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Montluçon

46° 20′ 27″ nord, 2° 36′ 12″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Montluçon
De haut en bas, de gauche à droite :château des ducs de Bourbon ; pont Saint-Pierre sur leCher.
Blason de Montluçon
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementAllier
(sous-préfecture)
ArrondissementMontluçon
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Montluçon Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Frédéric Laporte (LR)
2020-2026
Code postal03100
Code commune03185
Démographie
GentiléMontluçonnais[1]
Population
municipale
33 317 hab.(2022en évolution de −7,83 % par rapport à 2016)
Densité1 612 hab./km2
Population
agglomération
53 252 hab.(2018[I 1]en diminution)
Géographie
Coordonnées46° 20′ 27″ nord, 2° 36′ 12″ est
AltitudeMin. 194 m
Max. 364 
m
Superficie20,67 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineMontluçon
(ville-centre)
Aire d'attractionMontluçon
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deMontluçon-1,Montluçon-2,Montluçon-3 etMontluçon-4
(bureau centralisateur)
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Montluçon
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Montluçon
Géolocalisation sur la carte :Allier
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Montluçon
Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes
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Montluçon
Liens
Site webmontlucon.com
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MontluçonÉcouter (prononciation :/mɔ̃.ly.sɔ̃/ ou localement/mo.ly.sɔ̃/) est unecommune française située dans le centre de la France,sous-préfecture dudépartement de l'Allier dans larégionAuvergne-Rhône-Alpes.

Ses 33 317 habitants (au1er janvier 2022), appelés lesMontluçonnaisÉcouter etMontluçonnaisesÉcouter, en font la première commune du département, devantVichy etMoulins mais aussi de la région historique duBourbonnais. La ville est le centre d'une aire urbaine de près de 80 000 habitants.

Cette ville fortifiée était autrefois stratégique car elle se situait à la frontière de plusieurs grandes entités, le Bourbonnais, leBerry, laMarche et l'Auvergne. Historiquement, elle a d'abord fait partie du territoire desBituriges durant l'Antiquité, du Berry une bonne partie duHaut Moyen Âge puis réunie à la seigneurie deBourbon au début duXIIIe siècle. Située dans l'ouest de la province duBourbonnais, elle fut longtemps rivale deMoulins, qui était une ville bien plus peuplée et influente. Elle est également culturellement très proche de laCreuse voisine, dont le territoire était englobé dans l'ancienne province de la Marche.

Elle connut un essor à partir de la seconde moitié duXIXe siècle, l'activité industrielle s'y développa grâce aucanal de Berry et à la présence dehouille dans la région. Des firmes, commeDunlop, s'y installèrent et firent la renommée de cette cité mais le déclin industriel et démographique vint après lesTrente Glorieuses. Elle est aussi la ville natale deMarx Dormoy et d'André Messager. C'est également la ville où a grandiAudrey Tautou.

Montluçon bénéficie du label« ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par leConseil national des villes et villages fleuris de France auconcours des villes et villages fleuris, Montluçon est aussi une ville d'art.

Géographie

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Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
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1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

La commune est située dans leMassif central, dans le nord-ouest de la régionAuvergne-Rhône-Alpes et dans l'ouest du département de l'Allier. Elle est proche de laMéridienne verte (ouméridien de Paris) et duméridien de Greenwich. Elle est la principale commune de l'aire urbaine de Montluçon (périmètre 2010) qui concentre 76 765 habitants en 2017[I 2] et38 communes[I 3]. Historiquement, elle appartient à la province duBourbonnais.

Sonunité urbaine, peuplée de 53 252 habitants en 2018 (dans sa délimitation de 2020)[I 1], regroupe les communes deDésertines,Domérat,Lavault-Sainte-Anne, Montluçon,Prémilhat,Quinssaines etVillebret[I 4].

Montluçon est située à 65 km deGuéret, 69 km deMoulins, 92 km deBourges, 100 km deClermont-Ferrand, 98 km deChâteauroux et 332 km deParis.

Communes limitrophes

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Ses communes limitrophes sont[2] :

Communes limitrophes deMontluçon
DomératSaint-VictorDésertines
DomératMontluçonSaint-Angel
PrémilhatLavault-Sainte-AnneNéris-les-Bains

Géologie et relief

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La commune de Montluçon est située au nord duMassif central dans la région naturelle duBocage bourbonnais, au carrefour de plusieurs ensembles géologiques. Elle est bordée au sud par lesCombrailles.La faille du Cher prolonge les Combrailles à l'est de la ville et sont composées[pas clair] de roches cristallines, cristallophylliennes (gneiss,leptynites,serpentines) et granitiques (granite à deuxmicas). Ces collines ont été formées à partir d'une collision continentale, vraisemblablementhercynienne, qui a structuré le Massif central. La partie basse est constituée de roches sédimentaires tertiaires (argiles,grès,calcaires etmarnes) qui datent de l'Oligocène. Le centre de la ville est bâti sur des alluvions et des dépôts datant de la fin duPliocène[3],[4],[5].

Le point le plus bas de la commune, à 194 m d'altitude, est situé près de la station d'épuration à la limite de la commune deSaint-Victor. Le point le plus haut culmine à 364 m d'altitude et est situé dans le sud-est de la commune, près du quartier Rimard[2].

Hydrographie

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Articles connexes :Cher etCanal de Berry.
Le Cher à Montluçon.
La place Saint-Pierre, dans le centre historique de Montluçon.

La ville est traversée par leCher. En aval de la commune, le bassin versant de la rivière couvre 1 716 km2. Son débit a été observé pendant une période de vingt et un ans (1988-2009) dans la ville même. Lemodule de la rivière à Montluçon est de 16,4 m3/s. Un débit moyen record de 306 m3/s a été atteint en avril 1998[6]. D'autres ruisseaux, affluents de la rivière, traversent la ville : l'Amaron ou Lamaron, lePolier, le ruisseau des Serpents, le ruisseau du Cluzeau et le ruisseau des Etourneaux.

Lecanal de Berry, dont le cours commence au niveau du centre commercial Saint-Jacques, suit leCher en direction du nord. Il a été construit entre 1808 et 1840 et permettait le transport du charbon et du fer car le Cher n'était pas navigable. Le canal a été recouvert à la suite de l'aménagement du centre commercial et n'est visible que sur un kilomètre environ, au nord au niveau de la zone industrielle.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat de l'Allier.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[8]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[9] et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[10]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de°C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 760 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 637,1 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−15,6 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station MONTLUCON (03)- alt : 229 m, lat : 46°21'18"N, lon : 2°34'28"E
Records établis sur la période du
1er avril 2002 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)0,60,124,78,112,313,813,39,57,23,61,36,4
Température moyenne (°C)4,44,77,811,114,318,720,620,216,412,88,25,212
Température maximale moyenne (°C)8,19,413,617,520,525,227,42723,318,412,99,117,7
Record de froid (°C)
date du record
−13,9
26.01.07
−15,6
07.02.12
−12,9
01.03.05
−7,5
08.04.21
−3,3
06.05.19
2,1
03.06.06
4,7
07.07.20
4,1
31.08.10
−0,8
25.09.02
−6,1
16.10.09
−9,6
18.11.07
−13,6
26.12.10
−15,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
21,8
01.01.22
23,2
27.02.19
25,5
31.03.21
30
06.04.24
33,9
27.05.05
40,8
29.06.19
41,1
23.07.19
41,3
18.08.12
36
07.09.23
34,6
02.10.23
27,7
08.11.15
20,8
19.12.15
41,3
2012
Précipitations (mm)46,434,144,560,573,257,854,65950,458,752,245,7637,1
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
18,8
22.01.07
27,6
03.02.03
34,2
04.03.06
39,5
29.04.07
45,8
26.05.08
40,9
19.06.06
63,3
20.07.24
60,8
25.08.02
41,6
03.09.08
56,7
08.10.09
41
12.11.18
23,5
16.12.11
63,3
2024
Source :« Fiche 3185007 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,1
0,6
46,4
 
 
 
9,4
0,1
34,1
 
 
 
13,6
2
44,5
 
 
 
17,5
4,7
60,5
 
 
 
20,5
8,1
73,2
 
 
 
25,2
12,3
57,8
 
 
 
27,4
13,8
54,6
 
 
 
27
13,3
59
 
 
 
23,3
9,5
50,4
 
 
 
18,4
7,2
58,7
 
 
 
12,9
3,6
52,2
 
 
 
9,1
1,3
45,7
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[15], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Montluçon est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 5].Elle appartient à l'unité urbaine deMontluçon, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[I 6],[I 7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est la commune-centre[Note 2],[I 7]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 8],[I 9].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (77,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), forêts (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), prairies (0,9 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[16].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Ancienne activité agricole

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Sur les hauteurs environnantes se trouvent les restes d'un vignoble ancien, levignoble de la région de Montluçon.

Morphologie urbaine

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Article connexe :Aire urbaine de Montluçon.
Plan de Montluçon.

La partie la plus ancienne de Montluçon se situe sur un piton rocheux dominant leCher. Elle est délimitée par leboulevard de Courtais qu'occupaient autrefois les remparts. C'est au milieu duXIXe siècle que la ville se développe grâce à l'arrivée duchemin de fer et aucanal de Berry qui permettront de transporter lecharbon venu deCommentry. À partir des années 1950, l'activité industrielle commence à décliner même si la population augmente encore jusqu'en 1968. Lecanal de Berry est déclassé en 1955, on procède à des licenciements et à la fermeture des usines. Seules les usines Dunlop et spécialisées dans la chimie continuent à connaître un essor. La fermeture de la ligne Montluçon - Moulins en 1972 réduit les voies de communication. Tous ces facteurs engendrent le déclin démographique de Montluçon qui était jadis une ville stratégique et moderne.

La ville est divisée en dix quartiers[MTL 1] ayant chacun un adjoint : Centre-Ville / Les Forges, Montluçon-Est (Mongâcher, Croix Blanche, Châtelard et Diénat), Rimard / Nerdre, Saint-Jean / Chantoiseau / Les Ilets, Buffon / Les Iles / Guineberts, Fontbouillant, Bien-Assis / Fours à Chaux, Pierre Leroux, Marais / Villars et Ville Gozet / République / Blanzat.

Logement

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Quelques maisons au bord du Cher.

La commune comptait 24 190 logements en 2015, contre 23 660 en 2010 (530 de plus) et 23 315 en 1999[INS 1]. Les résidences principales représentent 80,3 % de ces logements[INS 2] (78,8 % dans l'Allier[I 10]) ; il n'y a que 2,1 % de résidences secondaires et 17,7 % de logements vacants[INS 2] (contre respectivement 7,3 % et 13,9 % dans l'Allier[I 10]). Ces logements sont pour 41,4 % des maisons individuelles et pour 58,2 % des appartements[INS 2] (respectivement 72 % et 27,4 %[I 10]).

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 46 % en 2015, en légère baisse par rapport à 2010 (46,5 %)[INS 3].

La ville possède 3 832 logements HLM, soit 19,7 % des résidences principales[INS 3].

La plupart des logements possèdent 3 pièces (30,8 %), puis 4 pièces (27 %), puis 5 pièces ou plus (20,3 %). Les petits logements ou « studios » représentent 5,8 % de ces logements[INS 4], ce qui est une sur-représentation par rapport au département (2,9 %)[I 10].

Le confort de ces habitations n'est pas homogène. 98,2 % possèdent une baignoire ou une douche, 83,5 % possèdent un chauffage central[INS 5] et 53,6 % ont un garage ou un parking[INS 6].

Ménages

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Selon l'Insee, la ville comptait 19 422 ménages en 2015[INS 7], soit 540 de moins qu'en 2010.

La répartition des ménages en 1999 était la suivante :

Les ménages en 1999
Ménages de :1 personne2 pers.3 pers.4 pers.5 pers.6 pers. ou +
Montluçon43,4 %33 %12,5 %7,7 %2,4 %1 %
Moyenne nationale31 %31,1 %16,2 %13,8 %5,5 %2,4 %
Sources des données : INSEE[17]

On remarque qu'il y a plus de ménages de deux personnes ou moins à Montluçon par rapport à la moyenne nationale, mais moins de ménages de trois personnes ou plus.

Projets d'aménagements

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Risques naturels et technologiques

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Voies de communication et transports

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Voies routières

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Montluçon est desservie par les autoroutesA71, reliantParis etOrléans au nord àClermont-Ferrand au sud-est ; l'échangeur autoroutier avec l'A714 la dessert, cette antenne autoroutière est prolongée au-delà de Saint-Victor (au nord de la ville) par laroute nationale 145 menant àGuéret et à l'A20 aprèsLa Souterraine.

La ville est traversée par la route départementale 2144, ancienneroute nationale 144 venant deBourges et continuant au sud-est jusqu'àRiomviaSaint-Éloy-les-Mines. Elle est aussi accessible par laD 943, ancienneroute nationale 143 partant du nord-ouest en direction deLa Châtre etChâteauroux ; laD 94 en direction deCosne-d'Allier au nord-est ; laD 2371 versMontmarault à l'est, où elle rejoint l'Autoroute A79.Autoroute A79 (France)

Montluçon est à environh deBourges,h 20 deClermont-Ferrand, àh d'Orléans, àh 35 deParis, àh 40 deLimoges, àh 45 deLyon, àh 25 deMarseille et àh 20 deToulouse (ces trajets comprennent des autoroutes à péage ; ils partent et arrivent au cœur des agglomérations).[réf. nécessaire]

Transport aérien

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L'aéroport de Montluçon-Guéret est situé dans la commune deLépaud, dans le département voisin de laCreuse, à 20 km à vol d'oiseau de Montluçon[18].

L'aérodrome de Montluçon - Domérat est situé au lieu-dit Villars dans la commune deDomérat.Les Ailes Montluçonnaises, fondé en 1944, et l’Aéroclub Léon-Biancotto fondé dans les années 1970 proposent des voyages, des baptêmes de l'air ou encore une école de pilotage[19]. Les deux aéro-clubs ont fusionné en 2016 pour devenir aéro-club de Montluçon-Domérat[20].

Transport ferroviaire

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La gare de Montluçon-Ville.

Une ligne de chemin de fer de Commentry à Montluçon a été exploitée à partir de 1844 environ et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Ses particularités sont de comporter deux plans inclinés équipés chacun d'une machine fixe à vapeur ainsi que l'exploitation par la traction hippomobile, jusqu'à l'arrivée de machines locomotives à vapeur en 1854.

Lagare de Montluçon-Ville, mise en service en 1859, est au croisement ou au départ de plusieurs lignes ferroviaires : la ligneBourges - Montluçon - Miécaze (Aurillac) (ligne 695 000 duréseau ferré national), aujourd'hui abandonnée au sud de Montluçon (la ligne Montluçon -Ussel viaEygurande - Merlines a fermé enmars 2008 en raison du mauvais état de la voie), la ligneMontluçon - Guéret - Saint-Sulpice-Laurière (no 702 000 du réseau ferré national, continuant vers Limoges et Bordeaux), et la ligneMontluçon - Commentry - Moulins,no 705 000 du réseau ferré national, fermée en 1972 au-delà de Commentry. L'exploitation de la ligneMontluçon - Lapeyrouse - Volvic - Clermont-Ferrand,no 709 000 du réseau ferré national, a été arrêtée « pour raisons de sécurité », eu égard au mauvais état de la voie, endécembre 2007, et toutes les circulations transférées sur route. Il était également possible de se rendre àNéris-les-Bains mais cette ligne a été fermée en 1969[21] et la plate-forme après dépose de la voie et réaménagements est devenue une voie piétonne.

La liaisonBordeaux - Montluçon était assurée une fois par jour uniquement enh 15 environ jusqu'en décembre 2020. Deux liaisons quotidiennes sont ainsi désormais assurées versLimoges seulement, en correspondance pour Bordeaux. Dans les années 1980, la liaison directe Paris - Montluçon était assurée six à huit fois par jour. Il n'y en a plus que deux à trois en 2020. Les trains mettent environh 40 pour atteindre lagare de Paris-Austerlitz. En 1988, il fallait un peu moins de trois heures[22]. La ligne Paris - Bourges - Montluçon reste cependant la plus fréquentée. Il n'existe plus aucune liaison ferroviaire directe avecLyon, la nouvelle capitale régionale. Dans un article daté de mai 2018, le périodiqueLe Monde diplomatique voit dans les suppressions de lignes et la dégradation du service au départ de Montluçon le symptôme de l'abandon des villes moyennes en France[22].

Montluçon dispose de deux autres gares de moindre importance :La Ville-Gozet, sur laligne de Bourges, etMontluçon-Rimard sur celle deCommentry.

Transport fluvial

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Lecanal de Berry a grandement contribué au développement économique de Montluçon auXIXe siècle.

Une section du canal existe toujours, d'autres sections plus proches duCher et du centre-ville ont été comblées, notamment celle qui était située à l'emplacement du centre commercial Saint-Jacques. S'il n'avait pas été si inopportunément morcelé à la fin des années 1950, un plan d'eau aussi précieux à l'intérieur d'une ville aurait pu être plus facilement aménagé pour letourisme fluvial et devenir le centre d'un quartier rénové. Malgré ces difficultés, l'Association pour la réouverture du canal de Berry (ARECABE)[23] agit activement en faveur d'une réouverture de ce canal.

Transports en commun

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Maelis est le réseau de transports en commun qui dessert quelques communes de la communauté d'agglomérationMontluçon Communauté. La ville est desservie par sept lignes principales (A à G), plus une ligne fonctionnant le dimanche (DIM), ainsi que quatre lignes de transport à la demande[24].

Aménagements cyclables

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Montluçon Communauté souhaite développer la pratique du vélo en cherchant à garantir un maillage d’aménagements sécurisés et une offre de services adaptée. C'est ainsi que la collectivité s'est dotée d’un schéma directeur vélo comme ligne de conduite visant à imaginer la politique cyclable des 10 prochaines années.

Ce schéma directeur vélo s'organise autour de 5 axes majeurs :

  • Construire un réseau hiérarchisé et structurant pour développer le vélo du quotidien, en visant à résorber les points durs de circulation et du réseau existant via l’aménagement à terme de 45 km de liaisons « utilitaires »
  • Accompagner le développement de la dynamique tourisme et du vélo loisir par la mise en valeur d’un réseau de 200 km de petites routes et chemins de randonnée
  • Consolider et sécuriser l’offre de stationnement vélo avec un objectif de 30 places pour 1 000 habitants
  • Accompagner la pratique par le développement de services vélos (savoir rouler à vélo dans les écoles élémentaires, service de location de VAE, aide à l’achat de VAE, etc.)
  • Assurer la mise en œuvre d’un plan de communication et d’animations locales afin d’accompagner le développement d'une "culture" vélo

Pour suivre toutes les avancées de ce schéma directeur, une page Facebook a été créée : « A vélo dans l’Agglo ».

Toponymie

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La première mention de la ville date duVIIIe siècle sous la forme latiniséeMonslucii. Elle est ensuite attestée sous la formeMonlucum aux alentours duXIIIe siècle, puisMontem Lucion en 1202[25],Montelucionis en 1216. On trouve ensuite auXIVe siècleMonluzcon, puisMontluzon,Monlicon,Mohlicon,Molicon,Mollicon,Moluccoz et pour terminerMoluçon[a 1].

Le nom de la ville est généralement prononcéMoluçon et non pasMontluçon par ses habitants et ceux de la région. Cette prononciation va donner son nom auxmolussons, bateaux à fonds plats qui naviguent sur leCher avant de rejoindre laLoire.

Langue régionale

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Articles détaillés :Croissant (linguistique) etBourbonnais (dialectes).
Carte linguistique du Croissant selon l'Atlas sonore des langues régionales (CNRS 2020)[26]. Montluçon en est la plus grande ville.

Montluçon est située dans leCroissant, zone de transition linguistique entreparlers occitans et delangue d'oïl[27],[28],[29],[30]. Montluçon est, par ailleurs, la plus grande ville de tout cet espace. Elle est aussi avecVichy une des deux villes du Bourbonnais croissantais[31] et ce depuis leMoyen Âge où l'on y parlait l'ancien occitan[32],[33],[34],[35].

Le« montluçonnais » (monlusunés) fait partie des parlers occidentaux du Croissant[36] représentés par le dialectebourbonnais[37],[38]. Le parler est aussi proche de celui du nord de la Marche et notamment de laCreuse[39]. Enancien occitan le nom de la ville estMonlesú[40],[41],[42]. Aujourd'hui coexistent les formesMontlussó[43],[44] voireMontluçon, comme en français mais qui se prononce [munly'su][45].

Carte linguistique de l'Allier selon l'Atlas sonore des langues régionales (CNRS, 2022) : en bleu lebourbonnais d'oïl, en rouge sombre lesparlers du Croissant, en vert : ceuxarpitans.

Montluçon s'insère dans le sous-dialecte du marchois central, une des trois grandes variétés du marchois[46]. Son aire à l'Est de la Marche linguistique s'étend jusqu'au nord-ouest du département duPuy-de-Dôme[47]. Le sous-dialecte montluçonnais est donc un parler constitutif du dialecte marchois, comme cela est enregistré par leLinguasphere Observatory[48].

De nombreuses recherches sur latoponymie occitane ont eu lieu pour la région montluçonnaise avec plus particulièrement celles d'Yves Lavalade, Pierre Goudot[49] ou encore celles deMaurice Piboule[50] qui établit des comparaisons avec les parlers voisins de la Creuse (ex. région d'Evaux-les-Bains[51]) ou encore du reste desCombrailles (ex. région deMarcillat-en-Combraille)[52].

Parmi les principaux auteurs de la région de Montluçon figurentPaul-Louis Grenier, qui a écrit des poèmes sur Montluçon dans saChansó de Combralha[53], ou encore Louis-Péroux Beaulaton[54], qui est également une des principales figures littéraires du marchois avec ses textes en« parler biachet », terme qui désigne le parler au nord-ouest de Montluçon[55].

Certains mots dumonlusonés sont passés dans le français local de Montluçon. Ex.« Adi ! » est fréquemment employé pour dire« Salut ! » comme dans tout le Limousin voisin[56].

Lemarchois qui est parlé dans la région va aussi influer musicalement toutes les régions alentour, y compris la procheMarche mais aussi leBerry méridional, le reste desCombrailles, etc[57].'

Étymologie et origine antique du nom

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L'origine mythique du toponyme Montluçon seraitMons Lucii « le mont de Lucius », car la ville aurait été construite par Lucius Appius, proconsul romain, lieutenant de la légion Octavia Augusta, général qui commandait la légion romaine cantonnée à Neriomagus, aujourd'hui Néris-les-Bains, explication reprise par des ouvrages non spécialisés en toponymie (ou en linguistique historique) par exemple : des monographies historiques anciennes, des guides touristiques[58] ou encore certains sites internet amateurs. Ce genre d'explication est sans rapport avec l'étude toponymique menée par des spécialistes et qui démontre qu'aucun nom de ville gauloise n'a jamais été composé à partir du nom d'un proconsul romain. De même elle montre que les formations toponymiques enMont- +autre élément sont médiévales, comme le laisse supposer la plus ancienne attestation de Montluçon qui date du Moyen Âge. C'est une autre étymologie tout aussi fallacieuse et mythique qui est reprise dans la devise de Montluçon,Mons lucens inter montes (mont étincelant entre les monts), oumons lucens évoque la colline de Lucius[59],[60].

Il s'agit donc selon toute vraisemblance, d'une formation médiévale enMont- suivi d'un toponyme antérieur gaulois ou gallo-romain, conservé dans la nouvelle formation toponymique médiévale comme cela arrive souvent[61].Albert Dauzat assimile l'élément-luçon àLuçon (Vendée) (Lucionnum auXIe siècle) qu'il considère comme un nom de personne latinLuccius ouLussius, suivi du suffixe-o /-onem[62],[63]. Ce suffixe, écrit conventionnellement-ÓNE, est d'origine gauloise ou latine et dénote généralement une présence vague (faune, flore, propriété, etc.)[64]. Selon Xavier Delamarre, ce nom de personne latin pourrait cacher un nom de personne gaulois basé sur l'élémentluco-, loco- « loup ou lynx ? », en raison de la grande popularité en Gaule des anthroponymesLucus, Lucius, Lucco, Lucceius, etc[65]. Par ailleurs, l'emploi de cet anthroponyme chez les Gaulois se vérifie même dans une inscription rédigée enlangue gauloise : latablette de Chamalières près de Clermont-Ferrand. Le nom apparaît dans la phrase : « lopites snIeððdic sos brixtia anderonclucionfloron nigrinon adgarion aemilI on paterin claudIon legitumon caelion ». Le c est pour Caion (prénom), Lucion (gentilice), Floron Nigrinon (cognomen) et adgarion (épithète gaulois)[66].

Histoire

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Article détaillé :Histoire de Montluçon.

Préhistoire

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Des traces d'occupation humaine et du mobilier lithique (outils de silex) datant de la période duMagdalénien (préhistoire, douze mille ans avant notre ère) ont été retrouvées notamment sur l'esplanade du château de Montluçon.

En 2010, une station de plein air de chasseurs collecteurs de la même époque a été découverte sur le site des Hauts de Buffon. Bien d'autres sites existent aux alentours de la commune comme àNassigny,Prémilhat,Néris-les-Bains, Quinssaines, Lamaids ou encore le site deMarignon[a 2].

Période gallo-romaine, mérovingienne et carolingienne

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Territoire desBituriges Cubes durant l'Antiquité. Montluçon est un peu à l'ouest deNeriomagus (Néris-les-Bains).

Durant l'Antiquité, Montluçon fait partie du territoire desBituriges Cubes[67],[68],[69],[70] qui vont donner leur nom au Berry[71].

Après la défaite deVercingétorix et la conquête de laGaule, Montluçon devient un important point stratégique. Une tradition locale relate que les Romains s'installent sur le site et édifient uncastrum pour surveiller les Lemovices et les Arvernes. Montluçon est une ville carrefour, un lieu de passage en direction, notamment, d'Évaux-les-Bains (Ivaonum) et deNéris-les-Bains (Aquae Neriae). Sur cet axe routier, le site des Hauts de Buffon est occupé duIer au IVe siècle par un sanctuaire, unfanum gallo-romain qui perdure jusqu'à la période carolingienne duVIIIe au Xe siècle.

À la suite du déclin deRome, plusieurs peuples venant de l'est ruinent et pillent la haute vallée duCher. LesWisigoths s'installent en 378. En 507, leur roiAlaric II est tué parClovis qui conquiert alors leBerry et l'Auvergne. Il y a des traces d'occupations de l'époque carolingienne (VIIIe siècle) sur l'esplanade du château.

AuXe siècle, Montluçon détrône Néris, qui était alors la cité la plus puissante de la région. Elle connaît un grand rayonnement, mais la ville est située à la frontière duroyaume des Francs et duduché d'Aquitaine.

Après l'invasion desNormands auXe siècle, la ville doit pouvoir se défendre. C'est ainsi qu'apparaît la seigneurie de Montluçon qui devient bientôt la rivale de celle de Bourbon (ils sont issus de la même famille Géraud Ier de Montluçon est le frère d'Archambaud Ier de Bourbon).

À la fin duIXe siècle et au début duXe siècle, les Hongrois envahissent la région. Ils pillent Néris qui est une ville riche mais ne réussissent pas à détruire Montluçon qui est alors bien protégée. Les survivants de Néris vont ensuite émigrer, pour la plupart, vers Montluçon après la destruction de leur cité[72].

Moyen Âge

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Le Bourbonnais a acquis Montluçon auXIIIe siècle.

Le seigneur de Montluçon le plus célèbre a été Odon qui fit construire des remparts et un donjon. Après sa mort en 998, les religieux venus d'Évaux-les-Bains construisentl'église Saint-Pierre dont les travaux s'achèvent au milieu duXIe siècle. Montluçon est ensuite divisée en deux paroisses. Odon n'ayant aucun descendant, c'est son frère Hugon qui lui succède.

À la mort de ce dernier, n'ayant pas d'enfant non plus, c'est son neveu Archambaud II qui devient seigneur, réunissant ainsi les seigneuries de Montluçon et de Bourbon[73], mais cette partie est soumise à caution, car un Géraud Ier de Montluçon existe à la même période, Géraud est le frère cadet d'Archambaud Ier de Bourbon[74], cependant ce seigneur de Montluçon ne vivra exclusivement qu'à Moulins ainsi que ses enfants... Comme la présence d'Odon est aussi un fait indéniable, la seule explication possible est que Odon ou son frère Hugon aient eu une fille qui par mariage avec Géraud aurait alors transmis cette seigneurie à cette branche des Bourbons. Géraud étant décédé avant son beau-père, les enfants de ce dernier durent en hériter, soit Hugues, seigneur de Montluçon, né en 970. Archambaud II de Bourbon ne devint donc pas seigneur de Montluçon, mais c'est son cousin (Hugues) qui le devint (et aussi son vassal).

En 1098, Eudes Ier de Bourgogne partit, à la tête de 100 000 croisés, rejoindre les comtes Étienne II de Blois et Hugues Ier de Vermandois en terre Sainte, on trouve dans la liste des effectifs qui nous sont parvenu[75],[76], nous trouvons Guillaume de Montluçon (et de Bourbon), accompagné de Girard et Maillart de Bourbon, signe que les liens sont restés proches entre les deux branches de cette famille. Guillaume d'autre part serait l'époux d'Alix Ire de Bourbon, et donc beau-frère d'Archambaud V de Bourbon. Il meurt en terre sainte en 1099.

AuXIIe siècle, les Anglais font le siège de la ville car elle est bien située mais les Montluçonnais résistent. Les Anglais font un nouveau siège en 1170 mais cette fois, ils parviennent à entrer dans la ville en 1171. Ils l'occupent pendant dix-sept ans jusqu'à l'arrivée dePhilippe Auguste. En 1202, le roi donne la seigneurie de Montluçon àGuy II de Dampierre, sire de Bourbon, la réduisant à une simple châtellenie, en échange du mariage de son filsArchambaud VIII avecBéatrice de Montluçon (dernière représentante de la première branche des Bourbon-Montluçon). AuXIIIe siècle, le seigneur Archambaud VIII, ayant besoin d'argent, accorde une charte aux bourgeois de la ville. Le, la sirerie de Bourbon devientduché. En 1356, les Anglais, menés par lePrince Noir, prennent et reprennent les châteaux du Bourbonnais. Ils repartent en laissant derrière eux lapeste noire, qui décime une partie de la population[a 3].

AuXIVe siècle,Louis II, duc de Bourbon, fortifie la ville compte tenu de l'importance stratégique qu'elle a prise. Il relève les murailles, creuse des fossés alimentés par les eaux de l'Amaron et construit quatre portes. Il restaure le château et l'égliseNotre-Dame. Louis II de Bourbon meurt le dans le château[a 4].

Époque moderne

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Le passage du Doyenné.

AuXVe siècle, Montluçon est entourée de vignes produisant de bons vins que les voisins duLimousin, de laMarche et desCombrailles viennent se procurer[a 5].

En 1531, la ville est rattachée à la couronne de France en même temps que le duché à la suite de la confiscation des terres du ducCharles III. Montluçon connaît une mauvaise période à cause d'une nouvelle épidémie de peste en 1581 et desguerres de Religion. En 1592,Henri IV fait renforcer les remparts qui tombent en ruine. Les habitants se plaignent des impôts et des taxes au milieu duXVIIe siècle. Durant cette période, la femme et la mère deNicolas Fouquet se retirent dans la ville sur ordre du jeune roiLouis XIV et résident dans le château de la Gaité. À la fin duXVIIe siècle, on dénombre environ 3 800 habitantsintra-muros. Montluçon possède une église collégiale, deux couvents, un hôpital et une châtellenie. Durant l'hiver 1709, le jour des rois, une vague de froid bloque l'accès à la ville et détruit toutes les récoltes. Après ce gel, Montluçon subit une famine qui fait de nombreuses victimes. En 1782, la fonte des neiges provoque une inondation détruisant quatre-cents maisons[a 6].

Période révolutionnaire

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Le nouveau département de l'Allier avec la position de Montluçon.

Les cahiers de doléances ont été rédigés entre le 16 et le 18 mars 1789. La période de laRévolution française a cependant été calme à Montluçon. Seule laGrande Peur a agité la cité, les habitants se sont donc préparés à défendre leur ville. À la création des départements en 1790, Montluçon voulait échapper à l'autorité deMoulins. Le député montluçonnais Regnard avait présenté ses idées d'un département dont Montluçon serait le chef-lieu mais il était le seul député à défendre cette proposition alors que Moulins etGuéret en possédaient sept.

Le, Moulins devient officiellement le chef-lieu du nouveau département. Montluçon tente alors d'avoir le siège dudiocèse mais là encore c'est Moulins qui a le siège épiscopal. Dès le, le nouveau département de l'Allier est créé et Montluçon devient une commune. La ville n'est que chef-lieu d'undistrict qui comprend neuf cantons :Désertines,Estivareilles,Huriel,Lignerolles,Marcillat,Néris,Saint-Désiré etSaint-Sauvier,il[Quoi ?] est supprimé le.

Unarbre de la liberté est planté sur la place Notre-Dame, le. Les communes de Châteauvieux et de Blanzat sont rattachées à Montluçon le[a 7],[77].

XIXe siècle

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Le plan incliné de Châteauvieux à Montluçon longeant le lieu-dit « les Hauts Fourneaux ».

Montluçon devient unesous-préfecture de l'Allier le. Un projet a été présenté pour rendre leCher navigable car on pouvait transporter le charbon venant deCommentry par unchemin de fer industriel et le bois provenant de laforêt de Tronçais. Ce chemin de fer industriel de Commentry à Montluçon livré en 1846 et à traction hippomobile jusqu'en 1854, comportait deux plans inclinés à Chateauvieux et Marignon. Seulement le projet de canalisation était irréalisable, il fut donc modifié. Dès 1808, on commence à construire le canal de Berry longeant le Cher. Les travaux se terminent en 1834 et le canal est ouvert à la navigation en 1835. En 1840, la nouvelle route Tours-Moulins passe par Montluçon, ce qui augmente les possibilités de circulation. Enfin, la construction de la gare et del'avenue Napoléon III annonce l'arrivée duchemin de fer et de nouvelles voies de communication. Peu à peu, la ville englobe les faubourgs, elle commence à se moderniser, à s'industrialiser. La population a plus que quintuplé en cinquante ans, passant de 5 034 habitants en 1840 à 27 818 en 1890. Les remparts disparaissent et sont remplacés par leboulevard de Courtais. Des usines sont construites sur la rive gauche du Cher (dont l'usine Saint-Jacques, fondée en 1848 et fermée en 1964, filiale de laCompagnie des forges de Châtillon-Commentry et Neuves-Maisons, qui fabriqua, entre autres, de 1876 à 1885 les "tourelles Mougin"[78], destinées à armer les forts de l'Est, tel celui deManonviller[79],[80]), et dans le nouveau quartier de la Ville Gozet. Leurs hauts fourneaux s'intègrent au panorama de la ville. L'empereurNapoléon III vient à Montluçon en août 1864[a 8].

Pendant larépression de janvier et février 1894, la police y effectue des perquisitions visant lesanarchistes qui y résident, sans réel succès[81],[82],[83].

XXe siècle

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La Belle Époque

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En 1906, des ouvriers organisent une grève de plusieurs semaines pour dénoncer des horaires de travail trop longs et des salaires trop faibles. La ville continue toutefois à se développer grâce aux municipalités socialistes élues depuis 1892. La ville est plus propre, mieux aménagée et mieux éclairée ; beaucoup de bâtiments publics sont édifiés pendant cette période et sont encore présents aujourd'hui. Cette période, laBelle Époque, se termine en 1914 à cause de la« Grande Guerre »[a 9].

Première et Seconde Guerre mondiales

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Usines Dunlop de Montluçon, 1925.
Monument en hommage à la manifestation de la Résistance le 6 janvier 1943 à Montluçon.

LaPremière Guerre mondiale débute réellement le avec la première déclaration officielle de guerre adressée par l'Autriche-Hongrie à laSerbie. LaFrance mobilise à partir du et l'Allemagne lui déclare la guerre le. Dès le, les appelés quittent la ville. Les femmes se retrouvent seules avec leurs enfants. Certaines personnes n'hésitent pas à leur venir en aide. Les usines montluçonnaises participent à l'effort de guerre en se tournant vers l'armement et en particulier l'obus. Elles emploient des femmes et des prisonniers allemands.

Après l'Armistice, l'automobile (qui était auparavant réservée aux classes les plus riches) s'étend dans les autres classes sociales. La production de pneumatiques augmente, c'est pourquoiDunlop s'installe à Montluçon dès 1919, dans une ancienne usine de chargement d’obus possédant un grand terrain où la future usine peut s'étendre[84] et aussi grâce à une importante main-d'œuvre. L'usine a fait connaître Montluçon au monde entier.

LaSeconde Guerre mondiale éclate le, la ville est bombardée le par laLuftwaffe faisant 81 morts[85]. Après l'armistice de, la France est partagée en deux zones par la ligne de démarcation qui laisse Montluçon en « zone libre » jusqu'en 1942.

Le, une manifestation tente d'empêcher le départ de travailleurs réquisitionnés vers l'Allemagne : l'opération a été organisée par laRésistance, en particulierPierre Kaan du mouvementLibération-Sud, ainsi que des socialistes et des communistes[86].

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent l'usine deDunlop (bien que l’usine soit enzone libre) pour exploiter le potentiel de laboratoire, puisque celle-ci avait la capacité de fabriquer ducaoutchouc synthétique, le caoutchouc naturel ne pouvant être importé d’Indonésie par lesnazis. La fabrication de pneumatiques avions pour la Luftwaffe était également très intéressante pour les Allemands. C’est pourquoi dans la nuit du 15 au 16 septembre 1943, dans le cadre de missions visant à détruire le potentiel industriel de l’Allemagne nazie, et notamment ses outils de production à des fins militaires, les alliés décident de bombarder le site et réduisent en cendres les ateliers de production et de stockage, ainsi qu’une partie de la ville deSaint-Victor. On dénombre trente-six morts et plus de deux cent cinquante blessés.

Montluçon est libérée le[a 10].

Montluçon depuis 1945

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Après la Libération, Montluçon doit être reconstruite comme d'autres villes en France. Elle continue à se développer pendant lesTrente Glorieuses et connaît le « baby boom » : la ville compte plus de 55 000 habitants au recensement de 1968[a 11].

Au début des années 1950, Montluçon connaît la crise du logement. La municipalité entreprend de construire près de 2 500 logements pour y loger 10 000 personnes. Durant cette décennie, la ville commence à voir son industrie décliner : beaucoup d'ouvriers sont licenciés. De plus, lecanal de Berry, qui est à l'origine de l'essor industriel de Montluçon, a été déclassé en 1955 après avoir cessé toute activité. En 1958, Montluçon connaît deux inondations importantes. Celle demai a été la plus catastrophique. Tous les quartiers en bord du Cher et de son affluent l'Amaron ont été inondés ainsi que lesusines Saint-Jacques et Saint-Gobain. Il y avait également des dégâts sur la ligne Montluçon - Paris[87].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2002,Jacques Chirac obtient 88,09 % des voix, soit plus que la moyenne nationale (82,21 %),Jean-Marie Le Pen rassemble 11,91 % contre 17,79 % au niveau national. Le taux de participation est de 75,26 %, ce qui est à peu près égal à la moyenne nationale (79,71 %)[88],[89]. À l'élection présidentielle de 2007, les résultats au second tour sont différents des chiffres nationaux :Nicolas Sarkozy obtient 44,60 % des voix et 55,40 % pourSégolène Royal, contre respectivement 53,06 % et 46,94 % au niveau national. Au premier tour,Jean-Marie Le Pen obtient 7,13 % des voix, ce qui est légèrement inférieur au résultat de la France entière (10,44 %) ;François Bayrou, quant à lui, obtient le même taux qu'en France (17,40 % à Montluçon et 18,57 % en France).Olivier Besancenot (5,35 %) etMarie-George Buffet (5,18 %) sont les seuls autres candidats à dépasser 5 %[90],[91].

Lors desélections législatives de 2002, les Montluçonnais ont voté pourDaniel Dugléry, candidat apparentéUMP, à 52,15 % et pourPierre Goldberg, candidat duPCF, à 47,85 %. Le taux de participation est de 64,82 %[92]. Auxélections législatives de 2007,Bernard Lesterlin, candidat apparenté auPS, reçoit 50,34 % des voix etDaniel Dugléry 49,66 %. 64,17 % des électeurs sont allés voter[93].

Auxélections européennes de 2004, pour les résultats du second tour,Catherine Guy-Quint (PS) obtient 30,51 % des voix etBrice Hortefeux (UMP) 20,67 %. Le taux de participation est faible (40,65 %)[94]. Lors desélections européennes de 2009,Jean-Pierre Audy (UMP) obtient 30,93 % des voix au second tour etHenri Weber (PS) 18,53 %. Le taux de participation est plus faible qu'en 2004 (36,37 %)[95].

Lors du second tour desélections régionales de 2004,Pierre-Joël Bonté (PS) obtient 57,39 % etValéry Giscard d'Estaing (UMP) 42,61 % des voix, pour un total de 61,29 % de participation[96]. Pour les résultats du second tour desélections régionales de 2010,René Souchon (PS) obtient 55,29 % des voix tandis qu'Alain Marleix (UMP) en collecte 44,74 %. Le taux de participation est de 50,37 %[97].

Pour leréférendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel, les Montluçonnais votent Oui à 72,76 % et Non à 27,24 % pour 27,89 % de participation[98]. Lors duréférendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe, 59,06 % des Montluçonnais disent Oui tandis que 40,94 % disent Non. Le taux de participation est de 63,45 %[99].

Récapitulatif de résultats électoraux récents

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Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%
Municipales 2014DVD53,66PS20,00FG12,42DVG11,44Pas de2d tour
Européennes 2014UMP25,43FN20,38PS15,89FG12,26Tour unique
Régionales 2015UMP38,21PS21,79FN18,93PCF10,84UMP44,74PS-PCF-EELV38,28FN16,97
Présidentielle 2017EM24,41LFI23,65LR18,81FN18,22LREM70,15FN29,85Pas de3e
Législatives 2017LR30,44EM23,41FI16,74PS11,51LR56,36LREM43,64Pas de3e
Européennes 2019RN22,61LREM18,99LR11,97EELV9,78Tour unique
Municipales 2020LR27,03DVD21,23DVG19,52DVG15,36LR31,46DVG28,10DVD26,00

Administration municipale

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Leconseil municipal de Montluçon est composé de 43 membres dont 12 maires-adjoints et 30 conseillers municipaux[MTL 2]. En 2001, la ville a mis en place un conseil municipal des jeunes, ouvert aux collégiens, lycéens et jeunes adultes. En 2008, ce conseil était composé de 43 membres, et un nouveau mandat a été mis en place en[MTL 3].

Montluçon est le chef-lieu de l'un des troisarrondissements du département de l'Allier.

Liste des maires

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L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Article détaillé :Liste des maires de Montluçon.

Sixmaires (sept en comptant l'intérim dedécembre 2017) sont élus à Montluçon depuis 1959 :

Liste des maires depuis1959
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Jean NègreSFIO(FGDS)
puisSoc.ind.
puisPDS
Professeur d'anglais en lycée
Sénateur de l'Allier(1971 → 1972)
Député de l'Allier (2e circ.)(1962 → 1968)
Conseiller général de Montluçon-Est(1959 → 1972)
Décédé en fonction
Maurice BrunSoc.ind.
puisFSD/PSD
Avocat
Député de l'Allier (2e circ.)(1973 → 1978)
Conseiller général de Montluçon-Est(1972 → 1994)
Pierre GoldbergPCFTechnicienPTT
Député de l'Allier (2e circ.)(1978 → 1981, 1988 → 1993 et 1997 → 2007)
Conseiller régional d'Auvergne(1977 → 1988 et 1998 → 2004)
Conseiller général de Montluçon-Ouest(1973 → 1979)
Conseiller général de Montluçon-Nord-Est(1982 → 1988)
Démissionnaire
Jean-Claude MicouraudPCFTechnicien en chauffage
Conseiller général de Montluçon-Ouest(1998 → 2004)
Daniel Dugléry[100]DVDpuis
UMP-LR
Directeur de société
Conseiller régional d'Auvergne(2010 → 2015)
Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes(2015 → 2021)
Conseiller général de Montluçon-Est(2001 → 2010)
Président de laCA montluçonnaise(2001 → 2016)
Président deMontluçon Communauté[101](2017 → 2020)
Démissionnaire
en cours
(au 3 juillet 2020[102])
Frédéric LaporteLRExpert-comptable
Adjoint au maire(2008 → 2017)
Vice-président deMontluçon Communauté(2014 → 2020)
Président de Montluçon Communauté[103](2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Rattachements administratifs et électoraux

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Montluçon est divisée en plusieurs cantons. Par un décret du23 juillet 1973, en remplacement des anciens cantons de Montluçon-Est et Montluçon-Ouest, sont créés les cantons deMontluçon-Nord-I,Ouest-II,Sud-III etEst-IV[104]. Un décret du15 janvier 1982 scinde le canton Nord en deux parties,Montluçon-Nord-Est etDomérat-Montluçon-Nord-Ouest[105]. Montluçon était alors divisée en cinq cantons entre 1982 et 2015, et à l'exception de Domérat-Montluçon-Nord-Ouest, avaient Montluçon comme chef-lieu.

À la suite du redécoupage des cantons du département de 2014, la commune est divisée en quatre cantons :Montluçon-1,Montluçon-2,Montluçon-3 etMontluçon-4. Montluçon est le bureau centralisateur de ces quatre cantons[106].

La ville se trouve dans ladeuxième circonscription de l'Allier, représentée par le député duRassemblement nationalJorys Bovet depuisjuin 2022.

Montluçon est siège d'untribunal de grande instance, d'untribunal d'instance, d'unejuridiction de proximité, d'untribunal de commerce, d'unconseil de Prud'hommes[107], d'untribunal correctionnel et d'untribunal de police.

Intercommunalité

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Montluçon est le siège de la communauté d'agglomérationMontluçon Communauté, issue de la fusion de lacommunauté d'agglomération montluçonnaise et d'une communauté de communes le.

Politique environnementale

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Fiscalité locale

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Taux defiscalité directe en 2009
TaxeTaux moyen de la strateTaux voté à Montluçon
Taxe d'habitation17,97 %16,86 %
Taxe foncière sur le bâti23,82 %29,90 %
Taxe foncière sur le non-bâti56,79 %51,00 %
Taxe professionnelle0 %0 %
Sources des données : Direction de la comptabilité publique au sein du ministère des Finances[108].
Taxes en pourcentage de lavaleur locative cadastrale.

Jumelages

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Au 28 octobre 2010, Montluçon estjumelée avec :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[112],[Note 4].

En 2022, la commune comptait 33 317 habitants[Note 5], en évolution de −7,83 % par rapport à 2016 (Allier : −1,38 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
5 5215 6845 2124 7164 9915 0345 7407 3318 922
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
15 28916 21218 67521 24723 41626 07927 81827 87831 595
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
35 06234 25133 79936 11437 50441 05242 51546 82648 743
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
55 18457 87156 46849 91244 24841 36239 88938 16636 147
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
33 34233 317-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[113] puisInsee à partir de 2006[114].)
Histogramme de l'évolution démographique

À partir de laRévolution, en 1793, la population de la commune diminue légèrement. Elle varie entre 5 684 et 4 716 habitants. L'âge d'or de Montluçon commence en 1841, grâce à l'industrie du charbon àCommentry et à la situation privilégiée de la ville (Canal de Berry,chemin de fer…) qui attire les usines. Elle prospère jusqu'à la fin duXIXe siècle, passant de 5 740 habitants en 1841 à 35 062 en 1901. Dès le début duXXe siècle, la population recommence à stagner, stagnation qui durera jusqu'à la fin de laPremière Guerre mondiale. Elle perd environ 1 500 habitants durant cette période, atteignant 33 799 habitants en 1911. La population reprend un nouvel essor démographique à partir de 1921 grâce à l'implantation de nouvelles usines dans la cité. Elle gagne des habitants entre 1936 et 1946 alors que la plupart des grandes villes de l'époque en perdent. Le pic de population est atteint en 1968 avec 57 871 habitants, ce qui ne sera plus jamais atteint. La population commence à diminuer fortement à partir de cette date jusqu'à atteindre actuellement le même nombre d'habitants qu'en 1901. Cela est dû à la fermeture de nombreuses usines qui avaient amené beaucoup d'ouvriers dans la région.

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 34,2 % la même année, alors qu'il est de 35,6 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 15 770 hommes pour 17 572 femmes, soit un taux de 52,70 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,03 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 11]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
3,6 
9,7 
75-89 ans
16,1 
17,1 
60-74 ans
20,0 
17,5 
45-59 ans
17,5 
15,5 
30-44 ans
13,6 
23,9 
15-29 ans
16,6 
15,0 
0-14 ans
12,6 
Pyramide des âges du département de l'Allier en 2021 en pourcentage[I 12]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
10 
75-89 ans
13,4 
21,3 
60-74 ans
22 
20,6 
45-59 ans
19,6 
15,7 
30-44 ans
15 
15,6 
15-29 ans
12,9 
15,7 
0-14 ans
14 

Immigration

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En 1999, lapopulation immigrée représentait 2 783 personnes soit 6,7 % de la population dans la commune. Ce chiffre est supérieur à la moyenne régionale (4,3 %) mais inférieur à la moyenne nationale (7,4 %). Parmi ces personnes, 34,2 % venaient duPortugal, 8,9 % de laTurquie et 8,2 % de l'Algérie[115].

Enseignement

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Montluçon est située dans l'académie de Clermont-Ferrand.

Établissements scolaires

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Entrée du collège Jules-Ferry.

La ville administre 15[MTL 4]écoles maternelles et 14[MTL 5]écoles élémentaires communales qui reprennent le nom d'un personnage illustre (Honoré-de Balzac,Aristide-Briand,Maurice Carême,Desnos/Ayme,Marx Dormoy,Jules Ferry,Paul Fort,Anatole France,Jean Giono,Pauline Kergomard,Paul Lafargue,Alphonse de Lamartine,Louise Michel,Frédéric Mistral,Jean Moulin,Marie Noël,Louis Pergaud -Jacques Prévert,Jean Racine,Jean Renoir,Jean Rostand -Henri Wallon,Elsa Triolet,Voltaire etÉmile Zola). Le département gère quatrecollèges (Jules Ferry, Jean-Jacques Soulier,Jean Zay etJules Verne) et la régionAuvergne-Rhône-Alpes quatrelycées.

Le lycée Madame-de-Staël[116], construit en 1967 par l'architecteJean Dubuisson (Prix de Rome), se situe près du centre-ville et propose comme formations des filières d'enseignement général, dont des sections bilingues (BFI et Bachibac), des sections européennes en anglais, allemand et espagnol ainsi que desclasses préparatoires aux grandes écoles en littéraire et en voie économique[117]. Ces classes connaissent d'ailleurs un succès grandissant, avec un taux d'intégration en constante progression depuis 10 ans. La filière littéraire a notamment envoyé 6 élèves à l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr entre 2016 et 2019. Le lycée Paul-Constans[118], construit en 1956 et transformé en lycée en 1960, se situe à l'ouest de la ville et propose des filières scientifiques et technologiques, des filières professionnelles, des BTS, des classes préparatoires, des licences professionnelles et le GRETA Bourbonnais Combraille[119],[120]. Il y a deux lycées professionnels à Montluçon, le lycée professionnel Nerdre-Maurice-Guyot[121] et le lycée professionnel Albert-Einstein[122]. Ce dernier, situé au nord-ouest de Montluçon, propose des formations sur l'automobile, l'électronique et l'informatique ainsi que sur l'énergie et l'environnement[123].

Il existe également des établissements privés, dont les écoles maternelles et élémentaires Sainte-Philomène, Notre-Dame et Saint-Paul, le collège Saint-Joseph et les lycées Saint-Vincent et Saint-Joseph, ces deux derniers ayant fusionné en 2013 en un unique lycée général et professionnel Sainte-Louise[124], appartenant à l'Institution Sainte-Louise-de-Marillac qui regroupe ce lycée, l'école Sainte-Philomène et le collège Saint-Joseph.

Vie universitaire

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  • IUT dépendant de l'Université Clermont Auvergne[125].
  • Institut de Formation aux Affaires et à la Gestion (IFAG)[126].
  • ACI Montluçon (école post-bac en 3 ans) : Bachelor en marketing et affaires Internationales[127].
  • CPGE HEC et littéraires de Montluçon, lycée Madame-de-Staël.
  • CPGE Scientifique PTSI/PT de Montluçon, lycée Paul-Constans.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Festival de la Chanson Française
  • Carnaval du Bœuf-Villé
  • Foire-Expo au Parc des Expositions
  • Feux de la Saint-Jean
  • Printemps des Peintres
  • FestivalCiné en herbe
  • Semaine de l'Environnement
  • Brocante musicale
  • Forum des Associations (tous les 2 ans)
  • Festival des Droits de l'Enfant
  • Fête de la Jeunesse
  • Montluçon fête ses étudiants
  • Village de Noël

Santé

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Montluçon possède deux maisons de retraite, une maison d'accueil, une résidence, un logement-foyer et une unité de soins[MTL 6].

Elle possède aussi uncentre hospitalier qui regroupe les spécialités de médecine générale, de chirurgie, de psychiatrie ou encore degynécologie obstétrique[128].

La polyclinique Saint-François, qui est située dans la commune voisine deDésertines, regroupe les spécialités de chirurgie et d'imagerie médicale[129].

Sports

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Équipements sportifs

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Montluçon est équipée de 3 complexes sportifs, 1 centre aqualudique, 7 gymnases et 6 stades[MTL 7] :

  • Le complexe sportif de Bien-Assis est composé d'une salle multisports et de deux terrains defootball ;
  • Le complexe sportif des Guineberts est composé d'une salle multisports, salle d'escrime, salle d'arts martiaux, salle de gymnastique et d'un terrain de football ;
  • Le complexe sportif de Nerdre est composé d'une salle multisports et une salle de gymnastique ;
  • Le centre aqualudique de la Loue est composé d'un bassin olympique, d'un bassin ludique avec un toboggan, d'un bassin extérieur avec un toboggan, d'un restaurant "L'Aqua", d'une salle de musculation et de cardio-training, d'un sauna, d'un hammam, d'un jacuzzi et de fosses de plongées. Il est situé dans la commune de Saint-Victor à la limite de Montluçon ;
  • Deux salles de sports : la Halle des Sports (salle multisports, salle deboxe, salle delutte, murs d'escalade, salles demusculation et une salle detennis de table) et la salle Paul-Lafargue (multi-activités).
  • Les gymnases Albert-Camus, Jean-Moulin, Jean-Zay, Jules-Ferry et Paul-Constans composés d'une salle multisports, d'un terrain de football (Albert-Camus) et d'une salle de gymnastique (Paul-Constans).
  • Six stades : le stade Dunlop, le stade Ricardo-Molina[130], le stade des Ilets, le stade Pierre-Dupont, le stade Saint-Jean et le Stadium de la Loue d'une capacité de 2 089 places.
  • Un complexe sportif destiné aux amateurs et aux professionnels de lapétanque, le boulodrome Christian-Fazzino (sans doute le plus grand boulodrome en France, et peut-être même du monde[131]), situé dans le quartier du Diénat. Il a été inauguré le 30 avril 2015, avec le championnat départemental[132].

Associations et clubs

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Il existe 16 associations sportives dont le club principal est l'ASPTT, qui propose 13 activités différentes.

Événements sportifs

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La ville a été ville étape duTour de France en2008, en2001, en1992, en1966, en1956 et en1953.La ville a accueilli le Championnat de France de Hockey Subaquatique Division 1 masculine et féminine en mai 2012 et en juin 2010, ainsi que le Championnat de France d’Échecs des Jeunes, au centre athanor, du 17 au 24 avril 2011.Elle a accueilli également les championnats de France d'apnée en juin 2011.

Médias

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Presse locale

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Aucun siège de rédaction de presse n'est situé dans la commune. Des correspondants relayent les informations locales pour le quotidienLa Montagne, dont l'agence est située boulevard Carnot.

De 1875 à 1944,Le Centre paraissait de manière trihebdomadaire dans les départements de l'Allier et de laCreuse et constituait le principal organe de presse régional[133].

Radios locales

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Il y a 6 radios locales à Montluçon :

Les autres radios émettant sur Montluçon[136] :

Télévision

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Il existe 4 émetteurs pour laTNT à Montluçon[137] :

  • Le site de diffusion deQuinssaines, à l'ouest de Montluçon, comporte 2 pylônes. L'un est détenu parTDF et diffuse lesmultiplexes R1, R2, R3 et R7. Tandis qu'Itas Tim diffuse, sur un autre pylône, lesmultiplexes R4 et R6.
  • Le site de Marignon, à l'est de Montluçon, comporte lui aussi 2 pylônes. L'un est àTDF et diffuse lesmultiplexes R2, R3 et R7. L'autre est situé chemin de la Perdrix àDésertines et appartient àTowercast. Il diffuse lesmultiplexes R1, R4 et R6.

Parmi les chaînes terrestres, les Montluçonnais peuvent recevoirFrance 3 Auvergne.

Cultes

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Article détaillé :Liste des édifices religieux de Montluçon.

Culte catholique

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Ledoyenné de Montluçon est rattaché audiocèse de Moulins[138] et comprend trois[139] paroisses : paroisse de la Trinité, paroisse Saint-François d'Assise et paroisse Sainte-Marie, dont deux couvrent la commune de Montluçon.

Les lieux de culte correspondant sont : Pour la paroisse de la Trinité (Montluçon rive gauche)[140],

  • Église Saint-Paul, place Jean-Dormoy.
  • Chapelle Sainte-Marguerite-Marie-Alacoque, avenue du Président-Auriol-des-Guineberts.
  • Église Saint-Martin, rue Robert-Schumann-de-Fontbouillant.
  • Église Sainte-Thérèse des Marais, rue Michelet.
  • Chapelle de Bien Assis.

Pour la paroisse Sainte-Marie (Montluçon rive droite)[141]

  • Église Notre-Dame, place Notre-Dame.
  • Église Saint-Pierre, place Saint-Pierre
  • Chapelle Sainte-Jeanne-d’Arc, rue de la Mange-des-Îles.
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste, route de Villebret (désaffectée).

D'autres monuments font également partie du patrimoine religieux :

  • Chapelle du Sacré-Cœur, rue Croix-Verte
  • Chapelle du collège-lycée jules Ferry, rue Jules-Ferry.
  • Chapelle de l'Institution Sainte-Louise Marcillac, rue du Faubourg-de-la-Gironde.
  • Chapelle Saint-Louis, rue du Doyenné (vestiges).
  • Chapelle Notre-Dame de Fatima (10, passage Barathon-Grands-Prés).

Culte protestant

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La paroisse de Vichy-Montluçon[142] de lafédération protestante de France regroupe la communauté liée à l'Église réformée de France, avec un temple réformé situé rue Achille Allier[143].

Montluçon dispose aussi de trois églises appartenant à la communautéévangélique :

  • l'Assemblée de Dieu, rue Raquin
  • l'église évangélique protestante Assemblée France Mission, rue Paul Constans[144]
  • l'église évangélique tzigane de la mission évangélique des tziganes de France« Vie et Lumière », rue des Frères Martenot[145].

Culte orthodoxe

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Lemonastère orthodoxe de Saint-Hubert se situe dans la commune proche deChavenon.

Culte musulman

Montluçon dispose de troismosquées : la mosquée Al-Hijdra, la mosquée As-Salam et la mosquée Er-Rahma[146].

Culte bouddhiste

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Lapagode Phap Vuong se situe dans la commune proche deNoyant-d'Allier et un ermitage bouddhique se trouve dans les environs, l'ermitage Yogi Ling[147] de tradition Changpa Kagyu.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2007, lerevenu fiscal médian par ménage était de 15 265 €, ce qui plaçait Montluçon au 22 173e rang parmi les 30 714 communes de plus de cinquante ménages en métropole[148].

Lerevenu moyen par ménage était en 2007 de 18 614 [149].

En 2004, 175 ménages montluçonnais étaient redevables de l'impôt sur la fortune. Le montant moyen de l'impôt sur la fortune était de 4 616 €/an contre 5 683 €/an au niveau national. Le patrimoine moyen des redevables de l'ISF était de 1 397 233 [150].

En 2008, 238 ménages montluçonnais étaient redevables de l'impôt sur la fortune. Le montant moyen de l'impôt sur la fortune était de 5 856 €/an et le patrimoine moyen des redevables de l'ISF était de 1 627 288 [151].

Emploi

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La commune fait partie de la zone d'emploi de Montluçon[I 13]. En 2015 on comptait 19 331 emplois dans la zone. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 14 508, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 151,2 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi pour un Montluçonnais actif[INS 8].

La répartition parsecteurs d'activité des emplois à Montluçon fait apparaître le poids du secteur commercial mais aussi l'importance du secteur de l'administration publique, et la relative faiblesse du secteur agricole et de la construction.

Répartition des emplois selon le secteur d'activité en 2015 (données INSEE)
ÉchelleAgricultureIndustrieConstructionCommerce, transports, services diversAdministration publique, enseignement, santé, action sociale
Commune[INS 9]0,2 %12,8 %4,6 %39,2 %43,3 %
Département[I 10]5,3 %14,9 %6,7 %37,6 %35,4 %
France entière[I 14]2,7 %12,4 %6,6 %46,3 %32,1 %

Population active

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La population âgée de15 à 64 ans s'élevait en 2015 à 22 092 personnes (23 509 en 2010), parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 57 % ayant un emploi et 14,6 % de chômeurs[INS 10].

En 2015, 11 743 des 12 777 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 91,9 %) sont des salariés[INS 11]. 69,6 % des actifs de15 ans ou plus ayant un emploi travaillent dans la commune de résidence[INS 12].

La répartition parcatégories socioprofessionnelles de la population active de Montluçon[Note 7] fait apparaître une sous-représentation des agriculteurs et exploitants et une sur-représentation des employés par rapport à la moyenne de la France entière.

Répartition de la population active par catégories socio-professionnelles en 2015 (données INSEE)
ÉchelleAgriculteurs exploitantsArtisans, commerçants, chefs d'entrepriseCadres et professions intellectuelles supérieuresProfessions intermédiairesEmployésOuvriers
Montluçon[INS 13]0,1 %4,3 %8,9 %19,7 %39,7 %24,9 %
France entière1,4 %6,0 %15,8 %24,6 %28,7 %21,9 %

Entreprises et commerces

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AuXIXe siècle, la ville profite de l'exploitation des charbons deCommentry et de l'ouverture ducanal de Berry. L'industrie montluçonnaise se développe dans les secteurs de l'armement et la métallurgie jusqu'à la Première Guerre mondiale. Avec l'épuisement de ces mines de charbon, la ville a dû reconvertir ses industries traditionnelles (hauts fourneaux, verreries) en faisant venir le minerai par lecanal de Berry. Puis Montluçon a développé son industrie dans lachimie, le pneumatique (implantation de l'usineDunlop) et l'électronique (Sagem principalement). Plus récemment, Montluçon a développé un pôle de technologie de pointe autechnopôle de la Loue[152].

Montluçon est le siège de laChambre de commerce et d'industrie de Montluçon-Gannat Portes d'Auvergne qui gère l’aérodrome de Montluçon Guéret situé àLépaud.

Il existe lacommunauté Emmaüs Val de Cher[153].

Grandes entreprises

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La commune abrite le siège social de 18 grandes entreprises[154] réalisant plus de 10 M€ de chiffre d'affaires.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Montluçon.

Patrimoine religieux

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Montluçon possède un patrimoine religieux dont certains édifices sont classés « monument historique ».

Monuments classés
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L'église Notre-Dame de Montluçon.
Le clocher de l'église Saint-Pierre vu depuis la place de la Poterie.
Monuments non classés
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Patrimoine civil

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Châteaux
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  • Le château des ducs de Bourbon.
    Le château des ducs de Bourbon.
  • Le château de Bien-Assis.
    Le château de Bien-Assis.
  • Le château des Étourneaux.
    Le château des Étourneaux.
Maisons
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Plusieurs maisons du vieux Montluçon sont classées comme « monument historique » :

  • La maison communale.
    La maison communale.
  • La maison du Doyenné.
    La maison du Doyenné.
  • La maison dit Ostel Millet.
    La maison dit Ostel Millet.
  • La maison Bridier.
    La maison Bridier.
  • La maison Fallut.
    La maison Fallut.
  • La maison dite de Sainte-Anne.
    La maison dite de Sainte-Anne.
  • La maison Guy et Sablier.
    La maison Guy et Sablier.
  • La maison dit Ostel de Fourest.
    La maison dit Ostel de Fourest.
  • La maison d'Émile Zèle.
    La maison d'Émile Zèle.
  • La maison Leboix.
    La maison Leboix.
  • La maison Alexandre.
    La maison Alexandre.
  • La maison Perrot de Saint-Angel.
    La maison Perrot de Saint-Angel.
  • Le passage du Doyenné.
    Le passage du Doyenné.

Patrimoine environnemental

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Le jardin Wilson
Article détaillé :Liste des espaces verts de Montluçon.

Montluçon possède de nombreux espaces verts :

Patrimoine culturel

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Lasociété savanteLes Amis de Montluçon.

On trouve quatre médiathèques sur la communauté d'agglomération montluçonnaise : médiathèques Boris Vian et Fontbouillant à Montluçon, médiathèque Léo Ferré àDésertines, médiathèque deDomérat ainsi qu'un bibliobus[157].

Musées

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Principaux lieux de spectacles

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Le théâtre municipal.

Autres lieux de spectacles proches

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Personnalités liées à la commune

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Nés à Montluçon

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André Messager.
Monument àMarx Dormoy.

Morts à Montluçon

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Autres

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  • François Maugenest (1750-1814), procureur-syndic du district de Montluçon (1790).
  • Louise Thérèse de Montaignac (1820-1855), religieuse déclaréebienheureuse, a passé l'essentiel de sa vie à Montluçon.
  • Hubertine Auclert (1848-1914), femme politique, pionnière du féminisme en France, a fait ses études à Montluçon.
  • Florane (Louis Blanchard dit, 1869-1939), peintre et illustrateur, a enseigné et exercé dans cette ville dont une rue porte son nom.
  • Lily Lévy (1882-1958), écrivaine.
  • Jean Beaufret (1907-1982), philosophe, a étudié au lycée de Montluçon.
  • Guy Dejardin (1920-2010) dit Tristan Carol, orchestrateur des ensemblesRay Ventura etRaymond Legrand, également pianiste deTani Scala, exercera ses talents de musicien au château de Saint-Jean de Montluçon dans les années 1950-1960.
  • Pierre Goldberg (1938-), maire de Montluçon.
  • Daniel Voisin (1939-2020), joueur de pétanque, membre du club du Marais de Montluçon de 1984 à 2004.
  • Jacques Auxiette (1940-2021), homme politique.
  • Olivier Perrier (1940-), homme de théâtre né à Hérisson, cofondateur du théâtre des Îlets - Les fédérés.
  • Frank Alamo (1941-2012), chanteur, fit son service militaire au C.I.S.M.no 1 en 1966.
  • Jean-Louis Hourdin (1944-), homme de théâtre, cofondateur du théâtre des Îlets - Les fédérés.
  • Michel Corringe (1946-2001), chanteur, a passé à Montluçon une partie de sa jeunesse.
  • Jean-Paul Wenzel (1947-), homme de théâtre, cofondateur du théâtre des Îlets - Les fédérés.
  • Erick Mombaerts (1955-), footballeur à l'EDSM.
  • Christian Fazzino (1956-), joueur de pétanque, membre du club du Marais de Montluçon.
  • Carlos Lopez (1958-), footballeur à l'EDSM.
  • Michel Polnareff (1944-), chanteur, fit son service militaire à la caserne de Montluçon en 1963.
  • François-Xavier Demaison (1973-), acteur et humoriste français dont le père est né à Montluçon. Il passa une partie de sa jeunesse dans la région montluçonnaise[160].
  • Audrey Tautou (1976-), actrice, a passé son adolescence à Montluçon.
  • Julian Alaphilippe (1992-), cycliste professionnel, a commencé le cyclisme au VS Montluçon.
  • Mehdi Zerkane (1999-), footballeur professionnel, a grandi et commencé à jouer au football à Montluçon dans le quartier de Bien-Assis.
  • Kaolin, groupe de musique originaire de Montluçon.

Héraldique

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Château des ducs de Bourbon.
Blason de Montluçon

Blasonnement rapporté par leGrand Larousse encyclopédique (1960) :

D'azur au château d'argent, sur une montagne d'or, le tout surmonté d'un soleil de même.

Malte-Brun, quant à lui, rapportait dansLa France illustrée (1882) deux autresblasonnements pour lesarmes traditionnelles de la ville de Montluçon :

D'azur, à un château d'argent composé de quatre tours, et un donjon couvert en pointe et posé sur une montagne d'or.
De gueules, à une montagne d'or, au chef cousu de sable, chargé d'une lanterne d'argent.

Charles-René d'Hozier montre, dans sonArmorial général de France, un écude gueules à un mont d'or, au chef de sable chargé d'une lanterne d'argent[161].

Vie militaire

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Listes des unités militaires :

Anecdotes

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  • Du temps où lecanal de Berry fonctionnait et avait un grand port à Montluçon, lesbateaux de type berrichon qui y étaient fabriqués étaient nommés « molussons » par les mariniers, selon une habitude de la profession qui baptise facilement un type de bateau du nom de la ville ou de la région, éventuellement un peu déformé, dont il est originaire.
  • Le groupeMickey 3D a composé en 2009 une musique sur la ville, parue dans l'albumLa Grande Évasion.
  • Les quatre pieds de latour Eiffel ont été conçus à l'emplacement de l'actuel centre commercial Saint-Jacques de Montluçon.
  • Dans l'émissionLes Grosses Têtes de février 1982,Jacques Martin,Jean Yanne,Yves Mourousi etOlivier de Kersauson ont ébauché un mémorable portrait fantaisiste et humoristique de Montluçon, citant notamment : sa base militaire américaine, son remonte-pente, son Pont des Soupirs, ses porte-conteneurs, ses champagnes, ses derricks, sa synagogue en saindoux, ses fumeries de saumon, et n'oublient pas de préciser que « Tokyo n'est pas autre chose qu'un grand Montluçon »[162]. Montluçon a par la suite été l'objet dans une autre émission de plusieurs chansons improvisées dans divers styles musicaux[163].
  • Le 22 août 1905, à l'ancien vélodrome de Montluçon (rue du Vélodrome), aujourd'hui détruit et remplacé par celui du Diénat, à l'emplacement des courts de tennis de l'EDF, se produisit William Frederick Cody ditBuffalo Bill et sa troupe duBuffalo Bill’s Wild West[164].
  • Du 18 novembre 2013 au 22 novembre 2013, Montluçon était à l'honneur dans l'émission téléviséeMidi en France surFrance 3 présentée parLaurent Boyer. Un tournage a eu lieu le 13 mars 2018 (5 émissions enregistrées dans la journée)
  • Le 18 juillet 2014, le chanteur sud-africainJohnny Clegg s'y est produit pour un concert.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  6. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE.
  7. Y compris les actifs sans emploi.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », surremonterletemps.ign.fr(consulté le). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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Insee

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  1. LOG T1 – Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. ab etcLOG T2 – Catégories et types de logements.
  3. a etbLOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. LOG T3 - Résidences principales selon le nombre de pièces.
  5. LOG T8M – Confort des résidences principales.
  6. LOG T9 – Équipement automobile des ménages.
  7. FAM T1 – Ménages selon leur composition.
  8. EMP T5 – Emploi et activité.
  9. EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.
  10. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  11. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2015.
  12. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  13. EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
  • Autres références au site de l'Insee :
  1. a etb« Évolution et structure de la population en 2017 : Unité urbaine 2010 de Montluçon (03501) »,(consulté le).
  2. « Évolution et structure de la population en 2017 : Aire urbaine 2010 de Montluçon (108) »,(consulté le).
  3. « Aire urbaine de Montluçon (108) »(consulté le).
  4. « Unité urbaine de Montluçon (03501) »(consulté le).
  5. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  6. « Unité urbaine 2020 de Montluçon », surinsee.fr(consulté le).
  7. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montluçon », surinsee.fr(consulté le).
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  10. abcd ete« Dossier complet – Département de l'Allier (03) »(consulté le).
  11. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Montluçon (03185) »,(consulté le).
  12. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Allier (03) »,(consulté le).
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  14. « Population active, emploi et chômage en 2015 - France entière »(consulté le).

Site de la mairie

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  2. « Le conseil municipal »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  3. « Le conseil municipal des jeunes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  4. « Vie scolaire (les écoles maternelles) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  5. « Vie scolaire (les écoles primaires) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  6. « Maisons de retraite et résidences »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  7. « Équipements sportifs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  8. « La Chapelle de la Croix Verte »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
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Autres références

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  4. « Restes de l'ancienne chapelle Saint-Louis », noticeno PA00093165, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  5. « Château de Bien Assis », noticeno PA00093167, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  6. « Château des Etourneaux », noticeno PA00093168, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  7. « Ancienne maison du doyen », noticeno PA00093173, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  8. Noticeno PA00093172, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  9. « Maison 1 rue des Cinq-Piliers ; 2 place Saint-Pierre », noticeno PA00093174, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  10. Noticeno PA00093175, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  11. « Maison 5 place Saint-Pierre », noticeno PA00093181, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  12. « Maison Grand'Rue 25 », noticeno PA00093176, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  13. « Maison Grand'Rue 40 », noticeno PA00093177, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  14. « Maison d'Emile Zèle », noticeno PA00093178, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  15. « Maison Leboix », noticeno PA00093182, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  16. « Maison Alexandre », noticeno PA00093179, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
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    « On retrouvait l'occitan, sous sa forme auvergnate, au sud du duché de Bourbonnais - région de Montluçon,Gannat,Vichy. [...] »

  34. André Billange,En Bourbonnais, aux confins du pays d'oc,Montpellier,Institut d'études occitanes, 1949
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  40. Le nom occitanMonlesú est présent depuis leMoyen Âge. Il se retrouve mentionné et transposé dans les années 1440 dans leCurial et Guelfe, texte majeure de lalittérature catalane médiévale.
  41. Jean-Marie Barberà (traduction), Antoni Ferrando (introduction),Curial et Guelfe, Paris,Anacharsis(ISBN 978-2-914777-33-9,lire en ligne)
  42. (ca) Júlia Butinyà, « El Curial, ruta i literatura: el mirall d’Europa »,La Catalogna in Europa, l’Europa in Catalogna. Transiti, passaggi, traduzioni, Associazione italiana di studi catalani,‎(ISBN 978-88-7893-009-4,lire en ligne)
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  45. (oc) « Montluçon ; entrée duDiccionari deus noms pròpis (Dictionnaire des noms propres et toponymes en occitan) », surdicesp.locongres.com ;Diccionari deus noms pròpis sur le site duCongrès permanent de la lenga occitana (Congrès permanent de la langue occitane),.
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    « Le marchois : variétés internes : La variété centrale comprendraitAvailles-Limouzine,Luchapt et Asnières,Saint-Léger-Magnazeix etArnac-la-Poste, puis la ville deLa Souterraine,Bussière-Dunoise, Anzème,Jouillat,Ladapeyre, Soumans,Lamaids, Montluçon etNéris-les-Bains. »

  47. Yves Lavalade,Dictionnaire occitan / français (Limousin - Marche - Périgord). Étymologies occitanes,La Geneytouse, éditions Lucien Souny,(ISBN 2-911551-32-X)
  48. (en)Observatoire linguistique (Linguasphere Observatory),Linguasphere Register. Vol. 5, Indo-European phylosector,(lire en ligne),p. 398 :

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  49. Pierre Goudot,Microtoponymie rurale et histoire locale : dans une zone de contact français-occitan, la Combraille : les noms de parcelles au sud de Montluçon (Allier), Montluçon, Cercle archéologique de Montluçon,coll. « études archéologiques »,, 488 p.(ISBN 978-2-915233-01-8)
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  51. Maurice Piboule,Histoire d'Evaux-les-Bains,Paris, Office d'édition du livre d'histoire, 1995(ISBN 2-84178-025-2)
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  53. Paul-Louis Grenier,Chansó de Combralha (La chanson de Combraille), éditions Occitania, Paris / Toulouse, 1927, ([lire en ligne] sur le site de laBibliothèque numérique du Limousin)
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  57. Gérard Guillaume, « Les musiciens du pays de Montluçon »,Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris,Éditions CPE,‎,p. 52-57(ISBN 9782845038271)
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  76. Roger, Paul André [] La Noblesse de France aux Croisades (1845)
  77. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Montluçon », surehess.fr,École des hautes études en sciences sociales(consulté le).
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