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Montrouge

48° 49′ 02″ nord, 2° 19′ 19″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMontrouge (homonymie).

Montrouge
De haut en bas, de gauche à droite : l'hôtel de ville ; lebeffroi ; le parc Messier ; le square Maurice-Schumann.
Blason de Montrouge
Blason
Montrouge
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementHauts-de-Seine
ArrondissementAntony
IntercommunalitéMétropole du Grand Paris
EPT Vallée Sud Grand Paris
Maire
Mandat
Étienne Lengereau (UDI)
2020-2026
Code postal92120
Code commune92049
Démographie
GentiléMontrougiens
Population
municipale
46 273 hab.(2022en évolution de −5,81 % par rapport à 2016)
Densité22 354 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 49′ 02″ nord, 2° 19′ 19″ est
AltitudeMin. 67 m
Max. 85 
m
Superficie2,07 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineParis
(banlieue)
Aire d'attractionParis
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Montrouge
(bureau centralisateur)
LégislativesOnzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Montrouge
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Montrouge
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Montrouge
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Montrouge
Liens
Site webville-montrouge.fr
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Montrouge[mɔ̃ʁuʒ]Écouter est unecommune française située dans ledépartement desHauts-de-Seine enrégionÎle-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud deParis, faisant partie de laMétropole du Grand Paris créée en 2016.

Géographie

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Localisation

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Vue de la commune de Montrouge en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.

Dans le passé, Montrouge s'étendait au nord jusqu'àMontparnasse.Plusieurs événements ont ponctué l'évolution de la commune auXIXe siècle :

Concernée par le périmètre d'une installation nucléaire, la commune est membre de lacommission locale d'information auprès du CEA de Fontenay-aux-Roses.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontArcueil,Bagneux,Châtillon,Gentilly,Malakoff etParis.

Carte
Les limites communales de Montrouge et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deMontrouge
14e arrondissement de Paris
MalakoffMontrougeGentilly
ChâtillonBagneuxArcueil

Géologie et relief

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Montrouge a perdu au cours de son histoire les deux tiers de sa superficie qui en 2016 est de207 hectares ; l'altitude varie de 67 à 85 mètres[2].

Montrouge étant ville voisine de Paris, elle possède le même type de relief ne présentant qu'un faible écart de variations. La région est de typeplaine ou plus largement plateau, comme la plupart des vallées les pentes sont d'un pourcentage relativement faible. Seules quelques rues présentent un dénivelé. Comme Paris, la ville repose sur des carrières de calcaire auxquelles l'ancienne fête des Carriers faisait allusion. Ce type de sol peut présenter des risques s'il est exploité et fragilisé.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat des Hauts-de-Seine.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueSud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 649 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deChoisy-le-Roi à 8 km àvol d'oiseau[5], est de12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Montrouge est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[10],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

Morphologie urbaine

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Occupation des sols simplifiée

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Le territoire de la commune se compose en 2017 de 10,4 % d'espaces ouverts artificialisés et 89,6 % d'espaces construits artificialisés[13]

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total delogements dans la commune était de 27 266, alors qu'il était de 26 442 en 2013 et de 25 817 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 89,8 % étaient desrésidences principales, 4,1 % des résidences secondaires et 6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 3,3 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 94,9 % desappartements[I 3].

La commune ne respecte pas les obligations prévues à l'article 55 de laloi SRU, qui lui impose de disposer d'au moins 25 % delogements sociaux. Au sens de la loi SRU, elle ne dispose que de 21 % de tels logements en 2020[14]. Au sens du recensement, la ville comptait 4 605 logements sociaux en 2008 (19,5 % du parc de résidences principales), nombre porté à 5 193 en 2018 (21,2 %)[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montrouge en 2018 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (4,1 %) supérieure à celle du département (3,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (41,7 % en 2013), contre 42,5 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Montrouge en 2018.
TypologieMontrouge[I 2]Hauts-de-Seine[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)89,889,882,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)4,13,79,7
Logements vacants (en %)66,58,2

Voies de communication et transports

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Ancien panneau d'entrée de ville, avenue Henri-Ginoux à Montrouge en venant de Bagneux.

Voies de communication

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Article détaillé :Liste des voies de Montrouge.

La commune est traversée selon un axe nord-sud à l'est par laRD 920 (anciennementRN 20), à l'Ouest par laRD 906 (anciennementRN 306).

Leseulaménagement cyclable en site propre de la ville se situeavenue Marx-Dormoy (D 62), à cheval sur les communes de Montrouge et Arcueil[Quand ?]. Il présente l'originalité d'être placé au centre de la voirie, et deux bordures plantées le séparent de la circulation. L'avenue de la Marne présente également une piste cyclable à double-sens sur un côté de la rue, y compris là où la vitesse de la circulation générale est limitée à30 km/h. Des couloirs de bus autorisés aux vélos, notamment sur laRD 920, permettent de faciliter leur circulation et, depuis sa rénovation achevée en, l'avenue Henri-Ginoux (RD 128) est dotée sur son côté gauche d'une bande cyclable entre larue Gabriel-Péri et l'avenue Verdier, de même que l'avenue Maurice-Arnoux depuis 2018.

Quelques feux de la commune sont dotés de sas pour les cyclistes. Les double-sens cyclables sont inexistants, et leszones 30 ont été supprimées en[15],[16].

C'est à Montrouge que la juge Catherine Giudicelli est décédée des suites d'un accident àVélib' en[17], premier accident mortel en banlieue parisienne en utilisant ce moyen de transport.

Transports en commun

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La stationMairie de Montrouge de laligne 4 du métro.

La commune est desservie par laligne 4 du métro par les stationsMairie de Montrouge en centre-ville etBarbara, à cheval sur les communes de Montrouge et deBagneux ainsi que par laligne 13 du métro par la stationChâtillon-Montrouge, aussi desservie par laligne de tramway T6, à cheval sur les communes de Montrouge et deChâtillon.

En journée, la commune est desservie par les réseaux de busRATP etVallée Sud Bus (navette Montbus) et la nuit par le réseauNoctilien.

Du fait de sa position géographique, d'autres stations et gares situées dans les communes voisines desservent la commune :

La commune disposait de quatre stationsAutolib' depuis (fermées depuis l'arrêt du service en) et de onze stationsVélib'.

Montrouge et le handicap

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Après des demandes répétées de l'association Défiaccess[18],[19], l'équipe municipale d'Étienne Lengereau a mis en place des bandes de guidage dans toute la ville pour aider les déficients visuels à traverser. Il s'agit d'une des rares communes à avoir implémenté des bandes de guidage, et de la seule de France à l'avoir fait si massivement selon Défiaccess[20].

Toponymie

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La mention la plus ancienne de Montrouge qui soit parvenue figure dans unpouillé imprimé en 1626[21],[22]. C'est celle d'un accord daté de 1194 sur le montant de la redevance annuelle, cinq sous, due à l'abbaye de Saint-Martin des Champs par leprieuré de Saint-Lazare pour un terrain qui avait étélégué à celui ci, au lieu-ditRubeo monte[23],[24],[25], littéralement « à Rougemont ». Lefief est encore nommé ainsi dans lerôle desfeudataires dePhilippe Auguste[26], en 1211.

La formeMonte rubeo, littéralementMont rouge, apparaît en 1261 dans letestament d'unchanoine de l'abbaye de Chelles, Jean de Monmouth[27], mais la formelatine ancienneRubeo monte restera d'usage dans les documents ecclésiastiques.

Beaucoup defiefs, comme celui deMontfaucon, lefief Baudoin et d'autres, tirent leur nom de celui de leur seigneur. Pour Montrouge, il faudrait dans cette hypothèse supposer que ce seigneuréponyme seraitGuy le Rouge[28] (vers 1055-1108), seul chevalier de la région à porter un telsobriquet. Deux générations après celui ci, à la fin duXIIe siècle, le sobriquet semble enfin avoir été attaché aux successeurs du fief, dont il serait alors devenu letoponyme[28].[réf. obsolète]. Les toponymistes s'accordent aujourd'hui pour voir dans le typeMontrouge une référence à la couleur rougeâtre du sol d'une élévation ou colline[24],[25]. Montrouge est en effet situé sur un plateau dont l'altitude maximum est de 85 m avec des affleurements argileux qui donnent une couleur rougeâtre au sol. Un lieu-dit de la commune est d'ailleurs appelé Les Fosses Rouges[Note 4][réf. nécessaire]. Homonymie avec les nombreuxRougemont Ce lien renvoie vers une page d'homonymie de formation plus précoce.

Histoire

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Articles connexes :Histoire des Hauts-de-Seine etHistoire de l'Île-de-France.

Préhistoire et Antiquité

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Moyen Âge

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LesMontlhéry, famille à laquelle appartient le seigneur supposééponymeGuy le Rouge, sont une branche cadette desMontmorency, initialement alliés desThilbaldiens, lesquels disputent jusqu'en 1284 la prééminence auxCapétiens. Or les terres deGuy le Rouge, homme longtemps influent à la Cour apparenté à son rivalGuillaume Ier de Garlande et à la reineBertrade, tombent encommise pour dettes[29] dans les mains du jeune capétienLouis le Gros, qui a succédé àson père en 1108 après avoir divorcé deLucienne de Rochefort, la fille deGuy.

Le relatif silence des sources sur Montrouge jusqu'à la fin duXIIIe siècle[22] laisse supposer que l'endroit est resté longtemps peu habité. Comme beaucoup de villages de labanlieue, c'est une campagne où lesbourgeois[30], au premier chef ceux de laGrande boucherie, font engraisser lebétail et cultiver le blé qui nourrissent la ville. Il s'agit alors, au sortir immédiat duParis d'alors, de ce qui correspond à la commune d'aujourd'hui mais aussi, et principalement, de ce qui constitue la plus grande partie du14e arrondissement actuel, le terrain ducimetière du Montparnasse inclus.

En 1248, le seigneur du lieu est Odon de Machau, qui confirme cette année-là le don d'unevigne fait par un Odon Gontard aumonastère de Saint Magloire[29]. Le fief, garni d'une maison seigneuriale aveccolombier[31], passe peu après au seigneur deClamart[32] Guillaume de Cuchen, puis à Eustache de Bièvres[29], un seigneur originaire duLaonnois[33].

C'est l'héritier de celui-ci, Guillaume deBièvres, qui en est possesseur[34] quand en 1258[30], des moines « guillemites », aliasErmites de Saint Guillaume, s'y établissent. Ils y resteront jusqu'en 1674. C'est la seconde communauté de cetordre à s'installer enFrance, neuf ans après la fondation du prieuré deLouvergny[35]. Lemonastère est aménagé dans une ferme sur un terrain d'un peu moins de deuxhectares et demi cédés par Raoul et Sybille de Pacy et prend le nom demonastère des Macchabées[34]. La question d'un lien avec les reliques desMaccabées honorées en l'église Saint-André de Cologne[34] reste sans réponse. Sept ans plus tard, en 1265, sinon quelque temps avant, le fief est confisqué à Guillaume de Bièvres par le roi, en l'occurrenceLouis IX[29]. En 1273, il est revenu à un Matthieu Deron[29].

Quarante ans après sa fondation, en 1298, le monastère acquiert àParisintra muros lecouvent des Blancs Manteaux[27] mais lefief est encore trop désert pour être constitué enparoisse[22]. Un demi siècle plus tard, il appartient à un épicier de Paris, Guérin de la Clergerie, qui en 1351 le vend huit cents livres à Guillaume de Dreux[29]. Quand, deux ans plus tard, celui-ci est condamné pour crime, vraisemblablement pourfaux-monnayage, il tombe dans la possession dutrésor royal[31].

En 1386, la population, peut-être parce que laguerre de Cent Ans l'a poussée à se réfugier autour du monastère, est devenue suffisamment importante pour avoir son proprecuré, Pierre Guevre[22]. À la mort de celui-ci, en 1413, les moines sont si pauvres[27] qu'il est question de confier leservice paroissial ausupérieur du monastère[22] de sorte que lediocèse lui aurait apporté lacollation afférente, mais lechapitre deParis refuse[27].

Au début duXVe siècle, peut être à la faveur du sacre àNotre-Dame du roiHenri II,alias Henri VI d'Angleterre, acclamé par lesParisiens le, ou au contraire à la suite du départ desAnglais chassés parArthur de Bretagne en, lefief de Mont-rouge revient à un certain Guillaume Caleville[31], ancien guerrier alors très âgé[36]. Ce frère du chambellan deCharles VI Philippe de Calleville, mort en 1399, meurt à son tour sans descendant. Le roiCharles VII remet Mont-rouge comme unhonneur à Cristy Chamber, enfrançais Cristin de la Chambre[31], qui a été le capitaine de saGarde écossaise,« premier homme d'armes de France », de 1427 à 1445 et l'a escorté durant sonsacre, en 1429. D'autres compagnons d'armes se voient ainsi récompensés par des fiefs disponibles. Celui de Montrouge passe ensuite aupairJean de Mailly puis, en 1474, au frère et héritier de celui ci, Ferric de Mailly[31].

En 1486, Jehan Langlois rend une reconnaissance à Geoffroy Cunin pour cinq quarterons de vigne sis à Montrouge[37].

Les Hospitaliers

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C'est très probablement la grange donnée par Guillaume des Barres en 1191 qui est à l'origine dumembre de Montrouge duprieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran[38],[39]. La grange, se transforme en domaine seigneurial lors de la séparation de Lourcines avec ses terres qui se trouvaient le long du grand chemin de Paris à Montlhéry sur le territoire de Montrouge[40]. Dans un bail datant de 1466, Renaud Gorre, commandeur, déclare affermer pour neuf ans à un certain Germain Amaury, laboureur à Chasseney, la métairie avec étables, grange, cour, jardin fermé de murs, moulin à vent et 720 arpents de terre labourable à Montrouge, 10 arpents de près aumembre de Chantilly et aumembre de Savigny, contre un fermage de 2,5 muids de blé, 1,5 muids d'avoine, un sétier de grosses fèves et quatre douzaines de pignons[41],[40]

Temps modernes

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En 1553, Genevieve Huré, veuve de Nicolas Vandier, vivantasseyeur de la monnoye de Paris fait donation à son fiancé Guillaume Robineau (Robyneau), docteur régent de la faculté de médecine de Paris, d'une maison sise dans la grande rue, ainsi que d'une pièce de terre àGentilly.

Celui qui met Montrouge le plus à la mode futCharles de l'Aubespine (1580-1653), marquis deChàteauneuf,garde des sceaux du RoiLouis XIII.

Vers 1640, la plaine de Montrouge devient une réserve à gibier aménagée pour les chasses royales. Montrouge attire les notables à la recherche d'une retraite discrète.

En 1613,Guillaume de l'Aubespine,baron de Châteauneuf, chancelier des ordres du Roi, achète de Nicolas Lhuillier la seigneurie de Montrouge, puis la transmet à son filsCharles de L'Aubespine,marquis de Châteauneuf. Devenu en 1630garde des sceaux de France, ce dernier entreprend en 1631 l'agrandissement de sa terre et de son château de Montrouge. L'architecteFrançois Mansart est chargé d'ajouter une aile au corps de logis existant, auquel une seconde aile est ajoutée ensuite, il dirige aussi les aménagements du parc.

A la mort, sans postérité, du chancelier de l'Aubespine, en 1653, le château, est légué àPomponne II de Bellièvre,marquis de Grignon,président à mortier auParlement de Paris, dont le fils l'échange en 1657 avecFrançois de L'Aubespine, marquis de Hauterive, frère du chancelier.

Le château est acquis en 1691 parJan Andrzej Morsztyn. Autrefois situé sur l'axe de l'actuelle avenue de la République, à la hauteur de l'église Saint Jacques le majeur, le château est démoli vers 1815[42],[43].

En 1666, Louis Barboteau, qui futcontrôleur général dutrésor de la Chambre du Roi et soutint l'Oratoire de France[44], lègue à sa mort quatre mille livres pour fonder une école à Montrouge[22]. Un an et demi plus tard, en, celle-ci est ouverte par la veuve, qui nomme à sa direction un laïc[34]. Devant ce scandale qui, dans un contexte de lutte contre lejansénisme et lequiétisme, remue les oppositions entre lesévêques et laCompagnie du Saint-Sacrement bientôt relayée par lesJésuites autour de la question de la gratuité de l'enseignement et de l'exclusion des enfants pauvres[45], lecuré de la paroisse saisit le tribunal. Il faut presque huit années de procédures pour que l'Église impose unprêtre, qui est finalement choisi par Madame Barboteau mais pas sans l'agrément duchantre duchapitre cathédral deNotre Dame,Claude Joly[34].

Vers les années 1780,Jacques Philippe Martin Cels (1740-1806), l'un des plus habiles botanistes cultivateurs de son temps, établithors la barrière du Maine, dans la plaine du Petit-Montrouge, en bordure de lachaussée du Maine, près du Moulin Janséniste, son célèbre jardin avec serres et pépinières où lui-même puis son fils et ses petits-fils cultivent, multiplient et commercialisent des plantes étrangères rares[46],[47]. Larue Cels, ouverte en 1850 sur une portion de la pépinière honore sa mémoire. Cette ancienne rue de la commune de Montrouge a gardé son nom après son intégration dans le14e arrondissement de Paris en 1860[48].

Révolution française et Empire

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En vertu de la loi du, votée par l'assemblée nationale constituante créant les municipalités, Montrouge devient unecommune avec unconseil municipal, élu par les habitants, et unmaire. Le premier maire de Montrouge est François Ory (1736-1809), originaire duSap (Orne), maître carrier, entré en fonction en 1790 et remplacé l'année suivante par Étienne Massé[49].

Article détaillé :Liste des maires de Montrouge.

Au printemps de l'an II de la République (1794), c'est dans la plaine de Montrouge que le destin du philosophe, partisan des libertés et défenseur des droits de l’hommeCondorcet, décrété d'arrestation depuis 1793, prend une ultime tournure tragique, sous la forme d’une longue errance de deux jours et deux nuits à travers cette campagne encore quasiment déserte. Fuyant devant le danger imminent d'une perquisition de sa cachette à Paris[Note 5], il espère – en vain – trouver refuge auprès de ses plus anciens amis — le couple Suard — propriétaires d'une maison à Fontenay-aux-Roses. Condorcet a 56 ans et il peine à marcher. Le matin du 6 germinal an II (), il réussit, grâce au concours d'un ami[Note 6] à quitter Paris sans certificat de civisme ni passeport, par la barrière du Maine. De là, il gagne Fontenay, distant de dix kilomètres, en quatre longues heures épuisantes de marche. Or, ce jour-là et le suivant les Suard sont absents. Condorcet n'a pas la force de parcourir le chemin en sens inverse. De plus, faute de papiers, il risquerait cette fois de se faire arrêter à Paris à la barrière d'entrée. Il se met alors à errer et passe la nuit « à la belle étoile, quelque part dans la plaine de Montrouge ». Le lendemain, 7 germinal (), il repasse sans plus de succès à Fontenay, recommence à errer dans les parages et aurait passé, selon Madame Suard, la seconde nuit dans « des carrières de pierre qui sont sur la route de Fontenay-aux-Roses[Note 7] ». Le 8 germinal () au matin, il parvient enfin à rencontrer Suard. Risquant la guillotine en cas de découverte d’un fugitif chez lui, celui-ci le met dehors au bout de deux heures. Affamé, Condorcet s'attable ce même jour en début d'après-midi dans une auberge àClamart-le-Vignoble, ou son aspect, son état de fatigue, sa barbe de plusieurs jours et ses propos le rendent suspect. Dénoncé au comité de surveillance, il est enfermé sous une fausse identité àBourg-l'Égalité où il décède le surlendemain, 10 germinal ()[50].

En 1799, une partie duPetit-Vanves est rattachée à Montrouge[51]. C'est ainsi que l'ancien petitcimetière juif mis en service en 1792 au Petit-Vanves pour la communautéashkénaze de Paris et alentours se trouvait désormais sur le territoire de Montrouge. Désaffecté en 1809, il a définitivement disparu dans la deuxième moitié duXXe siècle (voir 90,rue Gabriel-Péri).

En 1815, pendant lesCent-Jours, à l'approche des troupes deBlücher, il apparut que la plaine sans obstacles de Montrouge, insuffisamment aménagée et gardée, pouvait offrir une position avantageuse aux ennemis pour livrer bataille sous les murs de Paris et pénétrer dans la ville. Un corps de la cavalerie française, échappé de labataille de Waterloo, détaché du camp duprince d'Eckmühl et placé sous les ordres d'Exelmans et deVandamme, avait bien chassé de Versailles, le, deux régiments ennemis, mais avait été contraint de se replier devant l'arrivée de renforts allemands[52]. Vandamme mena alors une partie de ce corps d'expédition, augmenté de quelques recrues fédérés couvrir les plaines situés entre Sèvres etChâtillon, occupantMeudon,Issy,Vanves et Montrouge[53] où les élèves de l'École polytechnique avaient abandonné leur position sur labutte de Saint Chaumont s'y joignirent en amenant leurs canons[54]. Ces différents troupes furent prêts et hautement motivés à combattre lorsque tomba la nouvelle que selon les termes d'une convention militaire avec les alliés, ultérieurement diteConvention de Saint-Cloud du[55], les hostilités venaient définitivement prendre fin. Elles quittèrent leurs positions à Montrouge le lendemain de cet armistice, Vandamme se retirant avec l'armée au-delà de la Loire[53].

XIXe siècle

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Itinéraires des premières lignes d'Omnibus. LesMontrougiennes circulant entre l'extrême limite nord du Petit-Montrouge (barrière d'Enfer) et laPlace Dauphine. Plan de 1828.
Paris et environs, 1858. Isolé du Grand-Montrouge, le Petit-Montrouge est pris entre lesfortifications (rouge), leslimites de Paris (bleu) et les lignes duchemin de fer de l'Ouest et deSceaux.
L'ancienne mairie de Montrouge (1851-1855) au Petit-Montrouge[56] et le square de Montrouge avant leur annexion à la ville de Paris[Note 8].
Plan de Paris indiquant la « zone unique des servitudes dans laquelle on ne pourra plus bâtir » (1868).

À partir de 1816, lesJésuites — de retour en France en 1814 après en avoir été bannis en 1762 — disposèrent d'une maison de campagne à Montrouge. Ce fut la première propriété dont ils firent l'acquisition en France, après leur rétablissement. Le Pèrede Clorivière, supérieur provincial de France, qui était à l'origine de cette acquisition, écrivit le auSupérieur généralTadeusz Brzozowski :« Nous venons de faire l’acquisition d’une maison de campagne. Elle devenait nécessaire pour la conservation des santés qui souffraient notablement dans la maison de Paris, où nous sommes renfermés sans avoir aucun espace pour prendre de l'air et de l’exercice. Cette maison est agréablement située, à trois quarts de lieue d'ici, dans le village de Montrouge[Note 9], à côté de l’ancienne maison de campagne du noviciat de Paris[Note 10]. » De Clorivière, maître des novices, ne songeait nullement à faire usage de la nouvelle maison de campagne pour extraire les pensionnaires de leur logement exigu, sis à Paris,rue des Postes[Note 11]. Âgé et manquant de forces, il obtint d'être déchargé de ses lourdes fonctions en. Ce fut son successeur, le Père Aloys Simpson, investi en, qui fit effectuer les travaux d'aménagement nécessaires et établit le nouveaunoviciat des Jésuites à Montrouge. Les 15 novices venant de la rue des Postes en prirent possession le. Dès l'hiver de cette même année, on y comptait près de 40 novices. L'établissement fut doté d'une petite chapelle en 1822. Pendant les trois « Glorieuses », la maison fut mise à sac le, puis entièrement saccagée au mois de[57],[58].

Un nouveau cimetière est ouvert en 1819,rue du Reposoir[59].

Au Petit-Montrouge, le géographeJean-Léon Sanis (vers 1802-1879) construisit progressivement, de 1834 à 1845, sur un terrain de 33 ares près du « château du Maine » (futurquartier de Plaisance) une attraction éducative alors unique en Europe qui consistait en une grande carte en relief de la France, connue sous le nom degéorama de Montrouge[60],[Note 12].

La construction de l'enceinte de Thiers (1841-1844) isole le Grand-Montrouge de son ancien écart, le Petit-Montrouge, plus proche de Paris et qui se développe rapidement.

Vers 1834,Jacques-Paul Migne[61] (1800-1875), dit abbé Migne, éditeur de plusieurs journaux politiques, avait fondé sur un vaste terrain au 127,chaussée du Maine à proximité ducarrefour des Quatre-Chemins les « ateliers catholiques » du Petit-Montrouge qui comprenaient notamment une imprimerie autonome, de la fonte des caractères jusqu'à la reliure, mais aussi des ateliers de peinture, de sculpture, d'harmoniums et d'orgues. L'abbé Migne y entreprit l'impression de plusieurs collections de livres pour former sabibliothèque universelle du clergé et des laïques instruits[62]. Après plus de trente ans d'existence, l'entreprise de l'abbé Migne fut anéantie dans la nuit du 12 au dans un immense incendie[63].

En vertu de la loi du, effective en 1860, l'annexion par Paris des territoires situés à l'intérieur de l'enceinte de Thiers ampute Montrouge du « Petit-Montrouge » qui forme depuis une partie du14e arrondissement de Paris. Seul le « Grand Montrouge » reste distinct de Paris. En 1860, la commune passe de350 ha à105 ha et à75 ha en déduisant les27 ha inconstructibles frappés des servitudes inhérentes à lazone militaire. D'une population de25.000 habitants, il n'en reste que4.000 et le revenu de la commune chute de200.000 francs à50.000. De surcroit, un passif de45.000 francs est laissé entièrement à la charge du Grand-Montrouge. Outre sa mairie qu'elle venait d'ériger, (désormais mairie duXIVe arrondissement), la commune perd son prestigieuxhospice, une ancienne fondation royale datant de 1780 (actuelhôpital La Rochefoucauld). Cette perte ne sera comblée qu'en 1874 par l'inauguration, au Grand-Montrouge, de l'hospice Verdier (disparu), rendu possible grâce à la générosité d'une donatrice qui a laissé son nom à l'établissement. Montrouge est également privé de la présence, sur son territoire, de l'« embarcadère de Sceaux » (gare de Denfert-Rochereau, 1846).

Dès 1860, la commune du Grand-Montrouge formule une demande d'agrandissement de son territoire au détriment des communes limitrophes, mais le dossier est détruit dans l'incendie de l'hôtel de ville de Paris (1871). Cette demande est réitérée en 1872, par une pétition solidaire des habitants des communes d'Arcueil (130 signatures) et de Montrouge (790 signatures)[64]. Le rapport sur le projet de loi tendant à fixer les nouvelles limites des communes de Montrouge, Châtillon, Bagneux, Arcueil et Gentilly figure à l'ordre du jour de la séance du de l'Assemblée nationale[65].

XXe siècle

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La route d'Orléans, actuelleavenue Aristide-Briand, avant 1914.

À partir de 1925, la ville de Montrouge connaît un essor industriel important (nombreuses imprimeries, pour la plupart aujourd'hui disparues, moteursMessier, Schlumberger, également disparus...).[réf. nécessaire]

En 1928 est mis en service lecentral téléphonique « Alésia - Montrouge », bâti en brique au 13, rue Camille-Pelletan.Montrouge devient ainsi la première ville de l'anciendépartement de laSeine (devenu Région parisienne depuis 1968) à être dotée d'un central téléphonique automatique[réf. nécessaire]. Il desservait, en 1963, outre Montrouge les communes d'Arcueil, Bagneux, Cachan, Châtillon, Gentilly et Malakoff[66] (voir aussi :Liste des centraux téléphoniques de banlieue.)

Le,Victor Basch (président de laLigue des droits de l'homme) préside l’événement fondateur duFront populaire au vélodrome de Buffalo à Montrouge, réunissant toutes les organisations de gauche. Après ce meeting à Montrouge, la foule se rend en manifestation à laBastille, faisant le serment solennel de« rester unis pour désarmer et dissoudre les ligues factieuses, pour défendre et développer les libertés démocratiques et pour assurer la paix humaine ».[réf. nécessaire]

Durant la Seconde Guerre mondiale, Montrouge est un lieu de résistance héroïque contre l'occupant. La société des Compteurs et le dépôt de la SNCF sont les principaux établissements où se retrouvent de nombreux résistants. Parmi eux[réf. nécessaire] :

  • Henri Rol-Tanguy qui donna l'ordre d'insurrection parisienne le (un petit square disparu avec la création des 'allées Jean-Jaures' lui rendait hommage) ;
  • Bernard Blandin (Compteurs) qui s'engagea dans les FFI ;
  • l'agent de liaison Joséphine libéré de Ravensbruck le ;
  • Marcel Pinard, trésorier CGT de Montrouge, interné aucamp de Pithiviers ;
  • Auguste Monjauvis (Compteurs), déporté en Allemagne, frère deLucien Monjauvis qui fut parmi les deux préfets communistes de la Libération ;
  • Jean Monneron (Compteurs) fusillé par une patrouille allemande devant le 110,avenue Verdier ;
  • Eugène Vaugeois également fusillé par cette même patrouille allemande devant le 110, avenue Verdier ;
  • Jean Dupasquier (compteurs) qui perdit une jambe au cours des combats de la libération de Paris ;
  • Georges Bouzerait, fusillé le avec 87 autres otages aumont Valérien (le nom d'une rue lui fut donné en hommage) ;
  • Jean-Baptiste Douvrin, fusillé le avec 87 autres otages au mont Valérien ;
  • René Renard (Compteurs de Montrouge)FTP déporté et mort pour la France, au camp de concentration duStruthof (situé à Natzwiller en Alsace).
  • Alphonse Robert Thil dit Gaston né le à Poitiers, dessinateur, graveur, lithographe, membre SFIO, chef du comité d'action de la CGT, résistant, éditeur de laNouvelle République de Patriam Recuperare[67], futur maire de Montrouge.

XXIe siècle

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Le est inaugurée la station « Mairie de Montrouge » de laligne 4 du métro de Paris[68]. C’est la première station de métro sur le territoire de la commune. Depuis 1975 les habitants du sud-ouest de la ville bénéficiaient déjà de la proximité de la station « Châtillon – Montrouge », terminus de laligne 13 situé sur la commune deChâtillon.

Le,Clarissa Jean-Philippe stagiaire de lapolice municipale de Montrouge, appelée pour un accident de circulation est mortellement blessée parAmedy Coulibaly, au carrefour desavenues Pierre-Brossolette et de la Paix, dans la lignée desattentats de janvier 2015 en France. Depuis le, à la suite d'une commémoration présidée parFrançois Hollande,président de la République française, l'avenue de la Paix à Montrouge est dénomméeavenue de la Paix-Clarissa-Jean-Philippe[69].

Le laligne 4 du métro de Paris est prolongée versBagneux et est inaugurée la station « Barbara » à la limite sud de la commune.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Jusqu’à la loi du[70], la commune faisait partie du département de laSeine. Le redécoupage des anciens départements de laSeine et deSeine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département desHauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le.

La commune constituait historiquement lecanton de Montrouge. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'est agrandi à une seconde commune, avecMalakoff.

Intercommunalité

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La commune était membre de lacommunauté de communes de Châtillon-Montrouge créée en 2005.

Le, Montrouge est intégrée à lamétropole du Grand Paris[71].

Laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du[72].

L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :

Tendances politiques et résultats

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La mairie.

Montrouge est très ancré au centre-droit (UDI,NC avec 62 %) la gauche faisant des scores moyens (29 % aux élections municipales de 2014).Le Front national, renommé en 2018 leRassemblement national y fait de très bas scores (5 %).[réf. nécessaire]

Au premier tour desélections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine, la liste Jean-Loup Metton * menée par le maire sortant Jean-Loup Metton obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 9 700 voix (61,65 %, 36 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[73]
 : - Joaquim Timoteo (PS-PCF-EELV, 4 553 voix, 28,93 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Boris Gillet (SE, 1 096 voix, 6,96, 1 conseiller municipal élu) ;
- Jean-Luc Le Dévéhat (EXG, 384 voix, 2,44 %, pas d'élu).
Lors de ce scrutin, 42,69 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine.

Lors du second tour desélections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine, la liste UDI-MoDem-LREM-MR menée par le maire sortant Étienne Lengereau — qui avait succédé à Jean-Loup Metton en 2016 — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 5 313 voix (45,08 %, 33 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant les listes menées respectivement par[74] :
-Juliette Méadel (DVG — fusionnée avec la liste PS-PCF- PP-GE, du1er tour menée par Joaquim Timotéo — 4 685 voix, 39,75 %, 9 conseillers municipaux élus) ;
-
Aurélien Saintoul(LFI-G·s-EÉLV, 1 787 voix, 15,16 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France,

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine.

Liste des maires

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Article détaillé :Maires de Montrouge de 1790 à 1945.

Six maires se sont succédé depuis laLibération de la France:

Liste des maires de Montrouge depuis laLibération de la France[75]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
10 octobre 194418 mai 1945Marc Delauzun[76]SFIOAgent de contrôle des PTT
Maire délégué, président ducomité local de libération
18 mai 19451953Alphonse Robert ThilSFIODessinateur, graveur, lithographe
Conseiller général de la Seine(1945 → 1953)
Vice-président duconseil général
1953mars 1958Jean MongardDVD
(ex-RPF)
Directeur honoraire
mars 1958[77]27 mai 1994Henri Ginoux[78]CNIP
puisUDF
Relieur industriel
Député des Hauts-de-Seine(1973 → 1981)
Conseiller général de la Seine(1959 → 1967)
Conseiller général de Montrouge(1967 → 1994)
Conseiller régional(1961 → 1973 et 1976 → 1986)
Décédé en fonction
10 juin 1994[79],[80]20 octobre 2016[81],[82]Jean-Loup Metton[83]UDF
puisNC
puisUDI
Consultant
Conseiller régional d'Île-de-France(1998 → 2004)
Conseiller général de Montrouge(2004 → 2015)
Vice-président de l'EPT Vallée Sud Grand Paris(2016 → )
Démissionnaire
20 octobre 2016[84]En cours
(au 21 mars 2022)
Étienne Lengereau[Note 13]UDICadre dirigeant à La Poste
Réélu pour le mandat 2020-2026[85]

Jumelages

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Au, Montrouge n'estjumelée avec aucune commune[86].

Équipements et services publics

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Enseignement

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Montrouge est située dans l'académie de Versailles[87].

Établissements scolaires

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La ville administre un total de septécoles maternelles (école maternelle Aristide-Briand, école maternelle Buffalo, école maternelle François-Rabelais, école maternelle Haut-Mesnil, école maternelle Marcelin-Berthelot, école maternelle Maurice-Arnoux et école maternelle Nicolas-Boileau) et huitécoles élémentaires communales (école élémentaire Aristide-Briand, école élémentaire Buffalo, école élémentaire François-Rabelais, école élémentaire Nicolas-Boileau (1898[Note 14]), école élémentaire Raymond-Queneau, école élémentaire Renaudel A et école élémentaire Renaudel B)[88].

Le département gère troiscollèges (collège Haut-Mesnil, collège Robert-Doisneau et collège Maurice-Genevoix) et la région Île-de-France deuxlycées (lycée Jean-Monnet et lycée Maurice-Genevoix)[89].

Vie universitaire

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Université Paris-Cité et l'École normale supérieure partagent des locaux au nord-ouest de la ville, rue Maurice-Arnoux. L'université y a installé sa faculté de chirurgie dentaire, alors que l'ENS y dispose d'un internat et d'un centre de préparation à l'agrégation de sciences physiques.

Santé

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Depuis, regroupant le centre municipal de santé, le centre d’action sociale, la circonscription de la vie sociale et le centre médico-psychologique, Montrouge dispose du « pôle Santé et solidarité - Claude-Manonviller[Note 15] »[90].

Justice, sécurité, secours et défense

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La ville de Montrouge relève duTribunal judiciaire, duTribunal pour enfants et duTribunal de commerce de Nanterre. Elle relève également dutribunal de proximité et duTribunal paritaire des baux ruraux d'Antony. En matière criminelle, elle relève de laCour d'assises des Hauts-De-Seine. LeConseil de prud'hommes auquel se réfère Montrouge est celui de Boulogne-Billancourt ainsi que duTribunal administratif de Cergy-Pontoise. En appel, Montrouge relève de laCour d'appel et de laCour administrative d'appel de Versailles[91].

Énergie

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Un projet de géothermie commun avec la ville deMakakoff est envisagé à partir de. En, alors que le prix de l'énergie augmente du fait de l'invasion russe en Ukraine, le projet decentrale géothermique de Malakoff voit le jour et charge la société publique locale (SPL), commune à la ville de Malakoff et leSipperec, de creuser 4 puits pour chauffer jusqu'à 7 000 logements collectifs, des entreprises et des bâtiments publics[92].

Le projet se base sur la géothermie à basse température, en puisant une eau entre 60 et 85 °C, moins sensible aux phénomènes sismiques. Après avoir été un temps intéressée, la mairie de Montrouge abandonne le projet, avançant que trop peu de personnes seraient concernées à Montrouge[92].

En, un projet de géothermie pour distribuer 90 GWh est démarré avec pour objectif de mise en service en. Elle comprend une centrale géothermique avec pompes à chaleur sur le site de l'internat de l'École normale supérieure rue Maurice Arnoux, associée à un doublet géothermique au même endroit, et un réseau de chaleur de 17 km rattaché à des sous-stations[93][réf. à confirmer].

Population et société

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Démographie

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En 2022, avec 22 354,1 habitants/km2, Montrouge était lacinquième commune la plus dense de France aprèsLevallois-Perret,Vincennes,Le Pré-Saint-Gervais etSaint-Mandé.

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[94],[Note 16].

En 2022, la commune comptait 46 273 habitants[Note 17], en évolution de −5,81 % par rapport à 2016 (Hauts-de-Seine : +2,75 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Données sous l'Ancien Régime
170917261745
(88feux)168(37feux)
(Sources : [Pouillé cité par Lebeuf])
Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
8698101 1281 4643 8475 9957 1257 8139 223
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
9 9103 5344 8094 3776 3718 59510 33411 99214 317
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
17 29819 26122 77125 81326 31030 34333 26034 73536 298
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
45 26044 92240 30438 51738 10637 73345 17848 71049 128
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
47 65746 273-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[95] puisInsee à partir de 2006[96].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 37,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 22 929 hommes pour 25 805 femmes, soit un taux de 52,95 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[97]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,5 
4,8 
75-89 ans
7,7 
12,0 
60-74 ans
13,6 
18,5 
45-59 ans
19,1 
24,6 
30-44 ans
22,7 
22,3 
15-29 ans
21,1 
17,4 
0-14 ans
14,2 
Pyramide des âges du département desHauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[98]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,5 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,2 
15-29 ans
18,9 
19,9 
0-14 ans
17,4 

Manifestations culturelles et festivités

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Lesalon d'art contemporain de Montrouge, créé en 1955, expose des œuvres d'artistes contemporains d'Europe. Il se tient annuellement au Beffroi de Montrouge.

LaBiennale de la jeune création européenne ou Biennale JCE, fondée en 2007, précédemment « Salon européen des jeunes créateurs » et antérieurement la section européenne initiée lors de l'édition 2000 du salon d'art contemporain, a pour objectif de développer un réseau de villes européennes, d’institutions culturelles et de spécialistes de l’art contemporain pour soutenir les talents émergents[99]. Tous les deux ans, chaque pays partenaire désigne huit artistes pour être représenté pendant une exposition itinérante à travers l'Europe qui n'arrive à son terme que lors de l'édition suivante. En prélude de la7e édition de la biennale (2019-2021) les artistes français étaient réunis au salon de Montrouge du au. La participation de 56 artistes provenant de 7 pays d'Europe était alors projetée pour l'exposition itinérante[100].

La fêteSoleillades se tient, depuis 2009, tous les ans au début de l'automne. Elle remplace la fête des Carriers, qui, après trente-cinq éditions, n'évoquait plus les anciennes carrières de calcaire que par son nom ; néanmoins ce rappel historique, avec entre autres des costumes spécifiques, perpétuait le souvenir de cet ancien métier disparu à Montrouge, en rendant hommage aux travailleurs liés au développement de Paris et de sa banlieue.

Sports

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La ville compte plusieurs clubs sportifs dont :

  • Le Montrouge Football Club 92[Note 18]
  • LeCercle athlétique de Montrouge (CAM) : section de tennis et hockey sur gazon
  • Le SMM (Stade multi-sports de Montrouge) avec de nombreuses sections (athlétisme, tennis, judo, basket, badminton, pétanque, musculation, natation...)
    • Le SMTC : section tennis
  • Le Racing Club de Montrouge (RCM) : club de rugby de la ville de Montrouge évoluant au sein du Championnat FFSE
  • Le CEB : Cercle Edouard Branco, club étoilé de taekwondo
  • Les Phoenix de Montrouge[101] : club d'ultimate frisbee évoluant au sein des championnats (indoor, outdoor, beach, mixte, open et féminin) de la FFDF

Cultes

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Les Montrougiens disposent de lieux de cultecatholique,israélite,musulman etprotestant.

Culte catholique

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Article connexe :Paroisses des Hauts-de-Seine.

La paroisse sainteJoséphine-Bakhita de Montrouge regroupe les trois lieux de culte catholique de la ville :

La paroisse de Montrouge s'inscrit depuis janvier 2010 au sein du doyenné des portes, l'un des neufdoyennés dudiocèse de Nanterre[102].

Culte israélite

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L'association consistoriale israélite administre une synagogue[103]. Une école est aussi présente sur la commune.

Culte musulman

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La ville comporte une mosquée[104]. Sa légalité fut contestée par la mairie et par une partie des copropriétaires de la résidence de son ouverture en 2005[105] à l'acquisition d'un nouveau lieu juste à côté[106]. L'association musulmane de Montrouge avait lancé en une procédure juridictionnelle contre la commune pour « abus de pouvoir »[106].

Culte protestant

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L'Église protestante unie de France est présente à Montrouge depuis 1904[107].

Uneéglise évangélique baptiste est également présente à Montrouge.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 33 950 €, ce qui plaçait Montrouge au 7 864e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[108].

Entreprises et commerces

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Entreprises en activité

De nombreuses PME sont dynamiques. On note une spécialisation dans le domaine des services, de l'édition, du High-Tech et de la recherche médicale :

  • Le marketing
- La distribution publicitaire (Mediapost)
- La distribution de presse (Neopress)
- Les Instituts de sondages (TNS Sofres)
- Les sociétés d'études de marché (MV2 Maxiphone)
- Les conseillers en marketing direct (Wegener DM)
- Le télémarketing (Victoria Line)
  • Les éditeurs (Les éditions Législatives, Groupe Campus, Les éditions John Libbey)
  • L'impression thermique (Axiohm)
  • Les télécommunications (Orange)
  • Les semiconducteurs (STMicroelectronics France)
  • Les SSII
- indépendants (Absyss, Agylis, Coraud, Item Services)
- intégrés à un groupe (Stime pour Intermarché, DSEM pour La Poste)
  • Labio-informatique (Genomining)
  • La cybersécurité (CrowdSec)
  • L'électronique médicale (Ela médical qui appartient au groupe Sorin)
  • Les laboratoires pharmaceutiques (Sanofi-aventis, Pfizer)
  • Les services de restauration (Buffalo Grill)

Entre 2009 et 2013, le siège du groupe bancaireCrédit agricole s'installe à Montrouge sur les anciens terrains de Schlumberger.

De plus en plus d'entreprises, de renommée nationale voire internationale, délaissent leur adresse postale montrougienne et choisissent une adresse parisienne (se terminant par « PARISCEDEX 14 »), comme leur offre leur situation dans des immeubles qui sont certes situés sur le territoire de Montrouge, mais implantés le long duboulevard Romain-Rolland qui est aussi sur celui de Paris :

Les plus anciennes entreprises en activité

Alors que la plupart des anciennes industries ont disparu ou ont déménagé, quelques entreprises dont la création remonte auXIXe siècle ou au début duXXe siècle sont toujours en activité.

Entreprises disparues :

En 2001, la ville commémorait, par une exposition, un siècle d'industrie aéronautique (disparue), représentée par les sociétés Paulin Ratier et l'entreprise Messier.

LaMaison Ratier fondée en 1904 par Paulin Ratier (1875-1939) au 22, rue Chauvelot dans la commune voisine deMalakoff emménagea en 1913 dans ses nouveaux ateliers plus vastes et plus modernes, construits à Montrouge au 155, route de Châtillon (actuelleavenue Pierre-Brossolette) qu'elle dut quitter ultérieurement pour un atelier plus modeste situé dans la même voie (no 97). Elle était spécialisée dans les boîtiers pour la téléphonie, et c'est en 1908, qu'elle introduit une première hélice d’aéroplane. En 1910, Paulin Ratier s'associe avec l’ingénieur Bertrand Montet, qui dépose la marque Rapid. Paulin Ratier est devenu un passionné d'aviation et il participa à de nombreuses manifestations aéronautiques : Grand Prix des avions de transport de l'Aéro-club de France, coupe Michelin, circuit de la Méditerranée.

L'entreprise Messier, était spécialiste des trains d'atterrissage dès 1931. Sa progression fut rapide : en 1939, elle équipait 85 % de l'aviation française[réf. nécessaire].

Économie sociale et solidaire

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  • En, l'association du Café Culturel et Solidaire de Montrouge achète un ancien café en liquidation judiciaire au tribunal de commerce de Nanterre. « Le Schmilblick » est ouvert en mai 2016 après plusieurs mois de travaux, il se situe en face de l'Aquapol au 94, avenue Henri-Ginoux et propose principalement gratuitement de multiples activités, des boissons et une alimentation à prix très accessible. Un site internet[110] permet d'appréhender la vie de ce café associatif et d'y retrouver son programme mensuel.

Culture et patrimoine

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Place Émile-Cresp, Montrouge (avec en arrière-plan, le beffroi, la mairie de Montrouge et l'église Saint-Jacques-le-Majeur).

Lieux et monuments

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La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[111].

Vue lointaine de Montrouge, Paul Léon Félix Schmitt, 1900.
  • Dans l’escalier de l’hôtel de ville est conservé un tableau dePaul Schmitt,Carrière à Montrouge. Il représente un paysage de campagne sous un ciel nuageux. Au milieu, légèrement décentré sur la droite, s'érige la roue de treuil d’un puits. Cette « cage à écureuil » était actionnée par deux carriers.
  • LeBeffroi du centre administratif de Montrouge et le grand Carillon de Montrouge installé dans sa coursive extérieure :
Cecarillon électrique duquel les 27 premières cloches ont été fondues et accordées par la fonderie Cornille-Havard deVilledieu-les-Poêles (Manche) et installées en 1999 par l'entreprise Mamias deGagny (Seine-Saint-Denis) est le plus grand carillon d'Île de France[112] et le deuxième de France. Il a pu être réalisé grâce à la participation financière de trois entreprises montrougiennes dont les logos sont gravés dans le bronze :Rhône Poulenc Roerer,CNEN-EDF etSOFRES. Depuis 2019, avec ses 49 cloches, le carillon est complet : L'ancienne cloche de l'horloge a été raccordée et intégrée à l'échelle sonore. Il a retenti symboliquement une première fois dans la nuit du au. Lors de l'inauguration officielle, le, c'est àRégis Singer, carillonneur de son état, et à Jean-Louis Voiland, directeur de l'ensemble vocalStesso Tempo jusqu'en 2002, qu'est revenu l'honneur de jouer des œuvres classiques, des airs traditionnels ainsi que quelques chansons de variété. Depuis le, le carillon se fait entendre deux fois par jour : à midi, Tambour deJean-Philippe Rameau (arrangement pour carillon et interprétation de Régis Singer) ; à 19 h, Ballade deFerdinand Carulli (arrangement pour carillon et interprétation de Jean-Louis Voiland).
Le grand Carillon de Montrouge est illuminé la nuit. Il est ouvert à la visite lors desjournées européennes du patrimoine organisées annuellement par leministère de la culture et de la communication enseptembre.
Le collège du Haut-Mesnil.
  • L’école primaire et l’école maternelle ougroupe scolaire du Haut-Mesnil furent bâties de 1931 à 1933 sur les plans des architectes Jean Auguste Tisseyre et M. L. Genin.
  • Hôtel particulier[113], 10, rue Gutenberg (1898), construit par et pour l'architecte et illustrateurÉmile Marcellin Rivoalen[114] (1843-1912).
  • Lefort de Montrouge, construit en 1843 est situé en fait sur la commune d'Arcueil. Montrouge n'a pas voulu intégrer le fort sur le territoire de la commune, car, à l'époque, elle aurait dû supporter l'entretien des militaires.
  • Lecimetière de Montrouge.

Elle comprend également un grand ensemble labellisé « Architecture contemporaine remarquable » (anciennement « Patrimoine duXXe siècle ») : larésidence Buffalo.

Édifices religieux

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Œuvres d'art dans l'espace public

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Tympan (1897), 30,avenue Verdier.
Monument aux morts de Montrouge (1922), place du Maréchal-Leclerc.
Sculpture abstraite, 7 rue Danton.

Espaces verts

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Le square Renaudel.

Montrouge compte dix-huit squares couvrant près de 5 % de son territoire (9 hectares d'espaces verts)[126].

Square Robert-Schuman.

En 2009, Montrouge a obtenu le niveau « trois fleurs[137] » auconcours des villes et villages fleuris[138].

Cimetière de Montrouge

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Article détaillé :Cimetière de Montrouge.

Patrimoine culturel

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Illustration deSteinlein pour la chanson d'Aristide BruantÀ Montrouge.
  • Médiathèque municipale de Montrouge, 23,rue Gabriel-Péri[139] (voir à cette adresse).
  • Conservatoire Raoul Pugno, 6 rue Racine
  • Espace Michel Colucci, 88, rue Racine[140]
  • Ciné Montrouge (voir Espace Michel Colucci), 88, rue Racine
Article connexe :Toponymie des voies de Montrouge.

Montrouge dans la littérature

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Films tournés à Montrouge

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Montrouge a servi de cadre pour des scènes de films ou téléfilms :

Personnalités liées à la commune

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4, rue Louis-Rolland, où l'écrivainRaymond Federman passa son enfance.
Article détaillé :Liste de personnalités liées à Montrouge.

Héraldique

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Blason de MontrougeBlason
D'azur à l'étoile d'or à 34 rais.[réf. nécessaire]
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Gaëtan Renou,Histoire de Montrouge des origines à nos jours et du Petit-Montrouge, de Montsouris et de partie des quartiers de Montparnasse et de Plaisance (ancien Montrouge) des origines à l'annexion de 1860, 1932, Montrouge, Imprimerie de l'Edition, 228 pages ;
  • Armand Thomas, Pierrette Cour et Lucie Geeraerts,Montrouge et son histoire, 1988.
  • Abbé Magnier,Notre vieux Montrouge, 1961 (en ligne).
  • Eugène Mannier,Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris,(lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Il existe un "sentier des Fosses-Rouges" ou "Fossés-Rouges", ainsi qu'une impasse du même nom, à Malakoff, non loin de Montrouge et sur le même plateau.
  5. Il se cache dans la demeure de la veuve Vernet, à Paris, « rue des Fossoyeurs »no 21 (actuellement 15, rue Servandoni), près du Petit Luxembourg.
  6. Jean-Baptiste Sarret, cousin de Madame Vernet.
  7. À Montrouge, l'ancien « chemin de Fontenay » correspond à l’actuelle rue Maurice-Arnoux qui formait alors la limite de la commune jusqu'à l’annexion partielle, en 1799, du « Petit Vanves » par Montrouge. Dans l'autre partie du « Petit-Vanves » (aujourd'hui territoire de la commune de Malakoff) une association entretient le treuil à manège d'une ancienne carrière. Ce dispositif de levage (XIXe siècle, restauré) situé entre les actuelles rues des Garmants et Drouet-Peupion servait à remonter les blocs de pierre extraites des galeries souterraines aujourd'hui abandonnées (voir« Le treuil à manège de l'ancienne carrière des Garmants » sur le sitemalakoff-patrimoine.fr.)
  8. La mairie de Montrouge visible ici est devenue la mairie du14e arrondissement de Paris et a depuis été agrandie.
  9. La distance entre la maison de Paris et celle de Montrouge est d'environ 4 km.
  10. L'ancienne maison de campagne du noviciat de Paris, située àGentilly, était à proximité, mais nonpas à côté.
  11. Le noviciat de Paris était installé rue des Postes (actuellementrue Lhomond dans le5e arrondissement) depuis 1814.
  12. Cette attraction disparut avant 1860.
  13. Biographie d'Étienne Lengereau disponible dans le magazine de la ville de Montrougeno 120 de novembre 2016 /janvier 2017http://www.ville-montrouge.fr/publication/171/82-kiosque.htm
  14. La façade de l'école élémentaire Nicolas-Boileau conserve les inscriptions « ANNO 1898 / ECOLE PRIMAIRE ».
  15. Claude Manonviller, qui a donné son nom au pôle santé solidarité, était un élu municipal et président desmarbriers funéraires.
  16. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  17. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  18. Club où ont évolué des joueurs qui sont devenus professionnels par la suite :Demba Ba,Issam Baouz,Tiémoué Bakayoko,Habib Bamogo,Hatem Ben Arfa,Flavien Belson,Ludovic Blas,Till Cissokho,Check Oumar Diakité,Brahima Diarra,Yann Kerboriou,Bradley Locko,Dominique Malonga,Marvin Martin,Safwan Mbaé,Samuel Moutoussamy,Michel Pech,Amine Salama,Yaya Sanogo,Mathys Tel,Fousseni Tangara ou encoreDaouda Traoré.

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  65. Rapport fait au nom de la32e commission d'intérêt local sur le projet de loi tendant à fixer les nouvelles limites des communes de Montrouge,Châtillon,Bagneux,Arcueil etGentilly (Seine), par M. Courbet-Poulard, membre de l'Assemblée nationale, séance du 22 juillet 1875, In :Annales de l'Assemblée nationale, compte-rendu in extenso des séances, annexes,t. XLI du 21 juillet au 4 août 1875..., Paris, impr. du Journal officiel A. Wittersheim &Cie,pp. 27-34 (en ligne).
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