Pour les articles homonymes, voirMontlaur.
Montlaur | |||||
![]() Le village. | |||||
![]() Blason. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aude | ||||
Arrondissement | Carcassonne | ||||
Intercommunalité | Carcassonne Agglo | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat | Antonin Andrieu 2019-2020 | ||||
Code postal | 11220 | ||||
Code commune | 11251 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montlaurais | ||||
Population | 545 hab.(2016![]() | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 07′ 50″ nord, 2° 33′ 31″ est | ||||
Altitude | 208 m Min. 135 m Max. 552 m | ||||
Superficie | 33,92 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Trèbes | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Intégrée à | Val-de-Dagne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Aude Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
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MontlaurÉcouter est une anciennecommune française située dans ledépartement de l'Aude en régionOccitanie, intégrée depuis 2019 à lacommune nouvelle deVal-de-Dagne.
La commune est située dans lesCorbières, près deLagrasse.
Capendu (sur 80 m) | Comigne | Douzens (par unquadripoint) |
Pradelles-en-Val (Val-de-Dagne) | ![]() | |
Arquettes-en-Val | Serviès-en-Val | Lagrasse |
Le village deMontlaur se trouve dans un val délimité au nord par lamontagne d'Alaric et au sud par la colline de la Coque.
Une source au centre du village vient gonfler leruisseau des Mattes qui se jette quelques kilomètres plus loin dans l'Orbieu.
Trois petitescollines surplombent le village :
Le curé Pierre Cabirol a rédigé un ouvrage sur l'histoire de cette commune[2].
Entre 1200 et 700 ansav. J.-C., les premiersCeltes venus d'Europe centrale s'installent et occupent une grande partie du sud de laFrance actuelle.Vers600av. J.-C., lesLigures en provenance d'Italie et lesIbères d'Espagne s'installent dans lesCorbières. Après un conflit sanglant, ces deux peuples fusionnent[réf. nécessaire].
Puis il y eut une deuxième vague de peuples celtes venue de l'autre côté duRhin et c'est ainsi qu'apparaissent lesGaulois. Dans leMidi, il s'agit des tribus desVolsques. Actifs, intelligents, tournés vers le progrès[réf. nécessaire], ils construisent des routes (deLagrasse àCarcassonne passant par Marcodames). En 1839, àServiès-en-Val des médailles d'or grossières attribuées à l'époque gauloise sont retrouvées.
Aux alentours de 120av. J.-C. (c'est-à-dire avant la défaite deVercingétorix en 52av. J.-C. face aux armées deJules César), lesRomains occupent une grande partie de laProvence et duLanguedoc dans une grande région qu'ils appellent laNarbonnaise, mais lesmarécages présents les empêchent de s'installer. AuIIe siècle, ils peuvent construire une route deNarbonne àCarcassonne passant parMoux,Comigne etTrèbes. Alors lavallée est occupée : laplaine reste inculte et inhabitée[réf. nécessaire] mais on s'établit sur les hauteurs ou à mi-côte.Gavart, Roquenegade, Congoust (co Augustum : passage étroit), Vinesolus (de vigne), Septembrianum (du nom de son propriétaire : September, vers Saint-Genis), laValfrège (vallée froide), Cadoual (vallée chaude), Mata (vient peut-être du bas-latin mattus, « humide », mais enoccitanmata signifie aussi « buisson touffu »), etc. sont édifiées par lesGallo-Romains.
La vallée marécageuse pleine d'eau et demattes est appelée vallée des Mattes. La rivière est appeléeRec des Mattes (rec signifiant ruisseau en occitan) et le seul village bâti au milieu des Mattes prend le nom de Mata (c'est là que se dressera Montlaur).Derrière la vallée des Mattes, s'étend une région riche en gibier. En hommage àDiane (déesse de la chasse) lesRomains la baptisent Val de Dagne.
Les villages dont le nom se termine par -ac (Fajac-en-Val,Saissac,Cuxac-d'Aude) ou par -an (Tournissan,Fabrezan,Lézignan) dateraient de cette époque-là[réf. nécessaire].
De 414 à 507, lesWisigoths d'originegermanique deviennent les maîtres de laNarbonnaise qui fait alors partie duroyaume wisigoth deToulouse. PuisClovis les attaque, les vainc àVouillé en 507 (près dePoitiers), les poursuit jusqu'àToulouse, envahit leLauragais et vient mettre lesiège devantCarcassonne, mais doit se retirer sans l'avoir prise.
LesWisigoths fortifientCarcassonne et la placent sous la protection des deux forts d'Alairac et de Miramont vers lequel ils dévient les routes : Villedese nait de cette modification. Ils imitent lesRomains en toute chose mais ils n'en ont pas le génie[réf. nécessaire]. Leur langue seule laisse des traces : les villages en -ens (Douzens,Badens) datent desWisigoths.
Après une domination de trois siècles, leur empire succombe sous les coups desSarrasins en 712. ÀMontlaur, ceux-ci détruisent tout : les villages sont rasés, la population exterminée[réf. nécessaire].
Charles Martel qui les a battus àPoitiers est appelé et les vainc une seconde fois lors de labataille de la Berre, du nom de larivière se jetant dans l'étang de Bages et de Sigean.
AprèsCharles Martel,Pépin le Bref chasse lesSarrasins deSeptimanie en759. Mais ceux-ci reviennent pour reconquérirNarbonne etCarcassonne en empruntant lavoie aquitanique qui passe par la Coque. En793, ils rencontrentGuillaume de Gellone,duc d'Aquitaine qui leur livre bataille, vraisemblablement dans leVal de Dagne.
Après de durs combats, lesSarrasins repoussent l'assaut et s’installent à nouveau dans la région pour peu de temps. Ils repassent lesPyrénées chargés de leur butin emmenant les prisonniers et ne reviennent plus. De cette époque on retrouve encore desVillas : Villedèse,Donneuve, Villefrancou, Villemagne,Villalaur (le nomvillalaur vient peut-être des lauriers qui sont le symbole de la victoire ?) et desmonastères : l'abbaye Sainte-Marie de Lagrasse et l'église deSaint-Michel de Nahuze.
Sur la rive gauche du ruisseau qui arrose Villalaur, s'élève un pic en forme de cône tronqué. Sur cet emplacement fut construite uneforteresse. Le rocher escarpé qui le couronne fut doublé d'un mur et ce fut la première enceinte. On fit à mi-côte une deuxième muraille avec trois portes et unebarbacane et ce fut la deuxième enceinte. La première enceinte développait 300 à 500 m, alors que la deuxième enceinte développait 500 à 600 m.
Deux portes à l'orient et à l'occident faisaient communiquer la place avec leslices. Les lices à leur tour avaient 3 à 4 portes. Une seule est encore debout, on l'appelle "portail de Bissens".
Dans ce fort primitif, les lices était réservées aux combattants et interdites aux habitations.
Celles-ci durent toutes monter au sommet du Pech (de l'occitanpuèg et qui signifie « colline ») dans la première enceinte.
Mais cechâteau au cours des guerres entre seigneurs fut très rapidement démoli. Déjà en1360, la première enceinte était en ruines. On remonta la deuxième enceinte et toute la population s'établit entre les deuxmurailles. Après laguerre de Cent Ans, on sortit des murailles et on passa même le ruisseau de la Fargue.
Le, la commune fusionne avecPradelles-en-Val pour former la commune nouvelle deVal-de-Dagne dont la création est actée par arrêté du préfet de l'Aude en date du[3].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2014 | Antonin Andrieu | |||
2001 | 2014 | Antonin Andrieu | ||
1932 | Emilien Baillat | |||
1918 | Paul Villa | |||
1876 | 1878 | Paul Mas | ||
1876 | 1876 | Joseph Taudou | ||
1856 | 1876 | Jean Taudou | ||
1852 | 1856 | Paul Villa | ||
1848 | 1852 | Barthélémy Bourniol | ||
1840 | 1848 | Jean Taudou | ||
1834 | 1840 | Philippe Taudou | ||
1830 | 1831 | Paul Villa | ||
1830 | 1830 | Aimé Viguier | ||
1816 | Antoine Villac | |||
1791 | 1816 | Paul Taudou | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7].
En 2016, la commune comptait 545 habitants[Note 1], en évolution de +2,83 % par rapport à 2010 (Aude : +2,65 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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565 | 692 | 721 | 745 | 923 | 905 | 903 | 933 | 973 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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904 | 857 | 820 | 802 | 881 | 1 040 | 974 | 865 | 927 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 088 | 1 024 | 948 | 933 | 900 | 948 | 950 | 691 | 739 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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748 | 713 | 572 | 534 | 461 | 522 | 529 | 530 | 515 |
2016 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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545 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() | Blason | D'azur à un chef barre d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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