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Morbihan

47° 50′ nord, 2° 50′ ouest
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Pour les articles homonymes, voirMorbihan (homonymie).

Morbihan
Mor-Bihan
Blason de Morbihan Mor-Bihan
Morbihan
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionDrapeau de la BretagneBretagne
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Vannes
Sous-préfecturesLorient
Pontivy
Président du
conseil départemental
David Lappartient (LR)
PréfetPascal Bolot[1]
Code Insee56
Code ISO 3166-2FR-56
Code Eurostat NUTS-3FR524
Démographie
GentiléMorbihannais
Population776 103 hab.(2022)
Densité114 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 50′ nord, 2° 50′ ouest
Superficie6 823 km2
Subdivisions
Arrondissements3
Circonscriptions législatives6
Cantons21
Intercommunalités12
Communes249
Liens
Site webwww.morbihan.fr
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LeMorbihan (/mɔʁ.bi.(j)ɑ̃/[Note 1]Écouter ;enbreton :Mor-Bihan/ˈmoːʁˈbi(h)ãn/[Note 2]) est undépartement français situé enrégionBretagne, qui doit son nom augolfe du Morbihan.

Il correspond pour l'essentiel au royaume, devenu comté puis baillie, deBroërec et plus anciennement à la cité desVénètes.

L'Insee etLa Poste lui attribuent le code 56. Sa préfecture estVannes.

Histoire

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Article détaillé :Histoire du Morbihan.

Le département a été créé à laRévolution française, le en application dudécret du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de l'ancienne province deBretagne : il est édifié pour les 4/5es de son étendue sur les terres de l'anciendiocèse de Vannes fondé auVe siècle (moins deux petites parties au nord, une autre à l'est et une dernière à l'ouest), de l'extrême est de laCornouaille, du sud de l'évêché de Saint-Brieuc, du sud-ouest de l'évêché de Saint-Malo et du nord-ouest de l'évêché de Nantes[2].

Il est créé à partir de la circonscription duprésidial deVannes à laquelle on a retranché lasénéchaussée deQuimperlé et la moitié nord de celle dePloërmel et ajouté la sénéchaussée deGourin (à peu près).

Les communes de la Cornouaille morbihannaise (l’ancienne sénéchaussée deGourin) qui n'avaient pas choisi d'être annexées au département du Morbihan ont régulièrement réclamé de rejoindre leFinistère, sans succès[3]. Des pétitions circuleront à plusieurs reprises, mais seule la commune deLocunolé réussira à obtenir gain de cause en.

Carte du département (1790).

Les concepteurs des départements ont choisi de ne pas reprendre les noms portés par les circonscriptions antérieures pour en éradiquer les identités, cultures et particularismes, afin qu'il n'y ait plus ni Angevin, ni Corses, ni Alsaciens, ni Breton, etc., mais seulement des Français. Les noms des départements sont choisis à partir de particularités géographiques, notamment des noms de fleuves, de mers ou de montagnes. On songea à nommer ce département « les Côtes du sud », par opposition auxCôtes-du-Nord, mais la présence de plusieurs golfes appelésmor bihan (« petite mer » en français) par les habitants, àGâvres et au sud de Vannes, lui a fait préférer ce vocable géographique.

De 1791 à 1793, les neufdistricts (Auray,Le Faouët,Hennebont,Josselin,Pontivy,Ploërmel,La Roche-Bernard,Rochefort etVannes) du département du Morbihan fournirent quatrebataillons de volontaires nationaux.

Les1er et2e bataillons de volontaires du Morbihan furent envoyés pour combattre larévolution haïtienne et participèrent à labataille du Cap-Français.

Le département du Morbihan fait partie en de laVe région économique ou région de Nantes (départements37-44-49-53-56-72-85), mais aussi de la région touristique deBretagne (22-29-35-56). Plus tard, le Morbihan fait partie des régions « Bretagne » créées successivement en1941,1944 et1956-72-88 (l'actuelle région Bretagne) et regroupant les départements duFinistère, desCôtes-d'Armor et d'Ille-et-Vilaine.

Étymologie

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Le nom du département vient deMor-Bihan, nombreton, signifiant « Petite Mer » (legolfe du Morbihan)[4], par opposition àmor braz, « grande mer », qui désigne localement la baie située entreQuiberon etLe Croisic. La transposition en français a pour conséquence le retrait dutrait d'union, pour ne former finalement qu'un mot. Cette étymologie a conduit certains à estimer que le Morbihan serait le seul département de France métropolitaine dont le nom proviendrait entièrement d'une langue régionale[5]. Toutefois, ledépartement de Vaucluse est dans le même cas[6].

Emblèmes

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Logotype

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  • Logo du conseil général avant 2007
    Logo du conseil général avant 2007
  • Logo du conseil départemental entre 2007 et 2022.
    Logo du conseil départemental entre 2007 et 2022.
  • Logo du conseil départemental depuis 2022.
    Logo du conseil départemental depuis 2022.

De2007 à2022, le logo du conseil départemental du Morbihan est constitué d’un rectangle bleu foncé qui évoque le cadre institutionnel. Une lettre « M » stylisée bleu clair (couleur symbolisant la mer et toute la vie qui lui est associée)brochant sur le tout est surchargée d'un disque orange qui représente le soleil. Cette lettre est accompagnée d'une « virgule » de couleur vert anis brochant sur la droite du rectangle et qui symbolise l’intérieur des terres (la campagne verdoyante) et du fait de son graphisme et sa couleur vive, le dynamisme (culturel, économique, social, etc.). Le nom du département apparaît en lettres blanches en bas du rectangle et l'institution départementale en lettres bleues en dessous.Le précédent logo comportait les mêmes éléments disposés de façon légèrement différente et avec des couleurs plus vives : le soleil était jaune pur et la virgule rouge vif.

Enoctobre 2022, le Département fait évoluer son identité visuelle en modifiant son logotype et la charte graphique de la collectivité. S'inspirant du blason du Morbihan (voir ci-dessous), le nouveau logo est composé d'unehermine,symbole héraldique breton déjà présent sur les logos des départements voisins d'Ille-et-Vilaine et duFinistère, et de trois vagues bleues évoquantl'origine du nom du département, lamer ainsi que la vie qui lui est associée[7].

Proposition de blason

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BlasonBlasonnement :
« Coupé ondé d'hermine et d'azur formant une vague ».
Commentaires : Armoiries proposées par Robert Louis.

Géographie

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Le Morbihan vu de l'espace (image satellite).

Situation

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Le Morbihan fait partie de larégion Bretagne. Il est limitrophe des départements duFinistère à l'ouest, desCôtes-d'Armor au nord, d'Ille-et-Vilaine à l'est et de laLoire-Atlantique au sud-est, et bordé par l'océan Atlantique. Sa superficie est de 6 823 km2 pour 905 km de côtes.

L'espace morbihannais couvre un peu plus d'un dixième de la superficie duMassif armoricain[8]. La superficie totale du département est de682 300 hectares, dont111 500 hectares boisés, soit plus de 16 % du territoire. Le Morbihan affecte la forme un quadrilatère dont l'axe principal, de direction nord/nord-est - sud/sud-ouest, mesure près de 135 km, tandis que, des crêtes desmontagnes Noires jusqu'à la mer, la distance n'est, à vol d'oiseau, que de 80 km.

Relief

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Pour ce qui concerne le relief du département, le Morbihan est très plat sur le littoral en contradiction avec le reste de la Bretagne mais assez vallonné dans l'arrière-pays ouest (landes de Lanvaux, montagnes Noires proches de Gourin…). Son point culminant se situe au nord-est deGourin, c'est le mont Saint-Joseph (297 mètres) dans lesmontagnes Noires[9].

Géologie

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Carte géologique simplifiée du Massif armoricain.
Articles connexes : géologie du Massif armoricain etglossaire de géologie.

Le département est situé au cœur dudomaine centre et sud armoricain, unités géologiques duMassif armoricain qui correspondent à une structure s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis lapresqu'île de Crozon jusqu'aubassin deLaval pour le domaine médio-armoricain, ducap Sizun jusqu'à la Vendée pour le domaine sud armoricain.

Le territoire est marqué par une alternance de lignes de crêtes et de vallées parallèles à la côte. Orientées nord-ouest/sud-est (direction armoricaine caractéristique de l'orogenèse varisque), ces zones déterminent deux domaines de part et d'autre du cisaillement sud-armoricain CSA (décrochement dextre dont lerejet horizontal atteindrait 500 km[10]). Ce décrochement, appelé aussi « zone broyée sud-armoricaine », est un témoin de la tectonique tangentielle varisque qui forme un couloir de failleshercyniennes courant de lapointe du Raz à laLoire d'orientation NW-SE (N120). Au nord du CSA, les plateaux d'une altitude moyenne de 150 m correspondent à des reliefs typiques debassins versants de rivières dont les vallées forment des éventails. Ces plateaux correspondent à desgranitoïdes de collision,post-épaississement du complexe plutonique de Pontivy-Rostrenen et plus précisément du massif granitique dePontivy à deux micas (biotite etmuscovite)[11] qui affleure au sud-ouest de l'ensellementmicaschisteux deGuémené. Ils correspondent plus à l'ouest à unbassin sédimentaire principalement constitué deschistesbriovériens[12] (sédimentsdétritiques essentiellementsilto-gréseux issus de l'érosion du segment occidental de lachaîne cadomienne, accumulés sur plus de 15 000 m d'épaisseur etmétamorphisés), formant unsoclepénéplané[13] sur lequel repose endiscordance, dans sa partie orientale, desformationspaléozoïques sédimentaires. Ces formations sont déposées dans ce bassin marqué par une fortesubsidence, puis sont déformées lors de l'orogenèse varisque (plis d'orientation préférentielle N 110° et plusieurs familles defailles d'orientations différentes)[14]. Au sud du CSA, le décrochement a guidé la mise en place d'une bande deleucogranites, écrasant le flanc nord de l'anticlinal de Cornouaille (terme deJean-Pascal Cogné en 1960, désignant la région comprise entre la pointe du Raz et Nantes)[15] constitué de migmatites, de granites d'anatexie, ces structures formant les bas plateaux littoraux méridionaux[16]. Les témoins géologiques de la collision de lamicroplaqueArmorica au nord et du bloc continentalGondwana au sud, séparés initialement par l'océan Médio-Européen, sont les granites d'anatexie (indices d'une subduction) puis les leucogranites et les gneiss, indices d'une collision de type himalayenne (l'épaississementcrustalvarisque lié à l'écaillage de Gondwana[Note 3], s'accompagne en profondeur de métamorphisme[Note 4] et de la fusion de lacroûte continentale à l'origine deplutons leucogranitiques)[17].

LeMassif armoricain auquel appartient le Morbihan a subi depuis le passagePlio-Pléistocène (2,6Ma) un basculement vers le sud qui a provoqué le soulèvement de sa marge nord et un effondrement relatif de sa marge sud dont le relief, étagé en gradins, descend progressivement vers l'Atlantique. Cette retombée méridionale cornouaillo-morbihannaise se traduit au niveaugéomorphologique par une série dehorsts etgrabens, et surtout de blocsmonoclinaux basculés vers le continent qui s'achèvent vers la mer par desescarpements de failles, selon un « maillage de dislocations assujetties à celles du tréfonds armoricain », cettetectonique en distension étant peut-être en relation avec l'ouverture dugolfe de Gascogne[18].

Paysages

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Les plus grandes forêts se situent au nord du département (Paimpont,Lanouée,Quénécan…) et en son centre : leslandes de Lanvaux (Bois de Saint-Bily, forêts domaniales de Camors, de Floranges, dePontcallec…). Jusqu'au Moyen Âge, les forêts, comme partout en Bretagne, étaient bien plus étendues : la mythiqueforêt de Brocéliande s'est réduite comme une peau de chagrin pour ne laisser qu'une infime partie, Paimpont ; la forêt de Rhuys, où les ducs aimaient à chasser, a entièrement disparu. Le Morbihan est, de fait, le département breton le plus boisé (suivi d'assez loin par les Côtes-d'Armor avec près de 12 %).

Quant à la surface agricole utilisée, elle représente 57 % du territoire, c'est-à-dire que le Morbihan est le département de la Bretagne le moins exploité pour l'agriculture en termes de surface (l'Ille-et-Vilaine est le premier avec 76 % de la surface).

Réseau hydrographique

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Article détaillé :réseau hydrographique du Morbihan.
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Littoral

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La répartition de la géomorphologie sur les 1 040 km decôtes morbihannaises est[Note 5] : 47, 6 % de côtes vaseuses (rias, estuaires), 26 % de côtes rocheuses, 16,7 % de côtes sableuses et 9,7 % de côtesanthropisées[19].
Standardisation de la côte morbihannaise en raison de l'urbanisation littorale qui, du fait de la croissance conjointe de l'habitat principal et de l'habitat secondaire ainsi que de l'extension descommunes littorales vers l'intérieur[Note 6], engendre unmitagepavillonnaire[20].

Le littoral du Morbihan est particulièrement découpé : avec les îles, la longueur des côtes affiche 800 km (deuxième de Bretagne après le Finistère) alors que la distance à vol d'oiseau entre les estuaires de laLaïta et de laVilaine (qui représentent les frontières naturelles est et ouest du département) n'est que de 150 km[21].

Legolfe qui a donné son nom au département contient unecinquantaine d'îles, dont deux forment communes : l'île d'Arz et l'île aux Moines.

Hors du golfe du Morbihan, il y a quatre îles habitées :

Comme ailleurs en Bretagne, lesmarées remplissent et vident lesestuaires de fleuves – grands et petits – appelés localement en françaisrivières. C'est l'équivalent desabers du Léon et de ce que les géographes dénommentria : ria d'Étel, ria de Pénerf.

Climat

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Article détaillé :Climat du Morbihan.
Carte des précipitations annuelles dans le Morbihan (moyenne sur la période 1997-2006)

Le climat est de typetempéré océanique, marqué par l'influence duGulf Stream et des perturbations atlantiques. Il se caractérise par sa douceur aussi bien en hiver qu'en été. En été, la chaleur reste modérée sauf à l'occasion de brefs et rares épisodes de canicule comme ce fut le cas en (température de37,5 °C le àLorient). En hiver, les gelées sont rares, surtout dans les îles et sur la côte. Les précipitations sont régulières, avec un maximum en hiver. Le littoral et la partie orientale du département sont les parties les moins arrosées. Leslandes de Lanvaux et surtout le nord-ouest du département, au relief plus prononcé, reçoivent les précipitations les plus abondantes. Dans le secteur deGuiscriff, le cumul annuel dépasse les 1 300 mm, alors qu'àBelle-Île il avoisine les 700 mm. La côte morbihannaise bénéficie d'environ 1 900 heures d'ensoleillement annuel[22]. Il existe des microclimats tels que ceux de lapresqu'île de Quiberon, de lapresqu'île de Rhuys ou de Belle-Île.

Politique

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Article détaillé :Politique dans le Morbihan.

Une opposition est-ouest

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Le Morbihan est souvent présenté comme étant scindé politiquement selon un axe est-ouest, la partie occidentale étant dominée par lagauche, là où la partie orientale est acquise à ladroite. Ce clivage est déjà en place dès le début de laTroisième République et perdure depuis. La création de la ville deLorient en1666 puis son essor depuis est souvent avancé comme facteur explicatif, au motif que le pôle industriel que la ville constitue serait un terreau favorable aux idées de gauche[23].

La rivalité entre les villes de Lorient, à l'ouest, et deVannes, à l'est, incarne cette dynamique territoriale. L'expression« ce qui est mauvais pour Vannes est bon pour Lorient » est parfois utilisée pour illustrer l'antagonisme entre les deux villes, présentées aussi comme des« sœurs ennemies »[24].

Résultats électoraux

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Économie

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Longtemps le Morbihan — comme la plupart des départements de l'Ouest — a eu une vocation essentiellement agricole. La présence d'un littoral étendu a toutefois apporté la diversité par la pêche depuis toujours, le commerce maritime depuis leMoyen Âge et la construction navale à la fin duXVIIe siècle.

Secteur primaire

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Agriculture

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VachePrim'Holstein, le Morbihan est un des plus gros producteur de lait en France.

Au cours des décennies 50-80, l'agriculture se transforme profondément. Elle se modernise, se spécialise (élevage, en particulier avicole) et place sa production dans les premiers rangs des départements français. Elle est cependant confrontée actuellement à des problèmes depollution des sols et des eaux[25]. Elle est aussi en concurrence pour l'utilisation de terres avec l'agrandissement des villes et le développement d'activités touristiques, et perd annuellement 0,5% de saSAU depuis2000[26].

La moitié de la superficie du département est utilisée par des activités agricoles[25]. L'activité emploie en2006 environ 5,7% de la population active, et génère 13% avec les emplois du département via l'industrie agroalimentaire[26].

Le département est l'un des plus gros producteurs français dans plusieurs secteurs. Il est le premier producteur enaviculture, et le second producteur d'œufs national. Il est à la troisième place concernant la production de viande bovine et est aussi le sixième plus gros producteur de lait[25]. Sept productions du département sont protégées au titred'une SIQO, dont lecidre breton, la farine de blé noir de Bretagne, ou encore lesvolailles de Janzé[27].

Pêche et aquaculture

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Parc à huîtres dans laRia d'Étel, le département est le second producteur enFrance.

La pêche est une activité importante dans le département, et leport de pêche de Keroman àLorient partage avec celui deBoulogne-sur-Mer le titre de plus important port de pêche français, en volume et en valeur, avec autour de 20 000 tonnes de poissons vendus pour une valeur de près de 48 510 K€. La flotte du Morbihan représente en2008 363 bateaux et 841 emplois. Les espèces pêchées sont de plusieurs types,pélagiques (merlu,sardine…),démersales (grenadier,empereur…) etbenthiques (langoustine). L'usage decasier permet la pêche de crustacés (homards, crabes, crevettes, araignées…)[28].

L'aquaculture est aussi bien développée, notamment avec l'ostréiculture et lamytiliculture. Le Morbihan est avec autour de 20 000 tonnes le premier producteur breton d'huitres, et le second département français derrière laCharente-Maritime. La production est concentrée autour de laRia d'Étel, labaie de Quiberon, et legolfe du Morbihan. La production de moules se situe autour de 5 000 tonnes par an, concentrée dans l'estuaire de la Vilaine[28].

Secteur secondaire

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Larévolution industrielle a moins touché le département que le Nord-Est de la France ; on notera néanmoins le développement de lamétallurgie (Forges d'Inzinzac-Lochrist, fonderies dePloërmel…) et de laconstruction navale contemporaine (payslorientais). La décentralisation industrielle après laSeconde Guerre mondiale a été bénéfique pourVannes (implantation deMichelin).

Construction navale et nautisme

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Construction de laFREMMBretagne àLorient.

La construction navale et la réparation est concentrée dans lepays de Lorient où il compte près de 3 400 emplois, essentiellement dans le domaine militaire.Naval Group et dans une moindre mesurePiriou sont les principaux acteurs. L'activité est très cyclique et dépendante des programmes de l’État, notamment du programme desFrégate multi-missions depuis 2012[29].

La filière nautique est plus également répartie le long du littoral du Morbihan, avec environ 1 100 emplois dans lepays de Lorient, lepays de Vannes pour 980 emplois et lepays d'Auray pour 680 emplois. Au total, le département regroupe pas loin de la moitié des emplois de ce secteur dans larégion Bretagne, ce qui en fait le centre de gravité économique de laSailing Valley, principal cluster économique français lié à cette activité. Le tissu économique est essentiellement composé deTPE et dePME, dont l'activité est en grande partie tournée vers la préparation de courses au large[29].

Le département compte par ailleurs une activité de nautisme de loisir importante, regroupant autour de 10 000 places de port pour une centaine de cales de mise à l'eau. Près d'un voilier sur huit immatriculé en France l'est dans le département[30].

Construction

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Secteur tertiaire

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Article connexe :Transports dans le Morbihan.

Le secteur des services domine fortement aujourd'hui l'économie du département. Les villes moyennes de Lorient, Vannes et mêmeAuray ouPontivy constituent des pôles commerciaux notables.

Tourisme

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Article détaillé :Tourisme dans le Morbihan.
Port deLa Trinité-sur-Mer, au cœur du triangleAuray-Quiberon-Carnac.

Le tourisme est le pilier du secteur tertiaire, et peut représenter localement la première activité économique. Il se concentre sur la côte, principalement dans un triangle allant d'Auray àQuiberon àCarnac, ainsi qu'autour des villes deVannes et deLorient[31] Il entraîne avec lui le bâtiment, les travaux publics, les services à la personne et les transports, mais peut poser localement, le long des côtes des problématiques desurtourisme[32].

La fréquentation est principalement française, les visiteurs étrangers ne représentant que 6% des visites[33]. Environ 33 millions de nuités sont enregistrées tous les ans en moyenne, dont 56 % en juillet et août. L'activité génère environ 19 000 emplois en haute saison, et 13 000 tout au long de l'année. On estime qu'environ 8 500 entreprises sont concernées à divers degrés par le tourisme, soit près du tiers des entreprises du Morbihan[34].

Secteur marchand

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Recherche et développement

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Le Morbihan est l'un des départements français dans lesquels larecherche et développement est la plus faible deFrance, pour des raisons historiques et de choix politiques. LeGrand Ouest français fait partie des régions métropolitaines dans lesquelles l’État a le moins développé les capacités de recherche. Les grandes universités de la région comme celles deRennes etBrest n'ont commencé à développer leurs activités de recherche que dans lesannées 50 et60, et le département ne dispose d'une université que depuis lesannées 90. De grands organismes de recherche publiques comme leCNRS sont sous représentés dans la région ; alors qu'ils représentent 50 % des chercheurs dans l'est de la France, leur part chute à 20 % dans l'ouest de la France[35].

Le potentiel humain reste sous développé. Si lesrésultats scolaires du départements dans le primaire et le secondaire secondaire sont bons, le taux d'élèves du Morbihan accédant à des diplômes d'ingénieurs ou de doctorats sont parmi les plus bas deFrance. Jusqu'auxannées 90, les meilleurs élèves locaux doivent se rendre àRennes ouParis pour y suivre leurs études, et peu reviennent dans la région. En2024, seuls 200 doctorants sont inscrits dans le département, et 250 chercheurs y sont recensés[35].

Deux pôles de recherches émergent centrés sur le secteur deLorient, en partie liés aux secteurs de la Défense et de la construction navale. Le domaine desmatériaux composites et celui de lacybersécurité comptent plusieurs structures de recherche, et des écosystèmes d'entreprises émergent autour de laSailing Valley et la Composite valley[35].

Population et société

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Démographie

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Article détaillé :Démographie du Morbihan.

Les habitants du Morbihan sont lesMorbihannais et lesMorbihannaises.

Évolution de la population

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En 2022, le département comptait 776 103 habitants[Note 7], en évolution de +3,82 % par rapport à 2016 (France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179118011806182118261831183618411846
-401 215403 423416 224427 453433 522449 743447 898472 773
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
478 172473 932486 504501 084490 352506 573521 614535 256544 470
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
552 028563 468573 152578 400546 047543 175537 528542 248506 884
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920062011
520 966530 833540 474563 588590 889619 838643 873694 821727 083
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201620212022------
747 548768 687776 103------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[36] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[37] puis population municipale à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Répartition de la population

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Densité de population par commune en 2007.

Ladensité moyenne de la population s'élève à 113,7 hab./km2 en 2022, une densité légèrement supérieure à la densité moyenne de la France métropolitaine (107,1 hab./km2). Cette moyenne recouvre d'importantes disparités puisque sur les 250 communes que compte le département en 2019, 27 comptent moins de 30 hab./km2 et 9 plus de 1 000 hab./km2. La population se concentre majoritairement dans les zones proches du littoral où se trouvent notamment les aires urbaines deLorient et deVannes. Le taux d'urbanisation de la population est de 61 %.

Communes les plus peuplées

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Liste des quinze communes les plus peuplées du département
NomCode
Insee
IntercommunalitéSuperficie
(km2)
Population
(dernièrepop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Lorient56121CA Lorient Agglomération17,4858 202(2022)3 330modifier les donnéesmodifier les données
Vannes56260CA Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération32,3054 955(2022)1 701modifier les donnéesmodifier les données
Lanester56098CA Lorient Agglomération18,3723 188(2022)1 262modifier les donnéesmodifier les données
Ploemeur56162CA Lorient Agglomération39,7218 873(2022)475modifier les donnéesmodifier les données
Hennebont56083CA Lorient Agglomération18,5715 831(2022)853modifier les donnéesmodifier les données
Pontivy56178CC Pontivy Communauté24,8514 547(2022)585modifier les donnéesmodifier les données
Auray56007CC Auray Quiberon Terre Atlantique6,9114 417(2022)2 086modifier les donnéesmodifier les données
Guidel56078CA Lorient Agglomération52,2912 236(2022)234modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Avé56206CA Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération26,0912 173(2022)467modifier les donnéesmodifier les données
Ploërmel56165CC Ploërmel Communauté57,8210 021(2022)173modifier les donnéesmodifier les données
Séné56243CA Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération19,949 265(2022)465modifier les donnéesmodifier les données
Sarzeau56240CA Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération60,239 068(2022)151modifier les donnéesmodifier les données
Quéven56185CA Lorient Agglomération23,938 906(2022)372modifier les donnéesmodifier les données
Theix-Noyalo56251CA Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération52,068 476(2022)163modifier les donnéesmodifier les données
Larmor-Plage56107CA Lorient Agglomération7,278 368(2022)1 151modifier les donnéesmodifier les données
Unité urbainePopulation en 2015Superficie
(km2)
Densité
(hab./km2)
Nombre de communes
Lorient[39]114 299106,771 0715
Vannes[40]78 876101,687764
Auray[41]28 51378,943614
Pontivy[42]16 23440,903972
Hennebont[43]15 48918,578341
Riantec-Locmiquélic[44]12 05218,716443
Aire urbainePopulation en 2008Superficie
(km2)
Densité
(hab./km2)
Nombre de communes
Lorient[45]193 486500,6438724
Vannes[46]136 314662,9920630
Auray[47]23 85773,973233
Pontivy[48]23 075197,801177
Ploërmel[49]11 79385,451384

Enseignement

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Le département est gestionnaire des collèges publics, ici le collège Jules Simon àVannes.

Le département du Morbihan est l'un des quatre départements qui sont couverts par l'académie de Rennes. Quelque 130 000 élèves sont scolarisés en2022 dans leprimaire (68 000 élèves en2022) et lesecondaire (63 000 élèves en2022)[50]. La région se caractérise par une portion importante d'élèves scolarisés dans l'enseignement privé, notamment catholique, ce dernier représentant 50 % des élèves du premier et du second degré[51]. L'enseignement en breton représente lui quelque 12 000 élèves[52].

Le conseil départemental est directement gestionnaire des 42 collèges publics du département, et intervient aussi dans différents aspects de la gestion des 45 collèges privés sous contrat. Au total, le Morbihan finance à hauteur de 66 millions d'euros le fonctionnement de ces établissements, dont 31 millions en investissement et 35 millions en fonctionnement[53].

Le Morbihan est l'un des départements qui connait les meilleurs taux de réussite nationaux aux diplômes nationaux duBaccalauréat (en2022, 98,1 % au bac général, 95,9 % au Bac technologique, et 87,9 % au Bac professionnel) et dubrevet des collèges (92,6 % en 2022)[50].

Culture

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Langues

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Comme lesCôtes-d'Armor, le Morbihan possède deux langues régionales : lebreton, dans sa partie occidentale, et legallo, dans sa partie orientale, que sépare unefrontière linguistique. Cette frontière a reculé au profit du français depuis leIXe siècle. Celle-ci courait depuis l'est de la ville deRohan jusqu'à la ville deLa Roche-Bernard auXVIIIe siècle. Dans la première moitié duXIXe siècle, les communes situées au sud de la Vilaine (Pénestin,Férel) ont été francisées, ainsi que celles d'Arzal, deMolac et d'Elven[54]. Au cours duXXe siècle, avec la francisation de toute la zone bretonnante et la mobilité croissante de la population, cette frontière a progressivement perdu de son sens. Elle coïncide cependant avec la répartition des écoles où l'on enseigne le breton aujourd'hui.

Panneau routier bilingue français-breton.

Concernant la langue bretonne, les effectifs pondérés que fournit l'enquêteÉtude de l'histoire familiale menée par l'INSEE en1999 sont de plus de 48 000 brittophones de plus de 18 ans pour ce seul département. S'y ajoutent notamment les effectifs des écoles bilingues qui se montent à 3 183 élèves à la rentrée2005, ou encore les élèves suivant des cours de breton dans les établissements publics du secondaire (plus de 900 en 2002/2003). Lasignalisation routière bilingue (français/breton) est de plus en plus utilisée dans le département y compris sur sa partie gallèse. Lebreton vannetais diffère par de nombreux aspects de ses homologuesLéonard,cornouaillais ettrégorois.

Concernant legallo, et d'après l'Enquête sociolinguistique sur les Langues de Bretagne de TMO Régions pour la Région Bretagne de 2018, 4,3 % de la population du Morbihan, âgée de 15 ans et plus, parlent le gallo, soit environ 26 000 locuteurs[55]. 8,5 % de la population du Morbihan comprennent le gallo.

Costume traditionnel

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Article connexe :Costume breton.

Les éléments constitutifs du costume traditionnel breton dans le Morbihan varient en fonction du secteur. S'ils ne sont portés au quotidien, ces costumes continuent d'être portés lors de représentation dedanse bretonne par descercle celtique. Plusieurs types de coiffes sont portées par les femmes, qui varient en fonction du secteur, et plusieurs coiffes peuvent être présentes dans un même secteur. Dans le secteur deVannes-Auray, quatre coiffes sont ainsi présentes. La plus courante, la « jobeline », est la coiffe commune àVannes etAuray. La « coiffe Saint-Patern » est elle portée dans l'arrière-pays entreVannes etElven. Deux autres coiffes sont portées plus localement, une àVannes intra-muros, et l'autre dans les îles duGolfe du Morbihan[56]. La coiffe du pays deLorient est elle plate, avec des broderies aérées. Les coiffes sont blanches ou noires, sans touche de couleur à l'exception parfois ducapot. La matière utilisée peut aussi varier, et peut être delin, decoton, et le tissugaze, detulle, ou de linon[57]

Musées

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Article détaillé :Liste des musées du Morbihan.
L'espace découverte du sous-marinFlore àLorient.

Festivals

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Voir la catégorie :Festival dans le Morbihan.

Salles de concert

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Gastronomie

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La gastronomie occupe une place très importante dans le Morbihan. Elle dispose de nombreuses recettes des plus variées en passant du salé ou sucré. La gastronomie morbihannaise renferme beaucoup de spécialités de terroirs, artisanales, etc. L’alimentation bretonne présente donc des recettes très connues, des crêpes bretonnes aukouign-amann ainsi que les huîtres et l'andouille de Guémené.Le Morbihan est avec leFinistère le département qui compte le plus de crêperies. Celles-ci sont principalement concentrées sur la côte, près deszones touristiques, et près d'un restaurant sur quatre dans le département propose des crêpes sur sa carte[58]. Certaines spécialités sont plus locales, comme leKari Gosse, mélange d'épices venant des Indes, est créé à la fin duXIXe siècle àLorient[59], ou legâteau breton créé àPort-Louis et popularisé par la suite dans larégion de Lorient[60]

Monuments historiques

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Articles détaillés :Liste des monuments historiques du Morbihan etListe des sites mégalithiques du Morbihan.
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Bibliographie

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Notes et références

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Notes

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  1. Prononciation enfrançais de Franceretranscrite phonémiquement selon lanorme API.
  2. Prononciation enbreton KLTretranscrite phonémiquement selon lanorme API.
  3. Le domaine sud-armoricain est ainsi considéré comme la zone interne de la chaîne varisque correspondant à la marge nord gondwanienne alors que les domaines centre et nord-armoricains correspondent aux zones dites externes ayant pour origine la micro-plaque Armorica.
  4. Métamorphisme de collision continentale observable facilement à Champtoceaux et aux Sables d'Olonne.
  5. Morphologie des côtes du Morbihan (carte). CfConseil scientifique de l'environnement du Morbihan, « Atlas de l'environnement du Morbihan », surcsem.morbihan.fr,
  6. En 2002, la part des résidences secondaires dans le Morbihan (18 % du parc de logements) est la plus élevée des départements breton (13% en Bretagne). Certaines communes (Arzon, Damgan, Saint-Gildas de Rhuys, Pénestin, Carnac) ont une part de résidences secondaires dépassant les 70 %. Elle dépasse les 60 % dans les îles du Golfe. Dans les îles du large, elles sont relativement moins nombreuses : Groix (44 %), Houat (40 %), Belle-Île (52 %), Hoëdic faisant exception (64 %). Cf« Le Morbihan. Un territoire contrasté, entre terre et mer », surinsee.fr,. Infographiepart des résidences secondaires dans l'ensemble du parc de logements par établissements publics de coopération intercommunale en 2019, tirée deVéronique Maignant, « Résidences secondaires. En Bretagne, 43 % des propriétaires sont des Bretons, 30% des Franciliens », surbretagne-economique.com,
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

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  1. « Compte rendu du Conseil des ministres du 20 juillet 2022 », Gouvernement,(consulté le)
  2. Jean-Pierre Leguay,Histoire de Vannes et de sa région, Privat,,p. 183.
  3. Alain Pennec, « Le rattachement longtemps mal accepté de Gourin et du Faouët à Vannes », surBécédia,(consulté le).
  4. « Le nom des départements », surculture-generale.fr(consulté le).
  5. « Morbihan : d'où vient le nom de ce département ? »,Le Parisien, 17 août 2016.
  6. Philippe Blanchet,Le Provençal : Guide de conversation pour les nuls, First Gründ,, 133 p.(ISBN 9782754038485,lire en ligne),p. 79.
  7. Le logo et la charte graphique du Département du Morbihan.
  8. Gérard Le Bouëdec,Le Morbihan : de la préhistoire à nos jours, Editions Bordessoules,,p. 12.
  9. Gérard Le Bouëdec,Le Morbihan : de la préhistoire à nos jours, Editions Bordessoules,,p. 14.
  10. C. Lorenz,Géologie des pays européens : France, Belgique, Luxembourg,Dunod,,p. 135.
  11. Ce massif correspond à des venuesleucogranitiques qui s'échappent à partir duCarbonifère de la branche nord ducisaillement sud-armoricain
  12. « Des schistes argileux gris-verdâtre ou gris-bleuâtre alternent indéfiniment avec desgrèsmicacés etfeldspathiques. Localement, la succession delits schisteux et gréseux est si régulière que la pierre prend un aspect zébré… En règle générale, ces matériaux sont inaptes à livrer despierres de taille (avec toutefois quelques exceptions comme à Bodion enPluméliau,…) ou même de bonsmoellons (comme à l’église deSaint-Gérand) ; ils fournissent essentiellement des moellons assez médiocres, souvent plats, dont le façonnement difficile est souligné quelquefois par les innombrables marques des outils employés aux tentatives d’équarrissage. Dans le bâti, lesdites roches se font remarquer par leurhétérométrie généralisée, leurappareillage irrégulier et fréquemment leur usure prononcée, allant jusqu’à une érosion en creux ou, tout au moins, un net émoussé ». CfLouis Chauris, « Impacts de l'environnement géologique sur les constructions dans la région de Pontivy au cours de l'histoire »,Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne,t. 88,‎,p. 6-7.
  13. Ce socle briovérien de schistes tendres constitue la série géologique dominante du domaine centre armoricain, jusqu'à laforêt de Paimpont.
  14. Yann Brekilien (dir.),La Bretagne, Éditions d'Organisation,,p. 35-39.
  15. Cogné la nomme ainsi par opposition auxroches métamorphiques qui forment plutôt des zonessynclinoriales.
  16. C. Lorenz,Géologie des pays européens : France, Belgique, Luxembourg, Dunod,,p. 141.
  17. Damien Jaujard,Géologie. Géodynamique - Pétrologie - Études de terrain, Maloine,,p. 231-244.
  18. Bernard Hallégouët, Yannick Lageat, Dominique Sellier, « La Bretagne armoricaine (France) revisitée. Nouveaux regards sur l'évolution des formes dans un massif ancien classique »,Bulletin de l'Association de géographes français,vol. 85,no 2,‎,p. 220.
  19. Yoni C., Latteux B. et David L., 2002. Etude du comportement du littoral départemental (56) - Evaluation des risques et des enjeux. 10 vol. Ptolémée, DDE 56.
  20. Yves Lebahy, « Une urbanisation contemporaine qui tue l’identité structurelle des littoraux » in Lebahy Yves, Le Délézir Ronan, 2006,Le littoral agressé. Pour une politique volontariste de l’aménagement en Bretagne, Editions Apogée, p. 49-63
  21. [PDF] Florence Cagnard,Carte géologique harmonisée du département du Morbihan. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-56656-FR, 2009,p. 3.
  22. Atlas de l'environnement : Le Climat,Observatoire de l'environnement du Morbihan.
  23. Gérard Le Bouëdec,Lorient et le Morbihan : Une histoire de ressentiments et de rivalités (1666-1914), Rennes, Presses universitaires de Rennes,, 140 p.(ISBN 978-2-7535-7699-5),p. 7
  24. Florence Gourlay,Lorient - Une ville dans la mondialisation, Rennes, Presses universitaires de Rennes,, 289 p.(ISBN 2-86847-968-5),p. 60.
  25. ab etcL'agriculture morbihannaise en chiffres, Préfecture du Morbihan, consulté sur morbihan.gouv.fr le 26 septembre 2019.
  26. a etbL'agriculture bretonne et morbihannaise, Atlas de l'environnement du Morbihan, consulté sur csem.morbihan.fr le.
  27. Morbihan - Résultats de la recherche, Institut national de l'origine et de la qualité, consulté sur inao.gouv.fr le.
  28. a etbLa pêche et l'aquaculture, Atlas de l'environnement du Morbihan, consulté sur csem.morbihan.fr le.
  29. a etbRéseaux des CCI et des agences d'urbanisme et de développement de Bretagne, « Observatoire de l'économie maritime en Bretagne », surCalameo,(consulté le),p. 24-27.
  30. « Le Morbihan en chiffres », surDépartement du Morbihan(consulté le).
  31. Stéphanie Le Bail, « Aqta trace ses axes touristiques jusqu'en 2027 », surLe Télégramme,(consulté le).
  32. Sibylle Laurent, « Pays d’Auray. L’office de tourisme veut « rajeunir l’image de la destination » », surOuest-France,(consulté le).
  33. Stéphanie Le Bail, « Tourisme en pays d’Auray : « Mieux qu’en 2020, pas autant qu’en 2019 » », surLe Télégramme,(consulté le).
  34. « Les principaux chiffres du tourisme en Morbihan », surCCI du Morbihan,(consulté le).
  35. ab etcBéatrice Madeline, « Pourquoi Grenoble est (pour l’instant) champion de la « tech » alors que le Morbihan est en queue de peloton »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  36. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France -Fiche historique du département
  37. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  38. Fiches Insee - Populations de référence du département pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022
  39. « Unité urbaine de Lorient », surinsee.fr,(consulté le).
  40. « Unité urbaine de Vannes », surinsee.fr,(consulté le).
  41. « Unité urbaine d'Auray », surinsee.fr,(consulté le).
  42. « Unité urbaine de Pontivy », surinsee.fr,(consulté le).
  43. « Unité urbaine de Hennebont », surinsee.fr,(consulté le).
  44. « Unité urbaine de Locmiquélic », surinsee.fr,(consulté le).
  45. « Aire urbaine de Lorient », surinsee.fr,(consulté le).
  46. « Aire urbaine de Vannes », surinsee.fr,(consulté le).
  47. « Aire urbaine d'Auray », surinsee.fr,(consulté le).
  48. « Aire urbaine de Pontivy », surinsee.fr,(consulté le).
  49. « Aire urbaine de Ploërmel », surinsee.fr,(consulté le).
  50. a etb« Morbihan. Education: les chiffres clés de la rentrée », surLes Infos du pays Gallo,(consulté le).
  51. Fanny Coconnier, « Enseignement catholique du Morbihan : « 50 % des élèves du département » », surLe Télégramme,(consulté le).
  52. Patrick Croguennec, « Enseignement. Les chiffres de la rentrée en Morbihan », surOuest-France,(consulté le).
  53. « Rentrée 2022 - Visites dans les collèges morbihannais », surDépartement du Morbihan,(consulté le).
  54. Histoire de la langue bretonne par Hervé Abalain, Les Universels Gisserot.
  55. Langues de Bretagne. Enquête sociolinguistique. 6 oct 2018. TMO Régions / Région Bretagne.
  56. Florian Tiercin, « Bretagne : quelles sont les caractéristiques des quatre coiffes vannetaises ? »,Actu Morbihan,‎(lire en ligne, consulté le).
  57. Florian Tiercin, « La question pas si bête : combien de coiffes bretonnes existe-t-il ? »,Actu Morbihan,‎(lire en ligne, consulté le).
  58. Jessica Desbois, « Bretagne. La crêperie a le vent en poupe », surOuest-France,(consulté le).
  59. « Kari Gosse. Connaissez-vous cette épice bretonne ? »,Le Télégramme,(consulté le).
  60. Sylvaine Salliou,« Le gâteau breton n'aura plus de secret pour vous », dansFrance 3 Bretagne, le 23 décembre 2018, consulté sur france3-regions.francetvinfo.fr le 7 janvier 2020

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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