Pour l’article homonyme, voirMont-Dauphin.
Montdauphin | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | CC des Deux Morin | ||||
Maire Mandat | Philippe de Vestele 2020-2026 | ||||
Code postal | 77320 | ||||
Code commune | 77303 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montdauphinois | ||||
Population municipale | 237 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 51′ 07″ nord, 3° 25′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 102 m Max. 197 m | ||||
Superficie | 9,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Coulommiers | ||||
Législatives | 4e circonscription de Seine-et-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Seine-et-Marne Géolocalisation sur la carte :Île-de-France | |||||
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Montdauphin est unecommune française dudépartement deSeine-et-Marne.
Cette commune rurale d'ancienne tradition agricole est située dans laBrie champenoise, sur un plateau dominant la vallée duPetit Morin, à 28,4 kilomètres à l’est deCoulommiers[Carte 1].
Vendières(Aisne) | ||
Verdelot | ![]() | La Celle-sous-Montmirail(Aisne) (Cne deléguée deDhuys-et-Morin-en-Brie) |
Montolivet |
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatrecours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,91 km[5].
Afin d’atteindre lebon état des eaux imposé par laDirective-cadre sur l'eau du, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : leSDAGE, à l’échelle dubassin hydrographique, et leSAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein dubassin Seine-Normandie[6].
La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le. Le territoire de ce SAGE comprend les bassins duPetit Morin (630 km2) et duGrand Morin (1 185 km2)[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[8].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat de Seine-et-Marne.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueNord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 763 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Esternay à 16 km àvol d'oiseau[11], est de10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].
Au, Montdauphin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[19]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
La commune compte117lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[22] (source : le fichierFantoir).
Montdauphin comprend, outre le village lui-même, les hameaux et lieux-dits desBoblins, duBois-Guyot, duBois-Retz, duBuisson, deCourtaye, deFouchicourt, deLaulinoue, d`Ormoy-le-Bas, d`Ormoy-le-Haut et deVaumartin.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (76,7% ), prairies (9,2% ), forêts (7,6% ), zones agricoles hétérogènes (6,4 %)[23].
Parallèlement,L'Institut Paris Région,agence d'urbanisme de la régionÎle-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune disposait en 2019 d'unplan local d'urbanisme en révision[26]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de123 dont 97,5 % de maisons et 2,5 % d'appartements[Note 4].
Parmi ces logements, 76 % étaient des résidences principales, 17,4 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants.
La part desménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 80,4 % contre 17,4 % de locataires et 2,2 % logés gratuitement[27].
Le nom de la localité est mentionné sous les formesMons Dalphin vers 1230[28] ; elle fut renomméeMont Saint Loup en 1793[29].
L'origine de cette appellation demeure inconnue ; elle n'a, semble-t-il, aucun lien avec la province historique duDauphiné, rattachée au royaume de France en 1349, ni avec le titre de « Dauphin » donné après cette date au fils du roi de France. Il faut plutôt envisager qu'il s'agit du nom de l'un des premiers seigneurs du lieu,Delphinus.
AuXVIIe siècle, la paroisse relevait du prieuré de Saint-Martin de laFerté-Gaucher, qui lui même dépendait de la riche abbaye deSaint-Jean-des-Vignes de Soissons. À la fin de ce siècle, on y mentionnait des terres appartenant à l'abbaye de Sézanne. À la même époque, étaient recensés divers lieux - un « Langis », le Boirets (Bois-Retz), le Bois Guyot et Courté (Courtaye) -, dépendant du château de Tigecourt, près deMontmirail. Cette seigneurie fut détenue au Moyen Âge par une famille noble de Tigecourt, mal connue, puis au début duXVIe siècle parJean Balhan, marchand anobli deChâteau-Thierry qui rebâtit le château (dont il ne subsiste aujourd'hui qu'une tour d'angle datant de la fin duXVIe siècle); elle passa ensuite par mariage à la famillede La Croix (branche des barons de Plancy et des vicomtes de Semoine, en Champagne) puis, toujours par mariage, auxGuénégaud, qui se distingua au milieu duXVIIe siècle, avant d'être acquise en 1685 parLouvois, déjàseigneur de Montmirail.
En 1771, Montdauphin était une paroisse relevant de l'archidiaconé et doyenné deSézanne dans l'évêché deTroyes, le prieur deLa Ferté-Gaucher étant collateur et décimateur[30]. Le seigneur était celui deMontmirail, un membre de la familleLe Tellier, descendant de Louvois. Pour la justice, Montdauphin était du ressort duParlement de Paris et pour l'administration, du bailliage deChâteau-Thierry et de l'intendance deChâlons.
Le village semble avoir accueilli favorablement laRévolution française : le nom du village, rappelant trop l'héritier du trône de France, fut changé en « Mont-Pelletier », probablement du nom de l'aristocrate révolutionnaireLepeletier de Saint-Fargeau. Selon d'autres sources, le village n'aurait en fait porté que le nom de « Mont Saint-Loup ». Par ailleurs, le curé de Montdauphin en 1791, l'abbé Lion, était acquis aux idées révolutionnaires et rédigea unAbrégé des merveilles de l'Assemblée nationale[31] grâce auquel il espérait être élu sur lesiège épiscopal de Meaux afin de remplacer l'évêqueCamille de Polignac, qui avait émigré ; il n'obtint cependant aucune voix[30]. Enfin, d'après une tradition locale rapportée par un instituteur du village à la fin duXIXe siècle, Édouard Bourgeoisat, les archives communales de l'Ancien Régime comprenant les titres féodaux auraient été dérobées par la population révoltée au château de Domart, demeure aujourd'hui détruite de la famille Lefebvre de Maurepas, et brûlées devant l'église de Montdauphin.
En 1814, les habitants purent observer du village labataille de Montmirail-Marchais qui se déroulait sur le plateau de l'autre côté du Petit Morin. Il s'agit de l'une des dernières victoires deNapoléon Ier, qui y défit les armées russes et prussiennes dans le cadre de laCampagne de France.
Un premier instituteur s’installa à Montdauphin en 1822 et un local spécial fut affecté à l’instruction. Auparavant, pendant les mois d'hiver, un bonnetier dispensait chez lui des leçons aux enfants de la commune, contre quelques sous. En 1845, une mairie-école plus grande fut construite, ainsi qu’un logement pour l’instituteur.
Situé à l'écart des grands axes de communication, le village disposait jadis d'une gare, située en contrebas dans la vallée du Petit-Morin, sur la ligne deLa-Ferté-sous-Jouarre à Montmirail, ouverte en 1889 et fermée en 1947 : le train mettait alors Montdauphin à vingt minutes de Montmirail et à deux heures « seulement » de laFerté-sous-Jouarre. Une « rue de la Gare » garde le souvenir de cette époque. Un autocar de Paris à Montmirail prit le relais après la dernière guerre, avant de disparaître à son tour. Désormais, la commune n'est desservie que par des cars de ramassage scolaire.
L'électrification du village fut réalisée en 1933, les travaux ayant été financés en partie par la vente de l'ancienne école-mairie (une nouvelle mairie avec école attenante et logement pour l'instituteur fut édifiée en 1921). En 1934, la carriole à cheval chargée de la distribution du courrier disparut et fut remplacée par un circuit de poste automobile rurale. Le presbytère fut vendu en 1926, le village n'ayant plus de curé en résidence depuis la fin de la guerre : le dernier prêtre, qui desservait également la paroisse de Montolivet, fut mobilisé en 1914 comme aumônier et ne fut jamais remplacé. L'église fut dès lors desservie depuisVerdelot.
La mécanisation de l'agriculture a considérablement fait baisser le nombre d'habitants de la commune - quasiment de moitié entre 1911 et 1990. La tendance s'est inversée ces dernières années - permettant même le maintien d'une école maternelle dans le village.
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Meaux du département de laSeine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1793 ducanton de Rebais[32]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de Coulommiers
Pour l'élection des députés, elle fait partie de laquatrième circonscription de Seine-et-Marne.
Montdauphin était membre de lacommunauté de communes de la Brie des Morin, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2010.
Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité a fusionné avec la petiteCommunauté de communes du Cœur de la Brie pour forùer, le, lacommunauté de communes des Deux Morin, dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
? | 1992[33] | M. Bony | ||
1992[33] | mars 2001 | Bernard Delorozoy | ||
mars 2001[33] | En cours | Philippe de Vestele[34] | Agriculteur Vice-président de laCC des Deux Morin (2020 → ) |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au[35],[36].
En 2020, la commune de Montdauphin ne dispose pas d'assainissement collectif[37],[38].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[39]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[37],[40].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[37],[41],[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2022, la commune comptait 237 habitants[Note 5], en évolution de −3,27 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
250 | 289 | 314 | 310 | 320 | 329 | 313 | 314 | 339 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
320 | 321 | 352 | 332 | 342 | 310 | 304 | 312 | 283 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
291 | 287 | 300 | 265 | 251 | 247 | 238 | 206 | 196 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
181 | 172 | 199 | 178 | 157 | 184 | 207 | 212 | 231 |
2015 | 2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
243 | 236 | 237 | - | - | - | - | - | - |
Montdauphin est dans lapetite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de laBrie à l'est deCoulommiers[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est lapolyculture et le polyélevage[46].
Si la productivité agricole de laSeine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de2 000 ha par an dans lesannées 1980, moins dans lesannées 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans lesannées 2010[47]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 18 en 1988 à 13 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de50 ha en 1988 à55 ha en 2010[46].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montdauphin, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[46],[Note 7] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 18 | 14 | 13 |
Travail (UTA) | 32 | 21 | 12 |
Surface agricole utilisée (ha) | 908 | 750 | 718 |
Cultures[48] | |||
Terres labourables (ha) | 771 | 658 | 648 |
Céréales (ha) | 536 | 461 | 423 |
dontblé tendre (ha) | 280 | 305 | 289 |
dontmaïs-grain et maïs-semence (ha) | 81 | 62 | 76 |
Tournesol (ha) | 20 | s | |
Colza etnavette (ha) | 42 | s | s |
Élevage[46] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 644 | 556 | 759 |
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