La commune est bordée au nord par l'Arz, un affluent de l'Oust et est traversée par quelques ruisseaux : ceux du Faouëdic, de Luhan, de Rudevent et de Condat.
À noter la présence sur le territoire de la commune, en totalité, de l'aérodrome de Vannes-Golfe du Morbihan et, partiellement, du camp de Meucon, une base arrière militaire créée durant la guerre franco-prussienne de 1870.
Ses habitants sont les Monterblancais et Monterblancaises.
La commune est jumelée avec celle d'Ytrac (Cantal).
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[1]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatiqueBretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].
Au, Monterblanc est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle appartient à l'unité urbaine de Monterblanc[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :forêts (25,8 %),terres arables (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), prairies (18,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,3 %), zones urbanisées (4,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La première mention historique du bourg pourrait êtreBudwere, selon une mention ducartulaire de Redon[14]Attesté sous les formesMonsterblanc en 1455[15], puisMoustoerblanc au16e siècle[16].
Littéralement « moutier blanc », ancien françaismoustier « église, monastère » cf.Moutier, suivi de l'adjectifblanc cf.Noirmoutier. Francisation probable de l'ancien bretonMousterwenn, composé demouster « moutier » et dewenn >gwenn « blanc ».
En breton moderneSterùen[17].Ster- étant la forme contractée deMouster, par surpression de la première syllabe de [monster] et maintien de la seconde [ster] qui a pris une signification différente, il est devenu homophone destêr « rivière », c'est pourquoiSterwenn est compris « rivière blanche », Il existe la variante bretonneMouster-wenn[18].
Les plus anciennes présences historiques attestées sur le territoire communal datent de l'âge du bronze[19] (dépôt du Mangoro de la Madeleine). La découverte de 4souterrains sur la commune (Le Guernevé, Kerbelaine, Kerdanéguy et Palhouarn), datant de l'âge du fer[20], laisse à deviner une implantation humaine plus forte.
Un monastère était desservi par des moines qui dépendaient certainement du monastère deRedon, comme semble le suggérer lecartulaire de Redon : un habitat (Budwere ?) y est mentionné en852 pour la première fois[21]. Ce monastère aurait été détruit durant les raidsvikings auXe siècle[14], le territoire est alors rattaché, au siècle suivant, à la paroisse dePlaudren[14].
Le territoire monterblancais, comme les paroisses voisines, prit une grande part dans lachouannerie morbihannaise. Ainsi, le, une colonne chouanne tentant de s'emparer deVannes est défaite par les forces de laRépublique àMangolérian.
Depuis la réforme des cantons en 2015, la commune est dans lecanton de Vannes-3 du département Morbihan (depuis1801, elle était dans lecanton d'Elven).
À la « montre » (réunion de tous les hommes d'armes) deVannes du et du, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Monterblanc. Monterblanc dépendait autrefois dePlaudren.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2022, la commune comptait 3 342 habitants[Note 3], en évolution de +2,3 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Taillé, de sinople semé de mouchetures d’hermine de sable, et de gueules à une clef de sable versée posée en barre accompagnée en pointe d’une double arche en ogive du même ; une traverse d’argent brochante sur la partition. * Il y a là non-respect de larègle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (hermine de sable sur sinople, cle et arches de sable sur gueules).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)