Il est créé à partir de la circonscription duprésidial deVannes à laquelle on a retranché lasénéchaussée deQuimperlé et la moitié nord de celle dePloërmel et ajouté la sénéchaussée deGourin (à peu près).
Les communes de la Cornouaille morbihannaise (l’ancienne sénéchaussée deGourin) qui n'avaient pas choisi d'être annexées au département du Morbihan ont régulièrement réclamé de rejoindre leFinistère, sans succès[3]. Des pétitions circuleront à plusieurs reprises, mais seule la commune deLocunolé réussira à obtenir gain de cause en.
Le nom du département vient deMor-Bihan, nombreton, signifiant « Petite Mer » (legolfe du Morbihan)[4], par opposition àmor braz, « grande mer », qui désigne localement la baie située entreQuiberon etLe Croisic. La transposition en français a pour conséquence le retrait dutrait d'union, pour ne former finalement qu'un mot. Cette étymologie a conduit certains à estimer que le Morbihan serait le seul département de France métropolitaine dont le nom proviendrait entièrement d'une langue régionale[5]. Toutefois, ledépartement de Vaucluse est dans le même cas[6].
Enoctobre 2022, le Département fait évoluer son identité visuelle en modifiant son logotype et la charte graphique de la collectivité. S'inspirant du blason du Morbihan (voir ci-dessous), le nouveau logo est composé d'unehermine,symbole héraldique breton déjà présent sur les logos des départements voisins d'Ille-et-Vilaine et duFinistère, et de trois vagues bleues évoquantl'origine du nom du département, lamer ainsi que la vie qui lui est associée[7].
L'espace morbihannais couvre un peu plus d'un dixième de la superficie duMassif armoricain[8]. La superficie totale du département est de682 300 hectares, dont111 500 hectares boisés, soit plus de 16 % du territoire. Le Morbihan affecte la forme un quadrilatère dont l'axe principal, de direction nord/nord-est - sud/sud-ouest, mesure près de 135 km, tandis que, des crêtes desmontagnes Noires jusqu'à la mer, la distance n'est, à vol d'oiseau, que de 80 km.
Pour ce qui concerne le relief du département, le Morbihan est très plat sur le littoral en contradiction avec le reste de la Bretagne mais assez vallonné dans l'arrière-pays ouest (landes de Lanvaux, montagnes Noires proches de Gourin…). Son point culminant se situe au nord-est deGourin, c'est le mont Saint-Joseph (297 mètres) dans lesmontagnes Noires[9].
Le territoire est marqué par une alternance de lignes de crêtes et de vallées parallèles à la côte. Orientées nord-ouest/sud-est (direction armoricaine caractéristique de l'orogenèse varisque), ces zones déterminent deux domaines de part et d'autre du cisaillement sud-armoricain CSA (décrochement dextre dont lerejet horizontal atteindrait 500 km[10]). Ce décrochement, appelé aussi « zone broyée sud-armoricaine », est un témoin de la tectonique tangentielle varisque qui forme un couloir de failleshercyniennes courant de lapointe du Raz à laLoire d'orientation NW-SE (N120). Au nord du CSA, les plateaux d'une altitude moyenne de 150 m correspondent à des reliefs typiques debassins versants de rivières dont les vallées forment des éventails. Ces plateaux correspondent à desgranitoïdes de collision,post-épaississement du complexe plutonique de Pontivy-Rostrenen et plus précisément du massif granitique dePontivy à deux micas (biotite etmuscovite)[11] qui affleure au sud-ouest de l'ensellementmicaschisteux deGuémené. Ils correspondent plus à l'ouest à unbassin sédimentaire principalement constitué deschistesbriovériens[12] (sédimentsdétritiques essentiellementsilto-gréseux issus de l'érosion du segment occidental de lachaîne cadomienne, accumulés sur plus de 15 000 m d'épaisseur etmétamorphisés), formant unsoclepénéplané[13] sur lequel repose endiscordance, dans sa partie orientale, desformationspaléozoïques sédimentaires. Ces formations sont déposées dans ce bassin marqué par une fortesubsidence, puis sont déformées lors de l'orogenèse varisque (plis d'orientation préférentielle N 110° et plusieurs familles defailles d'orientations différentes)[14]. Au sud du CSA, le décrochement a guidé la mise en place d'une bande deleucogranites, écrasant le flanc nord de l'anticlinal de Cornouaille (terme deJean-Pascal Cogné en 1960, désignant la région comprise entre la pointe du Raz et Nantes)[15] constitué de migmatites, de granites d'anatexie, ces structures formant les bas plateaux littoraux méridionaux[16]. Les témoins géologiques de la collision de lamicroplaqueArmorica au nord et du bloc continentalGondwana au sud, séparés initialement par l'océan Médio-Européen, sont les granites d'anatexie (indices d'une subduction) puis les leucogranites et les gneiss, indices d'une collision de type himalayenne (l'épaississementcrustalvarisque lié à l'écaillage de Gondwana[Note 3], s'accompagne en profondeur de métamorphisme[Note 4] et de la fusion de lacroûte continentale à l'origine deplutons leucogranitiques)[17].
LeMassif armoricain auquel appartient le Morbihan a subi depuis le passagePlio-Pléistocène (2,6Ma) un basculement vers le sud qui a provoqué le soulèvement de sa marge nord et un effondrement relatif de sa marge sud dont le relief, étagé en gradins, descend progressivement vers l'Atlantique. Cette retombée méridionale cornouaillo-morbihannaise se traduit au niveaugéomorphologique par une série dehorsts etgrabens, et surtout de blocsmonoclinaux basculés vers le continent qui s'achèvent vers la mer par desescarpements de failles, selon un « maillage de dislocations assujetties à celles du tréfonds armoricain », cettetectonique en distension étant peut-être en relation avec l'ouverture dugolfe de Gascogne[18].
Les plus grandes forêts se situent au nord du département (Paimpont,Lanouée,Quénécan…) et en son centre : leslandes de Lanvaux (Bois de Saint-Bily, forêts domaniales de Camors, de Floranges, dePontcallec…). Jusqu'au Moyen Âge, les forêts, comme partout en Bretagne, étaient bien plus étendues : la mythiqueforêt de Brocéliande s'est réduite comme une peau de chagrin pour ne laisser qu'une infime partie, Paimpont ; la forêt de Rhuys, où les ducs aimaient à chasser, a entièrement disparu. Le Morbihan est, de fait, le département breton le plus boisé (suivi d'assez loin par les Côtes-d'Armor avec près de 12 %).
Quant à la surface agricole utilisée, elle représente 57 % du territoire, c'est-à-dire que le Morbihan est le département de la Bretagne le moins exploité pour l'agriculture en termes de surface (l'Ille-et-Vilaine est le premier avec 76 % de la surface).
Comme ailleurs en Bretagne, lesmarées remplissent et vident lesestuaires de fleuves – grands et petits – appelés localement en françaisrivières. C'est l'équivalent desabers du Léon et de ce que les géographes dénommentria : ria d'Étel, ria de Pénerf.
Le climat est de typetempéré océanique, marqué par l'influence duGulf Stream et des perturbations atlantiques. Il se caractérise par sa douceur aussi bien en hiver qu'en été. En été, la chaleur reste modérée sauf à l'occasion de brefs et rares épisodes de canicule comme ce fut le cas en (température de37,5°C le àLorient). En hiver, les gelées sont rares, surtout dans les îles et sur la côte. Les précipitations sont régulières, avec un maximum en hiver. Le littoral et la partie orientale du département sont les parties les moins arrosées. Leslandes de Lanvaux et surtout le nord-ouest du département, au relief plus prononcé, reçoivent les précipitations les plus abondantes. Dans le secteur deGuiscriff, le cumul annuel dépasse les 1 300 mm, alors qu'àBelle-Île il avoisine les 700 mm. La côte morbihannaise bénéficie d'environ 1 900 heures d'ensoleillement annuel[22]. Il existe des microclimats tels que ceux de lapresqu'île de Quiberon, de lapresqu'île de Rhuys ou de Belle-Île.
Le Morbihan est souvent présenté comme étant scindé politiquement selon un axe est-ouest, la partie occidentale étant dominée par lagauche, là où la partie orientale est acquise à ladroite. Ce clivage est déjà en place dès le début de laTroisième République et perdure depuis. La création de la ville deLorient en1666 puis son essor depuis est souvent avancé comme facteur explicatif, au motif que le pôle industriel que la ville constitue serait un terreau favorable aux idées de gauche[23].
La rivalité entre les villes de Lorient, à l'ouest, et deVannes, à l'est, incarne cette dynamique territoriale. L'expression« ce qui est mauvais pour Vannes est bon pour Lorient » est parfois utilisée pour illustrer l'antagonisme entre les deux villes, présentées aussi comme des« sœurs ennemies »[24].
Longtemps le Morbihan — comme la plupart des départements de l'Ouest — a eu une vocation essentiellement agricole. La présence d'un littoral étendu a toutefois apporté la diversité par la pêche depuis toujours, le commerce maritime depuis leMoyen Âge et la construction navale à la fin duXVIIe siècle.
VachePrim'Holstein, le Morbihan est un des plus gros producteur de lait en France.
Au cours des décennies 50-80, l'agriculture se transforme profondément. Elle se modernise, se spécialise (élevage, en particulier avicole) et place sa production dans les premiers rangs des départements français. Elle est cependant confrontée actuellement à des problèmes depollution des sols et des eaux[25]. Elle est aussi en concurrence pour l'utilisation de terres avec l'agrandissement des villes et le développement d'activités touristiques, et perd annuellement 0,5% de saSAU depuis2000[26].
La moitié de la superficie du département est utilisée par des activités agricoles[25]. L'activité emploie en2006 environ 5,7% de la population active, et génère 13% avec les emplois du département via l'industrie agroalimentaire[26].
Le département est l'un des plus gros producteurs français dans plusieurs secteurs. Il est le premier producteur enaviculture, et le second producteur d'œufs national. Il est à la troisième place concernant la production de viande bovine et est aussi le sixième plus gros producteur de lait[25]. Sept productions du département sont protégées au titred'une SIQO, dont lecidre breton, la farine de blé noir de Bretagne, ou encore lesvolailles de Janzé[27].
Parc à huîtres dans laRia d'Étel, le département est le second producteur enFrance.
La pêche est une activité importante dans le département, et leport de pêche de Keroman àLorient partage avec celui deBoulogne-sur-Mer le titre de plus important port de pêche français, en volume et en valeur, avec autour de 20 000 tonnes de poissons vendus pour une valeur de près de 48 510 K€. La flotte du Morbihan représente en2008 363 bateaux et 841 emplois. Les espèces pêchées sont de plusieurs types,pélagiques (merlu,sardine…),démersales (grenadier,empereur…) etbenthiques (langoustine). L'usage decasier permet la pêche de crustacés (homards, crabes, crevettes, araignées…)[28].
L'aquaculture est aussi bien développée, notamment avec l'ostréiculture et lamytiliculture. Le Morbihan est avec autour de 20 000 tonnes le premier producteur breton d'huitres, et le second département français derrière laCharente-Maritime. La production est concentrée autour de laRia d'Étel, labaie de Quiberon, et legolfe du Morbihan. La production de moules se situe autour de 5 000 tonnes par an, concentrée dans l'estuaire de la Vilaine[28].
La construction navale et la réparation est concentrée dans lepays de Lorient où il compte près de 3 400 emplois, essentiellement dans le domaine militaire.Naval Group et dans une moindre mesurePiriou sont les principaux acteurs. L'activité est très cyclique et dépendante des programmes de l’État, notamment du programme desFrégate multi-missions depuis 2012[29].
La filière nautique est plus également répartie le long du littoral du Morbihan, avec environ 1 100 emplois dans lepays de Lorient, lepays de Vannes pour 980 emplois et lepays d'Auray pour 680 emplois. Au total, le département regroupe pas loin de la moitié des emplois de ce secteur dans larégion Bretagne, ce qui en fait le centre de gravité économique de laSailing Valley, principal cluster économique français lié à cette activité. Le tissu économique est essentiellement composé deTPE et dePME, dont l'activité est en grande partie tournée vers la préparation de courses au large[29].
Le département compte par ailleurs une activité de nautisme de loisir importante, regroupant autour de 10 000 places de port pour une centaine de cales de mise à l'eau. Près d'un voilier sur huit immatriculé en France l'est dans le département[30].
Le secteur des services domine fortement aujourd'hui l'économie du département. Les villes moyennes de Lorient, Vannes et mêmeAuray ouPontivy constituent des pôles commerciaux notables.
Le tourisme est le pilier du secteur tertiaire, et peut représenter localement la première activité économique. Il se concentre sur la côte, principalement dans un triangle allant d'Auray àQuiberon àCarnac, ainsi qu'autour des villes deVannes et deLorient[31] Il entraîne avec lui le bâtiment, les travaux publics, les services à la personne et les transports, mais peut poser localement, le long des côtes des problématiques desurtourisme[32].
La fréquentation est principalement française, les visiteurs étrangers ne représentant que 6% des visites[33]. Environ 33 millions de nuités sont enregistrées tous les ans en moyenne, dont 56 % en juillet et août. L'activité génère environ 19 000 emplois en haute saison, et 13 000 tout au long de l'année. On estime qu'environ 8 500 entreprises sont concernées à divers degrés par le tourisme, soit près du tiers des entreprises du Morbihan[34].
Le Morbihan est l'un des départements français dans lesquels larecherche et développement est la plus faible deFrance, pour des raisons historiques et de choix politiques. LeGrand Ouest français fait partie des régions métropolitaines dans lesquelles l’État a le moins développé les capacités de recherche. Les grandes universités de la région comme celles deRennes etBrest n'ont commencé à développer leurs activités de recherche que dans lesannées 50 et60, et le département ne dispose d'une université que depuis lesannées 90. De grands organismes de recherche publiques comme leCNRS sont sous représentés dans la région ; alors qu'ils représentent 50 % des chercheurs dans l'est de la France, leur part chute à 20 % dans l'ouest de la France[35].
Le potentiel humain reste sous développé. Si lesrésultats scolaires du départements dans le primaire et le secondaire secondaire sont bons, le taux d'élèves du Morbihan accédant à des diplômes d'ingénieurs ou de doctorats sont parmi les plus bas deFrance. Jusqu'auxannées 90, les meilleurs élèves locaux doivent se rendre àRennes ouParis pour y suivre leurs études, et peu reviennent dans la région. En2024, seuls 200 doctorants sont inscrits dans le département, et 250 chercheurs y sont recensés[35].
Deux pôles de recherches émergent centrés sur le secteur deLorient, en partie liés aux secteurs de la Défense et de la construction navale. Le domaine desmatériaux composites et celui de lacybersécurité comptent plusieurs structures de recherche, et des écosystèmes d'entreprises émergent autour de laSailing Valley et la Composite valley[35].
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
478 172
473 932
486 504
501 084
490 352
506 573
521 614
535 256
544 470
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
552 028
563 468
573 152
578 400
546 047
543 175
537 528
542 248
506 884
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
520 966
530 833
540 474
563 588
590 889
619 838
643 873
694 821
727 083
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
2022
-
-
-
-
-
-
747 548
768 687
776 103
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[36] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[37] puis population municipale à partir de 2006[38].)
Le département est gestionnaire des collèges publics, ici le collège Jules Simon àVannes.
Le département du Morbihan est l'un des quatre départements qui sont couverts par l'académie de Rennes. Quelque 130 000 élèves sont scolarisés en2022 dans leprimaire (68 000 élèves en2022) et lesecondaire (63 000 élèves en2022)[50]. La région se caractérise par une portion importante d'élèves scolarisés dans l'enseignement privé, notamment catholique, ce dernier représentant 50 % des élèves du premier et du second degré[51]. L'enseignement en breton représente lui quelque 12 000 élèves[52].
Le conseil départemental est directement gestionnaire des 42 collèges publics du département, et intervient aussi dans différents aspects de la gestion des 45 collèges privés sous contrat. Au total, le Morbihan finance à hauteur de 66 millions d'euros le fonctionnement de ces établissements, dont 31 millions en investissement et 35 millions en fonctionnement[53].
Le Morbihan est l'un des départements qui connait les meilleurs taux de réussite nationaux aux diplômes nationaux duBaccalauréat (en2022, 98,1 % au bac général, 95,9 % au Bac technologique, et 87,9 % au Bac professionnel) et dubrevet des collèges (92,6 % en 2022)[50].
Concernant la langue bretonne, les effectifs pondérés que fournit l'enquêteÉtude de l'histoire familiale menée par l'INSEE en1999 sont de plus de 48 000 brittophones de plus de 18 ans pour ce seul département. S'y ajoutent notamment les effectifs des écoles bilingues qui se montent à 3 183 élèves à la rentrée2005, ou encore les élèves suivant des cours de breton dans les établissements publics du secondaire (plus de 900 en 2002/2003). Lasignalisation routière bilingue (français/breton) est de plus en plus utilisée dans le département y compris sur sa partie gallèse. Lebreton vannetais diffère par de nombreux aspects de ses homologuesLéonard,cornouaillais ettrégorois.
Concernant legallo, et d'après l'Enquête sociolinguistique sur les Langues de Bretagne de TMO Régions pour la Région Bretagne de 2018, 4,3 % de la population du Morbihan, âgée de 15 ans et plus, parlent le gallo, soit environ 26 000 locuteurs[55]. 8,5 % de la population du Morbihan comprennent le gallo.
Les éléments constitutifs du costume traditionnel breton dans le Morbihan varient en fonction du secteur. S'ils ne sont portés au quotidien, ces costumes continuent d'être portés lors de représentation dedanse bretonne par descercle celtique. Plusieurs types de coiffes sont portées par les femmes, qui varient en fonction du secteur, et plusieurs coiffes peuvent être présentes dans un même secteur. Dans le secteur deVannes-Auray, quatre coiffes sont ainsi présentes. La plus courante, la « jobeline », est la coiffe commune àVannes etAuray. La « coiffe Saint-Patern » est elle portée dans l'arrière-pays entreVannes etElven. Deux autres coiffes sont portées plus localement, une àVannes intra-muros, et l'autre dans les îles duGolfe du Morbihan[56]. La coiffe du pays deLorient est elle plate, avec des broderies aérées. Les coiffes sont blanches ou noires, sans touche de couleur à l'exception parfois ducapot. La matière utilisée peut aussi varier, et peut être delin, decoton, et le tissugaze, detulle, ou de linon[57]
↑Le domaine sud-armoricain est ainsi considéré comme la zone interne de la chaîne varisque correspondant à la marge nord gondwanienne alors que les domaines centre et nord-armoricains correspondent aux zones dites externes ayant pour origine la micro-plaque Armorica.
↑Métamorphisme de collision continentale observable facilement à Champtoceaux et aux Sables d'Olonne.
↑Morphologie des côtes du Morbihan (carte). CfConseil scientifique de l'environnement du Morbihan, « Atlas de l'environnement du Morbihan », surcsem.morbihan.fr,
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Des schistes argileux gris-verdâtre ou gris-bleuâtre alternent indéfiniment avec desgrèsmicacés etfeldspathiques. Localement, la succession delits schisteux et gréseux est si régulière que la pierre prend un aspect zébré… En règle générale, ces matériaux sont inaptes à livrer despierres de taille (avec toutefois quelques exceptions comme à Bodion enPluméliau,…) ou même de bonsmoellons (comme à l’église deSaint-Gérand) ; ils fournissent essentiellement des moellons assez médiocres, souvent plats, dont le façonnement difficile est souligné quelquefois par les innombrables marques des outils employés aux tentatives d’équarrissage. Dans le bâti, lesdites roches se font remarquer par leurhétérométrie généralisée, leurappareillage irrégulier et fréquemment leur usure prononcée, allant jusqu’à une érosion en creux ou, tout au moins, un net émoussé ». CfLouis Chauris, « Impacts de l'environnement géologique sur les constructions dans la région de Pontivy au cours de l'histoire »,Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne,t. 88,,p. 6-7.
↑Ce socle briovérien de schistes tendres constitue la série géologique dominante du domaine centre armoricain, jusqu'à laforêt de Paimpont.
↑C. Lorenz,Géologie des pays européens : France, Belgique, Luxembourg, Dunod,,p. 141.
↑Damien Jaujard,Géologie. Géodynamique - Pétrologie - Études de terrain, Maloine,,p. 231-244.
↑Bernard Hallégouët, Yannick Lageat, Dominique Sellier, « La Bretagne armoricaine (France) revisitée. Nouveaux regards sur l'évolution des formes dans un massif ancien classique »,Bulletin de l'Association de géographes français,vol. 85,no 2,,p. 220.
↑Yoni C., Latteux B. et David L., 2002. Etude du comportement du littoral départemental (56) - Evaluation des risques et des enjeux. 10 vol. Ptolémée, DDE 56.
↑Yves Lebahy, « Une urbanisation contemporaine qui tue l’identité structurelle des littoraux » in Lebahy Yves, Le Délézir Ronan, 2006,Le littoral agressé. Pour une politique volontariste de l’aménagement en Bretagne, Editions Apogée, p. 49-63
↑Gérard Le Bouëdec,Lorient et le Morbihan : Une histoire de ressentiments et de rivalités (1666-1914), Rennes, Presses universitaires de Rennes,, 140 p.(ISBN978-2-7535-7699-5),p. 7
↑Florence Gourlay,Lorient - Une ville dans la mondialisation, Rennes, Presses universitaires de Rennes,, 289 p.(ISBN2-86847-968-5),p. 60.
↑ab etcBéatrice Madeline, « Pourquoi Grenoble est (pour l’instant) champion de la « tech » alors que le Morbihan est en queue de peloton »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).