Tierra de Libertad y Trabajo. La Tierra volverá A quienes La Trabajan Con Sus manos. Enfrançais : Terre de liberté et de travail. La terre reviendra à ceux qui la travaillent de leurs mains.
Une fois rétablie la république, l'état de Morelos est confirmé dans son existence par le décret du 19 avril 1869.
En 1910, 40 haciendas couvrent 46 % de la superficie de l’État. Les inégalités sont si extrêmes que 17 familles possèdent à elles seules 38 % du territoire de l’État. Ces familles possèdent aussi les 45 usines sucrières d'où sont produites le tiers de la production totale de sucre du Mexique[1].
Comme partout ailleurs au Mexique, les haciendas se sont développées au détriment des communautés indigènes, qui ont été dépossédées de leurs terres. La propagandesocialiste chrétienne de Antonio Diaz Soto y Gama est plutôt bien accueillie par ces populations et contribue à ranimer leur propension à la révolte.
À la nouvelle de la chute du régime dePorfirio Díaz, les paysans indigènes envahissent et occupent certaines haciendas. Rapidement,Emiliano Zapata émerge comme meneur des insurgés. Le mouvement de Zapata est parfois décrit par la presse comme une forme de communisme agraire, et va durer huit ans[1].
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La construction d’un gazoduc et de deux centrales thermoélectriques est prévu dans l’État. Selon les promoteurs du projet, celui-ci permettra d’alimenter les populations locales en gaz et en électricité meilleur marché. Ses opposants le décrivent comme étant taillé pour les intérêts des multinationales européennes installées dans la région. Le gazoduc et les centrales électriques seront construits et gérés par des entreprises espagnoles (Abengoa, Elecnor etEnagás), et serviront principalement aux unités de production de firmes commeUnilever,Continental AG,Nissan etSaint-Gobain[3].
Les communautés locales craignent les conséquences en termes de pollution et de surexploitation des ressources en eau. Elles dénoncent l’expropriation de leurs terres traditionnelles et la violation des droits des peuples indigènes. En, le leader indigène Samir Flores, engagé contre le projet, est assassiné de deux balles dans la tête. Le référendum devant décider de la poursuite du projet donne la victoire au « oui » mais est suspecté de manipulation[3].
Les industries chimiques, pharmaceutiques, mécaniques, textiles et automobiles sont présentes dans l’État, principalement dans les villes de Cuernavaca,Cuautla,Jiutepec. Les industries manufacturières représentent le 18 % du total de son PIB.