéraux. Si les populations civiles furent durement touchées, les dégâts matériels furent plus grands encore[n 9]. Les dévastations sont généralisées dans la vallée de la Seille, entreDieuze etMetz, et au nord d'une ligneForbach-Bitche. 23 % des communes de la Moselle furent détruites à plus de 50 %, et 8 % des communes le furent à plus de 75 %[23]. Dans la seule journée du, un total de 1 299 bombardiers lourdsB-17 etB-24 déversèrent 3 753 tonnes de bombes, de1 000 à2 000 livres, sur les ouvrages fortifiés de laMoselstellung et les points stratégiques situés dans la zone de combat de laIIIe armée[24]. Ce funeste ballet aérien ne prendra fin, au-dessus de la Moselle, qu’en, lorsque le département sera entièrement libéré.

Droit local, concordat et « Eurodépartement »

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À l'instar duBas-Rhin et duHaut-Rhin, le département de la Moselle dispose depuis 1919 d'un droit local spécifique : ledroit local Alsacien-Mosellan. Héritier à la fois delois napoléoniennes et de lois allemandes de l'époque duReichsland Elsaß-Lothringen, ce dernier concerne notamment lescultes (concordat Alsacien-Mosellan), le remboursement des dépenses de santé, l'aide sociale, l'organisation de lajustice, lenotariat, lelivre foncier, le droit communal, l'apprentissage, ledroit du travail, desassociations et de lachasse ; il donne également droit à deux jours fériés supplémentaires (le 26 décembre et le Vendredi saint).

À la suite d'un vote à l'unanimité par ses membres le, le conseil départemental mosellan s'engage dans la voie de transformer la Moselle en un « Eurodépartement » bénéficiant de compétences élargies. Ce projet peut se concrétiser si unerévision constitutionnelle créant un « droit à la différenciation » est mis en place[25], ou bien si l'État reprend la voie suivie pour l'instauration de lacollectivité européenne d'Alsace qui voit le jour en 2021.

Économie

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Article détaillé :Économie de la Moselle.

Pour développer l’économie locale, laChambre de commerce et d'industrie de la Moselle a mis en place le site « Achat-Moselle »[26] dans les années 2000. Achat-Moselle est une réponse concrète de la CCI de la Moselle, adaptée aux enjeux du commerce électronique pour le commerce de proximité. Ce dispositif leur permet aux professionnels du commerce du département de créer un site internet pour être visible sur ce canal et développer leur activité. Un projet labellisé « Meilleure pratique européenne » par laCommission européenne.

Démographie

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Article détaillé :Démographie de la Moselle.

Les habitants de la Moselle sont lesMosellans.

En 2022, le département comptait 1 050 721 habitants[Note 1], en évolution de +0,52 % par rapport à 2016 (France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179118011806182118261831183618411846
-348 131385 949--417 003427 250440 312-
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
459 684451 152446 457452 157490 459480 250492 713489 729510 392
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
524 885564 829615 790655 211589 120633 461693 408696 246622 145
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920062011
769 388919 412971 3141 006 3731 007 1891 011 3021 023 4471 036 7761 045 146
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201620212022------
1 045 2711 049 9421 050 721------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[27] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[28] puis population municipale à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Son chef-lieu est sa commune la plus peuplée,Metz (121 695 habitants en 2022), sa commune la moins peuplée estMolring (9 habitants en 2022).

La Moselle est un département densément peuplé, dont le développement industriel a fait apparaître de nombreuses villes moyennes. HormisMetz, principale ville possédant une très longue histoire, et dont l'agglomération s'étend de plus en plus loin le long de laMoselle, les autres grandes agglomérations sontThionville etForbach, qui doivent leur importance à lasidérurgie et à lahouille. C'est ce qui explique aussi le recul de ces villes à partir desannées 1970, avec la désindustrialisation. Thionville semble avoir réussi sa reconversion et retrouvé la croissance (la ville, ancienne possessionluxembourgeoise, bénéficie de la proximité duGrand-Duché de Luxembourg, grand pourvoyeur d'emplois). L'ouest de son agglomération ainsi que l'agglomération deForbach sont encore en déclin relatif.

Entre ces grandes agglomérations s'est développé un réseau de villes secondaires, surtout dans le nord (Sarreguemines,Saint-Avold). Le sud du département, notamment leSaulnois, (qui fit autrefois partie de laMeurthe), est resté plus rural. La seule ville importante y estSarrebourg.

Environ 50 000 Mosellans quittèrent leur département entre 1825 et 1850. Cela principalement pour migrer vers lesÉtats-Unis et Paris[30].

Après avoir connu une très forte croissance de sa population dans lesannées 1950 et1960, passant de 622 145 habitants en 1946 à 971 314 en 1968, la Moselle a connu un solde migratoire négatif, même si l'excédent naturel l'a compensé, de sorte que la population totale a continué à augmenter légèrement mais régulièrement, dépassant désormais le million d'habitants.

Communes les plus peuplées

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Liste des quinze communes les plus peuplées du département
NomCode
Insee
IntercommunalitéSuperficie
(km2)
Population
(dernièrepop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Metz57463Eurométropole de Metz41,94121 695(2022)2 902modifier les donnéesmodifier les données
Thionville57672CA Portes de France-Thionville49,8842 778(2022)858modifier les donnéesmodifier les données
Montigny-lès-Metz57480Eurométropole de Metz6,7021 869(2022)3 264modifier les donnéesmodifier les données
Forbach57227CA de Forbach Porte de France16,3221 111(2022)1 294modifier les donnéesmodifier les données
Sarreguemines57631CA Sarreguemines Confluences29,6720 324(2022)685modifier les donnéesmodifier les données
Yutz57757CA Portes de France-Thionville13,9717 497(2022)1 252modifier les donnéesmodifier les données
Hayange57306CA du Val de Fensch12,2116 013(2022)1 311modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Avold57606CA Saint-Avold Synergie35,4814 828(2022)418modifier les donnéesmodifier les données
Fameck57206CA du Val de Fensch12,4514 759(2022)1 185modifier les donnéesmodifier les données
Woippy57751Eurométropole de Metz14,5814 394(2022)987modifier les donnéesmodifier les données
Freyming-Merlebach57240CC de Freyming-Merlebach9,0613 069(2022)1 442modifier les donnéesmodifier les données
Creutzwald57160CC du Warndt26,7212 389(2022)464modifier les donnéesmodifier les données
Sarrebourg57630CC de Sarrebourg - Moselle Sud16,4012 274(2022)748modifier les donnéesmodifier les données
Florange57221CA du Val de Fensch13,1611 891(2022)904modifier les donnéesmodifier les données
Maizières-lès-Metz57433CC Rives de Moselle8,8211 725(2022)1 329modifier les donnéesmodifier les données

Originalité du bilinguisme mosellan

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Ancienne frontière linguistique de Moselle (vers 1630).
Situation des principaux dialectes de Moselle

Plusieurs langues sont utilisées en Moselle.

Langues

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Les principales sont :

Historique :

  • En 1790, le bilinguisme administratif est appliqué et l'usage du « Platt » est constant.
  • En 1794 une loi (reprise plus tard par Napoléon Bonaparte) interdit tout acte officiel en une langue autre que le français. Néanmoins les archives et registres montrent certains écarts avec ce principe.
  • 1850 : le français gagne du terrain mais le catéchisme et les cultes se font en allemand dans les territoires de tradition germanophone. La population cultivée lit indistinctement des publications en français et en allemand. Le dialecte est la langue du quotidien.
  • 1864 : D'après un rapport de la préfecture, il y avait à cette date près de 80 000 habitants du département qui ne savaient toujours pas parler le français[33],[n 10]
  • 1871 : LeTraité de Francfort donne une partie de la Lorraine à l'Allemagne (actuel département de la Moselle). Les fonctionnaires et militaires retournent en France. Certains Mosellans "optent" pour la France. La culture allemande commence à s'introduire peu à peu, des colons allemands commencent à s’installer dans les villes qui s’industrialisent.
  • 1872 : l'école devient tout à fait allemande. Le « platt » reste la langue du quotidien.
  • 1915 : La dictature militaire entraîne une germanisation brutale de la population.
  • 1918 : le français s'impose au retour de la Lorraine à la France. L'enseignement se met en place autoritairement en français.
  • 1926 : les écoliers de Moselle-Est suivent encore 3 heures d’enseignement d'allemand par semaine. Le catéchisme et les cultes se font souvent en allemand. Le présidentRaymond Poincaré prônera un bilinguisme français/dialecte ce qui entraînera une réaction hostile des députés et des évêques. La situation restera inchangée jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.
  • 1940 : la Moselle est annexée auTroisième Reich. Les cours doivent se faire en allemand (« Hochdeutsch ») uniquement. Des enseignants de langue maternelle allemande sont mis en place dans de nombreuses écoles. Le français est interdit et son usage est verbalisé. Les actes se font désormais uniquement en allemand. Le dialecte (« platt ») continue d'être utilisé par la population.
  • Après 1945 : on assiste à une francisation forcée. Des instituteurs de langue française (comme l'illustrateur et écrivainJean Morette) remplacent ceux mis en place par l'occupant. La loi de 1926 sur l'enseignement de l’allemand à l’école restera provisoirement suspendue jusqu'en 1972, date à laquelle l'enseignement de l'allemand réapparaîtra timidement au primaire (méthode Holderith). L'allemand est aussi utilisé parfois ponctuellement lors de certains cultes. Le dialecte (« platt ») connaît un long déclin et ne survit que dans les échanges quotidiens de la population âgée et dans certaines manifestations populaires (théâtre, chants et poésies).

Le département de la Moselle ne constitue ainsi pas un ensemble culturel homogène, car à cheval sur ces deux régions linguistiques et culturelles qui composent laLorraine administrative : la Lorrainethioise de languefrancique lorraine ouLorraine allemande, dite plus communément germanophone ou « de dialecte germanique », et laLorraine francophone, dite « latine ou romane » et « de patois roman[34] ». Unefrontière linguistique coupe le département en deux parties quasi égales auXXe siècle :

Metz et les « pays » deMoselle francophone se reconnaissent dans leurs confrères meurthe-et-mosellans et meusiens par la culture, l'architecture (excepté l'épisode marquant de l'annexion de Metz à l'Allemagne) et le patois (lepatois de Nancy étant de la même famille que le patois messin, tous les deux étant des patois romans). La pseudo-frontière « culturelle » qui séparerait la Moselle romane de la Meurthe-et-Moselle n'est donc qu'un leurre issu de l'annexion de 1871. Les ethnologues et historiens tracent cette frontière linguistique à 25 km à l'est de Metz. La Moselle est ainsi un territoire administratif partagé entre deux cultures et traditions : l'une romane (avec un particularisme à Metz) et l'autre germanique ou autrement dit francique.

On notera cependant les ravages de l'histoire :Nancy doit sa prospérité et notamment son université à l'annexion deMetz et deStrasbourg à l'Allemagne en 1871. Quatre fois, en l'espace de 75 ans,Metz perdit son élite et ses habitants les plus dynamiques. Cela eut un effet très négatif sur son développement. Un antagonisme virulent oppose encore les deux villes lorraines (cf les discussions sur lagare de Lorraine TGV). Il se trouve encore des Nancéiens pour traiter les Messins de « Boches » à cause de l'annexion, et des Messins pour traiter les Nancéiens de « Polonais » à cause du roiStanislas Leszczynski.

Les pays deThionville, deSarrebourg, deBoulay, deSaint-Avold, deForbach, deSarreguemines et deBitche, quant à eux, ont une culture lorraine fortement influencée par les cultures, architectures et dialectes germaniques et partagent une proximité culturelle avec leurs voisins duLuxembourg, de laSarre, duPalatinat et de l'Alsace.

La frontière linguistique séparant lesdeux Moselles et lesdeux Lorraines, à l'Est, est très nette. Ainsi, à l'Est deCourcelles-Chaussy, la commune deRaville[35] est considérée comme dernier village de Moselle romane avant laMoselle germanophone. Puis on passe àFouligny (anciennementFullinga etFilling[8]) , commune signalée comme étant toujours germanophone dans les années 1990[35], ainsi qu'en 2012 où il persiste encore des habitants germanophones[36]. Ensuite le prochain village estMarange-Zondrange, puisZimming et enfinBambiderstroff. Le changement de toponyme est radical. D'autre part, l'architecture du pays messin, marquée par des façades de pierre ocre (pierre de Jaumont) et de toit à pente relativement faible et propre au reste de la Lorraine romane, contraste très vite avec une architecture plus germanique. Les accents changent d'un village à l'autre. Ainsi les habitants deServigny-lès-Raville ou deHerny, villages où l'on parlait lepatois messin, n'ont pas l'accent germanique des habitants de Bambiderstroff etMainvillers (Maiwilla), villages de dialectefrancique (germanique) situé seulement quelques kilomètres plus loin.L'expression des anciens de Courcelles-Chaussy (pays messin)Après Fouligny, révise ton allemand ! traduit bien la ténacité de cette frontière linguistique. Mais en réalité les communes situées le long de cette frontière étaient plus ou moinsbilingues, comme Fouligny. Car les habitants de chaque côté de la frontière étaient plus ou moins amenés à avoir certaines relations communes, chose qui se remarque dans le vocabulaire des dialectes locaux.

Au nord de Metz, la frontière linguistique est floue et a aujourd'hui, quasiment disparu pour se cantonner au niveau d'Algrange, qui est la commune la plus au sud-ouest de la zone germanophone deThionville. il y a également les localités deRédange,Russange etNondkeil qui étaient germanophones au moins jusque dans les années 1980.

Cette diversité reste un atout majeur pour ce département situé au cœur de l'Europe occidentale. Les vicissitudes de l'histoire et des affrontements divers ont, dans la modernité, abouti à une forme d'identité mosellane commune. Celle-ci fait aujourd'hui la part belle à la biculturalité, à un consensus autour d'une situation interculturelle très originale, entre deux grandes civilisations européennes.

Francisation

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Communes mosellanes avec une terminaison romane :
  • -ey prononcéɛ
  • -y ou -ey prononcéei
  • -ville
  • -court
  • -villers
  • Communes mosellanes avec une terminaison germanique suivant la transcription lorraine :
  • -en
  • -ange
  • -ing
  • -troff
  • -ach
  • -viller
  • Communes mosellanes avec une terminaison germanique suivant la transcription alsacienne :
  • -heim
  • -house
  • Dans cette partie de la Moselle appelée la Mosellethioise ou allemande les suffixes -ingen des villages lorrains furent, au fil des siècles et par l'influence de la proximité avec leroyaume de France, francisé en -ange. AinsiMörchingen devintMorhange[8] etHagendingen[37] devintHagondange. Ce phénomène s'observe également enMeurthe-et-Moselle (Bezange-la-Grande,Godbrange etHerserange), dans les Vosges (Relanges), enBelgique, au sud duLuxembourg, ainsi que dans quelques localités de Moselle germanophone proche de la frontière linguistique (alentours de la commune deBoulay-Moselle par exemple).

    ange étant la francisation la plus courante des -ing et -ingen, il y a également d'autres cas, en -in :Lorquin,Reclin,Lidrequin,Chevalin; en -ain :Barchain; en -gny :Fouligny,Ibigny,Hattigny; en -ey :Foulcrey; en -ay :Donnelay; en -ville :Raville; en-court :Vaudoncourt,Vannecourt,Chicourt,Plappecourt,Holacourt,Gelucourt, etc.

    Même chose pour les toponymes en -viller qui sont restés orthographiés -willer (parfois -weiller), jusqu'à la fin duXIXe siècle dans lesBulletin des lois de la république et les dictionnaires.

    La transcription choisie des toponymes est très corrélée avec le dialecte local. Ainsi, on retrouve les terminaisons en -ange, -ing, -troff, -dorff, -ach et -viller dans les localités où est historiquement parlé le francique lorrain (-house et -heim uniquement dans la zone du francique rhénan) ; celles en -y, -ey, -court, -ville et -villers sont pour la plupart situées dans la zone du lorrain roman.

    Voir :

    Culture

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    Article détaillé :Culture dans la Moselle.
    Opéra-Théâtre de Metz enpierre de Jaumont.
    Hôtel de la monnaie àVic-sur-Seille.
    Casino et Pavillon de Geiger àSarreguemines.

    La vie culturelle mosellane est bien représentée dans le département par des festivals, parfois aussi bien issu du folklore local que d'une culture d'immigration dans les pays miniers.

    LaMoselle-est conserve de nombreuses traditions locales comme les fêtes de la Kirb, célébrées en début octobre dans les milieux ruraux par des fêtes foraines et des repas festifs, ou la cavalcade deSarreguemines le jour duMardi gras. Du côté deMetz, le festival emblématique reste celui des fêtes de laMirabelle fin août, mais se déroulent également des événements autour des arts et du spectacle, notamment durant l'été avec « HopHopHop » et la « journée Extra-Large », de plus en automne les scènes messines desTrinitaires et depuis 2014 de laBAM produisent deux séries de concerts à savoir « Musiques volantes » et « Metz en fête ». Dans l'ancien bassin minier, a lieu chaque année le festival du film arabe de Fameck en raison de l'importante communauté immigrée auXXe siècle.

    C'est en Moselle par ailleurs que se trouve le plus ancien théâtre de France, encore en activité. L'opéra-théâtre de Metz date en effet duXVIIIe siècle et a depuis toujours gardé sa vocation d'origine. Outre l'opéra-théâtre,Metz est dotée d'une importante salle de spectacle, l'Arsenal où se représentent de nombreux artistes nationaux et internationaux de divers genres : aussi bien des humoristes que des orchestres symphoniques. La ville de Thionville quant à elle est dotée de l'organisme du NEST (Nord-Est Théâtre) qui regroupe le grand théâtre de la ville et un petit théâtre en bois et propose des productions théâtrales très diverses et souvent peu communes.

    Tourisme

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    Depuis plus de vingt ans[Quand ?] leConseil départemental de la Moselle a engagé une véritable politique de développement touristique dans le département. La réalisation de zones de loisirs, de structures d’hébergement (hôtels, gîtes…), ainsi que divers équipements touristiques et l’ouverture de sentiers de randonnée et de pistes cyclables ont permis d’accroître sensiblement la fréquentation touristique en Moselle.

    Aux côtés du Conseil départemental, l'Agence de développement et de réservation touristiques de la Moselle (Moselle Tourisme) est chargée de mettre en œuvre certaines actions de promotion, de commercialisation. Moselle Tourisme est membre duRéseau national des destinations départementales. De nombreux autres partenariats sont activés, en particulier avec les collectivités locales et les professionnels du tourisme. Moselle Tourisme est copropriétaire du Système d'information touristique - Lorraine (SITLOR), dont les objectifs sont la collecte de l'offre touristique régionale et sa diffusion auprès du grand public.

    Les résidences secondaires

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    Selon le recensement général de la population du, 1,8 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

    Ce tableau indique les principales communes de la Moselle dont lesrésidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008 :

    CommunePopulation SDCNombre de logementsRésidences secondaires% résidences secondaires
    Rhodes8643539691,14 %
    Sturzelbronn19438129677,67 %
    Diane-Capelle22234825071,78 %
    Mittersheim58392764569,66 %
    Langatte47357438366,64 %
    Holving1 19885532237,65 %
    Baerenthal72053917231,89 %
    Puttelange-aux-Lacs3 1681 64227016,44 %
    Dabo2 6481 53822814,83 %

    Sources :

    Média

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    Presse écrite

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    L’abbaye cistercienne deVillers-Bettnach. Porte Coislin datant duXVIIIe siècle.
    Thionville à proximité duLuxembourg.

    Radio

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    Radios bilingues

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    Télévision

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    Labyrinthe végétal à Vigy : une représentation duGraoully en 2005.
    Locomotive Krupp : 030 T 741, de 1931, du Chemin de Fer de la vallée de la Canner.

    Les télévisions locales sont historiquement importantes en Moselle. On peut l'expliquer par la présence de la chaîneRTL TV dans les années 1990, dont la principale cible était la Lorraine, mais également par le fait que le département dispose d'un réseau câblé développé. Par conséquent, de nombreuses communes disposent d'un canal local. Il y a deux chaînes locales à rayonnement départemental, à savoirMoselle TV etFrance 3 Lorraine (édition locale de Metz),Mosaïk-Cristal qui diffuse sur l'arrondissement de Sarreguemines etTV8 Moselle-Est sur les secteurs deForbach etFreyming-Merlebach. De nombreuses communes de plus petite taille disposent également d'un canal local, par exemple :

    Télévision locale en TNT

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    Le CSA a lancé le une consultation auprès des acteurs publics et privés concernés afin de recueillir leurs remarques en vue de la diffusion hertzienne en mode numérique de télévisions locales (TNT). Cette consultation avait également pour objet, dans le cadre de la préparation des futurs appels aux candidatures et de la planification en cours pour l'extension de la couverture de la TNT, de connaître les projets de télévisions locales existants ou en cours d'élaboration, en précisant la ou les zones concernées. Les contributions étaient attendues pour le. Ont répondu : TV8 Moselle, Communauté d'agglomération Forbach Porte de France, département de la Moselle, Canal local Mosaïk, TV2M, canal local TV Cristal à Bitche, canal local à Bischwiller, Communauté de communes Freyming-Merlebach.

    Une seule et même chaîne,Moselle TV, existe sur le canal local TNT réservé sur le R1. Cette même chaine doit diffuser sur les émetteurs : Forbach, Longwy, Metz et Verdun (en Meuse) et couvre le département de la Moselle, le nord de la Meuse, le sud du Luxembourg, l'ouest de L'Allemagne[38].

    Diffuser sur quatre émetteurs TNT plus les réémetteurs a un coût élevé, qui représente la totalité du budget d'une chaine locale existante.

    Les chaînes locales existantes produisent, diffusent et rediffusent en moyenne 30 minutes de programmes quotidiens. Cependant une syndicalisation des programmes permet l'échange entre chaînes de leurs émissions et de leurs reportages.Ainsi, les chaînes accroissent leur programmation mais les sujets échangés ne correspondent plus au bassin de population visé.

    Politique et administration

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    Article détaillé :Politique dans la Moselle.
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    Religions

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    Notre-Dame-de-Rabas àVigy.

    AuXXIe siècle en Moselle, les cultes catholique, israélite[39],[40], protestant luthérien (ÉPCAAL) et protestant réformé (ÉPRAL)[41] sont toujours officiellement reconnus et financés par l'état (application du droit local)[42] :

    • les ministres du culte (évêques, prêtres, pasteurs et rabbins) sont salariés par l'État ;
    • les collectivités territoriales participent au financement du culte paroissial ;
    • l'enseignement religieux est obligatoire (sauf dérogation demandée, réellement appliqué depuis les années 1980, par les parents et accordée de droit). Les dispenses érodent les fréquentations ;
    • le Département de théologie de l'Université de Lorraine, fondé en 1974 sous le nom de Centre autonome d'enseignement de pédagogie religieuse et situé à Metz, est la seule structure universitaire publique de théologie sans affiliation confessionnelle, avec une intégration de la théologie musulmane.

    Le culte de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, financièrement autonome, est représenté en Moselle avec deux paroisses : la paroisse de Metz et la paroisse de Forbach.

    L'enquête de l'INSEE de 1962 constate que la Moselle comptait 4,1 % deprotestants pour 85,5 % decatholiques (avec une forte proportion de « non déclarés »).

    Patrimoine

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    Article détaillé :Liste des monuments historiques de la Moselle.

    Les orgues en Moselle

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    L'orgue Renaissance de la cathédrale de Metz.

    Avec 650 instruments répartis sur tout son territoire, la Moselle est le second département en France qui possède le plus grand nombre d’orgues. Trois facteurs d'orgues œuvraient déjà en terre mosellane auXVIe siècle mais c'est au courant duXIXe siècle que la Moselle compta jusqu'à 17 facteurs d'orgues différents qui bâtirent de précieux instruments sur son territoire. De nos jours, cinq facteurs d'orgues encore en activité continuent d'enrichir le département en instruments de qualité. L'orgue le plus ancien du département est celui de lacathédrale Saint-Étienne de Metz qui date de 1537. Les grandes orgues les plus importantes du département (et qui figurent aussi parmi les grandes orgues rurales les plus importantes de France) sont celles d'Hayange. Elles comportent 53 jeux. On note aussi des instruments plus modestes et historiques comme l'orgue personnel d'Albert Schweitzer qui est conservé àL'Hôpital au sein de la paroisse protestante.

    Afin de conserver ce patrimoine unique, le Conseil départemental de la Moselle a lancé un programme intitulé la « Route des Orgues » qui vise à restaurer, promouvoir et valoriser ces nombreux instruments souvent méconnus.

    Châteaux, maisons-fortes, manoirs, ferme-châteaux

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    Article détaillé :Liste des châteaux de la Moselle.

    Au Moyen Âge, il existe de nombreux châteaux, fermes et églises fortifiées enpays messin.

    Les grandes demeures féodales disparaissent avec la politique d’expansion territoriale de la France vers des "Frontières naturelles" menée au XVIIè siècle par les rois de FranceLouis XIII etLouis XIV qui appliquent une politique systématique de démantèlement et de destruction des édifices. Laguerre de Trente Ans, particulièrement dévastatrice en Lorraine, ruine une partie de la noblesse dont les possessions, vendues ou confisquées, sont attribuées à de nouveaux venus ou de récents anoblis[43]. Lechâteau du Schossberg, lechâteau de Turquestein ou celui deFaulquemont sont rasés en 1634 sur ordre de Richelieu, les deux châteaux d’Audun-le-Tiche en 1675, de même pourLixheim,Sarralbe,Sarrebourg etSarreguemines. Après la guerre de Trente Ans, disparaissent dans l’indifférence générale : lechâteau du Falkenstein, ruiné par les troupes de Mansfeld en 1623, celui deThicourt, incendié en 1635, le château des évêques d’Albestroff, le château deCréhange et celui deFontoy, détruit en 1643. Le château deRaville est reconstruit finXVIIe puis détruit à la Révolution. Lechâteau de La Grange est reconstruit en 1731. ÀHombourg-Haut, le château des évêques de Metz puis des ducs de Lorraine est entièrement détruit vers 1735. Le château deChâteau-Voué est partiellement détruit à partir de 1795. Lechâteau médiéval d’Ottange, en partie détruit en 1671, fut entièrement démoli en 1734. Disparaissent également les châteaux d’Hingsange et deGuermange. Certains sont vendus comme bien nationaux à la Révolution : le château d’Imling en 1795, il est détruit peu après et sert de carrière de pierres ; le château de Frescaty àMoulins-lès-Metz, construit pour l’évêque de Metz, détruit en 1944, il sert aujourd’hui deterrain d’aviation à la ville de Metz. Certains châteaux dupays messin sont transformés en fermes comme àAncerville ou le château-ferme de Prayelles àAugny[44].

    Les troubles des périodes de guerre retardent, à de rares exceptions près, l’apparition duclassicisme en Moselle auXVIIIe siècle, période de paix durant laquelle de nombreuses demeures sont remaniées ou reconstruites, en particulier par des officiers ou par des conseillers Français auparlement de Metz. À la fin de l’Ancien régime,250 maisons nobles — châteaux, maisons-fortes et manoirs — existent en Moselle dont la moitié subsiste aujourd’hui[43].

    Les guerres de l’époque contemporaine détruiront les châteaux deColombey, incendié après la guerre de 1870, deLorry-Mardigny (une partie subsiste),Sailly-Achâtel,Albestroff,Louvigny,Amanvillers,Lorry-lès-Metz,Arry,Coin-sur-Seille,Corny,Sillegny,Verny,Maizières victimes de la Seconde Guerre mondiale. Après les conflits, certains propriétaires préfèrent démolir plutôt que financer une réhabilitation ; les bâtiments abandonnés sont victimes du vandalisme. Le château d’Hayange, symbole de lafamille de Wendel, est en partie démoli en 1935. Le château deMontois-la-Montagne est rasé vers 1950 au profit d’une cantine ouvrière. Le château deReinange est rasé vers 1958-1960. Les châteaux deFlorange,Francaltroff etDistroff sont aussi en ruine.

    Certains chefs-d’œuvre du patrimoine architectural en péril sont restaurés à grand frais par les collectivités : lechâteau de Malbrouck (originellement Schloss Meinsberg) ou lechâteau de Courcelles. D’autres sont fidèlement entretenus par des familles respectueuses de la demeure ancestrale comme auchâteau de Pange ou par une noblesse de cœur ayant envie de redonner une âme à ces monuments :Pouilly,Xonville,Les Étangs,Mardigny ou le château deLandonvillers. Plusieurs sites sont en cours de sauvetage, par des associations ou autres initiatives, comme lechâteau Saint-Sixte en restauration depuis 2007[45]. Le parc duchâteau de Mercy sert de terrain pour la construction du nouvel hôpital au sud-est de Metz prévu pour 2012[44]. Plusieurs châteaux et ruines subsistent dans lePays de Sarrebourg : une partie des fortifications médiévales deSarrebourg, lechâteau de Lutzelbourg et lechâteau de Turquestein dans lemassif des Vosges, lechâteau de Fénétrange, le château de Geroldseck àNiederstinzel, le château du Sarreck àOberstinzel ou encore le château deRéchicourt.

    Le centre Pompidou-Metz

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    Article détaillé :Centre Pompidou-Metz.

    Inauguré le, ce bâtiment situé dans lecentre-ville deMetz attire de nombreux visiteurs. Il accueille des expositions artistiques. Il est composé de 3 galeries superposées en forme de pavés sortant de son toit blanc aux formes rondes, d'où dépasse un mât.

    U4 Uckange

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    Ouvert au public en 2007, leHaut Fourneau U4 de Uckange devient un espace dédié à la mémoire du passé sidérurgique de la France. Dès 2010, le Jardin des Traces s'étend sur 4 hectares au pied des infrastructures et par différents espaces à thèmes, il rend hommage aux installations et aux hommes et femmes qui les ont fait vivre pendant les 100 ans qu'a duré l'exploitation. Fondée en 1890, l'usine cesse sa production de fonte le. Un lieu atypique proposant visites libres ou guidées ainsi que de nombreuses animations.

    Vins de Moselle

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    La chapelle des Vignes (1875) et la croix de Mission, dans le vignoble de Marange.

    Dans l'antiquité, le poète latinAusone célèbre souvent la table et surtout, le vin, levin de Bordeaux dont lechâteau Ausone prendra le nom, mais aussi les vins de Moselle.Jacques Brel chantera également bien plus tard le vin de Moselle dans la chansonJef. La Moselle fut très longtemps une terre de vignobles (cf.Vignoble de Lorraine).

    L’irruption duphylloxéra à la fin duXIXe siècle, puis la signature de l’Armistice de 1918 qui sonna le glas des débouchés sur le marché allemand, ont provoqué un déclin certain de la vigne en terre mosellane. Néanmoins les coteaux mosellans continuent de produire un vin de qualité. Depuis 2010, lemoselle est unAOC.

    Identité visuelle

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    Héraldique

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    Le conseil départemental de la Moselle a adopté, le, un blason complexe, retraçant la formation du département :

    BlasonBlasonnement :
    Blason de 1857.
    Blason de 1857.

    Durant leSecond Empire, le département de la Moselle portait : « écartelé, au1er : parti d'argent et de sable (Metz) ; au2e : d'or à trois pals alésés et fichés de gueules (Briey) ; au3e : d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent (Sarreguemines auXIXe siècle) et au4e : d'azur au château donjonné de trois tourelles d'or, celle du milieu plus haute, le tout maçonné de sable (Thionville) ».

    Notes et références

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    Notes

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    1. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
    1. Quelques petits territoires duSaint-Empire viennent s'y ajouter ensuite, dontCréhange etLixing.
    2. La dernière modification, minime par rapport aux précédentes, a eu lieu en 1983 dans leWarndt.
    3. De 1871 à 1918 (de jure) et de 1940 à 1944 (de facto).
    4. Perte de l'arrondissement de Briey et gain de ceux deSarrebourg etChâteau-Salins.
    5. Voirdroit local en Alsace et en Moselle etconcordat en Alsace-Moselle.
    6. Celles-ci avec les localités de l'anciencomté de Sarrewerden qui étaient rattachées audistrict de Bitche.
    7. avec en plus des zones anciennement germanophones.
    8. Entre autres, l'arrondissement de Metz est divisé en deux : l'arrondissement de Metz-Ville et l'arrondissement de Metz-Campagne.
    9. En 1951, on recensa 44 600 bâtiments totalement détruits et 141 009 partiellement atteints.(1944-1945, Les années Liberté, ed. Le Républicain Lorrain, Metz, 1994.)
    10. Ce chiffre date d'avant l'annexion allemande de 1871, il n'inclut donc pas les habitants germanophones du département de la Meurthe.
    11. Voir :blason de la Lorraine.
    12. Voir :armoiries du Luxembourg.

    Références

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    1. « Moselle, L'Eurodépartement », surwww.moselle.fr(consulté le)
    2. « Loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration », surwww.legifrance.gouv.fr(consulté le)
    3. Romain Garcier, Thèse "La pollution industrielle de la Moselle française. Naissance, développement et gestion d'un problème environnemental, 1850-2000"
    4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bouquenom », surehess.fr,École des hautes études en sciences sociales(consulté le).
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sarrewerden », surehess.fr,École des hautes études en sciences sociales(consulté le).
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Obersteinbach », surehess.fr,École des hautes études en sciences sociales(consulté le).
    7. Claude Philippe de Viville,Dictionnaire du département de la Moselle : contenant une histoire abrégée, Metz, 1817.
    8. ab etcBouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
    9. Annexion Moselle (Histoire) / Moselle's Annexation: Vidéo Histoire Lorraine, Résumé des Annexions de notre belle Moselle avec un peu d'Histoire de l'Industrie et de la Sidérurgie
    10. Laurence Turetti,Quand la France pleurait l’Alsace-Lorraine,1870-1914 : Les "provinces perdues" aux sources du patriotisme républicain, La Nuée Bleue, Strasbourg, 2008.
    11. 1914-18 : La grande guerre surmemorial-alsace-moselle.com
    12. Auteur deDie Katrin wird Soldat, un roman paru en 1930, dont l’intrigue se situe à Metz, et qui sera brûlé par les nazis pour son « pacifisme ».
    13. Alfred Pellon (1874-1949) dira à la fin de sa vie :« Nous autres Lorrains, nous n’avons pas de Patrie. »
    14. Jacques Lorraine,Les Allemands en France : la théorie du sang et la France, la zone interdite Est, la Bretagne, l’Alsace et la Lorraine, terre d’épreuve, éd. du Désert, 327p. , Alger-Oran, 1943–1945.
    15. Meißner Otto,Elsaß und Lothringen, Deutsches Land, Verlkagsanstalt Otto Stollberg, 324p. , Berlin, 1941.
    16. PierreSchill, « Entre France et Allemagne : grèves et mouvement ouvrier mosellans (1918-1923) »,Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique,no 92,‎1er juillet 2003,p. 115–129(ISSN 1271-6669,DOI 10.4000/chrhc.1426,lire en ligne, consulté le)
    17. Jacques Lorraine,op. cit.
    18. Bernard Le Marrec, Gérard Le Marrec,Les années noires, la Moselle annexée par Hitler, Éditions Serpenoises, 1990,(ISBN 2-87692-062-X),p. 25
    19. Le Marrec,op. cit.,p. 27
    20. Eugène Jager et Victor Starck, dans39-45 dans nos villages, destin frontalier des communes de Château-Rouge, Heining, Oberdorff, Tromborn et Voelfing, 1997
    21. Le Marrec,op. cit.,p. 133
    22. Alfred Wahl (direction), "Les résistances des Alsaciens-Mosellans durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)", Metz, Centre régional universitaire lorrain d’histoire, 2006, compte-rendu du colloque organisé les 19 et 20 novembre 2004 à Strasbourg par les Universités de Metz et de Strasbourg et laFondation entente franco-allemande
    23. "Bilan", in1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p. 54).
    24. Colin, Jean (Général) :Contribution à l'histoire de la libération de la ville de Metz; Les combats du fort Driant (septembre-décembre 1944), Académie nationale de Metz, 1963 (p. 13).
    25. Pascale Braun, « La Moselle se proclame Eurodépartement »,Les Échos,‎(lire en ligne)
    26. Site Achat-Moselle
    27. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France -Fiche historique du département
    28. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
    29. Fiches Insee - Populations de référence du département pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022
    30. P. Brasme - La population de la Moselle auXIXe siècle (2000)
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    32. Groupe BLE Lorraine, « La renaissance du Platt », surblogerslorrainsengages.unblog.fr,
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    34. http://c-ast-beun-anle.over-blog.com/
    35. a etbChristian Bromberger et Alain Morel - Limites floues, frontières vives (page 229)
    36. Culture-Bilinguisme-Lorraine.org
    37. Jules Vannérus - Dénombrements des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny
    38. Carte du CSA concernant la zone de diffusion
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    40. Présence juive en Moselle, 1610-1930
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    Voir aussi

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    Bibliographie

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    • Michèle Benoît et Claude Michel,Le français parlé en Moselle, Édition des régionalismes, 2020, 202 p.(ISBN 9782824010304)
    • Ernest de Bouteiller,Dictionnaire topographique de l'ancien Département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Imprimerie nationale, Paris
    • Chastellux,Le territoire du département de la Moselle : Histoire et Statistique, Maline, Metz, 1860(BNF 30227334)
    • Henry Contamine,Metz et la Moselle de 1814 à 1870 : étude de la vie et de l'administration d'un département,(BNF 34198607)
    • Daniel Delattre,La Moselle, les 730 communes, Barnéoud, 2009(ISBN 978-2-915907-58-2)
    • Henri Hiegel,Le catholicisme social en Moselle de 1871 à 1918, inLes Cahiers Lorrains, NS 20 (1968), p. 1-23, 33-44.
    • Henri Hiegel,Dictionnaire étymologique des noms de lieux du département de la Moselle, Sarreguemines, 1986
    • Jean-Louis Masson,Le département de la Moselle : 200 ans d'histoire, Éd. Serpenoise, 1990(ISBN 2-87692-065-4)
    • Nérée Quépat,Dictionnaire biographique de l'ancien département de la Moselle, Paris, Alphonse Picard, 1887(BNF 34216232)
    • Rossignol et Léonard,La Moselle et son climat, Éd. Serpenoise, 1997(ISBN 2-87692-329-7)
    • Alain Simmer,Toponymie mosellane (index de 3 000 noms de lieux), 2002(ISBN 2908196727 et978-2908196696)
    • Alain Simmer,La Bible des noms de famille mosellans : Aux origines de 8 000 patronymes de Moselle, 2006(ISBN 2912645867 et9782912645869)
    • Jean-François Thull,La Moselle de A à Z : Abécédaire d'un pays singulier, Éd. Quotidien, 2014(ISBN 9782371640030)
    • François Verronnais,Statistique historique, industrielle et commerciale du département de la Moselle, Metz, 1844(BNF 31565572)
    • Claude Philippe de Viville,Dictionnaire du département de la Moselle, Metz, 1817(BNF 31596506)
    • François Waag,Histoire de la Moselle : le point de vue mosellan, 2018(ISBN 2367470537 et9782367470535)

    Articles connexes

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    Liens externes

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