La commune urbaine de Montpellier compte 307 101 habitants en 2022 et connaît une forte hausse de la population depuis 1962. C'est l'une des rares villes françaises de plus de 100 000 habitants dont la population a augmenté de façon ininterrompue, chaque année depuis 1945. Elle a quasiment triplé durant cette période, et depuis lesannées 1990, elle connaît l'une des plus fortes croissances démographiques du pays. Son aire urbaine a connu la croissance démographique la plus élevée de France depuis l'an 2000. Par sa population, Montpellier est laseptième commune de France et la troisième commune française de l'axe méditerranéen.Elle est la commune la plus grande et la plus peuplée de l'Hérault et duLanguedoc-Roussillon et la deuxième d’Occitanie aprèsToulouse.
C'est également la troisième commune qui compte le nombre d'étudiants par habitants le plus élevé de France, avec 70 000 étudiants[7], aprèsClermont-Ferrand etPoitiers (21 % de la population totale).
Montpellier est une ville située dans le sud de la France, dans l'ancienne province historique du Languedoc et sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est.
Montpellier est proche de lamer Méditerranée, dans le Sud-Est du département de l'Hérault dont le territoire est défini comme un amphithéâtre ouvert à la mer, bordé par lesCévennes au nord-est et leHaut-Languedoc au nord-ouest.
Montpellier, vu par le satellite Spot.
Culminant à 57 mètres à laplace du Peyrou (ancienne place Royale où trône lastatue équestre de Louis XIV), la ville a commencé à se développer sur deux collines : Montpellier et Montpelliéret. Certaines rues sont donc à forte dénivellation. La ville est surnommée :Lo Clapàs, « le tas de pierres » en occitan, en raison de son matériau de construction de base, la pierre deCastries, qui est uncalcaire coquillier, blanc crème à l'origine mais qui adopte une patine dorée en vieillissant.
Le territoire actuel s'étend jusqu'à des collines qui dominent l'ancienne ville : le Lunaret, Montmaur et le Plan-des-Quatre-Seigneurs au nord, le quartier de laMosson (divisé en deux sous-quartiers :La Paillade et les Hauts-de-Massane) au nord-ouest, culminant à près de 110 mètres d'altitude[3] au château d'eau de la Paillade.
Le pli de Montpellier, visible en rive gauche de la Mosson, près du quartier de la Paillade.
En rive gauche de la Mosson, pseudo-fleuve côtier[Note 2] qui sépare à cet endroit le quartier de la Paillade (Montpellier) de celui de Fontcaude (Juvignac), une manifestation du « pli de Montpellier » est visible, à proximité du parcSophie Desmarets[11].
Montpellier, vu depuis les bords duLez, une journée d'hiver.Carte hydrographique et des infrastructures de transport de la ville.
Montpellier est traversée par cinq cours d'eau : laMosson[Note 2], qui borde la commune à l'ouest et au sud, un de ses ruisseaux affluents, le Rieu Coulon, leVerdanson et, à l'est, leLez et la Lironde (qui prend sa source dans le quartier du Millénaire, dans le jardin de la Grande Lironde[12]).
Montpellier s'étend en direction du rivage maritime avec la création de nouveaux quartiers à l'est puis au sud du centre-ville (successivement Antigone, Richter puisPort Marianne), et sous l'impulsion deGeorges Frêche, qui a déclaré en 1977 vouloir faire de Montpellier « la façade maritime entreGênes etBarcelone ».
Les chutes de neige sont rares, même s'il est courant d'observer quelquesgelées blanches. Elles peuvent cependant être importantes lorsque des précipitations diluviennes venues de la mer sont confrontées à une masse d'air froide. Ainsi,20 centimètres de neige ont déjà été relevés dans la ville le ou le, et « jusqu'à 30 cm » le1er mars 2018[18].
À l'inverse, lemistral et latramontane, vents provenant respectivement du nord-est et nord-ouest, assèchent l'air et s'accompagnent souvent d'une sensation derefroidissement éolien (Windchill), avec un ressenti souvent négatif enhiver, mais parfois, la tramontane, pareffet de foehn surles Cévennes, fait monter la température, généralement de façon importante et très rapide, en été comme en hiver, de jour comme de nuit. En outre, relativement protégée par l'avancée des reliefs cévenols et se situant entre les couloirs respectifs du mistral et de la tramontane que sont les vallées duRhône et de l'Aude, Montpellier est la ville la moins ventée du golfe du Lion.
Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−01−1946 au 24−01−2024 Station MONTPELLIER-AEROPORT (34) Alt: 1m43° 34′ 34″ N, 3° 57′ 52″ E
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est la commune-centre[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (84,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %), cultures permanentes (2,1 %),terres arables (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), forêts (0,2 %)[23].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Depuis 2001, la commune de Montpellier est officiellement divisée en sept quartiers, eux-mêmes divisés en sous-quartiers. Chacun est doté d'un conseil de quartier et d'un adjoint au maire délégué.
Lequartier Montpellier-Centre regroupe le centre historique, l'Écusson qui tire son nom de sa forme d'unécu ancien. Il est le cœur historique et économique de la ville de Montpellier et concentre la majeure partie de l'activité professionnelle. On y trouve de nombreux espaces commerciaux et culturels : l'ancien grand lycée impérial (actuellycée Joffre), lafaculté de médecine et lafaculté de droit, ainsi que des lieux de vie nocturne. Le quartier de la Gare est le point névralgique du système de transports de la ville. Il est desservi par les quatre lignes de tramway et plus de la moitié des lignes de bus de la métropole. En plus du centre historique, on y trouve les sous-quartiers des Beaux-Arts, des Aubes, Antigone, Comédie, Gares, Gambetta, Figuerolles, des Arceaux et Boutonnet ;
La place de la Comédie illuminée pour Noël.
lequartier Croix-d'Argent se situe au sud-ouest de la ville de Montpellier et connaît une croissance importante avec le développement de la zone de l'Ovalie ;
lequartier Les Cévennes, majoritairement résidentiel, accueille les classes moyennes de Montpellier, excepté le Petit Bard qui reste un quartier particulièrement défavorisé ;
lequartierMosson ouPaillade, situé à la périphérie nord-ouest de la ville, est le plus précairequartier prioritaire de la ville avec un taux de pauvreté de 61 %, pour près de 22 000 habitants en 2018[24]. Aujourd'hui, le développement exponentiel des Hauts-de-Massane, quartier résidentiel accueillant des classes moyennes, et un réaménagement progressif du quartier de la Paillade (création d'espaces verts et mise en service de deux lignes de Tramway) ont légèrement amélioré les conditions de vie de ses habitants, mais le fort contraste avec les autres quartiers de la ville apparaît clairement ;
lequartierHôpitaux-Facultés est essentiellement résidentiel et accueille aussi de nombreuses infrastructures universitaires et de grands espaces publics (parc zoologique de Montpellier, palais des sports…), il comporte plusieurs sous-quartiers (syste et Plan des Quatre Seigneurs) ;
lequartier Port-Marianne, bâti sur la rive gauche du Lez, ce quartier était encore inexistant il y a cinquante ans puisqu'il était principalement composé d'habitations individuelles (notamment dans le quartier de La Pompignane) et de vignobles. Il est en pleine expansion depuis l'impulsion donnée par la mairie deGeorges Frêche. Des infrastructures commerciales s'y développent massivement et de nombreux immeubles y sont en construction. Trois des quatre lignes de tramway de la ville y circulent et rendent attractifs les espaces commerciaux qui s'y développent. Au-delà de Port Marianne, il comporte plusieurs sous-quartiers (La Pompignane, Millénaire et Grammont)
lequartier Prés d'Arènes est situé au sud-est de Montpellier est essentiellement résidentiel. L'autoroute A9 et la voie rapide Montpellier-Carnon en font une « porte d'entrée » de Montpellier.
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Le centre commercial du quartier Antigone.Le bassin Jacques Cœur situé dans le quartierPort Marianne.L'Arbre Blanc et le Lez à Montpellier.
Du fait de sa forte croissance démographique, la ville a fait d'énormes acquisitions foncières au cours des dernières décennies, développant la ville vers le sud et la mer. Ce sont des quartiers entiers qui sortent de terre au fil des années.La mairie conçoit ces nouveaux quartiers sous forme de ZAC (zone d'aménagement concertée).
La ville a notamment vu un bon nombre de ces ZAC s'installer dans le quartierPort Marianne :
parc Marianne, Jacques-Cœur, Richter, Jardins de la Lironde (ZAC de40,6ha livrée autour de 2008[25]), Consuls de mer, Odysseum, Hypocrate… À terme, 20 000 logements seront construits d'ici à 2015 sur l'ensemble de ce quartier, qui est appelé à étendre le centre-ville vers le sud. D'autres aménagements de grande envergure sont aussi à inscrire dans ce quartier tels que la nouvelle mairie, le réaménagement de l'avenue de la Mer, renommée avenue Raymond-Dugrand (partie Montpellier) et avenue Georges-Frêche (partie Lattes), (faisant partie du projet Écocité) qui constitue l'axe majeur de l'entrée stratégique de la ville depuis les plages héraultaises avec en son centre la ligne 3 mise en service en, ou encore Odysseum, pôle ludique et commercial à l'américaine, desservi par la ligne 1 du tramway. On y trouve un planétarium-aquarium, une patinoire, un multiplexe, un mur d'escalade, de nombreux restaurants, un théâtre en plein air, et un grand centre commercial avec un hypermarché, fermé en 2025.
le centre-ville aussi évolue, avec les ZAC Saint-Charles, à vocation universitaire, Nouveau Saint-Roch (8ha[25]), qui consistent en un réaménagement du quartier de la gare Saint-Roch, avec une extension et un agrandissement de la gare, ainsi que la construction d'un nouveau parc public de1,5 hectare, 1 500 logements, des bureaux, un théâtre…
On peut aussi noter à l'ouest de la ville les ZAC Malbosc, livrée en 2010[25] ; Coteaux ; les Grisettes, livrée à partir de 2010[25] ; Ovalie, une Zac de35ha dont 3 d'espaces verts, qui se construit autour du nouveau stade de rugbyYves-du-Manoir, qui sera traversée par la future ligne 5 de tramway ; Pierres-Vives, décidé par le conseil général de l'Hérault, aux portes de la Paillade, qui accueille le bâtiment contemporain des archives départementales et qui s'entoure d'un tout nouveau quartier[27];
la requalification du quartier Prés d'Arènes a aussi été décidée avec la ZAC de la Restanque ; ce quartier devrait être totalement reconstruit sur vingt ans, l'ancienne zone industrielle deviendra alors un éco-quartier desservi par la ligne 4 du tramway d'environ 8 000 logements, 50 000 m2 de bureaux et 10 000 m2 de commerces[28];
le projet de fusion des universités montpelliéraines en campus « Montpellier-Sud de France », qui va radicalement métamorphoser le quartier Hôpitaux-Facultés puisque cette fusion entraîne des projets urbanistiques tels que la restauration de locaux, la destruction d'autres, la construction de nouveaux logements étudiants, de commerces, le recouvrement de la route de Mende et, dernièrement, la ligne 5 du tramway en projet desservirait le campus[29];
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montpellier en 2021 en comparaison avec celle de l'Hérault et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (4,5 %) par rapport au département (17,8 %) et à la France entière (9,7 %).
La commune ne respecte pas les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de laloi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constituées delogements sociaux. Néanmoins, elle a engagé un mouvement de rattrapage significatif, qui a fait passer ce taux de 19,63 % en 2002 à 23,72 % en 2019[32].
Le 1er juillet 2022, le dispositif d'encadrement des loyers est en vigueur dans la ville de Montpellier. Il est introduit par laloi ELAN de 2018[33]. Il vise à pallier la difficulté d'accès au logement et vise à limiter les loyers abusifs ainsi que les secteurs en forte tension immobilière. Cet encadrement est régulièrement attaqué[34],[35] ou bien contourné[36]. L'Union des propriétaires immobiliers de l'Hérault (Unpi 34) combat le dispositif : attaque du projet d'encadrement en 2021[37], premiers recours en 2022[38], rejet du pourvoi en 2023[35], rejet d'un nouveau recours par le tribunal administratif de la ville en mai 2024[39],[40].
Montpellier se situe en bordure des autoroutesA9 etA709. Sur l'A709, cinq sorties lui sont attribuées : Montpellier Nord-Est (Vendargues), Montpellier Est, Montpellier Sud, Montpellier Ouest et Montpellier Sud-Ouest (Saint-Jean-de-Védas). Letrafic est souvent ralenti auxheures de pointe (8 h à9 h ;12 h à14 h et17 h à19 h) car l'autoroute est gratuite entreBaillargues à l'est etSaint-Jean-de-Védas à l'ouest, et est donc utilisée par les habitants de la métropole comme unerocade.
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Depuis l'été 2004, la quasi-totalité du centre historique est unezone piétonnière et n'est accessible qu'aux riverains motorisés et aux livreurs (à des heures fixes et principalement la nuit). Les parkings de la Comédie ou du Corum permettent néanmoins aux visiteurs d'accéder au centre-ville en voiture. Il est préférable de stationner aux extrémités de la ville dont seize parkings ont été aménagés à proximité deslignes de tramways ou de venir en train (Gare Saint-Roch) et d'utiliser les transports en commun (TAM).
Les axes routiers les plus saturés aux heures de pointes sont le boulevard Gambetta, la rue Anatole-France, l'avenue Pierre Mendes-France, les abords du lycée Jean Mermoz et du Corum, l'avenue de la Justice, le rond-point de la Lyre, ainsi que tous les accès à l'autoroute.
Le déplacement à vélo est de plus en plus courant à Montpellier, dont la métropole possède environ 160 km depistes cyclables[42].
La gratuité des transports en commun a été mise en place pour les résidents de l'agglomération de Montpellier en décembre 2023.
La ville de Montpellier est desservie notamment par :
la ligne 1 du tramway (Mosson –Odysseum), inaugurée le[45], relieLa Paillade au nord-ouest à la zone commercialeOdysseum à l'est, elle passe par les hôpitaux et facultés au nord, puis en bordure du centre historique (Corum,place de la Comédie), par lagare SNCF et les quartiersAntigone etRichter. Elle a été prolongée en vers l'extension de la zone commerciale et ludique d'Odysseum. Lors de sa création, cette ligne fit notamment parler d'elle pour l'esthétique de son habillage créé par les stylistesÉlisabeth Garouste etMattia Bonetti (bleu marine avec des silhouettes blanches d'hirondelles) et par son passage sur les terrasses de café de laplace de la Comédie ;
la ligne 2 du tramway (Saint-Jean-de-Védas –Jacou), qui relie les communes périurbaines deJacou,Castelnau-le-Lez etSaint-Jean-de-Védas, en longeant le centre-ville selon un axe nord-est / sud-ouest. La ligne est à voie unique à ses extrémités. Son inauguration a eu lieu le. Sa décoration extérieure évoque les « papiers peints à grosses fleurs » des années 1970 ;
la ligne 3 du tramway (Juvignac –Pérols/Lattes), qui part de la commune deJuvignac à l'ouest pour rejoindre, en traversant les quartiers ouest et sud de Montpellier puis se séparant en deux branches, les communes deLattes etPérols au sud-sud-est. Sa livrée multicolore « fonds marins » est conçue parChristian Lacroix. Les travaux ont commencé en, et la ligne est en service depuis le ;
la ligne 4 du tramway (circulaire (Montpellier)) reprend certaines portions des lignes 1, 2 et 3, et effectue le tour complet du centre-ville de Montpellier. Sa livrée est conçue parChristian Lacroix et a pour thème le siège de Montpellier par Richelieu, d'où sa robe dorée évoquant le feu des canons et l'art baroque de l'époque. Elle est mise en service depuis le et l'extension permettant son bouclage a été mise en service en ;
42 lignes de bus TAM (Autobus de Montpellier), complétées par une dizaine delignes départementales Hérault Transport, desservent les quartiers de Montpellier et les communes de la métropole, dont deux lignes nocturnes : la ligne « La Navette » circulant jusqu'à1 h et l'« Amigo », qui assure la liaison entre les boîtes de nuit de la métropole et les quartiers centraux et universitaires de la ville. Le succès de cette dernière lui a valu d'être doublée[46];
le service de vélos en libre-serviceVélomagg' compte50 stations et 1 200 vélos dont 550 en location courte durée et 600 en location longue durée. Ce système ne s'appuie pas sur de la publicité et est géré par la métropole ;
le service de voitures en libre-serviceModulauto compte19 stations à Montpellier ;
le service de vélo-taxi Happymoov qui propose un système de transport en porte à porte dans le centre piéton, ainsi que des visites commentées de l’Écusson.
Montpellier a été l'une des premières villes de France à disposer d'un chemin de fer, avec l'ouverture le de la ligneMontpellier – Cette (aujourd'huiSète), alors qu'il n'existe à cette date qu'un total de250 kilomètres de ligne en France.
La principale gare de Montpellier est lagare Saint-Roch, baptisée ainsi en. Elle permet notamment d'effectuer le trajet de Montpellier àParis-Gare-de-Lyon parTGV en3 h 25 min, depuis la dernière extension de laligne à grande vitesse (LGV Méditerranée) en 2001. En s'ajoute la nouvellegare de Montpellier-Sud-de-France, implantée sur lecontournement Nîmes – Montpellier, ouvert dès pour les trains de marchandises. Mais en raison de sa position excentrée, de ses faiblesses initiales en termes de desserte et d'intermodalité, ainsi que de son coût (et de son financement), son utilité est contestée.
Montpellier bénéficie d'un aéroport millionnaire en passagers (aéroport Montpellier-Méditerranée encore appelé Montpellier Fréjorgues son ancien nom), installé dans la commune deMauguio à une dizaine de kilomètres du centre-ville et qui dessert de nombreuses villes européennes ainsi que certaines villes duMaghreb. En, la compagnieAir France a ouvert à Montpellier sa5e ligne « navette » après Bordeaux, Marseille, Nice, Toulouse.
La ville bénéficie d'un climat limitant le coût énergétique pour les bâtiments. En plus de25 ans, la ville a diminué par deux sa facture énergétique, soit une économie de45 millions d'euros[48]. Un réseau urbain de chauffage et de climatisation a été développé, d'abord dans la ZAC d'Antigone, puis dans les nouveaux quartiers.Une campagne de thermographie aérienne a été menée en 2009 pour sensibiliser les particuliers et professionnel[réf. nécessaire]s.
Carte des risques importants d'inondation du département de l'Hérault.
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant49 communes dubassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et duGard, un des31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Rhône-Méditerranée[51], retenu au regard des risques desubmersions marines et de débordements duVistre, duVidourle, duLez et de laMosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché lelittoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[52]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1986, 1987, 1993, 1994, 1997, 2001, 2002, 2003, 2005, 2009, 2014, 2015, 2016 et 2021[53],[49].
Montpellier est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[54].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montpellier.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 94,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 19 107 bâtiments dénombrés sur le territoire de la commune en 2019, 18 407 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[55],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur le territoire de la commune[56].
Le risque detransport de matières dangereuses dans la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[57].
La première mention connue de Montpellier figure dans un document conservé aux archives municipales de la ville. Il s’agit de l'acte de donation, daté de985, d'un mont situé entreLez etMosson, par le comte et la comtesse deMauguio, àGuilhemIer de Montpellier. À cette date, quelquesmas de cultivateurs sommairement implantés y formaient déjà unemanse. Le nom du mont y apparaît sous la forme latiniséede Monte pestellario[58],[59]. La première apparition de la graphie actuelleMontpellier date de 1370 environ[58].
Le premier spécialiste qui a proposé une interprétation plausible du toponyme de la ville estHermann Gröhler, qui propose « mons pestellarius », soit « le mont où pousse le pastel »[60].
Charles Camproux a une tout autre approche en 1974, et voit dans l'élément-pellier un dérivé gallo-romain en-arius >-ier d'une racine pré-indo-européenne °pel- « colline »[61]. Cette interprétation se fait en contradiction avec les formes les plus anciennes du nom, qui sont toutes enpest(e)l- et non en °pel(l)-.
La dernière tentative d'explication est celle d'Ernest Nègre, qui identifie comme Auguste Vincent le radical au motpestel, mais avec le sens que ce terme a eu enancien occitan, à savoir « loquet, verrou », ou encore à celui de verbepestelar « verrouiller ». Il propose alors le sens global de « mont qui peut être fermé au verrou »[58] (où il faut sans doute comprendre « forteresse sur un mont »).
Le nom occitan de la ville estMontpelhièr, mais elle est localement surnomméeClapas ouLo Clapàs, « l'amoncellement rocheux ». C'est pourquoi les Montpelliérains sont parfois appelésClapassiencs ouClapassièrs[62].
Lors de la construction de laligne 2 du tramway de Montpellier, en 2006, une fouille a été réalisée rue de la Fontaine-du-Pila. Les archéologues ont découvert que ce lieu avait été occupé il y a 11 500 ans par des humains au bord duVerdanson. Des chasseurs y avaient installé leur campement[63].
C'est en 985, dans une donation ducomte Bernard de Melgueil et sa femme Senegonde, qu'apparaît pour la première fois le nomMontepestellario. « Le, lecomte Bernard de Melgueil (Mauguio) et sa femme Senegonde, avec l'accord deRicuinII,évêque de Maguelone, moyennant hommage et redevance, octroient à un certainGuilhem, en échange de son dévouement, dans leterritoire de Montpellier (in terminio Montepestellario), la métairie (mansum), qui fut jadis à Amalbert avec les acquisitions que nous y avons faites de Berthe, notre ancien vassal, qui consistent en maisonnages, jardins, champs, vignes, prés, forêts, garrigues, arbres fruitiers ou autres, eaux, rivières qui appartiennent à ce fonds »[64]. Les descendants de Guilhem construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle, et qui deviendra la ville de Montpellier.
En 1090, un accord intervient entreGuilhemV de Montpellier et Geoffroi de Maguelone,évêque de Maguelone. Le seigneur de Montpellier met à disposition de l'évêque l'église Notre-Dame-des-Tables, ainsi que ses clercs, sonalleu et ses dépendances, tous les clercs de la ville et la troisième partie de la dîme.
Plan des enceintes de MontpellierLatour des Pins, un des derniers vestiges (avec la tour de la Babotte) de la « Commune Clôture », enceinte fortifiée qui enserrait la ville au Moyen Âge, construite dès1196.La maison Justin-Boch sur la place Saint-Côme.Laplace de la Comédie vide, au matin.Lapromenade du Peyrou.
L'église principaleNotre-Dame-des-Tables constitue une étape renommée pour les pèlerins partant versSaint-Jacques-de-Compostelle. Cet afflux de pèlerins provoque la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs fuyant l'Espagne se réfugient à Montpellier. Montpellier était déjà très cosmopolite auXIIe siècle.
Une rupture a lieu entre 1202 et 1204 lorsqueGuilhemVIII meurt, le. Son jeune fils Guilhem, né de son mariage avec Agnès de Castille, doit lui succéder. Mais au début de l'année 1204, il est expulsé au profit de sa demi-sœur Marie, qui épouse Pierre II d'Aragon. Montpellier passe à la dynastie des rois d'Aragon.
La ville connaît son apogée entre 1204 à 1349, sous la souveraineté des rois d'Aragon, puis deMajorque.JacquesIer, fils dePierreII et de Marie, natif de Montpellier, considère la ville comme « la meilleure ville de l'univers », et y entretient une cour brillante. Sous l'administration municipale du consulat, la ville se développe prodigieusement : elle s'enrichit beaucoup grâce au commerce méditerranéen, notamment à la vente de draps (tissus) écarlates et d'épices. et Sa population quadruple. Après son rattachement à la France en 1349 par son achat au roi de MajorqueJaumeIII par le roi de FrancePhilippeVI, la ville devient une des plus peuplées du royaume, avecToulouse etRouen. Avant la première épidémie de peste, et d'après le démographe Josiah C. Russell, la ville aurait compté autour de 40 000 habitants[65].
En 1181,GuilhemVIII de Montpellier édicte une loi proclamant la liberté d’enseigner la médecine, quelles que soient son origine et sa foi. De nombreux médecins juifs fuyant l'Espagne desAlmohades se réfugient à Montpellier dès 1148[66]. Ils se retrouvent à lafaculté de médecine de Montpellier, fondée en1220 par lecardinal Conrad, légat du papeHonoriusIII.
La renommée de son université de médecine, la deuxième plus ancienne d'Europe après celle deSalerne enCampanie, est déjà immense à la fin duXIIIe siècle, grâce à la valeur cosmopolite de la ville qui accueille des savants de toutes confessions.
JacquesIer ayant résolu de partager ses États entre ses deux fils Pierre et Jacques, la seigneurie de Montpellier devint possession deJaumeII,roi de Majorque etcomte de Roussillon, en 1276. En 1293, l'évêque de Maguelone cède ses droits sur Montpelliéret au roi de FrancePhilippe IV le Bel. La ville reste sous la tutelle du royaume de Majorque jusqu'en1349, date à laquelleJacquesIII de Majorque, ruiné, la vend àPhilippe VI de Valois pour la somme de 120 000 écus d’or[70],[71](ce qui équivalait à 133 000 florins[72]).
En 1308, le roi Philippe le Bel réunit à Montpellier les trois sénéchaussées deBeaucaire,Carcassonne etRouergue[73]. À partir de 1351 et jusqu'à la Révolution, Montpellier fait partie de laprovince du Languedoc[74]. En 1737, le siège de réunion desÉtats de Languedoc, jusqu'alors tournant, se fixe à Montpellier.
DuXIIe auXIVe siècle, une importantecommunauté juive s'établit à Montpellier[75],[76]. Fuyant d'Al Andalus à la suite des conquêtes almohades, une immigration lettrée dynamise le développement intellectuel de la ville (médecine, etc.). Les juifs montpelliérains ne sont pas enfermés dans unghetto, mais vivent dans un quartier communautaire ouvert et peuvent circuler librement. Ils bâtissent plusieurs édifices religieux et sociaux, comme unesynagogue et unmikvé. Mais la communauté est chassée de la ville après la décision de Philippe le Bel d'expulser les juifs du royaume de France, en 1306. Le quartier juif et ses bâtiments sont réinvestis par la population, qui dans cette période d'antisémitisme tente d'effacer les traces de la présence juive à Montpellier.
La période de grande prospérité de la ville s’achève au cours de la seconde moitié duXIVe siècle. Lagrande peste touche la ville de plein fouet comme le reste de l'Europe, décimant à plusieurs reprises sa population. D'environ 40 000 habitants avant la première épidémie, la ville en compterait un peu plus de 15 000 dans les années 1380[65]. De nombreux habitants la fuient, si bien qu'à la fin du siècle, Montpellier n'est plus que l'ombre d'elle-même. Le poètePétrarque en témoigne quand il y passe dans les années 1360. Il est horrifié par le changement qu'il observe dans une ville qu'il avait beaucoup appréciée.
Le siège épiscopal deMaguelone, après sa suppression en 1536, s'établit à Montpellier. Lacathédrale Saint-Pierre est alors construite sur le site de l'église du monastère Saint-Benoît, fondée en 1364. De l’ancien édifice gothique consacré parUrbainV,pape d’Avignon, ne subsistent que le massif de façade et les deux tours-clochers. Son plan s'inspire du modèle méridional, et des influences avignonnaises sont manifestes, notamment dans la forme et la sobriété des arcs et des supports des colonnes.
AuXVIe siècle, laréforme protestante gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un bastion duprotestantisme et de la résistance à la couronne catholique française. Mais durant les décennies suivantes, lesguerres de Religion entraînent la destruction quasi totale de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville. La cathédrale Saint-Pierre est la seule à ne pas être détruite, même si elle en souffre durablement.
En 1572-1576, la ville bénéficie de l’alliance des protestants du Languedoc avec le gouverneurMontmorency-Damville, catholique conciliant. Mais la trahison de ce dernier, qui s’allie au roi en 1576, provoque le soulèvement de la ville qui rejette son autorité.François de Châtillon la défend contre le long siège du gouverneur du Languedoc. Quand la situation devient difficile, il fait une sortie, parcourt lesCévennes et va jusqu’àBergerac pour recruter des renforts, et réussit à les ramener dans la ville[80]. En 1577, le palais royal (situé à l'emplacement du palais de justice) est détruit.
En 1598, l'édit de Nantes désigne Montpellier comme une desplaces fortes où le culte protestant est reconnu. S'ensuivent une vingtaine d'années de calme, rompues par une nouvelle guerre de religion. En 1622,LouisXIII dirige lesiège de la ville, qui capitule au terme d'un pilonnage intense de deux mois. L'autorité du roi est rétablie, symbolisée par la construction d'une puissante citadelle, actuellement le siège dulycée Joffre. C'est aussi le retour de la dominationcatholique, définitivement assurée par l'édit de Fontainebleau de 1685, par la destruction de tous les temples protestants et le bannissement des pasteurs. Depuis, la ville est restée majoritairement catholique, mais comme toutes les autres villes de la région, elle englobe une forte minorité protestante (et aussi, plus récemment,musulmane).
Une fois achevée la reconquête de Montpellier par le pouvoir royal et catholique, lanoblesse fait construire de nombreux hôtels particuliers, particulièrement élégants et dont l’architecture est très caractéristique du centre historique. L’un des plus beaux, l’hôtel de Guidais, peut être admiré à l’angle ouest de lapromenade du Peyrou. Propriété de la famille Molinier, il n’a pas été subdivisé. Il fut la résidence de l’avant-dernier grand maître de l’ordre de Malte,Hompech, qui y mourut. Le magnifique jardin et la maison typique du classicisme languedocien peuvent être visités.
La sensibilité au développement culturel suit aussi, avec la création dumusée Fabre, principal musée d'art de Montpellier, ouvert en 1828, l'édification dupalais de justice et de la préfecture le long de la percée de la rue Foch, des églises Sainte-Anne (dont la flèche du clocher néo-roman atteint 69 mètres et permet, aujourd'hui encore, de repérer la ville de loin) etSaint-Roch, de lagare, la reconstruction duthéâtre après l'incendie de 1881 parCassien Bernard, élève deCharles Garnier, et le réaménagement de la place de la Comédie, bordée d'immeubles et de grands magasins haussmanniens en sont les parfaits exemples.
Des travaux inspirés de ceux du baronHaussmann àParis sont effectués sous l'impulsion dumaire de Montpellier,Jules Pagézy. De larges avenues sont créées au sein de l'Écusson et la ville est dotée de nouveaux bâtiments administratifs, dont certains sont monumentaux comme le palais de justice et la préfecture. Les travaux sont inachevés, mais on leur doit malgré tout la rue Foch (ancienne « voie Impériale » reliant la préfecture à la promenade du Peyrou via l'Arc de Triomphe), la rue de la Loge, bordée par les halles métalliques Castellane de typeBaltard (inaugurées dès 1855), qui débouche sur la célèbre place de la Comédie. L'actuel Grand Théâtre, à l'architecture et aux décors très « Second Empire » est inauguré en 1888 en remplacement de l'ancien théâtreXVIIIe deJacques Philippe Mareschal, incendié en 1881. Son riche foyer et sa salle de spectacles à l'italienne sont très représentatifs des arts décoratifs des années 1880. Citons encore la rue de la République et la rue Maguelone qui donnent accès à la gare et sa colonnade (1844) donnant sur lesquare Planchon dominé par le grand temple protestant. Le coût des expropriations pour les percées haussmaniennes et la crise du Phylloxéra[82] mettent un terme à cette grande politique d'urbanisation[83]. La ville s'étend ensuite vers ses faubourgs (Courreau, Saunerie, Figuerolles, Boutonnet, Saint-Jaumes) et autour de la gare (rue de la Méditerranée, boulevard de Strasbourg).
En 1897, la première ligne de tramway électrifiée est ouverte. Les lignes vont se multiplier et former le premier réseau detramway de Montpellier. Fort de cinq lignes, il sera fermé en 1949, à cause du manque d'entretien durant la Seconde Guerre mondiale et de l'avènement de l'automobile dans l'après-guerre.
Lephylloxéra d'abord, la surproduction viticole ensuite, apportent un coup d'arrêt à l'expansion de Montpellier. Dans la lancée de la construction du nouveau théâtre, la ville se lance néanmoins dans le réaménagement urbanistique total et somptuaire de l'ensemble de la place de la Comédie, entre1885 et 1900. L'architecture est celle typiquement parisienne du Second Empire (haussmannienne) et de laTroisième République (utilisation de l'ardoise et du zinc pour les toitures). Une note parfois étonnante, pour ne pas dire « exotique », dans une ville méridionale à l'exemple du surprenant et original « jumelée » édifié en 1898.
Caricature représentantMarcelin Albert enDon Quichotte lors de la manifestation de Montpellier.Manifestation du Midi viticole d'avril à, par Pierre Dantoine.
La date du, avec la gigantesque manifestation des vignerons de Montpellier, marque l'apogée de la contestation agricole dans le Midi de la France. Laplace de la Comédie est envahie par une foule estimée à 600 000 ou 800 000 personnes. C'est la plus grande manifestation de laTroisième République. Le leaderErnest Ferroul, maire deNarbonne, prône ouvertement la désobéissance civique et appelle à la démission tous ses collègues duLanguedoc-Roussillon. Le vigneronMarcelin Albert prononce un discours tellement enflammé que le journaliste duFigaro en est bouleversé et écrit :« C’était fou, sublime, terrifiant »[87].
La révolte vigneronne est soutenue par toutes les tendances politiques, des royalistes auxradicaux. Tout le Languedoc est ligué contreGeorges Clemenceau, président du Conseil. L'Église catholique ouvre même les portes de ses églises aux manifestants. Un communiqué de l'évêqueAnatole de Cabrières fait savoir que les femmes, les enfants et les viticulteurs grévistes y seront accueillis pour y passer la nuit[87],[88].
La préfecture de l'Hérault où exerçaJean Moulin, et au balcon de laquellePhilippe Pétain etFrancisco Franco se sont serré la main.Antigone.Coucher de soleil sur la Place de la Comédie à Montpellier, en.Quartier Antigone de nuit, Montpellier,.Quartier Antigone de nuit, Montpellier,.
Durant laSeconde Guerre mondiale, la ville fait partie de lazone libre, peu à peu soumise aux intérêts allemands, du fait de la collaboration du régime en place.
Le, le réseau de tramways électriques de la ville, peu entretenu à cause des pénuries, connaît un grave accident. Un tramway déraille dans la pente du BoulevardHenriIV et se renverse sur la placeAlbertIer[90]. Ce drame cause la mort de sept personnes et fait vingt blessés.
La ville devient un centre de résistance important. En témoigne l'activité deJean Moulin, célèbre résistant français établi à Montpellier pendant une grande partie de la guerre et dont le portrait photographique le plus célèbre a été réalisé devant un pilier de l'aqueduc des Arceaux.
Dans les années 1960 à 1980, la ville connaît une forte croissance démographique, avec l'arrivée de nombreux pieds-noirs, puis d'immigrés en provenance de tous les pays arabes du pourtour méditerranéen. On observe un impressionnant pic de développement entre 1962 et 1972, avec un taux annuel de croissance démographique supérieur à 5 %.
En 2000, le lancement d'un nouveau réseau de tramways est effectué dans le cadre du développement de transports alternatifs. En 2009, la ville signe le pacte des maires d’Énergie-Cités[48].
En 2011, la nouvelle mairie est inaugurée. En 2012, le réseau de tramway compte désormais quatre lignes.
Ancienne mairie de Montpellier (1975-2011).
Le,Hélène Mandroux, maire de Montpellier, célèbre le premier mariage entre deux personnes de même sexe en France, unissant Vincent Autin et Bruno Boileau[94].
Un nouveau découpage électoral intervient en 1985 avec la création ducanton de Montpellier-10[95]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
canton de Montpellier-1, constitué de la partie de la commune située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Grabels, avenue Ernest-Hemingway, rond-point de l'Appel-du-18-Juin-1940, avenue Ernest-Hemingway, rond-point du Château-d'O, avenue des Moulins, rue Jean-Bart, rond-point de La Pérouse, avenue du Professeur-Louis-Ravas, rue Paul-Rimbaud, rue Marius-Carrieu, avenue Paul-Bringuier, avenue de Lodève, allée de Paris, rue Jules-Guesde, ligne droite dans le prolongement de la rue Georges-Briquet, avenue de la Liberté, route nationale 109, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Juvignac[96], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[97] et comprend donc les quartiers d'Alco, la Paillade et laMosson,Celleneuve, Hauts-de-Massane, Malbosc, Pergola et Petit Bard, ainsi que la commune deGrabels ;
canton de Montpellier-2 est constitué de la partie de la commune de Montpellier située au nord et à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune deCastelnau-le-Lez, limite Sud duzoo de Lunaret, avenue duVal-de-Montferrand, place de laVoie Domitienne, route deMende, rueHenri Dunant, avenue Frédéric-Sabatier-d'Espeyran, avenueCharles Flahaut, rueAuguste Broussonnet, rue de la Portalière-des-Masques, avenue d'Assas, rue de Las Sorbes, avenue de la Gaillarde, rue de Louvain, rue Gabriel Buchet, avenue de l'École d'Agriculture, rueBoussinesq, boulevard Benjamin Milhaud, avenue deLodève, ligne droite dans le prolongement de l'impasse des Oiseaux Bleus, avenue de la Liberté, ligne droite dans le prolongement de la rueGeorges Briquet, rueJules Guesde, allée de Paris, avenue de Lodève, avenue Paul Bringuier, rue Marius Carrieu, rue Paul Rimbaud, avenue du Professeur Louis Ravas, rond-pointLa Pérouse, avenue des Moulins, rond-point duchâteau d'Ô, avenueErnest Hemingway avec le rond-point de l'Appel du 18 Juin 1940 et jusqu'à la limite territoriale de la commune deGrabels[96] ;
Canton de Montpellier-3, constitué de la partie de la commune de Montpellier située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune deCastelnau-le-Lez, avenueFrançois Delmas, avenue deNîmes, avenueSaint-Lazare, rue Max Mousseron, rue du Jeu-de-Mail-des-Abbés, avenue de Castelnau, rue du81e régiment d'Infanterie, rueFrancis Garnier, rueLakanal, rueBosquet, rue du Faubourg Boutonnet, placeAlbertIer, boulevardPasteur, boulevardLouis Blanc, rue des Écoles Laïques, rue de l'Aiguillerie, rue de la Draperie Rouge, rue de l'Herberie, rue de la Vieille, rue Saint-Ravy, rueJoubert, rueVoltaire, rue Saint-Côme, rue Jules Latreilhe, rue de la Fontaine, rueLapeyronie, grand-rueJean Moulin, boulevard duJeu de paume, boulevard de l'Observatoire, boulevardVictor Hugo, rueJoffre, rue du Clos René, rue Aristide Ollivier, avenueHenri Frenay, rue du Pont-de-Lattes, boulevard de Strasbourg, avenueAlbert Dubout, avenue duPetit Train, chemin de Moularès, ligne droite jusqu'aucours d'eau du Lez à l'intersection avec l'avenue du Pirée, cours du Lez, jusqu'à la limite territoriale de la commune deLattes[96] ;.
canton de Montpellier-4, constitué de la partie de la commune de Montpellier située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune deSaint-Jean-de-Védas, route deLavérune, avenue de la Croix-du-Capitaine, rue deClaret, avenue deToulouse, boulevardBerthelot, boulevardVieussens, boulevardRabelais, boulevard d'Orient, boulevard de Strasbourg, avenueAlbert Dubout, avenue duPetit Train, chemin de Moularès, ligne droite jusqu'aucours d'eau du Lez à l'intersection avec l'avenue du Pirée, cours du Lez, jusqu'à la limite territoriale de la commune deLattes[96] ;
canton de Montpellier-5, constitué de la partie de la commune de Montpellier située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune deSaint-Jean-de-Védas, route deLavérune, avenue de la Croix-du-Capitaine, rue deClaret, avenue deToulouse, boulevardBerthelot, boulevardVieussens, boulevardRabelais, boulevard d'Orient, boulevard deStrasbourg, rue du Pont-de-Lattes, avenueHenri Frenay, rue Aristide Ollivier, rue du Clos-René, rueJoffre, boulevardVictor Hugo, boulevard de l'Observatoire, boulevard duJeu de Paume, grand-rueJean Moulin, rueLapeyronie, rue de la Fontaine, rue Jules Latreilhe, rue Saint-Côme, rueVoltaire, rueJoubert, rue Saint-Ravy, rue de la Vieille, rue de l'Herberie, rue de la Draperie Rouge, rue de l'Aiguillerie, rue des Écoles Laïques, boulevardLouis Blanc, boulevardPasteur, placeAlbertIer, rueAuguste Broussonnet, rue de la Portalière-des-Masques, avenue d'Assas, rue de Las Sorbes, avenue de la Gaillarde, rue de Louvain, avenue de l’École d'Agriculture Gabriel Buchet, rueBoussinesq, boulevard Benjamin Milhaud, avenue deLodève, ligne droite dans le prolongement de l'impasse des Oiseaux-Bleus, avenue de la Liberté, route nationale 109, jusqu'à la limite territoriale de la commune deJuvignac[96] ;
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette communauté d'agglomération est transformée enmétropole par le décretno 2014-1605 daté du auJournal officiel de la République française (JORF) et sont entrées en vigueur le[98], qui a pris effet le. Montpellier en est le siège[I 1].
Au second tour desélections municipales de 2014 à Montpellier, la liste DVG (PS diss.) menée par Philippe Saurel obtient la majorité des suffrages exprimés, avec29 928 voix (37,54 %, 45 conseillers municipaux élus dont 32 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[99] : - Jean-Pierre Moure (PS-EELV-PRG-MRC,21 841 voix,27,39 %, 9 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires) ; - Jacques Domergue (UDI-UMP-MoDem,20 631 voix, 25,87 %, 8 conseillers municipaux dont 6 communautaires) ; - France Jamet (FN,7 319 voix, 9,18 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires). Lors de ce scrutin, 43,42 % des électeurs se sont abstenus.
Par ailleurs, existe un accord d'amitié et de coopération avec la ville deSherbrooke, auQuébec (Canada). Les deux villes coopèrent essentiellement sur des thèmes médicaux et universitaires.
Généralement, ce nom a été donné par des gens qui n'étaient pas originaires de la ville, mais connaissaient sa réputation de ville belle, élégante et agréable à vivre. Nommer le nouveau lieu "Montpellier" ou "Montpelier" dénotait donc une volonté de faire du lieu un lieu de prestige, beau, élégant et agréable à vivre.
Par exemple,Montpelier, la capitale du Vermont, doit bien son nom à la ville de Montpellier. Ce nom a été donné en hommage à la France et parce que Montpellier était perçu comme un nom particulièrement attractif par ses fondateurs. De même, le beau quartier de Bristol porte ce nom car ses fondateurs l'ont voulu comme "le" beau quartier de la ville.
La métropole de Montpellier a réalisé une station d'épuration intercommunale nommée Maéra dans les années 2000, pour un coût total d'environ150 millions d'euros[146]. Fin 2007, cette station obtient une triple certification qui « récompense la qualité de la conception, de la réalisation et de l’exploitation de cette installation, dans le respect de l’environnement », ce qui constitue une première mondiale. Cette certification est renouvelée en 2009[147].
La métropole pratique le tri sélectif et incite au compostage individuel. La ville est équipée de 4 centres de collecte des déchets[148].
Établissement régional d'enseignement adapté public :
ÉREA Jean-Jacques-Rousseau.
Le collège et lelycée Joffre accueillent environ 2 800 élèves dans une enceinte fermée remarquable, lacitadelle de Montpellier, s'étendant sur près de15 hectares. L'enseignement supérieur représente environ800 élèves enclasses préparatoires scientifiques, littéraires et commerciales. Les classes scientifiques (500 élèvestaupins) du lycée Joffre existent depuis plus de deux cents ans. Les classes préparatoires littéraires (hypokhâgnes, khâgnes) comptent200 élèves et les classes commerciales une centaine.
Lelycée Georges-Clemenceau, proche du centre-ville, fut à l'origine le premierLycée de jeunes filles de France. Il prépare à l'Abibac (baccalauréat franco-allemand) et il propose une seule formation postbac en BTS des assurances.
Lelycée Jean-Mermoz est avant tout un lycée à orientation technique avec un large choix de séries pour le secondaire et proposant, par ailleurs, un choix declasses préparatoires scientifiques (PTSI-PT), ainsi que des classes préparatoires juridiques et économiques (préparation à l'ENS de Cachan).
Lelycée Jean-Monnet situé dans le quartierLes Cévennes[151], est le seul lycée public de France à proposes les sept spécialités artistiques : l'histoire des arts, la musique, le cinéma, les arts plastiques, la danse, le théâtre, et les arts du cirque (ce dernier est un ajout récent[152])[153]. Parmi les formations post-bac, la filière artistique est représentée par un Diplôme National des Métiers d’Art et du Design (DN MADE)[154].
Son point fort est le nombre d'étudiants par rapport à la population soit 21 % (la seule ville européenne équivalente estBologne, ce sont deux des plus vieilles universités d'Europe).
Le taux de poursuite d'études supérieures dans l'académie de Montpellier est supérieur à la moyenne nationale (52,9 % contre 47,8 % en 2003)[155]. Un quota de 40 % des étudiants de Montpellier ne sont pas originaires de la région Languedoc-Roussillon et 17 % sont de nationalité étrangère. Parmi les étudiants étrangers, une majorité vient d'un pays hors de l'Union européenne et 47 % sont africains.
l'université de Montpellier qui regroupe les disciplines diverses telles que ledroit, la santé, lapharmacie, l'économie, la gestion, l'odontologie, lesSTAPS, les sciences, Polytech'Montpellier, l'IAE de Montpellier (Institut d'administration des entreprises), troisIUT (Instituts universitaires de technologie : Béziers, Nîmes, Montpellier) et la faculté d'éducation (ex-IUFM) ;
La renommée des universités montpelliéraines est importante, notamment dans le domaine de la recherche médicale et scientifique, et ce depuis le Moyen Âge.
Lafaculté de médecine de Montpellier est la plus ancienne faculté de médecine en activité au monde. Les cours de médecine et de droit débutèrent dès leXIIe siècle et la faculté fut instituée en 1220. Dès1340, en avance sur le reste de l'Europe, elle créa un cours d'anatomie qui fit rapidement sa renommée et, en1556, elle fut la première à se doter d'un amphithéâtre consacré à l'examen des cadavres. C'est à Montpellier que fut réalisée la première autopsie d'étude sur corps humain, au secret de la religion qui interdisait toute intervention sur des personnes décédées. Cette faculté a compté d'illustres étudiants et de grands praticiens, parmi lesquelsArnaud de Villeneuve,Guy de Chauliac (père de la chirurgie médicale[156]),Nostradamus,François Rabelais (médecin humaniste),François de Lapeyronie (chirurgien du roi),Paul-Joseph Barthez (médecin personnel deLouisXVI et deNapoléonIer).
Les bibliothèques des universités font partie de laBIU. La faculté de médecine abrite une importante bibliothèque de900 volumes manuscrits, dont300incunables et 100 000 volumes imprimés antérieurs à1800.
AgroParisTech (Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement) l'ENGREF est une école interne à AgroParisTech (établissement secondaire) ;
SUPEXUP – École supérieure Saint-Exupery – Campus de140 logements étudiants et école de Commerce, école d'immobilier et école de gestion en Ressources Humaines (Post bac jusqu'à bac+5) ;
leMO.CO., regroupement enEPCC de trois établissements consacrés à l'art contemporain :
leMO.CO. Hôtel des collections, espace destiné à l’exposition de collections privées et publiques du monde entier ;
leMO.CO. Panacée, lieu d'exposition d'art contemporain (auquel s'ajoute un café restaurant et une résidence universitaire pour les étudiants en art de Montpellier) ;
leMO.CO. Esba, École supérieure des beaux-arts de Montpellier, équipée d'une salle d'exposition réservée aux expositions des étudiants de l'école et à leurs collaborations avec d'autres écoles ou aux projets en lien avec les autres projets duMO.CO. ;
lePavillon populaire, espace d'exposition municipal situé sur l'esplanade et principalement consacré à la photographie ;
la salle Dominique-Bagouet, espace d'exposition municipal situé sur l'esplanade ;
le réseau des treize médiathèques qui quadrille Montpellier Méditerranée Métropole, dont lamédiathèque Emile Zola, plus vaste que toutes les autres médiathèques de la ville réunies[161];
la salle Saint-Ravy, espace d'exposition municipal consacré principalement aux artistes émergents ;
le carré Sainte-Anne, espace d'exposition municipal au sein de l'ancienne église Sainte-Anne [réouvert le mardi 27 mai 2025 après 8 ans de fermeture pour travaux[162]] ;
le palais des Congrès et l'opéra Berlioz au sein duCorum ;
Le Régent (1 salle) rueJules-Ferry, au centre-ville[172], ouvert dans les années 1940 sous le nom Le Rabelais, renommé en 1957, connaît différentes formules (cinéma classique, cinéma permanent, cinéma salle de spectacles, cinéma d'art et essai, cinéma pornographique) avant de fermer en 1977 et d'être détruit pour laisser place à un immeuble[173];
L'Odéon (1 salle), rue de Verdun, au centre-ville[172], anciennement templeprotestant, imprimerie puis garage automobile, puis cinéma de 1927 à 1979 avant de devenir la discothèque et salle de concert leRockstore ;
Le Palace (1 salle), rue de Verdun, au centre-ville[172];
Le Pathé (1 salle, ouvert en 1909), boulevard Sarrail, au centre-ville, fermé dans les années 1980, devenu le centre culturel Rabelais[172];
Les Polygones (3 salles), centre commercialLe Polygone (ouvert en 1975, fermé à la fin des années 1980)[172],[174].
Diagonal Paillade, quartier de laPaillade (ouvert en 1989, fermé au milieu des années 1990), devenu une Maison pour tous[175],[176];
Diagonal Centre (1 salle, ouvert de 1993 à 2006 à la place de l'ancien cinéma pornographique le Rex), place Saint-Denis, au centre-ville[177],[178],[179];
Le Royal, rue Boussairolles, au centre-ville (théâtre à l'italienne de 1881 reconvertit en 1908 en cinéma 5 salles, fermé en)[172],[180]; devient un temps un « squat culturel » appelé le « Royal occupé »[181],[182]. Le collectifLuttopia l'organise à partir de juin 2016, avant d'être évacué en mai 2017 et rouvert brièvement en 2019[183]. Depuis, il y a un flou concernant l'avenir du lieu, un conflit est en cours entre la justice et le propriétaire ayant racheté les lieux[184].
D'une capacité de 3 000 lits, employeur de 11 000 personnes, il se hausse au premier rang des entreprises de la région et constitue le premier employeur de la ville de Montpellier. Le CHU de Montpellier est un des plus importants de France (le5e[186]), son siège est situé au « Centre administratif André-Benech » (avenue du doyen Gaston-Giraud).
Le CHU de Montpellier est composé de 6 hôpitaux, deux centres de soins et un institut spécialisé[187]:
hôpitalArnaud-de-Villeneuve (ouvert en 1992), situéavenue du doyen Gaston-Giraud, il comprend notamment la maternité ;
hôpitalLapeyronie (ouvert en 1983), situéavenue du doyen Gaston-Giraud, il comprend notamment le service des urgences ;
hôpital La Colombière, établissement destiné à la psychiatrie, initialement intitulé « asile de Font d'Aurelle » (ouvert en1906) situéavenue Charles-Flahault ;
hôpital Saint-Éloi, ouvert en1890, dénommé initialement « hôpital suburbain », en relais de l'ancien Hôtel-Dieu Saint-Éloi, situéavenue Augustin-Fliche ;
hôpital Bellevue (ouvert en 1973), situéplace Jean-Baumel ;
leCentre Antonin-Balmès destiné à la gérontologie (ouvert en 1997) situéavenue Charles-Flahaut ;
leCentre de soins d'enseignement et de recherche dentaires, à proximité de la faculté d'odontologie (ouvert en 1996), situéavenue du Professeur-Jean-Louis-Viala ;
l'Institut du cancer de Montpellier : ICM (anciennement dénommé Val d'Aurelle, ouvert en 1976), situéavenue des Apothicaires.
Entrée principale de l'hôpital Lapeyronie.
L'hôpital La Colombière (bâtiment de la direction datant de 1906) initialement dénommé « asile de Font d'Aurelle ».
Entrée principale de l'hôpital Saint-Éloi.
Entrée principale de l'hôpital Arnaud-de-Villeneuve.
clinique Saint-Jean (dans la commune voisine deSaint-Jean-de-Védas depuis 2020) ;
clinique du Millénaire, a ouvert ses portes en 2003 dans le nouveau quartierOdysseum[191].
Seulement 8 % des personnes âgées du Languedoc-Roussillon vivent en institution. En effet, le taux d’équipement en structures d'hébergement permanent pour personnes âgées (lits de maisons de retraite, logements de logements-foyers, lits enunités de soins de longue durée ou USLD) est inférieur de plus de vingt points à la moyenne nationale :100 places pour 1 000 personnes âgées de75 ans et plus (contre 122,4 ‰)[192].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[193],[Note 9].
En 2022, la commune comptait 307 101 habitants[Note 10], en évolution de +9,05 % par rapport à 2016 (Hérault : +7,49 %,France horsMayotte : +2,11 %).
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Image du nouveau quartier Port-Marianne
Selon l'enquête INSEE réalisée sur la période de 2007 à 2012, Montpellier a connu la plus forte croissance démographique des principales communes du pays (+1,1 %), devant Paris et Lyon. Aussi, la région Languedoc-Roussillon progresse2 fois plus vite que la moyenne nationale, la plaçant en2e position des régions les plus attractives derrière laCorse.
Entre 2001 et 2006, 11 300 personnes venant de l'étranger ou d'une collectivité d'Outre-mer se sont installées dans la métropole de Montpellier, ce qui représente 13 % de l'ensemble des entrants dans le territoire. Cette proportion est de 12 % dans les territoires comparables. Ces personnes viennent principalement d'Afrique (44 %) dont près de la moitié du Maroc. Les arrivants d'un pays d'Europe constituent un tiers de l'ensemble des arrivants, ils arrivent principalement d'Allemagne, du Royaume-Uni, d'Espagne ou d'Italie. Ces arrivées sont largement alimentées par des étudiants qui viennent poursuivre une partie de leur cursus dans un des établissements d'études supérieures du pôle universitaire de Montpellier[196].
Le recensement de 2006 précise que 21,9 % de la population montpelliéraine ont entre 0 et 19 ans, 62,7 % entre 20 et 59 ans, et 15,4 % ont60 ans et plus[I 6]. Si la proportion de jeunes de moins de20 ans est équivalente à celle de la région (qui en compte 22,1 %), la présence des universités fait que la ville attire de nombreux jeunes adultes. Ainsi, 46,1 % des Montpelliérains sont âgés de moins de30 ans et seulement 15,4 % plus de60 ans. La ville est ainsi plus jeune que sa région : leLanguedoc-Roussillon compte en effet 33,3 % de moins de30 ans et 26,9 % de plus de60 ans[I 7]. Il faut également souligner que Montpellier accueille sur son territoire près de 55 000 étudiants qui sont, pour la plupart, inclus dans le recensement de population. C'est ainsi que l'on constate, par exemple, une grande différence entre le nombre total d'habitants (252 998 en) et le nombre d'inscrits sur les listes électorales (136 192 électeurs inscrits en dans la commune de Montpellier[197]), ce qui pose bien problème.
En 2016, la ville de Montpellier comprenait 46 669 étrangers[I 8], soit environ 16,6 % de sa population. Elle se situe donc au-dessus de la moyenne nationale de 9,7 %[I 9] d'étrangers. Une grande partie de ces étrangers sont originaires d'Afrique ou d'Europe.
Entre 1975 et 2015, la proportion des jeunes de moins de18 ans immigrés d'origine extra-européenne ou vivant avec au moins un parent immigré d’origine extra-européenne est passée de 7 % à 37 %. Les petits-enfants d'immigrés ne sont pas pris en compte[198].
Origine de la population immigrée de Montpellier en 2016[I 10]
La population de la commune est relativement jeune.
En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 46,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 18,9 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait 140 594 hommes pour 158 502 femmes, soit un taux de 52,99 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,26 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[199]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,5
5
75-89 ans
6,9
10,6
60-74 ans
12,8
14,4
45-59 ans
14,4
20,9
30-44 ans
18,9
31,6
15-29 ans
30,9
17
0-14 ans
14,5
Pyramide des âges du département de l'Hérault en 2021 en pourcentage[200]
les Internationales de la Guitare, au mois d'octobre[209]. ;
le Festival à 100 %, espace Grammont, au mois d'octobre ;
le Festival des fanfares, quartiers Beaux-Arts/Pierre Rouge et Boutonnet, mi-juin[210] ;
les ZAT — zones artistiques temporaires[211] —, qui se déroulent entre 2010 et 2020, deux fois par an (avril et novembre), dans un quartier de la ville différent à chaque fois ;
lesEstivales de Montpellier, chaque vendredi de fin juin à début septembre ;
le Festival des Architectures Vives du 15 au ;
la Montpellier-Reine est une course solidaire et ludique dans l'Écusson de Montpellier au profit de la lutte contre le cancer du sein. Elle se déroule le jour de la fête des Mères[214] ;
les Boutographies – Rencontres photographiques de Montpellier, festival de la jeune photographie européenne de création qui tire son nom du quartier Boutonnet où il a démarré ;
le festival I Love Techno exporté enFrance. I Love Techno est un festival de musique électronique créé en1995 par Peter Decuypere et Herman Schueremans. Il a lieu tous les ans en novembre à laFlanders Expo deGand, enBelgique et depuis2011 à Montpellier[216];
stade du domaine de Veyrassi (baseball, football américain et compétitions d'athlétisme) ;
gymnase Marcel-Cerdan dans le quartier du Pas-du-Loup (handball) ;
gymnase Louis-Nègre (gymnastique) ;
la ville possède aussi, depuis 2010, l'Arena qui est une salle multifonctions de nouvelle génération, première salle de ce genre construite en France depuis lepalais omnisports de Paris-Bercy en 1984, et seconde salleindoor de France après Bercy. Elle est sur l’emprise du parc des expositions. La salle remplit à la fois les fonctions de salle de spectacles, de palais omnisports et de hall d’expositions et de congrès avec une capacité d’accueil de :
Le Montpellier Handball vainqueur pour la huitième fois de la Coupe de la Ligue en 2012.
Célébrations pour la victoire du Montpellier HSC sur la place de la Comédie le.
Supporters du Montpellier Hérault rugby.
Montpellier possède un club de jeu deballe au tambourin, sport languedocien. Le parking des Arceaux fut longtemps un haut lieu de la pratique ;
enhandball masculin, leMHB (club deD1) est quatorze fois champion de France entre 1995 et 2012, a gagné11 coupes de France et8 coupes de la Ligue. Au niveau européen, il a remporté la Ligue des champions en 2003 et en 2018. Il est également arrivé en demi-finale en 2005, et en quart en 2006 et 2010. La nouvelle salle, l'Arena, doit permettre au club de rester à un haut niveau européen ;
enfootball masculin, leMontpellier Hérault Sport Club (MHSC), club deLigue 1, a remporté leChampionnat de France en2012, trois fois le championnat de France de Ligue 2 (1946, 1961 et 1987) et a gagné deuxcoupes de France en 1929 et 1990. Les joueurs sont surnommés lesPailladins (installés dans le quartier de la Paillade), et le stade de l'équipe, lestade de la Mosson (35 950 places), est surnommé « la marmite du diable »[218]. Quelques joueurs les plus renommés du football français ont joué dans cette équipe, par exempleLaurent Blanc,Éric Cantona ou encoreOlivier Giroud ainsi que de grands footballeurs étrangers tels queCarlos Valderrama etRoger Milla. L'équipe féminine évolue enDivision 1 et a été sacrée championne de France en 2004 et 2005, atteignant même la demi-finale de la Coupe d'Europe lors de la saison 2005/2006 et 2009/2010. La ville compte également un club de football de plage, leMontpellier Hérault Sport Club Beach Soccer fondé en, basé à Montpellier et est fondé sur les restes du club de Palavas ;
enbaseball, lesBarracudas de Montpellier se sont forgé un des meilleurs palmarès français en moins de trente ans d’existence : 3 titres dechampions de France,9 fois vice-champions, 1Challenge de France, de beaux parcours dans les différentes compétitions européennes auxquelles le club est régulièrement qualifié, ainsi que de nombreux titres dans les autres divisions et catégories de jeunes ;
enbasket-ball, leMontpellier Paillade Basket, ancien club de basket-ball français, aujourd'hui disparu. Le club, champion dePro B en 1988, a évolué parmi l'élite du basket français (Pro A) pendant 14 saisons entre 1989 et 2002, mais n'a pu continuer l'aventure par faute de garanties financières suffisantes.
enfree-fight et enbody-fighting, on trouve lebody-fighting club dans 6 centres sur Montpellier, dirigé par Ruddy Renaud, champion du monde WKA depuis 2009 (titre mis en jeu à Cardiff contre Lewis Patterson) ;
enboxe française, le Club de boxe à Montpellier dirigé par Fred Nozaique au Planète Fitness compte plus de cent licenciés ;
en karaté (Shotokan), le Club occitan de karaté (COK), créé en 1979 par Francis Didier, a formé et entraîné plusieurs champions de France, d'Europe et du monde ;
engymnastique rythmique, le pôle de Montpellier est coordonné depuis 2005 parEva Serrano (gymnaste française la plus titrée en GRS) ;
entennis de table, leMTT (Montpellier tennis de table) est12 fois champion de France en proA Dames 1993-2003 ; 2008, par ailleurs, le tennis de table a ramené a Montpellier sa première coupe d'Europe en 2001 en Messieurs, et a récidivé deux ans plus tard, en 2003 (Coupe d'Europe Nancy-Evans) ;
enfootball américain, l'équipe desHurricanes de Montpellier évolue en championnat de France D1 et a déjà remporté un titre de champion de France D3 en 2007. Les juniors « J9 » ont été champions de France en 2013[223] et 2014 ;
enrollerslalom, Le MUC Roller etKompakombo sont deux associations de Montpellier développées par des champions et vice-champions du monde de la discipline. L'association Montpellier Inline propose aussi la pratique du roller de vitesse et d'endurance. Sans oublier la RiM (Roller in Montpellier) qui regroupe tous les pratiquants de roller chaque1er vendredi du mois pour une randonnée dans les rues de Montpellier[224];
Côté omnisports, leMontpellier Université Club (MUC), fondé en 1921, est une association sportive loi de 1901 qui fédère 31 sections sportives, elles-mêmes des associations sportives rattachées au MUC. Les sections sont : aïkido, aviron, baseball, basket-ball, boxe française, canoë-kayak, cheerleading, cyclotourisme, escrime, eye motion, football, gymnastique, handball, hockey sur gazon, iaïdo, judo, ju-jitsu, karaté, kendo, kitesurf, kung-fu, lutte, natation, orientation/raid, pétanque, plongée, rando pédestre, roller, skateboard, sport santé, volley-ball.
L'émetteur de Bionne, principal émetteur de radiodiffusion de Montpellier, située dans le quartier de la Martelle (plus haute structure de la ville, hauteur : 114 mètres).
Le Poing, journal d'informations sur les luttes sociales à Montpellier ;
Hérault Tribune, quotidien régional économique et juridique du département de l'Hérault et de la région Occitanie. Supplément :l’Hérault Juridique & Économique ;
France 3 Languedoc-Roussillon, chaîne télévisée locale publique, elle propose des journaux quotidiens produits par la rédaction montpelliéraine ainsi que des émissions locales.
Ces chaînes sont émises depuis lemont Saint-Baudille ainsi que certaines depuis le bâtiment de l'hôtel de Région[225].
Radio Aviva (88.0 FM), radio généraliste, première radio locale indépendante associative à Montpellier en 2008[226];
L'Eko (88.5 FM), radio pirate dès 1975, puis radio associative alternative et avant-garde depuis 1977[227] ;
FM Plus (91.0 FM), radio associative généraliste culturelle. Elle émettait de23 h à15 h en partage de fréquence avec Agora FM jusqu'en où elle est autorisée par le CSA à émettre 24h/24 sur le 91 FM[228]. Agora FM a en effet cessé d'émettre en 2012[229];
Radio Clapas (93.5 FM), radio associative de Montpellier ouverte sur la ville[230];
Radio Lenga d'Oc (95.4 FM), radio associative réalisant des émissions en langue occitane depuis ses studios à Montpellier. Elle émet aussi dans le Midi[232];
Radio Campus Montpellier (102.2 FM), radio associative étudiante montpelliéraine[235]. ;
Radio Flash (105.6 FM), radio locale commerciale basée àValflaunès. Elle est arrivée sur Montpellier en 2009[236];
RTS (106.5 FM), radio locale commerciale émettant sur le littoral audois, dans l'Hérault, leGard et àAvignon (106.7 FM). Ses studios se trouvent àSète[237].
Il y a aussi 6 radios nationales émettent à Montpellier encatégorie C (programme national avec décrochages locaux) :
Procession lors de la fête de la Saint-Roch, Montpellier,.
Montpellier a de profondes racines chrétiennes. La sainte patronne de Montpellier est laVierge Marie, sous le vocable[Note 11]« Notre-Dame-des-Tables ». Elle est l'emblème de la ville (cf. blasonnement plus haut) et est célébrée le. Cependant, le premier dessaints patrons de la cité futsaint Firmin[238].
La cour d'honneur de la faculté de mMédecine(ancien cloître du monastère Saint-Benoît).
La cathédrale Saint-Pierre vue des toits.
La cathédrale Saint-Pierre est érigée en siège de l'archidiocèse métropolitain le par décret de la Congrégation pour les évêques. LaProvince ecclésiastique de Montpellier comprend à présent les diocèses suffragants deMende et dePerpignan-Elne (auparavant suffragants d’Albi), deNîmes (auparavant suffragant d’Avignon) et deCarcassonne (auparavant suffragant deToulouse).
Quelques églises et édifices catholiques de Montpellier :
Montpellier possède une importante traditionprotestante. Dès 1562, la plupart des consuls de la ville sont protestants, et le courant se diffuse très rapidement parmi les élites locales, bien que la population catholique reste toujours majoritaire. Rapidement lapremière guerre de religion éclate, les conflits entre protestants et catholiques entrainant des destructions d'édifices religieux, ainsi que des déplacements de population (les protestants dans la ville fortifiée et les catholiques dans les faubourgs). Finalement, en 1598, l'édit de Nantes fait de Montpellier la principale place de sûreté protestante en Bas-Languedoc[241].
En 1621, le roi de FranceLouis XIII engage de nouvelles guerres de religion, parvient à soumettre la plupart des places-fortes de l'Ouest de la France, puis se dirige vers le Sud. Pendant l'avancée des troupes royales, Montpellier se replie sur elle-même avec la construction rapide d'une deuxième muraille visant à stopper le siège à venir, et la signature d'ordonnances discriminatoires envers les catholiques de la ville (interdiction de célébrer la messe et de sortir de la ville). Le 31 août 1622, après avoir vaincu la plupart des villes environnantes, les troupes de Louis XIIIassiègent Montpellier. Après40 jours de bombardement de la ville, la paix est signée[242].
En 1629, l'édit d'Alès marque l'interdiction des assemblées politiques (et donc duparti huguenot), la fin du privilège des places de sûreté protestantes qui doivent alors être démantelées, la confirmation de la tolérance de culte établie par l'édit de Nantes ainsi que la restauration de la liberté de culte des catholiques sur l'ensemble des territoires. Les protestants perdent le pouvoir sur la ville, mais restent nombreux[243].
On trouve au moins deuxsynagogues à Montpellier. L'une, située sur la rue Proudhon dans le quartier des Beaux-Arts, est consistoriale et l'autre, Kehilat Kedem, fait partie du mouvement libéral, est affiliée àJudaïsme en mouvement (JEM) et se trouve dans le quartier Nouveau-Saint-Roch[248].
La ville a une économie diversifiée, ce qui correspond à un fonctionnement de villemoderne. Bien qu'ayant une position excentrée par rapport à la dorsale historico-économique européenne qui va deLondres à laVénétie, ce qui est un inconvénient et sa taille relativement faible par rapport aux grandes villes méditerranéennes proches tellesMarseille,Barcelone ouGênes, elle tire son épingle du jeu dans ce domaine, et se situe au quart supérieur des villes européennes[251]. La ville figure aupalmarès des dix destinations les plus durables en France, dominé parNantes,Angers etLyon[252] et a saChambre de commerce et d'industrie de Montpellier. Elle gère l’aéroport de Montpellier et l’Eurogare. Elle gère aussi le groupeSup de Co, le CFA Commerce et distribution et le CFA de l’Hôtellerie et de la restauration. Avec 1 000 salariés, IBM est un des premiers employeurs privés de la ville.
Montpellier a pour particularité de n'avoir presque pas de classe moyenne. Il est courant d'y dire qu'on est soit riche, soit pauvre, mais pas moyen. En effet, malgré son dynamisme et une partie de sa population qui est très aisée, son revenu fiscal médian est extrêmement faible (89,64 % des communes Françaises ont un revenu fiscal médian supérieur à Montpellier).
Montpellier s'inscrit dans une métropole de 170 000 actifs, un chiffre extrêmement faible, soit 45 % de la population active du département, et plus de 21 000 entreprises dont18 parcs d'activités représentant760 entreprises et 18 473 emplois[254].
Malgré son urbanisation massive, le territoire communal de Montpellier (5 688 hectares) possède encore364 hectares de zones agricoles (définies zones « A » dans lePLU révisé en, ainsi que quelques parcelles situées en zones « N »)[256], protégées par le PLU, soit 6,4 % du territoire de la commune. Les zones agricoles sont réparties de la façon suivante[257]:
Dans la commune,81 établissements actifs ont leurs activités liées à l'agriculture et le secteur représente131 emplois (soit 0,1 % de la population active)[258].
Montpellier est une commune viticole emblématique du vignoble du Languedoc. Même si les vignes aux abords de la ville finissent par être remplacées par des constructions modernes, le territoire communal possède encore environ130 hectares de zones agricoles plantées en vigne (Flaugergues, Montaubérou, Valédeau, Méjanelle, Petit Grès,Mas Nouguier, Rieucoulon, Bionne). Le château de Flaugergues (voir ci-dessous) est une exploitation viticole montpelliéraine qui jouit d'une vraie notoriété. Une seule AOC peut y être produite : l'AOC Languedoc. Deux IGP ont aussi l'autorisation : Pays d'Hérault et Pays d'Oc[259].
Son industrie est très spécialisée dans letertiaire supérieur :TIC,multimédias,biotechnologies,pharmacie. La métropole accueille notamment les sièges sociaux français deDell[260](troisième constructeur mondial d'ordinateur), deVestas (premier mondial de fabrication d'éolienne) et de l'équipementier sportif japonaisAsics. Dans le domaine de la santé, le numéro deux mondial en ophtalmologieBausch & Lomb à la suite de l'acquisition du laboratoire Chauvin et Horiba Medical fabricant d'automate d'analyses médicales, filiale du groupe japonais Horiba, sont présents à Montpellier. Elle accueille aussi des centres de recherche de grandes entreprises internationales tels queAlstom[261](Alstom Grid) etSanofi (pôle neuroscience et cancérologie).IBM est installé à Montpellier depuis les années 1950 et a fait de son usine de la Pompignane la salle d'exposition européenne des produits développés par cette firme. C'est à Montpellier qu'ont été construits les fameuxOS/390.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2011) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Il convient toutefois de relativiser le dynamisme économique de Montpellier. En effet, Montpellier fait partie des grandes villes deFrance ayant la plus forte proportion de pauvres (29 853 ménages sous le seuil de pauvreté, soit 27 % de pauvres en 2011, selon le Compas[262], 25 % selon l'Observatoire des inégalités[263]), ce qui pose un réel problème pour la ville. C'est également une des grandes villes dont le taux dechômage est le plus fort (20,7 % en 2019 selon l'Insee)[264].
La situation en 2025 a évoluée depuis 2011. Le taux de chômage des actifs de 15 à 64 ans diminue de 20,7% en 2019 à 18,5% en 2022 selon l'Insee[265],[266]. Le taux de pauvreté reste important à 27% en 2019 selon l'Observatoire des inégalités. Comme d'autres métropoles françaises (ex. Marseille, Paris), Montpellier n'échappe pas à la présence importante de personnes précaires[267].
Montpellier et sa banlieue ont vu l'installation de nombreux commerces qui vendent des produits illicites, tels que drogue, cigarettes de contrebande, vente d'alcool à des mineurs. Ainsi, le nombre d'épiceries de nuit est passé de 20 à 170 entre 2000 et 2025, et 90% d'entre elles enfreignent la loi. Les pouvoirs publics, mairie et préfecture, sont débordés et ont des moyens d'action insuffisants[268],[269].
Laplace de la Comédie, créée en 1755 et entièrement réaménagée après l'incendie du théâtre de 1881, est le cœur de la ville. Elle tient son nom duthéâtre municipal dont la façade monumentale orne le Sud-Ouest de la place, et elle est agrémentée de lafontaine des Trois Grâces, classée. On notera que la place de la Comédie a obtenu, il y a déjà plusieurs années, un prix récompensant la qualité et la mise en valeur de son architecture par les éclairages nocturnes de ses façades et du théâtre. Cette place est aussi surnommée « place de l'œuf » en raison du motif dessiné au sol, en face de l'Opéra de la Comédie.
L'aqueduc des Arceaux, de son vrai nom l'aqueduc Saint-Clément, construit auXVIIIe siècle par l'ingénieurHenri Pitot de Launay, est l'un des monuments les plus représentatifs de la ville. Cet édifice, largement inspiré du pont du Gard, a permis l'arrivée de l'eau potable depuis la source duBoulidou, puis plus tard celle duLez, situées àSaint-Clément-de-Rivière. À sa construction, il permet d'apporter25 litres d'eau par seconde à la ville de Montpellier.
Cette grande esplanade, qui surplombe la ville de 50 mètres, offre une vue imprenable sur la partie nord et ouest de la ville avec, en arrière-plan, les premiers reliefs cévenols, dont lepic Saint-Loup culminant à 658 m d'altitude.
Le centre historique de Montpellier est appelé l'Écusson. Ce nom est dû à sa forme en écu, un bouclier médiéval et symbole héraldique, donnée par les anciennes murailles médiévales. Ses petites ruelles atypiques, bordées de commerces, bars et restaurants, en font le premier quartier de sortie et d'activité de la ville (quartier Saint Roch, Place Jean Jaurès,Place du Marché-aux-Fleurs).
L’Écusson de Montpellier n'est pas caractérisé par certains monuments, mais plutôt par l'ensemble exceptionnellement cohérent formé par le bâti. La plupart des anciens châteaux et palais que comptait la ville ayant disparu, l’Écusson donne à voir une ville essentiellement d’Époque moderne, bordée en certains points d'immeubles de la Belle Époque. Mais les vestiges médiévaux plus anciens ne sont pas rares. On peut encore voir un peu partout dans l’Écusson des dizaines de fenêtres et de salles voûtées d'époque médiévale.
L’Écusson est délimité par une série de boulevards aménagés à l'emplacement des fossés qui longeaient les anciennes murailles de la ville. De ces puissantes fortifications, qui ne furent jamais prises, démantelées en partie sur ordre deRichelieu après le siège de 1622, il ne reste que deux éléments notables :
Latour de la Babotte.latour de la Babotte, qui fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d'accéder à la vieille ville, près des quartiers anciennement bourgeois. À l'origine, cette tour était semblable à la tour des Pins et n'était même pas percée d'une porte. Dans son ombre se trouvaient d'importantes étuves[Note 12] de la ville ;
l'esplanade Charles-de-Gaulle (Montpellier), en prolongement de la place de la Comédie, est un lieu de promenade paysagé, particulièrement apprécié des montpelliérains ;
l'immeuble dit du « Scaphandrier » est édifié en 1898. Son surnom est dû à sa rotonde d'angle coiffée d'une extravagante coupole en ardoise et zinc en forme de « bulbe ». Cet élément d'architecture, pour le moins remarquable,vient d'être entièrement restauré[Quand ?] ;
la « coquille » de l'hôtel de Sarret :« L'appellation de « coquille » fait bien évidemment référence à la forme conchoïdale de cet élément d'architecture. La plus célèbre de ces « coquilles » stéréotomiques est celle de Montpellier. Les Compagnons d'autrefois ne manquaient pas d'aller la visiter au cours de leur Tour de France, car elle formait une « remarque », c'est-à-dire un élément remarquable que le Compagnon se devait de mémoriser afin de prouver qu'il était bien passé par telle ou telle ville durant son périple[270]. »
Lemonument aux morts érigé en l'honneur des soldats de laPremière Guerre mondiale situé sur l'Esplanade Charles de Gaulle. Le monument construit est« un édifice funéraire en forme d'hémicycle, traité à l'antique, de style corinthien »[271]. L'une de ses particularités est qu'une crypte lui est associée, au sein de laquelle sont écrits les noms des défunts soldats[272]. L'architecte choisit de reprendre« une vieille tradition de l'architecture chrétienne »[271] en construisant cette crypte.Les personnes qui se rendent au monument aux morts peuvent y descendre[réf. nécessaire]. La crypte ainsi que la localisation du monument aux morts, qui est « isolé au fond de l'Esplanade »[271] offrent un rapport particulier à la commémoration.
Montpellier attire de plus en plus d’artistes, confirmés ou en devenir :
En se dotant duMontpellier Contemporain (MO.CO.), la ville est redevenue attractive pour les artistesplasticiens. Ils sont encouragés à rester sur place tandis que la ville attire de nouveaux venus (notamment à l'école des Beaux-Arts) grâce à l'activité artistique qui découle du projet global.
dans le milieu de la danse contemporaine, la ville bénéficie d’une renommée internationale. On doit celle-ci au défunt chorégrapheDominique Bagouet et à celle qui lui a succédé,Mathilde Monnier, directrice du Centre chorégraphique national de Montpellier depuis 1994 ;
la scène musicaleélectro-pop, avecÉmilie Simon et des formations commeRinôçérôse, qui s’exportent dans le monde entier et entraînent une multitude de groupes dans leur sillage. Le guitariste compositeur et virtuoseStéphan Forté fondateur du groupe de métal néoclassiqueAdagio ;
l’art contemporain, avec un grand nombre de plasticiens de qualité, stimulés par l’explosion du nombre de galeries d’art et la future création d’un centre d’art contemporain de dimension nationale. Parmi ceux vivant ou ayant gardé des liens forts avec la ville, on peut citer :Pierre Joseph,Dominique Gauthier,Jeanne Susplugas,Yann Dumoget,Abdelkader Benchamma ;
Montpellier accueille aussi de nombreux festivals, dont certains sont de rayonnement international. Les artistes locaux participent à ces événements culturels de qualité, que la ville organise pour de nombreuses disciplines artistiques (cf. ci-dessous).
Montpellier est également très active au niveau dustreet art, avec des artistes comme Zest et Al Sticking ainsi que la galerie Montana.
Montpellier, capitale historique de la médecine européenne et ville cosmopolite depuis le Moyen Âge, a un riche patrimoine immatériel, qui repose sur plusieurs composantes propres à la ville. Tout d'abord un terroir favorable, méditerranéen (culture de la vigne et de l'olivier, de la réglisse, de la grenade, de l'amande…) dont l'exploitation a été stimulée par le développement des savoirs sur les plantes. Ce terroir a aussi stimulé un artisanat renommé dès leXIIe siècle. Deuxièmement la culture locale, delangue d'oc, nourrie originellement par le mouvement des troubadours. Troisièmement, d'importants apports des populations étrangères, de passage ou qui se sont installées définitivement dans la ville, en partie du fait du dynamisme économique de la ville depuis leXIIe siècle.
Ville delangue d'oc, Montpellier a fait partie du prestigieux mouvement culturel des troubadours. Les cours de Guilhem VII et Guilhem VIII ont accueilli des troubadours, et Guilhem VIII a soutenu plusieurs troubadours. La trobairitz Azalaïs de Porcairargues a vécu dans l'entourage des Guilhems, et le célèbre troubadour Raimbaud d'Orange, élevé à Montpellier, faisait partie de la famille des Guilhem. AuXIIIe siècle le roiJacquesIer d'Aragon, natif de Montpellier, est un des premiers à rédiger son autobiographie, leLivre des faits, dans une langue qui ne se distingue pas encore de l'occitan. AuXIVe siècle, le grand lettré majorquinRaimond Llull a vécu et composé certains de ses textes à Montpellier. Le poètePétrarque a fait une partie de ses études à Montpellier et les évoque dans ses œuvres. Par la suite, plusieurs lettrés d'importance, comme l'abbéJean-Baptiste Fabre ou plus récemmentMax Rouquette, ont laissé des œuvres majeures en occitan. AuXXe siècle, Montpellier est la ville de plusieurs auteurs francophones célèbres commeLéo Malet ou plus récemmentFabcaro. Parmi les traditions locales, présentées au musée du Fougau, on trouve letambourin, sport local, et de nombreuses traditions autour des fêtes religieuses traditionnelles.
En 2023, Montpellier a concouru en vue de l'obtention du titre deCapitale européenne de la culture pour l'année 2028[277]. Cette candidature réalisée aux côtés de la ville deSète, avec un total de 154 communes concernées, a permis à la ville de finir finaliste du concours. Le 13 décembre 2023, leministère de la Culture a annoncé l'octroi du titre à la ville deBourges[278].
Musée Fabre : le bâtiment de l'ancien collège des Jésuites.Réunion de famille deFrédéric Bazille, peint au mas de Méric, au nord-est du centre de Montpellier.
laclapassade : spécialité de Montpellier à base de collier d'agneau, oignons, huile d'olive, miel de Narbonne, poivre blanc, soupe de farine, bâtons de réglisse, fleur de sel de Camargue, olives vertes ou violettes dénoyautées et bouillon de volaille[279].
les escalettes de Montpellier sont des sortes de biscuits ovales qui sont en fait une variante locale des gaufres. La tradition s'est maintenue dans la ville voisine deCournonterral, et depuis 2020, de jeunes artisans en commercialisent notamment en centre ville de Montpellier[281] ;
le beurre de Montpellier est une préparation bien connue des cuisiniers qui accompagne à merveille les poissons[282] ;
le vin est incontestablement la grande spécialité locale, en particulier les vins épicés qui étaient très en vogue au Moyen Âge. Les vins languedociens ont toujours joui d'une haute réputation avant leXXe siècle. Un couple de vignerons deVilleneuve-lès-Maguelone a redécouvert dans les archives une recette composée pour leroi d'AngleterreHenriIII, et l'a remise au goût du jour. Ce vin s'appelleGarhiofilatum, nom qui désignait le clou de girofle (dont la présence est ici très subtile) ;
la distillerieLa Grappe de Montpellier, fondée en 1923, perpétue la tradition montpelliéraine dedistillation issue du Moyen Âge[284]. L'entreprise a cependant été rachetée et délocalisée dans la région.
lafougasse est emblématique de tout le sud de la France, mais les Montpelliérains appréciaient particulièrement celle auxgrattons[285] ;
lachichoumeille[286] est un plat traditionnel du Languedoc, y compris Montpellier ;
lesoreillettes sont de même une spécialité languedocienne, donc pas propre ni étrangère à Montpellier. Il existe cependant une recette diteoreillettes de Montpellier[287] ;
leclapas[288] est une autre spécialité de la ville de Montpellier. Créé en, c'est un chocolat de caractère pur cacao, de fabrication artisanale. Il allie craquant et moelleux, avec une composition de crème detouron, feuillantine et brisures deriz soufflé, qui existe en trois couleurs :noir,lait etblanc, rappelant les Trois Grâces de laplace de la Comédie ;
l'écusson de Montpellier est un chocolat composé d'une ganache auGrand Marnier et à l'huile d'olive mélangé à une crème d'amande et saupoudré d'écorce d'orange hachées. Enrobé de chocolat blanc à la base, il existe également dans une version chocolat noir. Il a été inventé en 1985 par six chocolatiers de Montpellier. C'est l'ancien maire,Georges Frêche, qui les y a incités pour commémorer la date-anniversaire de la ville[289].
Sous l'impulsion du célèbre médecin Arnaud de Villeneuve, qui crée le premier parfum moderne, l'eau de Montpellier devenue célèbre sous le nom d'eau de la reine de Hongrie, Montpellier devient la première capitale du parfum moderne, avant d'être supplantée par Grasse à partir duXVIIIe.
LesBarons de Caravètes sont uneconfrérie montpelliéraine qui poursuit la tradition d'introniser « baron de Caravètes » les habitants de Montpellier ayant un passé familial dans la ville.
Donatien de Sade, marquis,Justine ou les malheurs de la vertu, pour la première édition le nom de l'auteur ne figure pas sur la page de titre et le nom de l'éditeur (Girouard à Paris) est remplacé par la mention :En Hollande, chez les Libraires associés, 1791; multiples éditions dont :Bibliothèque de la Pléiade,Œuvres, tome 2, 1995[296]. Le personnage de Justine serait inspiré d'une femme de chambre du Logis du Chapeau Rouge à Montpellier, où Sade séjourna, et dont le bâtiment existe toujours à l'angle de larue du Pila-Saint-Gély et de la rue du Chapeau rouge.
Michel Henry,L'amour les yeux fermés, 1976, Gallimard, 1976 ;prix Renaudot1976. Roman inspiré des grèves étudiantes dans la faculté des Lettres Paul Valéry au début des années 1970, où l'on peut y reconnaître sous pseudonymes plusieurs activistes, ainsi que le bâtiment du rectorat rue de l'Université.
Michel Guillaume,Une vie de piches, des exclus en Languedoc-Roussillon, publié sous le pseudonyme de René Guichel, éditions du Chiendent, 1978(ISBN2-8599-9003-8). Récit autobiographique d'un jeunedéconneur et bon vivant dans les milieux populaires de la ville. Une première édition fut publiée sous le nom de l'auteur, qui eut de graves problèmes avec certaines personnes citées dans son récit et mécontentes de leurs portraits; la deuxième édition fut donc publié avec un pseudonyme.
Description :D'azur à lavierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trônegothique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres « A » et « M » onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules[298].
La vierge représentée est Notre-Dame des Tables (sainte patronne de la ville), nommée ainsi en raison des tables des changeurs (de monnaies) qui se situaient à proximité de l'église Notre-Dame.
Les lettres « A » et « M » signifient « Ave Maria ».
Pendant lePremier Empire, le blason de Montpellier changea légèrement. Montpellier fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient « D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône antique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres « A » et « M » onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules,au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or »[299].
« Virgo Mater, natvm ora, vt nos jvvet omni hora. »
« Vierge mère, priez votre Fils, pour qu'il nous vienne en aide à toute heure. »
« De temps immémorial, les armes de Montpellier étaient laVierge, assise sur une chaise gothique d'or, tenant lePetit-Jésus entre ses bras, ayant sous ses pieds un écusson chargé d'un tourteau de gueules, que nos Anciens-Guillaumes avaient pris pour armes dans leurs expéditions à laTerre sainte. »
Saint Firmin (saint Patron de la première église construite à Montpellier)[238].
Saint Roch dont le culte est très populaire à Montpellier et qui est célébré chaque année le serait originaire de Montpellier. Il n'est, cependant, pas le saint patron de la ville.
région degendarmerie d'Occitanie (caserne Lepic occupant une partie des terrains de l'ancienne E.A. I., secondant la caserne Courrège commandant la région à Toulouse).
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presse locale et régionale :La Gazette économique et culturelle (magazine hebdomadaire),La Gazette de Montpellier (hebdomadaire),La Marseillaise - L'Hérault du jour (quotidien),Midi libre (quotidien),Direct Montpellier Plus (quotidien) ;
bulletin d'information institutionnel :
municipal :Montpellier Notre Ville,Tip Top (pour les jeunes de 13 à25 ans),Vivement (pour les seniors),
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑a etbLaMosson peut être considérée comme un pseudo-fleuve côtier car son cours se termine par un delta partiellement canalisé (pour maîtriser ses crues), dont plusieurs bras se jettent dans l'étang de l'Arnel, lui-même en relation avec lamer Méditerranée.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montpellier, il y a une ville-centre et21 communes de banlieue.
↑Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
↑Fès et Montpellier sont jumelles à plusieurs titres : plus de 1 000 ans d'histoire, villes de culture, toutes deux ancrées dans la modernité, elles relèvent les mêmes défis urbains de développement et de réhabilitation de leurs quartiers historiques.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Nom du saint auquel une église doit son appellation.
↑Un local de bain, le caldarium des thermes romains.
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↑« Jean Zuccarelli ancien maire de Montpellier »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le)« Jean Zuccarelli avait été élu maire en 1937 à la tête d'une liste radicale, puis avait abandonné ses fonctions en 1940. Réélu conseiller municipal de Montpellier en 1946, Jean Zuccarelli avait retrouvé son fauteuil de maire de 1953 à 1959 ».
↑« Hélène Mandroux réélue maire de Montpellier à 67 ans »,La Dépêche du Midi,(lire en ligne, consulté le)« Dimanche, la liste Mandroux d'union PS-PCF-MoDem-PRG-MRC a obtenu 51,88% des suffrages, loin devant son principal rival, l'UMP Jacques Domergue (29,50%) et le candidat des Verts Jean-Louis Roumégas (18,62%) ».
↑Gérard Davet, « Hélène Mandroux, une émancipation progressive »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le)« « citation française » Maire PS de Montpellier, elle a accepté, sans trop avoir le choix, de conduire une liste alternative à celle de Georges Frêche. ».
↑Laure Ducos, « "Chaque petit brin d'une personne apporte quelque chose" : Hélène Mandroux, le fabuleux destin d'une femme fidèle à ses valeurs »,Midi libre, 26/4/2024 mis à jour le 17/5/2024(lire en ligne, consulté le).
↑Marie Ciavatti, Elena Louazon, « Michaël Delafosse devient le 62e maire de Montpellier »,France Bleu Hérault,(lire en ligne, consulté le)« Il a été élu ce matin avec 48 voix sur 65 (17 votes blancs) lors du premier conseil municipal de la nouvelle mandature. Session à laquelle participait le maire sortant Philippe Saurel battu dimanche dernier (34.7%), alors que l'autre candidat du second tour, l'homme d'affaire Mohed Altrad (18.1%), ne s'est pas présenté. ».
↑Claude Dargent, « L'État et la difficile saisie statistique de la religion : l'exemple des protestants dans les recensements en France au XIXe siècle »,Population,vol. 64,,p. 215(lire en ligne)
↑Hubert Vialatte, « Narcotrafic et blanchiment : les commerces de façade dans le viseur à Montpellier »,Les Echos,(lire en ligne)
↑Thierry Jougla, « Epiceries de nuit et restaurants : ces commerces illicites qui "ne donnent pas envie de pousser la porte" à Montpellier »,Midi Libre,(lire en ligne)
↑Voir notamment la Recette du "garhiofilatum" datée de 1249, la référence dans leRoman du comte d'Anjou (début duXIVe siècle), etc.
↑Vianney Forest (aut.), « Les fouilles de la Faculté de Droit à Montpellier. Urbanisme et artisanat de la peau dans une agglomération languedocienne du bas Moyen Âge », dansLes matériaux du livre médiéval : supports, encres, pigments, reliures, Monique Zerdoun (éd.), Claire Chahine (éd.), Thierry Buquet (collab.), Paris-Orléans, IRHT, 2005 (Ædilis, Actes. Séminaires et tables rondes, 8) [En ligne] http://aedilis.irht.cnrs.fr/materiaux/22.htm
↑Le parfum, de Patrick Süskind (1985), rappelle ce statut ancien de Montpellier.Concernant la distillation proprement dite, la distilleriela Grappe de Montpellier témoigne aujourd'hui de ce riche patrimoine.