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Romanson montre-bracelet.Montre-bracelet à affichage analogique portée aupoignet.Fond transparent d'une montreZenith laissant apparaître lemouvement de la montre.
Unemontre est uninstrument de mesure dutemps qui se porte sur soi. Une montre diffère d’unehorloge, d’unependule ou de tout autre instrument de mesure du temps par le fait qu’elle peut être emportée lors de déplacements sans que son fonctionnement soit altéré.
Le terme montre provient de la combinaison de deux définitions[1] :
« Boîte vitrée dans laquelle les orfèvres et les bijoutiers mettent leurs marchandises, afin qu'on les voie sans pouvoir y toucher. »
« Platine qui indique les heures dans une horloge. Les horloges dans les églises avaient des montres dedans et dehors. » Aujourd’hui, l’objet que désigne cette deuxième définition est le cadran.
Les premières montres sont portées dans unepoche de gilet, veste ou veston (poche qui portait le nom degousset, d'où le nom de montre de gousset), ou bien encore attachées à l'extrémité d'un ruban ou d'une chaînette fixé en haut de la culotte ou du pantalon.
Les premières montres portatives apparaissent auXVIe siècle. Leur invention est traditionnellement attribuée à l'horloger allemandPeter Henlein qui conçoit de très petites horloges auxquelles il soude un anneau sur le côté. Elles peuvent ainsi être portées en sautoir ou au bout d'une chaîne autour du cou. Cette conception a lieu vers 1510, date approximative, justifiée par des textes d'archives, mais il est fait mention d'horloges portatives fabriquées plus tôt en Italie[2].La boite des premières montres a longtemps une forme ovale qui leur fait prendre le surnom d'œuf de Nuremberg(de). Elles s'aplatissent progressivement pour donner les montres à gousset.
Jusqu'au début duXXe siècle, le modèle de montre le plus répandu est la montre de poche[3] (ou degousset), le gousset étant le nom de la petite poche du gilet prévue à cet usage. Les montres sont généralement attachées augilet par unechaîne ou un ruban. Elles sont souvent pourvues d'un couvercle. Le remontoir et la molette de réglage de l'heure se trouvent à douze heures, dans l'anneau. Les montres-bracelets sont alors essentiellement destinées à la clientèle féminine.
En1571, le comte de Leicester offre un bracelet muni d'une petite montre à la reineÉlisabethIer[4]. En 1722, un artisan parisien aurait fabriqué des montres-bracelets ou des bracelets-montres. En1790, Jaquet-Droz propose des montres-bracelets à Genève. Au début duXIXe siècle, la montre-bracelet est considérée comme un accessoire féminin[5]. Ainsi en1806, l'impératrice Joséphine commande àFrançois-Régnault Nitot deux bracelets-montres ornés de perles et d'émeraudes afin de les offrir comme cadeau de mariage à sa future belle-fille la princesseAugusta-Amélie de Bavière qui épouse son filsEugène de Beauharnais[6].
En1811,Abraham-Louis Breguet remet une montre-bracelet à complications — dont il a reçu commande en — à lareine consort de Naples,Caroline Bonaparte[7]. Les horlogers de l'époque proposaient aussi, pour la clientèle féminine, des montres-pendentifs, de taille plus réduite, que l'on suspendait au cou à l'aide d'une chaîne ou d'un ruban. Dans certains cas, c'était plus un bijou qu'un objet fonctionnel : il est en effet peu commode pour celle qui la porte d'y lire l'heure si le XII (12 heures) est du côté de l'anneau bélière[8], mais cette difficulté a été résolue par certains horlogers qui ont placé le VI (6 heures) du cadran du côté de l'anneau : en relevant devant soi la montre avec l'anneau en bas, on lit le cadran normalement. Certains horlogers ont réussi auXIXe siècle à miniaturiser le mouvement et le boîtier et à créer ainsi une montre-bague.
La première production en série semble remonter à1880 : la firmeGirard-Perregaux àLa Chaux-de-Fonds livre une commande de 2 000 montres-bracelets (munies d'une grille de protection) à la marine impériale allemande[4],[5].
« C'est vraisemblablement tout d'abord au cours de laguerre des Boers (1899-1902) que la montre-bracelet fit ses preuves dans la pratique en tant qu'objet d'équipement militaire. Ces expériences se répercutèrent plus tard sur le marché civil en Angleterre[9]. [...] ».
Une montre-bracelet de fortune s'obtient en fixant au poignet leurs montres de gousset par des anses soudées à douze heures et à six heures, ou par fixation du boîtier sur un « berceau » métallique fabriqué spécialement, à un bracelet en cuir ou en tissu muni d'un fermoir ou d'une boucle. Cette transformation permettait à l'utilisateur de consulter son garde-temps d'une manière plus rapide et plus pratique, tout en le rendant moins vulnérable aux chocs ou aux chutes. Le remontoir (et donc la couronne de remontoir) commencèrent à être placés latéralement à 3 heures.
On trouve cependant un grand nombre de montres-bracelets (souvent des montres de gousset modifiées, « demi-savonnettes », etc.) bien avant la fin duXIXe siècle. Au départ, il s'agit plutôt d'articles de prestige. Ainsi la firme suisseOmega produit-elle la première montre-bracelet àrépétition-minutes en1892[10] (la montre est équipée d'un mouvementAudemars Piguet[4]). La première montre-bracelet de série de la même firme remonte à1900[11] . Au début, il est assez courant de porter la montre au poignet droit : on fixe donc la couronne du remontoir à 9 heures (et non à 3 heures comme aujourd'hui)[11] .
Les premières montres-bracelets pour hommes sont considérées comme farfelues, voire très efféminées[4].
En 1904,Louis Cartier donne une impulsion réelle à l’horlogerie en créant pour son amiAlberto Santos-Dumont une montre-bracelet adaptée à sa discipline[5]. Elle permet en effet à l’aviateur brésilien de pouvoir lire l’heure en plein vol, ce qui en fait la première montre pilote et contribue à faire de la montre-bracelet une montre d’homme[12]. Quand, en 1906, la foule vit Santos-Dumont s’extraire de son aéroplane 14 bis en vérifiant sa montre pour savoir s’il venait de battre un record,ses admirateurs s’intéressèrent immédiatement à cet instrument à mesurer le temps et désirèrent le posséder[réf. souhaitée]. 800 exemplaires seront commercialisés en 1911[13].
En 1914, la montre-bracelet fait encore figure de nouveauté, mais est très répandue[14] :
« L'exposition nationale suisse de Berne (1914) est la consécration de la montre-bracelet dans toute sa variété, dans toute sa richesse et avec la décoration modeste et de bon goût que permet le peu de matière employée. Aucun des exposants ne s'est soustrait à la mode bracelet. Touchante unanimité ! »
Pendant laPremière Guerre mondiale, Omega produit des montres-bracelets militaires (équipées d'une grille métallique ajourée devant le cadran) : le calibre 13" équipe certaines troupes du corps expéditionnaire américain[15] . La Grande Guerre achève d'ailleurs de populariser la montre-bracelet, qui ne cesse de se miniaturiser et de se perfectionner par la suite.
Le développement de la plongée autonome a mis en lumière l'importance de la mesure du temps de plongée pour éviter lesaccidents de décompression dus à la saturation des gaz dissous dans le sang. Les montres étanches sont donc apparues avec les premières réalisations pratiques de scaphandres autonomes, comme ceux deLe Prieur, desnageurs de combat italiens de la seconde Guerre Mondiale, puis de Cousteau. En 1935 la firme Oméga teste une montre étanche jusqu'à 135 m.
Durant la seconde guerre mondiale, les nageurs de combat de laDécima MAS, commeLuigi Durand de la Penne utilisaient des montres à mouvement suisse Rolex enchâssé dans un boîtier étanche spécialement réalisé par l'horloger italienPanerai lors du raid d'Alexandrie où furent coulés les cuirassés anglaisHMS Valiant et HMSQueen Elizabeth, instruments d'autant plus indispensables qu'il s'agissait aussi de chronométrer les bombes à retardement posées sous ces navires. Toutefois ces montres mirent un certain temps à se généraliser, vu leur prix.
Ainsi, lors de son exploration de la Galère de Madhia (Tunisie) chargée de statues antiques, au début des années 50Jacques-Yves Cousteau dut, faute de montres étanches, inventer « l'horloge pétante » : unfusilier marin embarqué sur le navire support tirait ponctuellement un coup de fusil dans l'eau toutes les minutes et le bruit dans l'eau, accompagné par la chute de la douille, permettaient de minuter le temps de plongée.
Cette section présente l'évolution des mécanismes qui ont permis à la montre de devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Mécaniquement parlant, précédant l'arrivée du quartz, de l'électronique et des mécanismes électriques, différentes solutions ont été utilisées pour réguler la marche des montres et pendules. Il s'agit de ce que l'on nomme "échappement". Le plus ancien est l'échappement à verge (inventeur inconnu) transposé de l'horlogerie. Mais de nombreuses autres approches ont été adoptées. Pour ne parler que des principales, citons ensuite l'échappement à cylindre deGraham, l'échappement à ancre suisse, le plus courant, sa variante à goupille[16] utilisée dans les montresRoskopf notamment, plus ancienne que le dernier échappement en date, lecoaxial(en) deGeorge Daniels en 1976. Mentionnons également l'échappement à détente, rare dans les montres et soulignons l'existence de très nombreuses variantes, riches en diversité mais beaucoup plus rares (Cfer. ouvrages spécifiques à ce sujet Tardy notamment).
AuMoyen Âge, l'horloge desbeffrois, clochers et bâtiments publics utilisent le mécanisme dufoliot (régulateur qui donne la base du temps) et du poids qu'il faut remonter
La montre apparaît quand le poids volumineux est remplacé par leressort moteur. Elle résulte ainsi de la miniaturisation des horloges de table qui, grâce à ce ressort, peuvent être déplacées et qui prennent la relève des horloges murales à poids[17].
En prêchant contre la fabrication de croix et de calices,Jean Calvin (1509-1564) a incité les orfèvres genevois à se tourner vers l'horlogerie. Un demi-siècle plus tard apparaissent les premiers éléments de laFabrique genevoise.
En1657, la première horloge à pendule est construite par l'horloger Salomon Coster, à La Haye, d'après les instructions du savant hollandaisChristian Huygens (1629-1695), lequel inventa le spiral.
la révocation de l'édit de Nantes pousse leshuguenots (souvent des artisans) hors de France. Ils se réfugient àGenève et dans les montagnes duJura suisse.
1735 : John Harrison présente H1, le premierchronomètre de marine (qui n'a rien d'une montre) ayant la précision nécessaire à l'établissement de lalongitude, puis répondant aux critiques successives, H2, H3.
1777 : l'horloger suisseAbraham Louis Perrelet crée la « montre à secousses » dite perpétuelle, souvent considérée comme la première montre automatique[18].
1867 :Georges-Frédéric Roskopf crée la montre pour les pauvres : laProlétaire : 57 pièces constitutives au lieu des 200 et plus pour les autres montres
1876-1877 : Rapport deJacques David,Longines, sur son voyage à Philadelphie et ses visites auprès de Waltham Watch Company etElgin Watch Company :« MM. les Horlogers suisses : Réveillez-vous ! »
1891 : création des rubis synthétiques par la méthode Verneuil, dont la qualité est plus stable que leurs équivalent naturels.
1907 :Henri Rodanet, directeur technique des établissements Jaeger à Paris, crée les premières montres-bracelets à la demande du joaillierLouis Cartier. La première est destinée à l'aviateurAlberto Santos-Dumont.
1932 :Omega teste son Omega Marine à une profondeur de 135m.
1934 : utilisation de l'Incabloc, système pare-chocs protégeant l'axe du balancier de la majorité des casses dues aux chutes; utilisation du spiral Nivarox diminuant la sensibilité de la montre aux variations de température.
1952 : premières montres-bracelets électriques (Lip et Elgin). Mais la montre de Lip ne sera définitivement mise au point et commercialisée que le.
1953 :Blancpain en collaboration avec les nageurs de combat crée laFifty Fathoms, première montre de plongée
1957 (). Hamilton commercialise la première montre électrique, la Ventura... Elle sera portée par Elvis Presley et lesMen in black.
après presque dix ans de recherche la manufactureZenith lanceEl Primero, premier chronographe à remontage automatique et premier mouvement à être cadencé a 36 000 alternances par heure (5hz).
1972 :Omega lance laMarine Chronometer, première et unique montre bracelet de l'histoire à être certifiée« chronomètre de marine » par le Comité officiel suisse de chronométrie.
1976 : invention de l'échappement co-axial parGeorge Daniels, et déposé en 1980.
1978 : la montre la plus plate du monde, laDelirium, développée et fabriquée parETA Manufacture Horlogère pour quatre marques horlogères exclusivement : le fond sert deplatine, supportant toutes les parties du mouvement mécanique. Montre de luxe, elle n'a été réalisée qu'enor. Elle a été commercialisée depuis1979.
1983 : Lancement de laSwatch parErnst Thomke et son équipe àETA SA. Il s'agissait au départ d'une montre avec boitier en plastique où, à l'instar de laDelirium, les rouages sont implantés directement dans le fond du boîtier. Elle devient une marque horlogère qui relance l'industrie horlogère suisse, et développe continuellement de nouveaux produits. Le dernier en date (2009), une montrechronographe àremontage automatique.
Au-delà du fait de donner l'heure, une montre peut avoir des fonctions avancées et indiquer la date, le jour, chronographe... Il existe d'ailleurs une grande variété de ces "complications horlogères" reprises ci-dessous et techniquement disponibles dans des montres mécaniques.
Une montre connectée ou smartwatch, littéralement « montre intelligente », est une montre bracelet informatisée proposant de nombreuses fonctionnalités.
Beaucoup de montres sont étanches à divers degrés, allant des éclaboussures aux plongées sous-marines. Il existe une norme de paliers de résistance à l'eau en fonction de la profondeur mais les chiffres ne sont qu'arbitraires. Un modèle récent a même prouvé son étanchéité à 3 900 mètres sous leniveau de la mer[21].
Les montres de plongée, spécifiquement conçues pour les activités subaquatiques, répondent à la norme ISO 6425 et sont garanties par les fabricants parfaitement étanches aux profondeurs indiquées sur le cadran. Certaines manufactures commeOmega ouRolex n'hésitent pas à tester leurs montres individuellement au-delà de la profondeur maximum indiquée sur la cadran.
Ce type de boitier possède des valves à hélium permettant d'équilibrer les pressions lors des passages dans les caissons de décompression et descouronnes vissées.
Les montres qui ne sont pas destinées spécialement à la plongée sous-marine sont elles aussi souvent indiquées comme étant étanches mais ne répondent pas à la même norme. Pour pouvoir se prévaloir de l'appellationwater resistant, elles doivent répondre à la norme ISO 2281. Il est donc important de considérer les chiffres mis en avant par les fabricants comme des indications plus que comme des garanties, contrairement aux montres de plongée où la profondeur indiquée est garantie. Voici les différentes catégories d'étanchéité concernant ces montres polyvalentes[22],[23].
Il existe, à l'usage des personnes atteintes de cécité, des montres analogiques dont la vitre se soulève pour leur permettre de toucher les aiguilles afin de connaître l'heure. Il existe maintenant d'autres systèmes, qui par exemple énoncent l'heure vocalement ou donnent l'heure par des vibrations inaudibles et discrètes. Anciennement, il existait aussi des montres à tact et à toc. Mais elles étaient destinées à lire l'heure de manière discrète sans se faire voir de son interlocuteur.
Sur les montres mécaniques, les fonctions supplémentaires, c'est-à-dire autres que la simple indication de l'écoulement du temps, sont dénomméescomplications. Les experts sont divisés quant à la question de savoir si les fonctions chronographiques, l'enregistrement de l'écoulement du temps pour une période limitée, font partie ou non des complications[réf. souhaitée].
Au niveau de l'affichage, on peut avoir comme complication :
Une horloge mécanique ne peut fonctionner que dans la position verticale, au contraire de la montre qui fonctionne dans toutes les positions. De ce fait, deux éléments techniques sont indispensables :
leressort moteur, alors qu'une horloge peut fonctionner avec des poids dont la descente actionne le rouage ;
le balancier-spiral alors que l'horloge peut fonctionner avec unpendule.
Une montre particulière s'identifie en combinant ces caractéristiques, par exemple : affichage analogique à aiguille, régulation àquartz, mécanique ou alimentation parpile, portée aupoignet ou au gousset.
Oscillateur mécanique : dans ce cas, un balancier, muni d'un ressort en forme de spirale, est animé par un mouvement oscillatoire régulier. Pour régler la marche du mouvement, il suffit d'agir sur le spiral : on augmente sa longueur si la montre avance, à cause d'oscillations trop rapides, on la diminue si la montre retarde, à cause d'oscillations trop lentes. Autre moyen d'agir sur la marche : on modifie l'inertie du balancier (par exemple : vis radialement disposées).
Oscillateur mécanique à fréquence sonique (par exemple, lediapason du procédé Accutron, utilisé par la marqueBulova).
Une montre peut tirer son énergie d'un ressort, qui est soit remonté par l'utilisateur, soit remonté par les mouvements du corps que celui-ci transmet à une masselotte circulaire appelée "rotor" (c'est alors unremontage automatique).
Unepile peut également fournir l'énergie, mais il faut alors la remplacer par une nouvelle lorsqu'elle est épuisée (au bout d'un délai de douze à trente mois en général pour les piles à l'oxyde d'argent, de sept à dix ans pour lespiles au lithium)[réf. souhaitée].
La source d'énergie électrique peut également être rechargée, sans remplacement, par les mouvements du corps (montre électronique automatique ; procédés Kinetic ou Mecaquartz). Ces mouvements du corps, comme dans le cas de la montre mécanique à remontage automatique, actionnent un rotor, lequel recharge, par un dispositif comparable à une dynamo, un condensateur qui stocke l'énergie ainsi générée. La recharge de la réserve d'électricité peut enfin se faire par l'intermédiaire d'une cellule photo-voltaïque, ou "solaire", qui génère un courant, plus ou moins important, quand le cadran de la montre est exposé à une lumière artificielle ou naturelle.
Le cadran n'a pas obligatoirement de chiffres mais seulement des indexes ou parfois rien du tout. Classiquement le cadran comporte douze heures numérotées de un à douze, chaque heure correspondant à cinq minutes. Les aiguilles viennent tourner autour d'un axe, l'aiguille des heures fait ainsi deux fois le tour du cadran en une journée quand l'aiguille des minutes fait un tour de cadran en une heure, soit vingt-quatre tours par jour. Suivant le système sexagésimal, la lecture de la position de l'aiguille des heures puis celle de l'aiguille des minutes indique l'heure.
Les montres aveccadran 24 heures, ont une aiguille des heures qui fait, dans ce cas, le tour complet du cadran en une journée.
Il existe également des affichages électroniques (LCD, ...) indiquant l'heure à l'aide d'aiguilles imagées.
Les heures, les minutes et les secondes sont affichées avec des chiffres sur un écran àcristaux liquides, pouvant être de typeafficheur 7 segments. Il n'y a pas d'aiguilles, cela peut se présenter sous forme de disques ou de rouleaux défilants derrière des guichets (on trouve ce type d'affichage sur les montres à affichage analogique pour le quantième de date par ex.). On trouve ce type d'affichage sur toutes les montres LCD produites en masse par le Japon[réf. nécessaire].
Il existe également des montres mécaniques indiquant l'heure à l'aide de chiffres peints sur des disques ou des cubes.
Certaines montres comportent les deux types d'affichages, analogique (heures, minutes, secondes) et alphanumérique LCD (Date, chronographe, fuseaux horaires, etc.).
Affichage analogique.
Affichage Alphanumérique LED, heure et date.
Pose longue de dix secondes sur un affichage analogique.
La production suisse représente 2% de la production mondiale de montres. Cependant, elle représente 50% de la valeur du marché mondial, devant Hong Kong, la Chine, la France et l’Allemagne[28].
Cette section présente quelques montres de luxe parmi les plus réputées[29].
↑Jean-PhilippeTarot, « Breguet Reine de Naples ou l’histoire de la toute première montre-bracelet racontée par Emmanuel Breguet »,Montres-de-luxe.com,(lire en ligne, consulté le)
↑Judikael Hirel, « Les jeunes (re)prennent le temps. Pour la génération des millennials, peu importe l’heure: leur montre est un accessoire de mode comme les autres »,Le Figaro,(lire en ligne)
↑Reymond/Monnier/Jeanneret/Pelaratti,Théorie d'horlogerie, Fédérations des écoles techniques,, 225-252 p.(ISBN2-940025-10-X)
↑Reymondin, Monnier, Jeanneret, Pelaratti,Théorie d'Horlogerie, Manuel des apprentis horlogers rhabilleurs, Fédération des écoles techniques, 2010,(ISBN294002510X)
↑Le PointMontres, « Les sept clés du marché de la haute horlogerie »,Le Point,(lire en ligne, consulté le)
↑« Classement des meilleures marques de montres de luxe | MagMontres.fr »,MagMontres.fr,(lire en ligne, consulté le)