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Monument aux morts

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Le monument aux morts d'Armentières, œuvre de l'architecteCordonnier et du sculpteurBoutry : la pyramide surmontée d'unacrotère et d'uneurne funéraire, repose sur unpiédestal. Comme beaucoup de ces monuments, il offre une symbolique riche avec une multiplicité de représentations et de messages[1].
Certains deces ouvragespatrimoniaux perdent en monumentalité, souffrent de l'usure du regard et de leur banalisation dans lepaysage urbain qui les rend presque invisibles. Mais ils demeurent encore aujourd’hui un lieu majeur decommémorations pluriannuelles, ce qui invite à s'interroger sur l'attachement qui les lie aux citoyens[2].

Unmonument aux morts est unmonument destiné à commémorer, voire honorer, des personnes de façon collective. Ces personnes peuvent être commémorées de façon anonyme ou nominative. Le monument peut faire référence à un évènement ponctuel ou une période étendue dans le temps. Il est dans la majorité des cas dédié aux militaires morts ou disparus au cours d'une bataille ou d'uneguerre[3]. La notion de monument aux morts s'est progressivement étendue auxvictimes civiles : otages exécutés, déportés, massacres, tués par les bombardements... Un monument aux morts peut également être dédié à des personnes tuées en dehors de situation de guerre : mortes ou disparues lors d'une catastrophe (naturelle, liée aux transports, industrielle...), acte terroriste.

Il en existe de plusieurs types :

  • lescénotaphes (monuments mortuaires n’abritant aucun corps), généralement dans le centre d'une ville ou d'un village, mais qui ont aussi été, après laPremière Guerre mondiale, élevés dans les entreprises, les écoles, les foyers fréquentés par les disparus de leur vivant ;
  • lesmémoriaux, il s'agit dans ce cas d'unanglicisme, monuments nationaux élevés sur les champs de bataille (par exemple, àDouaumont, enFrance) où lescimetières militaires abritent les tombes de soldats, parfois de centaines de milliers d'entre eux.

Historique

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Athènes, stèle portant les noms de 180 citoyens morts au champ d'honneur (fin duVe siècle av. J.-C.).

Les monuments aux morts n’existent quasiment pas avant lexixe siècle : les monuments commémorent les victoires militaires et portent rarement les noms des soldats morts, à moins qu'il ne s'agisse de personnalités.

Grèce antique

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À Athènes, auVe siècle av. J.-C., des stèles commémoratives portaient les noms decitoyens[Quoi ?]morts au combat, classés partribu[4].

Jusqu’au début duXXe siècle

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En Allemagne

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Des monuments sont érigés pour commémorer les soldats qui sont morts lors des guerres d’unification allemandes (guerre austro-prussienne etguerre franco-prussienne de 1870).

Les monuments édifiés à cette époque se soucient plus d'honorer les combattants (même les vivants) que les morts. Dans tout le pays, les mairies, les écoles, les places et les jardins publics voient fleurir plaques et monuments financés par les associations d'anciens combattants et les communes.

Les motifs les plus fréquemment employés y sont lavictoire,Germania, l’aigle aux ailes déployées, ou l’obélisque, emblèmes traditionnels des vainqueurs. Les monuments en l’honneur des morts proprement dits sont des représentations baroques desarcophages, d’urnes ou degisants.

Cette prolifération de monuments est favorisée par une loi de 1890 qui confie la responsabilité de leur érection aux communes. À partir de cette date en effet on voit se multiplier les nouveaux monuments à la guerre de 1870, en particulier lors du jour de la victoire, ou pour le25e et le40e anniversaires en 1896 et en 1911. Les communes s’étaient enrichies grâce aux retombées de larévolution industrielle, et les anciens combattants, ayant atteint l’âge mûr, n’hésitent pas non plus à se faire construire un monument. De nombreux monuments à la guerre de 1870 érigés après 1900 sont également un signe de la remilitarisation de la société sous Guillaume II.

Aux États-Unis

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Les premiers monuments à la mémoire des combattants apparaissent après laguerre de Sécession auxÉtats-Unis[5]. Il s'agit par exemple duMemorial Shaw, àBoston inauguré en1897 et commémorant les soldats du54e régiment d'infanterie des volontaires du Massachusetts, monument d'autant plus remarquable que ce régiment était composé de soldats afro-américains qui figurent ainsi pour la première fois sur un monument civique.

En France

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Les premiers monuments aux morts
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Nancy, Porte Désilles.

Le premier exemple français de monument portant les noms de combattants morts est le cas de laporte Désilles àNancy, édifiée entre1782 et1784 pour commémorer l'indépendance des États-Unis et qui rend également hommage aux Nancéiens morts durant labataille de Yorktown.

LeconsulNapoléon Bonaparte prévoit, au moment de son départ pour lacampagne de Marengo, de laisser à la postérité le nom des hommes morts en combattant pour la France. L'arrêté consulaire du 29 ventôse an VIII () ordonne d'élever desColonnes départementales « à la mémoire des braves du département morts pour la défense de la patrie et de la liberté » et d'y graver les noms de « tous les militaires domiciliés dans les départements qui, après s'être distingués par des actions d'éclats, seraient morts sur le champ de bataille. » L’arc de triomphe de l'Étoile, dont la construction débute en1806, porte seulement le nom d'officiers supérieurs, qui ne moururent pas forcément au combat, et parfois encore vivants lors de la construction du monument. Cet arrêté n'a eu qu'un semblant d'exécution[6].

Guerre de 1870-1871
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Des monuments sont également érigés pour commémorer les soldats morts lors de laguerre franco-prussienne de 1870 et des guerres coloniales.

Par leur nombre, leur présence sur tout le territoire, le cérémonial lié à leur inauguration, les célébrations patriotiques et scolaires qui ont lieu à leurs abords ainsi que la propagande républicaine et revancharde les entourant, ces monuments constituent la matrice de ceux qui suivront la Première Guerre mondiale[7].

Article détaillé :Monument aux morts de la guerre de 1870 en France.
  • En 1899 àAlbertville (Savoie) est construit, à la suite d'une initiative locale de survivants de laguerre de 1870 un « monument aux mobiles » en hommage au deuxième bataillon de volontaires de Savoie dirigé par le commandant Dubois et composé de soldats deTarentaise, deMaurienne et de la région d'Albertville (environ 1200 hommes). Ces hommes, Français depuis peu (1860), se sont battus pour la France à l'Est (surtout àBeaune-la-Rolande). On estime qu'il y a eu environ 200 morts. Il s'agit d'une sculpture en bronze édifiée par un marbrier sculpteur ayant son atelier àAlbertville :Jean-Baptiste Weitmen[8]. La statue - imposante - représente un soldat à terre[9] (évocation directe de la défaite contre lesPrussiens), blessé (bandage sur la tête) avec l'équipement militaire d'époque. Malgré sa blessure (et la souffrance de la défaite visible sur son visage), il lève le drapeau et regarde vers le haut pour peut-être exprimer une idée de revanche très présente dans les mentalités en ce début de siècle. Le monument ne comporte aucun nom mais uniquement une plaque commémorative : « Aux enfants de l'arrondissement d'Albertville morts pour la Patrie ». Ce monument est aujourd'hui visible place du commandant Bulle.

Au Royaume-Uni

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Lacolonne Nelson, àLondres, n'est associée qu'au nom du héros vainqueur deTrafalgar, l'amiral Nelson.

Il existe quelques monuments en Angleterre à la mémoire des combattants et morts desGuerres des Boers (1880-1881 et 1899-1902), qui ont impliqué les soldats de toute l'Angleterre combattant les Boers de l'actuelleAfrique du Sud.

Après la Première Guerre mondiale

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LaPremière Guerre mondiale qui se déroula de1914 à1918 est la principale guerre commémorée par les monuments aux morts. Cette guerre a mis en jeu plus de soldats, provoqué plus de décès et causé plus de destructions matérielles que toute guerre antérieure. Plus de 60 millions de soldats y ont pris part[12],[13]. Pendant cette guerre, environ 9 millions de personnes sont décédées et environ 8 millions sont devenues invalides[14],[15].

Le, en France et au Royaume-Uni, sont créées desTombes du Soldat inconnu, exemple suivi ensuite par de nombreux pays[5].

En France

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Monument aux morts de Ribes (Ardèche), inspiré de la statue duPoilu au repos d'Étienne Camus.
Le monument aux morts de Rungis représente l'art de série avec son simpleobélisque gravé d'unecroix de guerre.

Le deuil de la Grande Guerre détermine les communes à rendre hommage à leurs morts pour la Patrie. De 1920 à 1924, ce sont 37 708 monuments aux morts[16] qui sont érigés malgré les difficultés de la reconstruction (plus de 95 % des communes françaises en possèdent un[17]). L'État intervient pour accorder des subventions (calculées en fonction du nombre de soldats tués, de la population et de la richesse de la commune) et réglementer les édifications[18],[19], lessouscriptions publiques[20] couvrant parfois la totalité des dépenses[21].Quelques très rares communes n'ont pas de monument aux morts, par exempleThierville dans l'Eure, n'ayant pas eu de morts parmi ses habitants pendant les guerres depuis 1870. La loi du dite « loi sur la commémoration et la glorification des Morts pour la France » fixe notamment les modalités d'attribution par l'État d'une éventuelle subvention, variant de 4 à 25 % du montant global du coût du monument, cette participation ayant plus une fonction de légitimation[22]. Devant le déferlement de monuments en voie de création marqués par une certaine banalité (recours notamment pour la statuaire à des moulages commerciaux pour des raisons financières mais surtout de commodité — stocks permanents, délai de livraison — et de mode, ces modèles standardisés connaissant un certain succès)[23], leministère de l'Intérieur décide, par la circulaire du, de la mise en place de commissions artistiques départementales chargées de l'examen de ces projets[24]. Les conseils municipaux lancent des souscriptions et des concours régionaux ou nationaux pour choisir les artistes, qui leur livrent des maquettes pour que les comités d'érection choisissent les modèles du monument[25].

Les pertes massives (en France, il y eut 1,4 million de morts et 3 millions de blessés sur 8 millions de mobilisés, pour une population de 40 millions d'habitants) amènent, le plus souvent, non à glorifier la victoire, mais à honorer ceux qui ont perdu la vie. Cet aspect est important, car la très grande majorité des monuments élevés à cette occasion le sont à l’initiative, ou au moins avec la participation financière des anciens combattants, qui formaient 90 % des hommes de 20 à 50 ans en France (7 millions d'individus représentant la moitié du corps électoral)[26]. Leur motivation à continuer de se battre était l’espérance que cette guerre serait la dernière (« la Der des Ders »), et que leur sacrifice ne serait pas vain ; les monuments sont aussi là, dans une certaine mesure, pour rappeler ce sacrifice[27]. Il n'est donc pas étonnant de trouver ces lieux de mémoire partout dans les départements, même éloignés des conflits, et les colonies.

Leur construction commence dans l’immédiat après-guerre, mais se prolonge tout au long duXXe siècle. Dans la plupart des pays, on ajoute à la liste des morts de la Grande Guerre ceux de laSeconde Guerre mondiale, puis des guerres suivantes (guerres de décolonisation (Indochine,Algérie en France) ouguerre du Viêt Nam auxÉtats-Unis). En France, on y trouve parfois aussi une copie de l’appel du 18 Juin. Dans les autres pays, les monuments restent collectifs : les listes de noms sont très rares dans l’URSS, laChine ou leJapon. La commémoration des morts des conflits postérieurs à la Grande Guerre est plus hétérogène et dispersée. En France, l'insertion de listes concernant lesmorts civils, militaires et résistants de la Seconde Guerre mondiale ou de laguerre d'Algérie est généralement réalisée sur d'autres faces (en arrière et sur le côté) du monument aux morts de la guerre 14-18, ou sur desplaques ajoutées (faute de place) au pied de ce monument[28].

La période de construction est importante dans lesannées 1920, dans les pays occidentaux : 35 000 de 1918 à 1925 en France, soit environ (quinze inaugurations par jour les trois premières années d’après-guerre[26]), les monuments prenant la forme d'obélisques ou de colonnes d'une même inspiration (avec ou le plus souvent sans groupe statuaire car beaucoup de communes n’ont pas les moyens financiers d'assurer l'élévation d’'un monument grandiose), de stèles ou de simples plaques[29]. En 1924, undouble monument « Aux héros de l'Armée noire » est élevé à la mémoire des soldats africains tombés pendant la Grande guerre, l'un à Reims, l'autre à Bamako (Mali). Le premier fut détruit par les troupes d'occupation en 1940[30]. Il a été « reconstitué » en 2013. Celui de Bamako existe toujours.

Par ordre alphabétique de départements et de communes :

En France,Aristide Croisy est l'auteur de nombreux monuments, auMans, àSedan, àMézières. EnMoselle, le plus importantMémorial aux Soldats Français tombes sur le sol Roumain 1914 – 1918, est réalisée àDieuze par le sculpteur Remus BotarBotarro, majestueuse œuvre d’art contemporaine en bronze - monument commémoratif inauguré le parJean-Pierre Masseret, secrétaire d’État aux Anciens combattants etVictor Babiuc, ministre de la Défense deRoumanie.

En 1923, leBulletin de la Société préhistorique française signale que le monument aux morts de la commune deLa Verpillière enIsère est construit à partir de deuxmégalithes et celui deQuiberon à partir d'unmenhir tombé[32].

En 2013, lemonument aux morts des Abymes enGuadeloupe est inscrit monument historique[33].

Marqués par un style généralementdoloriste, les monuments aux morts varient selon les municipalités. En Alsace-Lorraine, la majorité des soldats sont morts sous l'uniforme allemand : on indique ainsi sur ces monuments « À nos morts », plus que « À nos enfants morts pour la France ». Les mairies de droite, nationalistes et revanchardes, mettent plutôt en avant une ode à la victoire, avec par exemple une statue avec une couronne de laurier et un fusil dressé, alors que les mairies de gauche préfèrent davantage insister sur le deuil. On trouve même parfois desmonuments aux morts pacifistes[5].

Emplacement particulièrement symbolique du monument entre la mairie et l'église deMontay.

L’implantation du monument (dans un lieu public, pour que le devoir de mémoire s’impose à la vue du passant, ou dans un endroit plus reculé, plus propice au recueillement) fait, au début, l’objet des plus vifs débats dans les conseils municipaux. En fonction de la couleur politique de la municipalité, on distingue également les villes de gauche qui après la Première Guerre mondiale édifient généralement leur monument aux morts sur un espace de la République (mairie, école, place publique) et celles de droite dans l’espace de la religion (dans le cimetière, près de l’église du village). La raison étant que dans un cimetière, ces monuments peuvent, selon laloi de 1905, arborer des emblèmes religieux, des municipalités de droite tenant alors absolument à faire figurer une croix sur l'édifice (à une époque où les liens entre droite et catholicisme étaient forts). Cela dit, on trouve à droite comme à gauche plusieurs exceptions à ce constat (notamment des villes de gauche de l'Ouest catholique qui ont un monument aux morts dans le cimetière municipal) ;« le grand nombre des exceptions n’empêche pas l'existence d'une tendance de fond » note l'historienAntoine Prost[34]. Dans beaucoup de villages, le choix est vite entériné car l’église et la mairie partagent la même place centrale. Certains ont deux monuments communaux, l'un sur la place de la mairie, l'autre dans l'église ou le cimetière[35]. En réalité, Serge Barcellini, conseiller mémoriel deKader Arif,secrétaire d'État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire explique qu'il s'agit d'un compromis : « le monument aux morts est un élément dont l’emplacement est souvent le résultat de la rencontre entre les contraintes de l’urbanisme, la culture locale et les aspirations politiques de la municipalité en place[36] ».

L'historienAntoine Prost distingue, selon l'emplacement des monuments, la dédicace et la symbolique, quatre grands types de monuments aux morts : les monuments civiques, laïques et républicains (au moins 60 % des monuments), les monuments patriotiques-républicains, les monuments funéraires-patriotiques et les monuments purement funéraires[37].

Alors que la mention« Mort pour la France » est accordée selon douze conditions, en vertu des articles L 488 à L 492bis duCode des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre, les noms inscrits sur les monuments aux morts ne sont pas réglementés par des lois officielles, si bien que les maires prennent une certaine liberté de reporter sur le monument aux morts le nom de soldats non nés dans la commune[38] ou celui de civils[39], mentionnés sous le terme de victimes[40].

En Italie

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L'Autel de la Patrie, au centre duVittoriano, le monument érigé en1911 en l'honneur deVittorio Emanuele II, premier roi de l'Italie unifiée, accueille après la Grande Guerre latombe du soldat inconnu.

En Italie, les dépouilles mortelles des soldats enterrés dans les cimetières de fortune surgis sur le théâtre des batailles immédiatement après la grande guerre ont été, dans le cadre de la politique de « monumentalisation » des lieux de mémoire mise en œuvre par lerégime fasciste, ramenés dans les grandssacrari (sanctuaires) comme lecimetière militaire de Redipuglia où était glorifiée la patrie victorieuse[41]. LeMonumento Nazionale al Carabiniere àTurin fait partie des centaines de monuments aux morts érigés enItalie après la Seconde Guerre mondiale. Il est remanié en1948.

Au Royaume-Uni

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LaLancaster Gate Memorial Cross, à Londres, commémorant les résidents duborough de Paddington morts au combat pendant la Première Guerre mondiale.

Le plus grand monument aux morts britannique se situe enBelgique dans lecimetière militaire britannique de Tyne Cot près dePassendale (de nos jours section de la commune deZonnebeke). Outre les 11 952 tombes de soldats britanniques qui s'y trouvent, sur le monument figurent les noms gravés des 34 857 disparus britanniques dans le saillant d'Ypres[42].

Lechâteau d'Édimbourg contient le « mémorial national d'Écosse de la guerre » qui commémore les morts des Première et Seconde Guerres mondiales et des campagnes militaires depuis 1945.

Au Royaume-Uni, comme aux États-Unis, on privilégie les « war memorials », des édicies monumentaux comme leCénotaphe (Londres) ou leMémorial de la Liberté (Kansas City)[5].

En Allemagne

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En Allemagne, cependant, la tendance est plutôt de faire inscrire les noms des morts dans les registres paroissiaux ou sur des plaques qui sont apposées dans des temples et des églises[5].

En Australie

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En Australie, on crée les « avenues de l'Honneur » : il s'agit de routes plantées d'arbres, chacun représentant un soldat mort[5].

Monuments aux morts des conflits contemporains

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Guerres mondiales, les guerres de 1914-1918 et de 1939-1945 ont fait des victimes dans le monde entier. Elles sont commémorées également dans les anciennes colonies des différents pays européens belligérants ou chez leurs alliés. On peut citer l’Australian War Memorial àCanberra (Australie), édifié en 1941 et remanié plusieurs fois depuis ; leNational War Memorial àWellington (Nouvelle-Zélande) à la mémoire des combattants de laseconde guerre des Boers, des deux guerres mondiales, de laguerre de Corée et de laguerre du Viêt Nam,Tamaki Paenga Hira, le mémorial des morts au combat àAuckland (Nouvelle-Zélande) (anciennementAuckland's War Memorial).

Avec l'apparition des bombardements, l'emploi de la force nucléaire (Hiroshima) ou du terrorisme, et la reconnaissance juridique dugénocide, apparaissent des monuments commémorant desvictimes civiles. Il existait déjà des monuments à visée nationaliste (Voortrekker Monument àPretoria).

Dans plusieurs endroits, au lieu d'ériger un monument, les autorités laissent les ruines servir de mémorial. C'est le cas d'Oradour-sur-Glane, du clocher tronqué de laKaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche àBerlin, des ruines deChrist Church Greyfriars àLondres, ou du monument pour la paix deHiroshima (Dôme de Genbaku).

Une nouvelle sensibilité se développe autour de l'idée dedevoir de mémoire. Il ne s'agit plus de glorifier des actes héroïques ni même d'honorer les soldats morts au combat, mais garder en mémoire les erreurs du passé. L'allemand crée d'ailleurs le terme deMahnmal[43]. Des monuments rétrospectifs sont élevés aux victimes de l'Holocauste :Mémorial de l'Holocauste (Berlin),Mémorial de Yad Vashem (Israël), de l'esclavage ou d'autresgénocides, comme legénocide arménien.

Également rétrospectif, le mémorial des soldats Afro-américains morts pendant laguerre de Sécession (1861-1868) s’ouvre au public en1999 àWashington D.C. Il est consacré à la mémoire des 209 145 soldats et marins noirs américains qui se sont battus pour l'Union pendant la guerre de Sécession.

En 2003, enFrance, à la suite d'une commande du ministère de la Défense pour unMémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, quai Branly à Paris, l'artisteGérard Collin-Thiébaut change radicalement la forme du monument aux morts traditionnel, utilisant des diodes lumineuses sur trois colonnes. La première déroule en continu, par année et par ordre alphabétique, les noms des 23 000 soldats et harkis, morts pour la France en Afrique du Nord. La deuxième colonne passe des messages rappelant la période de la guerre d’Algérie et le souvenir de tous ceux qui ont disparu après le cessez-le-feu. Le, le président de la République et son gouvernement ont décidé d’inscrire sur la colonne centrale du Mémorial du quai Branly les noms des victimes civiles de la manifestation de la rue d’Isly, à Alger, le. La troisième colonne, grâce à l’utilisation d’une borne interactive située au pied du monument, permet de voir s’afficher le nom d’un soldat recherché parmi l’ensemble des noms de la liste[44].

Le mémorial duWorld Trade Center, àNew York, qui commémore les victimes desattentats du 11 septembre 2001.

Calendrier des commémorations

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Les monuments aux morts sont le lieu de cérémonies, régulières ou exceptionnelles, qui commémorent les événements auxquels ils sont consacrés.

  • 11 novembre :Remembrance Day (Royaume-Uni, Canada),Jour du Souvenir (Canada),Poppy Day (Afrique du Sud),Veterans Day (États-Unis),Jour des anciens combattants (France) : date anniversaire l'armistice de la guerre de 1914-1918.
  • 5 décembre :Morts pour la France de laguerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.
  • 25 avrilANZAC Day (Australie et Nouvelle-Zélande) commémore l'engagement des troupes australiennes et néo-zélandaises dans les deux guerres mondiales (mais également d'autres conflits) à la date anniversaire du débarquement deGallipoli (1915).

Typologie

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Formes

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Inspirés de stéréotypes architecturaux, les premiers monuments aux morts réemploient les mêmes dispositifs, l'art de série réduisant les coûts et permettant à chaque commune de choisir un ou deux modèles et de les assembler comme il leur convient. Néanmoins chaque pays et chaque culture offre des variantes.

En France, l’une des formes simples privilégiées du monument de série est l’obélisque et lastèle. Elle concerne essentiellement les monuments communaux, placés au centre de l’espace public (sur la place principale) ou dans des lieux symboliques : près de la mairie ou encore près de l’école, près de l’église ou ducimetière. Des monuments de série plus élaborés, avec des groupes sculptés de plusieurs personnages, sont également fréquents. On peut distinguer quelques grandes catégories de sculptures : les Poilus, dans toutes les attitudes possibles. La statue la plus courante, érigée à plus de 900 exemplaires, seraitLe Poilu victorieux d'Eugène Bénet ; d'autres, comme lePoilu au repos d'Étienne Camus, lePoilu étreignant le drapeau deBreton,La Résistance ou lePoilu écrasant l'aigle allemand dePourquet sont également édifiées à plusieurs centaines d'exemplaires. D'autres groupes sculptés comprennent les Allégories (de la France à la Victoire), les civils (la veuve et l'orphelin, le plus souvent)[45]. Ces monuments sont subventionnés par l’État, en partie financés par les municipalités, mais le plus souvent une souscription publique représente une partie importante de la somme nécessaire à l’élévation du monument.

Monument aux morts surmonté d'une croix de guerre, délimité par des obus doublés à distance par une grille.

L’espace du monument n'est parfois pas délimité ou est simplement concrétisé par unenclos qui se résume à la forme d'une clôture virtuelle[46]. Cet enclos est le plus souvent matérialisé par des haies (buissons, arbustes), un muret, des grilles métalliques (parfois issues des obus récupérés sur les champs de bataille) avec un petit portail, des chaînes supportées par des bornes ou par des obus. Ces projectiles donnent un aspect guerrier au monument mais rappellent aussi que le conflit fut uneguerre technologique mobilisant lefront intérieur et la participation des femmes à l'effort de guerre dans lesindustries d'armement. Ils rappellent aussi l'utilisation intensive de l'artillerie qui fut la première cause de mortalité chez les soldats. L'enclos signale un périmètre sacré qui évoque le champ d'honneur, et dont l'effet est parfois renforcé par unescalier monumental[47].

Des plaques commémoratives ont également été placées dans d'autres lieux fréquentés par les victimes comme les écoles, les églises, les mairies, les lieux de travail (on peut voir dans la plupart des gares de France une plaque listant les cheminots morts au cours des deux guerres mondiales), les lieux où elles succombèrent. Dans de nombreux foyers, les veuves de guerre aménagent un espace perpétuant le souvenir de leur époux mort à la guerre : une photo portant les décorations, encadrée de cierges, fait là aussi office de monument aux morts.

Certaines communes choisissent d’élever un mur formant unestèle monumentale, une porte, une colonne (reprenant le motif antique de la colonne civique), un pilier, une statue, ou encore unecolonne brisée,monument aux morts pacifiste érigé en contestation à cette « maudite guerre ». D'autres choisissent d’avoir unvitrail commémoratif, généralement dans leurs églises.

Ruinée, l'Allemagne ne dispose pas de fonds publics pour ériger des monuments à la mémoire des millions de morts de la guerre 1914-18. Dans un premier temps, ce sont les églises qui prennent le plus souvent l'initiative de collecter des fonds et de faire graver des listes de noms sur des plaques de marbre exposées à l'intérieur des lieux de culte. On trouve aussi dans les grandes villes deslivres du souvenir, et un certain nombre de monuments collectifs dans les villages. La situation change en1933, où l'on voit apparaître des monuments qui exaltent l'esprit de sacrifice à la nation allemande.

Ornements

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En France, les ornements les plus courants sont la couronne de feuilles dechêne (ou la branche de chêne), symbole des vertus civiques et de la gloire; la couronne de feuilles delaurier (ou la branche de laurier), symbole des vertus militaires ; la palme ; la branche d'olivier, représentative de la paix ; lacroix de guerre 1914-1918, plus ou moins épurée au point de n'être parfois qu'une simplecroix pattée ; l'urne funéraire ; lecoq gaulois ; le casque dupoilu. Le poilu lui-même peut être représenté, en buste ou à la taille réelle (avec son équipement, et dans diverses attitudes). Assez souvent, peuvent figurer des civils (tels qu'une femme veuve et un(e) enfant) penchés sur une tombe ou tenant un bouquet, comme à Corbie et àGuise. Ponctuellement, le civil représenté peut être muni d'un signe particulier en référence à la région ou à une activité spécifique, générale (comme une charrue tirée par un cheval évoquant de toute évidence le monde agricole), ou bien plus précise, comme un outil (unlouchet à tourbe àLa Faloise). Dans quelques cas, un combattant est montré soutenant le corps de son frère d'armes. Au Royaume-Uni, comme en France, les ornements les plus courants sont la couronne de feuilles, la branche d'olivier, et l'homologue local du poilu, leTommy ; mais aussi, en particulier en Angleterre,saint Georges, souvent avec son dragon, parce qu'il soit le saint patron des soldats de même que l'Angleterre. En Allemagne, la disparition de l'empire et la dissolution de l'armée impériale coïncidant avec la fin de la guerre de 1914-18, les motifs nationaux disparaissent ; restent les emblèmes guerriers (casque, épée) ou chrétiens (croix).

Inscriptions

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Les inscriptions gravées sur les monuments peuvent revêtir un caractèrepatriotique (Si vis pacem, para bellum « Si tu veux la paix, prépare la guerre »,Invictis victi victuri « À ceux qui n’ont pas été vaincus, les vaincus, mais qui vaincront »[48]),civique (La commune de… à ses enfants morts pour la France/la Patrie) oupacifiste comme« L'union des travailleurs fera la paix du monde » : citation d'Anatole France sur le monument deMazaugues,« Maudite soit la guerre et ses auteurs »,« Guerre à la guerre — Fraternité entre les peuples »,« La guerre à la guerre »,« Fraternité humaine »,« Contre la guerre. À ses victimes. À la fraternité des peuples. Que l'avenir console la douleur. » : inscription gravée sur le monument deDardilly,« La guerre est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais ne massacrent pas entre eux » : citation dePaul Valéry sur le monument deSaint-Appolinaire ouNie wieder Krieg (« Plus jamais la guerre »),« Le courage nourrit les guerres, mais c'est la peur qui les fait naître » citation d’Émile Auguste Chartier sur le monument deCostaros[49].

Dans les régions françaises qui ont subi les combats, les monuments insistent plus sur les malheurs de la guerre (ruines, deuil, orphelins), en une sorte de réquisitoire contre les crimes allemands. EnAlsace-Moselle l'inscription « morts pour la France » qui suit la liste des noms est remplacée par des formules plus « neutres » (« La commune de… à ses enfants », ou « Morts pour la Patrie »). En effet les monuments regroupent sur une même stèle les noms des militaires originaires du village quel qu'ait été leur uniforme. Lors de laPremière Guerre mondiale, l'Alsace-Moselle étant allemande, les morts militaires l'étaient souvent sous uniforme allemand. Ce fut encore le cas lors de laSeconde Guerre mondiale, au cours de laquelle de nombreuxAlsaciens etMosellans ont été incorporés de force (« malgré-nous »). Ces villages sont souvent plus que d'autres frappés par l'absurdité de la guerre, ayant vu leurs enfants s'entretuer sous des uniformes différents.

Monuments sur le champ de bataille national

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Allemagne
France
Italie
Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, se trouvent quelques monuments dédiés à labataille d'Angleterre, combattue en1940 dans les ciels du pays. Les plus importants sont ceux àLondres et àCapel-le-Ferne dans le Kent.

Autres pays d'Europe

Russie impériale : le, en présence du Premier ministre russe,Vladimir Poutine, et deFrançois Fillon, Premier ministre français, fut inauguré un monument aux morts dédié aux soldats et officiers russes du corps expéditionnaire envoyé enFrance, en1916, sur décision de l'empereurNicolas II de Russie. Ce monument fut érigéCours la Reine àParis. Cette œuvre du sculpteur russe Vladimir Sourovtsev représente « un jeune officier avec lacroix de Saint-André sur la poitrine auprès de son cheval. Il vient juste d'arriver en France, il regarde au loin, se remémore sa maison, ses proches. C'est la pause avant le combat »[50],[51].

Autres continents

Monuments sur le champ de bataille étranger

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Certainsmémoriaux oucimetières militaires ont été construits non pas sur le territoire national, mais directement sur des champs de bataille étrangers ou à proximité de ceux-ci. C'est le cas en France d'un grand nombre de monuments à la mémoire des troupes alliées ou ennemies tels les cimetières allemands en Normandie, ou, plus au nord, leBeaumont-Hamel Newfoundland Memorial Park, l'Ossuaire de Douaumont,Notre Dame de Lorette, leMémorial des batailles de la Marne àDormans, leMémorial de Verdun, leMémorial canadien de Vimy, lecimetière américain de Neuville-en-Condroz, lecimetière américain de Romagne-sous-Montfaucon ou lecimetière américain de Saint-Avold, le plus grand cimetière militaire de la Seconde Guerre mondiale situé en Europe.

Monuments internationaux collectifs

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En Belgique,Liège, en tant que première ville à s'être opposée efficacement aux envahisseurs en 1914, a été choisie en 1925 par laFIDAC (Fédération Interalliée des Anciens Combattants) comme lieu d'édification d'un monument interallié, financé par des souscriptions publiques et privées dans les pays alliés.

Voir l'article WikipediaMémorial Interallié.

Monument commémoratif des attentats de Bali de 2002

Monuments nationaux collectifs

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Monuments pacifistes

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Article détaillé :Monument aux morts pacifiste.

Quelques monuments aux morts portent un messagepacifiste, soit dans le texte (« Que maudite soit la guerre ! »), soit dans la forme, comme leMémorial de l'holocauste à Berlin, leMahnmal Bittermark (de) àDortmund, les monuments deDüsseldorf,Hambourg,Wuppertal, ducamp de concentration deKemma enAllemagne, de l'Albertina Plats àVienne enAutriche, d'Aniane (Hérault),Ausseing (Haute-Garonne),Balnot-sur-Laignes (Aube),La Couarde (île de Ré),Dardilly (Rhône, une pleureuse avec un enfant, et l’inscription « Contre la guerre, à ses victimes, à la fraternité des peuples »),Équeurdreville (Manche, un bilan de la guerre est placé sur une face du monument),Gentioux (Creuse, une statue debronze d’un enfant orphelin tendant le poing est placée devant le monument, qui porte l'inscription « Maudite soit la guerre » après la liste des soldats tués),Gy-l'Évêque (Yonne),Mazaugues (Var,Plogoff (Finistère, une veuve et un orphelin),Saint-Martin-d'Estréaux (Loire),Riom (Puy-de-Dôme, commémorant lesfusillés pour l'exemple de1917) enFrance ou leGenbaku Dome (原爆ドーム), 1996 d'Hiroshima auJapon.

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Pour la France
Études par département
Pour l'Algérie
  • Emmanuel Alcaraz, « Les monuments aux martyrs de la guerre d'indépendance algérienne »,Guerres mondiales et conflits contemporains, 2010,p. 125–146,(ISBN 9782130580058) édité erroné
Pour l'Allemagne
Pour l'Italie

Vidéographie

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les trois bas-reliefs du piédestal représentent la mobilisation, la bataille et le retour des soldats. Un groupe sculpté représente unPoilu qui écrasait de son pied unaigle germanique (l'aigle aurait été volontairement abîmé en 1940, le maire anticipant la réaction d’un officier allemand). À ses pieds, une allégorie de la ville d'Armentières lui tend unecouronne de laurier et dépose unepalme. À droite, ungénie acclame le poilu, prêt à emboucher lesTrompettes de la renommée (détruites par les Nazis). CfA la rencontre des poilus de 14-18 : Témoignages de pierres. Dossier de l’enseignant, Service éducatif des Archives départementales du Nord, p.14-17
  2. Franck David,Comprendre le monument aux morts. Lieu du souvenir, lieu de mémoire, lieu d’histoire, éditions Codex,,p. 9-10
  3. Cependant, aucimetière du Père-Lachaise àParis, un imposantmonument aux morts a été érigé en 1899, destiné à honorer tous les morts sans distinction d'état ou d'époque, c'est un cas isolé.
  4. Louvre, notice d'information, salle des Inscriptions grecques. Voir lanotice abrégée et la[PDF]notice complète sur le site du Louvre.
  5. abcde etfFrançois Reynaert, « La leçon des monuments »,L'Obsno 2765, semaine du 2 novembre 2017, pages 26-27.
  6. Gilbert Gardes,Le monument public français,Presses universitaires de France,,p. 101.
  7. Rémi Dalisson,« Les racines d’une commémoration : les fêtes de la Revanche et les inaugurations de monuments aux morts de 1870 en France (1871-1914) »,Revue historique des armées, 274, p. 23-37.
  8. « Monument aux mobiles, ou Monument aux morts de 1870 – Albertville », sure-monumen.net(consulté le)
  9. « Albertville le Monument des Mobiles à #Albertville #73 #73200 http://bit.ly/wr2PjJ », surwww.petit-patrimoine.com(consulté le)
  10. Vernon, l'Ardèche et la guerre de 1870 document sur le site vernon-visite.org
  11. Souvenir des fêtes républicaines à Aurillac (1889-1903) document sur le sitePhotosapiens
  12. (en) Julián Casanova, « The Treaty of Versailles and its Consequences »,(consulté le)
  13. (en) Klaus J. Bade et Allison Brown,Migration in European History, Blackwell,, 167 p.(ISBN 0-631-18939-4)
  14. Encyclopédie de la Grande Guerre 1914-1918, Paris,Bayard,(ISBN 2-227-13945-5)
  15. (en) Michael Duffy, « Military Casualties of World War One »,(consulté le)
  16. Propos de Frédéric Laux recueillis par Bastien Marie, « Plus de 40 000 monuments aux morts en France, quel héritage ? »,Sud Ouest édition Dordogne,,p. 3.
  17. Le monument aux morts, Historial de la Grande Guerre.
  18. Ministère de la Culture,La Somme à ses enfants. Monuments aux morts de 1914-1918 :[1]
  19. Dominique Guerrini, Jean-Étienne Guerrini,Itinéraires du patrimoine réalisée par l'Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie, Amiens, 24 p. (Coll. Itinéraires du patrimoine, ISSN 1159-1722 ; 85)
  20. Face au coût élevé de ces monuments (travaux de fondation, plaques de marbre, gravure des noms et de ladédicace, enclos, transport des matériaux et surtout prix des monuments eux-mêmes), les sources de financement sont variées : souscriptions publiques (principale source) contrôlées en général par le conseil municipal qui doit en avertir la préfecture et lui faire parvenir la délibération désignant les membres du comité d'érection, impôts extraordinaires, dons, produits de ventes et d'organisations d'événements (bal, concert, fête, quête à l'église). CfPhilippe Pécout,Les monuments aux morts de la Grande guerre dans le Gard, Service départemental de l'ONAC du Gard,,p. 12
  21. Odon Abbal,Les monuments aux morts de l'Hérault, 1914-1918, Presses Universitaires de la Méditerranée,,p. 42
  22. Bernard Richard,Les emblèmes de la république,CNRS éditions,,p. 87.
  23. Bénédicte Grailles,Mémoires de pierre : les monuments aux morts de la Première Guerre mondiale dans le Pas-de-Calais, Archives départementales du Pas-de-Calais,,p. 26.
  24. Philippe Pécout,Les monuments aux morts de la Grande guerre dans le Gard, Service départemental de l'ONAC du Gard,,p. 86.
  25. Philippe Rivé,Monuments de mémoire : les monuments aux morts de la Première Guerre Mondiale, Mission permanente aux commémorations et à l’information historique,,p. 84-101
  26. a etbHistoriographie des monuments aux morts
  27. QuentinJagorel, « Les monuments aux morts, puissant outil mémoriel après la Grande Guerre »,Le Monde.fr,‎(ISSN 1950-6244,lire en ligne, consulté le)
  28. Bruno Ricard,1939-1945, l'Oise dans la Seconde Guerre mondiale, Archives départementales de l'Oise,,p. 215.
  29. Odon Abbal,Les monuments aux morts de l'Hérault, 1914-1918, Université Paul Valéry-Montpellier,,p. 56.
  30. Le souvenir de la1re GM en Champagne-Ardenne - Les monuments - Le monument à l'Armée noire de Reims présenté par Jean-Pierre Husson
  31. Le seul autre monument de ce type est le monument « à la gloire des infirmières françaises et alliées victimes de leur dévouement » érigé à Reims. CfLe monument aux infirmières de Reims
  32. « Séance du 22 mars 1923 »,Bulletin de la Société préhistorique française,vol. 20,no 3,‎,p. 89-92(lire en ligne).
  33. Noticeno PA97100045, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  34. Antoine Prost,Douze leçons sur l'histoire, Points Seuil, 2014, pages 200-201.
  35. Philippe Rivé,Monuments de mémoire : les monuments aux morts de la Première Guerre mondiale, La Mission,,p. 39.
  36. Quentin Jagorel, « Les monuments aux morts, puissant outil mémoriel après la Grande Guerre », surlemonde.fr,.
  37. Antoine Prost,Les monuments aux morts. Culte républicain? Culte civique ? Culte patriotique? », inPierre Nora (dir.),Les lieux de mémoire, Tome 1,La République, Gallimard, 1984, p. 195-225.
  38. Un soldat peut être inscrit sur un monument aux morts d'une commune parce qu'il a séjourné longtemps dans celle-ci, ou qu'il a épousé une femme de la commune, si bien qu'il peut être honoré sur plusieurs monuments aux morts.
  39. Lemonument aux morts de La Forêt-du-Temple est original à cet égard.
  40. Gérard Bourdin,1944, lieux de mémoire dans l'Orne, Archives départementales de l'Orne,,p. 21-27.
  41. (it) Anna Maria Fiore,op. cit., 2001
  42. [2]
  43. Voir l'article allemandMahnmal :Mahnmal (de) dont la définition est « forme particulière demonument (Denkmal) destiné à commémorer un événement négatif sous forme d'avertissement ».
  44. Document sur le site memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
  45. Philippe Rivé,Monuments de mémoire : les monuments aux morts de la Première Guerre Mondiale, Mission permanente aux commémorations et à l’information historique,,p. 139-140
  46. Claude Bonnet,Les monuments aux morts dans le département du Doubs. Guerre 1914-1918 : le culte du souvenir ou la mémoire collective de la nation, Empreinte Ed.,,p. 64.
  47. Claude Bonnet,op. cit., p. 85
  48. Georges-Henri Soutou, « 1918 : la fin de la Première Guerre mondiale ? » Revue historique des armées, 251 | 2008, [En ligne], mis en ligne le 9 juin 2008.[3]. Consulté le 22 août 2009.
  49. Mairie de Costaros (Haute-Loire)
  50. premier.gov.ru
  51. www.moinillon.net
v ·m
Territoire
métropolitain
Outre-mer
Monuments aux morts spécifiques
v ·m
Principaux participants
(personnalités)
Forces de l'Entente
Empires centraux
Chronologie
Pré-conflits
Prélude
1914
1915
1916
1917
1918
Autres conflits
Post-conflits
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