Montbron | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
![]() Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes La Rochefoucauld - Porte du Périgord (siège) | ||||
Maire Mandat | Gwenhaël François 2020-2026 | ||||
Code postal | 16220 | ||||
Code commune | 16223 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montbronnais | ||||
Population municipale | 1 995 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 40′ 05″ nord, 0° 30′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 95 m Max. 287 m | ||||
Superficie | 43,34 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Val de Tardoire | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Charente Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
Liens | |||||
Site web | www.montbron.fr | ||||
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Montbron (prononcer[mɔ̃bʀɔ̃]) (Montberol enoccitanlimousin) est unecommune du Sud-Ouest de laFrance, située dans ledépartement de laCharente (régionNouvelle-Aquitaine).
Seshabitants sont lesMontbronnais et lesMontbronnaises[1].
Montbron est située 27 km à l'est d'Angoulême, 3 km au nord-ouest de laDordogne et 11 km au sud-ouest de laHaute-Vienne.
Montbron est aussi à 12 km deLa Rochefoucauld, lebureau centralisateur deson canton depuis 2015, 20 km deNontron, 41 km deConfolens, 56 km dePérigueux et 62 km deLimoges[2].
Les routes importantes sont laD 699 (Angoulême à Limoges parSaint-Mathieu), la D 16 (Confolens àMontmoreau parLa Péruse,Marthon etVillebois-Lavalette) et la D 6 (Mansle, La Rochefoucauld, Montbron, et va versPiégut-Pluviers, nommée D 91 en Dordogne)[3].
L'habitat est très dispersé et il y a de nombreux hameaux, du nord au sud :Neuville,Chez Joubert,Vergnas,les Chaises,Puybon,Courtillas,Lavaud,Grignol sur la route d'Angoulême,Chez Marvaud,le Panisson,les Brousses,Chez Vincent, etc.[3].
Orgedeuil | Mazerolles | Rouzède |
Saint-Sornin, Vouthon | ![]() | Écuras |
Marthon | Feuillade | Eymouthiers, Varaignes(Dordogne) |
Montbron est situé sur la première collinecalcaire duBassin aquitain (altitude 140 m) en descendant duLimousin (partie occidentale duMassif central, composée deroches cristallines etmétamorphiques, relique de lachaîne hercynienne) qui est à l'est.
LaTardoire, qui passe au pied de la ville, à laVille basse (altitude de 107 m), quitte le Massif central et arrive dans l'Angoumois calcaire. Le nord de la commune, flanc sud dumassif de l'Arbre, est couvert d'argile à galets, avec un substrat tantôt decalcaire duJurassique inférieur, tantôt de la roche métamorphique (micaschiste). La partie sud de la commune est du calcaire duJurassique moyen (Bajocien) avec descolluvions et dépôts tertiaires de sable argileux sur les sommets[4],[5].
Pour un article plus général, voirGéologie de la Charente.
Au nord en allant versMontembœuf est situé lemassif de l'Arbre, qui culmine à 353 m (commune deMazerolles). Le point culminant de la commune (287 m) est d'ailleurs sur son flanc, sur la D.16, en limite des communes de Mazerolles etRouzède. Le point le plus bas est à 95 m d'altitude, situé le long de la Tardoire sur la limite ouest.
La commune est située dans lebassin versant de laCharente au sein duBassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Tardoire, la Renaudie, le ruisseau de Brisebois, la Touille, le ruisseau du Moulin de Baraca et par divers petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 27 km de longueur totale[7],[Carte 1].
La commune est traversée d'est en ouest par laTardoire, qui est un sous-affluent de laCharente, et qui passe à laVille basse, comme est appelé localement le pied de la ville de Montbron. Longue de 114,05 km, la Tardoire prend sa source enHaute-Vienne dans la commune dePageas et se jette dans laBonnieure àSaint-Ciers-sur-Bonnieure après avoir arrosé 28 communes[8].
Dans la commune, la Tardoire reçoit sur sa rive droite deux affluents : laRenaudie, et laTouille, qui descendent du massif de l'Arbre[3].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de laCharente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE duBassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le[10].
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat estocéanique aquitain, légèrement dégradé aux abords du Massif central. La station météorologique départementale est située àCognac.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,8 | 3,8 | 6,2 | 9,4 | 12,4 | 14,4 | 14 | 12,1 | 8,9 | 4,7 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,7 | 8,5 | 11,1 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 19,7 | 17,6 | 13,7 | 8,6 | 5,9 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,5 | 13,1 | 15,9 | 19,5 | 23,1 | 26,1 | 25,4 | 23,1 | 18,5 | 12,4 | 9,2 | 17,7 |
Ensoleillement (h) | 80 | 103,9 | 153,3 | 184,5 | 204,9 | 239,6 | 276,4 | 248,3 | 199,4 | 159 | 96,8 | 78,8 | 2 024,9 |
Précipitations (mm) | 80,4 | 67,3 | 65,9 | 68,3 | 71,6 | 46,6 | 45,1 | 50,2 | 59,2 | 68,6 | 79,8 | 80 | 783,6 |
La végétation se compose de bois de chênes, ouchâtaigniers sur les hauteurs décalcifiées occupées par un terrain tertiaire de naturedétritique. On pratique la polyculture (céréales, colza, tournesol, quelques vignes), et l'élevage de vaches limousines (vallée de la Tardoire ou contreforts duLimousin).
Au, Montbron est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,7 %), forêts (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %),terres arables (8,3 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Montbron est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque deradon[17]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laTardoire. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999[19],[17].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 63,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 182 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 008 sont en aléa moyen ou fort, soit 85 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[20],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montbron est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].
Les formes anciennes latinisées sont semblables entre elles :Monte Berulfi en1168[24],Mons Berulphi,Monte Berulphi auXIIIe siècle[25],Monte Berulfo en1030-1044[26].
AuXVIIIe siècle, sur lacarte de Cassini, la ville est identifiée sous le nom deMont Beron[27].
L'origine du nom de Montbron remonterait aulatinmons, « colline », et à un nom de personnefranc[28] ougermaniqueBerulf[29].
La commune est dans la partieoccitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte estlimousin[30].Elle s‘écritMontberol en occitan[31] (prononcer[mɔ̃be’ru]). La prononciation auXIXe siècle, écrite « à la française », étaitMontbérou[32].
Ces lieux étaient habités dès laPréhistoire comme en témoignent le crâne (présent aumusée de l'Homme àParis) ainsi que divers ossements humains et réalisations humaines trouvés dans lagrotte de Montgaudier (distante de 2 km) et visible dans le musée du vieux château de Montbron.
À lagrotte de Fontéchevade en limite d'Orgedeuil ont aussi été retrouvés quelques vestiges de la période deLa Tène III.
Un vestige devilla romaine (pars urbana) a aussi été trouvé sur le plateau entre Lavaud et Courtillas. Un fragment de mosaïque est aumusée archéologique d'Angoulême[33].
L'histoire du bourg commence vraisemblablement avec unoppidum romain, puis, auVIe siècle, avec un cheffranc (dux), Berulphus, qui donne son nom au fortin installé sur le monticule surplombant et gardant une boucle de la Tardoire. D'aprèsGrégoire de Tours, Berulphus était installé parChilpéricIer, le roi des Francs dans cetteAquitaine nouvellement conquise, pour résister aux troupes de son frère Sigebert.
Bien avant leXe siècle, Montbron était déjà unebaronnie importante qui exerçait sa juridiction sur 19paroisses. Ses seigneurs avaient droit de haute, moyenne et bassejustice et ne reconnaissaient comme suzerains que lesévêques d'Angoulême. Lors de l'intronisation d'un nouvel évêque, les quatre pieds du trône étaient portés par les deuxroches et les deuxmonts de l'Angoumois, à savoir les seigneurs deMontmoreau,La Rochefoucauld,La Rochechandry, et Montbron (pied arrière gauche).
D'après la chronique d'Aymar de Chabanais, les premiers seigneurs de Montbron furent des guerriers, auxquels les premierscomtes non héréditaires d'Angoulême confièrent ce poste. Ces seigneurs succombèrent à la guerre meurtrière que menaWaïfre, duc d'Aquitaine, pour conserver son indépendance.
Une nouvelle famille s'établit alors, dont le premier membre connu estRobertIer de Montberon, qui peut être considéré comme le véritable fondateur de lafamille de Montberon (alias de Montbron). Lui et ses descendants, Robert II et Robert III, furent des fidèles alliés des comtes d'Angoulême dans leurs luttes contre leurs voisins ou les ducs d'Aquitaine[34].
Au cours duMoyen Âge, Montbron se trouvait sur un itinéraire secondaire est-ouest fréquenté par lespèlerins qui allaient au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et aux reliques desaint Eutrope àSaintes[35]. De nombreuses épidémies et particulièrement lalèpre faisaient beaucoup de victimes comme l'atteste la présence de la chapelle des Lépreux.
Les puissants barons[36],[37],[38],[39] protégèrent la ville de Montbron par une enceinte murale flanquée de tours et percée de cinq portes : portes de la Cahue, du Prestin, de Fer, de la Fontaine et des Brébines[40].
Robert VI de Montberon, son fils (qu'on trouve aussi décomposé en deux générations, c'est-à-dire enRobert VI, père deRobert VII, † vers 1364), refusa la rétrocession du territoire aux Anglais lors dutraité de Brétigny en 1360 et soutint le roi de France. Le fils de Robert VI ou VII, le baronJacquesIer de Montbron (né vers 1350-† 1422) servitle roi dans l'ombre duconnétable de Sancerre, puis se rallia aucamp bourguignon qui le fitmaréchal lors des débuts de laguerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Il épousa en 1408Marguerite de Sancerre (vers 1355-1418), dont il fut le quatrième mari, après avoir d'abord convolé avec Mariede Maulévrierd'Avoir. Son fils Jacques II (fils de Marie de Maulévrier, comme ses frère et sœurs ; nous ne donnons ci-après qu'une généalogie simplifiée),sire d'Azay après son père le maréchal, prit clairement le parti des Anglais d'Henri VI, et le donjon fut rasé par le roi de FranceCharles VII en signe d'infamie ; Jacques II fit plus tard sa soumission au roi Charles VII et chassa les Anglais de Montbron. Sa sœur Catherine de Montberon épousa en 1416 Renaud VI ou VII dePons.
Le frère de Jacques II et Catherine, FrançoisIer de Montb(e)ron († 1470 ; autre fils du maréchal JacquesIer), baron deMaulévrier etd'Avoir, prince deDidonne, père de François II, continua cette lutte jusqu'en1453, fin de la présence anglaise dans la région[34] ; François père et fils devinrent vicomtes d'Au(l)nay, barons deMatha, princes deMortagne, sires deChef-Boutonne et deFontaine-Chalendray, par le mariage de FrançoisIer avec Louisede Clermont (-Nesle), petite-fille paternelle du maréchalJean de Clermont et de Marguerite de Mortagne d'Aunay, et petite-fille maternelle d'Archambaud V de Périgord et de Louise de Matha (dont la tante Yolande de Matha était d'ailleurs la mère du maréchal JacquesIer de Montbron).
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En septembre1471, François II de Montbron, endetté par cette guerre, dut vendre sa terre de Montbron àMarguerite de Rohan, comtesse d'Angoulême et veuve dubon comte Jean, pour 10 000 écus. Elle fit reconstruire lechâteau dont quelques parties subsistent encore[40].
Après Marguerite de Rohan, la baronnie de Montbron passa aux mains de sa bruLouise de Savoie, femme deCharles d'Angoulême et mère deFrançoisIer. En1526, cette terre fut constituée en dot à sa nièce,Madeleine de Savoie, qui épousa leconnétableAnne de Montmorency, passant ainsi dans laMaison de Montmorency[34].
Lors desguerres de religion, vers1577, des bandes de paysans accourus des environs deChâlus chassent une troupe de protestants de Montbron, dont ils s'étaient emparés avec un nommé Gore à leur tête[41]. Les protestants avaient capitulé, mais un grand nombre des leurs furent massacrés.
Cette année, René de Volvire, baron deRuffec, a contribué à reprendre Montbron aux protestants. En1589Henri III lui témoigne, parlettres de sauvegarde, qu'il lui sait« tout bon gré »[42].
La paix revenue après ces dernières guerres, les habitants quittèrent en partie la ville pour habiter dans les villages alentour.
Cette terre était du domaine descomtes d'Angoulême de laMaison de Lusignan, et était donnée en partage à un puîné de cette famille. AuXVIIe siècle, Jean de Montberon, comte deFontaine (issu de Louis de Fontaine-Chalendray, frère puîné de François II et de Guichard de Montbron ci-dessus), qui descendait des seigneurs de cette maison, portait les anciennes armes des Lusignan. Gabriel de Montmorency, fils d'Anne de Montmorency, portait le nom de baron de Montbron. Il fut tué à l'âge de 21 ans à labataille de Dreux.
En1624, Montbron passa par acquisition dans lamaison de Loménie de Brienne. La terre fut érigée encomté en faveur d'Henri-Auguste de Loménie la même année[34]. En1699, elle fut vendue àÉtienne Chérade, lieutenant général de la sénéchaussée d'Angoumois et maire d'Angoulême, et érigée de nouveau en comté en faveur de son petit-fils Adrien Chérade, parlettres patentes de1776 portant réunion de labaronnie deMarthon audit comté[43]. Ce dernier comte de Montbron fut dépossédé à laRévolution[34].
Pendant la première moitié duXXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique desChemins de fer économiques des Charentes allant d'Angoulême àRoumazières appelée lePetit Mairat.
Au début duXXe siècle, l'industrie dans la commune était représentée par une fabrique defeutres pour papeterie de MM. Bricq etCie[44]. D'importantes foires avaient lieu le1er du mois[34].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1945
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1945 | 1947 | Jean Blancher | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1947 | 1950 | Pierre Albert | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1950 | mars 1965 | Jean Blancher | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1965 | mars 1971 | Pierre Lacour | MRP puisCD | Vétérinaire Conseiller général de Montbron(1961 → 1992) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1971 | mars 1977 | Jean Gabilan | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | juin 1995 | Pierre Lacour | CDpuis UDF-CDS | Vétérinaire Sénateur de la Charente(1980 → 1996) Conseiller général de Montbron(1961 → 1992) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
juin 1995 | avril 2004 (démission) | Michel Boutant | PS | Professeur Conseiller général de Montbron(1992 → 2015) Président duconseil général de la Charente(2004 → 2015) Président de laCC Seuil Charente-Périgord(? → 2004) Suppléant du députéJean-Claude Viollet(1997 → 2012) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
avril 2004 | En cours | Gwenhaël François | PSpuisLREM puisMoDem[46] | Éleveur 5e vice-président de laCC La Rochefoucauld - Porte du Périgord Réélu pour le mandat 2020-2026 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48].
En 2022, la commune comptait 1 995 habitants[Note 1], en évolution de −2,35 % par rapport à 2016 (Charente : −0,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 668 | 3 101 | 2 980 | 3 136 | 3 172 | 3 189 | 3 276 | 3 331 | 3 152 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 240 | 3 300 | 3 168 | 3 264 | 3 323 | 3 426 | 3 135 | 3 027 | 2 983 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 005 | 2 729 | 2 461 | 2 552 | 2 530 | 2 563 | 2 695 | 2 433 | 2 469 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 383 | 2 541 | 2 604 | 2 422 | 2 241 | 2 193 | 2 145 | 2 158 | 2 060 |
2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 001 | 1 995 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 23,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 44,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait959 hommes pour 1 058 femmes, soit un taux de 52,45 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
2,1 | 90 ou + | 6,0 |
13,8 | 75-89 ans | 18,8 |
24,1 | 60-74 ans | 24,0 |
21,0 | 45-59 ans | 18,0 |
12,4 | 30-44 ans | 12,3 |
12,3 | 15-29 ans | 11,3 |
14,4 | 0-14 ans | 9,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1 | 90 ou + | 2,7 |
9,2 | 75-89 ans | 12 |
20,6 | 60-74 ans | 21,3 |
20,7 | 45-59 ans | 20,3 |
16,8 | 30-44 ans | 16 |
15,6 | 15-29 ans | 13,4 |
16,1 | 0-14 ans | 14,3 |
Le secteur de lamaroquinerie de luxe est en plein essor depuis l'installation en 2012 de l'entrepriseHermès[53]. Son unité montbronnaise, dont les nouveaux locaux de 5 500 m2 sont inaugurés en, compte 175 salariés et pourrait atteindre à terme les 280[54].
Lecollège d'enseignement secondaireFrançois-Mitterrand regroupe 250 à 280 élèves de la6e à la3e répartis dans 12 classes[55].
Montbron possède uneécole primaire,François-Marvaud, comprenant six classes dont uneclasse d'intégration scolaire (CLIS), ainsi que trois classes de maternelle[56].
Plusieurs bâtiments religieux sont édifiés sur la commune de Montbron :
Montbron compte plusieurs châteaux :
LaRéserve naturelle régionale de la Vallée de la Renaudie se trouve en partie sur le territoire de la commune.
LeGR 4 qui va deRoyan àGrasse traverse la commune.
![]() | Blason | |
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Détails | Selond'Hozier, la ville portede vair à un chef componné d'argent et de sinople. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |