La commune est délimitée au sud par la rive droite de l'Isère et au nord par laRoche du Guet, sur le chaînon le plus méridional dumassif des Bauges. Ainsi, l'altitude de Montmélian varie de 226 mètres dans la plaine de l'Isère à 1 200 m au sommet des Bauges.
Malgré la plaine qui caractérise la moitié sud de la commune, Montmélian possède sur son territoire un rocher, dit « Rocher de Montmélian », dont le sommet culmine à 350 m et sur lequel avait été bâti lechâteau de Montmélian aujourd'hui disparu. Ce rocher, constitué decalcaire duJurassique supérieur[1], aurait été détaché du chaînon des Bauges durant les plissements de l'ère tertiaire[2]. Le secteur urbanisé de la commune contourne de nos jours le Rocher, à l'est au niveau de la ville historique de Montmélian, au nord au niveau de l'hôtel de ville et à l'ouest au niveau de Chavort. Seule la partie sud est moins urbanisée du fait du faible espace existant entre le pied du Rocher et l'Isère.
Montmélian compte 7 communes limitrophes, dont l’une située sur unquadripoint.
À l'est-nord-est se situe la commune d'Arbin, des coteaux dumassif des Bauges jusqu'à l'Isère. Le quadripoint se situe à l'est de Montmélian et concerne la commune dePlanaise. La majeure partie de la limite sud, matérialisée par l'Isère, est partagée avecLa Chavanne, puis avecSainte-Hélène-du-Lac plus à l'ouest. La totalité de la limite occidentale de la commune est partagée avecFrancin, de l'Isère jusqu'au sommet des Bauges. Enfin, au nord, Montmélian est limitrophe de la commune deLa Thuile, commune située sur le versant opposé du massif, la limite suivant l'arête à son sommet.
La commune de Montmélian est traversée par l'ancienneRoute nationale 6 deParis à l'Italie par lecol du Mont-Cenis, devenueRoute départementale 1006. Un contournement aménagé à l'ouest de la commune en venant deChambéry permet à cet axe structurant d'éviter la traversée du centre-ville en rejoignant la rive droite de l'Isère, qu’elle longe jusqu'à sa sortie de Montmélian et puis au-delà jusqu'aupont Royal àChamousset.
En matière de transport ferroviaire, la commune est traversée par laligne de Culoz à Modane (frontière) dite « ligne de la Maurienne ». Arrivant de Chambéry à l'ouest, cette ligne à double voie électrifiée longe le pied des Bauges au nord du secteur urbanisé. Montmélian est par ailleurs la dernière commune desservie par laligne de Grenoble à Montmélian, également ligne à double voie électrifiée arrivant deGrenoble au sud. La jonction des deux lignes s'effectue à la limite ouest de la commune et marque l'emplacement de lagare de Montmélian, gare de bifurcation permettant ainsi un accès à chacune des lignes avec deux quais extérieurs et un quai central. La gare est desservie par desTER Auvergne-Rhône-Alpes reliantChambéry (puis au-delàLyon,Aix-les-Bains etAnnecy),Grenoble (et au-delàValence) et enfin les vallées alpines de laTarentaise et de laMaurienne.
La commune de Montmélian possède également un réseau de transports en commun avec leréseau de bus Mont'Bus : une ligne régulière dans Montmélian et une ligne de transport à la demande vers Chambéry etChalles-les-Eaux.
Au, Montmélian est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Montmélian[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle estville-centre[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,9 %), zones urbanisées (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,8 %), cultures permanentes (12,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11 %),terres arables (5,5 %), eaux continentales[Note 5] (1,6 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Letoponyme deMontmélian est composé demons, dérivé de *men- désignant un « être saillant », correspondant à un mont, une montagne ou encore une colline, et demeillan, mélian, dérivé du nom gauloisMediolanon, qui signifie un « plein centre, centre sacré »[17],[18]. Il semble cependant que le second élément du toponyme ne fasse pas l'unanimité chez les spécialistes.
Sous l'antiquité, la voie romaine qui venait deMediolanum (Milan), passait aAugusta prætoria (Aoste), allait aVienna (Vienne)Isère passait à proximité, ainsi que la voie la reliant à la ville deLemnicum (Chambéry)[22]. Certains historiens pensaient que la stationMantala, située à égale distance entreLemnicum etAd publicanos (Conflans), correspondait au site de Montmélian, maisGrillet a démontré qu'il s'agissait d'une erreur (p. 111).
Rue François-Dumas.
Dans la deuxième moitié duVe siècle, les Burgondes occupent laSapaudia, puis ce sont les Francs qui s'y installent. LaSapaudia se divise enpagi dont celui qui nous intéresse ici lapagi Savogensis (futurSavoie Propre). Montmélian en devient rapidement, du fait de sa situation, le chef-lieu. En effet, le site accueille une citadelle moyenâgeuse, point stratégique dans laCombe de Savoie, entre les marches dauphinoises, la cluse chambérienne, et en aval des vallées intra-alpines deMaurienne et deTarentaise, et au-delà l'Italie. L'importance qu'il revêt s'illustre par les tentatives dauphinoises de 1142 et 1154 de prendre la citadelle, mais repoussées par les Savoyards.
Partie ancienne de Montmélian, proche de l'Isère et dupont Morens.
D'après Michèle Brocard, le premier châtelain fut un certain« seigneur Aymon de Pierre-Forte, qui parait être un neveu deHumbert aux Blanches Mains »[23], officier de Bourgogne.
Montmélian en ruine après sa prise par les Français en 1691.
Il faut attendre 1553, pour que les troupes françaises deFrançoisIer prennent la cité à la suite de la soumission rapide de son gouverneur[28].Henri II fortifie encore le site, craignant l'arrivée par les hautes-vallées des troupes espagnoles.
Le duc de Savoie récupère ce territoire en 1563, et dès 1578, il modernise la citadelle qui protège la ville.
Vingt-deux ans plus tard,Henri IV envahit laSavoie en 1600. Il faitassiéger la ville parSully qui dira qu'elle est« une merveilleusement forte place et la meilleure qu'il vit jamais. »[29],[30]. Le, le comte de Baudis capitule rapidement au grand dam du ducCharles-EmmanuelIer de Savoie, venu aider la citadelle. Vers 1835 le peintreÉdouard Odier a représenté Henri IV sur un cheval blanc recevant cette reddition (château de Versailles). Lachute de la citadelle de Montmélian oblige le duc à se retirer par leval d'Aoste et à abandonner cette partie des Alpes. Après la chute de Chambéry, letraité de Lyon est signé, du, par lequel le duc de Savoie recouvre Montmélian et Chambéry, conserve lemarquisat de Saluces mais perd le contrôle du Rhône et les terres allant jusqu'à Lyon, principalement laBresse, leValromey, leBugey et lepays de Gex.
Mais les conflits entre la Savoie et la France perdurent, et en 1630Louis XIII et Richelieureprennent Chambéry le assiègent Montmélian. Malgré un siège de treize mois, la citadelle commandée par Jaffré de Bens de Cavour ne capitule pas;Louis XIV l'assiègera également en 1691 et en 1701.
Prise, la citadelle est détruite en1706, sur ordre du roi de France et le conseil deVauban[31]. La colline qui l'accueillait est aujourd'hui nue et elle est devenue unbelvédère.
« Selon la Gazette (Renaudot) du 11 août 1691, la tranchée fut ouverte la nuit du 17 au 18 juillet 1691, devant la ville de Montmélian, à cinquante pas de la muraille, et on commença de la battre avec douze pièces de canon. Le 2 août, le Marquis d'Hoquincourt étant de jour, fut commandé avec deux-cents hommes pour aller se retrancher dans une église qui sert de clôture à la ville ; mais les ennemis s'y trouvèrent en si grand nombre, et firent un si grand feu, qu'il ne fut pas possible d'y réussir. Le 3 août, on mit deux pièces en batterie à la portée du pistolet du mur de cette église. Le 5 août, la ville se rendit par capitulation... Gazette du 18 août 1691 : La ville de Montmélian, après s'être défendue durant sept jours de tranchée ouverte, fit battre la chamade le 4 août, sur les quatre heures du soir, et se rendit suivant la capitulation réglée par le sieur de la Hoguette, Maréchal de camp qui en avait fait le siège. Il fut réglé que le lendemain 5 août, les habitants remettraient les portes de la ville aux troupes du Roy ; qu'ils auraient une trêve de quatre jours, durant laquelle toutes hostilités cesseraient, et que les habitants pourraient sortir avec leurs femmes et enfants, meubles et effets, pour se rendre en tel lieu qu'ils voudraient, de l'obéissance du duc de Savoie, sans aucun empêchement... On a perdu à ce siège environ soixante hommes... La nuit du 9 août 1691, on fit sauter les murailles et toutes les maisons de la ville. La garnison du château fit grand feu, mais sans effet. (Jean-Pierre Boudet) »
La ville de Montmélian est une ville ancrée à gauche. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville a élu trois maires, tous socialistes. De plus, lors des autres élections, qu'elles soient nationales ou locales, la ville a toujours choisi le candidat socialiste.
À l'élection présidentielle de 2007, l'abstention a été de 13,21 %. Lors du premier tour, la candidate socialiste Ségolène Royal a été placée en tête avec 29,56 %, suivie de Nicolas Sarkozy avec 25,22 % des suffrages. Au second tour, Ségolène Royal obtint 54,53 % des suffrages et Nicolas Sarkozy 45,47 %
Alors que la gauche et particulièrement le parti socialiste était en situation très défavorable au niveau national, ce ne sera pas le cas à Montmélian. En effet, lors des élections européennes de 2009, l'UMP a obtenu 27,88 % et le PS 16,48 % au niveau national. Or, pour ce scrutin, la ville n'a pas suivi la tendance nationale : le candidat socialiste de la circonscription Sud-Est, Vincent Peillon, a obtenu 32,08 % contre la candidate UMP Françoise Grossetête qui a obtenu 17,55 %.
En conclusion, il s'agit d'une tendance politique très paradoxale par rapport au département de la Savoie.
Résultats des derniers scrutins électoraux dans la commune
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2022, la commune comptait 4 041 habitants[Note 6], en évolution de −1,87 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La commune est couverte par des antennes locales deradios telles queHot Radio ou encoreFrance Bleu Pays de Savoie. Enfin, la chaîne detélévision locale8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émissionLa Place du village expose la vie locale.France 3 et sa station régionaleFrance 3 Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[40],[41].
Elle comporte six zones d'activité économique (ZAE) : « Vinouva-Caronnière », « Zone Est » et 4 « Zones Sud »[42].
En 2014, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organismeSavoie Mont Blanc, est de203 lits touristiques répartis dans14 structures[Note 8], dont3hôtels[44].
Espace François Mitterrand – saison culturelle : Ouvert en septembre 2003, l’Espace François Mitterrand est un ensemble regroupant un amphithéâtre de 769 places permettant l'accueil de spectacles et de congrès, une salle festive de 500 places avec relais traiteur, un cinéma de 158 places (pouvant également servir pour l’accueil de congrès plus réduits) et cinq salles de réunion modulables pouvant accueillir de 19 à 160 personnes[51].
Cinéma Charlie Chaplin : classé « art et essai », leCinéma Charlie Chaplin (154 places) propose des séances trois jours par semaine[52],[53]. La programmation du cinéma est gérée par l’association Grand Écran en partenariat avec Cinébus. Un festival « Du cinéma plein les oreilles » se déroule en mars[réf. souhaitée].
Musée de la vigne et du vin de Savoie : Montmélian, longtemps qualifiée de « Capitale du vignoble de Savoie »[réf. nécessaire], accueil depuis 1999 le musée dans une ancienne demeure.LabelliséVignobles & découvertes, géopartenaire du Géoparc du Massif des Bauges, lauréat desIter Vitis Awards 2019, rénové en 2018-2019. Deux associations ont domicilié leur siège social au musée : le Centre d’ampélographie alpine-Pierre Galet et l’association Apromonde[55].
Ecole municipale de musique et de danse de Montmélian : installée dans les locaux de l’Espace Léonard de Vinci[56].
Centre artistique départemental : installé dans les locaux de l’Espace Léonard de Vinci, accueille toute l’année des équipes artistiques pour des temps de création, de répétition et de mise en place technique d’une à trois semaines[57].
En2014, la commune de Montmélian bénéficie du label « ville fleurie » avec « trois fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France auconcours des villes et villages fleuris[58].
Thomas II de Piémont, plus connu sous le nom de Thomas II de Savoie, est né à Montmélian vers1199 et mort le à Chambéry.
Claude-Louis de Buttet, seigneur de Tresserve (1624-1714), lieutenant-général de l'artillerie du duc de Savoie. Venu en renfort à la tête des milices savoisiennes, lors du siège de Montmélian par les troupes françaises deLouis XIV, dirigées par le maréchalNicolas de Catinat en1690. Il participe à la défense du fort avec ses trois fils, qui périrent lors des combats (Léon Ménabréa,Montmélian et les Alpes).
M. de Chamousset, auteur en 1692 d'un journal manuscrit sur le siège de Montmélian par le maréchal de Catinat (reproduit par Léon Ménabréa dans son étude historique).
Jacques Moreau de Brasey,Journal de la campagne de Piémont pendant l'année 1691, et du siège de Montmélian sous le commandement de Mr de Catinat, Paris,, 206 p.(BNF30977214)
Mémoires d'un officier breton à M. deLouvois dans lesquelles sont décrits Montmélian et des travaux de l'armée française sous le maréchal de Catinat, Paris 1698.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montmélian comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Douvaine[39] :
2005 « mention »
2000 « @@ »
2001, 2002, 2003, 2004 « @ »
↑La structureSavoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme lesrésidences secondaires[44].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑abcd eteD'aprèsHenry Suter,« Montmélian »,Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, surhenrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009(consulté le).
↑abcd eteD'aprèsHenry Suter,« Mélan »,Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, surhenrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009(consulté le).
↑Jean-Louis Grillet (1807),Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, Chambéry, Librairie J.F. Puthod,p. 310.
↑Michèle Brocard,Châteaux de Savoie, Cabédita, 2000,p. 185-186.
↑Jean-Louis Grillet,Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, Chambéry : Librairie J.F. Puthod, (1807),p. 310.
↑Léon Ménabréa, Article« De la marche des études historiques en Savoie et en Piémont, depuis leXIVe siècle jusqu'à nos jours, et des développements dont ces études seraient encore susceptibles »,Mémoires (n°1, IX), Académie de Savoie,,p. 354. Voir aussiArticle de Ruth Mariotte-Löber« Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie: fin XIIe siècle-1343 »,Mémoires et Documents (Vol. 4),Académie florimontane - Librairie Droz,.
↑Annuaire statistique du département du Mont-Blanc pour l'an XIV (1805-1806), rédigé par Mr Palluel, secrétaire de la préfecture, Chambéry, page 19 (lire en ligne).