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Montdauphin

48° 51′ 07″ nord, 3° 25′ 42″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article homonyme, voirMont-Dauphin.

Montdauphin
Montdauphin
La mairie.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementSeine-et-Marne
ArrondissementProvins
IntercommunalitéCC des Deux Morin
Maire
Mandat
Philippe de Vestele
2020-2026
Code postal77320
Code commune77303
Démographie
GentiléMontdauphinois
Population
municipale
237 hab.(2022en évolution de −3,27 % par rapport à 2016)
Densité24 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 51′ 07″ nord, 3° 25′ 42″ est
AltitudeMin. 102 m
Max. 197 
m
Superficie9,84 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionParis
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Coulommiers
Législatives4e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Montdauphin
Géolocalisation sur la carte :France
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Montdauphin
Géolocalisation sur la carte :Seine-et-Marne
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Montdauphin
Géolocalisation sur la carte :Île-de-France
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Montdauphin
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Montdauphin est unecommune française dudépartement deSeine-et-Marne.

Géographie

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Localisation

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Cette commune rurale d'ancienne tradition agricole est située dans laBrie champenoise, sur un plateau dominant la vallée duPetit Morin, à 28,4 kilomètres à l’est deCoulommiers[Carte 1].

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
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1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Communes limitrophes

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Carte des communes limitrophes de Montdauphin.
Communes limitrophes deMontdauphin
Vendières(Aisne)
VerdelotMontdauphinLa Celle-sous-Montmirail(Aisne)
(Cne deléguée deDhuys-et-Morin-en-Brie)
Montolivet

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Montdauphin.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatrecours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,91 km[5].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre lebon état des eaux imposé par laDirective-cadre sur l'eau du, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : leSDAGE, à l’échelle dubassin hydrographique, et leSAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein dubassin Seine-Normandie[6].

La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le. Le territoire de ce SAGE comprend les bassins duPetit Morin (630 km2) et duGrand Morin (1 185 km2)[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[8].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat de Seine-et-Marne.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueNord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 763 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Esternay à 16 km àvol d'oiseau[11], est de10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Montdauphin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[19]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte117lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[22] (source : le fichierFantoir).

Montdauphin comprend, outre le village lui-même, les hameaux et lieux-dits desBoblins, duBois-Guyot, duBois-Retz, duBuisson, deCourtaye, deFouchicourt, deLaulinoue, d`Ormoy-le-Bas, d`Ormoy-le-Haut et deVaumartin.

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (76,7% ), prairies (9,2% ), forêts (7,6% ), zones agricoles hétérogènes (6,4 %)[23].

Parallèlement,L'Institut Paris Région,agence d'urbanisme de la régionÎle-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

  • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
  • Carte orhophotogrammétrique de la commune.
    Carte orhophotogrammétrique de la commune.

Planification

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La commune disposait en 2019 d'unplan local d'urbanisme en révision[26]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

Logement

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En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de123 dont 97,5 % de maisons et 2,5 % d'appartements[Note 4].

Parmi ces logements, 76 % étaient des résidences principales, 17,4 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants.

La part desménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 80,4 % contre 17,4 % de locataires et 2,2 % logés gratuitement[27].

Toponymie

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Le nom de la localité est mentionné sous les formesMons Dalphin vers 1230[28] ; elle fut renomméeMont Saint Loup en 1793[29].

L'origine de cette appellation demeure inconnue ; elle n'a, semble-t-il, aucun lien avec la province historique duDauphiné, rattachée au royaume de France en 1349, ni avec le titre de « Dauphin » donné après cette date au fils du roi de France. Il faut plutôt envisager qu'il s'agit du nom de l'un des premiers seigneurs du lieu,Delphinus.

Histoire

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AuXVIIe siècle, la paroisse relevait du prieuré de Saint-Martin de laFerté-Gaucher, qui lui même dépendait de la riche abbaye deSaint-Jean-des-Vignes de Soissons. À la fin de ce siècle, on y mentionnait des terres appartenant à l'abbaye de Sézanne. À la même époque, étaient recensés divers lieux - un « Langis », le Boirets (Bois-Retz), le Bois Guyot et Courté (Courtaye) -, dépendant du château de Tigecourt, près deMontmirail. Cette seigneurie fut détenue au Moyen Âge par une famille noble de Tigecourt, mal connue, puis au début duXVIe siècle parJean Balhan, marchand anobli deChâteau-Thierry qui rebâtit le château (dont il ne subsiste aujourd'hui qu'une tour d'angle datant de la fin duXVIe siècle); elle passa ensuite par mariage à la famillede La Croix (branche des barons de Plancy et des vicomtes de Semoine, en Champagne) puis, toujours par mariage, auxGuénégaud, qui se distingua au milieu duXVIIe siècle, avant d'être acquise en 1685 parLouvois, déjàseigneur de Montmirail.

En 1771, Montdauphin était une paroisse relevant de l'archidiaconé et doyenné deSézanne dans l'évêché deTroyes, le prieur deLa Ferté-Gaucher étant collateur et décimateur[30]. Le seigneur était celui deMontmirail, un membre de la familleLe Tellier, descendant de Louvois. Pour la justice, Montdauphin était du ressort duParlement de Paris et pour l'administration, du bailliage deChâteau-Thierry et de l'intendance deChâlons.

Le village semble avoir accueilli favorablement laRévolution française : le nom du village, rappelant trop l'héritier du trône de France, fut changé en « Mont-Pelletier », probablement du nom de l'aristocrate révolutionnaireLepeletier de Saint-Fargeau. Selon d'autres sources, le village n'aurait en fait porté que le nom de « Mont Saint-Loup ». Par ailleurs, le curé de Montdauphin en 1791, l'abbé Lion, était acquis aux idées révolutionnaires et rédigea unAbrégé des merveilles de l'Assemblée nationale[31] grâce auquel il espérait être élu sur lesiège épiscopal de Meaux afin de remplacer l'évêqueCamille de Polignac, qui avait émigré ; il n'obtint cependant aucune voix[30]. Enfin, d'après une tradition locale rapportée par un instituteur du village à la fin duXIXe siècle, Édouard Bourgeoisat, les archives communales de l'Ancien Régime comprenant les titres féodaux auraient été dérobées par la population révoltée au château de Domart, demeure aujourd'hui détruite de la famille Lefebvre de Maurepas, et brûlées devant l'église de Montdauphin.

En 1814, les habitants purent observer du village labataille de Montmirail-Marchais qui se déroulait sur le plateau de l'autre côté du Petit Morin. Il s'agit de l'une des dernières victoires deNapoléon Ier, qui y défit les armées russes et prussiennes dans le cadre de laCampagne de France.

Un premier instituteur s’installa à Montdauphin en 1822 et un local spécial fut affecté à l’instruction. Auparavant, pendant les mois d'hiver, un bonnetier dispensait chez lui des leçons aux enfants de la commune, contre quelques sous. En 1845, une mairie-école plus grande fut construite, ainsi qu’un logement pour l’instituteur.

Situé à l'écart des grands axes de communication, le village disposait jadis d'une gare, située en contrebas dans la vallée du Petit-Morin, sur la ligne deLa-Ferté-sous-Jouarre à Montmirail, ouverte en 1889 et fermée en 1947 : le train mettait alors Montdauphin à vingt minutes de Montmirail et à deux heures « seulement » de laFerté-sous-Jouarre. Une « rue de la Gare » garde le souvenir de cette époque. Un autocar de Paris à Montmirail prit le relais après la dernière guerre, avant de disparaître à son tour. Désormais, la commune n'est desservie que par des cars de ramassage scolaire.

L'électrification du village fut réalisée en 1933, les travaux ayant été financés en partie par la vente de l'ancienne école-mairie (une nouvelle mairie avec école attenante et logement pour l'instituteur fut édifiée en 1921). En 1934, la carriole à cheval chargée de la distribution du courrier disparut et fut remplacée par un circuit de poste automobile rurale. Le presbytère fut vendu en 1926, le village n'ayant plus de curé en résidence depuis la fin de la guerre : le dernier prêtre, qui desservait également la paroisse de Montolivet, fut mobilisé en 1914 comme aumônier et ne fut jamais remplacé. L'église fut dès lors desservie depuisVerdelot.

La mécanisation de l'agriculture a considérablement fait baisser le nombre d'habitants de la commune - quasiment de moitié entre 1911 et 1990. La tendance s'est inversée ces dernières années - permettant même le maintien d'une école maternelle dans le village.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Meaux du département de laSeine-et-Marne.

Elle faisait partie depuis 1793 ducanton de Rebais[32]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de Coulommiers

Articles détaillés :Liste des cantons de Seine-et-Marne,Conseil départemental de Seine-et-Marne etListe des conseillers départementaux de Seine-et-Marne.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de laquatrième circonscription de Seine-et-Marne.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de Seine-et-Marne etListe des députés de Seine-et-Marne.

Intercommunalité

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Montdauphin était membre de lacommunauté de communes de la Brie des Morin, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2010.

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité a fusionné avec la petiteCommunauté de communes du Cœur de la Brie pour forùer, le, lacommunauté de communes des Deux Morin, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
?1992[33]M. Bony  
1992[33]mars 2001Bernard Delorozoy  
mars 2001[33]En coursPhilippe de Vestele[34] Agriculteur
Vice-président de laCC des Deux Morin (2020 → )

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au1er janvier 2026[35],[36].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la commune de Montdauphin ne dispose pas d'assainissement collectif[37],[38].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[39]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[37],[40].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[37],[41],[42].

Population et société

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

En 2022, la commune comptait 237 habitants[Note 5], en évolution de −3,27 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
250289314310320329313314339
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
320321352332342310304312283
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
291287300265251247238206196
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
181172199178157184207212231
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
243236237------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puisInsee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Secteurs d'activité

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Agriculture

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Montdauphin est dans lapetite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de laBrie à l'est deCoulommiers[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est lapolyculture et le polyélevage[46].

Si la productivité agricole de laSeine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de2 000 ha par an dans lesannées 1980, moins dans lesannées 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans lesannées 2010[47]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 18 en 1988 à 13 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de50 ha en 1988 à55 ha en 2010[46].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montdauphin, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Montdauphin entre 1988 et 2010.
198820002010
Dimension économique[46],[Note 7]
Nombre d’exploitations (u)181413
Travail (UTA)322112
Surface agricole utilisée (ha)908750718
Cultures[48]
Terres labourables (ha)771658648
Céréales (ha)536461423
dontblé tendre (ha)280305289
dontmaïs-grain et maïs-semence (ha)816276
Tournesol (ha)20s
Colza etnavette (ha)42ss
Élevage[46]
Cheptel (UGBTA[Note 8])644556759

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Loup.
Vitrail des litanies de la Vierge - Champagne,XVIe siècle. Montdauphin, église Saint-Loup.

Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Loup - premièrement consacrée à saint Antoine - a été presque entièrement reconstruite auXVIe siècle.
Elle se composait à l'origine d'unenef de cinqtravées bordée debas-côtés, se terminant par uneabside pentagonale éclairée de larges baies en cintre brisé ; le bas-côté nord a cependant été abattu auXIXe siècle ou en 1924 au plus tard (les sources ne s'accordent pas). Le chœur a conservé sa charpente rayonnante d'origine : elle date de la fin du Moyen Âge. La charpente de la nef est quant à elle plus tardive, elle ne peut être datée d'avant leXVIIIe siècle. Mal conçue, elle est sans doute à l'origine de la fragilisation et de la démolition subséquente du bas-côté nord. Cet édifice au caractère rustique est sommé d'un petit campanile en ardoise, où une horloge a été installée[49].
Le chœur de l'église est ceint de boiseries duXVIIIe siècle ; le maître-autel, en bois ouvragé et peint, est de facture locale et date de la même époque. On devine encore à un endroit, sur le côté droit du chœur, la trace d'unelitre funéraire, aux armes de la familleLe Tellier de Louvois, seigneurs de Montmirail et donc des terres de Montdauphin jusqu'à la Révolution française. L'église abrite, dans la chapelle de la Vierge réchappée de la destruction du bas-côté nord, un vitrail champenois duXVIe siècle, aux tons brun, or et azur sur le thème deslitanies de la Vierge de Lorette : une Vierge majestueuse est entourée de figurations de ses noms litaniques- telhortus conclusus : « jardin clos »- et surmontée par une représentation de Dieu le Père. Il n'est pas certain que le vitrail se soit toujours trouvé dans l'église : sa présence n'y est attestée que depuis 1919. Dans le collatéral sud, la chapelle dédiée à saint Loup comporte un tableau ancien en piètre état représentantsaint Loup, archevêque de Sens auVIIe siècle, faisant face à un chef barbare Hun. L'église conserve aussi quelques gravures anciennes (notamment unSaint Michel terrassant le dragon), plusieurs charmantes statues polychromes desXVIe et XVIIe siècles (deux Christ en croix, une Vierge à l'Enfant, un saint Thibaut, un saint Eutrope, deux saints évêques et surtout une statue desaint Fiacre portant une bêche : c'est le patron de laBrie et des jardiniers), ainsi que des reliques desaint Gaudens, d'unesainte Marguerite et desainte Félicienne[49], offertes à l'église auXVIIe siècle.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Collectif d’historiens,Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic,, 1507 p.(ISBN 2-84234-100-7), « Montdauphin »,p. 1285–1287

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Nature en attente de mise à jour.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement auhameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  4. En raison desarrondis, la somme despourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  6. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Montdauphin » surGéoportail(consulté le 19 septembre 2019)..
  2. « Montdauphin - Occupation simplifiée 2017 », surcartoviz.institutparisregion.fr(consulté le).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », surcartoviz.institutparisregion.fr(consulté le).
  4. « Géoportail de l’urbanisme », surgeoportail-urbanisme.gouv.fr(consulté le).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », surdriaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr(consulté le).

Références

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  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Petit Morin (F62-0400) »(consulté le).
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru du Luart (F6246000) »(consulté le).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Fontaines (F6247800 ) »(consulté le)
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 06 des Grèves ( F6247200 ) »(consulté le)
  5. Site SIGES – Seine-Normandie(Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 19 septembre 2019
  6. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », surle site de la préfecture de Seine-et-Marne(consulté le).
  7. « SAGE Petit et Grand Morin - Documents », surgesteau.fr(consulté le).
  8. site officiel du Syndicat Mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin
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