Cet article est uneébauche concernant unphilosophe.
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Morris Weitz, né le et mort le, est unphilosopheaméricain, spécialiste dephilosophie de l'art et d'esthétique analytique.
Il obtient son doctorat à l'université du Michigan. Au cours de sa carrière, il a enseigné auVassar College, à l'université d'État de l'Ohio et à l'université Brandeis. Son travail concerne principalement la philosophie de l'art.
La publication la plus célèbre de Weitz est un article intitulé « Le rôle de la théorie en esthétique » (1956)[1]. Ce travail a suscité un important débat en philosophie de l'art, et fait partie d'un mouvement plus large connu comme « anti-essentialisme ». Ce mouvement était populaire dans les années 1950 et était également défendu parW.B. Gallie,W.E Kennick etPaul Ziff. La contribution de Weitz est cependant la plus populaire, parmi les contributions à l'anti-essentialisme, ainsi que l'une des contributions les plus débattues de l'esthétique duXXe siècle. Dans cet article, Weitz critique la méthodologie traditionnelle, qu'il juge essentialiste, et propose d'utiliser le concept d'air de famille deWittgenstein comme méthode alternative d'identification des objets artistiques. Weitz suggère qu'en se posant la question « Qu'est-ce que l'art ? » les esthéticiens s'attachent à une question totalement erronée, mal posée. La question que Weitz considère comme fondamentale est « Quel type de concept est l'art ? ». Il utilise cette question, autant pour défendre l'air de famille wittgensteinien, que pour défendre l'idée d'art comme « concept ouvert ».
Weitz est communément considéré comme ayant donné un regain d'intérêt à l'esthétique, au sein de laphilosophie analytique, dans laquelle ses arguments ont été débattus pendant une cinquantaine d'années. L'une des réponses les plus célèbres est peut-être celle deMaurice Mandelbaum dans « Family Resemblances and Generalizations Concerning the Arts » (1965).
Weitz développa plus tard une philosophie de lacritique, dans laquelle le critique est tenu de décrire, interpréter, évaluer, pour enfin élaborer des théories sur l'œuvre en question.