Cet article est uneébauche concernant lesPyrénées et lesPyrénées-Orientales.
Montferrer | |||||
![]() Vue générale de Montferrer. | |||||
![]() Blason | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Vallespir | ||||
Maire Mandat | Jean-Marie Gourgues 2020-2026 | ||||
Code postal | 66150 | ||||
Code commune | 66116 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montferrerois, Montferreroises | ||||
Population municipale | 216 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 9,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 26′ 17″ nord, 2° 34′ 02″ est | ||||
Altitude | 854 m Min. 308 m Max. 1 608 m | ||||
Superficie | 21,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amélie-les-Bains-Palalda (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Canigou | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Pyrénées-Orientales Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
Liens | |||||
Site web | www.montferrer.fr | ||||
modifier ![]() |
Montferrer[mɔ̃fɛʁe]Écouter est unecommune française située dans le sud dudépartement desPyrénées-Orientales, enrégionOccitanie. Ses habitantssont appelés les Montferrerois. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans leVallespir, anciennevicomté (englobée auMoyen Âge dans lavicomté de Castelnou), rattachée à laFrance par letraité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée duTech, de sa source jusqu'àCéret.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par leTech, la rivière de Saint-Laurent, la rivière de la Fou et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : unsite Natura 2000 (« le Tech ») et unezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montferrer est une commune rurale qui compte 216 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 883 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda. Ses habitantssont appelés les Montferrerois ou Montferreroises.
Lesgorges de la Fou servent de limite entre les communes de Montferrer et deCorsavy. Le lieu est particulièrement remarquable : sur une longueur d'environ deux kilomètres, les gorges atteignent une profondeur de 250 mètres, se resserrant parfois jusqu'à ne pas dépasser la largeur d'un mètre entre les deux parois. Malheureusement les gorges sont actuellement interdites au public: entre 300 et 600 mètres cubes de roche se sont détachés de la paroi rendant la visite du lieu dangereuse. Selon une étude réalisée, il faudrait entre 18 et 24 millions d'euros pour remettre en état les gorges.
La commune de Montferrer se trouve dans ledépartement desPyrénées-Orientales, enrégionOccitanie[I 1].
Elle se situe à 40 km à vol d'oiseau dePerpignan[1],préfecture du département, à 16 km de Céret[2],sous-préfecture, et à 10 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3],bureau centralisateur ducanton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour lesélections départementales[I 1].La commune fait en outre partie dubassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] :Corsavy (3,3 km),Le Tech (3,6 km),Serralongue (4,6 km),Arles-sur-Tech (5,9 km),Saint-Laurent-de-Cerdans (7,0 km),Prats-de-Mollo-la-Preste (8,2 km),Montbolo (8,9 km),Lamanère (9,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Montferrer fait partie duVallespir, anciennevicomté (englobée auMoyen Âge dans lavicomté de Castelnou), rattachée à laFrance par letraité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée duTech, de sa source jusqu'àCéret[5].
Corsavy | ||
Le Tech | ![]() | Arles-sur-Tech |
Saint-Laurent-de-Cerdans |
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[7].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat des Pyrénées-Orientales.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat de montagne et leclimat méditerranéen et est dans la région climatiquePyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 802 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune duTech à 4 km àvol d'oiseau[10], est de12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 146,5 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[15], d'une superficie de1 467 ha, hébergeant leBarbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par leDesman des Pyrénées[16].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF detype 2[Note 3] est recensée sur la commune[17] :« le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[18].
Au, Montferrer est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ligne531 du réseau régionalliO relie la commune à lagare dePerpignan depuisPrats-de-Mollo-la-Preste.
Le territoire de la commune de Montferrer est vulnérable à différents aléas naturels :inondations, climatiques (grand froid oucanicule),feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[20],[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau dubassin duTech[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés auretrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à descavités souterraines[23]. Une cartographie nationale de l'aléaretrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[24]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[25].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'unplan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[26].
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[27].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montferrer est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].
Le nom Montferrer est un mot catalan[29] et vient du latinMons Ferratus, le « mont de fer », peut-être en référence aumont Canigou, riche en minerai de fer ou symboliquement à la force du château. Le nom ancien de la paroisse est Mollet.
La grotte de Can Pey, à l'ouest desgorges de la Fou a révélé un intéressant gisement dunéolithique final et du premierâge du fer.
La première mention historique remonte à l'an 927 : un nommé Teobald fait don à l'abbesse deSant Joan de Ripoll de terres qu'il possède à Mollet, au lieu-ditSuper Keiros[30]. L'église est pour sa part mentionnée en 938.
La date exacte de sa construction est inconnue. Il a été érigé sur une crête qui descend du pic de la Souque vers l'est du village duquel il est assez éloigné.
De ce château, qui en 1850 était déjà en très mauvais état, il ne reste plus rien.
La seigneurie de Mollet-Montferrer appartient auxvicomtes de Castelnou. Un château dont on ignore l'époque exacte d'édification, sans doute auXIIIe siècle, y est bâti. Actuellement il n'en reste que des ruines, les pierres ayant servi à la construction de certaines maisons du village. Les vestiges sont situés un peu au nord sur la colline qui surplombe la localité actuelle et qui a donné lieu à une petite agglomération sous le phénomène d'incastellamento.
On trouve des mentions de personnes portant le nom de Montferrer, sans que l'on puisse savoir si elles appartiennent à un lignage noble du lieu. Il existe un autre Montferrer dans l'Alt Urgell, d'où est sans doute issu Guillaume-Arnaud de Montferrer, évêque d'Urgell en 1092-1095. On a ainsi mention de Pierre de Montferrer, vivant en 1215, d'Arnaud de Montferrer, chanoine prêchant d'Elne en 1233-1242, et de Bernard de Montferrer qui fonde un bénéfice dans l'église deThuir en 1273.
À partir de la fin duXIIIe siècle, la seigneurie de Montferrer est confiée à un cadet desvicomtes de Castelnou. Le, le roiSancheIer d'Aragon confirme à Dalmau II de Castelnou les droits de justice sur Montferrer. On peut voir dans l'église du village son tombeau, ainsi que celui de sa femme Béatrice et de leur fils Pierre. La seigneurie est héritée par Bérenger, petit-fils de Dalmau, qui la vend au roi pour payer ses créanciers.
Elle est ensuite rachetée par le chevalier Perpinyà Blan. Son fils Pierre Blan en hérite à son tour. Sa fille Éléonore épouse Jean de Pontos : Montferrer change à nouveau de mains au profit de la famille Pontos pour peu de temps. Leur fille Catherine la reçoit en dot lors de son mariage avec Jean III de Banyuls, qui prend alors le nomde Banyuls de Montferrer.Lafamille de Banyuls conserve Montferrer jusqu'au. À cette date,ThomasIer de Banyuls de Montferrer,baron de Nyer, s'est tellement endetté qu'il doit le vendre au profit de Jean Vilansosa, chirurgien àBarcelone. Mais la population de Montferrer préfère Thomas, aussi se cotise-t-elle pour lui permettre de racheter la seigneurie au fils de Jean Vilansosa pour 3 000 ducats, ce qui est fait le.
ThomasIer de Banyuls de Montferrer exerce un commandement militaire et civil àHuesca, c'est son fils François III de Banyuls de Montferrer qui s'occupe des terres. Or, il est à nouveau harcelé par ses créanciers et doit vendre Montferrer une nouvelle fois le à Louise Guanter, veuve d'un notaire dePrats de Mollo.Le,Louis XIII roi de France nommeThomas II de Banyuls de Montferrer, petit-fils du précédent Thomas, procureur royal des comtés duRoussillon et deCerdagne. Celui-ci en profite alors pour racheter la seigneurie de Montferrer à la famille de Guanter en.À partir de cette date, la seigneurie ne change plus de mains.
En,Louis XIV érige Montferrer en marquisat. Mais le possesseur de la seigneurie,CharlesIer de Banyuls de Montferrer, est en fuite en Espagne car il a pris la tête de laconspiration de Villefranche, pour une autonomie catalane et contre les Français. À la suite de cette conspiration, le château médiéval de Mollet de lafamille de Banyuls de Montferrer est rasé sur ordre du roi sous la supervision deVauban afin qu'il ne puisse plus servir de refuge à d'éventuels insoumis. La femme deCharles de Banyuls de Montferrer, Thomasine née de Ardena y Aragon, fille du comte d’Ille devient donc la premièremarquise de Montferrer.
CharlesIer de Banyuls de Montferrer et Thomasine meurent sans postérité. Le frère cadet de Charles, François III de Banyuls de Montferrer, obtient deLouis XIV que le marquisat de Montferrer lui revienne ainsi qu'à ses descendants[31].
Peu avant laRévolution française, Joseph de Banyuls de Montferrer (1723-1801),4e marquis de Montferrer, choisit de se retirer dans son fief de Millepetit dans l'Aude et laisse la gestion de ses fiefs roussillonnais à son fils aînéRaymond-Antoine qui est élu député de la noblesse aux États Généraux. Ce dernier émigre en 1791 et se bat en tant que contre-révolutionnaire. Il devient le5e marquis de Montferré[32] à la mort de son père en 1801. Lorsqu'il revient en France en 1807, Montferrer a été entretemps déclarébien national et été revendu à de multiples acquéreurs. L'Ancien Régime, les privilèges, la féodalité : tout a été aboli. La famille conserve néanmoins le patronyme et le titre demarquis de Montferré. Elle reste aussi liée à son ancien fief comme en témoignent les deux plaques apposées dans la nef de l'église à la mémoire du comte Jacques de Montferré et du vicomte Raymond de Montferré, deux descendants morts pour la France en 1915.
La commune de Montferrer est incluse en1790 dans lecanton de Prats-de-Mollo. Elle est transférée dès1793 aucanton d'Arles dont elle fait encore partie jusqu'à la disparition de ce canton en 2015[33],[34]. Depuisles élections ayant suivila réforme de 2014, elle fait partie ducanton du Canigou.
Debut | Fin | Nom | Parti |
| 1791 | | | 1794 | | | M. Jean JANOTET | | |
| 1794 | | | 1796 | | | M. Joseph VAILLS | | |
| 1796 | | | 1798 | | | M. André MALET | | |
| 1798 | | | Élu | | | M. Jean SOLA | | |
| 1798 | | | 1799 | | | M. Jean-Pierre GALY | | |
| 1799 | | | 1810 | | | M. Jean COLL | | |
| 1810 | | | 1847 | | | M. Joseph GALANGAU | | |
| 1847 | | | 1870 | | | M. Jean FIGUÈRES | | |
| 1870 | | | 1871 | | | M. Damien CUFFI-SOBRAQUÈS | | |
| 1871 | | | 1881 | | | M. Jean GALANGAU | | |
| 1881 | | | 1884 | | | M. Augustin VALLS | | |
| 1884 | | | 1886 | | | M. Jean GALANGAU | | |
| 1886 | | | 1888 | | | M. Paul DESSORS | | |
| 1888 | | | 1896 | | | M. Jean GALANGAU | | |
| 1896 | | | 1917 | | | M. Joseph SOBRAQUÈS | | |
| 1917 | | | 1934 | | | M. Jean RAMON | | |
| 1934 | | | 1944 | | | M. Joseph VALLS | | |
| 1944 | | | 1947 | | | M. Jean COSTE | | |
| 1947 | | | 1958 | | | Abdon FIGUÈRES | | |
| 1958 | | | 1959 | | | M. Jean COSTE | | |
| 1959 | | | 1965 | | | M. André SAQUER | | |
| 1965 | | | 1971 | | | M. Henry DOUZON | | |
| 1971 | | | 1977 | | | M. Pierre VALLS | | |
| 1977 | | | 1983 | | | M. Raymond DENAMIEL | | |
| 1983 | | | 2008 | | | Mme Madeleine DENAMIEL | | RPR |
| 2008 | | | 2013 | | | M. Paul BAUDEN | | |
| 2013 | | 2020 | | Dominique PETIT | | |
| mars 2020 | | En cours | | M. Jean-Marie GOURGUES | | Sans etiquette |
La population est exprimée en nombre defeux (f) ou d'habitants (H).
1365 | 1378 | 1470 | 1515 | 1553 | 1709 | 1720 | 1730 | 1767 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
58 f | 42 f | 20 f | 14 f | 20 f | 75 f | 41 f | 73 f | 650 H |
1774 | 1789 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
90 f | 160 f | - | - | - | - | - | - | - |
Notes :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2022, la commune comptait 216 habitants[Note 5], en évolution de +14,29 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Orientales : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
882 | 571 | 883 | 849 | 793 | 775 | 763 | 829 | 833 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
802 | 744 | 714 | 712 | 682 | 714 | 621 | 624 | 603 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
615 | 615 | 596 | 530 | 453 | 426 | 412 | 310 | 269 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
255 | 215 | 260 | 226 | 353 | 221 | 202 | 195 | 189 |
2021 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
206 | 216 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 142 | 116 | 130 | 110 | 133 | 144 | 146 | 147 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
En 2018, la commune compte 79 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 165 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 15 100 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 13,5 % | 10,4 % | 7,8 % |
Département[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 116 personnes, parmi lesquelles on compte 64,7 % d'actifs (56,9 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 35,3 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 26 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 67, soit unindicateur de concentration d'emploi de 38,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,3 %[I 11].
Sur ces 67 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
18 établissements[Note 8] sont implantés à Montferrer au[I 14].Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 18 entreprises implantées à Montferrer), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 8 | 12 | 6 | 5 |
SAU[Note 9] (ha) | 743 | 872 | 278 | 213 |
La commune est dans les « Vallespir et Albères », unepetite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage porcin[Carte 3]. Cinqexploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (huit en 1988). Lasuperficie agricole utilisée est de213 ha[45],[Carte 4],[Carte 5].
Au nord du village et à environ 800 mètres de celui-ci, se dressent les ruines du château de Mollet, précédées par une tour elle aussi ruinée.En 1674, Charles de Banyuls de Montferrer, fils aîné deThomas II de Banyuls de Montferrer, prend la tête de laconspiration de Villefranche. Éventé, celui-ci parvient à fuir àBarcelone tandis qu'il est condamné à mort par contumace. En représailles, le château de Mollet est rasé sous la supervision deVauban afin qu'il ne puisse plus servir de refuge à d'éventuels insoumis.[réf. nécessaire]
![]() | Blason | Fascé de gueules et d'or de six pièces Timbre: Couronne de marquis Supports: Deux chimères affrontées à la tête de bouc, aux ailes de dragons déployées, au corps de sirène Cimier: Chauve-souris aux ailes étendues et posée de front Terrasse: Lévrier passant |
---|---|---|
Détails | Inspiré des armes desmarquis de Montferrer. Celles-ci étant déjà utilisées pour la commune deNyer, la famille ayant été « baron de Nyer » avant d'être « marquis de Montferrer », les couleurs ont été remplacées par celles de la Catalogne, mais les supports, couronne, cimier et terrasse ont été conservés. |
Sur les autres projets Wikimedia :
Communes duVallespir | |
---|---|
|