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Montmartre

48° 53′ 10″ nord, 2° 20′ 35″ est
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(Redirigé depuisMontmartre (Seine))
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMontmartre (homonymie).

Montmartre
Montmartre
La butte Montmartre dominée par leSacré‑Cœur.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
VilleParis
Arrondissement municipal18e arrondissement
StatutAncienne commune(1790-1860)
Géographie
Coordonnées48° 53′ 10″ nord, 2° 20′ 35″ est
Altitude130,53 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Paris
Voir sur la carte administrative de Paris
Montmartre
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Un escalier typique de Montmartre.

Montmartre est un quartier du18e arrondissement de Paris (France) dominé par labasilique du Sacré-Cœur. Depuis leXIXe siècle, il a accueilli de nombreux artistes tels quePicasso ouModigliani et est devenu le symbole d'une vie rurale et autonome au sein même de la mégapole.

Jusqu'en1860, Montmartre est une commune dudépartement de la Seine. Cette année-là, en vertu de laloi d'extension de la capitale, la commune estannexée par Paris à l’exception d’une petite partie qui est attribuée à la commune deSaint-Ouen.

La majorité du territoire de l'ancien Montmartre est donc intégré dans ce qui devient le18e arrondissement de Paris, baptisé « desButtes-Montmartre » et constitué desquartiers administratifs desGrandes-Carrières, deClignancourt, dela Goutte-d'Or et dela Chapelle. De même quele quartier du Marais, Montmartre n'a aujourd'hui aucune limite géographique précise : c'est un quartier parisien « historique » et non un « quartier administratif », délimité traditionnellement au nord par larue Custine, à l'ouest par larue Caulaincourt, au sud par lesboulevards de Clichy etde Rochechouart, et à l'est par larue de Clignancourt.

Connu pour ses rues étroites et escarpées flanquées de longs escaliers, ce secteur très touristique du nord de Paris abrite lepoint culminant de la capitale sur la butte Montmartre, une desbuttes-témoinsgypseuses formées de part et d'autre de laSeine et dénommées les « collines de Paris ». À130,53 mètres, altitude du sol naturel à l’intérieur ducimetière du Calvaire, il jouxte l’église Saint-Pierre de Montmartre, plus ancienne église du Paris actuel.

Elle est reconnaissable à sa couleur blanche caractéristique qu'elle doit à ses pierres deChâteau-Landon qui ont la particularité de blanchir au contact de l'eau.

Situation et accès

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Lefuniculaire de Montmartre — un ascenseur incliné — permet l'accès au Sacré-Cœur depuis laplace Saint-Pierre, évitant ainsi de gravir l'escalier de larue Foyatier qui le longe et compte222 marches avec paliers.

Quatre lignes dumétro de Paris sillonnent le quartier :

Les lignes debus RATP 30, 31, 54, 67, 74, 80, 85, 95 traversent également le secteur[1], ainsi que laligne 40 (autrefoisMontmartrobus), la seule à circuler sur la butte Montmartre.

Enfin, lePetit-train de Montmartre propose également une visite guidée de cette dernière en 14 étapes[2].

Toponymie

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Lesquartiers administratifs parisiens desGrandes-Carrières, deClignancourt, dela Goutte-d'Or et dela Chapelle qui composent le18e arrondissement, dit « des Buttes-Montmartre».

Uneétymologie de Montmartre veut que cetoponyme (le nom désignant ce lieu) se rattache à unmons Martis — « mont de Mars » — car, à l'époque gallo-romaine, untemple dédié àMars (dieu de la guerre) jouxtait un temple dédié àMercure (dieu du commerce) à l'emplacement de l'actuelleéglise Saint-Pierre[3].

Chapelle des Martyrs de l'abbaye de Montmartre[4], construite en 1133 et détruite en 1794 (gravure duXVIIe)

Une autreétymologie seraitmons Martyrum, le « mont des Martyrs », une des rues historiques menant à Montmartre s'appelant d'ailleurs « rue des Martyrs » : victime despersécutions antichrétiennes,saint Denis y fut décapité avec deux autres coreligionnaires,Rustique etÉleuthère[5],[6],[7].

Le « mont de Mars » a donc pu être réinterprété vers leIXe siècle en « mont des Martyrs », oumons Martyrum — martyr venant dulatinmartus, « témoin[8] » — et ensuite, pardérivation populaire, enmont de « martre »,martre signifiantmartyr en ancien français[9].

La substitution toponymique de la dénominationpaïenne par la dénominationchrétienne reste cependant hypothétique et la double étymologie (mont de Mars etmont des Martyrs) est encore actuellement proposée. Il faudrait,« pour pouvoir trancher la question, savoir comment le peuple, dans son langage parlé, appelait cette colline avant leIXe siècle, puisque c'est à cette époque que les documents écrits enregistrèrent le changement de nom »[10].

Histoire

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Ancien Régime

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Article détaillé :Quartier de Montmartre.

L'église Saint-Pierre de Montmartre est fondée auVIe siècle, mais elle n'est mentionnée pour la première fois qu'en 850 dans leLiber miraculorum S. Dionysii (Recueil des miracles de saint Denis). Lors dusiège de Paris en 885, lesNormands pillent levillage.

En 1133-1134, le roiLouis VI fonde l'abbaye royale des Dames de Montmartre située en haut de la butte près de l'église Saint-Pierre, « l'abbaye d'en haut »[11].

En 1686, l'abbaye d'en haut est abandonnée au profit de nouveauxbâtiments édifiés à mi pente autour de l'emplacement de l'actuellerue Yvonne-Le-Tac, « l'abbaye d'en bas ». Le cloître de l'abbaye d'en haut qui jouxtait l'église Saint-Pierre est détruit et les autres bâtiments utilisés comme granges ou écuries.

Le territoire de la seigneurie de l'abbaye s'étend sur la partie ouest de l'actuel18e arrondissement, la partie nord du9e arrondissement et une partie desBatignolles. La limite de la paroisse de Montmartre avec la paroisse de Saint-Eustache était fixée auchemin du Roule à Saint-Lazare, c'est-à-dire à la rue des Porcherons actuellerue Saint-Lazare, les rues Coquenard et Notre-Dame-de-Lorette, actuellerue Lamartine, et rue d'Enfer, actuellerue Bleue.

Deux chapelles annexes avaient été fondées,Notre-Dame-de-Lorette avant 1646 pour desservir lequartier des Porcherons et Sainte-Anne en 1656 pour lequartier de la Nouvelle France. Cette chapelle est à l'origine de l'église Saint-Vincent-de-Paul.

Limite de la paroisse de Montmartre sur plan de Jean Junié de 1786

Lors dusiège de Paris en 1590,Henri IV fit installer deuxbatteries d'artillerie :« […] l'une sur Montmartre l'autre sur le haut deMontfaucon versle Mesnil qui commencèrent à tirer et battre en ruine, vers les ruesSaint-Honoré,Saint-Denis etSaint-Martin et les environs »[12].

Une vue de la butte Montmartre peinte à la fin du XVIIe siècle, est vendue le 2 février 2025 par l'étude Prunier, commissaire-priseur à Louviers[13],[14],[15] .

Au milieu duXVIIIe siècle est fondée lamanufacture de porcelaine de Clignancourt, hameau dépendant de Montmartre, à laquelle est notamment destiné l'albâtre issu descarrières de Montmartre[16],[3].

1789-1860 : commune de Montmartre

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Articles détaillés :Commune de Paris (Révolution française) etCommune de Paris.

Lors de la formation descommunes et desdépartements français (décret du de l'Assemblée nationale), Montmartre devint une commune du département de laSeine en. Celle-ci se constitua avec difficulté, le mur de l'octroi, oumur des Fermiers généraux, ayant peu de temps avant coupé l'ancienne paroisse en deux.

Le Haut-Montmartre procéda à l'élection de son propre conseil, qui se déclara favorable à la séparation entérinée le, Paris annexant le Bas-Montmartre (dans l'actuel9e arrondissement). Son premiermaire futFélix Desportes, unbourgeois originaire de Rouen, qui s'installaplace du Tertre en 1788. Il transforma son domicile en mairie et établit solidement cette municipalité jusqu'en. Patriote zélé, il donne les prénoms de Flore Pierrette Montmartre à sa fille née en.

Au cours de laRévolution française, la commune porte provisoirement le nom de « Mont-Marat »[17].

La commune était délimitée par :

La commune était constituée de deux pôles principaux :

En 1840-1845, la construction de l'enceinte de Thiers laisse à l'extérieur de celle-ci une petite partie du territoire de la commune qui sera rattaché à Saint-Ouen en 1860.

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations surMontmartre dans la peinture.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17901801Nicolas Félix Desportes de Blinval  
18011809M. Gandin  
18101816Pierre Finot  
18171828M. Faveret  
18291831M. Bazin  
18311842Jean-Louis Véron Maire adjoint de 1809 à 1830
18431847Alexandre Biron  
18481850M. Vasse  
18511854M. Piémontési  
18551860Jean-Baptiste Michel de Trétaigne Baron, ancien médecin principal des armées de l'Empire, dernier maire de Montmartre, père de Léon Michel de Trétaigne

Depuis le rattachement à Paris en 1860

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Alfred Sisley,Vue de Montmartre, depuis la Cité des Fleurs aux Batignolles (1869),musée de Grenoble.

Lors de l'extension de Paris dumur des Fermiers généraux à l'enceinte de Thiers, la commune de Montmartre est supprimée par la loi du et son territoire est réparti comme suit[21] :

C'est à Montmartre que se déclenche laCommune de Paris en 1871[23], après la volonté d'Adolphe Thiers et de songouvernement de récupérer les canons de laGarde nationale qui étaient alors stationnés dans le quartier. Après l'arrestation et l'exécution de deux généraux dont l'uncommandant une brigade chargée de les récupérer, plusieurs quartiers, dont celui de Montmartre se révoltent : c'est le début de la Commune qui durera du jusqu'à laSemaine sanglante à la fin du mois de.

Article détaillé :La Commune (Paris, 1871).

Le Montmartre actuel

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Aujourd'hui, en 2025, Montmartre n'a aucune limite géographique précise : de même que lequartier du Marais, c'est un quartier parisien « historique » et non un « quartier administratif ». Il est délimité traditionnellement au nord par larue Custine, à l'ouest par larue Caulaincourt, au sud par les boulevards deClichy et deRochechouart, et à l'est par larue de Clignancourt[24].

Image externe
Plan du Montmartre actuel[25].

Population

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Habitants du maquis et des carrières

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Le maquis de Montmartre oùAmedeo Modigliani eut son premier atelier (photographie de 1918).
Le Maquis de Montmartre vu de la rue Caulaincourt parLazar Meyer (1903).

Entre leXVIIIe siècle et le début duXIXe siècle, le Haut-Montmartre de la butte n'est pas un endroit bien famé, contrairement au Bas-Montmartre[26]. Le Haut-Montmartre est appelé le « maquis de Montmartre » sis dans la zone comprise entre les actuelles ruesLepic etCaulaincourt, dont on peut voir un vestige de nos jours aux allures de petit parc tranquille autour duboulodrome ou encore à l'endroit du ditpassage de la Sorcière[27]. Ce terrain vague était construit de petitscabanons de boishétéroclites et insalubres, dans lesquels s'agglomérait une population sans le sou composée d'ouvriers, depaysans déracinés ou d'artistesbohémiens : les rebuts de la société parisienne d'alors[28],[29].

Vincent van Gogh,La Colline de Montmartre ouVue de Montmartre et de ses moulins (1886),Otterlo,musée Kröller-Müller.

Si par ailleurs, la population de Montmartre est majoritairement composée devignerons, delaboureurs et demeuniers tenant d'ailleurscabarets ouguinguettes lesdimanches etjours fériés[16], y habitent également lescarriers, et lescarrières de Montmartre ouvertes où ils travaillent offrent longtemps un refuge aux voleurs et auxvagabonds de la grande ville, jusqu'à ce qu'elles ferment[16].

Au milieu duXIXe siècle, cette population se transforme majoritairement encabaretiers, propriétaires de guinguettes et detables d'hôtes, avec une minorité se composant généralement d'employés, d'ouvriers, de petitsrentiers chassés par lesdémolitions haussmanniennes de Paris et attirés par des loyers et certains produits de consommation (sans droits d'octroi à payer) moins chers qu'à Paris[16]. Cettegentrification lui fait gagner en sécurité[16].

Artistes de Montmartre

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Le Bateau-Lavoir, vers 1910.

AuxXIXe et XXe siècles, Montmartre devient un lieu phare de la peinture, où notamment leBateau-Lavoir ou laplace du Tertre accueillent des artistes commeCamille Pissarro,Henri de Toulouse-Lautrec,Théophile Alexandre Steinlen,Vincent van Gogh,Maurice Utrillo,Amedeo Modigliani,Pablo Picasso,Carles Casagemas,La Goulue… Plus tard, les artistes peintres abandonnent peu à peu l'endroit, préférant se réunir désormais dans lequartier du Montparnasse situé sur laRive gauche.

En 1930 cependant, est conçue lacité Montmartre-aux-artistes[30].

Petit croquis de Montmartre.

Évolution démographique

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Vue du quartier et de ses nombreuses habitations

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune entre 1793 et 1856.

En 1856, la commune comptait 36 450 habitants. La commune en tant qu'entité indépendante disparaît en 1860 lorsqu'elle est annexée par Paris. Pour l'essentiel, l'ancienne commune correspond à la moitié ouest du nouveau18e arrondissement, mais ils ne se retrouvent pas trait pour trait et une poursuite de l'étude démographique à périmètre constant est difficile à établir[31].

           Évolution de la population  [modifier]
179318001806182118311836184118461851
1 1466284382 2064 5716 8477 80214 71023 112
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
1856--------
36 450--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puisInsee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Géologie

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La butte Montmartre est une descollines de Paris, desbuttes-témoins formées de part et d'autre de laSeine. Ces buttesoligocènes, constituées d'horizonsgypseux et demarnes intercalaires duLudien[33], sont des vestiges de l'ancienne extension de différentes plates-formes résistantes ducalcaire grossier dulutétien et de la craie ducrétacé, entamées par l'érosion régressive[34].

Lieux et monuments

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Un haut lieu religieux parisien

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Labasilique du Sacré-Cœur de Montmartre.

La colline de Montmartre est célèbre pour abriter :

et trois communautés religieuses :

  • des religieuses deNotre-Dame du Cénacle, congrégation internationale née en 1826 enArdèche, présente sur la butte Montmartre depuis 1890 ;
  • descarmélites, contemplatives cloîtrées partageant leurs journées entre les offices, la méditation et les travaux manuels ;
  • lesbénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre, contemplatives vouées à la prière et à « l’adoration perpétuelle » dans la basilique, où elles accueillent des groupes d'enfants, de jeunes ou d'adultes pour des retraites ou des réunions de prière.

Salles de spectacles

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LeMoulin-Rouge.
La maison deDalida.

Musées

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Autres lieux et manifestations

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Lavigne de Montmartre.
Lecafé des 2 Moulins.

Galerie

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Wikimedia Commons présente d’autres illustrations surMontmartre.

Personnalités

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Personnes célèbres nées à Montmartre

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Personnes célèbres vivant ou ayant vécu à Montmartre

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Réalisateurs

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Montmartre dans les séries télévisées

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Montmartre au cinéma

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DansLe Château de verre,René Clément a tourné plusieurs scènes dans les escaliers et les rues de la butte et parmi les ruines encore présentes en1950 à la suite des bombardements aériens des forcesalliées des 20 et[38],[39].


L'action deFrench Cancan, film deJean Renoir sorti en 1955, se déroule entièrement dans le quartier de Montmartre.

Dans la dernière séquence deSi Paris nous était conté (1956),Sacha Guitry conduit le spectateurplace du Tertre à la rencontre de ses peintres et poètes.

Sous les toits de Montmartre[40] (enrusse :Под крышами Монмартра) présenté pour la1re fois à la télévision soviétique le est une adaptation par le cinéasteVladimir Mikhaïlovitch Gorikker (ru) de l'opéretteViolette de Montmartre d'Emmerich Kálmán. Pour les russophones le visionnage de cette opérette est possible sur le site[41].

François Truffaut, ayant passé toute son enfance dans les9e et18e arrondissements de Paris, a filmé le quartier dans ses célèbres longs métragesLes Quatre Cents Coups (1959),Baisers volés (1968), ainsi que dansLe Dernier Métro (1980). Une grande partie de l'action de ses films se situe à Montmartre.

Le filmMinuit à Paris deWoody Allen (2011) s'ouvre sur une succession de plans fixes montrant un Paris où l'on aperçoit plusieursimages de Montmartre : du parvis du Sacré-Cœur au musée de Montmartre, sans oublier leMoulin-Rouge et les rues étroites du quartier.

Le filmLe Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (2001) réalisé parJean-Pierre Jeunet avecAudrey Tautou dans le rôle-titre, est une représentation originale d'un Montmartre idéalisé et pittoresque. Succès mondial avec plus de trente-deux millions d'entrées (dont neuf millions enFrance), treizeCésars, cinqOscars,Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain attire notammentrue Lepic auCafé des 2 Moulins destouristes du monde entier[42].

DansParis, je t'aime, unfilm à sketches français mettant en scène une suite de rencontres amoureuses ayant lieu chacune dans unquartier de Paris différent,le court-métrage de Bruno Podalydès se déroule à Montmartre.

Dans le filmMoulin Rouge deBaz Luhrmann (2001), Christian, un jeune poète plein d'espoir (Ewan McGregor) s'installe à Montmartre et y rencontre par hasardHenri de Toulouse-Lautrec (John Leguizamo) qui va le convaincre d'écrire une pièce pour leMoulin-Rouge. En cours de route, il tombera amoureux de Satine, une courtisane jouée parNicole Kidman.

Le court-métrageLe Rêve des Apaches deHélie Chomiac (2021) se déroule à Montmartre au débutXXe siècle et retrace l'histoire de deux voyous parisiens. On y retrouve entre autresDamien Jouillerot etCyril Descours dans les rôles titres.

Montmartre dans la bande dessinée

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Le quartier et l'histoire de la Commune de Paris sont représentés dans une reconstitution minutieuse desannées 1870 et1880 dans la bande dessinée en deux volets deFrançois BourgeonLe Sang des cerises[43].

Jacques Tardi a également« montré son goût certain et son talent extrême pour restituer Paris[44] » ainsi que l'attachement qui le lie à la ville dans la presque totalité de ses albums. Il a également mis un soin particulier à réaliser de nombreuseslithographies,sérigraphies,estampes pigmentaires[45],affiches et cartes postales évoquant la capitale[46], dont celle-ci, située a Montmartre, qui met en scèneNestor Burma, le célèbre détective créé parLéo Malet et dont lesaventures ont été adaptées en bandes dessinées par Tardi :

Image externe
Nestor Burma dans le 18e arrondissement de Paris, estampe pigmentaire en édition limitée[46]

Montmartre dans la chanson

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Notes et références

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  1. « Accès à la butte Montmartre », surMontmartre-Guide.com(consulté le).
  2. Le Petit Train de Montmartre,Office du tourisme de Paris.
  3. a etbCaroline Hauer, « Paris : Les artistes au Moulin de la Galette », surparisladouce.com,(consulté le).
  4. Jean-LouisMarrou, « Sur les traces de l'abbaye perdue », surcvld.fr,(consulté le).
  5. Longnon, Auguste,Les Noms de lieu de la France. Leur origine, leur signification, leurs transformations, 1920,p. 379.
  6. « Sts. Denis, Rusticus, and Eleutherius », surCatholic Online.
  7. Les lieux des noms de France etLes environs de Paris illustrés (1856).
  8. Stéphane Gendron,Les Noms des lieux en France. Essai de toponymie, 2008,340 p.(ISBN 978-2877723718),p. 149.
  9. Christian Montésinos,Éléments de mythologie sacrée auxXIIe et XIIIe siècles en France, Éditions de la Hutte, coll. « Les veilleurs », 2011,416 p.(ISBN 978-2916123417),p. 248.
  10. Paul Lesourd,La Butte sacrée. Montmartre des origines auXXe siècle, Éditions Spes,,p. 432.
  11. Recueil des chartes de l’abbaye royale de Montmartre, publié et annoté par Édouard de Barthélemy, Paris, Honoré Champion, 1888, in-8°,347 p..
  12. Histoire dusiège de Paris sous Henri IV en 1590 d'après un manuscrit par M.-A. Dufour, 1881,p. 31.
  13. « Adam Frans Van der Meulen », surprunierauction.com(consulté le)
  14. « Adam François Van der Meulen », surcalameo.com(consulté le)
  15. « Adam Frans Van der Meulen », surinvaluable.com(consulté le)
  16. abcd ete« Paris : Histoire de Montmartre », (D'aprèsLes environs de Paris illustrés, par Adolphe Joanne paru en 1856), surparis-pittoresque.com(consulté le),p. 4.
  17. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. a etbCadastre napoléonien des communes annexées (1808-1825), Montmartre, Clichy, La Villette, Montmartre, tableau d'assemblage,2e partiecote PLANS/3394.
  19. Jacques Hillairet,évocation du Vieux Paris, Paris,Les Éditions de minuit,, 432 p.,p. 249.
  20. Atlas historique de Paris,les grands lotissements de 1820 à 1850,le lotissement du Château-Rouge.
  21. a etb« Loi sur l'extension des limites de Paris (du 16 juin 1859) », dans leBulletin des lois de l'Empire français,t. XIV,XIe série,no 738, 3 novembre 1859,p. 747-751,[lire en ligne].
  22. Décret du 3 novembre 1859 qui fixe les dénominations des vingt arrondissements municipaux de la ville de Paris, dans leBulletin des lois[lire en ligne].
  23. Kilien Stengel et Loïc Bienassis,Montmartre en 200 questions, Éditions Alan Sutton, 2012,206 p.(ISBN 978-2813804969).
  24. Montmartre, surFrance, la terre des régions.
  25. Plan local d'urbanisme sur le site de la Mairie de Paris.
  26. AnneMonjaret et MichelaNiccolai, « Montmartre ou l’autre Paris »,Ethnologie française,vol. 164,no 4,‎,p. 711(ISSN 0046-2616 et2101-0064,DOI 10.3917/ethn.164.0711,lire en ligne, consulté le).
  27. « Le passage secret de la Sorcière à Montmartre », surpariszigzag.fr(consulté le).
  28. « Le dernier vestige du maquis de Montmartre », surpariszigzag.fr(consulté le).
  29. NicolasBonnell, « 1890 - Le Maquis de Montmartre », surParis Unplugged,(consulté le).
  30. « Montmartre aux artistes »,montmartre-aux-artistes.org.
  31. Danielle Chadych et Dominique Leborgne,Atlas de Paris. Évolution d’un paysage urbain, Parigramme, coll. « Atlas «, 1999,200 p.(ISBN 978-2840961543).
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années .
  33. Coupe géologique schématique de Meudon à Montmartre, tirée dehttps://coursgeologie.com/site-geologique-de-paris-288/
  34. Charles Pomerol,Découverte géologique de Paris et de l'Ile-de-France, BRGM éditions,,p. 41
  35. Le Funambule Montmartre, site officiel.
  36. Le Funambule Montmartre, le théâtre des théâtres,Montmartre addict, 29 novembre 2018.
  37. Où trouver TOUS les lieux cultes de la série « Emily in Paris » dans la capitale ?, 29 juillet 2024, surParis Secret.
  38. « Le Vieux Montmartre. Société d'histoire et d'archéologie des IXe et XVIIIe arrondissements... Bulletin mensuel », surGallica,(consulté le).
  39. https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00007272/montmartre-bombarde.
  40. https://www.kino-teatr.ru/kino/movie/sov/5246/annot/
  41. https://www.google.com/search?sca_esv=c258e1c0eae32aae&rlz=1C1GCEA_enFR885FR885&sxsrf=AE3TifMOEPI62W3mhESGYDg-cJasYdJhZg:1750701430990&q=%D0%9F%D0%BE%D0%B4+%D0%BA%D1%80%D1%8B%D1%88%D0%B0%D0%BC%D0%B8+%D0%9C%D0%BE%D0%BD%D0%BC%D0%B0%D1%80%D1%82%D1%80%D0%B0&udm=7&fbs=AIIjpHx4nJjfGojPVHhEACUHPiMQYfURUq58J6Fn4NbJBsIlHfjq0kNfSbygTwSRrWtUGJ2okyCo_dM2pv2SOH7zOxQBCkeIHnPHabopnyi3f0FfalNzk7PfIflpQOzn2CEqvkuPWhuVfXAf9BeM3QG3PpfVi8cZHLCXWIirDgzsTLn6w2K7BlIsEZspHzrH1ntEQMLUNlolAk5WdvjZ0Tg3kq0UezIhMA&sa=X&sqi=2&ved=2ahUKEwiTsJuHj4iOAxVrTKQEHeYOM24QtKgLKAF6BAgcEAE&biw=1920&bih=919&dpr=1#fpstate=ive&vld=cid:30191596,vid:-ZnwOS1K4uQ,st:0
  42. Christine Legrand, « « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » est celui d’un film euphorisant »,La Croix,‎(lire en ligne).
  43. « François Bourgeon: « J’irai le plus loin que je pourrai » », surbodoi.info,(consulté le).
  44. Robert Rouyet, « C'est la canaille eh bien, j'en suis. Osez, osez le défier, notre superbe drapeau rouge, rouge du sang de l'ouvrier »,Le Soir,‎
  45. « Ce procédé associe 11 encres pigmentaires à base d'eau qui permettent d'obtenir des couleurs vives et durables sur un papier d'art. Il est considéré comme une alternative plus respectueuse de l'environnement aux techniques d'impression traditionnelles, comme la lithographie ou la sérigraphie. » Source:Proust.art.
  46. a etbCatalogue des impressions d'art de Tardi sur le site de Christian Collin Éditions.
  47. « L'histoire derrière la chanson "La Bohème" »,RTL.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  48. « Top 5 des Chansons sur Montmartre »,Gang de Paris,‎(lire en ligne, consulté le).

Annexes

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