Montrouge a perdu au cours de son histoire les deux tiers de sa superficie qui en 2016 est de207 hectares ; l'altitude varie de 67 à 85 mètres[2].
Montrouge étant ville voisine de Paris, elle possède le même type de relief ne présentant qu'un faible écart de variations. La région est de typeplaine ou plus largement plateau, comme la plupart des vallées les pentes sont d'un pourcentage relativement faible. Seules quelques rues présentent un dénivelé. Comme Paris, la ville repose sur des carrières de calcaire auxquelles l'ancienne fête des Carriers faisait allusion. Ce type de sol peut présenter des risques s'il est exploité et fragilisé.
Au, Montrouge est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[10],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
La commune ne respecte pas les obligations prévues à l'article 55 de laloi SRU, qui lui impose de disposer d'au moins 25 % delogements sociaux. Au sens de la loi SRU, elle ne dispose que de 21 % de tels logements en 2020[14]. Au sens du recensement, la ville comptait 4 605 logements sociaux en 2008 (19,5 % du parc de résidences principales), nombre porté à 5 193 en 2018 (21,2 %)[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montrouge en 2018 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (4,1 %) supérieure à celle du département (3,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (41,7 % en 2013), contre 42,5 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 pour la France entière[I 4].
Quelques feux de la commune sont dotés de sas pour les cyclistes. Les double-sens cyclables sont inexistants, et leszones 30 ont été supprimées en[15],[16].
C'est à Montrouge que la juge Catherine Giudicelli est décédée des suites d'un accident àVélib' en[17], premier accident mortel en banlieue parisienne en utilisant ce moyen de transport.
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Après des demandes répétées de l'association Défiaccess[18],[19], l'équipe municipale d'Étienne Lengereau a mis en place des bandes de guidage dans toute la ville pour aider les déficients visuels à traverser. Il s'agit d'une des rares communes à avoir implémenté des bandes de guidage, et de la seule de France à l'avoir fait si massivement selon Défiaccess[20].
La formeMonte rubeo, littéralementMont rouge, apparaît en 1261 dans letestament d'unchanoine de l'abbaye de Chelles, Jean de Monmouth[27], mais la formelatine ancienneRubeo monte restera d'usage dans les documents ecclésiastiques.
Le relatif silence des sources sur Montrouge jusqu'à la fin duXIIIe siècle[22] laisse supposer que l'endroit est resté longtemps peu habité. Comme beaucoup de villages de labanlieue, c'est une campagne où lesbourgeois[30], au premier chef ceux de laGrande boucherie, font engraisser lebétail et cultiver le blé qui nourrissent la ville. Il s'agit alors, au sortir immédiat duParis d'alors, de ce qui correspond à la commune d'aujourd'hui mais aussi, et principalement, de ce qui constitue la plus grande partie du14e arrondissement actuel, le terrain ducimetière du Montparnasse inclus.
En 1248, le seigneur du lieu est Odon de Machau, qui confirme cette année-là le don d'unevigne fait par un Odon Gontard aumonastère de Saint Magloire[29]. Le fief, garni d'une maison seigneuriale aveccolombier[31], passe peu après au seigneur deClamart[32] Guillaume de Cuchen, puis à Eustache de Bièvres[29], un seigneur originaire duLaonnois[33].
C'est l'héritier de celui-ci, Guillaume deBièvres, qui en est possesseur[34] quand en 1258[30], des moines « guillemites », aliasErmites de Saint Guillaume, s'y établissent. Ils y resteront jusqu'en 1674. C'est la seconde communauté de cetordre à s'installer enFrance, neuf ans après la fondation du prieuré deLouvergny[35]. Lemonastère est aménagé dans une ferme sur un terrain d'un peu moins de deuxhectares et demi cédés par Raoul et Sybille de Pacy et prend le nom demonastère des Macchabées[34]. La question d'un lien avec les reliques desMaccabées honorées en l'église Saint-André de Cologne[34] reste sans réponse. Sept ans plus tard, en 1265, sinon quelque temps avant, le fief est confisqué à Guillaume de Bièvres par le roi, en l'occurrenceLouis IX[29]. En 1273, il est revenu à un Matthieu Deron[29].
Quarante ans après sa fondation, en 1298, le monastère acquiert àParisintra muros lecouvent des Blancs Manteaux[27] mais lefief est encore trop désert pour être constitué enparoisse[22]. Un demi siècle plus tard, il appartient à un épicier de Paris, Guérin de la Clergerie, qui en 1351 le vend huit cents livres à Guillaume de Dreux[29]. Quand, deux ans plus tard, celui-ci est condamné pour crime, vraisemblablement pourfaux-monnayage, il tombe dans la possession dutrésor royal[31].
En 1386, la population, peut-être parce que laguerre de Cent Ans l'a poussée à se réfugier autour du monastère, est devenue suffisamment importante pour avoir son proprecuré, Pierre Guevre[22]. À la mort de celui-ci, en 1413, les moines sont si pauvres[27] qu'il est question de confier leservice paroissial ausupérieur du monastère[22] de sorte que lediocèse lui aurait apporté lacollation afférente, mais lechapitre deParis refuse[27].
Au début duXVe siècle, peut être à la faveur du sacre àNotre-Dame du roiHenri II,alias Henri VI d'Angleterre, acclamé par lesParisiens le, ou au contraire à la suite du départ desAnglais chassés parArthur de Bretagne en, lefief de Mont-rouge revient à un certain Guillaume Caleville[31], ancien guerrier alors très âgé[36]. Ce frère du chambellan deCharles VI Philippe de Calleville, mort en 1399, meurt à son tour sans descendant. Le roiCharles VII remet Mont-rouge comme unhonneur à Cristy Chamber, enfrançais Cristin de la Chambre[31], qui a été le capitaine de saGarde écossaise,« premier homme d'armes de France », de 1427 à 1445 et l'a escorté durant sonsacre, en 1429. D'autres compagnons d'armes se voient ainsi récompensés par des fiefs disponibles. Celui de Montrouge passe ensuite aupairJean de Mailly puis, en 1474, au frère et héritier de celui ci, Ferric de Mailly[31].
En 1486, Jehan Langlois rend une reconnaissance à Geoffroy Cunin pour cinq quarterons de vigne sis à Montrouge[37].
C'est très probablement la grange donnée par Guillaume des Barres en 1191 qui est à l'origine dumembre de Montrouge duprieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran[38],[39]. La grange, se transforme en domaine seigneurial lors de la séparation de Lourcines avec ses terres qui se trouvaient le long du grand chemin de Paris à Montlhéry sur le territoire de Montrouge[40]. Dans un bail datant de 1466, Renaud Gorre, commandeur, déclare affermer pour neuf ans à un certain Germain Amaury, laboureur à Chasseney, la métairie avec étables, grange, cour, jardin fermé de murs, moulin à vent et 720 arpents de terre labourable à Montrouge, 10 arpents de près aumembre de Chantilly et aumembre de Savigny, contre un fermage de 2,5 muids de blé, 1,5 muids d'avoine, un sétier de grosses fèves et quatre douzaines de pignons[41],[40]
En 1553, Genevieve Huré, veuve de Nicolas Vandier, vivantasseyeur de la monnoye de Paris fait donation à son fiancé Guillaume Robineau (Robyneau), docteur régent de la faculté de médecine de Paris, d'une maison sise dans la grande rue, ainsi que d'une pièce de terre àGentilly.
Vers 1640, la plaine de Montrouge devient une réserve à gibier aménagée pour les chasses royales. Montrouge attire les notables à la recherche d'une retraite discrète.
En 1613,Guillaume de l'Aubespine,baron de Châteauneuf, chancelier des ordres du Roi, achète de Nicolas Lhuillier la seigneurie de Montrouge, puis la transmet à son filsCharles de L'Aubespine,marquis de Châteauneuf. Devenu en 1630garde des sceaux de France, ce dernier entreprend en 1631 l'agrandissement de sa terre et de son château de Montrouge. L'architecteFrançois Mansart est chargé d'ajouter une aile au corps de logis existant, auquel une seconde aile est ajoutée ensuite, il dirige aussi les aménagements du parc.
En 1666, Louis Barboteau, qui futcontrôleur général dutrésor de la Chambre du Roi et soutint l'Oratoire de France[44], lègue à sa mort quatre mille livres pour fonder une école à Montrouge[22]. Un an et demi plus tard, en, celle-ci est ouverte par la veuve, qui nomme à sa direction un laïc[34]. Devant ce scandale qui, dans un contexte de lutte contre lejansénisme et lequiétisme, remue les oppositions entre lesévêques et laCompagnie du Saint-Sacrement bientôt relayée par lesJésuites autour de la question de la gratuité de l'enseignement et de l'exclusion des enfants pauvres[45], lecuré de la paroisse saisit le tribunal. Il faut presque huit années de procédures pour que l'Église impose unprêtre, qui est finalement choisi par Madame Barboteau mais pas sans l'agrément duchantre duchapitre cathédral deNotre Dame,Claude Joly[34].
Vers les années 1780,Jacques Philippe Martin Cels (1740-1806), l'un des plus habiles botanistes cultivateurs de son temps, établithors la barrière du Maine, dans la plaine du Petit-Montrouge, en bordure de lachaussée du Maine, près du Moulin Janséniste, son célèbre jardin avec serres et pépinières où lui-même puis son fils et ses petits-fils cultivent, multiplient et commercialisent des plantes étrangères rares[46],[47]. Larue Cels, ouverte en 1850 sur une portion de la pépinière honore sa mémoire. Cette ancienne rue de la commune de Montrouge a gardé son nom après son intégration dans le14e arrondissement de Paris en 1860[48].
En vertu de la loi du, votée par l'assemblée nationale constituante créant les municipalités, Montrouge devient unecommune avec unconseil municipal, élu par les habitants, et unmaire. Le premier maire de Montrouge est François Ory (1736-1809), originaire duSap (Orne), maître carrier, entré en fonction en 1790 et remplacé l'année suivante par Étienne Massé[49].
Au printemps de l'an II de la République (1794), c'est dans la plaine de Montrouge que le destin du philosophe, partisan des libertés et défenseur des droits de l’hommeCondorcet, décrété d'arrestation depuis 1793, prend une ultime tournure tragique, sous la forme d’une longue errance de deux jours et deux nuits à travers cette campagne encore quasiment déserte. Fuyant devant le danger imminent d'une perquisition de sa cachette à Paris[Note 5], il espère – en vain – trouver refuge auprès de ses plus anciens amis — le couple Suard — propriétaires d'une maison à Fontenay-aux-Roses. Condorcet a 56 ans et il peine à marcher. Le matin du 6 germinal an II (), il réussit, grâce au concours d'un ami[Note 6] à quitter Paris sans certificat de civisme ni passeport, par la barrière du Maine. De là, il gagne Fontenay, distant de dix kilomètres, en quatre longues heures épuisantes de marche. Or, ce jour-là et le suivant les Suard sont absents. Condorcet n'a pas la force de parcourir le chemin en sens inverse. De plus, faute de papiers, il risquerait cette fois de se faire arrêter à Paris à la barrière d'entrée. Il se met alors à errer et passe la nuit « à la belle étoile, quelque part dans la plaine de Montrouge ». Le lendemain, 7 germinal (), il repasse sans plus de succès à Fontenay, recommence à errer dans les parages et aurait passé, selon Madame Suard, la seconde nuit dans « des carrières de pierre qui sont sur la route de Fontenay-aux-Roses[Note 7] ». Le 8 germinal () au matin, il parvient enfin à rencontrer Suard. Risquant la guillotine en cas de découverte d’un fugitif chez lui, celui-ci le met dehors au bout de deux heures. Affamé, Condorcet s'attable ce même jour en début d'après-midi dans une auberge àClamart-le-Vignoble, ou son aspect, son état de fatigue, sa barbe de plusieurs jours et ses propos le rendent suspect. Dénoncé au comité de surveillance, il est enfermé sous une fausse identité àBourg-l'Égalité où il décède le surlendemain, 10 germinal ()[50].
En 1799, une partie duPetit-Vanves est rattachée à Montrouge[51]. C'est ainsi que l'ancien petitcimetière juif mis en service en 1792 au Petit-Vanves pour la communautéashkénaze de Paris et alentours se trouvait désormais sur le territoire de Montrouge. Désaffecté en 1809, il a définitivement disparu dans la deuxième moitié duXXe siècle (voir 90,rue Gabriel-Péri).
En 1815, pendant lesCent-Jours, à l'approche des troupes deBlücher, il apparut que la plaine sans obstacles de Montrouge, insuffisamment aménagée et gardée, pouvait offrir une position avantageuse aux ennemis pour livrer bataille sous les murs de Paris et pénétrer dans la ville. Un corps de la cavalerie française, échappé de labataille de Waterloo, détaché du camp duprince d'Eckmühl et placé sous les ordres d'Exelmans et deVandamme, avait bien chassé de Versailles, le, deux régiments ennemis, mais avait été contraint de se replier devant l'arrivée de renforts allemands[52]. Vandamme mena alors une partie de ce corps d'expédition, augmenté de quelques recrues fédérés couvrir les plaines situés entre Sèvres etChâtillon, occupantMeudon,Issy,Vanves et Montrouge[53] où les élèves de l'École polytechnique avaient abandonné leur position sur labutte de Saint Chaumont s'y joignirent en amenant leurs canons[54]. Ces différents troupes furent prêts et hautement motivés à combattre lorsque tomba la nouvelle que selon les termes d'une convention militaire avec les alliés, ultérieurement diteConvention de Saint-Cloud du[55], les hostilités venaient définitivement prendre fin. Elles quittèrent leurs positions à Montrouge le lendemain de cet armistice, Vandamme se retirant avec l'armée au-delà de la Loire[53].
Itinéraires des premières lignes d'Omnibus. LesMontrougiennes circulant entre l'extrême limite nord du Petit-Montrouge (barrière d'Enfer) et laPlace Dauphine. Plan de 1828.Paris et environs, 1858. Isolé du Grand-Montrouge, le Petit-Montrouge est pris entre lesfortifications (rouge), leslimites de Paris (bleu) et les lignes duchemin de fer de l'Ouest et deSceaux.L'ancienne mairie de Montrouge (1851-1855) au Petit-Montrouge[56] et le square de Montrouge avant leur annexion à la ville de Paris[Note 8].Plan de Paris indiquant la « zone unique des servitudes dans laquelle on ne pourra plus bâtir » (1868).
À partir de 1816, lesJésuites — de retour en France en 1814 après en avoir été bannis en 1762 — disposèrent d'une maison de campagne à Montrouge. Ce fut la première propriété dont ils firent l'acquisition en France, après leur rétablissement. Le Pèrede Clorivière, supérieur provincial de France, qui était à l'origine de cette acquisition, écrivit le auSupérieur généralTadeusz Brzozowski :« Nous venons de faire l’acquisition d’une maison de campagne. Elle devenait nécessaire pour la conservation des santés qui souffraient notablement dans la maison de Paris, où nous sommes renfermés sans avoir aucun espace pour prendre de l'air et de l’exercice. Cette maison est agréablement située, à trois quarts de lieue d'ici, dans le village de Montrouge[Note 9], à côté de l’ancienne maison de campagne du noviciat de Paris[Note 10]. » De Clorivière, maître des novices, ne songeait nullement à faire usage de la nouvelle maison de campagne pour extraire les pensionnaires de leur logement exigu, sis à Paris,rue des Postes[Note 11]. Âgé et manquant de forces, il obtint d'être déchargé de ses lourdes fonctions en. Ce fut son successeur, le Père Aloys Simpson, investi en, qui fit effectuer les travaux d'aménagement nécessaires et établit le nouveaunoviciat des Jésuites à Montrouge. Les 15 novices venant de la rue des Postes en prirent possession le. Dès l'hiver de cette même année, on y comptait près de 40 novices. L'établissement fut doté d'une petite chapelle en 1822. Pendant les trois « Glorieuses », la maison fut mise à sac le, puis entièrement saccagée au mois de[57],[58].
Au Petit-Montrouge, le géographeJean-Léon Sanis (vers 1802-1879) construisit progressivement, de 1834 à 1845, sur un terrain de 33 ares près du « château du Maine » (futurquartier de Plaisance) une attraction éducative alors unique en Europe qui consistait en une grande carte en relief de la France, connue sous le nom degéorama de Montrouge[60],[Note 12].
La construction de l'enceinte de Thiers (1841-1844) isole le Grand-Montrouge de son ancien écart, le Petit-Montrouge, plus proche de Paris et qui se développe rapidement.
Vers 1834,Jacques-Paul Migne[61] (1800-1875), dit abbé Migne, éditeur de plusieurs journaux politiques, avait fondé sur un vaste terrain au 127,chaussée du Maine à proximité ducarrefour des Quatre-Chemins les « ateliers catholiques » du Petit-Montrouge qui comprenaient notamment une imprimerie autonome, de la fonte des caractères jusqu'à la reliure, mais aussi des ateliers de peinture, de sculpture, d'harmoniums et d'orgues. L'abbé Migne y entreprit l'impression de plusieurs collections de livres pour former sabibliothèque universelle du clergé et des laïques instruits[62]. Après plus de trente ans d'existence, l'entreprise de l'abbé Migne fut anéantie dans la nuit du 12 au dans un immense incendie[63].
En vertu de la loi du, effective en 1860, l'annexion par Paris des territoires situés à l'intérieur de l'enceinte de Thiers ampute Montrouge du « Petit-Montrouge » qui forme depuis une partie du14e arrondissement de Paris. Seul le « Grand Montrouge » reste distinct de Paris. En 1860, la commune passe de350 ha à105 ha et à75 ha en déduisant les27 ha inconstructibles frappés des servitudes inhérentes à lazone militaire. D'une population de25.000 habitants, il n'en reste que4.000 et le revenu de la commune chute de200.000 francs à50.000. De surcroit, un passif de45.000 francs est laissé entièrement à la charge du Grand-Montrouge. Outre sa mairie qu'elle venait d'ériger, (désormais mairie duXIVe arrondissement), la commune perd son prestigieuxhospice, une ancienne fondation royale datant de 1780 (actuelhôpital La Rochefoucauld). Cette perte ne sera comblée qu'en 1874 par l'inauguration, au Grand-Montrouge, de l'hospice Verdier (disparu), rendu possible grâce à la générosité d'une donatrice qui a laissé son nom à l'établissement. Montrouge est également privé de la présence, sur son territoire, de l'« embarcadère de Sceaux » (gare de Denfert-Rochereau, 1846).
Dès 1860, la commune du Grand-Montrouge formule une demande d'agrandissement de son territoire au détriment des communes limitrophes, mais le dossier est détruit dans l'incendie de l'hôtel de ville de Paris (1871). Cette demande est réitérée en 1872, par une pétition solidaire des habitants des communes d'Arcueil (130 signatures) et de Montrouge (790 signatures)[64]. Le rapport sur le projet de loi tendant à fixer les nouvelles limites des communes de Montrouge, Châtillon, Bagneux, Arcueil et Gentilly figure à l'ordre du jour de la séance du de l'Assemblée nationale[65].
À partir de 1925, la ville de Montrouge connaît un essor industriel important (nombreuses imprimeries, pour la plupart aujourd'hui disparues, moteursMessier, Schlumberger, également disparus...).[réf. nécessaire]
Le,Victor Basch (président de laLigue des droits de l'homme) préside l’événement fondateur duFront populaire au vélodrome de Buffalo à Montrouge, réunissant toutes les organisations de gauche. Après ce meeting à Montrouge, la foule se rend en manifestation à laBastille, faisant le serment solennel de« rester unis pour désarmer et dissoudre les ligues factieuses, pour défendre et développer les libertés démocratiques et pour assurer la paix humaine ».[réf. nécessaire]
Durant la Seconde Guerre mondiale, Montrouge est un lieu de résistance héroïque contre l'occupant. La société des Compteurs et le dépôt de la SNCF sont les principaux établissements où se retrouvent de nombreux résistants. Parmi eux[réf. nécessaire] :
Henri Rol-Tanguy qui donna l'ordre d'insurrection parisienne le (un petit square disparu avec la création des 'allées Jean-Jaures' lui rendait hommage) ;
Bernard Blandin (Compteurs) qui s'engagea dans les FFI ;
l'agent de liaison Joséphine libéré de Ravensbruck le ;
Marcel Pinard, trésorier CGT de Montrouge, interné aucamp de Pithiviers ;
Auguste Monjauvis (Compteurs), déporté en Allemagne, frère deLucien Monjauvis qui fut parmi les deux préfets communistes de la Libération ;
Jean Monneron (Compteurs) fusillé par une patrouille allemande devant le 110,avenue Verdier ;
Eugène Vaugeois également fusillé par cette même patrouille allemande devant le 110, avenue Verdier ;
Jean Dupasquier (compteurs) qui perdit une jambe au cours des combats de la libération de Paris ;
René Renard (Compteurs de Montrouge)FTP déporté et mort pour la France, au camp de concentration duStruthof (situé à Natzwiller en Alsace).
Alphonse Robert Thil dit Gaston né le à Poitiers, dessinateur, graveur, lithographe, membre SFIO, chef du comité d'action de la CGT, résistant, éditeur de laNouvelle République de Patriam Recuperare[67], futur maire de Montrouge.
Jusqu’à la loi du[70], la commune faisait partie du département de laSeine. Le redécoupage des anciens départements de laSeine et deSeine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département desHauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le.
Laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :
Montrouge est très ancré au centre-droit (UDI,NC avec 62 %) la gauche faisant des scores moyens (29 % aux élections municipales de 2014).Le Front national, renommé en 2018 leRassemblement national y fait de très bas scores (5 %).[réf. nécessaire]
Au premier tour desélections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine, la liste Jean-Loup Metton * menée par le maire sortant Jean-Loup Metton obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 9 700 voix (61,65 %, 36 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[73] : - Joaquim Timoteo (PS-PCF-EELV, 4 553 voix, 28,93 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ; - Boris Gillet (SE, 1 096 voix, 6,96, 1 conseiller municipal élu) ; - Jean-Luc Le Dévéhat (EXG, 384 voix, 2,44 %, pas d'élu). Lors de ce scrutin, 42,69 % des électeurs se sont abstenus.
La ville administre un total de septécoles maternelles (école maternelle Aristide-Briand, école maternelle Buffalo, école maternelle François-Rabelais, école maternelle Haut-Mesnil, école maternelle Marcelin-Berthelot, école maternelle Maurice-Arnoux et école maternelle Nicolas-Boileau) et huitécoles élémentaires communales (école élémentaire Aristide-Briand, école élémentaire Buffalo, école élémentaire François-Rabelais, école élémentaire Nicolas-Boileau (1898[Note 14]), école élémentaire Raymond-Queneau, école élémentaire Renaudel A et école élémentaire Renaudel B)[88].
Le département gère troiscollèges (collège Haut-Mesnil, collège Robert-Doisneau et collège Maurice-Genevoix) et la région Île-de-France deuxlycées (lycée Jean-Monnet et lycée Maurice-Genevoix)[89].
Université Paris-Cité et l'École normale supérieure partagent des locaux au nord-ouest de la ville, rue Maurice-Arnoux. L'université y a installé sa faculté de chirurgie dentaire, alors que l'ENS y dispose d'un internat et d'un centre de préparation à l'agrégation de sciences physiques.
Depuis, regroupant le centre municipal de santé, le centre d’action sociale, la circonscription de la vie sociale et le centre médico-psychologique, Montrouge dispose du « pôle Santé et solidarité - Claude-Manonviller[Note 15] »[90].
Un projet de géothermie commun avec la ville deMakakoff est envisagé à partir de. En, alors que le prix de l'énergie augmente du fait de l'invasion russe en Ukraine, le projet decentrale géothermique de Malakoff voit le jour et charge la société publique locale (SPL), commune à la ville de Malakoff et leSipperec, de creuser 4 puits pour chauffer jusqu'à 7 000 logements collectifs, des entreprises et des bâtiments publics[92].
Le projet se base sur la géothermie à basse température, en puisant une eau entre 60 et 85 °C, moins sensible aux phénomènes sismiques. Après avoir été un temps intéressée, la mairie de Montrouge abandonne le projet, avançant que trop peu de personnes seraient concernées à Montrouge[92].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[94],[Note 16].
En 2022, la commune comptait 46 273 habitants[Note 17], en évolution de −5,81 % par rapport à 2016 (Hauts-de-Seine : +2,75 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 37,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 22 929 hommes pour 25 805 femmes, soit un taux de 52,95 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[97]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
4,8
75-89 ans
7,7
12,0
60-74 ans
13,6
18,5
45-59 ans
19,1
24,6
30-44 ans
22,7
22,3
15-29 ans
21,1
17,4
0-14 ans
14,2
Pyramide des âges du département desHauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[98]
Lesalon d'art contemporain de Montrouge, créé en 1955, expose des œuvres d'artistes contemporains d'Europe. Il se tient annuellement au Beffroi de Montrouge.
La fêteSoleillades se tient, depuis 2009, tous les ans au début de l'automne. Elle remplace la fête des Carriers, qui, après trente-cinq éditions, n'évoquait plus les anciennes carrières de calcaire que par son nom ; néanmoins ce rappel historique, avec entre autres des costumes spécifiques, perpétuait le souvenir de cet ancien métier disparu à Montrouge, en rendant hommage aux travailleurs liés au développement de Paris et de sa banlieue.
La ville comporte une mosquée[104]. Sa légalité fut contestée par la mairie et par une partie des copropriétaires de la résidence de son ouverture en 2005[105] à l'acquisition d'un nouveau lieu juste à côté[106]. L'association musulmane de Montrouge avait lancé en une procédure juridictionnelle contre la commune pour « abus de pouvoir »[106].
Entre 2009 et 2013, le siège du groupe bancaireCrédit agricole s'installe à Montrouge sur les anciens terrains de Schlumberger.
De plus en plus d'entreprises, de renommée nationale voire internationale, délaissent leur adresse postale montrougienne et choisissent une adresse parisienne (se terminant par « PARISCEDEX 14 »), comme leur offre leur situation dans des immeubles qui sont certes situés sur le territoire de Montrouge, mais implantés le long duboulevard Romain-Rolland qui est aussi sur celui de Paris :
Cadbury France (fabrication et commercialisation de confiserie) ;
Fabrique de cirage (Lion Noir, 91, Grande Rue (en 1925), actuellerue Gabriel-Péri ; récompensé d'une médaille d'argent à l'exposition universelle de Paris, en 1900, d'une médaille d'or à celle de Bruxelles, en 1910) ;
L'industrie aéronautique : Les trains d'atterrissage (Messier), les hélices :Ratier) ;
En 2001, la ville commémorait, par une exposition, un siècle d'industrie aéronautique (disparue), représentée par les sociétés Paulin Ratier et l'entreprise Messier.
L'entreprise Messier, était spécialiste des trains d'atterrissage dès 1931. Sa progression fut rapide : en 1939, elle équipait 85 % de l'aviation française[réf. nécessaire].
En, l'association du Café Culturel et Solidaire de Montrouge achète un ancien café en liquidation judiciaire au tribunal de commerce de Nanterre. « Le Schmilblick » est ouvert en mai 2016 après plusieurs mois de travaux, il se situe en face de l'Aquapol au 94, avenue Henri-Ginoux et propose principalement gratuitement de multiples activités, des boissons et une alimentation à prix très accessible. Un site internet[110] permet d'appréhender la vie de ce café associatif et d'y retrouver son programme mensuel.
Vue lointaine de Montrouge, Paul Léon Félix Schmitt, 1900.
Dans l’escalier de l’hôtel de ville est conservé un tableau dePaul Schmitt,Carrière à Montrouge. Il représente un paysage de campagne sous un ciel nuageux. Au milieu, légèrement décentré sur la droite, s'érige la roue de treuil d’un puits. Cette « cage à écureuil » était actionnée par deux carriers.
LeBeffroi du centre administratif de Montrouge et le grand Carillon de Montrouge installé dans sa coursive extérieure :
Cecarillon électrique duquel les 27 premières cloches ont été fondues et accordées par la fonderie Cornille-Havard deVilledieu-les-Poêles (Manche) et installées en 1999 par l'entreprise Mamias deGagny (Seine-Saint-Denis) est le plus grand carillon d'Île de France[112] et le deuxième de France. Il a pu être réalisé grâce à la participation financière de trois entreprises montrougiennes dont les logos sont gravés dans le bronze :Rhône Poulenc Roerer,CNEN-EDF etSOFRES. Depuis 2019, avec ses 49 cloches, le carillon est complet : L'ancienne cloche de l'horloge a été raccordée et intégrée à l'échelle sonore. Il a retenti symboliquement une première fois dans la nuit du au. Lors de l'inauguration officielle, le, c'est àRégis Singer, carillonneur de son état, et à Jean-Louis Voiland, directeur de l'ensemble vocalStesso Tempo jusqu'en 2002, qu'est revenu l'honneur de jouer des œuvres classiques, des airs traditionnels ainsi que quelques chansons de variété. Depuis le, le carillon se fait entendre deux fois par jour : à midi, Tambour deJean-Philippe Rameau (arrangement pour carillon et interprétation de Régis Singer) ; à 19 h, Ballade deFerdinand Carulli (arrangement pour carillon et interprétation de Jean-Louis Voiland).
L’école primaire et l’école maternelle ougroupe scolaire du Haut-Mesnil furent bâties de 1931 à 1933 sur les plans des architectes Jean Auguste Tisseyre et M. L. Genin.
Hôtel particulier[113], 10, rue Gutenberg (1898), construit par et pour l'architecte et illustrateurÉmile Marcellin Rivoalen[114] (1843-1912).
Lefort de Montrouge, construit en 1843 est situé en fait sur la commune d'Arcueil. Montrouge n'a pas voulu intégrer le fort sur le territoire de la commune, car, à l'époque, elle aurait dû supporter l'entretien des militaires.
Le nouveau temple (2005) du centre paroissial de l'église protestante unie de Montrouge, 64, rue Maurice-Arnoux remplace l'ancien temple (1904) construit auno 27 de la même rue[117] (alors rue de Fontenay) qui a été désaffecté et transformé par la municipalité en salle polyvalente sous la désignationLa Distillerie[118]. Mise à disposition des associations montrougiennes, cette dernière a entre autres accueilli l'orchestre d'Harmonie de Montrouge, des troupes de comédiens et comédiennes et des marionnettistes[119].
Le Monument aux morts de Montrouge (1922),place du Maréchal-Leclerc, piédestal et groupe en pierre sculptée, œuvre réalisée par le sculpteurEugène Paul Benet en collaboration avec l'architecte Pierre Marie (pour le socle). Érigé conformément à la délibération du conseil municipal du en hommage aux morts de la première Guerre mondiale, ce monument a ultérieurement été dédié également à la commémoration des conflits de 1939/45, d'Indochine (1946-1954) et d'Algérie.
La Femme au coquillage ouFemme à la conque, square de la place des États-Unis, statue de marbre blanc parÉmile Fernand-Dubois (1869-1952), inscrite au patrimoine culturel d'Île-de-France[120].
Portrait en médaillon à l'effigie de George Messier (dévoilé en 2008), 2 rue George-Messier, bronze par Guillaume Werle, créé à l'occasion de l'inauguration de la rue George Messier[124].
Stèle en hommage au général de Gaulle, square de l'Hôtel-de-Ville, 43 avenue de la République, stèle ornée d'un portrait en médaillon, située à l'angle nord-est de l'hôtel de ville.
Le square de l'avenue de la République, 75,avenue de la République, et le jardin Pablo Picasso, 22, avenue Victor Hugo, communiquent entre eux (superficie totale 4,730 m2). Ils se partagent un bassin muni d'un jet d'eau, unegloriette,73 arbres (bouleaux, cèdres, ginkgo biloba, marronniers) dont un marronnier commun de 16 m d'envergure, une aire de jeux réservé aux enfants de 2 à 8 ans, des nichoirs et un gîte à coccinelles[128]. Le second de ces espaces, précédemment partie intégrante du premier, a été rebaptisé conformément à une décision prise par le conseil municipal dès 2019, en hommage au peintre espagnolPablo Picasso (1881-1973), qui a habité, de 1918 à 1919, la maison (disparue) qui s'élevait alors à cet endroit[129],[130]. L'inauguration officielle du jardin et le dévoilement de sa nouvelle plaque nominative n'ont lieu qu'en, qui coïncide ainsi — à deux jours près — avec la commémoration du cinquantenaire de la disparition de Picasso, le[131].
Le square du petit Arpajonnais, rue Danton, aire de jeux réservés aux enfants de 2 à 6 ans.
Pour mémoire, car il a disparu, début 2019, lors de la création des « allées Jean Jaurès » : le square de la place des États-Unis, sur une étendue de 2 712 m2 hébergeait quelquestoboggans pour enfants, une pelouse au milieu de laquelle se situe la « Femme au coquillage », statue d'Émile Fernand-Dubois. Ce square, créé en 1928 et rénové en 2002, n'existe plus. Il abritait seize arbres (Acer platanoides,Acacia,Catalpa,Zelkova,Tilia,Ginkgo biloba). Également disparu, lesquare du Colonel-Rol-Tanguy qui se trouvait au nord du square des États-Unis au niveau de l'ancien arrêt éponyme de la ligne du bus 68 en direction de son terminus à Chatillon-Montrouge.
Jardins partagés : jardin Haut-Mesnil-Grand-Sud (2014), angle de la rue Jean-Jaurès, et de l'avenue de la Marne ; jardin de la Vanne (2020) 60, rue de la Vanne, 60 m2 ; les jardins du Conservatoire, avenue Henri-Ginoux, quartier Ferry-Buffalo ; les jardins Barbusse, parvis de l'église Saint-Joseph, à l'angle de l'avenue Jean-Jaurès et de la rue Henri-Barbusse; les jardins Jean-Jaurès, dans le parc Jean-Loup-Metton, allées Jean-Jaurès ; jardin partagé Victor-Basch, rue Victor-Basch ; jardin partagé Jean-Monnet, à côté du lycée Jean-Monnet.
Un épisode de la sérieAlice Nevers, le juge est une femme (2008), avec des prises de vue du nouveau Centre Administratif transformé en Hôpital pour l'occasion ;
Un épisode deJulie Lescaut également, où la façade de l'atelier Traphot a pris l'allure d'un commissariat.
Gaëtan Renou,Histoire de Montrouge des origines à nos jours et du Petit-Montrouge, de Montsouris et de partie des quartiers de Montparnasse et de Plaisance (ancien Montrouge) des origines à l'annexion de 1860, 1932, Montrouge, Imprimerie de l'Edition, 228 pages ;
Armand Thomas, Pierrette Cour et Lucie Geeraerts,Montrouge et son histoire, 1988.
Abbé Magnier,Notre vieux Montrouge, 1961 (en ligne).
Eugène Mannier,Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris,(lire en ligne)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Il existe un "sentier des Fosses-Rouges" ou "Fossés-Rouges", ainsi qu'une impasse du même nom, à Malakoff, non loin de Montrouge et sur le même plateau.
↑La façade de l'école élémentaire Nicolas-Boileau conserve les inscriptions « ANNO 1898 / ECOLE PRIMAIRE ».
↑Claude Manonviller, qui a donné son nom au pôle santé solidarité, était un élu municipal et président desmarbriers funéraires.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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↑Emma Grivotte, « Hauts-de-Seine. Sept villes paieront encore plus cher leur carence en logements sociaux : Sept communes des Hauts-de-Seine n'ont pas atteint leurs objectifs de construction de logement social au cours de la dernière période triennale. Elles mettront la main à la poche »,Actu Hauts-de-Seine,(lire en ligne, consulté le).
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↑Marcel Fosseyeux,Les écoles de charité à Paris sous l'ancien régime et dans la première partie duXIXe siècle,p. 34,SHPIF, Paris, 1912.
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↑Philippe Lançon, « À Montrouge, la droite entre en fission électorale : Deux frères ennemis de l'UDF, un militant associatif barriste et un élu RPR se disputent l'hôtel de ville »,Libération,(lire en ligne).
↑Jérôme Bernatas, Anne-Sophie Damecour et Ariane Riou, « Le maire de Montrouge démissionne... en toute discrétion : Après vingt-deux ans au pouvoir, Jean-Loup Metton (UDI) vient d'annoncer à son conseil municipal qu'il renonçait à son mandat. La nouvelle laisse les habitants stupéfaits »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne).
↑Ariane Riou, « Démissionnaire, le maire de Montrouge restera conseiller municipal »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne)« Le préfet des Hauts-de-Seine ayant accepté la démission de Jean-Loup Metton hier, un conseil municipal sera donc organisé, le 20 octobre à 19 heures, pour élire son successeur ».
↑« A Montrouge, Metton vise un dernier mandat : Le maire UDI sortant Jean-Loup Metton, soutenu par l'UMP, compte bien rester en place. Mais la gauche, forte de ses succès lors des scrutins nationaux, croit en la victoire de Joaquim Timoteo »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne).
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