| Montpellier Méditerranée Métropole | |
| Logo de Montpellier Méditerranée Métropole. | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | |
| Région | |
| Département | |
| Forme | Métropole |
| Siège | 50 Place Zeus 34000Montpellier |
| Communes | 31 |
| Président | Michaël Delafosse(PS) |
| Budget | 1 193 692 465 €(2011) |
| Date de création |
|
| Date de disparition |
|
| No SIREN | 243400017 |
| Démographie | |
| Population | 516 657 hab.(2022) |
| Densité | 1 225 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 43° 36′ 39″ nord, 3° 52′ 38″ est |
| Superficie | 421,80 km2 |
| Localisation | |
Localisation dans l'Hérault. | |
| Liens | |
| Site web | montpellier.fr |
| FicheBanatic | Données en ligne |
| modifier | |
Montpellier Méditerranée Métropole est unemétropolefrançaise, située dans ledépartement de l'Hérault enrégionOccitanie, autour de la ville deMontpellier. Elle est parfois aussi appelée Montpellier 3M ou bien abrégée sous le sigle 3M.
Elle a été mise en place le et résulte du changement de statut de Montpellier Agglomération (communauté d'agglomération) enmétropole. Avec une population de 516 657 habitants sur une superficie de 421,80 km2 en 2022, elle regroupe 31 communes[1],[2].
Le est créé par arrêté préfectoral ledistrict de Montpellier regroupant 12 puis 15 communes, afin d'étudier et de résoudre en commun les problèmes d'urbanisme soulevés par le développement de Montpellier et de sa banlieue. Progressivement, le district a reçu des communes membres de nouvelles compétences.
Le est crééeMontpellier Agglomération qui compte 38 communes. La constitution de ce nouveau périmètre a fait l'objet d'une polémique locale, beaucoup de communes refusant de s'y associer. Six communes qui refusaient leur rattachement ont obtenu gain de cause le, avec effet au. À cette date, les communes deLa Grande-Motte,Mauguio,Saint-Aunès,Saint-Clément-de-Rivière,Saint-Gély-du-Fesc etTeyran ne font plus partie de l'intercommunalité. Par arrêté préfectoral du, la commune dePalavas-les-Flots a rejoint le lacommunauté d'agglomération du Pays de l'Or.
Sous l'impulsion de son président,Georges Frêche, en juillet 2005, le conseil de la communauté d'agglomération a exprimé le vœu de fusionner avec lacommunauté d'agglomération du Bassin de Thau et lacommunauté de communes du Nord du Bassin de Thau. Cette fusion, permettant de constituer unecommunauté urbaine en atteignant le seuil légal des 500 000 habitants, est souhaitée par les trois présidents d'agglomération, Georges Frêche (PS),Yves Pietrasanta (Les Verts) etFrançois Commeinhes (UMP). Pourtant le, ce projet de fusion a été refusé par Michel Thénault, alors préfet. Une partie des communes, notamment le conseil municipal (majoritéUMP) deBalaruc-les-Bains ayant exprimé leur opposition à cette fusion en appelant plutôt à une fusion simple des deux communautés d'agglomération du bassin de Thau. Au sein de l'UMP, lesbiterroisRaymond Couderc etPaul-Henri Cugnenc n'approuvent pas cette fusion, tandis que pour l'ancien maireUDF deSèteYves Marchand, les atouts financiers de cette fusion sont utopiques. À gauche on trouve desVerts parmi les opposants ainsi que l'ancien mairePCF de Sète,François Liberti.
Dans le cadre de l'Acte III de la décentralisation, le projet de loi de « modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles », promulgué le, prévoit que :
« Sous réserve d'un accord exprimé par deux tiers au moins des conseils municipaux des communes intéressées représentant plus de la moitié de la population totale de celles-ci ou par la moitié au moins des conseils municipaux des communes représentant les deux tiers de la population, peuvent obtenir par décret le statut de métropole, à leur demande :
1° Les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui forment, à la date de la création de la métropole, un ensemble de plus de 400 000 habitants et dans le périmètre desquels se trouve le chef-lieu de région ; »
— Code général des collectivités territoriales, article L. 5217-1[3].
Répondant à ces critères, la communauté d'agglomération de Montpellier change de statut pour devenir unemétropole après le vote de 26 conseils municipaux sur 31 et le vote final de 84 conseillers communautaires sur 91 lors du conseil du, au cours duquel est également choisi le nom de la métropole. Ces décisions sont actées par le décretno 2014-1605 daté du auJournal officiel de la République française (JORF) et sont entrées en vigueur le[4].
Les villes notables les plus proches du centre de la métropole sont :

La métropole est composée des31 communes suivantes :
| 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2022 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 201 068 | 249 655 | 277 529 | 316 259 | 366 895 | 406 140 | 427 541 | 465 070 | 516 657 |

L'hôtel métropolitain se situe au 50 place Zeus à Montpellier, dans le quartierAntigone.
À la suite desélections municipales et communautaires de 2020, le conseil métropolitain est constitué de 92 sièges.

| Nom | Parti | Début | Fin | Mandats | |
|---|---|---|---|---|---|
| François Delmas (District) | UDF | Maire deMontpellier de 1959 à 1977 Député de la1re circonscription de l'Hérault en 1978 | |||
| Georges Frêche (District puis Communauté d'agglomération) | PS puis DVG | Député de la1re circonscription de l'Hérault de 1973 à 1978 et de 1981 à 1986 Maire deMontpellier de 1977 à 2004 Député de l'Hérault de 1986 à 1988 Député de la4e circonscription de l'Hérault de 1988 à 1993 Député de la2e circonscription de l'Hérault de 1997 à 2002 Président duconseil régional de Languedoc-Roussillon de 2004 à 2010 | |||
| Jean-Pierre Moure (Communauté d'agglomération) | PS | Maire deCournonsec de 1983 à 2014 Conseiller général de l'Hérault jusqu'en 2015 | |||
| Philippe Saurel (Communauté d'agglomération puis Métropole) | DVG | Conseiller général de l'Hérault de 1998 à 2014 Maire deMontpellier | |||
Michaël Delafosse (Métropole) | en cours | Maire deMontpellier | |||
| Poste | Nom | Parti | Commune | Délégation | |
|---|---|---|---|---|---|
| Président | Michaël Delafosse | PS | Montpellier (maire) | ||
| 1er vice-président | Renaud Calvat | PS | Jacou (maire) | Finances, Politiques contractuelles et Coopération avec les communes | |
| 2e vice-président | Cyril Meunier | DVG | Lattes (maire) | Tourisme, Attractivité, Congrès | |
| 3e vice-présidente | Isabelle Touzard | SE | Murviel-lès-Montpellier (maire) | Transition écologique et solidaire, Biodiversité, Energie, Agroécologie et Alimentation | |
| 4e vice-président | Frédéric Lafforgue | LR | Castelnau-le-Lez (maire) | Voiries et Espace public | |
| 5e vice-présidente | Julie Frêche | PS | Montpellier (conseillère municipale) | Transports et mobilités actives | |
| 6e vice-président | René Revol | LFI | Grabels (maire) | Gestion raisonnée, écologique et solidaire de l’eau et de l’assainissement, collecte, tri, valorisation des déchets et Politique zéro déchets | |
| 7e vice-présidente | Clara Gimenez | PCF | Montpellier (conseillère municipale) | Politique de la ville et Cohésion sociale | |
| 8e vice-président | Christian Assaf | PS | Montpellier (conseiller municipal) | Politiques sportives | |
| 9e vice-présidente | Claudine Vassas-Mejri | PS | Castries (maire) | Habitat, Logement et Parcours résidentiels | |
| 10e vice-président | Éric Penso | PS | Clapiers (maire) | Culture et Patrimoine historique | |
| 11e vice-président | Hind Émad | SC | Montpellier (conseillère municipale) | Développement économique et numérique | |
| 12e vice-président | Bruno Paternot | ÉCO | Montpellier (conseiller municipal) | Qualité de l'environnement visuel, Réglement local de publicité intercommunal et Éco-responsabilité des procédures publiques | |
| 13e vice-présidente | Michelle Cassar | DVG | Pignan (maire) | Développement des partenariats de gestion entre les communes | |
| 14e vice-président | Jean-François Audrin | HOR | Saint Georges d'Orques (maire) | Administration générale, Commande publique et Gestion active optimisée du patrimoine | |
| 15e vice-président | Clare Hart | SC | Montpellier (conseillère municipale) | Rayonnement international et Coopération européenne | |
| 16e vice-présidente | Florence Brau | EÉLV | Prades-le-Lez (maire) | Santé, Recherche, Enseignement supérieur | |
| 17e vice-président | Joël Raymond | LREM | Montaud (maire) | Ressources humaines et Dialogue social | |
| 18e vice-présidente | Éliane Lloret | DVG | Sussargues (maire) | Égalités, Inclusion des publics fragiles et au Bien vieillir | |
| 19e vice-présidente | Véronique Négret | DVG | Villeneuve-lès-Maguelone (maire) | Littoral, Prévention des risques majeurs | |
| 20e vice-président | Stéphane Champay | DVD | Le Crès (maire) | Aménagement durable du territoire, Urbanisme et Maîtrise foncière | |
En vertu de l'article L5217-2 du Code général des collectivités territoriales, la métropole exerce de plein droit, en lieu et place des communes membres l'ensemble des compétences suivantes :
En matière de développement et d'aménagement économique, social et culturel :
En matière d'aménagement de l'espace métropolitain :
En matière de politique locale de l'habitat :

En matière depolitique de la ville :
En matière de gestion des services d'intérêt collectif :
En matière de protection et de mise en valeur de l'environnement et de politique du cadre de vie :
En vertu du Décretno 2014-1605 du, la métropole exerce les compétences facultatives suivantes :
La métropole peut exercer à l’intérieur de son périmètre, en lieu et place du département par transfert conventionnel, l'ensemble des compétences suivantes :
La métropole peut exercer à l’intérieur de son périmètre, en lieu et place de la région par transfert conventionnel, l'ensemble des compétences suivantes :
Le régime fiscal de la métropole est la fiscalité professionnelle unique (FPU)[10].
Montpellier Métropole Méditerranée aurait investi un budget total de 240 millions d'euros en 2018[11].

La métropole gère un réseau de 14médiathèques. Ce réseau comporte deux médiathèques centrales, cinq « médiathèques de quartier » situées au sein de la commune deMontpellier, ainsi que sept situées dans certaines communes faisant partie de la métropole[12]. Un nouvel établissement est en projet dans le quartierHôpitaux-Facultés : la médiathèqueLéon Tolstoï[13].
La métropole gère également des salles de spectacles comme leCorum, leZénith Sud, lethéâtre des Treize Vents, La salleVictoire 2, le théâtre du Hangar, l'Arena Montpellier (2e salle de France après Paris-Bercy) et des musées (Musée Fabre,Musée Henri Prades) et leMO.CO. (Montpellier Contemporain) ouvert en 2019.
La métropole construit et gère plusieurs parcs d'entreprises spécialisés :Cap Alpha (santé et technologies innovantes),Cap Omega (technologies de l'information et de la communication), qui forment ensemble le BIC (Business & Innovation Centre), élu1er incubateur mondial selon NBIA en 2007 et4e du classement Top10 d'UBI Index en 2014 (seul incubateur français dans le classement);Cap Gamma et récemment le MIBI (Montpellier International Business Incubator).
La métropole gère aussi 19 parcs d'activités accueillant un total de d'environ 2 000 entreprises[14].
En 2014, Montpellier, aux côtés de 8 autres métropoles de France, a reçu le labelFrenchTech dont l'objectif est de soutenir les start-up au niveau local dans un but de dynamiser l'économie grâce à l'innovation. Outre la reconnaissance d'une grande réussite de ses acteurs, ce label représente au niveau national, un budget de 215 millions d'euros.

En matière detransport en commun, la compétence est actuellement exercée par lesTransports de l'agglomération de Montpellier (TAM). Cettesociété publique locale gère, pardélégation de service public, lesquatre lignes de tramway, les lignes de bus entièrement comprises dans le périmètre communautaire, plusieurs parkings payants montpelliérains, un service de location en libre-service de vélos tous-chemins et de vélos électriques, et un service d'automobiles en libre-service.

En matière sportive, la métropole assure le soutien financier de plusieurs clubs de sport collectif. Elle a lancé des projets depiscines publiques dans les communes de la métropole, comme en2004 àSaint-Jean-de-Védas.
La métropole gère également deux grands stades. Le premier, lestade de la Mosson, sert aux principaux sports. Le deuxième, inauguré en 2007, leGGL Stadium, sert principalement au rugby.
Depuis1991[15], la métropole assure la collecte et le traitement de déchets sur tout son territoire. Un site de cartographie de localisation des différents centres de collectes a été mis en place[16].
Dans une chronologie historique, les services de la métropole gèrent :
Elle utilise également une partie de la capacité de traitement d'unIncinérateur de déchets situé àLunel-Viel[25],OCREAL.
Les eaux usées des ménages constituent une forme particulière de déchets ménagers. Ces eaux sont collectées par des réseaux souterrains vers desstations d'épuration des eaux usées.
Un schéma directeur d'assainissement des eaux est élaboré et approuvé le[28] en application de laloi sur l'eau du 3 janvier 1992, qui évolue enschéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et de lalégislation européenne concernant ladirective-cadre sur l'eau (DCE)[29]. En 2004, il est prévu un budget prévisionnel d'investissements de 375 millions d'euros et la suppression des stations d'épuration vieillissantes afin d'en créer de nouvelles[28].
Lastation d'épuration de la Cérereide vieillissante (1re tranche construite en 1965) est modernisée et devientMaera, la « station pilote en Méditerranée », « aboutissement de 40 ans d'histoire ». Les travaux de reconversion commencent en2002. La Cérereide rejetait dans leLez une eau insuffisamment épurée, tandis que Maera rejette dans lamer Méditerranée, par une canalisation de 20 km (dont 13 km en mer), au large dePalavas-les-Flots, dans la baie d'Aigues-Mortes, des eaux mieux épurées. Les travaux seront différés par la nécessité de fouilles archéologiques préventives. La première coulée de béton a lieu de.
Maera est le nom d'unenéréide. La métropole veut marquer le coup face aux oppositions qui vont venir des riverains mais aussi des communes du pourtour de la baie d'Aigues-Mortes et qui fondent le Collectif d'Associations de Protection de la Nature et des Usagers de la Baie d'Aigues-Mortes. L'autorité préfectorale ne délivrera qu'une autorisation d'exploitation provisoire et mettra en place un comité de suivi. La commune duGrau-du-Roi fera annuler l'arrêté d'exploitation (décision du tribunal administratif du). Maera sera inaugurée le.
Le coût total est d'environ 150 millions d'euros[30]. Fin2007, cette station obtient une triple certification qui « récompense la qualité de la conception, de la réalisation et de l’exploitation de cette installation, dans le respect de l’environnement », ce qui constitue une première mondiale. Cette certification est renouvelée en2009[31].
| Métropole à statut de collectivité territoriale | |
|---|---|
| Métropoles à statut particulier | |
| Métropoles de droit commun | |
Intercommunalités de l'Hérault | ||
|---|---|---|
| Pays |
| |
| Métropole | ||
| Communautés d'agglomération | ||
| Communautés de communes | ||
| Anciennes communautés de communes |
| |
| Plus de 15 000 habitants | |
|---|---|
| Plus de 5 000 habitants | |
| Moins de 5 000 habitants | |
| Régions | |
|---|---|
| Départements | |
| Villes | |